Dimensionnement de La Protection Cathodique
Dimensionnement de La Protection Cathodique
Dimensionnement de La Protection Cathodique
ISE/FSI/UMBB/2019
Dédicaces
Je dédie ce mémoire
À mes frères.
À Ma fiancée
R.aMINE
i
Dédicaces
R.SOFIANE
ii
Remerciement
Remerciements
C ’est avec un grand plaisir qu'on réserve ces quelques lignes en signe de
gratitude et de profonde reconnaissance à ceux qui, de près ou loin, ont
contribué à la réalisation et à l'aboutissement de ce travail.
Nos remerciements les plus sincères sont adressés aux membres de jury de
soutenance pour avoir bien voulus faire partie de ce jury. On espère que ce travail
sera à la hauteur de leurs exigences scientifiques.
iii
[Tapez le titre du document]
Résumé
La longévité et la sécurité des pipelines dans l’industrie sont des éléments
importants sinon vitaux pour le transport et la distribution des hydrocarbures. Baignant dans
différents milieux corrosifs, ces pipelines se corrodent dans le temps, voire se dégradent
totalement entraînant ainsi des pertes économiques très importantes
Notre étude concerne la protection du tronçon 8’’ d’une longueur de 5930 m
transportant le gaz lift à une pression de 142 bars, cette étude nous a été proposée par
l’accompagnateur de la société Sonatrach BARKAOUI, lors de notre stage.
Nous avons expliqué la théorie du phénomène de la dégradation par corrosion, les
moyens et méthodes de protection.
Dans le cas du projet, nous avons opté pour la protection cathodique à courant imposé
pour la raison essentielle du sol agressif.
Nous avons procédé aux dimensionnements de la protection cathodique qui consiste
à déterminer :
- le nombre de poste de soutirage
- le dimensionnement du déversoir
- la tension au niveau des bornes du redresseur
Mots clés : protection cathodique, déversoir.
Abstract
The longevity and safety of pipelines in the industry are important if not vital
elements for the transportation and distribution of hydrocarbons. Bathed in different corrosive
environments, these pipelines corrode in time, or even degrade totally, thus causing very
significant economic losses.
Our study concerns the protection of the section 8 '' of a length of 5930 m carrying
the gas lift at a pressure of 142 bars, this study was proposed to us by the accompanist of the
company Sonatrach BARKAOUI, during our course of 15 days.
We have explained the theory of the phenomenon of degradation by corrosion,
means and methods of protection.
In this project, we opted for cathodic current protection for the essential reason of
the aggressive soil.
We proceeded to the dimensions of the cathodic protection which consists of
determining:
- the number of filling stations
- the sizing of the weir
- the voltage at the terminals of the rectifier
Keywords: cathodic protection, spillway.
iv
][Tapez le titre du document
ملخص
يعد طول وسالمة خطوط األنابيب في الصناعة من العناصر الهامة إن لم تكن حيوية لنقل وتوزيع المواد
الهيدروكربونية .في خطوط بيئية مختلفة قابلة للتآكل .تتآكل خطوط هذه األنابيب في الوقت المناسب ،أو تتحلل تما ًما،
وبالتالي تتسبب في خسائر اقتصادية كبيرة.
بارا ،وقد تم
مترا الذي يحمل المصعد الغازي عند ضغط ً 142 تتعلق دراستنا بحماية القسم '' 8بطول ً 5930
اقتراح هذه الدراسة لنا من قِبل مرافقة شركة سوناطراك ببركاوي خالل الدورة التدريبية الخاصة بنا والتي تبلغ 15أيام
لقد شرحنا نظرية ظاهرة التدهور عن طريق التآكل ووسائل الحماية.
في هذا المشروع ،اخترنا الحماية الكاثودية الحالية للسبب األساسي للتربة العدوانية.
انتقلنا إلى أبعاد الحماية الكاثودية التي تتكون من تحديد:
-عدد محطات التعبئة
-التحجيم من السد
-الجهد عند أطراف المقوم
كلمات المفتاحية :الحماية الكاثودية ،المجرى المائي.
v
Table des matières
Introduction .............................................................................................................................. 28
II.1 Protection passive .............................................................................................................. 28
II.1.1 But de revêtements .............................................................................................. 28
II.1.2 Différentes catégories de revêtements .................................................................. 28
a Revêtements à base de produits hydrocarbonés ............................................... 29
b Revêtements thermoplastiques ......................................................................... 29
c Revêtements à base de produits thermodurcissables ........................................ 29
II.2 Protection Active ............................................................................................................... 29
II.2.1 Protection cathodique .......................................................................................... 29
II.2.1.1 Principe de fonctionnement ...................................................................... 30
II.2.2Protection par anode sacrificielle .......................................................................... 30
II.2.2.1 Principe ..................................................................................................... 30
II.2.2.2 Domaine d’utilisation ............................................................................... 31
II.2.2.3 Types d’anodes sacrificielles couramment utilisées ................................ 32
viii
Table des matières
Introduction ............................................................................................................................. 40
III.1 Calcul des paramètres de protection : .............................................................................. 40
III.1.1 résistivité du terrain .......................................................................................... 40
III.1.2 Nombres des points de soutirage ........................................................................ 41
III.1.2.1 Portée de la protection cathodique ....................................................... 42
III.1.2.1.1 Coefficient d’atténuation (𝑎) ...................................................... 43
III.1.2.1.1. Résistance longitudinale de la conduite ................................... 43
III.1.2.1.2 Résistance transversale de la conduite ..................................... 43
III.1.2.1.3Abaissement minimal de potentiel à l’extrémité de la conduite . 44
III.1.2.1.4 Abaissement maximal de potentiel au point de soutirage .......... 45
III.1.3 Poste de soutirage ................................................................................................ 45
III.1.3.1 Dimensionnement du déversoir .............................................................. 46
III.1.3.2 Intensité totale du courant ..................................................................... 48
ix
Table des matières
Conclusion ................................................................................................................................ 63
x
Liste des abréviations
e : Epaisseur du tube.
𝜌𝑎 ∶ Résistivité de l’acier
β : Coefficient de vieillissement du revêtement.
Na : Nombre d’anodes.
Ma : La masse de l’anode.
xi
Liste des abréviations
𝑅𝑎 : La résistance de déversoir.
Ld : La longueur d’anode.
F : Facteur.
𝜌𝑡 : Résistivité du cuivre .
Lc : La longueur du câble .
Sc : Section du câble.
Is : Courant de soutirage.
E : Potentiel de soutirage.
xii
Liste Des Tableaux
Tab I.2 Standard des principales réactions électrochimiques par rapport à l’électrode
d’hydrogène .............................................................................................................................. 14
Tab I.3 Standard des principales réactions électrochimiques par rapport à l’électrode au
sulfate de cuivre ...................................................................................................................... 15
Tab I.5 Evolution du nombre de perforations en fonction de la résistivité des sols .......... 24
xiii
Liste des figures
Fig I.4 Corrosion métallique du fer dans une eau neutre aérée ........................................... 9
Fig II.3 Principe protection cathodique d’un métal par courant imposé ............................. 34
Fig III.1 Principe de la mesure de résistivité du sol par la méthode des 4 barres ................ 41
Fig III.3 Schéma électrique d’une portion de conduite traversée par un courant. .............. 47
xiv
Liste des figures
xv
Introduction Générale
Introduction Générale
Depuis le temps où l’homme a découvert et su utiliser les métaux, il est toujours
confronté à leur destruction, c’est-à-dire leur retour à l’état naturel minéral. Cette destruction
s’appelle la corrosion.
La corrosion est le processus qui conduit les éléments naturels à défaire ce que
l’homme a réalisé en élaborant des matériaux que la terre lui a offert. La corrosion métallique
ramène ainsi, les métaux et alliages à leurs états naturels d’oxyde et de minerais.
On estime que, pour ce qui concerne l’acier, 10 à 20% de la production mondiale serait
détruite chaque année par la corrosion si l’on n’y prenait pas garde. En France, le
CEFRACOR (centre français de la corrosion) a évalué en 1977 les dégâts causés par la
corrosion à 8 ou 10% de la production d’acier [1].
Aux Etats-Unis, ce coût a été évalué entre 5 à 8 milliards de dollars, soit 1,5 à 2% du
PNB. En France, l’évaluation actuelle du CEFRACOR est de 4% du PNB. Cette statistique
spéculative peut paraitre dé concentrant si l’on ne réalise pas à quelles conditions extrêmes
peuvent être soumis les métaux et leurs alliages dans notre civilisation industrielle, il importe
donc de développer notre connaissance de la lutte contre la corrosion au même rythme que
celui du développement des industries « de pointe ». Selon certaines estimations, on pense
qu’une économie de l’ordre de 15% du coût de la corrosion pourrait être réalisée par une
observation plus systématique des bonnes règles d’anticorrosion connues [1].
De nos jours, la protection cathodique est couramment appliquée à des structures aussi
diverses que : les conduites enterrées ou immergées (gazoduc/oléoduc), les réservoirs, les
bateaux, les installations pétrolières, les armatures métalliques, les câbles électriques ou
téléphoniques, etc.
1
Introduction Générale
Aussi, notre présente étude est structurée en trois chapitres. Le premier chapitre est
dédié aux différents rappels bibliographiques en relation avec le sujet à savoir des rappels sur
le phénomène de la corrosion, les processus électrochimiques de la corrosion, et les
Généralités sur les différents types de corrosion
Le deuxième chapitre est dédié aux différents moyens et techniques de lutte contre la
corrosion ; traite la protection cathodique active, et la protection passive et les différents
paramètres à tenir en compte dans ces domaines.
2
Chapitre I
Introduction
Dans ce chapitre , Nous allons trouver les fondements théoriques de la corrosion et
ses conséquences sur les pipelines utilisées pour le transport des hydrocarbures. Nous
allons présenter aussi les différents types de corrosion qui existent.
La corrosion humide est le résultat d'une réaction électrochimique, (une réaction est
un échange - gain ou perte - de particules) dont les particules proviennent d'une électrode
métallique et d'un électrolyte qui réagissent au contact l'un de l'autre. Ces réactions, à
l'interface d'une phase métallique et d'une phase aqueuse, mettent en jeu à la fois les
électrons du métal et certains éléments chimiques, neutres ou ionisés, contenus dans la
solution [2].
Un métal M est constitué par un édifice cristallin d'ions positifs Mn+ dans lequel
circulent des électrons libres. On sait que ce nuage électronique est responsable de la
conductibilité des métaux. La mise en mouvement de ces électrons sous l'effet d'un champ
électrique crée une circulation de courant dans le métal. La particularité d'un conducteur
métallique est de laisser passer le courant électrique sans subir de modification chimique
[3].
I.1.2 Électrolyte
Un électrolyte est un système qui renferme des particules ionisées. Ces particules
peuvent être des atomes ionisés, ou des ions complexes constitués de plusieurs atomes.
Les ions positifs ou cations proviennent d'atomes qui ont perdu un ou plusieurs
électrons. C'est le cas des atomes métalliques :
3
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
Si l'on exclut le cas des électrolytes fondus, ces particules ionisées de l'électrolyte
sont dissoutes, en plus ou moins grande quantité, dans un solvant.
L'eau est un solvant très dissociant, dit ionisant. Ce n'est pas un solvant inerte car la
molécule d'eau a la propriété, par action électrostatique, de se combiner avec des particules
du soluté pour former des ions hydratés (ions solvates) [3].
I.1.3 Conduction
La conduction sous l'action d'un champ électrique est due, dans le cas de
l'électrolyte, au déplacement des ions. Les cations (ions +) se déplacent dans le sens du
champ et se dirigent vers la cathode. Les anions (ions -) se dirigent vers l'anode. Plus la
concentration en espèces ionisées est grande, meilleure sera la conductibilité électrique de
l'électrolyte.
4
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
I.2 Corrosion
Ce passage s'effectue jusqu'à ce que la charge des électrons s'oppose à celles des
ions positifs.
Il s'établit alors un équilibre réversible entre le métal, ses ions et ses électrons. Les
réactions (1 et 2) ont lieu simultanément.
5
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
Dans le cas où le métal est plongé dans une solution normale d'un de ses ions, on
peut, en utilisant les lois de la thermodynamique, calculer ce potentiel. Ce potentiel a une
valeur déterminée pour un métal donné et permet le classement des métaux suivant leur
aptitude à s'ioniser. L’échelle de Nernst permet ainsi le classement des métaux du point de
vue de leur noblesse.
Un métal noble s'ionise peu, parce qu'il existe des forces de cohésion importantes
entre les atomes. Plus son potentiel est élevé, plus le métal considéré est noble, à l'inverse
d'un métal classé vil, de potentiel plus faible.
L'or, le platine, dont les potentiels normaux d’oxydoréduction sont les plus élevés,
sont très nobles, donc peu ionisables et peu corrodables. Le cuivre est plus noble que le fer,
son potentiel étant plus élevé que celui du fer [6].
Métal Potentiel
Or Plus noble
Platine
Argent
Cuivre
H2
Plomb
Fer
Zinc
Aluminium
Magnésium Moins noble
6
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
7
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
Le métal, qui est dit réducteur, est, lui, oxydé (perte d'électrons). C'est le cas par exemple :
• La solution qui peut être réduit : Mm+ + électron → Mn+ avec m >n
8
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
• Identification de courant
Fig I.4 Corrosion métallique du fer dans une eau neutre aérée [2]
9
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
I.2.1.3.2 Rupture de l’équilibre d’un métal dans une solution par couplage
électrique (ou galvanique)
10
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
Calculée pour les métaux usuels, cette loi montre qu'une réaction d'oxydation mise
en jeu par un courant amène des consommations dont l'ordre de grandeur est le suivant :
Ces chiffres sont déjà éloquents par eux-mêmes et laissent présager de l'importance
des dégâts auxquels une anode est soumise.
Mais si l'on fait intervenir la notion de densité de courant (A/m2), on comprend qu'à
perte de poids égale, le danger se présentera plus rapidement sur les petites surfaces
soumises à de fortes densités, que sur les grandes surfaces où la densité de courant peut
être très faible ; la perte de poids se répartissant sur tout l'ouvrage [3].
11
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
12
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
Une électrode métallique plongée dans un électrolyte est assimilable à une demi-
pile. Son potentiel ne peut se mesurer physiquement.
En effet on ne peut mesurer que la différence de potentiel d’une pile. Dans notre
cas, cette pile sera constituée par la chaine électrochimique constituée de l’électrode
métallique à étudier, plongée dans l’électrolyte, et d’une électrode de référence également
au contact de l’électrolyte.
L’électrode de référence est constituée elle aussi par une demi-pile soumise à un
processus réversible d’oxydoréduction c’est-à-dire métal/solution normale d’un sel du
métal. Elle possède son propre potentiel normal.
L’électrode standard à hydrogène a été choisie arbitrairement comme zéro de
l’échelle des potentiels, mais dans la pratique ,on utilise des électrodes de référence plus
13
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
simples, telles l’électrode Cu/ Cu SO4, Ag/ Ag Cl, au calomel ( Hg – Hg2 Cl2 – KCl), dont
on connait les potentiels respectifs
Tab I.2 standard des principales réactions électrochimiques par rapport à l’électrode
d’hydrogène [7] :
14
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
Tab I.3 Standard des principales réactions électrochimiques par rapport à l’électrode au
sulfate de cuivre [8] :
Métaux Potentiels
Graphite + 0.1
Fonte à forte teneur en silicium + 0.1
Cuivre, laiton et bronze + 0.1
Fonte - 0.2
Acier doux rouille + 0.1 à – 0.2
Acier doux propre - 0.5 à – 0.2
Aluminium - 0.5
Zinc - 0.8
Magnésium - 1.3
15
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
Selon le diagramme dans la figure I.12, on peut distinguer trois états thermodynamiques ou
s’y trouve le fer suivant son potentiel E et le pH de la solution dans laquelle il est immergé:
16
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
Dans l’état de passivité, le métal et le milieu ne sont pas dans un état de stabilité
thermodynamique, mais le métal se recouvre naturellement d’un film protecteur qui l’isole
du milieu extérieur. Ce film (couche passive) doit être thermodynamiquement stable vis-à-
vis du milieu extérieur et ne pas présenter de faiblesse localement. Dans le cas contraire, le
métal se corrode localement.
Dans l’état d’activité, le métal n’est pas stable thermodynamiquement, et n’est pas
recouvert d’un film protecteur, il réagit avec son environnement et se corrode.
• Les différents types de corrosion des pipes rencontrés dans les sols se présentent
comme suit :
I.2.4.1 Corrosion électrochimique : piles de corrosion :
Un sol humide pouvant être considéré comme un électrolyte, il est fondé les
processus de corrosion des métaux dans le sol du point de vue de la théorie
électrochimique. Il faudra toutefois tenir compte des particularités de cet électrolyte qui
consiste en un système hétérogène, capillaire, poreux, souvent colloïdal, dont les
caractéristiques ne sont pas uniformes tant à l‘échelle microscopique qu‘à l'échelle
macroscopique.
Du point de vue de la théorie électrochimique, la corrosion d’un métal dans un sol
résulte comme dans un électrolyte de l’activité de piles dites << piles de corrosion ».
Cependant on distingue trois types de pile de corrosion.
17
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
18
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
19
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
• La corrosion bactérienne peut provoquer des dégradations rapides dans des milieux
dont la corrosivité à l’état stérile est faible. Certaines zones de conduites enterrées
par exemple subissent une corrosion pouvant aller jusqu'au percement alors que les
régions non exposées aux bactéries sont pratiquement intactes.
En milieu aqueux non aéré et proche de la neutralité ou basique par contre, ou la
vitesse de corrosion des aciers est limitée par celle de la réaction cathodique de réduction
20
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
des ions H" et est donc normalement assez lente, des attaques sévères ont pu être
constatées et attribuées aux bactéries, sulfatréductrices (SRB).
Dans les sols, on a souvent à faire des courants vagabonds. Tout écoulement de
courant continu dans le sol, ligne de traction avec retour par les rails (tramways, métro),
usines électrochimiques comportant des cuves 3 électrolyses, etc...., peut alors être cause
de corrosion importante.
En effet, ces courants empruntent dans le sol des chemins de moindre résistance
électrique, canalisations par exemple, créant sur un même matériau des zones à des
potentiels électrochimiques différents (figure I.16). Les surfaces par ou entrent les courants
vagabonds sont plus électronégatives que le sol. Ces courants apportent des électrons à
l'interface métal/sol ou il se produit une réduction ; les surfaces par ou sortent les courants
sont devenues plus électropositives que le sol ; à cet endroit une corrosion du métal se
produira inévitablement [10].
Or il n'est pas rare de voir transiter des courants de plusieurs dizaines d'ampères
dans les conduites. Les pertes de métal se chiffrent alors en grammes par heure, et des
percements de conduites peuvent alors se produire en quelques semaines.
On pourrait citer des cas ou ce phénomène s'est produit avant même que la conduite
ne soit en service et que les moyens de lutte contre la corrosion n'aient été mis en œuvre.
On peut considérer que les propriétés corrosives des sols sont, dans une large mesure,
déterminées par trois facteurs principaux (valeur instantanée et évolution dans le temps de
ces facteurs) :
• Les teneurs en oxygène et en gaz carbonique qui sont liées aux propriétés de
drainage du sol, mais aussi aux conditions hydrologiques.
• La composition chimique de l’eau du sol qui est fortement déterminée par les
réactions chimiques eau/substrat minéral du sol qui se produisent lors de la
percolation des eaux de précipitation à travers les couches supérieures du sol.
Une autre spécificité des sols est la présence de perturbations électriques [16], parmi
lesquele on peut noter les courants dits ‘’vagabonds’’, dùs aux courants de protection
cathodique d’ouvrages tiers ou des lignes ferroviaires. Ensuite, peuvent être cités les
courants induits par les lignes hautes tensions [17], et les courants telluriques [18] capables
de générer une corrosion locale au droit des défauts de revêtement.
Le sol est un amalgame complexe de solides, liquides et gaz, qui font qu‘il est
parfois agressif, ce qui conduit à des corrosions extrêmement rapides, mais qu'il est dans
certains cas, parfaitement inerte et n‘a qu‘une action tout à fait négligeable. L'agressivité
absolue du sol pour un métal découle de ses propriétés physiques et chimiques,
L'appréciation de celle-ci est relative à la mesure de la résistivité électrique.
La résistivité électrique est un paramètre familier des géophysiciens, moins pour les
pédologues qui emploient préférentiellement son inverse la conductivité électrique, pour
22
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
Un découpage est corroboré par l’analyse des cas de corrosion survenus sur un
réseau de conduites en service où la proportion des incidents apparait directement être en
relation avec la résistivité [10]
Tab I.5 Evolution du nombre de perforations en fonction de la résistivité des sols [10]
23
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
I.2.6.1.1 Influence du pH
Le rapport général entre les valeurs du pH et la corrosion correspondante est montré dans
le tableau suivant [22].
24
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
I.2.6.1.2 Humidité
Sans constituer à vrai dire un facteur intrinsèque du sol, l'humidité est un facteur
complémentaire, qui va jouer un rôle important sur les processus de corrosion, par son
incidence sur la résistivité et sur l’aération [10].
I.2.6.1.3 Aération
L’aération est une mesure de la présence de l'0xygéne au contact du métal
déclenchant le processus de corrosion. Les caractéristiques d'aération d'un sol dépendent
principalement de la dimension des particules ; il est remarqué que la propagation de la
corrosion diminue avec l'augmentation du taux d’aération.
25
Chapitre I Corrosion Dans L’industrie Pétrolière
Une attention particulière est portée aux chlorures et aux sulfates qui sont des
éléments défavorables, leur effet néfaste apparait respectivement pour des concentrations
supérieures à 100 mg/kg et 200 mg/kg, tant par l’abaissement de résistivité qu’ils
entrainent, que par leur rôle propre : action dépassivant des chlorures, intervention des
sulfates dans les processus de corrosion bactérienne.
X1 : Résistivité (ohm.cm)
X2 : pH
X3 : Humidité (%)
X4 : Aération (%)
y= 3.36-9.63.10'5.X1+O.29.X2+O.O34X3+O.012X4 (1.12)
Conclusion
Dans ce chapitre, on a expliqué le phénomène de corrosion et son processus
d'occurrence, aussi on a classé les différents types de corrosions selon leurs causes.
On a évoqué aussi l'influence de la corrosion et ses conséquences dans l'industrie du
pétrole et pourquoi ce phénomène représente un danger menaçant des réseaux de conduites
des hydrocarbures.
26
Chapitre II
Protection et moyens de lutte
contre la corrosion
Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
Introduction
Dans ce chapitre nous allons parler des différents moyens et techniques de lutte
contre la corrosion des pipelines. En premier on va parler de la protection passive qui ne
nécessite aucun équipement supplémentaire de façon que la protection soit assurée juste
par les revêtements. La deuxième approche appelée la protection active, cette dernière
nécessite l’introduction d’équipement supplémentaire dans le but d’assurer la protection
des ouvrages avec deux approches différentes qu'on va bien démontrer chacune.
II.1 Protection passive
Elle est constituée par le revêtement extérieur dont le rôle est de créer un effet de
barrière électrique entre le métal des canalisations et le milieu environnant. Ce revêtement
cependant ne constitue pas une protection absolue et définitive en raison des imperfections
ou blessures susceptibles de se produire lors de la pose ou au cours de la vie de l’ouvrage
[24].
Il est toujours souhaitable que le revêtement utilisé possède les qualités suivantes :
➢ Une excellente adhérence avec le métal support pour éviter l’infiltration du
milieu électrolyte et les risques de corrosion qui y sont associés malgré la
présence d’un système de protection cathodique fonctionnant correctement
➢ Une résistance d’isolement élevée vis-à-vis du milieu électrolytique afin de
limiter la consommation de courant de protection et, dans le cas de
structures de grande longueur, d’augmenter au maximum la portée de la
protection. [25].
II.1.1 But de revêtements
Les revêtements sont souvent associés à la protection cathodique afin de :
A-Offrir une protection supplémentaire contre la corrosion et de façon "passive"
B-Aider la protection cathodique dans les rôles suivants [25]:
➢ Limiter le courant consommé,
➢ Réduire la consommation des anodes,
➢ Assurer une polarisation plus rapide,
➢ Assurer une portée de la protection cathodique dans les structures complexes,
➢ Assurer une meilleure répartition du courant dans la structure
➢ Réduire le coût global de la protection.
II.1.2 Différentes catégories de revêtements
Il convient de choisir des revêtements compatibles avec leur situation [26] :
➢ Une adhérence parfaite et pérenne sur la structure,
28
Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
29
Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
Potentiels
Ecorr
Ep Seuil de protection
cathodique
Anode Ea
Ep Ip
30
Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
31
Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
Elles peuvent aussi être installées pour jouer le rôle de mise à la terre électrique
d’un ouvrage, tout en assurant la protection cathodique de l’ouvrage, et en évitant de ce
fait, les couples galvaniques acier/ cuivre qui peuvent se développer lors de l’utilisation de
terres en cuivre dans les terrains très conducteurs.
Dans les autres domaines, les anodes galvaniques sont utilisées avec succès sur des
structures complexes, compactes ou longilignes, baignant en eau de mer, l’électrolyte peu
résistant (0.3 Ohm.m), permet des débits de l’ordre de l’ampère [32].
II.2.2.3 Types d’anodes sacrificielles couramment utilisées :
a. Anode en Zinc
Les anodes à base de zinc présentent une très grande fiabilité de fonctionnement et
ont de ce fait une très grande durée de vie, avec une consommation presque totale du
matériau. Leur domaine d’utilisation est très varié car elles peuvent être employées aussi
bien en terrains acides qu’alcalins, en eau douce ou en eau de mer. Cependant, avec la
faible tension de travail qu’elles proposent, on ne les emploie que dans les électrolytes très
peu résistantes, et pour de faible débit de courant.
➢ Consommation massique pratique : environ 11.9 kg/ A.an
➢ Potentiel dans le sol : -1100 mV (électrique Cu/CuSo4)
➢Ecart de potentiel par rapport aux critères de protection :250 mV [34].
Domaines d’utilisation des anodes en Zinc [26] :
➢ Conduites enterrées de faible longueur
➢ Ouvrage immergé
➢ Capacité métallique
b. Anode en Magnésium
L’anode en magnésium présente, sur celle en zinc l’avantage d’offrir une tension
plus importante, et donc permettre son utilisation sur des ouvrages plus importants dans les
terrains de forte résistivité ou en eau douce. Cet avantage général peut dans certains cas,
être un inconvénient, car il se traduit par une durée de vie plus faible, des débits de courant
plus importants qui, en milieu marin, peuvent être incompatibles avec la tenue de certaines
peintures :
➢ Consommation massique pratique : environ 7 kg/ A.an
➢ Potentiel dans le sol : -1600 mV (électrodes Cu/CuSo4)
➢ Ecart de potentiel par rapport au critère de protection : 750 mV [3]
Domaines d’utilisation des anodes en Magnésium [25]
➢ Protection de conduites enterrées sur de faibles longueurs
32
Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
33
Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
Fig II.3 Principe de protection cathodique d’un métal par courant imposé [33]
Note
Soutirage ce mot vient du système de protection qui consiste à soutirer de la
conduite à protéger le courant nécessaire pour porter la masse métallique a un potentiel
plus négatif. Ceci s'obtient au moyen d'une source de courant continu [25].
Une installation d’un poste de protection cathodique à courant imposé comprend
essentiellement :
➢ Un générateur à courant continu.
➢ Une anode déversoir.
➢ Des câbles de liaison entre appareil et anode, et appareil.
➢ Structure à protéger
II.2.3.2 Générateur du courant continu et ses caractéristiques
Habituellement, il est constitué par un transfo-redresseur alimenté à partir du réseau
électrique basse tension. Mais d’autres sources d’alimentation peuvent être envisagées
comme [9]:
➢ Les panneaux solaires photovoltaïques
➢ Les groupes électrogènes
➢ Les thermos générateurs
➢ Les générateurs de type éolien
➢ Piles à combustibles
➢ Générateur nucléaire.
Le débit de l’appareil est en fonction des caractéristiques de l’installation réalisée, il
est défini par la loi d’Ohm
34
Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
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Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
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Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
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Chapitre II Protection Cathodique et Moyens de lutte Contre la Corrosion
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Chapitre III
Dimensionnement de la
protection cathodique
Chapitre III Dimensionnement de la Protection Cathodique
Introduction
• La section ;
• La longueur.
• Le diamètre extérieur ;
• Le diamètre intérieur ;
• La longueur.
Ou bien :
• L’épaisseur ;
• La longueur.
La méthode utilisée pour prendre ces mesures est appelée la méthode de WENNER,
cette technique de mesure consiste à planter 4 piquets en acier galvanique équidistante
dans le sol. Sur la même ligne droite, ces derniers sont reliés par des conducteurs
électriques à l’appareil de mesure de résistivité (Fig.III.1)[38].
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Fig. III.1 Principe de la mesure de résistivité du sol par la méthode des 4 barres [38].
La résistivité du sol ρ pour chaque mesure est déterminée par l’équation suivante :
ρ=2πAR (III.1)
Avec :
R: résistance mesurée ( Ω )
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𝐿
𝑁= (III.2)
𝐿𝑚𝑎𝑥
Avec :
L : la longueur de la conduite(m).
1 Δ𝐸𝑠
𝐿𝑚𝑎𝑥 = ( )𝑐𝑜𝑠ℎ−1 Δ𝐸𝐿 (III.3)
𝑎
Avec :
𝑎 : coefficient d'atténuation.
Avec :
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ρa
r= (III. 5)
π. e. (Dext − e)
Avec :
e : épaisseur du tube en m.
𝑅𝑖𝑠 (𝑡)
𝑅𝑇 = (III. 6)
𝜋.𝐷𝑒𝑥𝑡
𝑅𝑖𝑠 (𝑡0 )
𝑅𝑖𝑠 (𝑡) =
𝛽.𝑡
[1 − 𝑒 −𝛽𝑡 ] ( III. 7)
Avec :
(Tab.III.1).
Généralement la valeur du degré de vieillissement (B) pour le brai de houille est comprise
entre (0.116 et 0.138) en (1/an). Cette valeur dépend essentiellement de la résistivité du sol
et de l’état électrique initial du revêtement
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∆𝐸𝐿 = Ep – En (III. 8)
Avec :
∆𝐸𝑠 = Es – En (III. 9)
Avec :
Remarque : le potentiel de protection Ep, peut dépendre dans une certaine mesure, de la
corrosivité de l'environnement (électrolyte), mais il dépend surtout du type de métal utilisé
(voir Tab III.2). Dans ce tableau on trouve les domaines de potentiel généralement
recommandés, pour différents métaux dans différents milieux.
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Acier et carbone :
Pour calculer les paramètres de points de soutirage nous devons suivre les étapes
suivantes :
Avec :
Les matériaux généralement utilisés pour la réalisation d’un déversoir sont récapitulés
dans le tableau III.3suivant :
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Eau de mer
Eau douce
Graphite 0..25 à 0.5 Tous types de sol
Eau de mer
Eau douce
Ferro silicium 0.5 Tous types de sol
Eau de mer
Titane platiné 10 mg/A.an Milieu de faible résistivité
Fig III.3 Schéma électrique d’une portion de conduite traversée par un courant.
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Avec :
Avec :
Ma : la masse de l’anode
Avec :
𝜌 : résistivité du sol.
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rs : rayon de la section.
Le tableau III.5 nous permet de déterminer les valeurs de la profondeur (P) et la longueur
(Ld) du déversoir en fonction du facteur F qui est calculé comme suit :
𝑅𝑎
𝐹= (III.15)
ρ
Zinc 20 70 80
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Ur=ΔUd+ΔUc+ΔUsc (III.16)
Où :
▪ la tension du câble
ΔUc=Rc.I (III.17)
▪ la tension de déversoir
Avec :
On n’utilise pas de câble de faible section pour des raisons de résistance mécanique.
❖ La résistance des câbles est calculée comme suit :
(ρ𝑡 .𝐿𝑐)
𝑅𝑐 = (III.20)
𝑆𝑐
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Avec :
𝜌𝑡 : résistivité du cuivre (voir Tab.III.6)
Lc : la longueur du câble = (80 m).
Sc : section du câble 490 m𝑚2.
Métal Résistivité 𝜌𝑡
(Ohm.mètre x10-9)
Aluminium 30
Argent 16
Bronze 50
Constantan 500
Cuivre recuit 17
Cuivre écroui 18
Duralumin AU4G 50
Etain 142
Fer 104
Ex
dI = RT (III.21)
dX
Avec :
𝐸𝑥 :potentiel de minimale de protection à une distance x de point de soutirage
𝐼𝑥 :courant de protection à une distance x de point de soutirage
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𝑑𝐸𝑥 𝑑2 𝐸𝑥 𝑑𝐼𝑥
= 𝑟. 𝐼𝑥 ⟺ 2
= 𝑟.
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑑 2 𝐸𝑥 𝑑𝑥 𝑑 2 𝐸𝑥 𝑟
= 𝑟. ⟺ = . 𝐸𝑥
𝑑𝑥 2 𝑅 𝑑𝑥 2 𝑅
𝑑2 𝐸𝑥
= 𝑎2 𝐸𝑥
𝑑𝑋 2
On pose :
r
𝑎=√ : Facteurd’atténuation
RT
d2 Ex
− 𝑎2 Ex = 0 (III.25)
dx2
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1 dEx 1
Ix = = r (−aA′e−ax + aBe+ax )
r dX
Sachant que :
1
𝑎 r r2 1 1 1
r
= √R r −1 = 1 r −1 = 1 1 =
√r.R
=
λ
Par définition
R2 r2 .R2
A′ −ax B
(III.27) (III.23) =>Ix = − e + e+ax (III.28)
λ λ
𝐴′ 𝐵
𝐼𝑥 = − 𝑒 −a 𝑥 + 𝑒 +a 𝑥 (III.28)
𝜆 𝜆
E0 = A′ + B E0 = A′ + B (III. 29)
{ −A′ B =>{
I0 = + I0 λ = −A′ + B (III. 30)
λ λ
(III.29)+(III.30) 𝐸0 − 𝐼0 𝜆 = 𝐴′ + 𝐵 − 𝐴′ + 𝐵 = 2𝐵
D’où :
E0 +I0 λ
B=
2
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e−ax −e+ax
→Ex = E0 (cosh(ax)) − I0 λ( )
2
D’autre part on a :
A′ −ax B
Ix = − e + e+ax
λ λ
E0 −I0 λ 1 −ax E0 +I0 λ 1 +ax
→ Ix = − ( ) e +( ) e
2 λ 2 λ
E I0 −ax E I0 +ax
→ Ix = − 2λ0 e−ax − 2
e + 2λ0 e+ax + 2
e
E0
→ Ix = I0 (cosh(ax)) − λ
(sinh(ax)) (III.32)
• X=L
𝐸
(III.32) →𝐼𝑥=𝐿 = 0 = 𝐼𝑠 (cosh(a𝑥)) − (sinh(a𝑥))
𝜆
𝐸 𝐸 sinh(a𝐿)
→ (sinh(a𝐿) = 𝐼𝑠 (cosh(a𝐿)) ⇔ 𝐼𝑠 = ( )dans (III.31)
𝜆 𝜆 cosh(a𝐿)
On obtient Ex :
𝐸 𝐸𝑠 sinh(a𝐿)
→𝐸𝑥 = (cosh(a𝑥) − 𝜆 cosh(a𝐿)
(sinh(a𝑥))
𝜆
sinh(a𝐿)
→𝐸𝑥 = 𝐸 [cosh(a𝑥) − (sinh(a𝑥))]
cosh(a𝐿)
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Apre on obtient Ix :
• X=L
𝐸
(III.31)=>𝐼𝑥=𝐿 = 0 = 𝐼𝑠 (cosh(a𝐿)) − (sinh(a𝐿))
𝜆
Esm cosh(aL)
λ
(sinh(aL) = Is (cosh(aL)) <=> Esm = Is λ( )dans (III.32)
sinh(aL)
On obtient danc
𝐼 cosh(𝑎𝐿)
→𝐼𝑋 = 𝐼𝑆 cosh(a𝑥) − 𝜆𝑠 (sinh(a𝑥))
sinh(𝑎𝐿)
cosh(𝑎𝐿)
→𝐼𝑥 = 𝐼𝑠 [cosh(a𝑥) − (sinh(a𝑥))]
sinh(𝑎𝐿)
sinh a(𝐿−𝑥)
𝐼𝑥 = 𝐼𝑠 [ ] (III.34)
sinh(a𝐿)
Δ𝐸𝐿
𝐼𝑠 = ( )sinh(𝑎. 𝐿) (III.35)
𝑅𝐶
E=Es+En (III.36)
Es = (∆𝐸𝐿)cosh(𝑎. 𝐿) (III.37)
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Avec :
E : potentiel de soutirage
𝑎 : coefficient d’atténuation.
L : longueur de la conduite.
On a :
A=1.6m
On a mesuré R=4.97 Ω.
La valeur de résistivité pour le champ de la région est inférieure à 50 Ω.m. Donc il s'agit
d'un sol agressif.
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Pour calculer le nombre de postes de soutirage N il faut d'abord calculer les éléments
suivants :
Pour T=30ans
50000
𝑅𝑖𝑠 (30) = [1 − 𝑒 −0.116∗30 ]
0.116 ∗ 30
13925.18
𝑅𝑇 =
𝜋. 0.2032
𝑅𝑇 = 21813.60 Ω. m
• Facteur d’atténuation :
2.24 ∗ 10−5
𝑎=√
21813.60
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Ep =0.85 V
En =0.55 V
∆𝐸𝐿 = 0.3V
Es =2V
∆𝐸𝑠 = 2-0.55=1.45V
1 1.45
𝐿𝑚𝑎𝑥 = ( −5
)𝑐𝑜𝑠ℎ−1
3.20 ∗ 10 0.3
𝐿𝑚𝑎𝑥 = 70556.43 𝑚
5930
𝑁=
70556.43
N=0.08
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I= 5* π*0.2032*5930
I=18.89 A
Alors pour que tout le pipe (de longueur = 5930 m ) soit protégé il faut que le déversoir
débite un courant de 18.89A
D’après le tableau (tab III.3); les anodes utilisés seront en Ferro silicium, avec une
consommation de 0.5 Kg/A.an. donc la masse des anodes selon l'équation (III.10) est :
M= 0.5*18.89*30
M=283.350 kg
Na = 12.319
283.350
Lds = *1.50
23
Lds=18.479 m
48.154 2 ∗ 18.479
Ra = (𝑙𝑛 − 1)
2 ∗ 𝜋 ∗ 18.479 0.0255
Ra = 2.659 Ω
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𝑅𝑎
F=
ρ
2.659
F=
48.154
F = 0.055 m-1
(0.018 ∗ 80)
Rc =
490
ΔUc=0.0029*18.89
ΔUc=0.055 V
ΔUd=3.656*18.89A
ΔUd=69.06 V
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Emin=E=0.89V
ΔUsc =2-0.89
ΔUsc =1.11V
A la fin pour déterminer la tension du post redresseur Ur il faut remplace (III.17), (III.18)
et (III.19) dans (III.16)
Ur=14.55+0.051+1.11
Ur=70.225V
Es=0.305V
E=0.305+0.55
E=0.855V
𝐸𝑥 = 0.84V
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0.3
𝐼𝑠 = ( )sinh(3.20 ∗ 10−5 ∗ 5930)
0.699
𝐼𝑠 = 0.08𝐴
Conclusion
Dans ce chapitre on a fait le dimensionnement de la protection cathodique par
courant imposé d'une conduite de 8'' de diamètre et de 5930 m de longueur. On conclut que
le facteur d'atténuation est inversement proportionnel à la longueur de la portée de la
protection et donc du nombre de points de soutirages.
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Conclusion générale
Conclusion Générale
Conclusion Générale
La technique de protection cathodique par courant imposé couple à une protection
passive, a pour principe de faire circuler un courant électrique entre la structure métallique
(pipeline) et le déversoir anodique favorisant ainsi, la réaction cathodique au niveau de ce
métal que l’on veut protéger contre la corrosion.
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Bibliographie
Bibliographie
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