Support Gestion Des Entreprises
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Brazzaville-CONGO
GESTION D’ENTREPRISES
« SUPPORT DE COURS »
Vous devez cependant respecter ces conditions pour éviter une poursuite
judiciaire ou une convocation auprès des Officiers de la Force de l’ordre :
Ecrit par
Simplice MIAMISSA
Formateur en Gestion des entreprises.
CHAPITRE 1 : DEFINITION DE L’ENTREPRISE
Introduction
Pour présenter les principaux traits de l’entreprise, on utilisera quatre
sections : la première vise à proposer une définition aussi complète que
possible de ce qui est l’entreprise, la seconde s’intéressera aux produits que
peut produire une entreprise. Enfin la dernière section traitera le rôle
économique et social de l’entreprise et les objectifs de l’entreprise.
1- Définition de L’organisation :
L’organisation est définie comme étant une unité sociale organisée pour
atteindre un certains objectifs. Elle suppose un but formel, une division
des tâches et une attribution des rôles, un système de communication,
un mécanisme de prise de décisions, un ensemble de règles d’évaluation
de l’activité.
2- Définition de L’entreprise :
1
3- Trois caractéristiques
L’entreprise est une forme de production par laquelle, au sein d’un même
patrimoine, o, combine les prix des différents facteurs de la production,
apportés par des agents distincts du propriétaire de l’entreprise, en vue de
vendre sur le marché un bien ou des services et pour obtenir un revenu
monétaire qui résulte de la différence de deux séries de prix : le prix de
2
vente unitaire et le prix de revient unitaire, cette définition est
schématisé ainsi :
Facteur de
production Production
Combinaison Vente Marché
Capital + travail obtenue
3
Finalement l’entreprise est une organisation capable de s’adapter à
l’évolution de l’environnement en changeant les procédures. Donc
l’entreprise est dynamique elle évolue en permanence elle détient un système
ouvert.
Un système peut être soit ouvert, soit fermé. Un système ouvert est en
relation permanente avec son environnement : il échange avec celui-ci de
l’énergie, de la matière, de l’information qu’il utilise pour maintenir son
organisation contre la dégradation du temps et il y rejette de l’entropie (ou
énergie usée)
Un système fermé n’échange rien avec son environnement, il vit sur
ses réserves et accumule de l’entropie jusqu’à ce que celle-ci soit maximale
et qu’il ne puisse plus fournir aucun travail.
Caractéristiques du système :
Structuré,
Finalisé : les éléments du système sont en interaction dynamique vers
un but.
Frontière : tout système est séparé de son environnement par une
frontière qui le délimite.
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Eléments : plus il y a d’éléments plus le système est complexe. Plus ils
sont variés plus les systèmes est complexe. Plus il y a interaction entre
les éléments plus le système est complexe, chacun des éléments va
donner un état au système. Ils peuvent être dans des états différents
dans le temps. Il en va de même pour le système dans son ensemble.
Ils peuvent être classés en catégories.
Variable d’entrée : éléments qui viennent de l’environnement
et qui vont agir sur le système.
Variable de sortie : viennent du système et vont agir sur
l’environnement.
Variable d’état : information sur le fonctionnement du
système.
Variable de commande : éléments chargés de réguler le
système.
Liaison : entre les éléments du système peuvent s’échanger des
informations, des capitaux, des flux de différente nature qui
participent à la régulation.
Fonctionnement : tout système fonctionne. En fonctionnant le
système génère des variables, des flux et va connaître des états.
5
d’autre part, entre ceux-ci et l’environnement de l’entreprise. Michel Kalika
identifie quatre composants essentiels du système d’entreprise :
Un système technique chargé de la transformation des inputs en bien
et services
Un système psychosociologique prenant en compte les membres de
l’entreprise, entant qu’individus animés d’une propre psychologie et en
tant qu’acteurs disposant d’un PV organisationnel.
Un système de gestion
Une structure organisationnelle chargée d’assurer la stabilité et l’unité
de l’entreprise.
Le système d’entreprise reçoit des flux d’entrées de son environnement
(inputs) qu’elle transforme en flux de sortie (output) grâce à l’organisation de
l’entreprise en sous-système opérationnel.
Variables d’entrée
Règles
Variables d’entrée Procédures Variables d’entrée
Variables d’action
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du travail ou la réglementation fiscale, l’enregistrement des
informations comptable. La transformation est réalisée à l’intérieur du
système entreprise par un découpage de celui-ci en sous-système
ayant chacun leur finalité propre au sein d’une finalité globale : par
exemple le découpage en sous système d’approvisionnement
production, sous système distribution on sous-système pilotage
exécution.
En sortie on obtient les résultats qui permettent de vérifier si les
objectifs fixés ont été atteints ou non (chiffres d’affaires taux de
rentabilité).
Le système de pilotage repose sur deux notions clés : la fixation des
objectifs et le contrôle de leur réalisation en effectuant une
comparaison entre les prévisions et les résultats obtenus ce qui
renforce l’idée que l’entreprise est un système ouvert qui réalise un
échange avec son environnement : il s’approvisionne dans celui-ci,
opère une certaine transformation et rejette de l’entropie qu’il a créé
c’est la régulation du système. Elle est assurée par la rétroaction (feed
back) des extraits qui permettent de corriger les irrégularités des
nouveaux entrants.
Le système d’information de l’entreprise est l’ensemble de moyens
matériel et humain et des méthodes permettant de traiter différentes
formes d’information, ce système participe à l’organisation et il est
nécessaire pour son fonctionnement on l’appelle le système
d’information pour le management (SIM). Il est composé de deux sous-
systèmes.
Le système d’information stratégique (SIS) qui assure une surveillance
de l’environnement pour en déceler des évolutions. Ce système est
orienté vers les décisions stratégiques.
Le système de gestion (SIG) qui a pour rôle d’assurer la surveillance
des procédures répétitives, l’enregistrement des opérations de la
détermination des résultats.
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Les différents sous-systèmes de l’entreprise et leurs liaisons sont représentés
à travers le schéma suivant :
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c. L’entreprise office et établissement publics à caractère
industriel ou commercial
L’entreprise réalise une production pour la vendre sur un marché. L’office et
les établissements publics à caractère industriel ou commercial comme EDF
(électricité et gaz de France) et Sonelgaz (électricité et gaz en Algérie) sont
des entreprises publiques, elles produisent de biens ou services vendus
même si cette activité n’a pas toujours de but lucratif.
Les entreprises qu’on vient de définir sont diverses, leur objet est lié à leurs
activités qui consistent en la production des biens de services et leur
commercialisation. Mais quels sont ces produits et ces activités ? Comment
peut-on les classifier ?
L’objet de cette section est de donner une réponse claire et précise aux
étudiants afin qu’ils puissent parler le langage des gestionnaires.
1. Définition
Un produit (bien ou un service) peut être défini comme un ensemble de
bénéfices utilisateurs : certains sont subjectifs, perceptuels, psychologiques.
Tandis que d’autres sont objectifs, tangibles ou physiques.
Les produits et les services ont pour objet la satisfaction des besoins des
consommateurs. Ils peuvent prendre plusieurs formes selon leur
caractéristique comme on le montrera.
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N.B : Les biens matériels : Se décomposent en biens directs et biens
indirects
Ces produits représentent des biens de matière consommable. Ils ont besoin
pour leur transformation de sources d’énergie qui sont détruites et pendant
leurs qualités à fin d’avoir des produits finis.
Les besoins d’équipement : sont des biens durables pouvant être
utilisés plusieurs fois à la fabrication d’autres biens. Exemple :
machine, transport, construction, installation …
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Services de consommation : ils sont destinés à la consommation
finale.
Malgré la diversité des produits de l’entreprise, ils passent par le même
processus de production, pour être produit. Autrement dit ils sont le résultat
d’une combinaison des différents facteurs de production (eux aussi
considérées comme produit ou produits semi-finis). C’est pour cette raison
qu’il est essentiel pour l’étudiant de gestion de bien saisir les dimensions de
la combinaison en continuant le voyage à l’intérieur de l’entreprise et c’est
l’objet de la troisième section.
1- but de l’entreprise
Le but de l’entreprise est la raison pour laquelle elle a été créé. Son objectif
varie selon la type d’entreprise et le système social dans lequel elle exerce
son activité. Un but est un objectif a atteindre dans l’accomplissement d’une
activité donnée. Il exprime le résultat qu’un individu ou une entité doit
s’efforcer d’obtenir dans la réalisation des opérations qu’ils ont pour mission
d’effectuer ou de diriger.
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1.2 Les finalités des organisations sont différentes :
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marginale n’est pas utilisée dans les faits. D’ailleurs, disent ces
auteurs, il peut être fort difficile de repérer une recette marginale et un
cout marginal dans les entreprises diversifiées ou lorsque les
opérations de production sont très sophistiqués.
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Du fait de la dissociation entre la possession et le contrôle du capital
et donc de la relative autonomie des dirigeants face aux actionnaires,
les objectifs de l’entreprise reflètent beaucoup plus les priorités de
ceux qui dirigent que de ceux qui sont les propriétaires. Les priorités
des dirigeants peuvent aller dans un sens contraire à la volonté de
maximisation des profits. Ces priorités peuvent être :
Le pouvoir et l’ambition personnelle, qui les poussent à augmenter le
contrôle exercé sur d’autres compagnies et augmenter le chiffre
d’affaire même si cela se fait au détriment du profit.
La sécurité et la maintien de leur position : ils auront comme priorité
leur propre survie. Certains Managers préfèrent négliger des
possibilités d’affaires ayant un fort potentiel mais assez risquées pour
se contenter de réalisations moins brillantes mais dont les résultats
sont assurés.
Les besoins et avantages liés à la position du manager :ils seraient
plus intéresser à bénéficier des avantages que leur procure leur poste.
Il en résulterait des dépenses qui ne sont pas indispensables et qui
viennent diminuer les profits présentés aux actionnaires.
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Pour bien comprendre ce lien on aura recours à définir la notion de la valeur
ajoutée :
Cas pratique :
A B C sont trois entreprises qui créent de la valeur ajoutée
L’entreprise A s’occupe de l’abatage et vend son bois à 800.000Frs à
l’entreprise B ;
L’entreprise B est une scierie et s’occupe de transformer le bois en
planche. Elle vend son produit à 1.400.000Frs à l’entreprise C.
La richesse supplémentaire créé par cette entreprise B est de
1.400.000Frs – 800.000Frs = 600.000Frs
L’entreprise C fabrique de meubles et les vend à 3.000.000Frs
La richesse créé par l’entreprise C = 3.000.000Frs – 1.400.000Frs =
1600000Frs
La valeur ajoutée = valeur de la production – consommation
intermédiaire
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La consommation intermédiaire : toutes les matières et fournitures
utilisées pour la production d’un bien ou d’un service
Pour une entreprise, la valeur ajoutée se définie comme richesse créés par
elle, cette valeur ajoutée sert à couvrir les charges d’exploitation de
l’entreprise.
Exemple :
Travail à faire :
1) Calculer la valeur ajoutée de l’entreprise « Nouara » ?
2) Faites sa répartition pour déterminer le résultat d’exploitation ?
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La répartition de la valeur ajoutée
Elle verse des intérêts aux prêteurs de fonds, notamment les banques
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Les clients qui reçoivent une partie de ce gain à travers la réduction
des prix avec lesquels ils achètent
Les salariés reçoivent une hausse des rémunérations
Les associés reçoivent une hausse des dividendes
Les prêteurs reçoivent ce gain de productivité à travers la hausse des
taux d’intérêts
L’entreprise qui gagne en un accroissement de l’autofinancement
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Chapitre 2 : CONSTITUTION ET TRANSFORMATION
DE L’ENTREPRISE
Introduction
19
les événements environnementaux et les mutations qui ont touché les
systèmes de production.
Il s’agit de :
le Cap de Bonne Espérance découvert par Bartholomeu Diaz en
1487. Le navigateur portugais Vasco de Gama double le Cap de
Bonne-espérance à la pointe Sud de l'Afrique. Il ouvre ainsi le
passage entre l'Afrique et l'Asie. Bartholomeu Diaz fut le premier à
le découvrir, mais à cause de la difficulté qu'il rencontra à le franchir,
il le nomma, « Cap des tempêtes ».
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tant que navigateur au service des Rois catholiques espagnoles
Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon .
21
L'expression commerce triangulaire ne doit pas se réduire uniquement à un
passage en trois temps sur trois continents : navires occidentaux se rendant
sur les côtes africaines pour échanger des esclaves contre des marchandises
; puis transférer des esclaves en Amérique et échange contre du sucre, du
café, du cacao, de l'indigo et du tabac ; enfin acheminement des produits
américains vers les ports européens.
En réalité, le déroulement du commerce triangulaire était beaucoup plus
vaste et il existait plusieurs routes : l'Europe s'activait en amont de la traite,
afin de réunir les capitaux, les marchandises, les hommes, les navires
nécessaires, et pour trouver des alibis et justifier ce trafic. Tandis qu'en aval,
elle s'occupait de la transformation des denrées coloniales.
Les conséquences de ces évènements étaient :
L’afflux d’épices, de tissus, d’or et d’autres métaux précieux ;
22
défaite flamande, la puissance de l’Angleterre …) ont mené vers la deuxième
forme de l’entreprise.
Au XVIIIème siècle, les paysans pauvres quittent leurs terres et certains sont
amenés à vendre leurs fermes au grand propriétaire voisin. De nouvelles
catégories sociales apparaissent.
Manufactures royal (en France dès 1602 par le Roi Henri IV, AUBUSSON
(tapisserie) et SAINT-GOBAIN (minoterie))
Manufactures privés VANROBAIS (draps)
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Investissement en capital technique ;
Augmentation de la productivité, Production de masse et expansion vers
les marchés nationaux et étrangers ( ce qui à pousser aux conquêtes
coloniales) ;
Essor des échanges et de leurs moyens (transport, monnaie, banque)
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l’exportation donc à changer d’organisation et à économiser une main
d’œuvre rare.
Les manufactures ont connu une division du travail. Adam Smith remarque
que pour développer l’habileté des gestes, l’innovation et le gain de temps
dans le passage d’une tâche à l’autre, il faut diviser et spécialiser le travail
de chacun.
Une nouvelle forme d’entreprise se crée de cette division et de l’introduction,
dans l’industrie, des inventions et des innovations.
Les évolutions les plus marquantes qu’a connues la forme des entreprises
était durant le 19esiècle et la première moitié du 20e siècle sous l’effet de
certaines mutations environnementales dans les pays capitalistes.
25
règles et lois relatives aux relations du travail et les formes de propriétés.le
rôle de l’Etat est désormais circonscrit à assurer les conditions générales de
l’accumulation.
Les crises et les guerres ont poussé les entreprises à se concentrer. Partout,
la taille moyenne des établissements et des entreprises industrielles s’accroît
: en grande Bretagne, entre 1884 et 1911, en France en 1906.
La concentration se développe après la 1ère guerre mondiale et tout au long
des années 1920. 1245 fusions ont eu lieu en 1929 (M.Beaud, 1981, P.277).
Ainsi, des groupes de grande dimension (USA et grande Bretagne) et
cartellisation (Allemagne) étaient privilégiés.
26
d. Modification des formes d’organisation :
L’exacerbation de la concurrence
La nécessaire diversification des activités
La multinationalisation
La prédominance du monde de la finance
Au poids de l’opinion publique
27
et la colonisation ont facilité le développement des exportations de capitaux,
les prises de participation et la création de filiales à l’étranger.
Un groupe est une structure organisée et autonome de mise en valeur
du capital (I Morvan, P. 280). C’est un ensemble intégré d’entreprises. Il
existe entre ces entreprises et leur « société mère » des liaisons diverses mais
aussi tenaces pour qu’il y ait appartenance et adhésion à un ensemble.
En 1950 – 1960.
Les progrès de la mécanographie et de l’informatique ont augmenté la
productivité. Cela a conduit vers la saturation et signifie la recherche de
nouveaux marchés, de nouveaux procédés, de nouvelles productions et
surtout de nouvelles organisations.
En 1960 – 1970.
Dans les années 60, la crise paraissait inconcevable mais durant les années
70, les conséquences de la crise étaient immaîtrisable : ralentissement de la
croissance, montée du chômage, accentuation de l’inflation, baisse du
pouvoir d’achat des travailleurs, incertitude, inquiétude. Pour échapper à ces
conséquences, la solution a résidé dans l’implantation des filiales ou la prise
de contrôle d’entreprises à l’étranger.
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Les ensembles financiers sont des fédérations de groupes financiers. Leur
constitution se justifie par l’existence de gigantesques projets comme la
construction des villes nouvelles, les projets aérospatiaux ou le programme
nucléaire, etc.
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CHAPITRE 3: CLASSIFICATION DES ENTREPRISES
Introduction
L’entreprise peut connaître au cours de sa vie plusieurs formes juridiques
successives comme elle peut grandir et passer de petite à une grande
entreprise ou encore se transformer en un groupe de sociétés.
La classification des entreprises est utile au niveau macro-économique pour
distinguer entre le secteur d’activité et la branche d’activité.
1. L’entreprise individuelle
L’entreprise individuelle n’est pas une société. Elle présente l’affaire d’un
seul individu, personne physique. Le patrimoine de l’entreprise se confond
avec le patrimoine du chef d’entreprise.
Théoriquement, le nombre de salariés qu’emploie l’entreprise individuelle
n’est pas limitée. En réalité, le nombre est réduit. Les membres de la famille
pourvoient l’entreprise en force de travail.
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Ces entreprises sont les plus nombreuses dans le commerce du détail, les
professions libérales (médecin, pharmacie, avocat …), les exploitations
agricoles.
2. L’entreprise sociétaire
a. La société de personnes
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Le commandité : gère l’entreprise, il est responsable de façon illimité
sur l’ensemble de ses biens.
Elle est fondée sur l’apport de capitaux. L’associé est une personne
anonyme, de sorte que la mort d’un actionnaire n’implique pas la mort de
l’entreprise. Les patrimoines des associés et de l’entreprise ne sont pas
confondus. Une société anonyme est composée d’au moins sept associés. Le
capital d’une société anonyme est divisé en titres de propriété appelés
actions. Chaque action peut être librement achetée et vendue sans accord
préalable des autres actionnaires, et représente un droit de propriété sur
une fraction de l’entreprise. Les actionnaires ne sont responsables des dettes
de l’entreprise que dans la limite de leurs apports.
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Cette classification selon la forme juridique est complétée par une autre
basée sur les origines des capitaux. La section suivante fera l’objet de cette
typologie.
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Le souci de ceux qui gouvernent est d’influencer, grâce aux entreprises
nationales l’ensemble de l’économie.
La crise de certaines industries peut conduire l’Etat à prendre le
contrôle de ces actifs et préserver l’emploi.
Le secteur public regroupe les établissements publics à caractère industriel et
commercial (EPIC), les sociétés nationales, les sociétés d’économie mixte, les
sociétés dont la majorité du capital est détenu par l’Etat ainsi que leurs
filiales.
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SECTION 3 : CLASSIFICATION DE L’ENTREPRISE SELON LES
CRITERES ECONOMIQUES
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secteur donné est déterminée par son activité principale, c'est-à-dire
l’activité qui contribue le plus au chiffre d’affaires de l’entreprise. Une
entreprise ne peut appartenir qu’à un secteur puisqu’elle ne peut avoir
qu’une seule activité principale, et lorsqu’elle change cette activité, elle
change de secteur.
Le concept de secteur se rapporte à l’entité économique et juridique.
La classification en secteur a pour but l’étude du comportement économique
des entreprises. En effet, la décomposition en branche ne permet pas une
telle analyse, car les grandes décisions prises par les dirigeants d’une
entreprise concernent celle-ci toute entière et se répercutent sur toutes les
branches où elle a une activité. Le secteur l’emporte pour l’analyse des
phénomènes proprement économiques.
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semblables et consommant, dans des proportions voisines, les biens et
services des autres branches.
On appelle coefficient technique de production le rapport entre la
consommation par une branche A du produit d’une autre branche B et la
production de cette branche.
Les économistes, pour le besoin de comprendre les évolutions de
l’environnement technologique de l’entreprise, ont procédé à une autre
classification fondée sur la filière.
Filière
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L’action de distribution.
Roland PEREZ (1983, PP. 69 à 71) définit la filière :
Comme étant un ensemble d’opérations techniques qui correspondent
aux phases de transformation progressive des matières premières en
produits finis c’est une dimension technologique de la filière.
Mais il y a lieu de signaler qu’une filière de produit n’est pas nécessairement
linéaire, composée de stades successifs s’enchaînant chronologiquement les
uns sur les autres (J.PARENT, 1979).
De nombreux produits sont fabriqués à partir de composants préparés à
l’avance, comme les ordinateurs et les automobiles. La filière de produit peut
constituer un processus plus long (pétrole) ou moins long et facile comme la
filière « bois ».
Les filières sont reliées entre elles par des besoins de consommation comme
par exemple les filières automobiles et la filière sidérurgie.
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Le centre représente les branches qui sont fournisseurs de l’aval.
Filière cuir
Filière bois
Filière textile
Automobile
Critères économiques
a. Le chiffre d’affaires
40
b. Les effectifs
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Très grande entreprise : Elle emploie plusieurs centaines de milliers
de salariés (la plus grande firme américaine de construction
automobile a un effectif de près de 700000 personnes). Elle est très
grande par son effectif et aussi par sa surface financière. Dans ce
genre d’entreprises, il faut organiser et motiver en fonction d’un but
commun. Leur développement et leur croissance se réalisent avec
l’abandon de la spécialisation et la mise en concurrence de nouveaux
produits. Leurs activités impliquent un marché national, voire
international pour abaisser les coûts. Elles ont une capacité à modifier
leur environnement et à posséder les moyens et les financements
nécessaires.
c. La valeur ajoutée VA
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D -L’actif immobilisé
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des suggestions à formuler.
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