Cours de Droit Civil
Cours de Droit Civil
Cours de Droit Civil
Section 1 : Dé finition
Le droit c’est le mode d’organisation de la vie en socié té . C’est l’ensemble des règles
et conduites destiné es à rendre possible la vie en collectivité .
Pour respecter cet ensemble de règles et conduites, des sanctions sont prises par
l’autorité publique.
Le droit est : « Le ré gulateur de la vie en socié té ».
A. Le Droit Interne
Ce doit est applicable à l’inté rieur d’un pays. Tant qu’il n’y a pas d’é lé ments é trangers.
Dans ce droit interne on distingue le « droit public » du « droit privé ».
1. Le Droit Public
Son rô le est de ré unir l’ensemble des règles qui inté ressent les personnes publiques (é tats,
collectivité s). Il s’inté resse à l’organisation et aux rapports entre les particuliers.
Le droit public se sé pare en deux droits distincts :
a. Le Droit Constitutionnel
Il regroupe les règles qui gouvernent l’é tat et les pouvoirs publiques. Ces règles ont
é té s posé es par la constitution de la Cinquième Ré publique du 04 Octobre 1958 :
- Le pouvoir exé cutif : Pré sident de la Ré publique _ Gouvernement.
- Le pouvoir lé gislatif : Parlement _ Assemblé e Nationale _ Sé nat.
- Le pouvoir judiciaire.
b. Le Droit Administratif
C’est l’é tude du fonctionnement et de l’organisation des administrations de l’é tat, des
ré gions, des communes, et des entreprises publiques.
C’est aussi l’é tude des rapports entre : Administration ó Particuliers (usagers du
service publique).
2. Le Droit Privé
C’est l’ensemble des règles de droits s’appliquant aux rapports des particuliers entre eux.
Ces personnes appelé es « Personnes Privé es » sont aussi bien des personnes physiques que
morales (associations, socié té s).
Dans ce droit privé on distingue :
a. Le Droit Civil
Ce droit regroupe :
- Les personnes : é tude de la personnalité , nom, domicile, actes d’é tats civils…
- La famille : é tude des mariages, divorces, affiliations, autorité parentale…
- Les biens
- Les obligations : thé orie des contrats
- Les sûreté s
- Les ré gimes matrimoniaux
- Les successions
b. Le Droit Commerciale
C’est l’é tude relative des règles des commerçants, des bourses, des banques, des socié té s
commerciales.
c. Le Droit du Travail
Il ré gie les rapports entre : Employeur ó Salarié .
e. Le Droit Pé nal
Ce sont les règles qui dé terminent les sanctions.
B. Le Droit International
Dans ce droit internationale, on peut distinguer :
1. Le Droit Public
Il repose sur des normes internationales distinctes à chaque pays.
Il ré git les relations entre é tats.
C’est l’é tude des juridictions internationales.
2. Le Droit Privé
Il ré git les relations entre particuliers de nationalité diffé rente, ou le sort de biens situé s
dans un autre é tats.
Son but est aussi de ré gler les « conflits de lois ». Par exemple : On a deux é poux
Amé ricain / Italienne ré sidant en France. Ils souhaitent divorcer ; Problème : Quelle loi
appliquer dans ce cas ?
3. Le Droit Communautaire
Classification du Droit
Chap. 1 : La Loi
La loi ce sont toutes les lois de règles é crites qui sont prises par l’organe investit du
pouvoir lé gislatif de la Constitution é tatique prise par le Parlement.
Au sens informel (large), cela dé signe toutes les règles de droits é manant des pouvoirs
lé gislatif et exé cutif.
Parmi ces règles, il faut distinguer les règles :
- de constitution
- internationales
- lé gislatives
- administratives
Section 1 : La Constitution
C’est la Constitution qui a donné naissance à la Cinquième Ré publique le 04 octobre
1958.
Elle contient des règles constitutives de la socié té , elle organise la production des
normes juridiques. C’est elle qui donne au Parlement et au gouvernement, le droit d’é dicter
les règles de droits.
Elle suit le principe hié rarchique : « Toute règle infé rieure doit respecter la ou les
règle(s) supé rieure(s) ».
C’est le « Conseil des Ministres » ou de « l’Union Europé enne » qui repré sente les
gouvernements et les é tats membres, c’est pour cela que chaque gouvernement dé lègue un de
ces membre.
Le Conseil des Ministres investi de l’essentiel des pouvoirs lé gislatifs sur la proposition de la
commission. La commission exprime l’inté rêt communautaire et veille au respect des lois.
21 commissaires sont dé signé s par les é tats memebres.
D’où l’art. 189 du traité de Rome autorise le Parlement Europé en, conjointement au
Conseil et à la Commission, a arrêter des règlements ou directives, et à prendre des dé cisions.
Les règlements sont de vé ritables règles de droit, ils sont directement applicable dans
l’é tat membre.
DIRECTIVE : C’est une règle de droit qui s’adresse aux autorité s nationales pour fixer un
but.
Exemple de règlement : Tout é tablissement doit être munis d’un accès incendie.
Exemple de directive : Ce sont des modalité s laissé s à leur libre expression.
Une directive s’adresse au destinataire qu’elle dé signe, é tat, particulier, une
entreprise… . Elle est directement opposable à la personne dé signé e, dès leur notification.
b. Abrogation de la loi
La loi durera tant qu’elle n’est pas annulé e.
On parle d’abrogation tacite lorsqu’elle ré sulte d’une incompatibilité logique de la disposition
nouvelle avec le maintien de l’ancienne.
A l’inverse on parle d’abrogation expresse lorsqu’elle perd sa force obligatoire suite à une
disposition lé gale anté rieure.
Parlement
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B. Dé crets et Arrê té s
C. ?
Section 1 : Dé finitions
A cô té de la loi qui est une règle é crite de droit é manant de la volonté de l’é tat, il
existe une autre source directe.
On appelle coutume, des lois que l’usage à é tabli et qui se sont consacré es sans é cris,
par une longue tradition.
Ces règles se sont é tablies peu à peu avec le temps et trouve dans la tradition le
principe de leur autorité .
Par exemple : Dans le mariage la femme prend le nom de famille du marié , c’est un usage qui
se fait depuis toujours. C’est une lois de 1993 qui a é crit cette lois.
Ce sont les seuls é lé ments qui caracté risent la coutume. Pas besoin de l’approbation de la
loi, ou de l’adoption par la jurisprudence. C’est donc une source de droit autonome
Les coutumes commerciales qui sont peu nombreuses. Par exemple : la capitalisation
des inté rêts dans les comptes courants de commerçants, ou la ré faction des contrats. Dans le
droit civil si un contrat est exé cuté de manière incomplète à Le juge peut dé cider sa
ré solution (art. 1184 de code civil), au contraire une coutume pour les ventes entre
commerçants permet en cas de livraison de qualité < à celle initialement pré vue, permet
d’obtenir le maintient du contrat assorti d’une ré duction de prix.
Les adages (coutume dans le droit civil). Elles sont encore moins nombreuses qu’en
droit commercial, le plus souvent il s’agit d’adages qui remonte à l’ancien droit. Bien que non
ré digé dans les lois ces adages constituent de vé ritables règles de droit obligatoire. La cours
de cassation n’hé site pas à les invoquer expressé ment pour censurer (ré former) des dé cisions
de juge du fond qui ne les respectent pas.
Une juge de fond, est un juge de première instance (dans les tribunaux de grande
instance).
Chap. 3 : La Jurisprudence
Section 1 : Dé finition
Elle dé signe l’ensemble des dé cisions ré alisé es par les tribunaux dans les litiges qu’ils
ont à connaître. Ainsi que la façon dont un problème de droit est habituellement tranché par
les tribunaux à on dit qu’elle est constante, divisé e, ou vient de faire l’objet d’une ré vision.
Section 1 : La doctrine
C’est l’ensemble des travaux et é tudes de juristes sur diffé rents problèmes de droit.
C’est une source indirecte de droit.
L’opinion d’un auteur ne s’impose pas aux tribunaux. La documentation influence les
tribunaux et le lé gislateur. Elle met à jour l’imperfection des textes et propose des solutions
nouvelles. Elle interprète le droit et dé gage des principes gé né raux de l’ensemble des textes et
dé cisions individuelles.
Section 2 : La pratique
Le rô le des praticiens (notaires, avocats, … ) est d’aider les particuliers à ré soudre les
difficulté s d’ordre juridique qu’ils rencontrent. Il cré e indirectement des règles de droit.
A. L’ordre administratif
La connaissance des rapports plus gé né raux du droit dans lesquels l’é tat intervient en
tant que puissance publique, La juridiction administrative connaît deux caté gories de recours :
• Le recours en excès de pouvoir : l’administration demande au juge d’annuler
un acte administratif, car elle estime que cet est illé gal, c’est-à -dire qu’il
transgresse une règle de droit objectif ré gissant l’action de l’administration.
• Le recours de pleins contentieux : il concerne le plus souvent le contentieux
des contrats et celui de la responsabilité . Le requé rant demande à ce qui lui soit
reconnu un droit de dommage et inté rêts à a suite de dommages qu’il impute à
l’administration.
à Les juridictions administratives sont composé es :
1. Le tribunal administratif
Il y a environ un tribunal administratif par ré gion, leur ressort est interdé partementale
(plusieurs), chaque tribunal administratif est composé d’un pré sident, de conseillers issus de
l’ENA. Ce sont les juges du droit commun de contentieux administratif, ils sont compé tents
pour tout les procès que a loi n’a pas su diriger vers un tribunal. Chaque tribunal administratif
statue en premier ressort (principe des doubles degré s de juridiction). Leurs dé cisions sont des
jugements pouvant aller devant les cours d’administration d’appels, et exceptionnellement
devant le conseil d’é tat.
B. L’ordre judiciaire
1. Les juridictions de l’ordre judiciaire en matière pé nale
a. Le Tribunal de Police
b. Le Tribunal Correctionnel
c. La Cour d’Assises
2. Le personne judiciaire
b. La Magistrature Debout
2. La cour d’appel
B. La cour de cassation
1. Organisation
a. 1ère phase
b. 2ème phase
c. 3ème phase
Chap. 2 : Le procè s
Chap. 3 : La Preuve
Section 1 : Introduction
Le droit subjectif c’est toutes les pré rogatives dont une personne est titulaire en vertu
du droit subjectif. On distingue les droits patrimoniaux et extra-patrimoniaux.
Ils sont lié s à la personnalité juridique dont il constitue les attributs. Ce sont les droits
de la personnalité , tout ce qui concerne les liberté s fondamentales. C’est le droit de la famille,
et des rapports de la famille.
Ce sont les droits susceptibles d’une é valuation pé cuniaire et qui ont un objet
é conomique, ils peuvent porter sur une chose, on les appelle les droits ré els, ils peuvent
s’exercer à l’encontre d’une personne, ils sont qualifié s de droit personnel.
Les droits intellectuels ont un objet immaté riel.
Les droits subjectifs trouvent leur source dans les actes juridique et les faits juridiques.
Pour faire respecter ces droits il faut en prouver l’existence, c’est le problème de la preuve des
droits subjectifs.
Le problème de la preuve des droits subjectifs est essentiel au cours des procès, il ne
suffit pas d’être titulaire d’un droit il faut être en mesure de le prouver. La preuve a pour objet
un fait qui doit être contesté et pertinent.
La preuve du fait ; c’est le principe posé par l’art. 9 du NCPC. « Il incombe à chaque
parti de prouver conformé ment à la loi les faits ( englobe faits et actes) né cessaire au succès
de sa pré tention ».
Ce sont soit des é vé nements, des situations de fait, soit des agissements qui ont é té s
provoqué s volontairement ou involontairement, d’où dé coulent des effets de droits sans qer
ceux-ci aient é té s voulus.
Les faits juridiques naturels ; ce sont des é vé nements naturels indé pendant de la
volonté humaine, d’où dé coulent des consé quences juridiques (expl. : la naissance fait
acqué rir les droits de la personnalité , le dé cès transfère les droits patrimoniaux du dé funt
au(x) hé ritier(s), les tremblements de terre et foudre sont des cas de force majeure ou fortuit).
Les faits juridiques imputables à l’homme ; ce sont les agissements de l’homme d’où
dé coulent des effets de droit sans que ceux-ci aient é té s recherché s (expl. : une personne cause
un accident à cause d’un excès de vitesse sera tenu de ré parer le(s) dommage(s) dans le cadre
de sa responsabilité civile).
1. Dé finition
Le principe concernant la charge de la preuve formulé par l’art. 1315 du code civil
connaît une exception. Dans certains cas il pourrait être difficile, voir impossible de prouver
un fait ou un acte juridique, c’est pourquoi dans certains cas la loi dispense d’en faire la
preuve.
a. Dé finition
Actes dressé s par un officier publique auquel la loi a reconnu compé tence pour le faire
(officier de l’é tat civil, notaire pour les contrats). Ils ré pondent à des conditions de formes très
strictes. Expl. : les actes notarié s sont ré digé s en « minute », original concerné par le notaire,
qui dé livre des copies appelé es « expé dition », soit des copies ordinaires, soit des grosses
(copie officielle d’une dé cision ou d’un acte) que l’on appelle aujourd’hui copies-exé cutoires
Car elle est revêtue de l’exé cution, qui est un ordre du pouvoir exé cutif en joignant à tous les
repré sentants de la force publique d’assurer l’exé cution forcé e du titre sur lequel elle est
apposé e.
a. Dé finition et forme
C’est un acte sous signature privé e, ré digé par les parties elles-mêmes ou par leur
repré sentant, mais sous signature privé e et sans intervention d’un officier publique. La seule
règle gé né rale repose sur la signature.
b. Force probante
Entre les parties c’est l’art. 1328 qui dé finit avec une grande pré cision la question de la
force probante et de la date de l’acte. « Dans les rapports entre les parties à l’acte, la date fait
fois comme les autres mentions jusqu’à preuve du contraire ».
A l’é gard des tiers la date de l’acte ne leur est opposable qu’à condition d’être certain.
Trois circonstances permettent avec pré cision d’acqué rir cette certitude.
1. Le dé cès de l’un de ceux qui a souscrit l’acte. La date certaine est celle du dé cès.
2. La mention de l’acte sous-seing privé dans un acte authentique ; la date retenue est
celle de l’acte authentique.
3. L’enregistrement de l’acte, la date retenue est celle de l’enregistrement dans la
mesure où elle est constaté e par une force publique.
A dé faut de l’un ou l’autre procé dé , la date de l’acte sous-seing privé n’é tant pas
certaine, tous se passera pour les tiers, comme si l’acte n’avait pas eu lieu, on dit que l’acte
leur est inopposable.
a. Lettres missives
Reconnaît la même valeur qu’un acte sous-seing privé lorsqu’il lui paraît que les
lettres é changé es ne se ré fé rent pas à de simples pour-parlers, mais ont expressé ment (noté
noir sur blanc) pour but de constater un accord dé jà ré alisé .
b. Documents comptables
Ils sont obligatoirement tenus par les commerçants et doivent être conservé s pendant
10 ans. Ils ont force probante contre le commerçant qui les tiens (art. 1330 du code civil), ils
ont aussi force probante lorsqu’ils sont opposé s à un autre commerçant, mais ils ne peuvent
pas être opposé s à un non commerçant (art. 1329 du code civil).
d. Copies d’actes
Elles n’ont pas de force probante lorsqu’il s’agit d’un acte sous-seing privé , il ré sulte
donc que l’original peut toujours être exigé (art. 1334 du code civil).
En matière de faits juridiques la preuve peut être rapporté e par tous moyens
notamment par des té moignages ou pré somptions, ce principe est exprimé dans l’art. 1348 du
code civil.
1. Les té moignages
Ils sont reçus selon les formes de procé dures du code civil, c’est-à -dire les procé dure
de l’enquête.
La preuve par té moins à une force probante assez faible, le juge peut rejeter les
té moignages s’il ne s’estime pas convaincu.
C. L’aveu et le serment
1. L’aveu
C’est la reconnaissance par une personne de l’exactitude de la pré tention de son
adversaire. Il en existe deux sortes, l’aveu judiciaire et extra-judiciaire.
a. L’aveu judiciaire
Il a une force probante absolue (art. 1356 du code civil), l’aveu fait pleine foi contre
celui qui l’a fait.
Il ne peut porter que sur des points de faits et non sur des points de droit.
Il est irré vocable et indivisible (en totalité seulement).
b. L’aveu extra-judiciaire
C’est celui fait en dehors de la pré sence du juge (lettres omises), il ne lie pas le juge.
2. Le serment
C’est l’affirmation solennelle par l’un des plaideurs de l’exactitude de ses allé gations
(affirmations).
Il existe deux sortes de serments : dé cisoire et supplé toire.
a. Serment dé cisoire
Selon l’art. 1357 du code civil, il est ainsi appelé car il a une force probante absolue, il
est dé fé ré par l’un des plaideurs à son adversaire.
Expl. : Le demandeur pré tend être cré ancier vis-à -vis du dé fendeur, il invite celui-ci à jurer
qu’il ne lui doit rien (devant le juge). Le dé fendeur a alors trois solutions :
a. Il prête le serment demandé et gagne son procès.
b. Il refuse de prêter serment et il perd son procès.
c. Il ré fère le serment à son adversaire. Dans ce cas le dé fendeur invite à son tour le cré ancier
à jurer qu’il est bien cré ancier.
Si le cré ancier prête serment , il gagne le procès.
Si le cré ancier refuse, sa demande sera rejeté e.
La loi ajoute qu’en tout é tat de cause la preuve contraire n’est plus possible. Lorsque le
serment a é té ré fé ré , l’adversaire n’est plus redevable à prouver sa fausseté .
On ne peut prouver par té moin contre et outre le contenu d’un acte. Cette règle
s’appliquant même en-dessous de 5 000 francs. Vouloir prouver contre le contenu d’un acte
est inexacte et rectifie celui-ci.
Expl. : un contrat pour un achat d’un vé hicule, payer comptant 50 000 francs, bien payé à ce
jour. On ne peut pas en faire la preuve par té moin.
Prouver outre le contenu d’un acte, c’est pouvoir é tablir que l’acte est incomplet, et
pré tendre ajouter une clause dans cet acte.
Expl. : Si un contrat de prêt ne pré voit pas d’inté rêts. L’art. 1341 interdit de prouver par
té moins qu’en ré alité des inté rêts sont dus.
G. Dol ou fraude
Ces é lé ments seront plus vus en dé tails plus tard.
Le dol correspond à une tromperie.
Lorsqu’un acte est attaqué pour dol ou fraude, la preuve est libre.
Chap. 1 : La personnalité
En droit civil tous les êtres humains sont des personnes, par contre toutes les
personnes ne sont pas des êtres humains.
En effet, il existe deux caté gories de personnes (deux espèces de sujets de droit), doté
de la personnalité juridique. Il y a les personnes physiques, et les personnes morales.
Pour dé signer l’aptitude à acqué rir, exercer des droits et s’obliger à ll’é gard d’autrui,
on emploie les termes de personnalité s juridique. D’une autre façon la personnalité permet
d’acqué rir et d’exercer.
1. Apparition de la personnalité
En principe la personnalité juridique commence à a naissance à condition que l’enfant
soit né vivant et viable.
La personnalité juridique n’est pas reconnu :
• Quand l’enfant est simplement conçu.
• Quand l’enfant est mort lors de l’accouchement, ou dans le cas d’un
avortement.
• Quand l’enfant est né vivant et non viable, c’est-à -dire privé desorganes
essentiels pour continuer à vivre.
Toutefois lorsque l’inté rêt de l’enfant l’exige, on admet que sa personnalité juridique
lui soit reconnu dès sa conception sous ré serve qu’il naisse ulté rieurement vivant et viable.
Le droit reconnu à l’enfant non encore né s, mais dé jà conçu, possède l’aptitude à
recueillir une donation ou un hé ritage (art. 725 et 726 du code civil).
Expl. : Quand le père est dé cé dé , alors que sa femme est enceinte, l’enfant lorsqu’il sera
conçu pourra hé riter de la succession.
2. Disparition de la personnalité
La personnalité juridique prend fin avec la mort des personnalité s juridiques (il
n’existe pas de mort civile).
Aujourd’hui la mort naturelle est la seule cause de la perte de la personnalité juridique.
A sa mort une personne n’est donc plus un sujet de droit.
à Consé quences :
• Son patrimoine qui repré sente les attributs essentiels de sa personnalité juridique fait
l’objet d’une transmission aux hé ritiers.
• Son nom patronymique disparaît à dé faut de descendance.
• Au-delà de la mort, les volonté s de cette personne sont respecté es.
1. L’absence
Lorsque l’on est sans nouvelles d’une personne qui a quitté son domicile, la loi permet
de faire constater en justice que celle-ci est pré sumé e absente (art. 112 du code civil) ; le
critère lé gal :
La personne a Quitté son domicile
La personne ,’a plus donné de nouvelles à quiconque.
Ce sont des é lé ments de fait dont la preuve est libre.
c. Le retour de l’absent
Si l’absent ré apparaît ou si
2. La disparition
Selon l’art. 88 du code civil, on fait é tat d’une disparition, lorsqu’une personne a
disparue dans des circonstances de nature à mettre sa vie en danger et que son corps n’a pu
être retrouvé .
Par rapport à l’absence, ce sont les circonstances qui l’entoure : tremblement de terre,
accident d’avion, incendie… . Quand une telle disparition se produit il appartient au Tribunal
de Grande Instance (seulement) de constater et dé clarer le dé cès du disparu, qui est tenu pour
mort. Le jugement dé claratif tiens lieu d’acte de dé cès, l’action appartient au ministère
publique et à tout inté ressé .
Si le disparu ré apparaît, il appartient à tout inté ressé de demander l’annulation du
jugement dé claratif.
D’une manière gé né rale, les personnes qui envisagent une activité quelconque
(agricole, … ), bé né ficie d’une liberté quant à la forme juridique de leur entreprise.
Soit elles adoptent la forme individuelle, dans ce cas c’est une personne morale. Soit
dans le cas des groupements sont varié s, elle peut être à but non lucratif, ou un groupement de
personnes recherchant le profit de la socié té .
a. Les associations
Elles sont ré gies par la loi du 1er juillet 1902, l’association est une convention par
laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente leur
connaissance ou activité dans un but autre que de partager de bé né fices.
Elle se caracté rise par sa nature contractuelle (constitution libre), qui ré sulte d’une
convention entre particuliers, nommé e « contrat d’association ». Ce contrat est ré gie par a
l’art. 1134 du code civil, avec le principe de la liberté d’adhé sion, du mode de
fonctionnement, on applique la force obligatoire au contrat.
Il es né cessaire d’effectuer une permanence jusqu’à la dissolution de l’association, il y
a application des dispositions statutaires.
Le but non lucratif, l’association exclue le partage des bé né fices entre les socié taires.
Tout bé né fices doit être obligatoirement ré investis. En cas d’arrêt d’une association, le
bé né fice doit être transmis à une autre association. A sa dissolution le boni de liquidation sera
attribué à une autre association.
Seul l’associé dé claré pré alablement à la pré fecture bé né ficie de la personnalité morale,
adapté de l’insertion de la dé claration au Journal Officiel.
b. Les socié té s
Les textes sont varié s :
Les art. 1832 à 1873 du code civil traitent de la socié té en gé né ral, concerne les
socié té s civiles ré parties en trois chapitres.
Chap. 1 : Disposition applicable à toute socié té .
Chap. 2 : Règles propres d’une socié té civile.
Chap. 3 : Règlement des socié té s en participation, et de faits celles-ci sont
doté es de la personnalité morale..
La loi du 24 juillet 1966 sur les socié té s commerciales
Chap. 1 : Les Socié té s en Nom Collectifs.
Chap. 2 : Le nom
C’est l’appellation par laquelle on dé signe une personne, il a pour but de permettre
l’individualisation et l’identification de toutes personnes physiques et morales. Il constitue un
attribut essentiel de la personnalité .
2. La filiation naturelle
Art. 57 du code civil, si la filiation n’est é tablie qu’à l’é gard d’un seul des deux
parents il prend le nom de ce parent.
Si la filiation est é tablie en même temps à l’é gard des deux parents, il prend le nom du
père.
Si la filiation est é tablie d’abord à l’é gard du père, et ensuite à l’é gard de la mère, il
prend et garde le nom du père.
Si la filiation est é tablie d’abord à l’é gard de la mère, et ensuite à l’é gard du père, il
prend le nom de la mère, sauf s’il y a une dé claration conjointe des deux parents devant le
greffier en chef du TGI du lieu de ré sidence de l’enfant.
Jusqu’à 13 ans, on a pas besoin de l’accord de l’enfant, mais à partir de 13 ans oui.
3. La filiation adoptive
En cas d’adoption plé nière, l’enfant prend le nom de l’adoptant et perd son nom
d’origine, an cas d’adoption des deux é poux, il prend le nom du mari. S l’adoptant est une
femme marié e, le tribunal peut dans le jugement d’adoption dé cider du consentement du mari,
et que le nom de ce dernier sera confé ré (donné ) à l’adopté .
En cas d’adoption simple, l’adopté prend le nom de l’adoptant mais en l’adoptant en
son propre nom.
a. Par dé cret
b. Francisation du nom
b. Majeur incapable
C. Le domicile é lu
D. Le domicile apparent
2. La capacité d’exercice
L’incapable d’exercice est titulaire du droit, mais la loi mets des restrictions à
l’exercice dudit droit.
Exemple : un mineur peut être dé biteur ou cré ancier, il a la capacité de jouissance, mais il ne
peut mettre lui même en œ uvre les pré rogatives affé rentes à ce droit ; il faut que quelqu’un les
exerce pour lui. C’est le cas lorsqu’il intente une action en justice contre un dé biteur.
Section 2 : Le mineur
A. Les ré gimes de protection des mineurs non é mancipé s
1. Autorité parentale et administration lé gale
a. L’autorité parentale
L’
autorité parentale dans la famille lé gitime ou adoptive
L’
autorité parentale dans la famille naturelle
b. L’administration lé gale
2. La Tutelle
Le tuteur
Le subrogé tuteur
Le conseil de Famille
b. Le fonctionnement de la tutelle
Obligations du tuteur
C. L’é mancipation
C. Le majeur en curatelle
1. Modalité de leur curatelle et leurs effets
D. Le majeur en tutelle
1. Ouverture de la tutelle
La gé rance de la tutelle
4. La cessation de la tutelle
I] Le Contrat
Introduction
A. Dé finition du contrat
Section 1 : Le consentement
A. L’é change des consentements
1. L’existence et l’expression du consentement
b. L’expression du consentement
a. L’offre et l’acceptation
L’
offre
Les effets de l’
offre
L’
acceptation
1. L’erreur
2. Le dol
a. La nature du dol
3. La violence
a. Dé finition
4. La lé sion
a. Dé finition
b. ?
C. ?