AMELIORATION Modifiée 3

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INTRODUCTION GENERALE

Définie comme l’ensemble des règlementations relatives à la définition et modes de


recouvrement des impôts prélevés au profit de l’Etat et des collectivités territoriales, la
fiscalité s’impose comme une préoccupation majeure de l’Etat et des entreprises tant
nationales qu’internationales. Depuis le début du 20 emesiècle, l’impôt est la source principale
de financement de l’Etat et l’instrument essentiel de la politique économique et sociale des
pays à travers le monde. L’impôt se définissant comme un prélèvementpécuniaireobligatoire
et sans contreparties effectuer par l’Etat sur les contribuables assujettis, permet de couvrir les
dépensespubliques et d’assurer une certaines redistribution de la richesse pour maintenir la
paix sociale et favoriser le développement humain.

Pour l’entreprise, la fiscalité occupe une place de choix en raison de son implication
dans la quasi-totalité des décisions de gestion et de son incidence sur la compétitivité.
L’entreprise ne se contente plus aujourd’hui de remplir ses obligations fiscales par souci de
sécurité.

Elle passe d’une gestion passive à une gestion proactive de la charge fiscale en
cherchant à optimiser sa fiscalité au lieu de la subir.

La gestion fiscale est devenue un art et une science, presque une industrie. La langue
utilisée est révélatrice. Autres fois les juristes parlaient modestement de la liberté de choix de
la voix fiscale la moins imposée

Le gestionnaire utilise aujourd’huid’un vocabulaire plus agressif : ils parlent de


gestion fiscale, des stratégies fiscales ou plus généralementd’optimisationfiscale.

Une gestion optimisée permettant d’opter pour les choix fiscaux les plus pertinents et
de tirer profit des avantages fiscaux prévus par la règlementation en vigueur, sans franchir les
limites admises tels que l’abus de droit, la fraude et l’acte anormal de gestion.

L’optimisation fiscale peut être abordée sous deux angles car, l’Etat cherche sans
doute à augmenter ses recettes fiscales tandis que l’investisseur cherchera àréduire ses
charges fiscales. En revanche, la fraude, l’évasion et l’abus de droit sont des techniques
irrégulièresréprimées par la loi.Nous limiterons l’optimisation fiscale àl’allègement des
charges fiscales au sein des entreprises.
Le souci qui nous anime est de savoir :

Quels est l’intérêt de l’optimisation fiscale dans la performance des entreprises ?

Est-ce que l’optimisation fiscale est légale du point de vue de la loi ?

Hypothèses :

1) l’entreprise ne procède pas à l’optimisation fiscale car elle paye plus d’impôts

2) en tenant compte de l’optimisation fiscale il y a gain de performance, réduction des


charges et un climat social plus harmonieux
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE SOCAGE CONSULTING
SARL ETDEROULEMENT DU STAGE.

SECTION I : Présentation de SOCAGE CONSULTING SARL

I- Historique et environnement

1)Historique

a)La Création

Le plus beau jeu du monde est de créer sa propre affaire »1,c’est dans cette ordre d’idée que
monsieur COLLINS NONGNIGNI, après plus de 18 années d’expérience dans divers
secteurs d’activité et de loyaux services à PricewaterhouseCooper comme directeur de
mission, décide de monter sa propre société Expert-comptable agrée par la CEMAC et
membre de l’ONECCA avec un de ces confrère., SOCAGE CONSULTING SARL a mis en
place des moyens matériels fiables et performants à leur disposition. Ces matériels sont
constitués entre autres de:

-Le matériel de bureau : Il représente le second élément très important dans le fonctionnement de
SOCAGE, il représente 05.87% de l’AI. Il dispose aussi d’une bibliothèque bien fournie adaptée
à sa discipline.
- Le matériel informatique : Il représente un élément très important dans le fonctionnement de
SOCAGE, étant une entreprise de service, pour satisfaire ses clients dans toute la sous-région a un
grand besoin de ce matériel, il est subdivisé ainsi : le matériel 25,5% de l’AI, le logiciel 35.87% de
l’AI. Il est un élément d’aide à la prise de décision dans le cabinet. Il s’est doté d’importants
matériels mais également du personnel hautement qualifié.
- les moyens humains et financiers
SOCAGE CONSULTING SARL est formé d’un personnel ayant des compétences
diversifiées; chacun étant doué d’un savoir-faire et animé par l’esprit d’équipe. La réalisation
efficace et responsable de ses missions repose sur une équipe expérimentée, dynamique,
sensibilisée aux enjeux de l’opération et attentive aux aspects techniques du secteur et à leur
impact financier. L’entité SOCAGE attache ainsi une importance particulière au choix de
chaque intervenant et à l’adéquation entre l’expérience et les besoins de chaque mission. A
nos jours la SOCQGE CONSULTING SARL compte en son actif près de 20 employés,
desexe différent, cette population est composée de 17 permanents et de 03 temporaires, le
tableau suivant illustre l’évolution des permanents dans l’entreprise.

- Objectif
L’entitéSOCAGE est membre du CrowHorvath(réseau mondial d’expertise comptable,
d’audit et de conseil), ce qui lui permet de délivrer des services performants grâceà la
conjugaison de ses spécificités, de ses expertises et de ses convictions dans le cadre
d’engagement commun et des méthodes partagées. Ainsi, elle a des objectifs d’assurance et de
conseils :

 objectifs d’assurance : audit légale et audit interne ;


 objectif de conseils : expertise, audit interne et audit contractuel ;

- Mission
A l’occasion de ses missions, elle offre les services suivants :

 L’auditlégale : commissariat aux comptes (assurer les associes que les états financiers
donnent une image fidèle de l’entreprise) ;
 L’audit contractuel : forme de contact en fonction du besoin du client (larédaction des
manuels de procédure, l’inventaire physique).

- Ressource
Ainsi SOCAGE dispose des ressources humaines, matérielles et financières.
 En ce qui concerne les ressources humaines d’abord, elle est composée d’une équipe
de spécialistes multidisciplinaires rompus dans la recherche des problèmes d’appui au
développement et jouissant d’un savoir-faire exceptionnel.
 Pour ce qui est des ressources matérielles, une entreprise doit combiner des facteurs de
production tels que le travail, le capital financier, les équipements et les ressources naturelles
afin de produire des biens et services. De ce fait, SOCAGE dans le cadre de ses activités,
dispose d’une salle de formation d’environ 20 places , de grands bureaux abritant les services
du personnel permanent ainsi que les consultants, des ordinateurs, une bibliothèque fournie et
adaptée aux différentes formations.
 Les ressources financières enfin proviennent de ses associés mais en majeure partie de
ses activités. Cette diversité dans la provenance des fonds permet au cabinet de disposer
d’une capacité financière importante susceptible de couvrir aussi bien ses charges fixes mais
aussi variables.

- Activité
Les activités de SOCAGE CONSULTING SARL
Le cabinet offre principalement trois types de services à ses clients :
- L’expertise comptable et le conseil en système d’information ;
- L’audit légal et contractuel ;
- L’expertise conseil en management et organisation.
Ces services de haute qualité et de haut niveau sont rendus aussi bien à des organismes privés
que publics et parapublics et à une gamme variée de sociétés industrielles et commerciales de
toutes tailles à l'échelle locale, nationale ou internationale.

L’expertise couvre :
- Le secteur industriel et commercial ;
- Les télécommunications ;
- La banque et l’assurance ;
- Le secteur pétrolier ;
- Le secteur public ;
- Les Organisations Non Gouvernementales et les Projets financés par les bailleurs de fonds
internationaux.
Expertise comptable et conseil en système d’information
SOCAGE propose aux clients une offre complète de services pour couvrir leurs attentes dans
les domaines suivants :
- Tenue de comptabilité : prise en charge de la comptabilité et production de l'ensemble
des documents comptables et financiers dans tout type de société y compris dans les
sociétés nouvelles et les sociétés du secteur public ;
- Révision comptable : la comptabilité est tenue en interne ; elle supervise, vous assiste
régulièrement et élabore les comptes annuels et la déclaration de résultat de votre
entreprise ;
- Assistance comptable ponctuelle : Suppléance et mise à niveau de comptabilité grâce à
une équipe totalement dédiée de collaborateurs expérimentés qui s'intègrent
parfaitement au sein des services de l'entreprise et en assimilent rapidement la culture ;
- Reporting : votre entreprise est filiale d'un groupe international ; elle produit
périodiquement vos états financiers selon les normes comptables et la présentation
requises par votre maison mère ;
- Conseil en organisation et systèmes d'information : l’entité aide les entreprises à
élaborer et à mettre en œuvre un système d'information souple et évolutif qui permet
de collecter, de transmettre l'information et de la rendre exploitable par chacun ;
- Gestion de la paie : En fonction de vos attentes, elle propose et met en place la
solution appropriée pour vous simplifier la gestion de la paie ;
- Consolidation : Production des comptes combinés ou consolidés ;
- Inventaire physique des immobilisations et des stocks ;
- Assistance aux déclarations fiscales et sociales.
Audit légal et contractuel
L’approche d’audit est en conformité avec les normes internationales d’audit de l’IFAC
(International Fédération of Accountants). Et accorde une importance particulière au respect
des règles du Code de déontologie des professionnels comptables établi par le Comité de
déontologie de l'IFAC.
Expertise conseil en management et organisation
SOCAGE propose un large éventail de conseils en management et organisation des
entreprises et autres organisations. Ces services couvrent :
- La rédaction des manuels de procédures ;
- L’étude de faisabilité et l’élaboration du business plan ;
- La mise en place de dispositif de contrôle interne et des systèmes organisationnel et
financier ;
- L’externalisation de l’audit interne ;
- L’assistance aux transactions ;
- Les études de faisabilité, élaboration de business plan, accompagnement dans le cadre
d’investissements, due diligences
- L’évaluation.
b) Evolution
C’est le 02 Novembre 2012 que la SOCAGE CONSULTING SARL voie le jour, à cette
date elle compte en son sein quatre personnes donc un stagiaire ; un partenaire fiscaliste et
deux associés et situé à la rue MERMO à AKWA face SWISS OPTIQUE cadre propice à
l’amélioration des conditions de travail pouvant accueillir un effectif considérable ce qui est
d’ailleurs actuellement le cas de la société.
TABLEAU 1 : Évolution de l’effectif des permanents de 2012 à nos jours

Années 2012 2013 2013 à 2024

effectifs 04 13 17
Source : Nos soins à la
lumière de la DSF

C’est effectif de permanents est ainsi répartie par catégorie socioprofessionnelle et par sexe

2) L’environnement

L’environnement externe regroupe tous les acteurs et les forces externes de l’entreprise, non
contrôlables par elle et susceptibles d’avoir une incidence significative sur celle-ci. A cet
effet, nous parlerons de la clientèle du cabinet SOCAGE, de ses concurrents ainsi que de ses
partenaires.
 La clientèle constitue la première ressource d’une entreprise. Ainsi, SOCAGE dispose
d’un portefeuille client diversifié aussi bien dans le domaine des projets (SWISS AID
(Tchad), Mercy Corps RCA, Africare (Tchad)), des Bâtiments et Travaux Publics
(CEGELEC (Cameroun), ARAB CONTRACTORS (GE)) que dans celui de l’assurance et
de bien d’autres.
 La concurrence quant à elle désigne l’ensemble des entreprises exerçant dans le même
secteur d’activité et cherchant à conquérir la plus grande part de marché pour pouvoir mieux
satisfaire la clientèle à moindre coût et dans les délais précis. Les principaux concurrents de
SOCAGE sont des cabinets d’expertise comptable prestataires de service qui opèrent les
mêmes activités que lui. Nous pouvons à cet effet classer dans cette catégorie les sociétés
d’Expertise Comptable ERNST & YOUNG, MAZARS, PRICEWATERHOUSE COOPER
toutes situées à DOUALA, le cabinet BEKOLO Partner situé au carrefour MVOG-MBI à
Yaoundé etc.
 En ce qui concerne les partenaires d’une entreprise, ils représentent des personnes
physiques ou morales qui contribuent de près ou de loin à son évolution. Ainsi, pour assurer
son évolution, SOCAGE dispose des partenaires tels que : PRICEWATER HOUSE
COOPER, le cabinet CRAPME, la banque qui met à sa disposition des fonds nécessaires à
son fonctionnement et susceptibles de financer ses investissements.
II- Structure et Fonctionnement
1) structure

a) Le capital

Le cabinet SOCAGE, ayant la forme de SARL du point de vue du législateur


communautaire a souscrit au capital minimum d’un million (1 000 000) FCFA et divisé en
200 parts de valeur nominale de 5 000FCFA et repartie de façon inégale entre les associés.

b) L’Actionnariat

Deux associés de référence ont été à la base de la création de la SOCAGE CONSULTING


SARL
COLLINS NONGNIGNI, Expert-comptable et Gérant.
COLLINS NONGNIGNI est expert-comptable diplômé ayant plus de 18 ans d’expérience
en audit, conseil et expertise comptable tant en entreprise qu’en cabinet. Avant de joindre le
cabinet PWC, il a travaillé comme chef comptable et Directeur de Contrôle au sein d’un
groupe camerounais opérant dans l’agro-industrie, la foresterie et la grande distribution. En
2012, il quitte le cabinet PricewaterhouseCoopers où il occupait le poste de Directeur de
mission d’audit et de conseil. Il a participé et conduit plusieurs missions d’expertise
comptable et d’audit des entreprises publiques, parapubliques et des groupes multinationaux
au Cameroun et à l’étranger, opérant dans les secteurs des télécommunications, transport,
industriel et commercial.
COLLINS NONGNIGNI jouit d’une excellente connaissance des problématiques de gestion
des PME en Afrique Centrale et au Cameroun en particulier. Depuis 2013, il assure la révision
comptable ou le commissariat aux comptes des PME.

JEANEDOUBWAN, Expert-comptable

2) Fonctionnement

SOCAGE CONSULTING SARL, est une société régie par l’activité des professions libérale
dont le mode de fonctionnement est conforme aux dispositions des textes légaux en vigueur.
La responsabilité de l’orientation stratégique est ainsi confiée au Gérant doté des pouvoirs les
plus étendus, et assisté d’un collaborateur.
Le cabinet SOCAGE a pour mission d’accompagner par des prestations de qualité, les
entreprises (TPE, PME, PMI et les grandes entreprises…) clientes dans leurs efforts de
développement et de progrès. Ces prestations variées (annexe 3), effectuées dans le respect
des standards internationaux sont résumé comme suite : Commissariat aux comptes (audit
légal), Audit contractuel, Comptabilité, Conseil en gestion, Conseil juridique et fiscal,
Assistance à la prise en charge administrative du personnel, etc.

L’activité de SOCAGE s’étend aujourd’hui sur le Cameroun et la GuinéeÉquatoriale, et


devrait poursuivre son extension dans la sous-région de l’Afrique Centrale.
L’entreprise est un système où s’effectuent plusieurs tâches en vue de la réalisation d’un
objectif : celui de la réalisation du profit. Il devient donc indispensable pour elle de
s’organiser et de se doter des moyens pour fonctionner. Le cabinet s’inscrit dans cette
perspective et comprend en son sein une dizaine de professionnels dont deux experts
comptables diplômés, un spécialiste du droit des affaires, un juriste-fiscaliste et un expert en
audit informatique. Ce cabinet s’inscrit dans une posture d’unicité de commandements. Il
s’agit alors de la structure hiérarchique. La matérialisation de cette structure s’est faite par le
biais d’un organigramme qui est la représentation schématique plus ou moins détaillée de la
structure interne d’une entreprise. A cet effet, nous avons :
 L’Assemblée générale
Elle statut sur les états financiers de synthèse de l’exercice écoulé, autorise le gérant à
effectuer des opérations subordonnées dans les statuts, nomme et remplace le gérant. Elle
modifie aussi les statuts.
 Le gérant
Il s’occupe de la gestion du cabinet, de l’organisation, du fonctionnement et des
dépenses. Il représente la société dans tous ses actes. Il organise et assure la supervision
générale des tâches, contrôle et assure la coordination des activités administratives et
technique; il veille au développement du portefeuille du cabinet, gère les dossiers fiscaux,
comptables et financiers des clients.
 La secrétaire de direction
Elle s’occupe de la réception, des travaux de saisie des textes, tient la caisse, met en
œuvre différentes procédures de recouvrement, gère les dettes et règlements des factures du
cabinet. Par ailleurs, elle a comme fonction d’organiser les travaux en fonction des exigences
de son patron.
 Le département d’expertise financière et comptable
Il est chargé de l’organisation, de la surveillance et de la tenue des comptabilités, du
commissariat aux comptes des sociétés. Il confectionne les bilans de fin d’exercice et des
documents de synthèse et assiste les entreprises en difficultés.
 Le département d’expertise juridique et fiscal
Il assure la réalisation du montage des contrats, la rédaction des statuts et le règlement
intérieur. Il s’occupe du règlement des conflits juridiques opposant l’entreprise et les tiers ou
entre les clients de la société et leurs tiers.

TABLEAU 2: Répartition des employés par sexe et par catégorie

CSP CDR AGM Autres Total %

Sexes

Hommes 03 07 02 12 70%

Femmes 00 04 01 05 30%

TOTAL 03 11 03 17 100%
Source : Nos soins à la lumière de questionnaires au RH

Comme on peut le constater, la population de SOCAGE est constituée essentiellement


d’hommes, l’ancienneté la plus élevé est 3ans. Et dans l’optique sociale, le cabinet favorise son
personnel à travers : des formations et la subvention de la cantine en concurrence de 70%.
Pour assurer son fonctionnement, le cabinet dispose d’une trésorerie lui permettant de
régler ses opérations immédiates et de financer ses investissements.

SECTION II : DEROULEMENT DU STAGE

I- activités de stage

Notre fonction a été de contribuer au fonctionnement du cabinet en effectuant les


taches qui nous ont été soumises. Ceci nous permettant de montrer notre savoir-faire et de
pouvoir nous adapter au milieu professionnel. C’est ainsi qu’au service ou nous avons été
accueilli, nous avons réalisé les activitésci-après.
1) Le rapprochement bancaire

Le compte « banque » tenu dans l’entreprise et le compte « entreprise » ouvert à la


banque sont deux comptes réciproques qui généralementn’ont pas le mêmesolde. C’est
pourquoi le plus souvent on est obligé de procédera un rapprochement bancaire visant
àréconcilier les soldes de ces deux comptes. En d’autres termes le rapprochement bancaire
consiste à comparer les sommes inscrites dans les journaux comptables avec celles portées sur
les extraits bancaires et relèves se compte. En effet, pour plusieursraisons, le pointage fait
généralement apparaitre un écart qui sera amenéàêtre justifie dans le document de
rapprochement bancaire.

2) La saisie des factures d’achat

Cette opération consistait à saisir les factures d’achatreçues des fournisseurs dans un fichier
Excel afin de faciliter leurs intégrations dans le logiciel SAGE.

3) La saisie des factures de vente

Cette opération consistait à saisir les factures d’achatreçues des clients dans un fichier Excel
afin de faciliter leurs intégrations dans le logiciel SAGE.

4) La saisie des relevés bancaires

Nous avons procèdeà la saisie des relevés bancaires transmis par les clients.

5) La saisie des notes de frais

Les reçus et les factures du personnel et des dirigeants pour le paiement d’un service ou d’un
produit dans l’exercice de leur fonction et pour le compte de l’entreprise et payés par eux
correspondent à des charges pour l’entreprise. Cesfrais, sont comptabilisés en note de frais.

6) Calcul de la paie

Au cours de notre séjour au cabinet SOCAGE nous avons effectués une mission d’audit du
cycle paie ; d’où il était question pour nous de vérifier la conformité des impôts acquittés sur
salaires a la règlementation fiscale ;présenter des solutions optimales portant sur les retenues
fiscales

II-Apport professionnels du stage et annonce du problème identifie


Durant notre séjour au sein de la SOCAGE CONSULTING SARL, nous avons
effectué une multitude de taches dont ce qui a retenu notre attention est « l’optimisation
fiscal par un cabinet d’expertise comptable : cas de SOCAGE CONSULTING SARL».
Dèslors,l’ensemble des impôts et taxes exigibles sur les activitéséconomiques au Cameroun
sont regroupés autour des impôts directs, des impôts indirects et les impôtsrelevant de la
fiscalité locale. Les déclarations et le paiement de l’impôt se font au centre des impôts (CDI)
auquel est rattache le contribuable. La législation fiscale camerounaise distingue cinq régimes
fiscaux en fonction du chiffre d’affaires, de la taille et de la forme juridique de l’entreprise on
a successivement de l’impôtlibératoire, le régime simplifie, le régime du réel, le régime des
organismes à but non lucratif et le régime des contribuables non professionnels.
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA DERTERMINATION DES IMPOTS SUR
SALAIRE A BABONIAK CONSTRUCTION SARL

SECTION I : APERCU THEORIQUE DE LA DETERMINATION DES IMPOTS SUR


SALAIRE

Les rémunérationsperçues par les salariés en cette qualité sont imposables, quel qu’en
soit la forme : le salaire proprement dit,indemnités et primes diverses, avantages en nature,
indemnités de non concurrence... Certainséchappent cependant àl’impôt sur le revenu, de
même qu’auxdifférentes taxes sur le salaires » en général il y a d’un côté les éléments
taxables et les élémentsexonérés.

I- Analyse des impôts sur salaire

Le salaire comprend les éléments taxables et cotisables, des élémentstaxables mais


non cotisables et des éléments ni taxables ni cotisables. On entend par éléments taxables du
salaire, ceux qui entrent dans l’assietted’imposition de L’IRPP et des taxes parafiscales. Les
élémentscotisables sont ceux qui entrent dans l’assietted’imposition des charges sociales.
Nous aurons donc d’une part les éléments totalement imposables du salaire brut et d’autre part
les élémentsexonérés.

1) Analyse des éléments du salaire

a) le salaire de base

C’est la partie généralement fixe du salaire déterminée par le contrat de travail ou la


convention collective, plus rarement par la loi SMIG. AuCameroun le salaire de base est fixé
d’accord parties entre l’employeur et le salarie tout en se conformant aux minimas fixés par la
loi de convention collective du secteur d’activitéconsidéré. Lessociétés sont toutes soumises à
la foi à la convention collective des industries de transformation et à la convention collective
du commerce. Les sociétés traitent leurs employés des deux secteurs sur de même bases en
retenant les dispositions les plus avantageuses des deux d’activités auxquels elle appartient.
Les minimas conventionnels sont fixés par catégories et par l’échelon. Tandis que l’entreprise
emploie du personnel de toutes les catégories. Les entreprises vont mêmeau-delàdes minimas
conventionnels en octroyant des salaires largement supérieurs. Le salaire de base peut être
horaire ou mensuel. La loi fixe le temps de travail à 40 heures par semaine en général et des
heures d’équivalence pour certains secteurs d’activités. Quel que soit le type de rémunération,
les sommes perçues au titre du salaire de base sont totalement imposables, aussi bien pour les
charges salariales que patronales, tout comme les heures supplémentaires.

b) les heures supplémentaires

Les heures supplémentaires sont des heures de travail effectuées en sus de la


duréelégale du travail. Elles donnent droit à une rémunérationsupplémentaire du salaire de
base. Ces rémunérations sont totalement imposables. L’exercice des heures
supplémentairesobéitàcertaines conditions légales. On pourrait à priori croire que ces
conditions n’ont aucune incidence fiscale. Rappelons que les salaires versés par l’entreprise
constituent des charges déductibles de son revenu.

Ces charges, peuventêtreacceptées en déduction par le fisc au salarié en sus du salaire


normal, soità titre de remboursement de frais, soit pour encourager la productivité, tenir
compte de certaines difficultésparticulières du travail, ou récompenser l’ancienneté. Pour cette
définition les primes englobent les indemnités. Nous utiliserons donc la terminologie
employée par les textes conventionnels, mais pour savoir si une rémunération est taxable ou
pas il faudra se référer à son objet et à son caractère. Les primes et les indemnitéssont en
principe crées par les conventions collectives mais les entreprises peuvent en créer d’autres,
inhérentesà leur activité.

Tableau 3 :rémunération des heures supplémentaires

La rémunération des heures supplémentaires est obtenue en majorant le taux horaire des
heures normales. Cette majoration est effectuée comme suit :

- 20% de la 41ième à la 48ième heure ;


- 30% de la 49ième à la 56ième heure ;
- 40% de la 57ième à la 66ième heure, ainsi que pour les heures de dimanche et les jours
fériés ;
- 50% pour les heures de nuit ; c’est-à-dire de 22 heures à 6 heures pour le
travailleur de journée.
c) les primes

Ce sont les éléments de rémunération généralement prévus par les conventions


collectives et destinées à encourager les salariés dans l’exécution de leurs fonctions.

Exemples de primes :

- la prime d’assiduité ;
- la prime de salissure ;
- la prime de rendement ;
- la prime d’ancienneté…

d) Les indemnités :

Les indemnités sont les éléments de rémunération prévus par les conventions collectives
qui viennent compenser certains frais engagés par l’employé pour réparer un préjudice subi
par celui-ci dans l’exécution de ses fonctions : elles ont un caractère de remboursement de
frais. Entre autre indemnités, nous pouvons citer :

- l’indemnité de logement ;
- l’indemnité de déplacement ;
- l’indemnité de représentation…

e) Les éléments exceptionnels :

Ce sont des éléments de salaire servis de manière inhabituelle aux salariés ; notamment les
rappels de salaire, le 13e mois, la prime de bilan, les allocations familiales et autres
gratifications.

L’ensemble des éléments présentés dans ce paragraphe forme la rémunération du


personnel de l’entreprise. Toutefois, cette rémunération n’est pas intégralement versée aux
salariés car, l’employeur a l’obligation de prélever, de reverser et de payer des impôts sur
salaires et les charges sociales.

2) liquidation des impôts sur salaire et charges sociales

Les impôts sur salaires et charges sociales dus sur la rémunération des travailleurs
sont déterminés suivant des procédés bien précis, que l’on soit du côté de l’administration
fiscale ou de celui de la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale). Il serait cependant
peu sensé de procéder au calcul des impôts et charges sociales sans préalablement déterminer
les éléments qui serviront de base à leur liquidation.

a) Les bases d’imposition

Il s’agit en ce qui concerne l’imposition, du salaire brut taxable principalement et du salaire


cotisable pour ce qui est des charges sociales.

a.1) Le salaire brut taxable (SBT)

C’est le salaire qui sert d’assiette pour le calcul de l’impôt. Il se calcul de la façon suivante :

a.1.1) Détermination du salaire brut (SB)

Entrent dans le calcul du salaire brut les éléments suivants

- le salaire de base ;
- le salaire des heures supplémentaires ;
- les indemnités ;
- les primes ;
-les allocations familiales ;

- les gratifications
 Détermination du salaire brut intermédiaire (SBI)
SBI = salaire brut - (indemnités + allocations familiales + gratifications)

 Détermination du salaire brut taxable (SBT)


SBT = SBI + avantages en nature (évalués selon le fisc)

En ce qui concerne les avantages en nature, l’administration fiscale les évalue de la


manière suivante (article 33 (1) du code général des impôts)

- le logement : 15% du salaire brut intermédiaire ;


- véhicule : 10% du salaire brut intermédiaire ;
- nourriture : 10% du salaire brut intermédiaire ;
- par domestique 5% du salaire brut intermédiaire ;
- éclairage (électricité) : 4% du salaire brut intermédiaire ;
- eau : 2% du salaire brut intermédiaire ;
- téléphone : 5%du salaire brut intermédiaire ;
- carburant : 10 %du salaire brut intermédiaire ;
- gardiennage : 5%du salaire brut intermédiaire ;
- internet :5%du salaire brut intermédiaire ;
a.2) Le salaire cotisable
C’est le salaire qui sert de base de calcul des cotisations sociales, salariales et
patronales. Il reprend les éléments du salaire brut auxquels on retranche les frais
professionnels (indemnités de panier, de lait, de bicyclette ou de cyclomoteur, de
représentation, de déplacement, de transport, de salissure, d’outillage, de sécurité) et les
indemnités de licenciement, de fin de carrière, de rupture abusive du contrat de travail, de
décès, de départ à la retraite, de bonne séparation, de reconversion. Et on ajoute les avantages
en nature.

Pour ce qui est des avantages en nature, ils doivent être évalués au sens de la CNPS en
distinguant les avantages proprement dits des indemnités en espèces représentatives
d’avantages en nature.

 les avantages en nature proprement dits


La CNPS n’évalue comme avantages en nature que le logement et la nourriture. Les autres
avantages sont pris à leur valeur réelle.
- Logement une fois (1fois) par jour de travail le taux horaire de la première
catégorie, premier échelon du secteur considéré.
- Nourriture deux fois et demi (2.5 fois) par jour de travail le taux horaire de la
première catégorie, premier échelon du secteur considéré.
 les indemnités représentatives d’avantages en nature
Elles sont retenues pour la valeur réelle de l’indemnité versée au salarié

Le plafond du salaire cotisable ainsi déterminé est fixé à 750 000FCFA par mois, soit
9 000 000FCFA par an. Toutefois, cette base cotisable ne devra en aucun cas être inférieure
au salaire de la première catégorie premier échelon du secteur considéré.

Les bases de calcul des impôts sur salaires et charges sociales étant établies, nous
pouvons procéder au calcul des dits droits.

3) calcul des différentes retenues


Il sera question dans ce paragraphe de présenter les calculs des retenues salariales à
caractère fiscal et social ainsi que les charges patronales fiscales et sociales.
a) Les retenues salariales fiscales

Ce sont des sommes prélevées sur le salaire des travailleurs par l’employeur au profit de
l’administration fiscale, des collectivités territoriales décentralisées, du crédit foncier du
Cameroun, et du développement de l’activité Audiovisuelle du Cameroun.

a.1) L’IRPP
Il s’agit de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques. Il est entré en vigueur à
partir du 1er janvier 2004 en remplacement de la Taxe Proportionnelle et de la surtaxe
progressive.

Il est déterminé en appliquant le barème de l’IRPP au salaire net taxable, qui est
évalué en déduisant sur le salaire brut taxable, les frais professionnels calculés forfaitairement
au taux de 30%, ainsi que la pension vieillesse d’invalidité et de décès et d’un abattement
forfaitaire de 500 000FCFA.

Si nous appelons :

- SNT : le salaire net taxable ;


- SBT : le salaire brut taxable ;
- PVID : la pension vieillesse, d’invalidité et de décès ;
- SGN : le salaire global net

Nous aurons : SNT = SBT-30%SBT-PVID

Soit SNT = 70%SBT-PVID

Lorsqu’il est mensuel, ont le multiplie par 12 pour trouver le SNT annuel.

SGN = SNTa– 500 000 (abattement forfaitaire)

Le barème annuel ci-après est appliqué au salaire global net pour obtenir le montant de l’IRPP
en principal :

Tableau n° 4 : Barème annuel de détermination de l’IRPP

Revenu net Taux


De 0 à 2 000 000 10%

De 2 000 001 à3 000 000 15%

De 3 000 001 à 5 000 000 25%

Plus de 5 000 000 35%

Source : Code Général des Impôts

L’IRPP ainsi calculé doit être majoré de 10% de son montant principal au titre des
centimes additionnels communaux (CAC). Le pourcentage de répartition de ces CAC/IRPP au
FEICOM et aux CTD est le suivant :

- Etat : 10%
- Communauté urbaine : 28%
- FEICOM : 62%

Lorsqu’il s’agit de calculer l’IRPP d’un salarié pour un mois, il faut utiliser le barème
ci-après

Tableau n° 5 : Barème mensuel de détermination de l’IRPP

Salaire mensuel brut taux IRPP

Jusqu’à 62 000 0

62 001 à 310 000 10% (sbm*70%-sbm*2,8%-41 667)*10%

310 001 à 429 000 15% 16 693 + (sbm-310 000)*70%*15%

429 001 à 667 000 25% 29 188 + (sbm-429 000)*70%*25%

667 001 et plus 35% 70 830 + (sbm-667 000)*70%*35%

Source : Code Général des Impôts

- Etat : 10%
- Communauté urbaine : 28%
- FEICOM : 62%

a.2) La taxe de développement locale (TDL).


Elle est prélevée et versée aux communes pour contribuer à leur fonctionnement. Elle
comprend notamment l’adduction d’eau, l’éclairage public, l’enlèvement des ordures
ménagères, l’assainissement, le fonctionnement des ambulances, l’électrification.

Son montant est obtenu par lecture sur le barème publié par la commune et qui indique pour
chaque tranche de salaire, le montant à prélever (voir annexe).

Les salariés ayant un salaire inférieur à 62 000 en sont exonérés (article C 58 du CGI)

NB : La taxe communale n’est due que par le chef de famille. A ce titre, la femme mariée
salarié dont le mari est aussi salarié ne paie pas la taxe communale.

a.3) La redevance audiovisuelle (RAV)


C’est un impôt prélevé au profit du développement de l’activité audiovisuelle et dû par
les employés du secteur public, parapublic et privé ayant une rémunération mensuelle
supérieur à 50 000 (article 3 de l’ordonnance n° 89/004 du 12 Décembre 1989 portant
institution d’une redevance audiovisuelle). Le montant dû à ce titre par le salarié est
également lu dans le barème publié par l’administration (voir annexe).

NB : Sont exonérés de cette imposition (article 6 de l’ordonnance n° 89/004 du 12 Décembre


1989 portant institution d’une redevance audiovisuelle)

- Les pensions et rentes viagères ;


- Les salaires du personnel domestique ;
- Les salaires des ouvriers travaillant dans les exploitations agricoles ou pastorales
individuelles ;
- Les personnes physiques ou morales exonérées de la contribution des patentes par les
dispositions du Code Général des Impôts.

a.4) La retenue CFC (Crédit Foncier du Cameroun).


Cette Contribution est destinée à alimenter le Crédit Foncier du Cameroun dont l’objet
est d’apporter son concours à la promotion de l’habitat. Le montant dû au titre de cette
contribution est obtenu en appliquant le taux de 1% au salaire brut taxable. En sont
exonérésles salaires bruts de moins de 62000 FCFA, les salaires du personnel domestique, les
travailleurs agricoles, les prestations familiales et les rentes viagères.

b) Les retenues salariales sociales.


b.1) La pension vieillesse, d’invalidité et de décès.
C’est la cotisation versée à la CNPS par le salarié au titre de la retraite obligatoire. Le
nominal de cette cotisation est de 4.2% du salaire cotisable, tout en respectant le plafond de
750000 FCFA.

On peut écrire : PVID = 4.2%SC (plafonné)

b.2) La retenue syndicale


La retenue syndicale est une somme prélevée sur le salaire du travailleur par son
employeur et reversé par ce dernier aux syndicats pour contribuer à leur fonctionnement. Elle
ne s’opère que sur le salaire des employés syndiqués ayant déposé à l’employeur une
autorisation écrite de retenue à la source.

La somme à prélever s’obtient en appliquant le taux de 1% au salaire correspondant


aux heures normales (salaire de base).

NB : Les retenues à la source des cotisations syndicales ne peuvent en aucun cas


dépasser les 2% du salaire.

c) Les charges patronales


On distingue les charges patronales fiscales et les charges patronales sociales.

c.1) les charges patronales fiscales


Il s’agit de la contribution au Crédit Foncier du Cameroun (CFC) et au Fond National
de l’Emploi (FNE) due par l’employeur.

 Le Crédit Foncier du Cameroun (CFC)


Le taux de cette contribution est de 1.5% appliqué au salaire brut. Toutefois, les
salaires non considérés comme tel par le fisc (les parties de salaire considérées comme
exagérées) doivent être exclus de la base du CFC.
 Le Fond National de l’Emploi
La base de calcul de cette cotisation est la même que celle du Crédit Foncier du Cameroun.
Son taux est de 1%.

c.2) Les charges patronales sociales.


Ce sont des cotisations versées à la CNPS par l’employeur au profit de ses salariés.
Elles sont constituées :

 Des allocations familiales : Elles sont calculées en appliquant le taux du régime


correspondant au salaire cotisable plafonné à 750 000 FCFA.
- Pour le régime général, le taux est de 7% ;
- Pour le régime agricole, le taux est de 5.65% ;
- Pour le régime de l’enseignement privé, 3.70%.
 De la pension vieillesse, d’invalidité et de décès : Elle est déterminée en appliquant
le taux de 4.2% au salaire cotisable plafonné.
 De l’Accident de travail, maladie professionnelle : Ils sont évalués selon le niveau
de risque courus par le salarié. La classification est faite en trois groupes à savoir :
- Le groupe A : risques faibles 1.75% ;
- Le groupe B : risques moyens 2.5% ;
- Le groupe C : risques élevés 5%.
Ces taux sont appliqués au salaire cotisable non plafonné.

NB : Lorsque l’entreprise exerce sous une même raison sociale des activités différentes, son
groupe de risque est celui de l’activité qui distribue la plus importante masse salariale (décret
N° 1978c/283 du 10 Octobre 1978).
SECTION II : PRESENTATION DE LA PRATIQUEA LA DETERMINE DES
IMPOTS SUR SALAIRE

Nous l’avons vu, le salaire est constitué d’éléments imposables et des éléments exonérés. La
logique voudrait que l’on s’attarde sur les éléments exonérés pour procéder à l’optimisation
fiscale des salaires, mais les éléments totalement imposables sont également exploitables. Il
faut donc savoir exploiter les éléments totalement imposables et les avantages qu’offre la
législation fiscale, ainsi que les éléments exonérés du salaire.

I- PRESENTATION DU CAS PRATIQUE


1) Exploitation des éléments totalement imposables et des éléments exonérés du salaire
Autres éléments important, c’est la nature juridique des rubriques de salaires. C’est d’elle
qu’on tire les conséquences fiscales, elles sont de trois groupes :
1er groupe salaires et compléments de salaires, elles sont 100% taxable
2eme frais de remboursement ou frais professionnels
3eme aventure en nature et espèce

Taxable Non taxables Source

1er Salaire de base, 100% CGI Art : 30


groupe salaire congé, prime
de transport et
salaire surplus

2e Prime de Exception des CGI Art : 31


groupe représentation, indemnités de
prime de lait, transport
prime de nuit

3e Avantages en espèce Partiellemen CGI Art : 33


groupe et en nature t

a) Exploitation des éléments totalement imposables


Les éléments totalement imposables du salaire sont ceux qui pénalisent le plus le
salarié du point de vue fiscal. La position générale du cabinet SOCAGE CONSULTING
SARL est de ne pas trop les gonfler car le corolaire en est un impôt élevé. Nous prendrons de
cas du salaire de base qui est en principe l’élément totalement imposable le plus important.
Nous l’avons vu, les conventions collectives fixent, les minimas des salaires de base par
catégorie professionnelle. Voirconvention collective des BTP (bâtiment et travaux public)
Mais les employeurs ont tendance à fixer le salaire de base sans tenir compte de ces minima
prévus par la loi. Ce qui réduit de fait la base imposable ; mais cela ne représente pas
proprement de l’optimisation fiscale car le salarié ne perçoit aucun gain.

b) Exploitation des éléments exonérés du salaire


Comment exploiter les élémentsexonérés du salaire pour atteindre une optimisation
fiscale importante ?
Grâce tout simplement à la souplesse légale en ce qui concerne la fixation du salaire.
En effet, la grande majorité des éléments de salaire est fixéed’accordspartis entre l’employeur
et le salarie. Les seules exigences du fisc sont que ces salaires ne soient pas excessifs qu’ils
correspondent à un travail d’effectif. L’excessivité est une notion imprécise en matière de
salaire puisque aucun texte légal ne fixe les plafonds salariaux par catégories. Le seul risque
de redressement par le fisc est le cas de salaire manifestent excessif.L’employeur qui après
versement des salaires souhaite bien les déduire de son résultat comptable, devra donc se
mouvoir avec prudence dans cette incertitude.

b.1) Revalorisation et création des éléments totalement exonérés


 Revalorisation des éléments totalement exonérées : ils sont exempts de tout
Impôts pour le salarié. Cela induit que le salarie en jouit entièrement ; les revaloriser aura
donc pour conséquenced’augmenter le salaire net de l’employé.
L’employeur pourra par exemple étendrel’indemnité de représentation à tous les cadres. On
sait également que le CGI exonère totalement les allocations àcaractèrefamilial, mais nous
n’avons pas eu connaissance de telles allocations dans le cas des entreprises ou nous étudions
les salaires.
 Création des éléments totalement exonérés
L’employeur peut créer de nouvelles indemnités exonérées. Il suffit que celles-ci
remplissent la condition d’exonération prévues par législation en vigueur, à savoir qu’elles
aient soit le caractère de remboursement de frais, soit le caractère de réparation de dommage
soit encore le caractère d’allocation familiale et qu’elles ne soient pas exagérées. Les
entreprises en générales et les entreprises industrielles en particulier présentent à des degrés
divers des risques pour la santé des employés, liés au bruit, à la mécanique ou aux produits
toxiques. Les pistes sont donc nombreuses pour créer des indemnités exonérées. D’autres
éléments de salaire taxables déjà existant dans l’entreprise peuvent être transformés en
indemnité exonérés. Le cabinet recommande également la transformation de la consommation
de tabac en indemnité de tabac pour marquer la réparation du préjudice subi par les employés
au contact permanent avec la nicotine. Elle serait allouée pour rembourser les frais médicaux
exposés par l’agent pour sa désintoxication ou pour la prévention d’intoxications

2- la revalorisation des indemnités représentatives des avantages en nature


La revalorisation des indemnités représentatives des avantages en nature : nous l’avons
vu à défaut de consentir des avantages en nature, l’employeur doit octroyer au salarie des
indemnités représentatives de ces avantages.Tout comme les avantages en nature,
cesindemnités ne sont pas totalement imposables. L’imposition se limite à un pourcentage du
salaire brut taxable selon la nature des avantages consentis ou compensés. Donc quel que soit
le montant alloué au titre de ces indemnités, l’imposition se limitera aux plafonds sus
mentionnés.la fraction excédentaire revient par conséquent au salarier.L’employé a donc
intérêtà ce que ses indemnitésreprésentatives des avantages en nature soient revalorisées,
maisl’employeur devra le faire dans les proportions raisonnables pour éviter le risque de
redressement par l’administrationfiscale.

1) CAS PRATIQUE DE L’OPTIMISATION


Monsieur SONG ERIC employé à BABONIAK CONSTRUCTION SARL, Entreprise
spécialisé dans les BTP (bâtiment et travaux public), comme le chef de chantier depuis MARS
2014.
Les éléments de rémunération pour le moisd’avril 2017 sont les suivantes :

RUBRIQUES MONTANTS FISCALITE SALAIRE BRUT


TAXABLE

Salaire de base 320 000 Taxable 320 000

Ind.transport 30 000 Taxable 30 000


Total 350 000 350 000

Le salaire de base peut êtrenégociéà la hausse au-delà de la grille salariale lors de la


négociation salariale entre l’employeur et le travailleur c’est pourquoi en l’espèce nous
considéronsl’hypothèseoùl’employeur a admis un salaire de base supérieur au montant de la
grille salariale applicable.

NB : Monsieur SONG ERIC est de la 9ecatégorie Echelon C donc le salaire est de 251 094
(voir convention collective en annexe). L’entreprise BABONIAK CONSTRUCTION
SARLappartient au régime général et le risque connu par Monsieur SONG ERIC est le risque
moyen.

RESOLUTION DU CAS PRATIQUE :


1erhypothese : Sans tenir compte de l’optimisation l’employeur accorde à M.
SONG un salaire total de 350 000 dont les rubriques fiscales qui la composent, sont
totalement imposables(100 %).

a)calcul du salaire brut taxable


SBT = SBI – Indemnités à caractère de remboursement des frais + AN
SBI= SB + PT
= 320 000 + 30 000
SBT = 350 000
b) Calcul du salaire cotisable
SC =SBI – PT
= 350 000 – 30 000
SC = 320 0000

c) Salaire net taxable (SNT)


SNT = SBT – 30%SBT – 4, 2%SC – 500 000/12
= 350 000 – 30%*350 000 –4, 2* 320 000 – 41667
SNT = 189 893

 Pour M. SONG ERIC


Tableau n° 6 : détermination des différentes retenues de M. SONG ERIC

ELEMENTS BASES DE CALCULS TAUX CALCULS MONTANTS


1 Retenues fiscales 350 000
IRPP principal 189 893 10% 189 893*10% 18 989,30
CAC/IRPP 18 989,30 10% 18 996,3*10% 1 898,93
TDL 350 000 Barem 27 000/12 2250
2 Retenues
CFC 350 000 1% 350 000*1% 3500
RAV 350 000 Barem 4550
3 Retenues sociales
PVID 320 000 4,20% 320 000*4,2% 13 440
4 Retenues syndicales
CS 320 000 1% 320 000*1% 3200
TOTAL 47 828,23

(1) IRPP = (350 000 x 70% -320 000 x 4,2% - 500 000/12) *10% = 189 893
Le Salaire Net de l’employé sera = SB - RETENUES
= 350 000 – 47828.23
Le salaire net impôts (SNI) sera donc de 302 171,77

Tableau n°7 : détermination des charges patronales

Eléments Base de calcul Taux Calcul Montant

1. Charges sociales
- AF
SC plafonné 7% 320 000 x 7% 22 400
- PVID
- AT SC plafonné 4,2% 320 000 x 4,2% 13 440

SC non plafonné 2,5% 320 000 x 2,5% 8000

2. Charges parafiscales

SBm (1) 1,5% 350 000 x 1,5% 12 920


- CFC
- FNE SBm 1% 350 000 x 1% 3500

TOTAL 60 620

- Limites des modelés :


La fixation des salaires brut taxable très élevés entraine une augmentation des charges
patronales et salariales ce qui est défavorable en même temps pour l’entreprise et pour le
salarié car le résultat de l’entreprise diminue et l’impact des charges sur le salaire net de
l’employé est plus important ce qui peut être une source de démotivation pour le salarié car il
voit une grande partie de son revenu parti en impôt.

- La non création des éléments partiellement imposables

BABONIAK CONSTRUCTION SARL n’alloue pas les indemnités représentatives


d’avantages en nature àses employés tels que prévu dans la convention, pourtant cela peut être
une opportunité de réduire les impôts sur salaire car ces éléments sont partiellement
imposables.

- La non création des éléments totalement exonérés du salaire

Lorsque l’entreprise crée des éléments totalement exonérés elles lui permettent de diminuer sa
charge fiscale sur salaire, lui permettant ainsi de réaliser des gains financiers supplémentaire

2emehypothese : En tenant compte de l’optimisation l’employeur accorde à M. SONG


ERIC un salaire total de 350 000dont les rubrique sont mixtes.

RUBRIQUES MONTANTS FISCALITE SALAIRE BRUT


TAXABLE

Salaire de base 251 094 Taxable 251 094

Ind. transport 30 000 Taxable 30 000

Ind.logement 15% 68 906 Partiellement 42 164


du SBT taxable

Brut 350 000 323 258

a) calcul du salaire brut taxable


SBT = SBI – Indemnités à caractère de remboursement des frais + AN
SBI= SB + PT
= 251 094 + 30 000 + 42 164
SBI = 323 258

b) Calcul du salaire cotisable


SC = 251 094

c) Salaire net taxable (SNT)


SNT = SBT – 30%SBT – 4, 2%SC – 500 000/12
= 323 258 – 30%*323 258 – 4, 2* 251 094 – 41667
SNT =174 068

 Pour M. SONG ERIC

Tableau n° 8 : détermination des différentes retenues salariales

Eléments Base de calcul Taux Calcul Montant

1. Retenues fiscales
- IRPP1 en principal.
323 258 10% 17 106
- CAC/IRPP
- TDL 17 106 10% 17 106 x 10% 1710

SBTmensuel Barème 27 000 / 12 2 250


2. Retenues

- CFC
SBTmensuel 1% 323 258 x 1 % 3232
- RAV
Barème 4550

3. Retenues sociales
SC plafonné 4,2% 251 094 X 4,2% 10 546
- PVID

Salaire de B - -
4. Retenues syndicales
CS
TOTAL 39 392

(1) IRPP = (323 258 x 70% - 323 258 x 4,2% – 500 000/12) *10% = 17 106.8

Le Salaire Net de l’employé sera = SB - RETENUES


= 350 000 –39 392
SNde l’employé = 310608

Tableau n° 9 : détermination des charges patronales

Eléments Base de calcul Taux Calcul Montant

3. Charges sociales
- AF
SC plafonné 7% 251 094 x 7% 17576
- PVID
- AT SC plafonné 4,2% 251 094 x 4,2% 10 546

SC non plafonné 2,5% 251 094 x 2,5% 6 277

4. Charges parafiscales
SBm (1) 1,5% 323 258 x 1,5% 4849
- CFC
SBm 1% 323 258 x 1% 3233
FNE

TOTAL 42481

2) impact sur les charges de l’entreprise


Nous constatons qu’après prise en compte des solutions proposées, les charges patronales
de l’entreprise BABONIAK CONSTRUCTION SARL ont diminué, ce qui a pour
conséquences de réduire les charges de l’entreprise. A cet effet, nous avons établi le tableau
d’analyse des écarts suivants :
TABLEAU 1O : ANALYSE DES ECARTS SUR CHARGES PATRONALES

Eléments Montant réel Montant optimisé Ecart

Charges patronales :

CFC 12 920 48 49 8 071


FNE
3500 3233 267

PVID 13 440 10546 2894

8000 6277 1723


AT
AF 22 400 17576 4824

TOTAUX 60 260 42 481 17 779

Source : par nos soins

3) IMPACT SUR LE SALAIRE NET DU SALARIE SONG


Nous constatons qu’après prise en compte des solutions proposées, les charges salariales
de monsieur SONG ont diminué, ce qui a pour conséquence d’augmenter son salaire net. A
cet effet, nous avons établi le tableau d’analyse des écarts suivants :

TABLEAU 11 : ANALYSE DES ECARTS SUR CHARGES SALARIALES

Eléments Montant réel Montant optimisé Ecart

- IRPP 18863 17 104 1759


- CAC
1886 1710 176
- RAV
- CFC 4550 4550 0
- PVID
3500 3232 268
- TDL
12600 1O546 2054

2250 2250 0

TOTAUX 43649 39392 4257


Source : par nos soins

SECTION I : ANALYSES

Dans cette section, nous allons faire une analyse relative et globale, celle concernant la
contribution à l’optimisation fiscale.

I) Aspects positifs :

Nous nous sommes rendu compte qu’ il était toujours important de se reférer à la loi pour
diférer la fiscalité des elements.

II) Aspects négatifs :

Nous nous sommes rendu compte que les impôts sur salaires et charges sociales sont traités
par le cabinet conformément aux lois et réglementations en vigueur au Cameroun, à ce titre le
cabinet se base sur le CGI, la doctrine fiscale, le code du travail, les textes d’application pour
définir les bases d’IRPP. Lorsque l’employeur opte pour la fixation des salaires de base plus
élevés que ceux prévus par les grilles salariales, il réduit les possibilités d’optimisation fiscale,
car la marge qui peut être effectuée aux éléments non taxables ou partiellement taxables est
perdue ; par conséquent elle entraine une augmentation des charges patronales et salariales ce
qui est défavorable en même temps pour l’entreprise et le salarié car le résultat de l’entreprise
diminue et le salaire net du salarié diminue ce qui peut être une source de démotivation pour
le salarié car il voit une grande partie de son revenu parti en impôt.

SECTION 2 : RECOMMANDATIONS

L’objet de cette section est d’apporter des mesures curatives aux manquements et
imperfections constatés.

Suggestions dans la contribution à l’optimisation fiscale par le cabinet SOCAGE

Il sera plus judicieux pour BABONIAK CONSTRUCTION SARL :

Pour que ces mesures d’optimisation soient possibles, le cabinet SOCAGE


CONSULTING SARL recommande d’imputer sur le salaire de base et sur les autres éléments
totalement imposables, l’incidence financière des revalorisations des indemnités exonérées,
sans pour autant changer le montant du brut. Il s’agit donc de calibrer les éléments de salaire
pour ne pas aggraver les charges de l’employeur, en récompensant les rubriques du salaire
brut pour tirer le meilleur parti des conséquences fiscales de leur régime juridique.

En définitive, l’optimisation fiscale des rémunérations peut se substituer à une


augmentation classique des salaires. L’augmentation classique des salaires consiste, pour
l’employeur, à augmenter la masse salariale brut, en y réinvestissant une partie des gains des
exercices précédents. Ce procédé est très couteux pour l’entreprise lorsqu’on l’évalue sur
l’exercice. C’est pourquoi beaucoup d’employeurs qui procèdent par ce système préfèrent
réaliser des augmentations à des taux très bas (1%, 5%).

C’est pourquoi l’optimisation des rémunérations apparait comme la méthode la moins


couteuse pour l’entreprise. En effet, elle n’induit pas une augmentation de la masse salariale
brute, mais sa recomposition, pour en tenir le meilleur rendement fiscal. L’employeur
n’injecte donc pas de fonds nouveaux sur la masse solide disponible.

Ainsi, les éléments taxables ayant été minorés, vont permettre d’augmenter les salaires
nets accordés aux employés. Les augmentations du salaire net ainsi générés pouvant produire
des rendements allant de 1% à 15%, selon les proportions utilisées.

Au regard du salarié la différence est perceptible car elle agit directement sur son salaire
net c'est-à-dire, la quotte part qu’il utilise pour ses propre besoin après impôts.

CONCLUSION GENERALE

La tâche principale de ce travail a été de traiter de à l’optimisation fiscale de


l’entreprise. Il a abordé d’une part les éléments imposables et les éléments exonérés du salaire
et d’autres parts les possibilités de les mettre à profit sur le plan fiscal pour que l’entreprise et
le salarié profitent au maximum.
Chaque entreprise devrait solliciter un audit fiscal des salaires qu’elle verse. Comme
nous l’avons vu, l’audit permet de desceller les irrégularités aux erreurs dans le calcul des
impôts sur salaire. C’est pour atteindre ces objectifs que SOCAGE analyse le salaire élément
par élément pour déterminer ce qui est imposable et ce qui est exonéré. Notre analyse s’est
faite en détails sur les salaires d’une entreprise que nous avonsmentionné, mais elle n’est pas
exhaustive dans la mesure où chaque entreprise possède une structure salariale spécifique à
son activité. La répartition des éléments de salaire est guidée d’une part par le principe selon
lequel, tous les éléments du salaire sont imposables et d’autres parts par les critères
d’exonérations tirés de l’article 31 du CGI. Après avoir établi les bases d’impositions, il suffit
d’appliquer les taux et barèmes prévus par la loi et les règlements à caractères fiscales. La
maîtrise parfaite des textes et le fait d’être à jour sur les nouveaux textes fiscaux permet de
payer le juste impôt ce qui n’est toujours pas le cas dans les entreprises comme nous l’avons
vu. Nous y avons vu que l’optimisation commence par un audit efficace et par le bénéfice des
avantages fiscaux des lois et règlements ensuite nous avons exploité la structure salariale.Il
s’agit en une phrase de limiter le salaire de base aux exigences conventionnelles et de
revaloriser les éléments totalement ou partiellement exonérés du salaire ce qui a pour
conséquence direct d’améliorer le salaire net de l’employé.
Le constat est clair, l’application de l’article 65 bis du CGI aux revenus exceptionnels
ou différés est largement avantageuse par rapport à l’application du barème progressif de
l’IRPP/RS. L’exploitation des dossiers traités par le cabinet SOCAGE nous a permis de
constater que l’analyse des impôts sur salaire n’est pas aisée à cause de l’incertitude sur le
régime fiscal de certains éléments qui en constitue la base d’imposition. En attendant toutes
ces réformes, la contribution à l’optimisation fiscale est indispensable pour atteindre l’objectif
du paiement du juste impôt. Il procure en définitive un avantage indéniable pour l’entreprise
et pour le salarié.

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages de référence :

André NZAKOU, Difficultés Comptables et Fiscales, Tome 1, édition 2005 ;


André NZAKOU, Difficultés Comptables et Fiscales, Tome 2, édition de juin 2004 ;
I. KAMLO, Joseph BONLONG, J. KEUMOE Feadin, Système Comptable OHADA
Tome 2, 2ème édition 2005 ;
Plan de compte des états financiers.

1. Autres documents :
Le code général des impôts, édition 2024 ;
Le petit Larousse dictionnaire français, 2ème édition 1999.
ANNEXES

Annexe 1 : Organigramme du SOCAGE CONSULTING SARL

Annexe 2 : Barème de la Redevance Audio-visuelle (RAV) ;

Annexe 3: Barème de la Taxe sur le Développement Local (TDL) ;

Annexe4: Imprimé de la grille sur les conventions collectives des BTP


Annexe 1 : L’organigramme

ASSEMBLEE
GENERALE

ASSOCIE
GERANT

ADMINISTRATION
SECRETARIAT
ET FINANCES
ANNEXE 2: BAREME DE LA REDEVANCE AUDIO-VISUELLE

Tranche de salaires bruts taxables mensuels RAV

De 0 à 50000 0

De 50001 à 100000 750

De 100001 à 200000 1950

De 200001 à 300000 3250

De 300001 à 400000 4550

De 400001 à 500000 5850

De 500001 à 600000 7150

De 600001 à 700000 8450

De 700001 à 800000 9750

De 800001 à 900000 11050

De 900001 à 1000000 12350


Plus de 1000000 13000

ANNEXE 3 : BAREME DE LA TAXE SUR LE DEVELOPPE%ENT LOCAL

- Salaire de base mensuel compris entre 62 000 et 75 000 FCFA : 3 000 FCFA/an

- Salaire de base mensuel compris entre 75 001 et 100 000 FCFA : 6 000 FCFA/an

- Salaire de base mensuel compris entre 100 001 et 125 000 FCFA : 9 000 FCFA/an

- Salaire de base mensuel compris entre 125 001 et 150 000 FCFA : 12 000 FCFA/an

- Salaire de base mensuel compris entre 150 001 et 200 000 FCFA : 15 000 FCFA/an

- Salaire de base mensuel compris entre 200 001 et 250 000 FCFA : 18 000 FCFA/an

- Salaire de base mensuel compris entre 250 001 et 300 000 FCFA : 24 000 FCFA/an

- Salaire de base mensuel compris entre 300 001 et 500 000 FCFA : 27 000 FCFA/an
ANNEXE 4 : BAREME DE LA TAXE SUR LE DEVELOPPE%ENT LOCAL
TABLE DES MATIERES

DEDICACE.................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS...................................................................................................................ii
LISTE DES TABLEAUX.........................................................................................................iii
LISTE D’ABREVIATIONS......................................................................................................iv
FICHE SIGNALETIQUE...........................................................................................................v
SOMMAIRE..............................................................................................................................vi
INTRODUCTION......................................................................................................................1
CHAPITRE I : Présentation générale du Cabinet SOCAGE CONSULTING SARL................3
SECTION I : Présentation du cabinet SOCAGE CONSULTING SARL..................................3
I- Historique et environnement.......................................................................................3
1) Historique...............................................................................................................................3
a) La Création .......................................................................................................................3
b) Evolution .........................................................................................................................7
2) L’environnement ....................................................................................................................7
II- Structure et Fonctionnement..................................................................................................8
1) structure.........................................................................................................................8
a) Le capital .....................................................................................................................8
b) L’Actionnariat............................................................................................................8

2) Fonctionnement................................................................................................................9
SECTION II : DEROULEMENT DU STAGE........................................................................11
I- activités de stage....................................................................................................................11
7) Le rapprochement bancaire ...............................................................................11
8) La saisie des factures d’achat.............................................................................11
9) La saisie des factures de vente...........................................................................11
10) La saisie des relevés bancaires...........................................................................12
11) La saisie des notes de frais.................................................................................12
12) Calcul de la paie.................................................................................................12
II-Apport professionnels du stage et annonce du problème identifie.......................................12
CHAPITRE II : DETERMINATION DES IMPOTS SUR SALAIRE A BABONIAK
CONSTRUCTION SARL…………………………………………………..13
SECTION I : APERCU THEORIQUE DE LA DETERMINATION DES IMPOTS SUR
SALAIRE .................................................................................................................................13
.......................................................................................................................................................
II- Analyse des impôts sur salaire................................................................................13
1) Analyse des éléments du salaire.....................................................................................13
a) le salaire de base .................................................................................................................13
b) les heures supplémentaires ...................................................................................................14
c) les primes :...........................................................................................................................15
d) Les indemnités :....................................................................................................................15
e) Les éléments exceptionnels :.................................................................................................15
2) liquidation des impôts sur salaire et charges sociales...........................................................15
a) Les bases d’imposition..........................................................................................................16
a.1) Le salaire brut taxable (SBT)........................................................................................16
a.1.1) Détermination du salaire brut (Sb).......................................................................16
a.2) Le salaire cotisable........................................................................................................17
3) calcul des différentes retenues........................................................................................17
b) Les retenues salariales fiscales......................................................................................18
a.1) L’IRPP .......................................................................................................................18
a.2) La taxe de développement locale (TDL)..........................................................................20
a.3) La redevance audiovisuelle (RAV).............................................................................20
a.4) La retenue CFC (Crédit Foncier du Cameroun)....................................................21
b) Les retenues salariales sociales......................................................................................21
b.1) La pension vieillesse, d’invalidité et de décès..........................................................21
b.2) La retenue syndicale..............................................................................................21
c) Les charges patronales....................................................................................................21
c.1) les charges patronales fiscales.....................................................................................21
c.2) Les charges patronales sociales...................................................................................21
SECTION II : PRESENTATION DE LA PRATIQUEA LA DETERMINE DES IMPOTS
SUR SALAIRE.........................................................................................................................22
II- PRESENTATION DU CAS PRATIQUE...............................................................23
2) Exploitation des éléments totalement imposables et des éléments exonérés du salaire....23
c) Exploitation des éléments totalement imposables...................................................23
d) Exploitation des éléments exonérés du salaire........................................................23
b.1) Revalorisation et création des éléments totalement exonérés............................................25
2- la revalorisation des indemnités représentatives des avantages en nature ..........................25
1) cas pratique de l’optimisation.................................................................................26
a) calcul du salaire brut taxable.........................................................................................26
b) Calcul du salaire cotisable..............................................................................................26
c) Salaire net taxable (SNT)................................................................................................28
a) calcul du salaire brut taxable...........................................................................................29
b) Calcul du salaire cotisable..............................................................................................29
c) Salaire net taxable (SNT)................................................................................................30

3) IMPACT SUR LES CHARGES DE L’ENTREPRISE........................................................31

4) IMPACT SUR LE SALAIRE NET DU SALARIE SONG................................................31

CHAPITRE 3 : ANALYSES ET RECOMMANDATIONS....................................................32


SECTION I : ANALYSES ......................................................................................................32
I) Aspects positifs :.............................................................................................................32
II) Aspects négatifs : ....................................32

SECTION 2 : RECOMMANDATIONS ....................................33


CONCLUSION GENERALE ....................................34
REFRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ....................................35
ANNEXES ....................................36
TABLE DES MATIERES ....................................41

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