Cours de Droit Civil

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2000 / 2001

Droit Civil COURS DE DROIT CIVIL


NOTIONS DE DROIT CIVIL

Cours de Droit Civil

Anné e 2000 - 2001

NOTIONS DE DROITS CIVIL

Le 2000 / 2001 Benjamin Descamps Page 1 / 44

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NOTIONS DE DROIT CIVIL

1ère PARTIE : Introduction Gé né rale àl’Etude Du Droit ___________________________ 5


I] Les Sources Du Droit Objectif ____________________________________________ 5
Intro. : Le Droit et les Droits _______________________________________________ 6
Section 1 : Dé finition __________________________________________________ 6
Section 2 : Les Caracté ristiques __________________________________________ 6
Section 3 : Les Classifications ___________________________________________ 6
A. Le Droit Interne_________________________________________________ 6
B. Le Droit International ____________________________________________ 7
Chap. 1 : La Loi_________________________________________________________ 9
Section 1 : La Constitution ______________________________________________ 9
A. Constitution du 04 Octobre 1958 ___________________________________ 9
B. Les lois Constitutionnelles ________________________________________ 9
C. Les Droits de l’Homme de 1789 ____________________________________ 9
D. Le Pré ambule de la Constitution de 1946 _____________________________ 9
E. Les lois organiques ______________________________________________ 9
Section 2 : Les Traité s Internationaux_____________________________________ 10
A. Valeur des Règles de Droits Contenues dans les traité s _________________ 10
B. Le Droit de la Communauté Economique Europé enne__________________ 10
C. Les Règles du Droit Europé en ____________________________________ 10
Section 3 : La Loi Ordinaire ____________________________________________ 11
A. Le Domaine de la Loi Ordinaire ___________________________________ 11
B. Elaboration de la Loi Ordinaire____________________________________ 11
C. Force Obligatoire de la Loi Ordinaire_______________________________ 11
D. Application de la Loi Ordinaire dans le Temps _______________________ 12
E. L’Application des Lois dans l’Espace ________________________________ 12
Section 4 : Les Ordonnances____________________________________________ 13
Section 5 : Les Règlements Administratifs_________________________________ 13
A. Règlements Autonomes et d’Application ____________________________ 13
B. Dé crets et Arrêté s ______________________________________________ 13
C. ? ____________________________________________________________ 13
D. Le Contrô le de la Lé galité des Règles_______________________________ 13
Chap. 2 : Les Coutumes et les Usages ______________________________________ 14
Section 1 : Dé finitions_________________________________________________ 14
A. Elé ments maté riels _____________________________________________ 14
B. Elé ments physiologiques_________________________________________ 14
Section 2 : Le rô le de la coutume ________________________________________ 14
Section 3 : Preuve de la coutume et des usages _____________________________ 15
Chap. 3 : La Jurisprudence _______________________________________________ 16
Section 1 : Dé finition _________________________________________________ 16
Section 2 : Le rô le du juge _____________________________________________ 16
A. Le juge interprète la loi __________________________________________ 16
B. Le juge est obligé de juger _______________________________________ 16
Section 3 : Les limites _________________________________________________ 16
Chap. 4 : La Doctrine et la Pratique ________________________________________ 17
Section 1 : La doctrine ________________________________________________ 17

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Section 2 : La pratique ________________________________________________ 17


II] Les Droits Subjectifs __________________________________________________ 18
III] La mise en œ uvre des droits subjectifs ___________________________________ 19
Chap. 1 : L’Organisation Judiciaire ________________________________________ 20
Section 1 : Les diffé rents ordres de juridiction ______________________________ 20
A. L’ordre administratif ____________________________________________ 20
B. L’ordre judiciaire_______________________________________________ 21
Section 2 : Les juridictions de l’ordre judiciaire civil_________________________ 21
A. Les juges du fond ______________________________________________ 21
B. La cour de cassation ____________________________________________ 21
Chap. 2 : Le procès _____________________________________________________ 22
Chap. 3 : La Preuve _____________________________________________________ 23
Section 1 : Introduction________________________________________________ 23
A. Les droits extra-patrimoniaux ______________________________________ 23
B. Les droits patrimoniaux ___________________________________________ 23
Section 2 : L’objet de la preuve _________________________________________ 23
A. Les faits juridiques _______________________________________________ 24
B. Les actes juridiques ______________________________________________ 24
Section 3 : La charge de la preuve _______________________________________ 25
A. Principes de l’art. 1315 du code civil _________________________________ 25
B. Les pré somptions lé gales __________________________________________ 25
Section 4 : Les diffé rents procé dé s de preuve_______________________________ 26
A. La preuve litté rale________________________________________________ 26
B. Té moignages et pré somptions ______________________________________ 28
C. L’aveu et le serment ______________________________________________ 28
Section 5 :Admissibilité des diffé rents procé dé s de preuve ____________________ 29
A. Les règles de l’art. 1341 du code civil ________________________________ 29
B. Liberté de preuve en matière commerciale_____________________________ 30
C. Le commencement de preuve par é crit________________________________ 30
D. Reproduction fidèle et durable d’un é crit non conservé ___________________ 30
E. L’impossibilité de reconstituer un é crit _______________________________ 30
F. Perte du titre de force majeure ______________________________________ 31
G. Dol ou fraude ___________________________________________________ 31
H. Preuve libre par acte ______________________________________________ 31
IV] Les personnes _______________________________________________________ 32
Chap. 1 : La personnalité _________________________________________________ 33
Section 1 : Les personnes physiques ______________________________________ 33
A. Duré e de la personnalité juridique _________________________________ 33
B. Incertitude sur l’existence de la personne physique ____________________ 34
Section 2 : Les personnes morales _______________________________________ 35
A. Classification des personnes morales _______________________________ 35
B. Ré gime juridique des personnes morales ____________________________ 37
Chap. 2 : Le nom _______________________________________________________ 38
Section 1 : Le nom patronymique (de famille) ______________________________ 38
A. Attribution du nom par la filiation _________________________________ 38
B. Changement du nom patronymique ________________________________ 38

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NOTIONS DE DR08 -0.12 TD (D) Tj/F1 12.12 Tf10.8 0.12 TD (R) Tj0.le.
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1è re PARTIE : Introduction Générale àl’Etude Du Droit


I] Les Sources Du Droit Objectif

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Intro. : Le Droit et les Droits

Section 1 : Dé finition
Le droit c’est le mode d’organisation de la vie en socié té . C’est l’ensemble des règles
et conduites destiné es à rendre possible la vie en collectivité .
Pour respecter cet ensemble de règles et conduites, des sanctions sont prises par
l’autorité publique.
Le droit est : « Le ré gulateur de la vie en socié té ».

Section 2 : Les Caracté ristiques


Il existe trois caracté ristiques lorsque l’on parle de droit :
1. C’est une règle gé né rale et abstraite pour des entité s. Par exemple : Une
règle peut s’appliquer à l’ensemble des citoyens, alors qu’un autre va
s’appliquer à un groupe d’individus.
2. La règle de droit comporte une sanction : pé nales, d’emprisonnement, la
ré paration, l’annulation, la compensation (Cette sanction n’est pas mise en
œ uvre par les particuliers).
3. La règle de droit est obligatoire de chaque cô té s : Particuliers ó Autorité s.

Section 3 : Les Classifications


La règle de droit est classé e dans de vastes ensembles :

A. Le Droit Interne
Ce doit est applicable à l’inté rieur d’un pays. Tant qu’il n’y a pas d’é lé ments é trangers.
Dans ce droit interne on distingue le « droit public » du « droit privé ».

1. Le Droit Public
Son rô le est de ré unir l’ensemble des règles qui inté ressent les personnes publiques (é tats,
collectivité s). Il s’inté resse à l’organisation et aux rapports entre les particuliers.
Le droit public se sé pare en deux droits distincts :

a. Le Droit Constitutionnel
Il regroupe les règles qui gouvernent l’é tat et les pouvoirs publiques. Ces règles ont
é té s posé es par la constitution de la Cinquième Ré publique du 04 Octobre 1958 :
- Le pouvoir exé cutif : Pré sident de la Ré publique _ Gouvernement.
- Le pouvoir lé gislatif : Parlement _ Assemblé e Nationale _ Sé nat.
- Le pouvoir judiciaire.

b. Le Droit Administratif
C’est l’é tude du fonctionnement et de l’organisation des administrations de l’é tat, des
ré gions, des communes, et des entreprises publiques.
C’est aussi l’é tude des rapports entre : Administration ó Particuliers (usagers du
service publique).

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2. Le Droit Privé
C’est l’ensemble des règles de droits s’appliquant aux rapports des particuliers entre eux.
Ces personnes appelé es « Personnes Privé es » sont aussi bien des personnes physiques que
morales (associations, socié té s).
Dans ce droit privé on distingue :

a. Le Droit Civil
Ce droit regroupe :
- Les personnes : é tude de la personnalité , nom, domicile, actes d’é tats civils…
- La famille : é tude des mariages, divorces, affiliations, autorité parentale…
- Les biens
- Les obligations : thé orie des contrats
- Les sûreté s
- Les ré gimes matrimoniaux
- Les successions

b. Le Droit Commerciale
C’est l’é tude relative des règles des commerçants, des bourses, des banques, des socié té s
commerciales.

c. Le Droit du Travail
Il ré gie les rapports entre : Employeur ó Salarié .

d. La Procé dure Civile


C’est l’é tude des règles des procé dures.

e. Le Droit Pé nal
Ce sont les règles qui dé terminent les sanctions.

B. Le Droit International
Dans ce droit internationale, on peut distinguer :

1. Le Droit Public
Il repose sur des normes internationales distinctes à chaque pays.
Il ré git les relations entre é tats.
C’est l’é tude des juridictions internationales.

2. Le Droit Privé
Il ré git les relations entre particuliers de nationalité diffé rente, ou le sort de biens situé s
dans un autre é tats.
Son but est aussi de ré gler les « conflits de lois ». Par exemple : On a deux é poux
Amé ricain / Italienne ré sidant en France. Ils souhaitent divorcer ; Problème : Quelle loi
appliquer dans ce cas ?

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3. Le Droit Communautaire

Classification du Droit

LE DROIT INTERNE LE DROIT INTERNATIONAL

Le Droit Public Le Droit Privé Le Droit Public Le Droit Privé Le Droit


Communautaire

Le Droit Le Droit Il repose sur Il ré git les


Constitutionnel Civil des normes relations entre
internationales particuliers de
Le Droit Le Droit distinctes à nationalité s
Administratif Commercial chaque pays diffé rentes
Ou le sort de
Le Droit Il ré git les biens situé s
Du Travail relations entre dans un autre
les Etats é tat
Le Droit C’est l’é tude Il règle aussi
Pé nal des les conflits de
juridictions lois entre é tats
La Procé dure internationales
Civile

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Chap. 1 : La Loi
La loi ce sont toutes les lois de règles é crites qui sont prises par l’organe investit du
pouvoir lé gislatif de la Constitution é tatique prise par le Parlement.
Au sens informel (large), cela dé signe toutes les règles de droits é manant des pouvoirs
lé gislatif et exé cutif.
Parmi ces règles, il faut distinguer les règles :
- de constitution
- internationales
- lé gislatives
- administratives

Section 1 : La Constitution
C’est la Constitution qui a donné naissance à la Cinquième Ré publique le 04 octobre
1958.
Elle contient des règles constitutives de la socié té , elle organise la production des
normes juridiques. C’est elle qui donne au Parlement et au gouvernement, le droit d’é dicter
les règles de droits.
Elle suit le principe hié rarchique : « Toute règle infé rieure doit respecter la ou les
règle(s) supé rieure(s) ».

A. Constitution du 04 Octobre 1958

B. Les lois Constitutionnelles


Toutes les lois constitutionnelles qui la modifie ou la complète.
Selon l’art. 89 : « La ré vision qui appartient au Pré sident de la Ré publique, peut être
sous proposition du 1er Ministre et des Membres du Parlement ».
« Texte voté par l’Assemblé e / Sé nat, puis accepté par Ré fé rendum ».
Selon l’art. 11 : « Soumettre par Ré fé rendum, tout projet de lois portant sur
l’organisation des pouvoirs publiques ».

C. Les Droits de l’Homme de 1789

D. Le Pré ambule de la Constitution de 1946


Ces deux derniers niveaux sont assimilé s aux textes constitutionnelles de 1958.
Le Constitution de 1958 : droit au logement, au travail, liberté de la pensé e, droit de grève…

E. Les lois organiques


Ce sont les complé ments de la Constitution, elles ont une valeur supé rieures aux lois
ordinaires. Elle est subordonné e à la Constitution qui vé rifiera sa validité .

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Section 2 : Les Traité s Internationaux


A. Valeur des Règles de Droits Contenues dans les traité s
Selon l’art. 55 : « Les traité s ou accords ré gulièrement ratifié s ou approuvé s ont dès leur
publication une autorité supé rieure à celle des lois, sous ré serve pour chaque accord ou traité s
de son application par l’autre parti ».
Lorsqu’une loi interne est anté rieure au traité , le traité est supé rieure à la loi, car il est
plus ré cent.
Par contre lorsqu’une loi interne est posté rieure à un traité , c’est la loi qui peut
apporter sa solution. Par exemple : « l’arrêt Jacques VABRE de 1975 ».

B. Le Droit de la Communauté Economique Europé enne


Voici les 15 membres : Allemagne, Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas, Italie (01
Janvier 1995) ; Grande-Bretagne, Danemark, Ireland (en 1972)
Les traité s constitutifs ré glementent les relations entre les é tats membres, et les
particuliers dans le secteur commercial.
Il y a d’abord eu :
- Le traité de Paris le 18 Avril 1951, avec la cré ation de la S.E.C.A.
- Le traité de Rome le 25 Mars 1957, avec la cré ation de la C.E.E.
- Et la cré ation de l’E.R.A.T.O.M. (communauté europé enne de l’é nergie
atomique).
- Modification à Maastricht les 17 et 18 Fé vrier 1986., dans le but de cré er
l’union europé enne.
POURQUOI ? Tout cela à abouti à la cré ation d’un marché commun sans frontières, dans un
but é conomique.
PRINCIPE : libre concurrence entre les entreprises, et libre circulation des marchandises, des
personnes, des services et des capitaux.

C’est le « Conseil des Ministres » ou de « l’Union Europé enne » qui repré sente les
gouvernements et les é tats membres, c’est pour cela que chaque gouvernement dé lègue un de
ces membre.
Le Conseil des Ministres investi de l’essentiel des pouvoirs lé gislatifs sur la proposition de la
commission. La commission exprime l’inté rêt communautaire et veille au respect des lois.
21 commissaires sont dé signé s par les é tats memebres.

Le Parlement Europé en comporte 567 membres é lus au suffrage direct. Depuis


Maastricht leurs compé tences sont plus importantes. Ils possèdent un pouvoir de co-dé cision
ou co-opé ration avec le Conseil des Ministres.

La Cours de Justice des communauté s europé ennes assure le respect du droit


communautaire.

C. Les Règles du Droit Europé en


Les traité s sont une source très importante du Droit, à partir de ces traité s les trois 1ère
institutions é laborent des normes qui sont immé diatement applicable dans les é tats membres.

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D’où l’art. 189 du traité de Rome autorise le Parlement Europé en, conjointement au
Conseil et à la Commission, a arrêter des règlements ou directives, et à prendre des dé cisions.
Les règlements sont de vé ritables règles de droit, ils sont directement applicable dans
l’é tat membre.
DIRECTIVE : C’est une règle de droit qui s’adresse aux autorité s nationales pour fixer un
but.
Exemple de règlement : Tout é tablissement doit être munis d’un accès incendie.
Exemple de directive : Ce sont des modalité s laissé s à leur libre expression.
Une directive s’adresse au destinataire qu’elle dé signe, é tat, particulier, une
entreprise… . Elle est directement opposable à la personne dé signé e, dès leur notification.

Section 3 : La Loi Ordinaire


A. Le Domaine de la Loi Ordinaire
L’art. 34 ré parti les pouvoirs lé gislatifs entre le Parlement ó le Gouvernement.
La Constitution de 58 é numère dans l’art. 34 les matières qui relève de la loi voté e par le
Parlement.
Selon l’art. 37 : « Les matières autre que celle du domaine de la loi ont un caractère
ré glementaire ».

B. Elaboration de la Loi Ordinaire


Permet au Parlement de voter les règles fondamentales. L’amé nagement technique de ces
règles est laissé au gouvernement.

C. Force Obligatoire de la Loi Ordinaire


1. Duré e de la Force Obligatoire
La loi doit être promulgué e et publié e. Lorsqu’elle est voté e par le parlement, elle n’a pas
encore son caractère obligatoire. Il est alors utile de mettre en vigueur certaines né cessité s.
Une fois mise en œ uvre, la loi durera tant qu’elle n’a pas é té abrogé e (annulé e).

a. Entré e en vigueur de la loi


La promulgation : C’est la compé tence de l’exé cutif (art. 1 du code civil). Pour
promulguer le Pré sident prend un dé cret.
La publication : Voir l’aliné a 2 de l’art. premier. Elle devient obligatoire pour les
particuliers lorsqu’elle est publié e dans le Journal Officiel.

b. Abrogation de la loi
La loi durera tant qu’elle n’est pas annulé e.
On parle d’abrogation tacite lorsqu’elle ré sulte d’une incompatibilité logique de la disposition
nouvelle avec le maintien de l’ancienne.
A l’inverse on parle d’abrogation expresse lorsqu’elle perd sa force obligatoire suite à une
disposition lé gale anté rieure.

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2. Degré s de la Force Obligatoire

a. Les Lois Supplé tives


Elles ne s’imposent qu’à dé faut de volonté des particuliers (expresse ou tacite).
Par exemple : dans la cas des ré gimes matrimoniaux, tous les biens sont mis en communs
(ré gime des acquêts), selon la loi 1400, cette loi est supplé tive, c’est-à -dire que rien
n’empêche les é poux de s’entendre pour adopter un autre ré gime à C’est le contrat de
mariage.

b. Les Lois Impé ratives


Elles s’imposent sans que les parties puissent y dé roger, pour un cas particulier.
Art. 6 du code civil : « On ne peut dé roger par des conventions particulières aux lois
lorsqu’ ordre publique ou les mœurs ».
elles l’
Par exemple : Si une personne est dé jà marié e, il est hors de question qu’elle se marie à
nouveau, sans avoir pré alablement divorcé .

D. Application de la Loi Ordinaire dans le Temps


1. Effet Immé diat des Lois Nouvelles
Selon l’art. 2 : « La loi ne s’ applique que pour l’ avenir, et dès son entré e en vigueur ».
Cette application concerne les situations juridiques, qu’elles soient juridique ou
contractuelles.
Pour le cas des contrats, ils sont ré git jusqu’à leur terme, avant que la loi nouvelle ne
s’applique. Sauf, quand cette loi nouvelle est d’ordre public.

2. Non-Ré atractivité de la loi nouvelle


Selon l’art. 2 : « La loi ne dispose que pour l’ avenir, elle n’
a pas d’effet ré troactif ».
Sauf exception, en effet dans certains cas elle peut être ré troactive. On parle alors de lois
expressé ment ré troactive, ou de lois ré troactive par nature.

E. L’Application des Lois dans l’Espace


La loi française (ou loi territoriale) ne s’applique que sur l’ensemble du territoire
français.
Y sont soumises :
- toutes les infractions pé nales commises en France par un é tranger.
- Le sort des biens meubles et immeubles.
- Les faits juridiques, responsabilité civile ré gie par le lieux de ré alisation du
dommage.
Sont soumis à la loi nationale, l’é tat et la capacité des personnes (nom, civilité ,
mariage, affiliation … ).
De même, la loi française est appliqué e pour les français à l’é tranger.

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Section 4 : Les Ordonnances


Avec les ordonnances, le Gouvernement lé gifère dans les matières qui relèvent du
domaine de la loi, c’est-à -dire qui sont ré servé s au Parlement.
Selon l’art. 38 : « Le Gouvernement peut pour l’ exé cution de son programme demander
l’
autorisation au Parlement, de prendre par ordonnance, pendant un dé lais limité , des
mesures qui sont du domaine de la loi ».

Parlement

Autorise par une loi d’habilitation


Gouvernement
1
2
Prise en Conseil des Ministres
Ordonnance
Doit être ratifié e par le Parlement Avis du Conseil d’é tat

4 3

L’ordre est alors publié , et devient obligatoire et applicable de suite.

Section 5 : Les Règlements Administratifs


A. Règlements Autonomes et d’Application

B. Dé crets et Arrê té s

C. ?

D. Le Contrôle de la Lé galité des Règles


1. La Loi Empiète sur les Règlements

2. Les Règlements empiètent sur la Loi

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Chap. 2 : Les Coutumes et les Usages

Section 1 : Dé finitions
A cô té de la loi qui est une règle é crite de droit é manant de la volonté de l’é tat, il
existe une autre source directe.
On appelle coutume, des lois que l’usage à é tabli et qui se sont consacré es sans é cris,
par une longue tradition.
Ces règles se sont é tablies peu à peu avec le temps et trouve dans la tradition le
principe de leur autorité .
Par exemple : Dans le mariage la femme prend le nom de famille du marié , c’est un usage qui
se fait depuis toujours. C’est une lois de 1993 qui a é crit cette lois.

On distingue dans la règle coutumière deux é lé ments :

A. Elé ments maté riels


C’est une sé rie d’acte ou de fait qui par leur ré pé tition continue et non contrarié s constitue
une manière d’être habituels pour un milieu social, il faut donc que l’usage soit constant et
durable.

B. Elé ments physiologiques


L’usage et la tradition ne cré e une règle de droit coutumière que si cette manière d’être est
sensible d’un usage juridique. Il faut que le sujet de droit civil ait le sentiment de se soumettre
à une règle et qu’il s’exposerait à des sanctions.

Ce sont les seuls é lé ments qui caracté risent la coutume. Pas besoin de l’approbation de la
loi, ou de l’adoption par la jurisprudence. C’est donc une source de droit autonome

Section 2 : Le rôle de la coutume


Ce rô le est très important.
Elle sert à interpré ter la loi.
Elle complète la loi, soit elle renvoie directement à l’usage, soit il n’y a pas de lois du tout.
Il arrive souvent que la loi renvoie souvent aux usages.
Par exemple : Dans l’immobilier, elle renvoie aux usages locaux, pour respecter les modes de
construction, les terrains, …
De même en matière de contrat lors que la loi dé cide que la convention oblige à toutes les
suites que l’usage donne à l’obligation.
En dehors de tous renvoi, la coutume est appelé e en vertu d’un pouvoir autonome à gournir la
règle de droit.
Par exemple : Usage du nom du mari, « C’est é cris nulle part ».
Problème: Comment ré agir face à une coutume qui est contre la loi ?
Une lois peut-elle être abrogé e par une coutume ? En France ce n’est pas admis.
è La loi est toujours > à l’usage. EN THEORIE…

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Section 3 : Preuve de la coutume et des usages


Une coutume et un usage dé signent des règles de droit non é crites, les deux termes
sont quasiment synonyme, mais il y a une pré fé rence de l’usage pour les juges et la loi
(lé gislatif).
Il existe deux grandes caté gories d’usage :
è Les usages de droit : sert à dé signer la coutume.
è Les usages conventionnels : Tire leur autorité d’un contrat. Il s’agit de pratique, de
règles rencontré es souvent chez les commerçants ou les autres professions appliqué es dans
leur relation contractuelle. Exemple : dé lais de livraison.

Il y a une distinction entre coutume et usage en matière de preuve. La coutume ne doit


pas être prouvé e par ceux qui l’invoque. Elle n’a pas à être prouvé e par celui qui s’y ré fère.
Le juge doit juste connaître la coutume comme s’il connaît la loi.
Les moyens de preuve pour les usages conventionnels : les personnes qui se pré valent
d’un usage conventionnel d’une profession doivent le prouver. Tous les moyens de preuve
sont admis, souvent il suffira de produire des ouvrages qui recensent les usages d’une
profession donné e.
Exemple :
a) Editions Dalloz et Argus du code des assurances, qui reproduisent la liste des
courtages des assuré s terrestres. D’une manière gé né rale ces usages dé finissent les règles de
dé ontologie à suivre.
b) Les plaideurs peuvent aussi pré senter au juge des formulaires de contrat type é tablis
par les organismes professionnel qui exprime les usages auxquels ils doivent se ré fé rer.
c) Par des té moins, experts, il est possible d’é tablir la preuve d’un usage professionnel
donné .
Souvent en droit commercial, le plaideur utilise un parère (une attestation é crite) de
l’existence d’un usage qui é mane de groupement ou syndicat professionnel ou de la chambre
de commerce.

Les coutumes commerciales qui sont peu nombreuses. Par exemple : la capitalisation
des inté rêts dans les comptes courants de commerçants, ou la ré faction des contrats. Dans le
droit civil si un contrat est exé cuté de manière incomplète à Le juge peut dé cider sa
ré solution (art. 1184 de code civil), au contraire une coutume pour les ventes entre
commerçants permet en cas de livraison de qualité < à celle initialement pré vue, permet
d’obtenir le maintient du contrat assorti d’une ré duction de prix.
Les adages (coutume dans le droit civil). Elles sont encore moins nombreuses qu’en
droit commercial, le plus souvent il s’agit d’adages qui remonte à l’ancien droit. Bien que non
ré digé dans les lois ces adages constituent de vé ritables règles de droit obligatoire. La cours
de cassation n’hé site pas à les invoquer expressé ment pour censurer (ré former) des dé cisions
de juge du fond qui ne les respectent pas.
Une juge de fond, est un juge de première instance (dans les tribunaux de grande
instance).

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Chap. 3 : La Jurisprudence

Section 1 : Dé finition
Elle dé signe l’ensemble des dé cisions ré alisé es par les tribunaux dans les litiges qu’ils
ont à connaître. Ainsi que la façon dont un problème de droit est habituellement tranché par
les tribunaux à on dit qu’elle est constante, divisé e, ou vient de faire l’objet d’une ré vision.

Section 2 : Le rôle du juge


A. Le juge interprète la loi
Il dé finit le sens des dispositions que la loi contient, son rô le est de rechercher la volonté
ré elle du lé gislateur, plus gé né ralement le sens et la porté e de la règle.
Il a aussi un autre rô le quand il trouve dans la loi aucune disposition applicable, il est
obligé de juger.

B. Le juge est obligé de juger


L’art. 4 du code civil impose au juge l’obligation de rendre une dé cision dans chaque
litige qui lui est soumis.
Il ne peut refuser de juger au pré texte du silence de la loi, si c’est le cas il sera poursuivi
pour DENI de justice.
Si la règle n’existe pas, même dans la coutume, le juge est appelé lui-même à la cré er. En
cela on peut estimer que la jurisprudence est soumise de droit.
Toute fois il existe des limites au rô le du juge qui font dire que la jurisprudence n’est pas
une source directe du droit. Elle a né anmoins une autorité considé rable, notamment grâce à la
hié rarchie é tablie entre les juridictions qui favorisent l’unification des dé cisions judiciaires.

Section 3 : Les limites


Deux grands principes s’opposent :
è La prohibition des arrêts de règlement : ce sont des arrêts par lesquels une
juridiction dé cide que toutes les difficulté s juridiques semblables à celle qu’elle vient de
ré soudre à l’occasion d’un procès dé terminé seront dé sormais ré solues de la même manière.
Art. 5 : « Il est dé fendu au juge de prononcer par voix de disposition gé né rale et
ré glementaire sur les causes qui leurs sont soumises ».
è L’autorité de la chose jugé e : un jugement ou un arrêt rendu à la suite d’un procès
n’est opposable qu’aux personnes qui ont é té s concerné es à ce procès. Il est sans effet à
l’é gard des tiers.
La dé cision à un caractère relatif, même sur la question de droit qui est tranché e. C’est
pourquoi il semble difficile qu’il s’é labore par voie de justice rendus. Une règle de droit dont
la porté e serait d’être gé né rale.

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Chap. 4 : La Doctrine et la Pratique

Section 1 : La doctrine
C’est l’ensemble des travaux et é tudes de juristes sur diffé rents problèmes de droit.
C’est une source indirecte de droit.
L’opinion d’un auteur ne s’impose pas aux tribunaux. La documentation influence les
tribunaux et le lé gislateur. Elle met à jour l’imperfection des textes et propose des solutions
nouvelles. Elle interprète le droit et dé gage des principes gé né raux de l’ensemble des textes et
dé cisions individuelles.

Section 2 : La pratique
Le rô le des praticiens (notaires, avocats, … ) est d’aider les particuliers à ré soudre les
difficulté s d’ordre juridique qu’ils rencontrent. Il cré e indirectement des règles de droit.

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II] Les Droits Subjectifs

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III] La mise en œ uvre des droits subjectifs

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Chap. 1 : L’Organisation Judiciaire


L’une des fonctions essentielle de l’é tat est de faire ré gner l’ordre dans la socié té . La
justice au sens restreint, c’est l’ensemble des institutions qui permettent d’exercer la fonction
de juger.
C’est un service publique qui comporte des juridictions et un personnel judiciaire,
dans le but de le faire fonctionner.
Tous sujet de droit qui s’estime lé sé dans ses inté rêts peut intenter une action en
justice devant le tribunal compé tant.
L’autorité judiciaire ; c’est le pouvoir reconnu aux juridictions de trancher les litiges
conformé ment à la loi, de contrô ler l’application de la loi pé nale et sanctionner les infractions
selon leur nature, les litiges seront porté s devant les juridictions de l’ordre judiciaire civil ou
pé nal, ou de l’ordre administratif.

Section 1 : Les diffé rents ordres de juridiction


En raison de la sé paration des pouvoirs les actes de l’administration ne sont pas
soumis aux juges judiciaire. Les juridictions de l’ordre judiciaire sont chargé es de trancher les
litiges qui soulèvent l’application de la loi civile, et sanctionner par tranche les litiges.
Les juridictions administratives tranchent les litiges qui opposent :
Les personnes morales et les personnes physiques ó L’administration.
Ces mêmes juridictions tranchent aussi les litiges entre chaque administrations.

En cas de conflit de compé tence, le tribunal des conflits (magistrats de l’ordre


judiciaire ou administratif) règle les difficulté s ente les deux ordres de juridiction.

A. L’ordre administratif
La connaissance des rapports plus gé né raux du droit dans lesquels l’é tat intervient en
tant que puissance publique, La juridiction administrative connaît deux caté gories de recours :
• Le recours en excès de pouvoir : l’administration demande au juge d’annuler
un acte administratif, car elle estime que cet est illé gal, c’est-à -dire qu’il
transgresse une règle de droit objectif ré gissant l’action de l’administration.
• Le recours de pleins contentieux : il concerne le plus souvent le contentieux
des contrats et celui de la responsabilité . Le requé rant demande à ce qui lui soit
reconnu un droit de dommage et inté rêts à a suite de dommages qu’il impute à
l’administration.
à Les juridictions administratives sont composé es :

1. Le tribunal administratif
Il y a environ un tribunal administratif par ré gion, leur ressort est interdé partementale
(plusieurs), chaque tribunal administratif est composé d’un pré sident, de conseillers issus de
l’ENA. Ce sont les juges du droit commun de contentieux administratif, ils sont compé tents
pour tout les procès que a loi n’a pas su diriger vers un tribunal. Chaque tribunal administratif
statue en premier ressort (principe des doubles degré s de juridiction). Leurs dé cisions sont des
jugements pouvant aller devant les cours d’administration d’appels, et exceptionnellement
devant le conseil d’é tat.

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2. Les cours administratives d’appel


Les dé cisions des cours d’administrations d’appels sont des arrêts.

3. Le conseil d’é tat


Le conseil d’é tat ; c’est le juge suprême de l’ordre administratif, dans certaines
matières qui lui sont ré servé es (quand le texte le dit), le conseil d’é tat est juge en premier et
dernier ressort, il est juge de cassation (c’est-à -dire du droit, des arrêts rendus par les cours
d’administrations d’appels).

B. L’ordre judiciaire
1. Les juridictions de l’ordre judiciaire en matière pé nale

a. Le Tribunal de Police

b. Le Tribunal Correctionnel

c. La Cour d’Assises

d. Les juridictions des mineurs

2. Le personne judiciaire

a. Les Magistrats du Siège

b. La Magistrature Debout

c. Les auxiliaires de justice

Section 2 : Les juridictions de l’ordre judiciaire civil


A. Les juges du fond
1. Les juridictions du premier degré

a. Les juridictions du droit commun : le TGI

b. Les juridictions d’exceptions

2. La cour d’appel

Mise en œ uvre du double degré de juridiction

B. La cour de cassation
1. Organisation

2. Le mé canisme d’un pourvoi en Cassation

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a. 1ère phase

b. 2ème phase

c. 3ème phase

3. Rôle de la Cour de Cassation

Chap. 2 : Le procè s

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Chap. 3 : La Preuve

Section 1 : Introduction

Le droit subjectif c’est toutes les pré rogatives dont une personne est titulaire en vertu
du droit subjectif. On distingue les droits patrimoniaux et extra-patrimoniaux.

A. Les droits extra-patrimoniaux

Ils sont lié s à la personnalité juridique dont il constitue les attributs. Ce sont les droits
de la personnalité , tout ce qui concerne les liberté s fondamentales. C’est le droit de la famille,
et des rapports de la famille.

B. Les droits patrimoniaux

Ce sont les droits susceptibles d’une é valuation pé cuniaire et qui ont un objet
é conomique, ils peuvent porter sur une chose, on les appelle les droits ré els, ils peuvent
s’exercer à l’encontre d’une personne, ils sont qualifié s de droit personnel.
Les droits intellectuels ont un objet immaté riel.
Les droits subjectifs trouvent leur source dans les actes juridique et les faits juridiques.
Pour faire respecter ces droits il faut en prouver l’existence, c’est le problème de la preuve des
droits subjectifs.

Section 2 : L’objet de la preuve

Le problème de la preuve des droits subjectifs est essentiel au cours des procès, il ne
suffit pas d’être titulaire d’un droit il faut être en mesure de le prouver. La preuve a pour objet
un fait qui doit être contesté et pertinent.
La preuve du fait ; c’est le principe posé par l’art. 9 du NCPC. « Il incombe à chaque
parti de prouver conformé ment à la loi les faits ( englobe faits et actes) né cessaire au succès
de sa pré tention ».

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A. Les faits juridiques

Ce sont soit des é vé nements, des situations de fait, soit des agissements qui ont é té s
provoqué s volontairement ou involontairement, d’où dé coulent des effets de droits sans qer
ceux-ci aient é té s voulus.
Les faits juridiques naturels ; ce sont des é vé nements naturels indé pendant de la
volonté humaine, d’où dé coulent des consé quences juridiques (expl. : la naissance fait
acqué rir les droits de la personnalité , le dé cès transfère les droits patrimoniaux du dé funt
au(x) hé ritier(s), les tremblements de terre et foudre sont des cas de force majeure ou fortuit).
Les faits juridiques imputables à l’homme ; ce sont les agissements de l’homme d’où
dé coulent des effets de droit sans que ceux-ci aient é té s recherché s (expl. : une personne cause
un accident à cause d’un excès de vitesse sera tenu de ré parer le(s) dommage(s) dans le cadre
de sa responsabilité civile).

B. Les actes juridiques

Ce sont des manifestations de volonté é manant d’une ou plusieurs personnes


(testament, contrat) destiné s à produire des effets juridiques. Les actes juridiques sont
exé cuté s avec l’intention d’accomplir des actes de droits.

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Section 3 : La charge de la preuve


Le problème de cette charge tourne autour de deux questions :
à Qu’est-ce qui doit être prouvé ?
Il existe deux principes.
Tout d’abord l’objet de la preuve se limite aux seules questions de faits. Expl. : on ne
s’entend plus avec un parent âgé , si le parent est pauvre il attaque pour obtenir une pension
alimentaire, le fait a prouver est que son parent n’a pas d’argent. Dans le cas où il est riche
seules les circonstances doivent être prouvé es, et les règles de droit ne sont pas à être prouvé s.
Ensuite celui qui invoque un droit, doit prouver la source de son droit, l’acte ou le fait
juridique qui a donné naissance à ce droit, si l’on invoque une cré ance on doit prouver qu’il y
a un contrat.
à Qui doit apporter cette preuve ?

A. Principes de l’art. 1315 du code civil


Celui qui ré clame l’extinction d’une obligation doit la prouver (aliné a 1),
ré ciproquement celui qui se pré tend libé ré doit justifier le paiement ou le fait qui a produit
l’extinction de son obligation (aliné a 2).
« Le fardeau (qui a l‘initiative des procès, le demandeur) de la preuve appartient au
demandeur ». c’est lui qui commence.
Le dé fendeur à sont tour lorsqu’il oppose un moyen de dé fense (une exception) doit
prouver les faits sur lesquels il fonde l’exception qu’il allègue.
è Et ceci à tour de rô le.

B. Les pré somptions lé gales

1. Dé finition
Le principe concernant la charge de la preuve formulé par l’art. 1315 du code civil
connaît une exception. Dans certains cas il pourrait être difficile, voir impossible de prouver
un fait ou un acte juridique, c’est pourquoi dans certains cas la loi dispense d’en faire la
preuve.

2. Les diffé rents types de pré somptions lé gales

a. Pré somptions simples ou relatives


Celui qui invoque un fait est dispensé de sa preuve, mais son adversaire peut prouver
le contraire de ce qui est admis dans la pré somption. art. 1312 du code civil, pré somption de
paternité lé gitime.
L’enfant conçu pendant le mariage a pour père le mari de sa mère. L’enfant qui n’a
donc pas à prouver la paternité lé gitime. En revanche, le mari pourra dé savouer l’enfant en
justice s’il justifie de faits propres qu’il n’est pas le père.

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b. Pré somptions absolues ou irré fragables


Celui qui invoque un droit est dispensé de la preuve du fait à l’origine de ce droit, son
adversaire n’a pas la possibilité de contester ce fait. Aucune preuve contraire à la pré somption
ne peut être rapporté e.
art. 1282 du code civil : « La remise volontaire du titre original sous-seing privé par le
cré ancier au dé biteur fait preuve de sa libé ration. Le cré ancier ne peut plus prouver qu’en
ré alité il n’a pas é té payé ». Expl. : lettres de change.

c. Pré somptions mixtes


art. 1384 du code civil, aliné a 1 : « Celui qui a a garde d’une chose est responsable du
dommage causé par celle-ci, il est pré sumé responsable des dommages causé s par la chose
qu’il a sous sa garde ».
Parce que le gardien a une seule possibilité d’exoné rer sa responsabilité en faisant
apporter la preuve d’un é vé nement exté rieur pré sentant le rejet de sa responsabilité , nous
sommes dans le cas des forces majeures.
Expl. : La foudre qui s’abat sur un arbre, brûle la voiture dessous, ainsi que toutes les
voitures voisines. Le proprié taire de la voiture sous l’arbre est responsable de tous les
dommages, mais si ce cas de force majeure est prouvé , alors sa responsabilité sera rejeté e.

Section 4 : Les diffé rents procé dé s de preuve


A. La preuve litté rale
art. 1348 : « C’est celle qui ré sulte soit d’é cris spé cialement né gligé (pré -constitué ),
soit de documents qui n’ont pas é té s é crits à cette fin, soit de copies ou de reproduction d’un
original pré -existant. La force probante se fait selon les conditions fidèle et durable.

1. Les actes authentiques

a. Dé finition
Actes dressé s par un officier publique auquel la loi a reconnu compé tence pour le faire
(officier de l’é tat civil, notaire pour les contrats). Ils ré pondent à des conditions de formes très
strictes. Expl. : les actes notarié s sont ré digé s en « minute », original concerné par le notaire,
qui dé livre des copies appelé es « expé dition », soit des copies ordinaires, soit des grosses
(copie officielle d’une dé cision ou d’un acte) que l’on appelle aujourd’hui copies-exé cutoires
Car elle est revêtue de l’exé cution, qui est un ordre du pouvoir exé cutif en joignant à tous les
repré sentants de la force publique d’assurer l’exé cution forcé e du titre sur lequel elle est
apposé e.

b. Forme probante des actes authentiques


Ils ont une grande force probante, il fait fois jusqu’à inscription de faux tant de son
origine que de sa date.
En ce qui concerne son contenu l’acte authentique fait fois jusqu’à inscription de faux
pour ce qui est des dé clarations de l’officier publique. Mais il ne fait fois que jusqu’à preuve
du contraire des dé clarations que l’officier publique a dé claré .

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2. L’acte sous-seing privé

a. Dé finition et forme
C’est un acte sous signature privé e, ré digé par les parties elles-mêmes ou par leur
repré sentant, mais sous signature privé e et sans intervention d’un officier publique. La seule
règle gé né rale repose sur la signature.

b. Force probante
Entre les parties c’est l’art. 1328 qui dé finit avec une grande pré cision la question de la
force probante et de la date de l’acte. « Dans les rapports entre les parties à l’acte, la date fait
fois comme les autres mentions jusqu’à preuve du contraire ».
A l’é gard des tiers la date de l’acte ne leur est opposable qu’à condition d’être certain.
Trois circonstances permettent avec pré cision d’acqué rir cette certitude.
1. Le dé cès de l’un de ceux qui a souscrit l’acte. La date certaine est celle du dé cès.
2. La mention de l’acte sous-seing privé dans un acte authentique ; la date retenue est
celle de l’acte authentique.
3. L’enregistrement de l’acte, la date retenue est celle de l’enregistrement dans la
mesure où elle est constaté e par une force publique.

A dé faut de l’un ou l’autre procé dé , la date de l’acte sous-seing privé n’é tant pas
certaine, tous se passera pour les tiers, comme si l’acte n’avait pas eu lieu, on dit que l’acte
leur est inopposable.

3. Les autres é crits

a. Lettres missives
Reconnaît la même valeur qu’un acte sous-seing privé lorsqu’il lui paraît que les
lettres é changé es ne se ré fé rent pas à de simples pour-parlers, mais ont expressé ment (noté
noir sur blanc) pour but de constater un accord dé jà ré alisé .

b. Documents comptables
Ils sont obligatoirement tenus par les commerçants et doivent être conservé s pendant
10 ans. Ils ont force probante contre le commerçant qui les tiens (art. 1330 du code civil), ils
ont aussi force probante lorsqu’ils sont opposé s à un autre commerçant, mais ils ne peuvent
pas être opposé s à un non commerçant (art. 1329 du code civil).

c. Registres et papiers domestiques


Ce sont les comptes tenus et autres documents conservé s par un particulier, ils ne
peuvent jamais faire preuve à son profit, mais peuvent faire preuve contre lui, la loi leur
reconnaît valeur de preuve dans certaines matières du droit des personnes (prouver mariage,
naissance, dé cès en cas d’absence ou de pertes de registres de l’é tat civil).

d. Copies d’actes
Elles n’ont pas de force probante lorsqu’il s’agit d’un acte sous-seing privé , il ré sulte
donc que l’original peut toujours être exigé (art. 1334 du code civil).

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B. Té moignages et pré somptions

En matière de faits juridiques la preuve peut être rapporté e par tous moyens
notamment par des té moignages ou pré somptions, ce principe est exprimé dans l’art. 1348 du
code civil.

1. Les té moignages
Ils sont reçus selon les formes de procé dures du code civil, c’est-à -dire les procé dure
de l’enquête.
La preuve par té moins à une force probante assez faible, le juge peut rejeter les
té moignages s’il ne s’estime pas convaincu.

2. Les pré somptions


Cette preuve du fait de l’homme est la preuve que l’on tire par voie de raisonnement
de certains indices, qui rendent vraisemblables des faits susceptibles de preuve directe.
Expl. : A la suite d’un accident d’automobile, la longueur des traces de freinage
relevé es sur la chaussé e pourra permettre au juge de connaître environ la vitesse du vé hicule.
De même si un acte juridique est contesté , mais que l’emprunteur pré tendu a versé des
acomptes au cré ancier, le juge pourra induire de ces faits l’existence du prêt.
Selon l’art. 1353 : « La pré somption est non é tablies par la lois ». Il dispose que les
pré somptions du fait de l’homme sont laissé es au lumières et à la prudence du magistrat, qui
ne doit admettre que des actes graves, pré cis et concordants et dans les cas seulement où la loi
admet les preuves testimoniales, sauf si l’acte est attaqué pour cause de fraude.

C. L’aveu et le serment

1. L’aveu
C’est la reconnaissance par une personne de l’exactitude de la pré tention de son
adversaire. Il en existe deux sortes, l’aveu judiciaire et extra-judiciaire.

a. L’aveu judiciaire
Il a une force probante absolue (art. 1356 du code civil), l’aveu fait pleine foi contre
celui qui l’a fait.
Il ne peut porter que sur des points de faits et non sur des points de droit.
Il est irré vocable et indivisible (en totalité seulement).

b. L’aveu extra-judiciaire
C’est celui fait en dehors de la pré sence du juge (lettres omises), il ne lie pas le juge.

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2. Le serment
C’est l’affirmation solennelle par l’un des plaideurs de l’exactitude de ses allé gations
(affirmations).
Il existe deux sortes de serments : dé cisoire et supplé toire.

a. Serment dé cisoire
Selon l’art. 1357 du code civil, il est ainsi appelé car il a une force probante absolue, il
est dé fé ré par l’un des plaideurs à son adversaire.
Expl. : Le demandeur pré tend être cré ancier vis-à -vis du dé fendeur, il invite celui-ci à jurer
qu’il ne lui doit rien (devant le juge). Le dé fendeur a alors trois solutions :
a. Il prête le serment demandé et gagne son procès.
b. Il refuse de prêter serment et il perd son procès.
c. Il ré fère le serment à son adversaire. Dans ce cas le dé fendeur invite à son tour le cré ancier
à jurer qu’il est bien cré ancier.
Si le cré ancier prête serment , il gagne le procès.
Si le cré ancier refuse, sa demande sera rejeté e.
La loi ajoute qu’en tout é tat de cause la preuve contraire n’est plus possible. Lorsque le
serment a é té ré fé ré , l’adversaire n’est plus redevable à prouver sa fausseté .

b. Serment supplé toire


Selon l’art. 1366 il a pour seul but de supplé er à l’insuffisance de preuve, il est dé fé ré
d’office par le juge (art. 1367). Le juge ne peut dé fé ré qu’à la condition où la demande ou
l’exception ne soit pleinement justifié e, et qu’elle ne soit totalement dé nué e de preuve. Il ne
lie pas le juge qui reste libre de sa dé cision.
Le serment ré fé ré par le juge à l’une des parties ne peut être ré fé ré à l’autre partie.

Section 5 :Admissibilité des diffé rents procé dé s de preuve

A. Les règles de l’art. 1341 du code civil


Les actes juridiques ne peuvent prouver que par é crit (au-delà de 5000 francs), il y a
deux règles :
à doivent être passer devant un notaire ou sous signature.
à au-delà de 5 000 francs, il faut un contrat é crit.

On ne peut prouver par té moin contre et outre le contenu d’un acte. Cette règle
s’appliquant même en-dessous de 5 000 francs. Vouloir prouver contre le contenu d’un acte
est inexacte et rectifie celui-ci.
Expl. : un contrat pour un achat d’un vé hicule, payer comptant 50 000 francs, bien payé à ce
jour. On ne peut pas en faire la preuve par té moin.

Prouver outre le contenu d’un acte, c’est pouvoir é tablir que l’acte est incomplet, et
pré tendre ajouter une clause dans cet acte.

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Expl. : Si un contrat de prêt ne pré voit pas d’inté rêts. L’art. 1341 interdit de prouver par
té moins qu’en ré alité des inté rêts sont dus.

Les exceptions ou exigences de l’art. 1341 : le lé gislateur permet dans certaines


hypothèses de prouver l’existence ou le contenu d’un acte juridique par d’autres procé dé s que
l‘é crit. Les parties pourront produire n’importe que mode de preuve connu du droit (expl :
testimoniale, par pré somption… ).

B. Liberté de preuve en matière commerciale


En matière commerciale, la preuve est libre (art. 109 du code du commerce) à ‘é gard
de commerçants, les actes de commerce peuvent se prouver par tous moyens, pour ceux qui
sont conclu entre commerçants. En revanche si une personne n’est pas commerçante, le
consommateur qui achète un bien peut apporter une preuve par é crit (entre deux particuliers).
En matière d’actes mixtes, le commerçant ré alisant un acte de commerce,
contrairement au non commerçant, ce dernier pourra prouver par tous moyens, en revanche la
preuve doit suivre les règles du droit civil pour le commerçant.

C. Le commencement de preuve par é crit


L’art. 1347 du code civil pré cise que les règles de preuves en matière civil reçoivent
exception lorsqu’il existe un commerçant en matière de preuve par é crit (ni acte authentique,
sous-seing privé , brouillon, projet d’acte, photocopie… ).

Deux conditions sont exigé es par l’art. 1347 :


à L’é crit doit é maner de la partie que l’on oppose.
à Cet é crit doit rendre vraisemblable l’existence du fait à lé guer.
Expl. : X é crit à Y, « Merci, pour es 10 000 francs, je te les rendrais à Lille ». C’est un
commencement de preuve par é crit entre X et Y pour un prêt. Le commencement de preuve
par é crit paut être complé té par tous les moyens de preuve admissible.

D. Reproduction fidèle et durable d’un é crit non conservé


Selon l’art. 1314, aliné a 2 du code civil, la preuve est libre en pré sence d’une copie
fidèle et durable d’un acte sous-seing privé dont une partie n’a pas conservé l’original (micro-
film, vidé o-disque… ). En revanche une simple photocopie sur papier ne paraît pas ré pondre à
la condition de fidé lité , de durabilité , car c’est falsifiable.

E. L’impossibilité de reconstituer un é crit


Selon l’art. 1348 du code civil, en l’absence totale d’é crit, lorsque l’une des parties n’a
pas eu la possibilité maté rielle ou morale de prouver la preuve litté rale, c’est un cas de force
majeur, dans le cadre civil il y a recours à un autre procé dé de preuve.
L’impossibilité maté rielle concerne le té lé phone, pour la vente faite dans un marché
ou une foire.
Le cas fortuit repose sur un original volé .

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Le cas de force majeur, dans le cas où l’original est brûlé .


L’impossibilité morale concerne les liens familiaux, sociaux (mé decins, dentiste).
à Dans tous ces cas, il faudra substituer d’autres modes de preuve.

F. Perte du titre de force majeure


Pour invoquer cet é lé ment, la jurisprudence tient compte de la force majeur
impré visible ou irré sistible.

G. Dol ou fraude
Ces é lé ments seront plus vus en dé tails plus tard.
Le dol correspond à une tromperie.
Lorsqu’un acte est attaqué pour dol ou fraude, la preuve est libre.

H. Preuve libre par acte


Elle est effective pour tout acte dont le montant est infé rieur à 5 000 francs.

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IV] Les personnes

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Chap. 1 : La personnalité
En droit civil tous les êtres humains sont des personnes, par contre toutes les
personnes ne sont pas des êtres humains.
En effet, il existe deux caté gories de personnes (deux espèces de sujets de droit), doté
de la personnalité juridique. Il y a les personnes physiques, et les personnes morales.

Pour dé signer l’aptitude à acqué rir, exercer des droits et s’obliger à ll’é gard d’autrui,
on emploie les termes de personnalité s juridique. D’une autre façon la personnalité permet
d’acqué rir et d’exercer.

Section 1 : Les personnes physiques

A. Duré e de la personnalité juridique


Une personne physique est sujet de droit dès sa naissance et jusqu’à sa mort.

1. Apparition de la personnalité
En principe la personnalité juridique commence à a naissance à condition que l’enfant
soit né vivant et viable.
La personnalité juridique n’est pas reconnu :
• Quand l’enfant est simplement conçu.
• Quand l’enfant est mort lors de l’accouchement, ou dans le cas d’un
avortement.
• Quand l’enfant est né vivant et non viable, c’est-à -dire privé desorganes
essentiels pour continuer à vivre.
Toutefois lorsque l’inté rêt de l’enfant l’exige, on admet que sa personnalité juridique
lui soit reconnu dès sa conception sous ré serve qu’il naisse ulté rieurement vivant et viable.
Le droit reconnu à l’enfant non encore né s, mais dé jà conçu, possède l’aptitude à
recueillir une donation ou un hé ritage (art. 725 et 726 du code civil).
Expl. : Quand le père est dé cé dé , alors que sa femme est enceinte, l’enfant lorsqu’il sera
conçu pourra hé riter de la succession.

2. Disparition de la personnalité
La personnalité juridique prend fin avec la mort des personnalité s juridiques (il
n’existe pas de mort civile).
Aujourd’hui la mort naturelle est la seule cause de la perte de la personnalité juridique.
A sa mort une personne n’est donc plus un sujet de droit.
à Consé quences :
• Son patrimoine qui repré sente les attributs essentiels de sa personnalité juridique fait
l’objet d’une transmission aux hé ritiers.
• Son nom patronymique disparaît à dé faut de descendance.
• Au-delà de la mort, les volonté s de cette personne sont respecté es.

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B. Incertitude sur l’existence de la personne physique


Les cas où l’on ne sait pas, il faut tenir compte des situations ou le dé cès d’une
personne ne peut pas être formellement constaté , parce que son cadavre ne peut pas être
examiné (absence, disparition… ).

1. L’absence
Lorsque l’on est sans nouvelles d’une personne qui a quitté son domicile, la loi permet
de faire constater en justice que celle-ci est pré sumé e absente (art. 112 du code civil) ; le
critère lé gal :
La personne a Quitté son domicile
La personne ,’a plus donné de nouvelles à quiconque.
Ce sont des é lé ments de fait dont la preuve est libre.

a. Pé riode de la pré somption d’absence


Saisi à la demande de tout inté ressé ou du ministère publique, le juge des tutelles a
compé tence pour constater la pré somption d’absence. Ici, cette mesure protège le pré sumé
absent, elle permet d’é tablir un système de repré sentation, comme il est hors d’é tat de
pourvoir (assumer) lui-même à ses inté rêts le pré sumé absent peut être repré senté par une
autre personne qui aura pour mission de gé rer son patrimoine. Le juge peut prendre des
mesures spé ciales pour veiller aux inté rêts des parents et des tiers.

b. Pé riode de la dé claration d’absence


Lorsque le dé faut de nouvelles se prolonge un certain laps de temps, la loi permet à
toute personne inté ressé e de saisir le Tribunal de Grande Instance.
à Principe :
L’absence dé claré e prend le même effet que le dé cès, le jugement dé claratif d’absence
emporte à partir de la transcription, tous les effets que le dé cès é tablit de l’absent. Ses biens
sont transmis à ses hé ritiers, ce qui entraîne la dissolution du ré gime matrimonial et le
conjoint de l’absent peut de nouveau se remarier.
Quand la pré somption a é té juridiquement montré e et que le juge rend un jugement de
pré somption d’absence, il y a un dé lais de 10 ans au cours duquel l’absence peut être
dé claré e.
Quand l’absence n’a pas é té judiciairement pré sumé e, elle peut être dé claré e au bout
de 20 ans au moins à partir de la disparition.
Les mesures de publicité sont exigé es par la loi.

c. Le retour de l’absent
Si l’absent ré apparaît ou si

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2. La disparition
Selon l’art. 88 du code civil, on fait é tat d’une disparition, lorsqu’une personne a
disparue dans des circonstances de nature à mettre sa vie en danger et que son corps n’a pu
être retrouvé .
Par rapport à l’absence, ce sont les circonstances qui l’entoure : tremblement de terre,
accident d’avion, incendie… . Quand une telle disparition se produit il appartient au Tribunal
de Grande Instance (seulement) de constater et dé clarer le dé cès du disparu, qui est tenu pour
mort. Le jugement dé claratif tiens lieu d’acte de dé cès, l’action appartient au ministère
publique et à tout inté ressé .
Si le disparu ré apparaît, il appartient à tout inté ressé de demander l’annulation du
jugement dé claratif.

Section 2 : Les personnes morales


On dé signe sous cette appellation des groupements très varié s de personnes et de
biens, que par la spé cificité de leurs buts et inté rêts ont vocation à une activité autonome
distincte de celle des personnes qui la compose.
On dé finit la personne morale comme un groupement d’inté rêts propres et auquel et
reconnu la personnalité juridique. Ce groupement se doit d’être un regroupement de personnes
physiques, morales ou de biens (expl. : une fondation). Les inté rêts propres repré sente la
poursuite d’un but dé terminé ou collectif, ce sont des personnes ré unies autour d’un inté rêt
collectif qui dé passe les inté rêts personnels de chacun des membres. La personne juridique
respecte les conditions essentielles, elle est propre au groupement et ne se confond pas avec la
personnalité juridique de chacun des membres.
La personne morale possède un patrimoine qui lui est propre et distinct de celui de
chacun des membres du groupe.
La personne morale sera titulaire de droit extra-patrimoniaux (nom, domicile… ), elle
aura une certaine capacité juridique (possibilité d’agir en justice). Elle est sujet de droit et
d’obligation (peut-être cré ancière, dé bitrice… ).

A. Classification des personnes morales


On distingue les personnes morales de droit public (relève du droit public) et de droit
privé (relève du droit privé ).

1. Personne morale de droit public


Contrairement au droit privé , il n’existe aucune personne physique de droit public.
Toutes les personnes publiques relevant du droit public sont forcé ment des personnes morales.
Elles se ré partissent en trois caté gories :
L’é tat : vocation administrative, et dont l’action s’é tend à tous le territoire.
Les collectivité locales : dé partement, communes dont l’action est limité e à une partie
du territoire. Depuis 1982, les ré gions, dé partements, communes repré sentent une personne
morale chacun. Il n’y a pas de hié rarchie ce qui peut cré er certains conflits (expl. : é coles).
Les é tablissements publiques à caractère administratif : université s, certains hô pitaux,
chambres de commerce, offices public HLM. Ces é tablissements sont cré é s par l’é tat ou une
autre collectivité en entité autonome doté e de la personnalité morale et de l’autonomie
financière.

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2. Personne morale de droit privé


Il existe deux caté gories :
Les groupements de biens : il n’existe qu’une sorte de groupement de biens doté de la
personnalité morale, ce sont les fondations (Pompidou, Jean-Luc Lahaye… ). La fondation
c’est l’acte par lequel une ou plusieurs personnes (physiques ou morales) dé cident
l’affectation irré vocable de biens, droits ou ressources à la ré alisation d’une œ uvre d’inté rêt
gé né ral et à un but non lucratif.
A l’origine de toutes les fondations il existe des personnes, seulement contrairement aux
associations et aux socié té s ce ne sont pas ces personnes qui sont doté es de la personnalité
morale, ici c’est la masse de biens qu’elles affectent au service d’un but dé sinté ressé qui
constitue la personnalité morale.
Les groupements de personnes : ces groupements, qu’il s’agisse de personnes
physiques ou morales constituent la caté gorie la plus importante des personnes morales.

D’une manière gé né rale, les personnes qui envisagent une activité quelconque
(agricole, … ), bé né ficie d’une liberté quant à la forme juridique de leur entreprise.
Soit elles adoptent la forme individuelle, dans ce cas c’est une personne morale. Soit
dans le cas des groupements sont varié s, elle peut être à but non lucratif, ou un groupement de
personnes recherchant le profit de la socié té .

a. Les associations
Elles sont ré gies par la loi du 1er juillet 1902, l’association est une convention par
laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente leur
connaissance ou activité dans un but autre que de partager de bé né fices.
Elle se caracté rise par sa nature contractuelle (constitution libre), qui ré sulte d’une
convention entre particuliers, nommé e « contrat d’association ». Ce contrat est ré gie par a
l’art. 1134 du code civil, avec le principe de la liberté d’adhé sion, du mode de
fonctionnement, on applique la force obligatoire au contrat.
Il es né cessaire d’effectuer une permanence jusqu’à la dissolution de l’association, il y
a application des dispositions statutaires.
Le but non lucratif, l’association exclue le partage des bé né fices entre les socié taires.
Tout bé né fices doit être obligatoirement ré investis. En cas d’arrêt d’une association, le
bé né fice doit être transmis à une autre association. A sa dissolution le boni de liquidation sera
attribué à une autre association.
Seul l’associé dé claré pré alablement à la pré fecture bé né ficie de la personnalité morale,
adapté de l’insertion de la dé claration au Journal Officiel.

b. Les socié té s
Les textes sont varié s :
Les art. 1832 à 1873 du code civil traitent de la socié té en gé né ral, concerne les
socié té s civiles ré parties en trois chapitres.
Chap. 1 : Disposition applicable à toute socié té .
Chap. 2 : Règles propres d’une socié té civile.
Chap. 3 : Règlement des socié té s en participation, et de faits celles-ci sont
doté es de la personnalité morale..
La loi du 24 juillet 1966 sur les socié té s commerciales
Chap. 1 : Les Socié té s en Nom Collectifs.

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Chap. 2 : Les Socié té s en Commandité s Simples.


Chap. 3 : Les Socié té s A Responsabilité s Limité es.
Chap. 4 : Les Socié té s en Commandité s par Actions, et les Socié té s Anonymes.

Les caracté ristiques de la socié té exige trois conditions essentielles :


Mise en commun d’apports, ce sont les biens que chaque associé est tenu de mettre à
disposition de la socié té en vue de l’exploitation. C’st l’ensemble des apports qui constitue le
capital social d’une socié té . Il existe les apports en nature, en numé raire, et en industrie.
Les participations aux risques, l’associé à une vocation aux ré sultats sociaux de
l’entreprise, qu’ils soit bé né ficiaire (participation) ou dé ficitaire (contribution).
L’affectio societatis, c’est la volonté de fonder une socié té pour le meilleur et pour le
pire. Il exprime la volonté de collaboration active et é galitaire des associé s.

B. Ré gime juridique des personnes morales


1. Création de la personne morale
Selon l’art. 1842 du code civil, les socié té s jouisses de la personnalité s morale à
compter de leur immatriculation au Registre des Commerciale des Socié té s.

2. Fonctionnement de la personne morale


Doté e de la personnalité juridique les socié té s immatriculé es ont des attributs presque
similaire à ceux des personnes physiques.
Sujet de droit et d’obligation elles sont titulaires d’un patrimoine, elles possèdent des
é lé ments constitutifs, comme la dé nomination, la raison sociale, le siège social, la nationalité .
Elle a la capacité d’exercer comme toute personne morale, la socié té est repré senté e
par ses dirigeants.
Dans les rapports avec les associé s les organes de repré sentation ont en princpe tous
pouvoir pour passer des actes qui rentrent dans l’objet social.

3. Disparition de la personne morale


Au cours de la vie sociale. Divers é vé nements vont modifié s la structure de la socié té ,
par exemple des modifications statutaires (changement d’objet de la socié té , changement du
capital), ces é vé nements ne sont pas lié s à la personnalité morale.
Elle disparaît à sa dissolution, mais est-ce qu’elle cesse ?
Oui et non, car si une dissolution est voté e, il faut encore liquider l’actif et le passif. La
socié té survie pour les besoins de sa liquidation, sa personnalité morale subsiste donc jusqu’à
la publication de la clô ture de la liquidation.

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Chap. 2 : Le nom
C’est l’appellation par laquelle on dé signe une personne, il a pour but de permettre
l’individualisation et l’identification de toutes personnes physiques et morales. Il constitue un
attribut essentiel de la personnalité .

Section 1 : Le nom patronymique (de famille)


Le nom patronymique de l’individu est une ré fé rence au groupe auquel il appartient.
En considé ration de la filiation ou du mariage, il est attribué par voix d’administration.

A. Attribution du nom par la filiation


1. La filiation lé gitime
L’enfant lé gitime prend le nom de son père.

2. La filiation naturelle
Art. 57 du code civil, si la filiation n’est é tablie qu’à l’é gard d’un seul des deux
parents il prend le nom de ce parent.
Si la filiation est é tablie en même temps à l’é gard des deux parents, il prend le nom du
père.
Si la filiation est é tablie d’abord à l’é gard du père, et ensuite à l’é gard de la mère, il
prend et garde le nom du père.
Si la filiation est é tablie d’abord à l’é gard de la mère, et ensuite à l’é gard du père, il
prend le nom de la mère, sauf s’il y a une dé claration conjointe des deux parents devant le
greffier en chef du TGI du lieu de ré sidence de l’enfant.
Jusqu’à 13 ans, on a pas besoin de l’accord de l’enfant, mais à partir de 13 ans oui.

3. La filiation adoptive
En cas d’adoption plé nière, l’enfant prend le nom de l’adoptant et perd son nom
d’origine, an cas d’adoption des deux é poux, il prend le nom du mari. S l’adoptant est une
femme marié e, le tribunal peut dans le jugement d’adoption dé cider du consentement du mari,
et que le nom de ce dernier sera confé ré (donné ) à l’adopté .
En cas d’adoption simple, l’adopté prend le nom de l’adoptant mais en l’adoptant en
son propre nom.

a. Cas de l’adoption plé nière

b. Cas de l’adoption simple

c. Acquisition par dé cision de l’autorité administrative

d. Attribution et ré vé lation de la filiation

B. Changement du nom patronymique

1. Par changement d’é tat

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2. modification par la voix administrative ou judiciaire

a. Par dé cret

b. Francisation du nom

c. Relèvement du nom des citoyens mort pour la France

Section 2 : Le droit au nom


Chap. 3 : Le domicile

Section 1 : Dé termination du domicile


A. Le domicile volontaire
1. Domiciles légaux de dépendance

a. Mineurs non é mancipé s

b. Majeur incapable

c. Domestiques et employé s majeurs

2. Domiciles légaux professionnels

B. Les domiciles lé gaux

C. Le domicile é lu

D. Le domicile apparent

Section 2 : Caractères du domicile

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Chap. 4 : Les incapacités

Section 1 : Dé finitions et gé né ralité s


A. Le principe : la « capacité »
La capacité juridique se dé finit comme l’aptitude à devenir titulaire de droits et
d’obligations et à les exercer.
En principe, toute personne possède la capacité juridique de jouissance des droits ; elle
a é galement la capacité d’exercer ce droit dont elle est titulaire.
Il n’en est autrement que si elle est dé claré e incapable par la loi.
Voici un principe exprimé par art. 1123 du code civil à propos de la faculté de
contracter : « Toute personne peut contracter si elle n’en est pas dé claré e incapable par la
loi ».

B. Fondement des incapacité s


1. Incapacité de protection
Certaines incapacité s sont gé né rales ; elles s’appliquent en principe à tous les actes
juridiques. Ce sont les individus mineurs non é mancipé s et les majeurs en tutelle.

2. Incapacité de défiance et de sanction


Ces incapacité s ont pour but de proté ger la socié té contre les dangers pouvant ré sulter
contre elle, par la personne envisagé e.
Exemple : Les personnes condamné es à la ré clusion criminelle sont frappé s de pleins droit
d’interdiction lé gale. Un tuteur est alors chargé pour eux de faire les actes juridiques (art. 29
du code pé nal).

C. Les deux types d’incapacité s


1. Incapacité de jouissance
Ce sont des incapacité s spé ciales. Exemple : il existe des droits (mariage, adoption)
dont l’individu ne peut jouir qu’à partir d’un certain âge.
L’art. 908 du code civil é tablit entre certaines personnes des incapacité s absolues de
disposer et recevoir à titre gratuit. certains droits peuvent être prudu à titre de dé ché ance à la
suite de certains jugements.
Exemple : Dé ché ance de l’autorité parentale.
Les personnes frappé es d’une incapacité (né cessairement limité e) demeurent des sujets
de droit. Exemple : les é trangers jouissent des droits civils, mais par des droits civiques.

2. La capacité d’exercice
L’incapable d’exercice est titulaire du droit, mais la loi mets des restrictions à
l’exercice dudit droit.
Exemple : un mineur peut être dé biteur ou cré ancier, il a la capacité de jouissance, mais il ne
peut mettre lui même en œ uvre les pré rogatives affé rentes à ce droit ; il faut que quelqu’un les
exerce pour lui. C’est le cas lorsqu’il intente une action en justice contre un dé biteur.

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D. Les mé canismes de protection


Quand une personne est dé signé e pour exercer le droit à la place de l’incapable et en
son nom, il y a alors repré sentation. Tantô t l’incapable agit lui-même mais il doit s’entourer
de conseils et recevoir l’autorisation d’une personne dé signé e à cet effet ? C’est le procé dé de
l’assistance.

Section 2 : Le mineur
A. Les ré gimes de protection des mineurs non é mancipé s
1. Autorité parentale et administration lé gale

a. L’autorité parentale

L’
autorité parentale dans la famille lé gitime ou adoptive

L’
autorité parentale dans la famille naturelle

b. L’administration lé gale

Administration lé gale pure et simple

Administration lé gale sous contrô le judiciaire

2. La Tutelle

a. Les organes de la tutelle

Le tuteur

Le subrogé tuteur

Le conseil de Famille

Le juge des tutelles

b. Le fonctionnement de la tutelle

Obligations du tuteur

Les pouvoirs du tuteur

B. L’é tendue de l’incapacité du mineur non é mancipé


1. Les actes que le mineur peut accomplir seul

a. Les actes qui n’admettent pas la repré sentativité

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b. Les actes conservatoires d’administration et de la vie courante que le


mineur peut accomplir seul

2. La sanction des actes accomplis par le mineur seul

a. Les actes de disposition

b. Les actes conservatoires d’administration et de la vie courante

C. L’é mancipation

Section 3 : Le majeur incapable


A. Le majeur atteint de dé mence

B. Le majeur sous sauvegarde de justice


1. Ouverture du régime de placement

2. Les effets du ré gime de placement

3. La cessation du ré gime de placement

C. Le majeur en curatelle
1. Modalité de leur curatelle et leurs effets

2. Sanction de l’incapacité du majeur en curatelle

D. Le majeur en tutelle
1. Ouverture de la tutelle

2. Diverses modalité s de la tutelle

a. La tutelle pure et simple

b. Les autres formes de la tutelle

La tutelle sous forme d’


administration lé gale

La gé rance de la tutelle

La tutelle avec participation

3. Les effets de la tutelle

a. Les actes patrimoniaux

b. Les actes à caractères personnels

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4. La cessation de la tutelle

2è me PARTIE : La Théorie Générale des Obligations


Introduction
A. Dé finition des obligations

B. Sources des obligations

C. Classification des obligations

I] Le Contrat
Introduction

A. Dé finition du contrat

B. Les caractères essentiels du contrat

C. Classification des contrats

Chap. 1 : La formation du contrat

Section 1 : Le consentement
A. L’é change des consentements
1. L’existence et l’expression du consentement

a. Le consentement doit exister

b. L’expression du consentement

2. La rencontre des volontés

a. L’offre et l’acceptation

L’
offre

Les effets de l’
offre

L’
acceptation

Pourparlers et avant contrat

b. Le moment et le lieu de la formation du contrat

B. Les vices du consentement

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1. L’erreur

a. L’erreur sur la personne

b. L’erreur sur la substance

2. Le dol

a. La nature du dol

b. Les caractères du dol

3. La violence

a. Dé finition

b. Les caractères de la violence

4. La lé sion

a. Dé finition

b. ?

C. ?

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