Cours Complet de Maths Tle A Apc

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Terminale A

CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE


Mathématiques

LEÇON 7 : SYSTEMES LINEAIRES DANS ℝ × ℝ

THEME : CALCULS ALGÀBRIQUES

Durée : 10 heures Code :

A. SITUATION D’APPRENTISSAGE

Pour réaliser un cocktail, on achète des bouteilles d’un litre d’orange à 800F le litre et des
bouteilles d’un litre de jus de pomme à 600 F le litre. À l’occasion de l’anniversaire de leur
professeur principal, des élèves de Terminale A commandent du jus. Ils veulent au moins 20
bouteilles de mélange et ne veulent dépenser que 24000 F CFA.
Le fabriquant du jus ne sachant pas si le budget prévu peut suffire pour les 20 bouteilles, te
sollicite.
Tes camarades de classe et toi, décident de déterminer le nombre de bouteilles possible de chaque
type de jus.

B- CONTENU DE LA LEÇON

1. Systèmes d’équations linéaires dans ℝ × ℝ.


a- Méthode de substitution.
𝑥 − 2𝑦 = 3
Résous dans ℝ × ℝ le système d’équation {
𝑥 + 𝑦 = −3
𝑥 = 3 + 2𝑦 𝑥 = 3 + 2𝑦 𝑥 = 3 + 2 × (−2) = −1
{ ⇔{ ⇔{ .
3 + 2𝑦 + 𝑦 = −3 3𝑦 = −6 𝑦 = −2
Donc 𝑆ℝ×ℝ = {(−1; −2)}
b- Méthode de combinaison.
𝑥 − 2𝑦 = 3
{
𝑥 + 𝑦 = −3
Je multiplie la première équation par (−1) et j’ajoute à la deuxième équation pour déterminer y
−𝒙 + 𝟐𝒚 = −𝟑
{ 𝒐𝒏 𝒐𝒃𝒕𝒊𝒆𝒏𝒕 𝟑𝒚 = −𝟔 d’où 𝒚 = −𝟐 en remplaçant 𝒚 par sa valeur dans la
𝒙 + 𝒚 = −𝟑
deuxième équation, on a : 𝒙 = −𝟏.
Donc 𝑆ℝ×ℝ = {(−1; −2)}.

𝒂𝒍𝒏𝒙 + 𝒃𝒍𝒏𝒚 = 𝒄 𝒂𝒆𝒙 + 𝒃𝒆𝒚 = 𝒄


2. Résolution d’un système de type (𝑺): { ou (𝑺): { ′ 𝒙
𝒂′ 𝒍𝒏𝒙 + 𝒃′𝒍𝒏𝒚 = 𝒄′ 𝒂 𝒆 + 𝒃′𝒆𝒚 = 𝒄′

Méthode
Ces systèmes d’équations sont résolus par changement de variables.

Exemples
Résous dans ℝ × ℝ , chacun des systèmes d’équations suivants :

Page 1 sur 10
2lnx − lny = −2
(S1 ): {
4lnx + lny = 5
x y
(S2 ): {e x+ 3ey = 5
2e − e = 3

Solution

𝟐𝐥𝐧𝐱 − 𝐥𝐧𝐲 = −𝟐
• (𝐒𝟏 ): {
𝟒𝐥𝐧𝐱 + 𝐥𝐧𝐲 = 𝟓
Contraintes sur 𝑥 et 𝑦 : 𝑥 > 0 et 𝑦 > 0.
2X − Y = −2 (i)
Je pose : 𝑙𝑛𝑥 = 𝑋 et 𝑙𝑛𝑦 = 𝑌. On obtient par ce changement le système : {
4X + Y = 5 (ii)
Je résous ce système par la méthode de substitution.
- J’extrait Y dans l’équation (i).
On a : 𝑌 = 2𝑋 + 2 (iii).
- Je remplace dans l’équation (ii), Y par 2𝑋 + 2.
On obtient: 4𝑋 + 2𝑋 + 2 = 5
C’est-à-dire 6𝑋 = 3
3 1
Par suite 𝑋 = 6 = 2.

1
- Je détermine Y en remplaçant X par dans l’égalité (iii) 𝑌 = 2𝑋 + 2.
2
1
On obtient: 𝑌 = 2(2) + 2.
C’est-à-dire 𝑌 = 1 + 2 = 3.
1
- On obtient : 𝑙𝑛𝑥 = 𝑋 = 2 et 𝑙𝑛𝑦 = 𝑌 = 3.
1
𝑒 𝑙𝑛𝑥 = 𝑒 et 𝑒 𝑙𝑛𝑦 = 𝑒 3 .
2
1
D’où : 𝑥 = 𝑒 2 et 𝑦 = 𝑒 3 .
1
Le couple solution de (𝑆1 ) est le couple (𝑒 2 ; 𝑒 3 ).

𝒆𝒙 + 𝟑𝒆𝒚 = 𝟓
• (𝐒𝟐 ): {
𝟐𝒆𝒙 − 𝒆𝒚 = 𝟑

Je pose : 𝑒 𝑥 = 𝑋 (X>0) et 𝑒 𝑦 = 𝑌 (𝑌 > 0).


X + 3Y = 5 (i)
On obtient par ce changement le système : {
2X − Y = 3 (ii)
Je résous ce système par la méthode de combinaison.
- Je multiplie chaque membre de la première équation par (−2).
−2X − 6Y = −10
On obtient le système : {
2X − Y = 3
En additionnant membre à membre, on obtient : −7𝑌 = −7. Par suite 𝑌 = 1 et 1>0.
-Je multiplie maintenant chaque membre de la deuxième équation par 3.
X + 3Y = 5
On obtient le système : {
6X − 3Y = 9
En additionnant membre à membre, on obtient : 7𝑋 = 14. Par suite 𝑋 = 2 et 2>0.
On obtient : 𝑒 𝑥 = 𝑋 = 2 et 𝑒 𝑦 = 𝑌 = 1.
C’est-à-dire : 𝑙𝑛𝑒 𝑥 = 𝑙𝑛2 et ln (𝑒 𝑦 ) = ln (1).
D’où : 𝑥 = 𝑙𝑛2 et 𝑦 = 𝑙𝑛1 = 0.
Le couple solution de (𝑆2 ) est le couple (𝑙𝑛2 ; 0).

3- Systèmes d’inéquations dans ℝ × ℝ

Page 2 sur 10
a. Inéquation dans ℝ × ℝ du type (𝑰): 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 > 0 ou (𝑰): 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 ≥ 𝟎

Méthode de résolution
Elle est graphique.
Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Je considère l’inéquation (𝐼) ∶ 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 > 0.
Soit (𝐷) la droite d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.
On construit la droite (D) dans le repère.
La droite (𝐷) partage le plan en deux demi-plans ouverts (c'est-à-dire qui ne contiennent pas (𝐷)) :

(D) (D
)

• l’un dont les coordonnées des points 𝑀(𝑥; 𝑦) vérifient l’inéquation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 > 0.
• l’autre dont les coordonnées des points 𝑀(𝑥; 𝑦) vérifient l’inéquation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 < 0.
La droite (𝐷) est appelée la frontière de ces deux demi-plans.
On considère 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) un point n’appartenant pas à (𝐷).
• Si 𝑎𝑥𝐴 + 𝑏𝑦𝐴 + 𝑐 > 0 , alors l’ensemble des solutions de (𝐼) est le demi-plan ouvert de frontière
(𝐷) contenant le point 𝐴.
• Si 𝑎𝑥𝐴 + 𝑏𝑦𝐴 + 𝑐 < 0 , alors l’ensemble des solutions de (𝐼) est le demi-plan ouvert de frontière
(𝐷) ne contenant pas le point 𝐴.

Remarque

Si on a une inéquation (𝐼) 𝑑𝑢 𝑡𝑦𝑝𝑒 ∶ 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≥ 0, alors l’ensemble des solutions de (𝐼) est
l’ensemble des coordonnées des points d’ un demi-plan fermé (c'est-à-dire qui contient la droite
(𝐷)).

Exercice de fixation

Page 3 sur 10
Le plan est muni d’un repère (0, I, J).
Résous dans ℝ × ℝ , l’inéquation : (𝐼) ∶ 𝑥 + 𝑦 + 1 > 0.

Solution

Soit (D) la droite d’équation : 𝑥 + 𝑦 + 1 = 0.


On trace la droite (D) dans le plan muni d’un
repère.(𝑂; 𝐼; 𝐽)

Considérons l’origine O(0 ; 0) du repère.


𝑥+𝑦+1>0
On a : 0 + 0 + 1 = 1 et 1>0.
Donc le couple (0 ; 0) est solution de
l’inéquation (I).
Par suite l’ensemble des solutions de (𝐼) est
l’ensemble des coordonnées des points du
demi-plan ouvert de frontière (𝐷) contenant le
point 𝑂.
Remarque
Les solutions sont les coordonnées des points
de la partie coloriée en bleu sur le graphique,
la droite (D) n’en fait pas partie.

b. Systèmes d’inéquations dans ℝ × ℝ

𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≥ 0
Soit le système (𝑆): { ′ .
𝑎 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 + 𝑐′ < 0

𝐌é𝐭𝐡𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 résolution.
Elle est graphique.
Le plan est muni d’un repère (0, I, J).
Je désigne par :
(𝑆1 ) l’ensemble des solutions de l’inéquation (𝐼1 ) ∶ 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≥ 0.
(𝑆2 ) l’ensemble des solutions de l’inéquation (𝐼2 ) ∶ 𝑎′𝑥 + 𝑏′𝑦 + 𝑐′ < 0.
L’ensemble des solutions du système (𝑆) est l’intersection de (𝑆1 ) et (𝑆2 ).

Exercice de fixation
Le plan est muni d’un repère (0, I, J).
2𝑥 − 𝑦 + 1 < 0
Résous dans ℝ × ℝ , le système (S): {
𝑥 − 2𝑦 + 4 ≥ 0
Solution

Page 4 sur 10
Soit l’inéquation (𝐼1 ) ∶ 2𝑥 − 𝑦 + 1 < 0
et (𝐷1 ) la droite d’équation ∶
2𝑥 − 𝑦 + 1 = 0.
Je trace (D1).
Je vérifie si les coordonnées de l’origine
O du repère sont solution de
l’inéquation (𝐼1 ).
On a : 2 × 0 − 0 + 1 = 1 𝑒𝑡 1 > 0.
L’ensemble des solutions (𝐻1 ) de (𝐼1 )
est l’ensemble des coordonnées des
points du demi-plan ouvert de frontière
(𝐷1 ) ne contenant pas le point 𝑂.
Soit l’inéquation (𝐼2 ) : 𝑥 − 2𝑦 + 4 ≥ 0
et(𝐷2 ) la droite d’équation :
𝑥 − 2𝑦 + 4 = 0.
Je trace (D2).
Je vérifie si les coordonnées de
l’origine O du repère sont solution de
l’inéquation (𝐼2 ).
On a : 0 − 2 × 0 + 4 = 4 𝑒𝑡 4 > 0.
L’ensemble des solutions (𝐻2 ) de (𝐼2 )
est l’ensemble des coordonnées des
points du demi-plan fermé de frontière
(𝐷2 ) contenant le point 𝑂.
(partie en bleu, en dessous de D2)
L’ensemble des solutions (𝐻) du
système (S) est l’intersection de (𝐻1 ) et
(𝐻2 ).

C. Situation complexe
Exercice
En vue d’égailler les festivités de fin d’année, les élèves de la Terminale A d’un lycée ont organisé
un concours de jeu d’awalé.
Willy et Kévin, deux élèves de la classe, s’affrontent.
Willy est plus expérimenté que Kévin.
• Lorsque Willy gagne une partie, on lui donne 5 points et 0 point pour Kévin.
• Lorsque Kévin gagne une partie, on lui donne 8 points et 0 point pour Willy.
Les deux amis livrent 26 matchs, sans match nul, puis arrêtent le jeu avec le même nombre de
points.
Surpris par cette égalité de points entre les deux adversaires, les organisateurs du jeu souhaitent
connaître le nombre de parties gagnées par chacun des joueurs.
Avec tes connaissances mathématiques aide-les à déterminer le nombre de parties gagnées par
Willy et par Kévin.

Solution
• Pour trouver le nombre de parties gagnées par chaque joueur je vais utiliser les systèmes
linéaires dans ℝ × ℝ.
• Je modélise le problème :
Soit 𝑥 le nombre de jeu gagné par Willy et 𝑦 le nombre de jeu gagné par Kévin.

Page 5 sur 10
𝑥 + 𝑦 = 26
𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont des entiers naturels non nuls et {
5𝑥 = 8𝑦

𝑥 + 𝑦 = 26
• Je résous le système d’équations { .
5𝑥 − 8𝑦 = 0
𝑥 + 𝑦 = 26 −5𝑥 − 5𝑦 = −130
{ équivaut à: {
5𝑥 − 8𝑦 = 0 5𝑥 − 8𝑦 = 0

−5𝑥 − 5𝑦 = −130 (1)


{
5𝑥 − 8𝑦 = 0 (2)
En additionnant les lignes (1) et (2) j’obtiens: −13 𝑦 = −130
Ce qui équivaut à: 𝑦 = 10 .
En remplaçant 𝑦 par 10 dans l’équation 𝑥 + 𝑦 = 26, j’obtiens 𝑥 + 10 = 26.
C’est-à-dire que: 𝑥 = 16.

• Conclusion: Willy a gagné 16 parties et Kevin en a gagné 10.

D. EXERCICES
1. Exercices d’application.
Exercice 1 :
Pour chacune des affirmations suivantes réponds par vrai ou faux selon qu’elle vraie ou fausse.

1) (2; 0) est une solution dans ℝ × ℝ de l’inéquation 𝑥 − 3𝑦 ≤ 1.


2) L’équation 2𝑥 + 3𝑦 − 4 = 0 admet une infinité de solutions dans ℝ × ℝ .
𝑒 𝑥 + 𝑒 𝑦 = −3
3) Le système { n’admet pas de solutions dans ℝ × ℝ .
𝑥 + 3𝑦 = 1
ln(𝑥) + ln(𝑦) = 3
4) (1; 2) est une solution dans ℝ × ℝ du système { .
2 ln(𝑥) − ln(𝑦) = 0
Solution :
1) Faux ; 2) Vrai ; 3) Faux ; 4) Faux.
Exercice 2 :
Dans le tableau ci-dessous, pour chacune des affirmations une seule des réponses A, B, C est
exacte.
Copie le numéro de la question suivi de la lettre correspondant à la bonne réponse.
AFFIRMATIONS REPONSES
A B C
𝑥 +𝑦 =2 (1; 1) (3; −1) (𝑒; 𝑒 −1 )
1) La solution de { dans ℝ × ℝ est
ln(𝑥) + ln(𝑦) = 0
2) La solution dans ℝ × ℝ de (1; 2) (𝑒; 𝑒 2 ) (𝑒 2 ; 𝑒)
ln(𝑥) + ln(𝑦) = 3
{ est
2 ln(𝑥) − ln(𝑦) = 0
𝑒 𝑥 + 𝑒𝑦 = 3 (ln(2) ; 0) (1; 2) (0; ln(2))
3) la solution dans ℝ × ℝ de { 𝑥 𝑦 est
2𝑒 − 𝑒 = 0
4) Dans ℝ × ℝ ,l’inéquation 𝑥 + 𝑦 − 2 > 0 admet 0 solution Une infinité 1 solution
de solution
Solution :
1) A ; 2) B ; 3) C ; 4) B.
2. Exercices de renforcement
Exercice

Page 6 sur 10
−𝑥 + 𝑦 = 1 (1)
On veut résoudre dans ℝ × ℝ , le système d’équations (S): {
𝑒 𝑥 + 𝑒𝑦 = 1 (2)
1) En utilisant (1) et(2) , Justifie que : ex (1 + e) = 1 .
2) a. Déduis de la question 1. que : 𝑥 = −𝑙𝑛(1 + 𝑒).
b) Déduis-en la valeur de y.
3) Donne le couple solution de (S2 ).

Solution

−𝑥 + 𝑦 = 1 (1)
(S): { 𝑥
𝑒 + 𝑒𝑦 = 1 (2)
1. En utilisant (1) et(2) , je justifie que : 𝑒 𝑥 (1 + 𝑒) = 1
Dans l’équation (1) je tire que 𝑦 = 𝑥 + 1.
En remplaçant y par 𝑥 + 1 dans l’équation (2), j’obtiens: 𝑒 𝑥 + 𝑒 𝑥+1 = 1. Ce qui équivaut à:
𝑒 𝑥 + 𝑒. 𝑒 𝑥 = 1. C’est-à-dire: 𝑒 𝑥 (1 + 𝑒) = 1.
2. a) Je déduis de la question 1 que: 𝑥 = −𝑙𝑛(1 + 𝑒).
On a: 𝑒 𝑥 (1 + 𝑒) = 1.
Ce qui équivaut à: 𝑙𝑛[𝑒 𝑥 (1 + 𝑒)] = 𝑙𝑛1. C’est-à-dire : ln (𝑒 𝑥 ) + 𝑙𝑛(1 + 𝑒) = 0.
Donc on a: 𝑥 = −𝑙𝑛(1 + 𝑒).
b) On a vue que 𝑦 = 𝑥 + 1 et 𝑥 = −𝑙𝑛(1 + 𝑒). Donc 𝑦 = 1 − 𝑙𝑛(1 + 𝑒).
3) Je donne le couple solution du système (S).

La solution du système (S) est le couple (−𝑙𝑛(1 + 𝑒); 1 − 𝑙𝑛(1 + 𝑒))

3. Exercices d’approfondissement
Exercice 1
lnx 2 + 3lny 2 = 4
Résous dans ℝ × ℝ , le système d’équations (S): { 2
lnx − lny 2 = 4

Solution

𝑙𝑛𝑥 2 + 3𝑙𝑛𝑦 2 = 4
(S): {
𝑙𝑛𝑥 2 − 𝑙𝑛𝑦 2 = 4
Contraintes sur 𝑥 et 𝑦 : 𝑥 ≠ 0 et 𝑦 ≠ 0.
X + 3Y = 4 (i)
Je pose : 𝑙𝑛𝑥 2 = 𝑋 et 𝑙𝑛𝑦 2 = 𝑌. On obtient par ce changement le système : {
X−Y = 4 (ii)
Je résous ce système par la méthode de substitution.
- J’extrais Y dans l’équation (ii).
On a : 𝑌 = 𝑋 − 4 (iii).
- Je remplace dans l’équation (i), Y par 𝑋 − 4.
On obtient: 𝑋 + 3𝑋 − 12 = 4
C’est-à-dire 4𝑋 = 16
16
Par suite 𝑋 = 4 = 4.

- Je détermine Y en remplaçant X par 4 dans l’égalité (iii) 𝑌 = 𝑋 − 4.


On obtient: 𝑌 = 4 − 4.
C’est-à-dire 𝑌 = 0.
- On obtient : 𝑙𝑛𝑥 2 = 𝑋 = 4 et 𝑙𝑛𝑦 2 = 𝑌 = 0.
2 2
𝑒 𝑙𝑛𝑥 = 𝑒 4 et 𝑒 𝑙𝑛𝑦 = 𝑒 0 .
D’où : 𝑥 2 = (𝑒 2 )2 et 𝑦 2 = 1.

Page 7 sur 10
𝑥 = √(𝑒 2 )2 ou 𝑥 = −√(𝑒 2 )2 et 𝑦 = 1 ou 𝑦 = −1
𝑥 = 𝑒 2 ou 𝑥 = −𝑒 2 et y= 1 ou 𝑦 −1
Les couples solution de (𝑆1 ) sont: (𝑒 2 ; 1), (𝑒 2 ; −1), (−𝑒 2 ; 1) 𝑒𝑡 (−𝑒 2 ; −1).

Exercice 2
Le plan est muni d’un repère (O, I, J).
Pour réaliser un cocktail, on achète 𝑥 bouteilles d’un litre d’orange à 800F le litre et 𝑦 bouteilles
d’un litre de jus de pomme à 600 F le litre.
On veut obtenir au moins 8 litres de mélange, mais on ne veut pas dépenser plus de 8000 F.
1) Justifie que les contraintes de ce problème conduisent au système suivant :
𝑥≥0
𝑦≥0
{
𝑥+𝑦 ≥8
8𝑥 + 6𝑦 ≤ 80
2) Résous graphiquement ce système (on donnera tous les couples solution à coordonnées entières
situées dans le domaine des possibilités).
Solution

1. Je Justifie que les contraintes de ce problème conduisent au système suivant :


𝑥≥0
𝑦≥0
{
𝑥+𝑦 ≥8
8𝑥 + 6𝑦 ≤ 80

- 𝑥 et 𝑦 sont des quantités. Donc on a: 𝑥 ≥ 0 et 𝑦 ≥ 0.

- Le nombre total de litres de mélange est: 𝑥 + 𝑦.

On veut obtenir au moins 8 litres de mélange. Donc on a:: 𝑥 + 𝑦 ≥ 8

- Le prix de 𝑥 bouteilles d’un litre d’orange est: 800𝑥.

Le prix de 𝑦 bouteilles d’un litre d jus de pomme est: 600𝑦.

Le coût total de 𝑥 bouteilles d’un litre d’orange et de 𝑦 bouteilles d’un litre d jus de pomme est:

800𝑥 + 600𝑦

On ne veut pas dépenser plus de 8000 F. Donc on a: 800𝑥 + 600𝑦 ≤ 8000 . Ce qui équivaut à:

8𝑥 + 6𝑦 ≤ 80

Conclusion: les contraintes de ce problème conduisent au système suivant :


𝑥≥0
𝑦≥0
{
𝑥+𝑦 ≥8
8𝑥 + 6𝑦 ≤ 80

2. Je résous graphiquement ce système (on donnera tous les couples solution à coordonnées
entières situées dans le domaine des possibilités).

Page 8 sur 10
Soit (𝐼1 ) ∶ 𝑥 ≥ 0 et (𝑂𝐽)la droite d’équation 𝑥 = 0. y
16
L’ensemble des solutions (𝐻1 ) de (𝐼1 ) est le demi-plan
fermé de frontière (𝑂𝐽) ne contenant pas le point 𝐼(1; 0).
14
Soit (𝐼2 ) ∶ 𝑦 ≥ 0 et (𝑂𝐼)la droite d’équation 𝑦 = 0.
12
L’ensemble des solutions (𝐻2 ) de (𝐼2 ) est le demi-plan
fermé de frontière (𝑂𝐼) ne contenant pas le point 𝐽(0; 1).
10
Soit l’inéquation (𝐼3 ) ∶ 𝑥 + 𝑦 ≥ 8 et(𝐷3 ) la droite
d’équation ∶ 8
𝑥 + 𝑦 − 8 = 0. H
Je trace (D3). 6
Je vérifie si les coordonnées de l’origine O du repère sont (D3)
4 (D4)
solution de l’inéquation (𝐼3 ).
On a : 0 + 0 − 8 = −8 𝑒𝑡 − 8 < 0.
L’ensemble des solutions (𝐻3 ) de (𝐼3 ) est le demi-plan 2
fermé de frontière (𝐷3 ) ne contenant pas le point 𝑂.
0 2 4 6 8 10 12 14 x
Soit l’inéquation (𝐼4 ) : 8𝑥 + 6𝑦 ≤ 80 et(𝐷2 ) la droite
d’équation : -2
8𝑥 + 6𝑦 − 80 = 0.
Je trace (D4).
Je vérifie si les coordonnées de l’origine O du repère sont
solution de l’inéquation (𝐼4 ).
On a :
8 × 0 + 6 × 0 − 80 = −80 𝑒𝑡 − 80 < 0.
L’ensemble des solutions (𝐻4 ) de (𝐼4 ) est le demi-plan
fermé de frontière (𝐷4 ) contenant le point 𝑂.

L’ensemble des solutions (𝐻) du système (S) est


l’intersection de (𝐻1 ), (𝐻2 ), (𝐻3 )et (𝐻4 ).
L’ensemble des solutions (H) est délimité par les droites
(OI), (OJ), (𝐷3 ) 𝑒𝑡(𝐷4 ).
Les couples solutions à coordonnées entières situées dans le
domaine des possibilités sont:
(0; 8), (0; 9), (0; 10), (0; 11), (0; 12), (1; 7), (1; 8), (1; 9)
(1; 10), (1; 11), (1; 12), (2; 6), (2; 7), (2; 8), (2; 9), (2; 10)
(3; 5), (3; 6), (3; 7), (3; 8), (4; 4), (4; 4), (4; 5), (4; 6), (4; 7)
(4; 8), (5; 3), (5; 4), (5; 5), (5; 6), (6; 2), (6; 3), (6; 4), (7; 1)
(7; 2), (7; 3), (7; 4), (8; 0), (8; 1), (9; 0), (9; 1), (10; 0)

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Page 10 sur 10
SECONDAIRE
Tle A CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
MATHEMATIQUES

THEME : FONCTIONS NUMERIQUES

LEÇON 5 : SUITES NUMÉRIQUES

Durée : 14 heures Code :


A- SITUATION D’APPRENTISSAGE

Dans le souci d’avoir assez de revenus pour l’organisation des festivités de fin d’année, le président de
la promotion terminale veut effectuer le placement de la somme de 300.000 Francs CFA que la
promotion a dans sa caisse au premier Janvier 2021.
Il se rend dans une structure bancaire et le banquier lui propose deux options.
Option 1 : le capital placé est augmenté de 2500 Francs CFA à intérêts simples par mois.
Option 2 : le capital placé augmentera de 5% de mois en mois pendant la durée du placement.
Le budget de la manifestation étant de 400.000 Francs CFA, le président voudrait connaitre l’option la
plus avantageuse pour obtenir rapidement cette somme avant la date de la manifestation fixée au début
du mois d’août 2022.
Le président veut savoir laquelle des deux options est plus avantageuse.
Les élèves de terminale A décident d’aider le président à faire le meilleur placement.

B- CONTENU DE LA LEÇON

I. Suites arithmétiques.

1. Définition
Une suite numérique (𝑢𝑛 )𝑛𝜖ℕ est dite arithmétique lorsque son premier terme est donné et que
chaque terme est la somme du terme qui le précède par une constante r appelée la raison.

Autrement dit une suite numérique (𝑢𝑛 )𝑛𝜖ℕ est dite arithmétique si 𝑢0 étant donné il existe un
nombre réel 𝑟 tel que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 𝑟.

Remarque :
- Une suite arithmétique peut être définie à partir d’un rang 𝑛0 >0.
- (𝑢𝑛 )𝑛𝜖ℕ est une suite arithmétique de raison 𝑟 lorsque pour tout entier 𝑛, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑟.

Exemple
La suite numérique (𝑢𝑛 )𝑛𝜖ℕ définie par 𝑢0 =125 et pour tout entier naturel,
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 250 est une suite arithmétique de raison 250 et de premier terme 𝑢0 = 125.

Exercice de fixation
Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par 𝑢3 = 2 et 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 7 , pour tout 𝑛 ≥ 3.
1) Calcule 𝑢4 et 𝑢5 .
2) Justifie que la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥3 est une suite arithmétique dont on donnera la raison et le premier
terme.

Page 1 sur 10
Solution
1) Pour calculer 𝑢4 , on remplace n par 3, on obtient :𝑢3+1 = 𝑢4 = 𝑢3 + 7 = 2 + 7 = 9.
Pour calculer 𝑢5 on remplace n par 4, on obtient : 𝑢4+1 = 𝑢5 = 𝑢4 + 7 = 9 + 7 = 16.
2) On a :𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 7 . D’après la définition, (𝑢𝑛 )𝑛≥3 est une suite arithmétique. Sa raison 7 et
son premier terme est 𝑢3 = 2.

2 Expression du terme général 𝑢𝑛 en fonction de n

Propriété
Soit (𝑢𝑛 )𝑛𝜖ℕ la suite arithmétique de premier terme 𝑢0 et de raison 𝑟
On a pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 = 𝑛 𝑟 + 𝑢0 .

En général : Pour toute suite arithmétique (𝑢𝑛 )𝑛𝜖ℕde raison 𝑟, pour tous entiers naturels n et 𝑝, on
a 𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟.

Exercice de fixation
Soit la suite arithmétique(𝑣𝑛 )𝑛≥1 définie par :𝑣1 = 1350 et 𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛 +200 pour 𝑛 ≥ 1.
Exprime 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛 puis calcule 𝑣21 .

Solution
(𝑣𝑛 )𝑛≥1 est la suite arithmétique de raison 𝑟 = 200 et de premier terme 1350.
En appliquant la remarque précédente on a :
Pour tout entier 𝑛 ∈ ℕ, 𝑣𝑛 = 𝑣1 + (𝑛 − 1)𝑟 = 1350 + (𝑛 − 1)200 = 1150 + 200𝑛

On a donc 𝑣21 = 1150 + 200 × 21 = 5350.

3 Sens de variation d’une suite arithmétique


Propriété
• Une suite arithmétique est croissante si sa raison est positive
• Une suite arithmétique est décroissante si sa raison est négative
• Une suite arithmétique est constante si sa raison est nulle.

Exercice de fixation
Soit (𝑢𝑛 )𝑛≥0 une suite arithmétique de raison r.
Etudie le sens de variation de la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 dans chacun des cas suivants :
a) r = -2
b) r = 0
c) r = 10

Solution
a) Comme r = -2 et -2 < 0 alors la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 est décroissante.
b) Comme r = 0 alors la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 est constante.
c) Comme r = 10 et 10 > 0 alors la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 est croissante.

4. Somme de termes consécutifs

Propriété
Soit (𝑢𝑛 )𝑛𝜖ℕune suite arithmétique donnée.
𝑢 +𝑢
-Pour tout nombre entier naturel n, on a : 𝑢0 +𝑢1 +…+𝑢𝑛 = (𝑛 + 1)( 0 2 𝑛)
𝑢𝑝 +𝑢𝑛
-Pour tous entiers naturels n et p tels que n ≥ p, on a :𝑢𝑝 +𝑢𝑝+1 +…+𝑢𝑛 = (𝑛 − 𝑝 + 1)( )
2

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Remarque :
La somme de termes consécutifs d’une suite arithmétique est égale à :
𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 +𝑑𝑒𝑟𝑛𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
S= (𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠) × .
2

Exercice de fixation
𝑢1 = −1
Soit (𝑢𝑛 ) la suite arithmétique définie par : {
𝑢𝑛+1 = 3 + 𝑢𝑛 , 𝑛 ≥ 1
Calcule la somme des 26 premiers termes de cette suite.

Solution
Le premier terme de cette suite arithmétique est 𝑢1 = −1, sa raison 𝑟 = 3 .
Donc on a :
𝑢26 = 𝑢1 + (26 − 1)𝑟 = −1 + 25 × 3 = 74.
𝑢 +𝑢 −1+74 73
𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢26 = (26 − 1 + 1) × 1 2 26 = 26 × 2 = 26 × 2 = 949.

II. SUITES GEOMETRIQUES.

1 Définition
Une suite numérique (𝑣𝑛 )𝑛𝜖ℕ est dite géométrique lorsque son premier terme est donné et que
chaque terme est le produit du terme qui le précède par une constante q appelée la raison.

Autrement dit, une suite numérique (𝑣𝑛 )𝑛𝜖ℕ est dite géométrique si 𝑣0 étant donné, il existe un
nombre réel 𝑞 tel que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑣𝑛+1 = 𝑞𝑣𝑛

Remarque :
- Une suite géométrique peut être définie à partir d’un rang 𝑛0 >0
𝑣
-Si (𝑣𝑛 )𝑛𝜖ℕ est une suite géométrique de raison 𝑞 de termes non tous nuls alors 𝑛+1 = 𝑞.
𝑣 𝑛

Exercice de fixation
On donne 𝑡0 =1000 000 et pour tout entier naturel 𝑛, 𝑡𝑛+1 =0,9𝑡𝑛
1) Calcule 𝑡1 et 𝑡2
2) Justifie que la suite (𝑡𝑛 )est une suite géométrique dont tu préciseras le premier terme et la raison

Solution
1) 𝑡0 =1000 000 on a :𝑡1 = 0,9 × 𝑡0 =0,9×1000 000 donc 𝑡1 =900000. De même on a :
𝑡2 = 0,9×900 000 donc : 𝑡2 = 810 000
2) La suite (𝑡𝑛 )𝑛𝜖ℕ est par définition la suite géométrique de premier terme 𝑡0 = 1000000 et de
raison 𝑟 = 0,9.

2 Expression du terme général d’une suite géométrique en fonction de n

Propriété

Si (𝑣𝑛 )𝑛 ≥ 0 est la suite géométrique de premier terme𝑣0 et de raison un réel non nul q, alors pour
tout entier naturel n, 𝑣𝑛 = 𝑣0 𝑞 𝑛

En général : Pour toute suite géométrique de raison q, on a:


Pour tous entiers naturels 𝑛 𝑒𝑡 𝑝 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑝 ≤ 𝑛; 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × 𝑞 𝑛−𝑝 .
Exercice de fixation

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1
Soit (𝑣𝑛 )𝑛≥0 la suite géométrique de raison 𝑞 = et tel que 𝑣3 =12 ;
2
Calcule 𝑣7

Solution
1
Comme (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de raison 𝑞 = 2 , applique la formule générale ci-dessus. On
a :𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × 𝑞 𝑛−𝑝 .
1
Avec 𝑛 = 7; 𝑝 = 3 𝑒𝑡 𝑞 = 2 , on obtient :
1 1 12 3
𝑣7 = 𝑣3 × (2 )7−3 = 12 × (2 )4 = 16 = 4.

3 Sens de variation d’une suite géométrique

Propriété
Soit (𝑉𝑛 )𝑛≥0 une suite géométrique à termes positifs et de raison q.
• Si 0 <q <1, alors la suite (𝑉𝑛 )𝑛≥0 est décroissante.
• Si q >1, alors la suite (𝑉𝑛 )𝑛≥0 est croissante.
• Si q = 1, alors la suite (𝑉𝑛 )𝑛≥0 est constante.

Exercice de fixation
Etudie le sens de variation de la suite géométrique (𝑣𝑛 )𝑛≥0 de raison q dans chacun des cas
suivants :
a)𝑣0 = 0,5 et 𝑞 = 7
b)𝑣0 = 21 et 𝑞 = 0,6
𝑐) 𝑣0 = 0,5 et 𝑞 = 1

Solution
(𝑣𝑛 ) est une suite géométrique et ;
a) 𝑣0 = 0,5 et 𝑞 = 7, comme le premier terme et la raison sont tous deux supérieurs à zéro et 𝑞 >
1alors la suite (𝑣𝑛 )𝑛≥0 est une suite à termes positifs et (𝑣𝑛 ) est croissante.
b) 𝑣0 = 21 et 𝑞 = 0,6, comme le premier terme et la raison sont tous deux supérieurs à zéro et 0 <
𝑞 < 1 alors la suite (𝑣𝑛 )𝑛≥0 est une suite à termes positifs et (𝑣𝑛 ) est décroissante.
c) 𝑣0 = 0,5 et q = 1, comme le premier terme et la raison sont tous deux supérieurs à zéro alors la
suite (𝑣𝑛 )𝑛≥0 est une suite à termes positifs.
On a q = 1 donc la suite (𝑣𝑛 )𝑛≥0 est constante.

Remarque
Si (𝑣𝑛 )𝑛≥0 est une suite géométrique de raison un nombre réel négatif, alors (𝑣𝑛 )𝑛≥0 n’est ni
croissante ni décroissante ni constante.

4 Somme de termes consécutifs d’une suite géométrique

Propriété

Soit (𝑣𝑛 )𝑛≥0 est une suite géométrique de raison q différente de 1.


1−𝑞 𝑛+1
-Pour tout nombre entier naturel n, on a : 𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣𝑛 = 𝑣0 × 1−𝑞
-Pour tous entiers naturels n et p tels que n ≥ p, on a :
1−𝑞 𝑛−𝑝+1
𝑣𝑝 + 𝑣𝑝+1 + ⋯ + 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × .
1−𝑞
Remarque :

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La somme de termes consécutifs d’une suite géométrique de raison q différente de 1est égale à
1−𝑞 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠
S= (𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒) × .
1−𝑞

Exercice de fixation
1
Soit (𝑣𝑛 )𝑛≥0 la suite géométrique de raison 𝑞 = 2 et de troisième terme 𝑣3 = 12.
1) Vérifie que :𝑣1 = 48.
2) Détermine en fonction de 𝑛 l’expression de la somme :𝑆𝑛 = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛 .

Solution
1 3−1 1 2 1
1) On a :𝑣3 = 𝑣1 × 𝑞 3−1 = 𝑣1 × (2) = 𝑣1 × (2) = 𝑣1 × 4.
1
D’où 𝑣1 × 4 = 12 et 𝑣1 = 4 × 12 = 48.
1 𝑛 1 𝑛
1−𝑞 𝑛 1−( )
2
1−( )
2 1 𝑛
2) 𝑆𝑛 = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛 = 𝑣1 × = 48 × 1 = 48 × 1 = 96 (1 − (2) )
1−𝑞 1−( )
2 2

5. Tableau récapitulatif

Nature de la
Suite arithmétique Suite géométrique
suite
Caractérisation Pour tout entier naturel 𝑛 𝜖 ℕ Pour tout entier naturel 𝑛 𝜖 ℕ
par une relation 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑟 ∈ ℝ 𝑣𝑛+1 = 𝑞𝑢𝑛 avec 𝑞𝜖ℝ
de récurrence
Raison 𝑟 𝑞
Caractérisation •𝑢𝑛 = 𝑛 𝑟 + 𝑢0 •𝑣𝑛+1 = 𝑞 𝑛 𝑣0
par une formule • Pour tous 𝑛 𝜖 ℕ 𝑒𝑡 𝑝 𝜖 ℕ, • Pour tous 𝑛 𝜖 ℕ 𝑒𝑡 𝑝 𝜖 ℕ,
explicite 𝑢𝑛 = (𝑛 − 𝑝 )𝑟 + 𝑢𝑝 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 𝑞𝑛−𝑝
𝑢0 +𝑢𝑛 si 𝑞 ≠ 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛 = (𝑛 + 1) .
2
1 − 𝑞 𝑛+1
𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣𝑛 = 𝑣0 ×
1−𝑞
Somme des 𝑢𝑝 +𝑢𝑛
𝑢𝑝 + ⋯ + 𝑢𝑛 = (𝑛 − 𝑝 + 1) où Si 𝑞 ≠ 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
termes
consécutifs
2 1 − 𝑞 𝑛−𝑝+1
n et p sont des entiers naturels tels que 𝑣𝑝 + ⋯ + 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 ×
n≥p 1−𝑞
où n et p sont des entiers naturels
tels que n ≥ p

C- SITUATION COMPLEXE

Madame Koffi travaille dans une entreprise. Au début de sa carrière professionnelle, elle place un
capital initial de 2 millions de francs CFA dans une banque, au taux de 10% d’intérêt composé
annuel. Avec l’argent qu’elle aura capitalisé au bout de 25 ans, elle envisage construire plus tard
une maison dont le coût s’élèvera à 20 millions francs CFA du fait de l’inflation du coût des
matériaux de construction au fil des temps. Dame Koffi voudrait savoir si au bout de 25 ans, elle
pourra construire cette maison avec son épargne. Elle informe sa nièce. Celle-ci te pose le
problème.
À L’aide d’une production argumentée, dis si le souhait de Madame Koffi sera réalisé.

Solution

Page 5 sur 10
• Pour répondre à la préoccupation de Madame Koffi, nous allons utiliser les suites
géométriques.
• Détermination de l’expression explicite de la suite.
Soit (𝑢𝑛 ) l’ensemble des capitaux durant l’épargne.
𝑢𝑛 le capital à la nième année.
𝑢0 = 2000000 et 𝑢𝑛+1 = 1,1𝑢𝑛 donc (𝑢𝑛 ) est la suite géométrique de raison 1,1 et de
premier
Terme 2 000 000 par suite, 𝑢𝑛 = 2000000(1,1)𝑛 pour tout entier 𝑛.

• Calcul du terme d’indice 25.

Au bout de 25 ans de travail, elle aura la somme 𝑢25

𝑢25 = 2000000 × (1,1)25 = 21669411,9.

• Comparer le résultat précédent à 20000000 Francs CFA. Puis conclure.

21 669 411,9 > 20 000 000.


Conclusion : le souhait de Madame Koffi sera donc réalisé.

D- EXERCICES

Exercice d’application
Exercice 1 :
(𝑢𝑛 ) est une suite de nombres réels.
Réponds par vrai ou par faux à chacune des affirmations suivantes.
1) Si 𝑢𝑛+1 = 2𝑢𝑛 + 3 alors la suite (𝑢𝑛 ) n’est ni une suite arithmétique ni une suite
géométrique.
2) Si 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 = 𝑟 , 𝑜ù 𝑟 est une constante alors la suite (𝑢𝑛 ) est une suite arithmétique.
3) Si 𝑢𝑛+1 × 𝑢𝑛 = 𝑞 , 𝑜ù 𝑞 est une constante alors la suite (𝑢𝑛 ) est une suite géométrique.
𝑢 +𝑢
4) Si la suite (𝑢𝑛 ) est une suite arithmétique alors pour tout entier non nul 𝑛, 𝑛−1 2 𝑛+1 = 𝑢𝑛 .
Solution
1) Vrai ; 2) Faux ; 3) Faux ; 4) Vrai.

Exercice 2
Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑢𝑛 = 5𝑛 − 4
1) Démontre que la suite (𝑢𝑛 ) est une suite arithmétique.
2) Précise le premier terme et la raison de (𝑢𝑛 ).
3) Précise le sens de variation de (𝑢𝑛 ).
4) Calcule la somme des seize premiers termes de la suite (𝑢𝑛 ).

Solution
1) On a :𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 5(𝑛 + 1) − 4 − (5𝑛 − 4) = 5𝑛 + 5 − 4 − 5𝑛 + 4 = 5
Donc la suite (𝑢𝑛 ) est une suite arithmétique.
2) le premier terme est 𝑢0 = −4 et la raison est 𝑟 = 5.
3) (𝑢𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 5 comme sa raison est positive alors la suite (𝑢𝑛 ) est
croissante.
𝑢 +𝑢
4) 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢13 + 𝑢14 + 𝑢15 = 16 × ( 0 2 15 )
On a 𝑢0 = −4 et 𝑢15 = 5 × 15 − 4 = 75 − 4 = 71

Page 6 sur 10
−4+71 67
donc 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢13 + 𝑢14 + 𝑢15 = 16 × ( ) = 16 × = 8 × 67 = 536
2 2
Exercice 3
Soit (𝑉𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑉𝑛 = 3𝑛 .
1) Démontre que la suite (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique.
2) Précise le premier terme et la raison de (𝑉𝑛 ).
3) Précise le sens de variation de (𝑉𝑛 ).
4) Calcule la somme des seize premiers termes de la suite (𝑉𝑛 ).

Solution
𝑉𝑛+1 3𝑛+1
1) On a : = = 3.
𝑉𝑛+1 3𝑛
Donc la suite (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique.
2) Le premier terme est 𝑉0 = 1 et la raison est 3
3) (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 3 comme sa raison est supérieure à 1 alors V est
croissante.
1−316 316 −1 43046720
4) 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉13 + 𝑉14 + 𝑉15 = 1 × ( )= = = 21523360.
1−3 2 2

Exercices de renforcement

Exercice 4
Le premier janvier 2015, Monsieur Yao a été embauché dans une entreprise avec un salaire mensuel
initial de 125 000f. Chaque année, à la date anniversaire de son embauche, son salaire mensuel
connaît une augmentation de 12000f CFA. On note 𝑈0 , le premier salaire mensuel de Monsieur Yao
et 𝑈𝑛 son salaire mensuel au premier janvier de l’an 2015 + n.
1) Calcule 𝑈1 , 𝑈2 et𝑈3 .
2) Calcule le salaire mensuel que percevra Monsieur Yao au premier janvier 2020.
3) Exprime 𝑈𝑛+1 en fonction de 𝑈𝑛 .
4) a). Justifie qu’au bout des cinq premières années de service, l’entreprise aura dépensé pour
le compte de cet employé une somme totale correspondant à 12 (𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3 + 𝑈4 )
b) Déduis-en la valeur numérique de cette somme.

Solution

1.𝑈1 = 𝑈0 + 12 000 = 125 000 + 12 000 = 137 000


𝑈2 = 𝑈1 + 12 000 = 137 000 + 12 000 = 149 000
𝑈3 = 𝑈2 + 12 000 = 149 000 + 12 000 = 161 000
2) le salaire mensuel que percevra Monsieur Yao au premier janvier 2020 est 𝑈5 tel que
𝑈5 = 𝑈4 + 12 000 = 𝑈3 + 12 000 + 12 000 = 173 000 + 12000 = 185 000

3) 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 12 000
4) a) Au bout d’une année l’entreprise dépense 12 fois le salaire mensuel de l’année.
Ainsi : la première année on a 12 𝑈0
la deuxième année on a 12 𝑈1
la troisième année on a 12 𝑈2
la quatrième année on a 12 𝑈3
la cinquième année on a 12 𝑈4
donc pour les cinq premières années de service, l’entreprise aura dépensé pour
le compte de cet employé une somme totale correspondant à
12 𝑈0 + 12 𝑈1 + 12 𝑈2 + 12 𝑈3 + 12 𝑈4 = 12 (𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3 + 𝑈4 )
b) (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 12 000 et de premier terme 125 000

Page 7 sur 10
donc 𝑈𝑛 = 𝑈0 + 12 000𝑛 d’où 𝑈𝑛 = 125 000 + 12 000𝑛

𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3 + 𝑈4 est la somme des cinq premiers termes d’une suite arithmétique


𝑈 +𝑈 125 000 + 173 000 5×298000
Donc 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3 + 𝑈4 = 5 ( 0 2 4) = 5 ( )= = 745 000
2 2
par suite 12 (𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3 + 𝑈4 ) = 12 × 745 000 = 8 940 000

Exercice 5
1
Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par 𝑢0 = 2 et 𝑢𝑛+1 = 3 𝑢𝑛 , pour tout 𝑛 ≥ 1.
1) Calcule 𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 .
2) Justifie que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique dont on donnera la raison et le premier
terme.
3) Démontre que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite décroissante.
2
4) Démontre que le terme général en fonction de n est 𝑢𝑛 = 3𝑛
5) On veut calculer le nombre réel 𝑃𝑛 =𝑢0 𝑢0 … … 𝑢𝑛−1 . Pour cela, on pose 𝑤𝑛 = ln (𝑢𝑛 ).
a) Démontre que la suite (𝑤𝑛 ) est une suite arithmétique dont on précisera le premier terme et la
raison.
b) Exprime 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑙 𝑤𝑛 en fonction de 𝑛.
𝑛
4
c) Déduis-en que 𝑃𝑛 = (3𝑛−1 ) 2 .

Solution
1
Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par𝑢0 = 2 et 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 , pour tout 𝑛 ≥ 1.
3
1 2 1 1 2 2 1 1 2 2
1) 𝑢1 = 𝑢0 = ; 𝑢2 = 𝑢1 = × = ; 𝑢3 = 𝑢2 = × = 27
3 3 3 3 3 9 3 3 9
1
2) on a 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 donc par définition la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique
3
1
la raison est et le premier terme est 2.
3
1 1
3) (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison , comme 0 < 3 <1, alors
3
la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite décroissante.
1 𝑛 2 2
4) Pour tout entier 𝑛, 𝑢𝑛 = 𝑢0 𝑞 𝑛 = 2 × (3) = 3 𝑛 donc 𝑢𝑛 = 3𝑛
5) On a : 𝑤𝑛 = ln (𝑢𝑛 )
a) 𝑤𝑛+1 = ln (𝑢𝑛+1 )
1
𝑤𝑛+1 − 𝑤𝑛 = ln(𝑢𝑛+1 ) − ln(𝑢𝑛 ) = ln ( 𝑢𝑛 ) − ln(𝑢𝑛 )
3
1 1
= ln ( ) + ln(𝑢𝑛 ) − ln(𝑢𝑛 ) = ln ( )
3 3
donc la suite (𝑤𝑛 ) est une suite arithmétique de premier terme 𝑤0 = ln(𝑢0 ) = 𝑙𝑛2
1
et la raisonln ( 3 )
b) (𝑤𝑛 ) est une suite arithmétique de premier terme 𝑤0 = ln(𝑢0 ) = 𝑙𝑛2
1 1 1 𝑛
et la raisonln ( 3 ) donc 𝑤𝑛 = 𝑤0 + 𝑛𝑟 = 𝑙𝑛2 + 𝑛 ln ( 3 ) = ln (2 ( 3 ) )
c) On a 𝑤𝑛 = ln (𝑢𝑛 ) donc 𝑢𝑛 = 𝑒 𝑤𝑛 .
On a 𝑃𝑛 = 𝑢0 𝑢1 … … 𝑢𝑛−1 = 𝑒 𝑤0 𝑒 𝑤1 … . . 𝑒 𝑤𝑛−2 𝑒 𝑤𝑛−1 .
𝑛 𝑛 1 𝑛
𝑤0 +𝑤1 +⋯+𝑤𝑛−1 𝑤0 +𝑤1 +⋯+𝑤𝑛−1 (𝑤0 +𝑤𝑛−1 ) (𝑙𝑛2+ln(2( ) ))
=𝑒 =𝑒 =𝑒 2 =𝑒 2 3
𝑛 1 𝑛 4 𝑛
(ln(4( ) ))
=𝑒 2 3 =( ) 2
3𝑛−1

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Exercice d’approfondissement

Exercice 6
Le premier Janvier 2009, Monsieur Nahoua est embauché dans une entreprise avec un
salaire mensuel de 92 000 francs.
L’entreprise lui laisse le choix entre deux plans de carrière :
Plan A : Son salaire mensuel augmentera de 5000 francs chaque année au premier janvier.
Plan B : Son salaire mensuel augmentera de 4,5% chaque année au premier janvier.

On note :
• 𝑈𝑛, le salaire mensuel de l’employé selon le plan A au premier janvier 2009 + 𝑛.
• 𝑉𝑛, le salaire mensuel de l’employé selon le plan B au premier janvier 2009 + 𝑛.

1. Calcule 𝑈0 ; 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 ; 𝑈4 , puis 𝑉0 ; 𝑉1 ; 𝑉2 ; 𝑉3 ; 𝑉4
(On prendra les arrondis d’ordre 2 pour les termes de la suite 𝑉𝑛 )
2.a) Exprime 𝑈𝑛+1 en fonction de 𝑈𝑛
b) En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique.
c) Justifie que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑈𝑛 = 92000 + 5000𝑛.

3.a Démontre que pour tout entier naturel 𝑛 , 𝑉𝑛+1 = 1,05𝑉𝑛


b) Quelle est la nature de la suite (𝑉𝑛 ) ?
c) Justifier que 𝑉𝑛 = 92000(1,045)𝑛

4. Calcule 𝑈20 et 𝑉20


5. on note 𝐶1 = 12(𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈29 )et𝐶2 = 12(𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉29 )
On admet que 𝐶1 et 𝐶2 sont les cumuls respectifs des salaires selon les plans A et B sur 30
années de service.
Calcule 𝐶1 et 𝐶2.
Détermine le plan le plus avantageux si l’employé part à la retraite après 30 années de service.

Solution
1. Calculons 𝑈0 ; 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 ; 𝑈4 , puis 𝑉0 ; 𝑉1 ; 𝑉2 ; 𝑉3 ; 𝑉4
(On prendra les arrondis d’ordre 2 pour les termes de la suite 𝑉𝑛 )

• 𝑈𝑛,
𝑈0 = 92 000
𝑈1 = 𝑈0 + 5 000 = 92 000 + 5 000 = 97 000
𝑈2 = 𝑈1 + 5 000 = 97 000 + 5 000 = 102 000
𝑈3 = 𝑈2 + 5 000 = 102 000 + 5 000 = 107 000
𝑈4 = 𝑈3 + 5 000 = 107 000 + 5 000 = 112 000

• 𝑉𝑛,
𝑉0 = 92 000
𝑉1 = 0,045𝑉0 + 𝑉0 = 1,045 × 𝑉0 = 1,045 × 92 000 = 100320
𝑉2 = 1,045𝑉1 = 1,045 × 100 320 = 104 834,4
𝑉3 = 1,045𝑉2 = 1,045 × 104 834,4 = 109551,95
𝑉4 = 0,045𝑉3 = 1,045 × 109551,95 = 111 4481,79

2. a) On a 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 5 000 donc (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique.


b) (𝑈𝑛 ) est la suite arithmétique de raison 5 000 et de premier terme 92 000.

Page 9 sur 10
donc 𝑈𝑛 = 𝑈0 + 5 000𝑛
c)Ainsi pour tout entier naturel 𝑛, 𝑈𝑛 = 92000 + 5000𝑛.

3.a) On a
𝑉1 = 0,045𝑉0 + 𝑉0 = 1,045 × 𝑉0
𝑉2 = 1,045𝑉1
𝑉3 = 1,045𝑉2
donc pour tout entier naturel 𝑛 , 𝑉𝑛+1 = 1,045 𝑉𝑛
b) (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique
c)(𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 1,045 et de premier terme 92 000
par suite 𝑉𝑛 = 𝑉0 (1,045)𝑛
𝑉𝑛 = 92000(1,045)𝑛

4. 𝑈20 = 92000 + 5000 × 20 = 92 000 + 100 000 = 192 000


𝑉20 = 92000(1,045)20 = 221 877,69
5. on note 𝐶1 = 12(𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈29 )et𝐶2 = 12(𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉29 )
On admet que 𝐶1 et 𝐶2 sont les cumuls respectifs des salaires selon les plans A et B sur 30 années de
service.

𝑈0 +𝑈29
𝐶1 = 12(𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈29 ) = 12 × 30 ( )
2
92 000+290 000
𝐶1 = 36 × ( ) = 36 × 191000 = 6 876 000.
2
1−(1,045)30
𝐶2 = 12(𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉29 ) = 12𝑉0 ( ),
1−1,045
(1,045)30 −1
𝐶2 = 12 × 92000 × ( ) = 67351804,9.
0,045

Le plan A est le plus avantageux si l’employé part à la retraite après 30 années de service.

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SECONDAIRE
Tle A CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
MATHEMATIQUES

THÈME : FONCTIONS NUMERIQUES

Durée : 28 heures Code :

Leçon 1 : ÉTUDE DE FONCTIONS POLYNÔMES ET DE FONCTIONS


RATIONNELLES

A-SITUATION D’APPRENTISSAGE

En vue de diversifier ses activités et mobiliser des ressources financières, le comité de


gestion scolaire (COGES) d’un lycée a créé une imprimerie. Celle-ci fabrique et vend
chaque jour un nombre x d’articles. Le coût de production unitaire C(x) exprime le coût de
production par article produit et vendu et est défini par la fonction C telle que :
𝟗𝟎𝟎
C(x)= 𝒙 − 𝟏𝟎 + .
𝒙

Le bénéfice global de l’imprimerie est modélisé par la fonction B telle que :

B(x)= −𝒙𝟐 + 𝟏𝟏𝟎𝒙 − 𝟗𝟎𝟎 .

Le président du COGES souhaite déterminer le nombre d’articles que l’on doit fabriquer et
vendre pour avoir un bénéfice maximal mais il ne sait comment s’y prendre . Ta classe est
informée du problème et décide de l’aider.

B-CONTENU DE LA LEÇON

I-FONCTION POLYNÔME
1- Limite d’une fonction polynôme en un point
Activité
𝑥 2 −𝑥
Soit 𝑓 la fonction définie de ℝ vers ℝ par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥−2

1-Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction 𝑓


2-Complète à l’aide d’une calculatrice le tableau ci-dessous.

𝑥 0,9 0,99 0,999 0,9999 1 1,0001 1,001 1,01 1,1

𝑓(𝑥)

3) De quelle valeur se rapproche 𝑓(𝑥) lorsque x prend dans 𝐷𝑓 , des valeurs suffisamment proches
de 1?

REPONSES ATTENDUES
1) 𝐷𝑓 = ]−∞; 1[⋃]1; +∞[

2)

𝑥 0,9 0,99 0,999 0,9999 1 1,0001 1,001 1,01 1,1

𝑓(𝑥) 0,45 0,495 0,4995 0,49995 0,50005 0,5005 0,505 0,55

3) 𝑓(𝑥) se rapproche du nombre 0,5 lorsque x prend dans 𝐷𝑓 , des valeurs suffisamment proches
de 1.

CONCLUSION

On dit que 0,5 est la limite de 𝑓(𝑥) lorsque 𝑥 tend vers 1 ou que 0,5 est la limite de 𝑓 en 1.

Et on note : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟎, 𝟓


𝒙→𝟏

On admet les propriétés 1 et 2 suivantes :

Propriété 1

Lorsqu’une fonction admet une limite en un point ou à l’infini, cette limite est unique.

Propriété 2

-La limite d’une fonction polynôme 𝑷 en un point 𝒂 est égale à l’image de 𝒂 par 𝑷.

On a alors :𝐥𝐢𝐦 𝑷(𝒙) = 𝑷(𝒂)


𝒙→𝒂

-En particulier, la limite d’une constante 𝒌 en un réel 𝒂 est la constante 𝒌.

On a alors :𝐥𝐢𝐦 𝒌 = 𝒌.
𝒙→𝒂

Exercices de fixation

Exercice 1

Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :

𝑓 est une fonction qui admet une limite en 𝑎 (𝑎 ∈ ℝ),

1) la limite de 𝑓 en 𝑎 peut prendre deux valeurs différentes……..

2) la limite de 𝑓 en 𝑎 ne peut prendre qu’une seule valeur……

Solution

Exercice 1
1°) faux ; 2) vrai

Exercice 2

Complète les égalités suivantes :

1) lim( 2𝑥 + 1) = ………… ; 2) lim(𝑥 − 3)(3𝑥 + 8) = ……….. ; 3) lim (−13)


𝑥→4 𝑥→3 𝑥→−1

Solution

Exercice 2

1) lim( 2𝑥 + 1) = 9 ; 2) lim(𝑥 − 3)(3𝑥 + 8) = 𝟎 ; 3) lim (−13) = −𝟏𝟑


𝑥→4 𝑥→3 𝑥→−1

Exercice de maison

Détermine la limite suivante :lim(−2𝑥 + 10𝑥 3 )


𝑥→4

2- Limite d’une fonction polynôme à l’infini

ACTIVITE

On considère la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 2

1) Complète à l’aide d’une calculatrice le tableau ci-dessous

𝑥 40 40 × 103 40 × 105 40 × 108

𝑓(𝑥)

2) Que deviennent les images 𝑓(𝑥) lorsque x prend des valeurs aussi grandes que l’on veut ?

REPONSES ATTENDUES

𝑥 40 40 × 103 40 × 105 40 × 108

𝑓(𝑥) 1602 40002 4000002 4000000002

2) Les valeurs de 𝑓(𝑥) deviennent aussi grandes que l’on veut lorsque x prend des valeurs de
plus grandes.

CONCLUSION

On dit que 𝑓(𝑥) tend vers +∞ lorsque 𝑥 tend vers +∞ ou que +∞ est la limite de 𝑓 en +∞

Et on note : lim 𝑓(𝑥) = +∞


𝑥→+∞

On admet les propriétés 1 et 2 suivantes :

Propriété1

*𝑘 est un nombre réel, 𝑎 est un nombre réel non nul et 𝑛 un nombre entier naturel.on a :

lim 𝑘 = 𝑘 ; lim 𝑘 = 𝑘
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
*Cas 𝒏 est pair

𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒙𝒏 = +∞ 𝒔𝒊 𝒂 > 𝟎 𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒙𝒏 = +∞ 𝒔𝒊 𝒂 > 𝟎


𝒙→+∞ 𝒙→−∞
{ ;{
𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒙𝒏 = −∞ 𝒔𝒊 𝒂 < 𝟎 𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒙𝒏 = −∞ 𝒔𝒊 𝒂 < 𝟎
𝒙→+∞ 𝒙→−∞

*Cas 𝒏 est impair

𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒙𝒏 = +∞ 𝒔𝒊 𝒂 > 𝟎 𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒙𝒏 = −∞ 𝒔𝒊 𝒂 > 𝟎


𝒙→+∞ 𝒙→−∞
{ ;{
𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒙𝒏 = −∞ 𝒔𝒊 𝒂 < 𝟎 𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒙𝒏 = +∞ 𝒔𝒊 𝒂 < 𝟎
𝒙→+∞ 𝒙→−∞

Propriété 2

La limite d’une fonction polynôme à l’infini est la limite de son monôme de plus haut degré

Exercices de fixation 1

Réponds par vrai ou par faux aux affirmations suivantes :

1) lim ( −3𝑥 3 ) = −∞ ; 2) lim −4𝑥 2 = +∞ ; 3) lim −𝑥 3 = −∞ ; 4) lim −𝑥 = −∞.


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

Solution

Exercice 1

1) V ;2) F ; 3) F ; 4) F

Exercice de fixation 2

Détermine les limites suivantes :

1) lim −3𝑥 3 + 2𝑥 ; 2) lim −3𝑥 2 + 10


𝑥→−∞ 𝑥→+∞

Solution

Exercice 2

1) lim ( −3𝑥 3 + 2𝑥)= lim −3𝑥 3 = +∞


𝑥→−∞ 𝑥→−∞

2) lim ( −3𝑥 2 + 10)= lim −3𝑥 2 = −∞


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Exercice de maison

Détermine les limites suivantes

1) lim −3𝑥 3 + 2𝑥 + 𝑥 5 ; 2) lim 2𝑥 − 100


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
II- FONCTION RATIONNELLE

1-Limite d’une fonction rationnelle


1-1 -Limite d’une fonction rationnelle en un nombre où elle est définie.

Propriété (admise)

Soit 𝑓 une fraction rationnelle et 𝑎 un élément de l’ensemble de définition de 𝑓.

On a : lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎)


𝑥→𝑎

EXERCICE DE FIXATION

Détermine les limites suivantes


𝑥 𝑥2
1) lim 𝑥+2 ; 2) lim
𝑥→1 𝑥→−1 𝑥−2

REPONSES ATTENDUES
𝑥 1 1 𝑥2 (−1)2 1
1) lim 𝑥+2 = 1+2 = 3 2) lim = (−1)−2 = − 3
𝑥→1 𝑥→−1 𝑥−2

1-2 -Limite d’une fonction rationnelle en un nombre où elle n’est pas définie.
1
a)-Limite à gauche en 𝑎 et à droite en 𝑎 de la fonction 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑥−𝑎
ACTIVITE
1
Soit 𝑓 la fonction définie de ℝ vers ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥−1

1-Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction 𝑓


2-Complète à l’aide d’une calculatrice le tableau ci-dessous.

𝑥 0,9 0,99 0,999 0,9999 1 1,0001 1,001 1,01 1,1

𝑓(𝑥)

3-Que deviennent les images f(x) lorsque x prend dans 𝐷𝑓 des valeurs suffisamment proches de 1

a) Lorsque 𝑥 < 1 b) Lorsque 𝑥 > 1

REPONSES ATTENDUES

1-𝐷𝑓 = ]−∞; 1[ ∪ ]1; +∞[ 2-

𝑥 0,9 0,99 0,999 0,0009 1 1,0001 1,001 1,01 1,1

𝑓(𝑥) −10 −100 −1000 −10000 10000 1000 100 10


3)a – Lorsque 𝑥 < 1 et que 𝑥 est proche de 1, 𝑓(𝑥) devient négative et de distance à zéro de plus
en plus grande.

b-Lorsque 𝑥 > 1 et que 𝑥 est proche de 1, 𝑓(𝑥) devient de plus en plus grande.

CONCLUSION

Lorsque 𝑥 < 1 et que 𝑥 est proche de 1 , 𝑓(𝑥) tend vers −∞,

On dit que −∞ est la limite de 𝑓(𝑥) lorsque 𝒙 tend vers 𝟏 à gauche en 𝟏.

On note : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞


𝒙→𝟏
<

Lorsque 𝑥 > 1 et que 𝑥 est proche de 1 , 𝑓(𝑥) tend vers +∞,

On dit que+∞ est la limite de 𝑓(𝑥) lorsque 𝒙 tend vers 𝟏 à droite en 𝟏.

On note : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞


𝒙→𝟏
>

On admet la propriété suivante :

Propriété
Soit 𝑎 un nombre réel. On a :
1 1
lim
𝑥→𝑎 𝑥−𝑎
= −∞ lim 𝑥−𝑎 = +∞
et 𝑥→𝑎
< >

Exercices de fixation

Exercice 1

Réponds par vrai ou par faux aux affirmations suivantes


1 1 1
a) lim 𝑥−3 = −∞ ……………. b) lim 𝑥−4 = +∞……………… ; c) lim 𝑥−5 = −∞
𝑥→3 𝑥→4 𝑥→5
< < >
Solution
a) V, b) F, c) F

Exercice 2

Détermine les limites suivantes


1 1
a) lim 𝑥−7 b) lim
𝑥→7 𝑥→−2 𝑥+2
> <

Solution
1 1
a) lim 𝑥−7 = +∞ b) lim = −∞
𝑥→7 𝑥→−2 𝑥+2
> <
EXERCICE DE MAISON Détermine les limites suivantes
𝑥3 1 1
1) lim 2) lim 𝑥−5 3) lim
𝑥→−2 𝑥−2 𝑥→5 𝑥→−4 𝑥+4
< <

b) Limite à l’infini d’une fonction rationnelle

Propriété (admise)

La limite à l’infini d’une fonction rationnelle est égale à la limite du quotient des monômes de
plus hauts degrés.

Exercices de fixation
7𝑥 3 −𝑥 2 +5
Détermine lim
𝑥→−∞ 4𝑥 2 −2𝑥+3

Solution
7𝑥 3 −𝑥 2 +5 7𝑥 3 7𝑥
lim = lim = lim = −∞
𝑥→−∞ 4𝑥 2 −2𝑥+3 𝑥→−∞ 4𝑥 2 𝑥→−∞ 4

Exercices de maison
7𝑥 3 −𝑥 2 +5 7𝑥 3 −𝑥 2 +5 17𝑥 2 −𝑥 2 +5
Détermine les limites suivantes : lim ; lim ; lim
𝑥→+∞ 4𝑥 2 −2𝑥+3 𝑥→−∞ 4𝑥 3 −2𝑥+3 𝑥→+∞ 4𝑥 3 −2𝑥+3

III- Opération sur les limites

1- limite d’une somme de fonctions

𝑎 désigne un nombre réel, ou +∞ ou−∞, 𝑙 et 𝑙′ sont des nombres réels.

Propriété

Si : lim 𝑓(𝑥) = 𝒍 𝒍 𝒍 +∞ −∞ +∞
𝑥→𝑎

et si : lim 𝑔(𝑥) = 𝒍′ +∞ −∞ +∞ −∞ −∞
𝑥→𝑎

alors :
on ne peut
𝒍 + 𝒍′ +∞ −∞ +∞ −∞
𝐥𝐢𝐦[ 𝒇(𝒙) + 𝒈(𝒙)] = conclure
𝒙→𝒂

Exercices de fixation

Exercice 1
𝑙 est un nombre réel. On donne : lim 𝑓(𝑥) = 𝑙, lim 𝑔(𝑥) = +∞ et lim ℎ(𝑥) = − ∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Réponds par vrai ou par faux aux affirmations suivantes :
a) lim [ 𝑔(𝑥) + ℎ(𝑥)] = 0 , b) lim [ 𝑓(𝑥) + ℎ(𝑥)] = 𝑙 ,c) lim [ 𝑓(𝑥) + ℎ(𝑥)] = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Solution
a) F , b) F , c) V

Exercice 2

Détermine dans chaque cas les limites suivantes :


2𝑥+3
a) lim [ +𝑥−8]
𝑥→−2 𝑥+1
1
b) lim [ 𝑥 2 + 2𝑥 + 5 + 𝑥 ]
𝑥→+∞

Solution
2𝑥+3 2𝑥+3
a) lim [ + 𝑥 − 8] = − 9 car 𝐥𝐢𝐦 = 𝟏 et 𝐥𝐢𝐦 𝑥 − 8 = −𝟏𝟎
𝑥→−2 𝑥+1 𝒙→−𝟐 𝑥+1 𝒙→−𝟐
2 1
b) lim [ 𝑥 + 2𝑥 + 5 + 𝑥 ] = +∞
𝑥→+∞
𝟏
car 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟓 = 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝟐 = +∞ et 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙

2) Limite d’un produit de fonctions

On admet les propriétés suivantes :

Propriété

Si : lim 𝑓(𝑥) = 𝑙 𝑙>0 𝑙<0 𝑙>0 𝑙<0 +∞ −∞ +∞ 0


𝑥→𝑎

et si : lim 𝑔(𝑥) = +∞ −∞ −∞ −∞ ou
𝑥→𝑎
𝑙' +∞ +∞ −∞ −∞
+∞

alors
on ne peut
𝑙 × 𝑙′ +∞ −∞ −∞ +∞ +∞ +∞ −∞
lim [ 𝑓(𝑥) × 𝑔(𝑥)] = conclure
𝑥→𝑎

Exercices de fixation

Exercice1

𝑙 est un nombre réel. On donne : lim 𝑓(𝑥) = 0, lim 𝑔(𝑥) = +∞ et lim ℎ(𝑥) = 𝑙
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Répond par vrai ou par faux aux affirmations suivantes
a) On ne peut conclure pour la limite de 𝑓 × 𝑔
b) On ne peut conclure pour la limite de 𝑓 × ℎ
c) lim [ 𝑓(𝑥) × ℎ(𝑥)] = 0
𝑥→+∞
d) lim [ 𝑔(𝑥) × ℎ(𝑥)] est toujours égale à +∞
𝑥→+∞
Solution

1) a) V b) F c) V d) F

Exercice2
𝑥+6
Détermine lim [ × (6 − 𝑥)]
𝑥→+∞ 𝑥−4

Solution
𝑥+6 𝑥+6
lim [ 𝑥−4 × (6 − 𝑥)] = −∞ car lim = 1 et lim (6 − 𝑥) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥−4 𝑥→+∞

Exercice de maison
𝑥 2 +6 −𝑥 3 +6𝑥+4
Calcule lim 𝑓(𝑥) × 𝑔(𝑥) sachant que 𝑓(𝑥) = et 𝑓(𝑥) =
𝑥→+∞ 𝑥−4 𝑥+2

3) Limite d’un inverse d’une fonction

Propriété

𝑙 0 0
Si lim 𝑔(𝑥) =
𝑥→𝑎
avec −∞ +∞ avec avec
𝑙≠0 𝑔(𝑥) > 0 g(x) < 0

alors
1
1 +∞ −∞
lim = 𝑙 0 0
𝑥→𝑎 𝑔(𝑥)

4) Limite de quotients
𝑓(𝑥)
Méthode pour calculer lim 𝑔(𝑥) avec 𝑔(𝑎) = 0 et 𝑓(𝑎) ≠ 0
𝑥→𝑎

𝑓(𝑥)
Pour calculer lim 𝑔(𝑥) , on peut procéder comme suit :
𝑥→𝑎
1
On écrit d’abord lim 𝑓(𝑥) × 𝑔(𝑥)
𝑥→𝑎
1
On calcule lim 𝑓(𝑥), puis lim 𝑔(𝑥)
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
1 𝑓(𝑥)
On en déduis alors la valeur de lim 𝑓(𝑥) × 𝑔(𝑥) qui est égale à lim 𝑔(𝑥)
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎

Exercices de fixation

Exercice 1

𝑙 est un nombre réel. On donne : lim 𝑓(𝑥) = 0, lim 𝑔(𝑥) = +∞ et lim ℎ(𝑥) = 𝑙 avec 𝑙 ≠ 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Réponds par vrai ou par faux aux affirmations suivantes :


𝑔
a) On ne peut conclure pour la limite de 𝑓 ,

𝑓
b) On ne peut conclure pour la limite de 𝑔
ℎ(𝑥)
c) lim =0
𝑥→+∞ 𝑔(𝑥)

𝑔(𝑥)
d) lim est toujours égale à +∞
𝑥→+∞ ℎ(𝑥)

Solution

1) a) V b) F c) V d) F

Exercice 2
𝑥−8
Déterminer lim 𝑥−6 sachant que 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 8 et ℎ(𝑥) = 𝑥 − 6
𝑥→6
>

Solution

𝑥−8 1
lim = lim(𝑥 − 8) ×
𝑥→6 𝑥 −6 𝑥→6 𝑥−6
> >

1
= −∞ Car lim 𝑓(𝑥) = −2 et lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→6 𝑥→6
> >

Exercice de maison
𝑥 2 +6𝑥−10
Calcule les limites suivantes : lim
𝑥→−4 𝑥+4
>

4-Asymptote verticale, horizontale, oblique

a) Asymptote parallèle à la droite des abscisse ou asymptote horizontale

Définition

Lorsque la fonction 𝑓 admet une limite finie b en +∞ (respectivement en −∞),on dit que la
représentation graphique de la fonction 𝑓 admet une asymptote horizontale en +∞
(respectivement en −∞), la droite d’équation 𝑦 = 𝑏

Illustration graphique
lim 𝑓(𝑥) = 2 et lim 𝑓(𝑥) = 2 lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

La droite d’équation 𝑦 = 2 est asymptote La droite d’équation 𝑦 = 0 est


horizontale en+∞ et en −∞ asymptote horizontale en −∞

Exercice de fixation
3𝑥−2
On donne la fonction 𝑓 définie sur ℝ ∖ {1} par 𝑓(𝑥) = .On admet que lim 𝑓(𝑥) = 3.
𝑥−1 𝑥→+∞

Réponds par vrai ou par faux aux affirmations suivantes

1) La représentation graphique de la fonction 𝑓 n’admet d’asymptote horizontale en +∞.

2) La représentation graphique de la fonction 𝑓 admet une asymptote horizontale en +∞ :

La droite d’équation 𝑦 = 3.

3) La représentation graphique de la fonction 𝑓 n’admet d’asymptote horizontale en +∞ : 𝑥 = 1

Solution

1. F ;2. V ;3 F

b) Asymptote parallèle à la droite des ordonnées ou asymptote verticale

Définition

Lorsque la fonction f admet une limite infinie (−∞ ou +∞) en a ,on dit que la représentation
graphique de la fonction f admet une asymptote verticale en 𝑎 : la droite d’équation 𝑥 = 𝑎

Illustration graphique
(D) (𝐶𝑓 )
(D)
(Cf)
(𝐶𝑓 )

O 𝑎 O 𝑎
O 𝑎
(D
)
lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→𝑎
< >
La droite (D) d’équation La droite (D) d’équation La droite (D) d’équation
𝑥 = 𝑎 est asymptote à (𝐶𝑓 ) 𝑥 = 𝑎 est asymptote à (𝐶𝑓 ) 𝑥 = 𝑎 est asymptote à (𝐶𝑓 )

Exercice de fixation
3𝑥−4
On donne la fonction 𝑓 définie sur ℝ ∖ {1} par 𝑓(𝑥) = et (𝐶𝑓 )sa courbe représentative.
𝑥−5

On admet que lim 𝑓(𝑥) = −∞ et lim 𝑓(𝑥) = −∞


𝑥→5 𝑥→5
> <

Réponds par vrai ou par faux aux affirmations suivantes :

1) La représentation graphique de la fonction 𝑓 admet une asymptote verticale d’équation 𝑥 = 5.

2) La représentation graphique de la fonction 𝑓 admet une asymptote verticale d’équation 𝑦 = 3.

3) La représentation graphique de la fonction 𝑓 n’admet pas d’asymptote verticale.

Solution

1. V ;2. F ;3 F

c) Asymptote oblique

On admet la propriété suivante :

La droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 (avec 𝑎 ≠ 0) est asymptote oblique à la courbe de 𝑓 en +∞


(respectivement en −∞),si et seulement si lim [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0 (respectivement
𝑥→+∞

lim [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0)


𝑥→−∞
1 1
La droite (D) d’équation : 𝑦 = − 2 𝑥 − 4 est asymptote oblique à
(𝐶𝑓 ) en −∞ et en+∞.

Exercice de fixation
2𝑥 2 +3𝑥−1
On considere la fonction 𝑓 definie sur ℝ ∖ {−2} par :𝑓(𝑥) = 𝑥+2 et (𝐶𝑓 ) sa courbe
representative.
Justifie que la droite (D) d’equation 𝑦 = 2𝑥 − 1 est asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞ et en −∞.
Solution
1
On sait que pour 𝑥 ∈ ℝ ∖ {−2}, 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1 + 𝑥+2.
Calculons
1
lim [𝑓(𝑥) − (2𝑥 − 1)] = lim 𝑥+2 = 0.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1
De même lim [𝑓(𝑥) − (2𝑥 − 1)] = lim =0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥+2
Donc la droite (D) est asymptote à (𝐶𝑓 ) en +∞ et en −∞

Exercice de maison
1
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 8 + 𝑥−3

1) Calcule lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑓(𝑥) puis interpréter les résultats.


𝑥→3 𝑥→3
< >
2) a)Justifie lim [ 𝑓(𝑥) − (𝑥 − 8)] = 0
𝑥→+∞
b) Déduis-en que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 8 est asymptote oblique à la courbe de
𝑓 en +∞ .
3) Justifier que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 8 est asymptote oblique à la courbe de 𝑓 en
-∞.

IV- DERIVATION

1) Dérivée de fonctions élémentaires

Propriété
Fonction 𝑓 Ensemble de Dérivée 𝑓′ Ensemble de définition
définition 𝑓 𝑓′

𝑓(𝑥) = 𝑎 avec 𝑎 ∈ ℝ ℝ 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ℝ

𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 avec 𝑎 ∈ ℝ 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑎 ℝ


𝑓(𝑥) = 𝑥 2 ℝ 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥 ℝ

𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑛 , avec ℝ 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑛𝑥 𝑛−1 ℝ

𝑛 entier et 𝑛 ≥ 1

1 ℝ ∖ {0} 1 ℝ ∖ {0}
𝑓(𝑥) = 𝑓 ′ (𝑥) = −
𝑥 𝑥2
1
ℝ ∖ {0} 𝑛 ℝ ∖ {0}
𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑛 𝑓 ′ (𝑥) = −
𝑥 𝑛+1
𝑛 entier et 𝑛 ≥ 1

Exercice de fixation

Calcule la fonction dérivée sur ℝ des fonctions f, g, h, k, l, m et k suivantes :


1 1
𝑓(𝑥) = −6 , 𝑔(𝑥) = 8𝑥 , ℎ(𝑥) = 𝑥 2 , 𝑙(𝑥) = 𝑥 3 , 𝑚(𝑥) = 𝑥 , 𝑘(𝑥) = 𝑥 3

Solution
−1 −3
𝑓′(𝑥) = 0 , 𝑔′(𝑥) = 8 , ℎ′(𝑥) = 2𝑥 , 𝑙′(𝑥) = 3𝑥 2 , 𝑚′(𝑥) = 𝑥 2 , 𝑘′(𝑥) = 𝑥4

2) Dérivées et opérations sur les fonctions

Propriété

𝑢 et 𝑣 sont deux fonctions dérivables sur un intervalle ouvert I et n un entier naturel non nul.

On a :

𝑢 + 𝑣 est dérivable sur I et (𝑢 + 𝑣)′ = 𝑢′ + 𝑣′

𝑘𝑣 est dérivable sur I avec 𝑘 une constante réel (𝑘𝑢)′ = 𝑘𝑢′


et

𝑢 × 𝑣 est dérivable sur I et (𝑢 × 𝑣)′ = 𝑢′ × 𝑣 + 𝑣′ × 𝑢

𝑢𝑛 est dérivable sur I et (𝑢𝑛 )′ = 𝑛𝑢′ × 𝑢𝑛−1


1 1
est dérivable sur I où 𝑢 ne s’annule sur I et −
𝑢
𝑢2
𝑢
est dérivable sur I où 𝑣 ne s’annule sur I et 𝑢 ′ 𝑢′ × 𝑣 − 𝑣′ × 𝑢
𝑣 ( ) =
𝑣 𝑣2

Exercice de fixation

Calcule la dérivée sur [1; +∞[ de chacune des fonctions 𝑓 et 𝑔 définies respectivement par :
𝑥−4
𝑓(𝑥) = −5𝑥 3 + 7𝑥 2 − 8 et 𝑔(𝑥) = 5𝑥+3 .

Solution

𝑓 est dérivable sur [1; +∞[ ,

Pour tout 𝑥 ∈ [1; +∞[ :𝑓′(𝑥) = (−5𝑥 3 + 7𝑥 2 − 8)′

𝑓 ′ (𝑥) = −15𝑥 2 + 14𝑥

g est dérivable sur [1; +∞[ , on a :


1×(5𝑥+3)−5(𝑥−4) 20
Pour tout 𝑥 ∈ [1; +∞[,𝑔′ (𝑥) = =
(5𝑥+3)2 (5𝑥+3)2

Exercice de maison
2𝑥 2 +3𝑥
𝑓 est une fonction définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥+1

1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓


2𝑥 2 +4𝑥+3
2) Justifier que pour tout 𝑥 ∈ ]−1; +∞[, 𝑓′(𝑥) = (𝑥+1)2

V- Dérivée et sens de variation – Extremum relatif d’une fonction

1) Dérivée et sens de variation

Propriété (admise)

𝑓 est une fonction dérivable sur un intervalle ouvert K.

• 𝑓’ est positive sur K si et seulement si f est croissante sur K.


• 𝑓′ est négative sur K si et seulement si f est décroissante sur K.
• 𝑓′ est nulle sur K si et seulement si f est constante sur K.

2) Extremum relatif d’une fonction


Propriété (admise)

𝑓 est une fonction dérivable sur un intervalle ouvert K. 𝑥0 un nombre réel appartenant à K.
𝑓(𝑥0 ) est un extrémum relatif de la fonction 𝑓 si et seulement si 𝑓′ s’annule en 𝑥0 en changeant
de signe.

Exercice de fixation
1
On considère la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 + 𝑥.

1) Détermine l'ensemble de définition de f.


2) Calcule les limites aux bornes de l'ensemble de définition.
(𝑥−1)(𝑥+1)
3) Démontre que pour tout 𝑥 ∈ ℝ ∖ {0} 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥2
4) Etudie le signe de la fonction dérivée f'(x) suivant les valeurs de x.
5) Déduis-en le sens de variation de f.
6) Dresse le tableau de variation puis détermine les extrêmes relatifs de f.
Solution

1) 𝐷𝑓 = ]−∞; 0[ ∪ ]0; +∞[

2) lim 𝑓(𝑥) = −∞ ; lim 𝑓(𝑥) = +∞ ; lim 𝑓(𝑥) = −∞ ; lim 𝑓(𝑥) = +∞


𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→0
< >
3) f est dérivable sur ]−∞ ; 0[ et sur ]0 ; +∞[
(𝑥−1)(𝑥+1)
Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞; 0[ et pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥2
4) Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞; −1[, 𝑓′(𝑥) > 0

Pour tout 𝑥 ∈ ]−1 ; 0[, 𝑓 ′ (𝑥) < 0

Pour tout 𝑥 ∈ ]0 ; 1[, 𝑓 ′ (𝑥) < 0

Pour tout 𝑥 ∈ ]1 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0

5) Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞; −1[, 𝑓′(𝑥) > 0 donc f est continue et strictement croissante sur ]−∞ ; −1[

Pour tout 𝑥 ∈ ]−1 ; 0[, 𝑓 ′ (𝑥) < 0 donc f est continue et strictement décroissante sur ]−1 ; 0[

Pour tout 𝑥 ∈ ]0 ; 1[, 𝑓 ′ (𝑥) < 0 donc f est continue et strictement décroissante sur ]0 ; 1[

Pour tout 𝑥 ∈ ]1 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 donc f est continue et strictement croissante sur ]1 ; +∞[

7) Tableau de variation
𝑥 −∞ -1 0 1 +∞

𝑓′(𝑥) + 0 − − 0 +

−4 +∞ +∞

−∞ 0
−∞

−4 est un maximum relatif de f sur ]−∞; −1[ ; 0 est un minimum relatif de f sur ]0; +∞[

VI- Droite tangente a une courbe ; Théorème des valeurs intermédiaires

1) Équation de la tangente à une courbe en un point

Définition

La tangente à la courbe (𝐶𝑓 ) d’une fonction au point A d’abscisse a est la droite :


-passant par A
-de coefficient directeur le nombre dérivée 𝑓′(𝑎)
Conséquence

Une équation de la tangente à la courbe (𝐶𝑓 ) d’une fonction au point A d’abscisse a est
𝑦 = 𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎)
Exercice de fixation

On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = −𝑥 2 − 2


Sachant que 𝑓 ′ (1) = 2 et que 𝑓(1) = −3, déterminer une équation de la tangente à (𝐶𝑓 ) au
point d’abscisse 1
2) Théorème des valeurs intermédiaires

ACTIVITE

Le tableau de valeurs ci-dessous est celui de la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥

𝑥 à 0,1 près 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9

𝑓(𝑥) à 0,01 près −1,12 −0,70 −0,18 0,73 1,15

Les valeurs de 𝑓(𝑥) passent des négatives aux positives.

Sachant que 𝑓 est continue sur [1; 2], existe-t-il un réel 𝛼 dans [1; 2] tel que 𝑓(𝛼) = 0 ? Si oui,
où semble se placer 𝛼 ?
Solution

Oui car f est continue sur [1; 2] et les valeurs de 𝑓(𝑥) passent des négatives aux positives, la
courbe représentative de 𝑓coupe l’axe des abscisses. Et 𝛼 semble se trouver entre 1,7 et 𝛼 car
𝑓(1,7) < 0 et 𝑓(1,8) > 0.

Nous admettons la propriété suivante

Propriété

Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle I, a et b éléments de I.

Si 𝑓(a) et 𝑓(b) sont de signes contraires, alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0, admet une solution unique 𝛼
comprise entre a et b.

Exercice de fixation

Soit la fonction 𝑓 dérivable sur IR et définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥3 − 12𝑥 + 10

Sachant que 𝑓 est strictement décroissante sur [0; 1],

Démontre que sur [0 ; 1], l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 et que 0,8 < 𝛼 < 0,9

Solution

𝑓 est décroissante sur [0; 1], donc continue sur [0; 1] et 𝑓(0)=10 puis 𝑓(1) = −1,

alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans [0; 1].

On a : 0,8 et 0,9 sont éléments de [0 ; 1] puis 𝑓(0,8)=0,912 et 𝑓(0,9)=-0,071

Comme 𝑓(0,8)× 𝑓(0,9) < 0, alors 0,8 < 𝛼 < 0,9

3- encadrement de 𝜶 tel que : 𝑓(α) = 0 par la méthode de dichotomie ou par balayage

a) Méthode de Dichotomie

Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle [𝑎 ; 𝑏], tel que 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏) sont de signes
contraires

Il s’agit de déterminer le nombre réel 𝛼 élément de [𝑎 ; 𝑏], tel que : 𝑓(α) = 0


𝑎+𝑏 𝑎+𝑏
Cette méthode consiste à diviser l’intervalle [𝑎 ; 𝑏] en deux intervalles [𝑎 ; ] et [ ; 𝑏],
2 2
𝑎+𝑏
puis on calcule 𝑓(a) , 𝑓( ) et 𝑓(𝑏)
2

𝑎+𝑏 𝑎+𝑏
- Si 𝑓(a) × 𝑓( ) < 0 alors α ∈ [𝑎 ; ],puis on répète la même méthode à l’intervalle
2 2
𝑎+𝑏
[𝑎 ; ] jusqu’à trouver la précision cherchée.
2

𝑎+𝑏 𝑎+𝑏
- Si , 𝑓(a) × 𝑓( ) > 0 alors α ∈ [ ; 𝑏]
2 2

On répète cette méthode dans l’intervalle trouvé jusqu’à arriver à la précision cherchée.
Exercice de fixation

Soit la fonction 𝑓 dérivable sur IR et définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥3 – 12𝑥 + 10

Sachant que sur [0 ; 1], l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼, donner un
encadrement de 𝛼 par la méthode de dichotomie

Solution

On a

𝑓 est continue sur [0 ; 1], 𝑓(0) = 12 et 𝑓(1) = −1


1 1 1
Comme 𝑓 (2) = 4,125 , 𝑓(0) × 𝑓 (2) > 0 donc 2 < 𝛼 < 1

b) Méthode par balayage

Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle [𝑎 ; 𝑏], tel que 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏) sont de signes
contraires.

Il s’agit de déterminer le nombre réel 𝛼 élément de [𝑎 ; 𝑏], tel que : 𝑓(α) = 0

On calcule 𝑓(a + 0,1) ; 𝑓(a + 0,1) ; 𝑓(a + 0,1) ;…

On s’arrête lorsqu’on a un résultat de signe contraire au précédent. On déduit un encadrement de


𝛼

Exercice de fixation

Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥

Sachant que sur [1 ; 2], l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼, donne un encadrement
de 𝛼 par la méthode de balayage

Solution

𝑓 est continue et croissante sur [1 ; 2] on a :

𝑥 à 0,1 près 1,1 1,2 1,3 1, 1,5 1,6 1,7 1,8

𝑓(𝑥) à 0,01 − − − − − − − +
près

Comme 𝑓(1,7) × 𝑓(1,8) < 0 alors 1,7 < 𝛼 < 1,8.

C- SITUATION COMPLEXE
Le comité de gestion scolaire (COGES) d’un lycée veut construire une salle de classe dont le
coût de réalisation est estimé à 5 179 000F CFA. Pour cela, il lui faut mobiliser des
ressources financières. Il crée alors une imprimerie dont la capacité journalière est entre 30
et 100 articles. Toute la production journalière est vendue.

Chaque article est vendu à 4000 F CFA. Le bénéfice global de l’imprimerie après six mois
d’exercice est modélisé par la fonction 𝑩 telle que 𝑩(𝒙) = −𝒙𝟐 + 𝟕𝟐𝟎𝟎𝒙 − 𝟕 𝟕𝟔𝟎 𝟎𝟎𝟎 ,
où 𝒙 désigne le nombre d’articles vendus durant les six mois.

Ce bénéfice doit servir à la réalisation des travaux de construction.

Le président du COGES a reçu l’information selon laquelle la classe pourra être construite,
lorsque le bénéfice sera maximal. Préoccupé, il te sollicite.
Détermine le nombre d’articles que l’on doit fabriquer et vendre pour avoir un bénéfice maximal
et réponds à la préoccupation du président du COGES.

Solution

Pour répondre à la préoccupation du président du COGES, nous allons étudier la fonction B et


déterminer son maximum.

• Etude de la fonction B

Considérons la fonction 𝐵 définie sur [0; +∞[, par 𝐵(𝑥) = −𝑥 2 + 7200𝑥 − 7760000.

B est dérivable sur [0; +∞[ , et pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[, 𝐵 ′ (𝑥) = −2𝑥 + 7200.
∀𝑥 ∈ [0; 3600[,𝐵 ′ (𝑥) > 0, alors B est strictement croissante sur]0; 3600[.
∀𝑥 ∈]3600; +∞[,𝐵 ′ (𝑥) < 0, alors B est strictement décroissante sur]3600; +∞[.

𝑥 0 3600 +∞
′ (𝑥)
𝐵 + 0 −
5200000

𝐵(𝑥)

−7760000 −∞

• Déterminons le maximum de la fonction


Le nombre d’articles que l’on doit fabriquer et vendre pour avoir un bénéfice maximal est 3600
et ce bénéfice est 5200000𝐹 𝐶𝐹𝐴.

Répondons à la préoccupation du président du COGES

5200000 >5170000, donc le bénéfice maximal permettra la construction de cette classe.


D- EXERCICES

Exercice 1

Complète le tableau suivant

Limites Interprétation graphique


lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→−3

La droite d’équation 𝑦 = 6 est asymptote horizontale à (𝐶𝑓) en +∞

lim 𝑓(𝑥) = 4
𝑥→−∞

La droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 + 3 est asymptote oblique à (𝐶𝑓) en −∞

lim [ 𝑓(𝑥) − (𝑥 − 3)]


𝑥→+∞
=0

Solution

Limites Interprétation graphique


lim 𝑓(𝑥) = +∞ La droite d’équation x=-3 est asymptote verticale à (𝐶𝑓) .
𝑥→−3

La droite d’équation 𝑦 = 6 est asymptote horizontale à (𝐶𝑓) en +∞


lim 𝑓(𝑥) = 6
𝑥→+∞

lim 𝑓(𝑥) = 4 La droite d’équation 𝑦 = 4 est asymptote horizontale à (𝐶𝑓) en -∞


𝑥→−∞

La droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 + 3 est asymptote oblique à (𝐶𝑓) en −∞


lim [ 𝑓(𝑥) − (2𝑥 + 3)] = 0
𝑥→−∞

lim [ 𝑓(𝑥) − (𝑥 − 3)] = 0 La droite d’équation 𝑦 = 𝑥 - 3 est asymptote oblique à (𝐶𝑓) en +∞


𝑥→+∞

Exercice 2

Détermine les limites suivantes :

1 ) lim (2𝑥 + 1) ; 2 ) lim 2020 ; 3) lim(−𝑥 + 10𝑥 3 )


𝑥→ 5 𝑥→ −53 𝑥→4
4) lim (3 𝑥 3 − 𝑥 2 + 2𝑥 − 1) ; 5) lim (𝑥 2 − 3𝑥 2 + 2𝑥 + 2021) .
𝑥→ −2 𝑥→ 0

Solution

1 ) lim (2𝑥 + 1) = 11 ;
𝑥→ 5

2 ) lim 2020 = 2020 ;


𝑥→ −53

3) lim(−𝑥 + 10𝑥 3 ) = 636


𝑥→4

4) lim (3 𝑥 3 − 𝑥 2 + 2𝑥 − 1) = - 33;
𝑥→ −2

5) lim (𝑥 2 − 3𝑥 2 + 2𝑥 + 2021) = 2021.


𝑥→ 0

Exercice

Détermine les limites suivantes :


1) lim (−3𝑥 3 + 2𝑥 + 𝑥 5 )
𝑥→−∞

2) lim (2𝑥 − 100) ;


𝑥→+∞

3) lim (−𝑥 4 − 6𝑥 3 + 1) ;
𝑥→−∞

4) lim (−3𝑥 2 + 𝑥 3 − 99𝑥 + 7) .


𝑥→+∞

Solution

1) lim (−3𝑥 3 + 2𝑥 + 𝑥 5 ) = lim 𝑥 5 = −∞.


𝑥→−∞ 𝑥→−∞

2) lim (2𝑥 − 100) = lim 2𝑥 = +∞ .


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

3) lim ( −𝑥 − 6𝑥 + 1) = lim (−𝑥 4 ) = −∞.


4 3
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

4) lim (−3𝑥 2 + 𝑥 3 − 99𝑥 + 7) = lim 𝑥 3 = +∞.


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Exercice 3

Détermine les limites suivantes :


𝑥3 1 1
1) lim 𝑥−2 ; 2) lim 𝑥−5 ; 3) lim .
𝑥→2 𝑥→5 𝑥→−4 𝑥+4
< < >

Solution
𝑥3
1) lim 𝑥−2 = −∞ ;
𝑥→2
<
1
2) lim 𝑥−5 = −∞ ;
𝑥→5
<
1
3) lim = +∞ .
𝑥→−4 𝑥+4
>

Exercice 4
−3𝑥 3 +𝑥 2 −1 −20𝑥 3 +75 5𝑥 4 −𝑥 2 +5 𝑥 4 −𝑥 2 +5
1 ) lim ; 2) lim ; 3) lim ; 4) lim
𝑥→+∞ 𝑥 2 −5𝑥−3 𝑥→−∞ 4𝑥 3 −2𝑥−90 𝑥→+∞ −4𝑥 4 +2𝑥−7 𝑥→−∞ −2𝑥−1

Solution
−3𝑥 3 +𝑥 2 −1 −3𝑥 3
1 ) lim = lim = lim (−3𝑥) = − ∞
𝑥→+∞ 𝑥 2 −5𝑥−3 𝑥→+∞ 𝑥 2 𝑥→+∞

−20𝑥 3 +75 −20𝑥 3


2 ) lim = lim = −5
𝑥→−∞ 4𝑥 3 −2𝑥−90 𝑥→−∞ 4𝑥 3

5𝑥 4 −𝑥 2 +5 −5
3 ) lim = lim = 0
𝑥→+∞ −4𝑥 5 +2𝑥−7 𝑥→+∞ 4𝑥

𝑥 4 −𝑥 2 +5 𝑥4 𝑥3
4 ) lim = lim = lim (− )= +∞
𝑥→−∞ −2𝑥−1 𝑥→−∞ −2𝑥 𝑥→−∞ 2

Exercice 5
𝑥 2 +6 −𝑥 3 +6𝑥+4
Calcule lim 𝑓(𝑥) × 𝑔(𝑥) sachant que 𝑓(𝑥) = et 𝑔(𝑥) = .
𝑥→+∞ 𝑥−4 𝑥+2

Solution
𝑥 2 +6 𝑥2
On a lim 𝑓(𝑥) = lim = lim = lim 𝑥 = +∞ et
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥−4 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

−𝑥 3 + 6𝑥 + 4 − 𝑥3
lim 𝑔(𝑥) = lim = lim = lim (− 𝑥 2 ) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥+2 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

Donc lim 𝑓(𝑥) × 𝑔(𝑥) = −∞


𝑥→+∞

Exercice 6
Calcule les limites suivantes :
𝑥 2 +6𝑥−10 𝑥 2 −5𝑥+7 𝑥 2 −5𝑥+7
1 ) lim ; 2) lim ; 3) lim ;
𝑥→ − 4 𝑥+4 𝑥→2 𝑥 −2 𝑥→2 𝑥 −2
> > <
2𝑥 2 −𝑥+1 𝑥 2 − 𝑥−1 𝑥 2 − 𝑥−1
4 ) lim ; 5) lim ; 6) lim
𝑥→5 𝑥 −5 𝑥→−1 𝑥+1 𝑥→−1 𝑥+1
> > <

Solution
𝑥 2 +6𝑥−10 1
1 ) lim = lim (𝑥 2 + 6𝑥 − 10) × = −∞ .
𝑥→ −4 𝑥+4 𝑥→ −4 𝑥+4
> >
1
Car lim (𝑥 2 + 6𝑥 − 10) = −18 et lim = +∞ .
𝑥→ − 4 𝑥→ − 4 𝑥+4
> >
𝑥 2 −5𝑥+7 1
2 ) lim = lim(𝑥 2 − 5𝑥 + 7) × 𝑥 −2 = +∞ .
𝑥→2 𝑥 −2 𝑥→2
> >
1
Car lim (𝑥 2 − 5𝑥 + 7) = 1 et lim 𝑥−2 = +∞ .
𝑥→ 2 𝑥→ 2
> >
𝑥 2 −5𝑥+7 1
3 ) lim = lim(𝑥 2 − 5𝑥 + 7) × 𝑥 −2 = −∞ .
𝑥→2 𝑥 −2 𝑥→2
< <
1
Car lim (𝑥 2 − 5𝑥 + 7) = 1 et lim 𝑥−2 = −∞ .
𝑥→ 2 𝑥→ 2
< <
2𝑥 2 −𝑥+1 1
4 ) lim = lim (2𝑥 2 − 𝑥 + 1) × = +∞
𝑥→ 5 𝑥−5 𝑥→ 5 𝑥−5
> >
1
Car lim (2𝑥 2 − 𝑥 + 1) = 46 et lim 𝑥−5 = +∞
𝑥→ 5 𝑥→ 5
> >
𝑥 2 − 𝑥−1 1
5) lim = lim
𝑥→
− 1 (𝑥 2 − 𝑥 − 1) × = +∞
𝑥→−1 𝑥+1 𝑥+1
> >
1
Car lim
𝑥→
− 1 (𝑥 2 − 𝑥 − 1) = 1 et lim = +∞
𝑥→ −1 𝑥+1
> >
𝑥 2 − 𝑥−1 1
6) lim = lim
𝑥→
− 1 (𝑥 2 − 𝑥 − 1) × = −∞
𝑥→−1 𝑥+1 𝑥+1
< <
1
Car lim
𝑥→
−1 (𝑥 2 − 𝑥 − 1) = 1 et lim = −∞
𝑥→ −1 𝑥+1
< <

Exercice 7

Sur la figure ci- contre, on donne la représentation


graphique d’une fonction 𝑓 dérivable et définie sur IR.
1. Par lecture graphique, Précise les variations de 𝑓.

2. Dresse le tableau de variations de 𝑓.

3. On suppose que (𝐶𝑓 ) admet un centre de symétrie.


Précise par lecture graphique les coordonnées de ce centre
de symétrie
4. Précise l’extrémum relatif de 𝑓 sur ]−∞ ; −1[ puis sur
]−3 ; +∞[
5. Résous graphiquement dans ℝ :

a) 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 1
b) 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) ≥ 1
c) 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) ≤ 0

Solution
1) 𝑓 est strictement croissante sur ]−∞ ; −3[ et sur ]−1 ; + ∞[ .
𝑓 est strictement décroissante sur ]−3 ; −1[.
2) tableau de variation de f.
3) le centre de symétrie de (𝐶𝑓 ) est le point de coordonnées (−2 ; 1 ).
4) 𝑓 est croissante sur ]−∞ ; −3[ puis décroissante sur ]−3 ; −1[ donc 2 est le maximum
relatif
de 𝑓 sur ]−∞ ; −1[.
𝑓 est décroissante sur ]−3 ; −1[ puis croissante sur ]−1 ; + ∞[ donc 0 est le minimum
relatif
de 𝑓 sur ]−3 ; +∞[.
5) a) 𝑆 = { − 3, 75 ; −2 ; − 0 , 25 }.
b) 𝑆 = [ − 3, 75 ; −2 ] ∪ [−0, 25 ; +∞ [.
c) 𝑆 = ]−∞ ; −4 ] ∪ {− 1 }.

Exercice 8
𝑥 2 +3𝑥+3
Soit la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+1
1. Justifie que l’ensemble de définition de 𝐷𝑓 de 𝑓 est 𝐷𝑓 = ]−∞ ; −1[ ∪ ]−1 ; +∞[
2.a) Calcule les limites de 𝑓 à gauche et à droite en −1.
b) Donne l’interprétation graphique de ces résultats.
3. Détermine les limites de 𝑓 en − ∞ et en + ∞.
1
4. Démontre que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 + 𝑥+1.
5.a) Démontre que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2 est asymptote oblique à (𝐶𝑓 )
en −∞ et en + ∞
b) Etudie la position relative de (𝐶𝑓 ) et (D).
𝑥(𝑥+2)
6-a) Démontre que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓′(𝑥) = (𝑥+1)2
b) Etudie le signe de 𝑓′(𝑥) puis déduis-en les variations de 𝑓.
c) Dresse le tableau de variation de 𝑓.
7. Démontre que le point A (−1 ; 1) est centre de symétrie de (𝐶𝑓 ).
8. a) Reproduis et complète le tableau suivant :

𝑥 −3 −2 −1,5 -1,8 −1 −0,8 −0,5 0 1 2


𝑓(𝑥)

b) Trace(𝐶𝑓 ) sur [−3 ; 2].

Solution
1) 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 si et seulement si 𝑥 + 1 ≠ 0
si et seulement si 𝑥 ≠ −1
donc 𝐷𝑓 = ]−∞ ; −1[ ∪ ]−1 ; +∞[
2 ) a) Limite de 𝑓 à gauche en −1.
𝑥 2 + 3𝑥 + 3 1
lim 𝑓(𝑥) = lim = lim (𝑥 2 + 3𝑥 + 3) × = −∞
𝑥→ −1
<
𝑥→ −1
<
𝑥 + 1 𝑥→ −1
<
𝑥 + 1
1
car lim = −∞ et lim (𝑥 2 + 3𝑥 + 3) = 1
𝑥→ −1 𝑥+1 𝑥→ −1
< <
Limite de 𝑓 à droite en −1
𝑥 2 + 3𝑥 + 3 1
lim 𝑓(𝑥) = lim = lim (𝑥 2 + 3𝑥 + 3) × = +∞
𝑥→ −1
>
𝑥→ −1
>
𝑥+1 𝑥→ −1
>
𝑥+1
1
Car lim = +∞ et lim (𝑥 2 + 3𝑥 + 3) = 1
𝑥→ −1 𝑥+1 𝑥→ −1
> >
b) lim 𝑓(𝑥) = −∞ et lim 𝑓(𝑥) = +∞ donc la droite d’équation 𝑥 = −1 est une asymptote
𝑥→ −1 𝑥→ −1
< >
verticale à (𝐶𝑓 ).
𝑥 2 +3𝑥+3 𝑥2
3) lim 𝑓(𝑥) = lim = lim = lim 𝑥 = − ∞
𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞ 𝑥+1 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→ − ∞
2
𝑥 + 3𝑥 + 3 𝑥2
lim 𝑓(𝑥) = lim = lim = lim 𝑥 = + ∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥+1 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
1
4 ) Pour tout x ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 + 𝑥+1
1
5 ) a) lim ( 𝑓(𝑥) − (𝑥 + 2)) = lim = 0 et
𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞ 𝑥+1
1
lim ( 𝑓(𝑥) − (𝑥 + 2)) = lim = 0
𝑥→ +∞ 𝑥→ +∞ 𝑥 + 1
Donc la droite ( D ) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2 est asymptote oblique à (𝐶𝑓 )en −∞ et en + ∞
1
b) On a 𝑓(𝑥) − (𝑥 + 2) = 𝑥+1
1 1
Or pour tout 𝑥 ∈ ]−∞ ; −1[ , < 0 et pour tout 𝑥 ∈ ]−1 ; +∞[ , >0
𝑥+1 𝑥+1
donc sur ]−1 ; +∞[ , (𝐶𝑓 ) est au-dessus de ( D ) et sur ]−∞ ; −1[, (𝐶𝑓 ) est en dessous de ( D
)

(𝑥 2 +3𝑥+3) (𝑥+1)−(𝑥 2 +3𝑥+3)(𝑥+1)′
6-a) Pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+1)2
=
2𝑥(𝑥+1)−(𝑥 2 +3𝑥+3) 𝑥(𝑥+2)
(𝑥+1)2
= (𝑥+1)2
′( 𝑥(𝑥+2)
d) On a 𝑓 𝑥) = or pour tout réel 𝑥 ≠ 1, (𝑥 + 1)2 > 0 donc le signe de 𝑓 ′ ( 𝑥) est celui
(𝑥+1)2
de 𝑥(𝑥 + 2)
𝑥 −∞ −2 −1 0 +∞

𝑓′(𝑥) + − − +

Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞ ; −2 [ ∪ ]0 + ∞[ , 𝑓 ′ ( 𝑥) > 0


Pour tout 𝑥 ∈ ]−2 ; −1 [ ∪ ]−1; 0[ , 𝑓 ′ ( 𝑥) < 0
Par suite 𝑓 est strictement croissante sur ]−∞ ; −2 [ et sur ]0 + ∞[
Et est strictement décroissante sur ]−2 ; −1 [ et sur ]−1; 0[
e) le tableau de variation de 𝑓.

𝑥 −∞ −2 −1 0 +∞

𝑓′(𝑥) + − − 0 +
0

−1 +∞ +∞
𝑓(𝑥)

−∞ −∞
3

1 1
7 ) On a 𝑓(−1 + 𝑥) + 𝑓(−1 − 𝑥) = −1 + 𝑥 + 2 + −1+𝑥+1 − 1 − 𝑥 + 2 + −1−𝑥+1
=2=2×1
Donc le point A (−1 ; 1) est centre de symétrie de (𝐶𝑓 ).
8 ) a) on a :

𝑥 −3 −2 −1,5 -1,8 −1 −0,8 −0,5 0 1 2


𝑓(𝑥) -1,5 -1 -1,5 -1,05 6,2 3,5 3 3,5 4,33

b) Courbe (𝐶𝑓 )
y

-3 -2 -1 0 1 2 x

-1

-2

-3

-4

-5

-6

Exercice 9
1
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 8 + 𝑥−3 et ( C ) sa courbe représentative.

4) Calcule lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑓(𝑥) puis interprète les résultats.


𝑥→3 𝑥→3
< >
5) a) Justifie que lim [ 𝑓(𝑥) − (𝑥 − 8)] = 0.
𝑥→+∞
b) Déduis - en que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 8 est asymptote oblique à la courbe
de 𝑓 en +∞ .
6) Justifie que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 8 est asymptote oblique à la courbe de 𝑓 en
-∞ .
7) Détermine les positions relatives de (C ) et de ( D ).

Solution
1 1
1 ) lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑥 − 8 + 𝑥−3 == −∞ . Car lim (𝑥 − 8) = −5 et lim 𝑥−3 = −∞.
𝑥→3 𝑥→ 3 𝑥→ −3 𝑥→ 3
< < < <
1 1
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 − 8 + 𝑥−3) = +∞ . Car lim (𝑥 − 8) = −5 et lim 𝑥−3 = +∞.
𝑥→3 𝑥→ 3 𝑥→ −3 𝑥→ 3
> > > >
Donc la droite d’équation x= 3 est asymptote verticale à ( C ) .
1
2) a) lim [ 𝑓(𝑥) − (𝑥 − 8)] = lim = 0.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥−3
b) lim [ 𝑓(𝑥) − (𝑥 − 8)] = 0 donc la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 8 est asymptote oblique
𝑥→+∞
à la courbe de 𝑓 en +∞ .
1
3) lim [ 𝑓(𝑥) − (𝑥 − 8)] = lim = 0.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥−3
lim [ 𝑓(𝑥) − (𝑥 − 8)] = 0 ; donc la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 8 est asymptote oblique à la
𝑥→+∞
courbe de 𝑓 en +∞.
1
4) on a 𝑓(𝑥) − (𝑥 − 8) = 𝑥−3.
1
Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞ − 3 [ , > 0 donc ( C ) est au-dessus de ( D ) sur ]−∞ − 3 [.
𝑥−3
1
Pour tout 𝑥 ∈ ]−3 + ∞ [ , < 0 donc ( C ) est en-dessous de ( D ) sur ]−3 + ∞ [ .
𝑥−3
SECONDAIRE
Tle A CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
MATHEMATIQUES

THEME : MODELISATION D’UN PHENOMENE ALEATOIRE


DUREE :24 heures CODE :

LEÇON 2 : PROBABILITÉS

A- SITUATION D’APPRENTISSAGE
Pour l’organisation de la kermesse de leur Lycée, les élèves d’une classe de terminale désirent
proposer le jeu suivant à un stand :
« Une urne contient trois boules rouges numérotées 100, 200 et 300 et deux boules blanches
numérotées 2 et 5, toutes indiscernables au toucher.
Les règles du jeu sont les suivantes :
Le joueur mise x francs CFA et tire successivement avec remise deux boules de l’urne. Si les
deux boules tirées sont de même couleur, la partie est perdue. Sinon, le joueur remporte le
montant en francs CFA égal au nombre obtenu par le produit des numéros apparus sur les boules
tirées »
Pour ne pas être perdants, ces élèves souhaitent déterminer la mise minimale du joueur pour que
le jeu leur soit avantageux.
Ensemble, ils s’organisent pour déterminer la mise nécessaire.

B - CONTENU DE LA LEÇON

I. EXPÉRIENCES ALEATOIRES

1 Expériences aléatoires, éventualité ,univers

a) Expérience aléatoire ( Présentation )

On lance un dé non truqué à six faces numérotées de 1 à 6 et on note le nombre figurant sur la
face supérieure du dé.
Les résultats possibles sont finis et connus (1 ou 2 ou 3 ou 4 ou 5 ou 6 ).
On ne peut pas prévoir d’avance le résultat ( 1 , 2 , 3 , 4, 5 , 6 ).

• On dit qu’il s’agit d’une expérience aléatoire, c'est à dire une expérience dont l’issue ne peut
être connue d’avance.

Chaque résultat possible est appelé éventualité.


• L’ensemble de toutes les éventualités d’une expérience aléatoire est appelé univers. En général,
on le note  .

Exemple :

Lorsqu’on lance un dé a six faces non truqué numéroté de 1à 6


6 est une éventualité
 = { 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 } est l’univers

Exercice de fixation

On lance deux fois de suite une pièce de monnaie


Ecris en extension l’univers  des éventualités
Solution
 = { ( P, P ) ; ( P, F ) ; ( F, P ) ; ( F, F ) }
b) Evénement

On appelle événement tout sous ensemble de l’univers.

Remarque

Une éventualité  appartient à l’univers  ( on note    ) . Un événement A est inclus dans


l’univers  ( on note A   )

Exemple :

Lorsqu’on lance un dé non truqué à six faces numéroté de 1 à 6


On peut considérer l’événement A : « obtenir un nombre pair » .
On a : A = { 2 ; 4 ; 6 }

Remarque :un événement A est réalisé si l’issue de l’expérience appartient à A.

Exercice de fixation

On lance deux fois de suite une pièce de monnaie.


Ecris en extension l’événement B « obtenir face au premier lancer »
Solution
B = { (F,P) ; (F,F) }
2 VOCABULAIRE DES PROBABILITES
Le tableau ci-dessous résume les définitions et notations importantes relatives à la notion
d’événement.
A, B et C représentent des événements d’un univers  lié à une expérience aléatoire.

Notation Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste Exemples


On considère
l’expérience aléatoire
qui consiste à lancer un
dé cubique de faces
 Ensemble de référence Univers numérotées de 1 à 6 et
à noter le numéro de la
face supérieure.
L’univers  est
{1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;6}.
L’événement C :
« obtenir un multiple de
{} ou  Ensemble vide Événement impossible
3 inférieur ou égal à 2 »
est impossible. C=
𝜔 est une éventualité, un
3 est un résultat dans un
𝜔𝜖 𝜔 appartient à  résultat ou une issue de
lancer de dé
l’expérience aléatoire
A est un sous ensemble « obtenir un multiple de
𝐴⊂ A est un évènement
de  3 » est un évènement.

𝜔 réalise A ou que A est Soit A l’événement :


𝜔 𝜖A 𝜔 appartient à A
« obtenir un nombre
réalisé lorsque le résultat
pair» ;
𝜔 appartient à A
2 réalise A.
Soit A l’événement :
A implique B, c’est que la
« obtenir un nombre
𝐴⊂𝐵 A est inclus dans B réalisation de A entraine pair» et B : « obtenir un
celle de B multiple de 6 »
B implique A
Soit A : « obtenir un
nombre pair » et B :
Evènement « A et B »
« obtenir un multiple de
AB Intersection de A et B Il ne se réalise que si A et
3 ». A  B ne se réalise
B se réalisent à la fois.
que lorsqu’on obtient à
la fois un nombre pair et
un multiple de 3, c’est-
à-dire 6. A  B = {6}

Soit A : « obtenir un
nombre pair » et B :
« obtenir un multiple de
Evènement « A ou B »
3 ». A∪B se réalise que
Il ne se réalise que si l’un
A∪B Réunion de A et B lorsqu’on obtient un
au moins des évènements
nombre pair ou un
A et B se réalise
multiple de 3, c’est-à-
dire 6.
A∪B ={2 ; 3 ; 4 ; 6}
Soit A : « obtenir un
nombre pair » et B :
AB= A et B sont disjoints A et B sont incompatibles
« obtenir un nombre
impair».
Evènement contraire de A : « obtenir un nombre
A; pair »
̅
𝑨 Complémentaire de A. A se réalise si et L’évènement contraire
seulement 𝑨 ̅ ne se réalise de A est :« obtenir un
pas. nombre impair » ;

Exercice de fixation

Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes


1 ) Deux événements contraires sont incompatibles
2) Un événement qui ne se réalise jamais est appelé événement certain
3 ) Deux événements incompatibles sont contraires
4) le nombre d’éléments d’un ensemble fini est appelé cardinal

Solution

1 ) Vrai ; 2 ) Faux ; 3 ) Faux ; 4) Vrai


II. PROBABILITE SUR UN ENSEMBLE FINI

1 Définition

On note  = { 1 , 2 … n } l’ensemble des éventualités d’une expérience aléatoire.

Définir une probabilité sur , c’est associer à chaque résultat i un nombre 𝑃𝑖 ( appelé
probabilité de l’issue i ) positif ou nul de telle façon que :

𝑃1 + 𝑃2 + ⋯ . + 𝑃𝑛 = 1

La probabilité P d’un événement A, notée P ( A ), est la somme des probabilités 𝑃𝑖 des

éventualités qui constituent A.
Remarque :

La probabilité P(A) d’un évènement A est telle que : 0  P(A)  1 .

Exercice de fixation
1 1
On lance un dé pipé tel que 𝑃(1) = 𝑃(3) = 𝑃(4) = 8 et 𝑃(2) = 𝑃(6) = 4

Calcule 𝑃(5)

Solution

On a 𝑃(1) + 𝑃(2) + 𝑃(3) + 𝑃(4) + 𝑃(5) + 𝑃(6) = 1


1 1 1
D’où 3𝑃(1) + 2𝑃(2) + 𝑃(5) = 1 donc 𝑃(5) = 1 − 3 × 8 − 2 × 4 par suite 𝑃(5) = 8

2- Propriétés

Soit A et B deux événements de , alors :

▪ La probabilité de l’événement certain est 1 ; P (  ) = 1


▪ La probabilité de l’événement impossible est 0 ; P (  ) = 0
▪ Si A  B , alors P ( A )  P ( B )
▪ P(AB)=P(A)+P(B)–P(AB)
▪ Si A et B sont incompatibles , P ( A  B ) = P ( A ) + P ( B )
▪ P(A̅)=1–P(A)

Exercice de fixation

Soit Ω l’univers d’une expérience aléatoire et deux événements 𝐴 et 𝐵 tels que


𝑃(𝐴) = 0,3 ; 𝑃(𝐵) = 0,5 et 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,1
1 ) Calcule 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵)
2 ) Calcule 𝑃( 𝐴̅ ) ; 𝑃( 𝐵̅ ) et 𝑃 ( ̅̅̅̅̅̅̅
𝐴∪𝐵)
Solution

1 ) 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃( 𝐴 ∩ 𝐵) = 0,3 + 0,5 − 0,1 = 0,7


2 ) 𝑃( 𝐴̅ ) = 1 − 𝑃(𝐴) = 1 − 0,3 = 0,7 ; 𝑃( 𝐵̅ ) = 1 − 𝑃(𝐵) = 1 − 0,5 = 0,5
et 𝑃 ( ̅̅̅̅̅̅̅
𝐴 ∪ 𝐵 ) = 1 − 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵 ) = 1 − 0,7 = 0,3

3- Equiprobabilité
Propriété
Lorsque tous les événements élémentaires d’un univers ont la même probabilité, on dit qu’il y a
équiprobabilité.

Dans ce cas, si l’univers  est composé de n éventualités wi , on a :


1 1
𝑃𝑖 = P ( { wi } ) = =𝑛
card ( Ω )
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐴)
On a alors, pour tout événement A : P(A)=
𝑐𝑎𝑟𝑑( )
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
=
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠
Remarque :

Les expressions suivantes « dé parfait ou équilibré » ; « boule tirée de l’urne au hasard » ;


« boules indiscernables au toucher » … indiquent que pour les expériences réalisées, le modèle
associé est l’équiprobabilité.

Exercice de fixation

On place dans un sac 5 pièces de 500 𝐹 , 10 pièces de 250 F et 15 pièces de 25 F.


Les pièces sont indiscernables au toucher.
On tire simultanément 𝟒 pièces du sac.

1 ) Calcule la probabilité de l’événement 𝐶 ∶≪ n’avoir choisi aucune pièce de 25 F ≫


2 ) Calcule la probabilité 𝑙 ′ é𝑣é𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝐷 ∶≪ d’avoir obtenu uniquement des pièces de 250 F ≫
3 ) Calcule la probabilité 𝑙 ′ é𝑣é𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝐸 ∶≪ d’avoir obtenu au moins une pièce de 500 𝐹 ≫
4 ) Calcule la probabilité 𝑙 ′ é𝑣é𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝐹 ∶≪ d’avoir obtenu au moins une pièce de chaque
valeur ≫
Corrigé
4
𝐶𝑎𝑟𝑑( Ω) = 𝐶30 = 27 405
𝐶4 1365 13 𝐶4 210 2
1 ) 𝑃( 𝐶 ) = 𝐶15
4 = 27405 = 261 ; 2 ) 𝑃( 𝐷 ) = 𝐶10
4 = 27405 = 261
30 30
4
𝐶25 12650 14755 2951
3 ) 𝑃( 𝐸 ) = 1 − 𝑃( 𝐸̅ ) = 1 − 𝐶 4 = 1 − 27405 = 27405 = 5481
30
𝐶52 ×𝐶10
1 ×𝐶 1 + 𝐶 2 ×𝐶 1 ×𝐶 1 + 𝐶 2 ×𝐶 1 ×𝐶 1
15 10 5 15 15 5 10 10 125 75
4 ) 𝑃( 𝐹 ) = 4 = = 203
𝐶30 27405
Série A1 seulement

III. VARIABLES ALEATOIRES

1 Définition

Soit  l’ensemble des résultats d’une expérience aléatoire.

▪ On appelle variable aléatoire toute fonction X de  dans IR qui, à tout élément de , fait
correspondre un nombre réel x.
▪ L’événement de , noté { X = x }, est l’ensemble des éléments de  qui ont pour image x par
X.
▪ L’ensemble des valeurs prises par X est l’ensemble de toutes les images des éléments de 
par X . Cet ensemble est noté ’.

Exemple :

Avec l’exemple de départ, on peut définir une variable aléatoire X de la façon suivante :

▪ X = 0 si le nombre est pair


▪ X = 1 si le nombre est impair
L’ensemble des valeurs prises

par X est ’ = { 0 ; 1 }

2 - Loi de probabilité d’une variable aléatoire

( on dit aussi loi image de la variable aléatoire )

Définition

Soit  = { 1 , 2 … n } un ensemble sur lequel a été définie une loi de probabilité.


’ = { x1 , x2 … ,xm } est l’ensemble des valeurs prises par une variable aléatoire X.
La loi de probabilité de X est la fonction définie sur ’, qui à chaque xi fait correspondre le
nombre pi = P ( X = xi )

Remarque

On a : 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + ⋯ + 𝑝𝑛 = 1

Exemple :

La loi de probabilité de la variable aléatoire définie ci-dessus est :


xi 0 1
1 1
pi = P ( X = xi ) 2
2

3 Espérance, variance, écart type d’une loi de probabilité

Soit X une variable aléatoire dont la loi est donnée ci-dessous :

xi 𝑤1 𝑤1 … 𝑤𝑛

𝑝𝑖 𝑝1 𝑝2 … 𝑝𝑛

▪ L’espérance mathématique de la loi de probabilité est le nombre noté 𝐸(𝑋)défini par :


𝐸(𝑋) = 𝑝1 𝑤1 + 𝑝2 𝑤2 + ⋯ + 𝑝𝑛 𝑤𝑛

▪ La variance de la loi de probabilité est le nombre V(𝑋) défini par :


𝑉(𝑋) = 𝑝1 𝑤1 2 + 𝑝2 𝑤2 2 + ⋯ + 𝑝𝑛 𝑤𝑛 2 − ( 𝐸(𝑋) )2
▪ L’écart type de la loi de probabilité est le nombre noté  défini par : 𝜎 = √ 𝑉(𝑋)

Remarque

𝐸(𝑋) est la moyenne des valeurs prises par X sur un grand nombre de parties.

Lorsque X représente un gain algébrique d’un joueur

- Si 𝐸(𝑋) = 0 , alors le jeu est équitable.


- Si 𝐸(𝑋) > 0 , alors le jeu est favorable au joueur
- Si 𝐸(𝑋) < 0 , alors le jeu est défavorable au joueur.

Exercice de fixation
Une urne contient 5 boules : 2 noires et 3 rouges.
On tire simultanément 2 boules de l’urne.
Soit X la variable aléatoire égale au nombre de boules noires tirées

1 ) Justifie que Ω′ = { 0 ; 1 ; 2 }
2 ) Détermine la loi de probabilité de X.
3 ) a) Calcule l’espérance mathématique
b) calcule la variance et l’écart type
Solution
1 ) On ne tire aucune boule noire 𝑋 = 0
On tire une boule noire 𝑋 = 1
On tire deux boules noires 𝑋 = 2
Donc Ω′ = {0 ; 1 ; 2 }

2 ) 𝑐𝑎𝑟𝑑 ( Ω) = 𝐶52 = 10
𝐶32 3 𝐶21 ×𝐶31 6 3 𝐶22 1
𝑃(𝑋 = 0) = = ; 𝑃(𝑋 = 1) = = = ; 𝑃(𝑋 = 2) = =
𝐶52 10 𝐶52 10 5 𝐶52 10
Ainsi la loi de probabilité de X est :

𝑥𝑖 0 1 2 total

𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 3 6 1 1
10 10 10

3 ) a ) L’espérance mathématique
On a 𝐸(𝑋) = 𝑝1 𝑤1 + 𝑝2 𝑤2 + ⋯ + 𝑝𝑛 𝑤𝑛

3 6 1 8 4
𝐸( 𝑋 ) = ( 0 × 10 ) + ( 1 × 10 ) + ( 2 × 10 ) = =5
10

b ) La variance
𝑉(𝑋) = 𝑝1 𝑤1 2 + 𝑝2 𝑤2 2 + ⋯ + 𝑝𝑛 𝑤𝑛 2 − ( 𝐸(𝑋) )2

3 6 1 8 2 100 64 36 9
𝑉(𝑋) = ( 02 × 10 ) + ( 12 × 10 ) + ( 22 × 10 ) − ( 10 ) = − 100 = 100 =
100 25

L’écart type 𝜎 = √ 𝑉(𝑋)


9 3
donc 𝜎 = √ =
25 5

C – SITUATION COMPLEXE

Pour l’organisation d’une kermesse dans le quartier, le président désire proposer le jeu suivant à
un stand :
« Une urne contient trois boules jaunes, deux boules bleues, une boule rouge et quatre boules
vertes, toutes indiscernables au toucher. On tire au hasard, une boule de l’urne.
Les règles du jeu sont les suivantes :
Si la boule tirée est :
• rouge, le joueur gagne 100f.
• verte, le joueur gagne 20f.
• jaune, le joueur gagne 30f.
• bleue, le joueur gagne mf où m est un réel strictement positif.
Pour participer et gagner au jeu Mariam souhaite déterminer la valeur minimale de m pour être
sûr de gagner en moyenne au moins 45 F. Elle te sollicite pour l’y aider.

À l’aide d’une production argumentée, détermine la valeur minimale de m pour être sûr de
gagner en moyenne au moins 45 F.

Solution

Soit X la variable aléatoire correspondant au gain dans ce jeu


La loi de probabilité de X est donnée par le tableau suivant

𝑥𝑖 20 30 m 100

𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 4 3 2 1
10 10 10 10

Elle souhaite avoir 𝐸(𝑋) ≥ 45


4 3 2 1 270 + 2𝑚
On a 𝐸(𝑋) = 10 × 20 + 10 × 30 + 10 × 𝑚 + 10 × 100 = 10

270 + 2𝑚
𝐸(𝑋) ≥ 45 ⇔ ≥ 45
10
⇔ 2𝑚 ≥ 180
⇔ 𝑚 ≥ 90

La valeur minimale de m est donc 90 F

D- EXERCICES

1. Exercices d’application

Exercice 1

On lance un de pipe tel que 𝑃(1) = 𝑃(2) = 𝑃(3) = 𝑃(4) = 𝑃(5)et 𝑃(6) = 3𝑃(1)

Calcule la probabilité d’apparition de chaque face

SOLUTION

On a 𝑃(1) + 𝑃(2) + 𝑃(3) + 𝑃(4) + 𝑃(5) + 𝑃(6) = 1


1
D’où 5𝑃(1) + 3𝑃(1) = 1 donc 𝑃(1) = 8
1 3
par suite 𝑃(1) = 𝑃(2) = 𝑃(3) = 𝑃(4) = 𝑃(5) = 8 et 𝑃(6) = 8

Exercice 2

Soit X une variable aléatoire dont la loi est donnée ci-dessous

𝑥𝑖 -15 0 15 30

𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 1 3 3 1
8 8 8 8

1) Calcule l’espérance mathématique.


2) Calcule la variance et l’écart type.

Solution
1 3 3 1 60 15
1) 𝐸(𝑋) = −15 × 8 + 0 × 8 + 15 × 8 + 30 × 8 = = .
8 2
1 3 3 1 15 2 1800 225 1350
2) 𝑉(𝑋) = (−15)2 × 8 + 0 × 8 + (15)2 × 8 + (30)2 × 8 − ( 2 ) = − =
8 4 8
1350
𝜎 = √𝑉(𝑋) = √ 8

Exercices de renforcement

Exercice 3

Lors d’une kermesse scolaire, un jeu consiste à tirer simultanément et au hasard trois boules de
l’urne contenant 5 boules noires et 15 boules rouges. On suppose que toutes les boules ont la
même probabilité d’être tirées. Yasmine participe à ce jeu.

1. Justifie que Yasmine peut effectuer 1140 tirages possibles.

2. On considère les évènements A , B , C et D suivants et on note 𝑃(𝐴) , 𝑃(𝐵) , 𝑃(𝐶)


et 𝑃(𝐷) leurs probabilités respectives.
A : « Yasmine tire exactement une boule noire »
B : « Yasmine tire exactement deux boules noires »
C : « Yasmine tire exactement trois boules noires »
D : « Yasmine tire au moins une boule noire »
a ) Calcule 𝑃(𝐴 ) , 𝑃(𝐵) et 𝑃(𝐶).
137
b ) Justifie que 𝑃(𝐷) = 228
Solution
3
1) Le nombre de tirages possibles est effectuer 𝐶20 soit 1140

𝐶51 ×𝐶15
2
105 35 𝐶52 ×𝐶15
1
15 5 5 𝐶3 1
2) a) 𝑃(𝐴 ) = = 228 = 76 , 𝑃(𝐵 ) = = 114 = 38 ; 𝑃(𝐶 ) = 1140 = 114
1140 1140

3
̅ ) = 𝐶15 = 91 donc 𝑃(𝐷) = 1 − 𝑃(𝐷
b) 𝑃(𝐷 ̅)= 137
1140 228 228

Exercice 4
Un chariot de desserts comporte 10 vanille, 3 fraise, 4 chocolat, 5 menthe, 6 caramel. Un enfant
qui aime autant tous les gâteaux choisit au hasard 4 gâteaux.
Détermine la probabilité des événements suivants
1. A : « il ne choisit que de la vanille »
2. B : « il ne choisit qu’une seule sorte de desserts »
3. C : « il choisit un à la fraise et 3 chocolats »
4 . D : « il choisit au moins un à la vanille »

Solution
4
Le nombre de tirages possibles est effectuer 𝐶28 soit 20 475
𝐶4 210 14 𝐶54 +𝐶10
4 +𝐶 4 +𝐶 4 231 11
1. 𝑃(𝐴 ) = 20 10 = 20 475 = 1 365 , 2. 𝑃(𝐵 ) = 6 4
= 20 475 = 975 ;
474 20 475
𝐶31 ×𝐶43 12 4
3. 𝑃(𝐶 ) = = 20 475 = 6 825
20 475
̅ : « ne pas choisir de gâteau à la vanille »
4. Calculons d’abord la probabilité de l’événement 𝐷
4
̅ ) = 𝐶18 = 3060 = 204
𝑃(𝐷 20 457 20 457 1 365
1 161
̅)=
Par suite 𝑃(𝐷) = 1 − 𝑃(𝐷 1 365

Exercice d’approfondissement

Exercice 5

Dans une population donnée, la proportion d’individus atteint d’une certaine maladie est 𝑥
On dispose d’un test de dépistage de cette maladie et on voudrait étudier sa fiabilité
Le test relève que
Sur 100 personnes considérées comme malade, 98 ont un test positif.
Sur 100 personnes considérées comme saines, 1 seule a un test positif.
On note 𝑓(𝑥) la probabilité qu’une personne ayant un test positif soit malade.
98 𝑥
On admet que : pour tout 𝑥 élément de [ 0; 1 ] , 𝑓(𝑥) = 97 𝑥+1
On considère que le test est fiable lorsque la probabilité qu’un individu ayant un test positif soit
malade est supérieure à 0,95.

1. Le test est-il fiable si la proportion 𝑥 d’individus atteints de la maladie est de 0,05 ( 5% )

2. Détermine la proportion 𝑥 à partir de laquelle le test est fiable.

Solution
98 ×0,05
1. On a 𝑓(0,05) = 97 ×0,05+1 = 0,8376

Comme 0,83 < 0,95, alors le test n’est pas fiable si 5% de la population est malade

2. On résout inéquation : 𝑓(𝑥) ≥ 0,95


98 𝑥
≥ 0,95
97 𝑥+1

Comme 97 𝑥 + 1 ≥ 0 ( car 0 ≤ 𝑥 ≤ 1 )

98 𝑥 ≥ 0,95(97 𝑥 + 1)
19 19
𝑥 ≥ 117 or = 0,162
117

On en déduit que le test est fiable si au moins 17% de la population est malade
THÈME : Fonctions numériques

Terminale A CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE


Mathématiques

Thème : Fonctions numériques

LEÇON 3 : LOGARITHME NEPERIEN

Durée : 12 heures Code :

A-SITUATION D’APPRENTISSAGE
Le médico-scolaire de ta commune organise une campagne de dépistage de la fièvre typhoïde dans
ton établissement. Après avoir examiné n élèves pris au hasard, le médecin-chef affirme que la
probabilité d’avoir au moins un élève non atteint de la fièvre typhoïde dans cet établissement est de
1- (0,325)n.
Afin de sensibiliser davantage les élèves contre cette maladie, le chef de l’établissement veut
connaitre le nombre minimum d’élèves tel que la proportion d’avoir au moins un élève non atteint
de la fièvre typhoïde soit supérieur à 98%. Il sollicite ta classe.
Après plusieurs essais infructueux avec la calculatrice, la classe décide de s’informer sur la
résolution de ce type d’inéquation auprès de son professeur de Mathématiques.

B. RESUME DE LA LECON

I. Définition et propriétés algébriques.

1. Définition et notation

a) Définition
La fonction logarithme népérien, notée ln, est la fonction dont la dérivée sur ]0 ; +[ est la
1
fonction : x  𝑥 et qui s’annule en 1.

b) Conséquences de la définition
• L’ensemble de définition de la fonction : 𝑥 ↦ ln(𝑥) est ]0; +∞[
• ln 1 = 0 (l’image de 1 par la fonction ln est 0)
1
• La fonction logarithme népérien est dérivable sur ]0 ; +[ et pour tout x > 0, ln’(x) = 𝑥.

Exercice de fixation
Réponds par vrai ou par faux à chacune des affirmations suivantes :
Affirmations Réponses
L’ensemble de définition de la fonction :
𝑥 ↦ ln(𝑥) est ℝ
ln(1)=0
1
Pour tout x > 0, ln’(x) = 𝑥.

La fonction logarithme népérien est la dérivée sur


1
]0; +∞[ de la fonction : 𝑥 ↦
𝑥
L’image d’un nombre réel négatif par la fonction ln
existe.

Solution

Affirmations Réponses
L’ensemble de définition de la fonction : Faux
𝑥 ↦ ln⁡(𝑥) est ℝ
ln(1)=0 Vrai
1 Vrai
Pour tout x > 0, ln’(x) = 𝑥.

La fonction logarithme népérien est la dérivée sur Faux


1
]0; +∞[ de la fonction : 𝑥 ↦
𝑥
L’image d’un nombre négatif par la fonction ln Faux
existe.

2.Propriétés algébriques

Propriétés :
Pour tous nombres réels a et b strictement positifs :
• ln (𝑎 × 𝑏) =ln(a)+ ln(b) 𝑎
• ln( ) = ln(a) – ln(b)
1 𝑏
• ln (𝑏) = - ln(b)
1
• ln( a) = 2 ln(a)
• pour tout n  ℤ, ln(a ) = n ln(a)
n

Exercices de fixation

Exercice 1
Exprime en fonction de 𝑙𝑛2⁡𝑒𝑡⁡𝑙𝑛3 chacun des nombres suivants :
2
𝐴 = ln(24) 𝐵 = ln⁡ (3) 𝐶 = ln(35 ) − 𝑙𝑛(24 )

Solution

On a : 𝐴 = ln(24) = ln(23 × 3) = 𝑙𝑛23 + 𝑙𝑛3 = 3𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛3


2
𝐵 = ln (3) = 𝑙𝑛2 − 𝑙𝑛3
𝐶 = ln(35 ) − 𝑙𝑛(24 ) = 5𝑙𝑛3 − 4𝑙𝑛2

Exercice 2
Ecris chacun des nombres suivants sous la forme ln⁡(𝑘) où 𝑘 est un nombre réel strictement
positif.
𝐷 = ln(5) + ln⁡(3) 𝐸 = ln(2) − ln⁡(0,1)⁡ 𝐹 = 4 ln 5

Solution

On a : 𝐷 = ln(5) + ln⁡(3) = 𝑙𝑛(5 × 3) = ln⁡(15)


2
𝐸 = ln(2) − ln(0,1) = ln (0,1) = ln⁡(20)⁡
𝐹 = 4 ln 5 = 𝑙𝑛(54 ) = ln⁡(625)
II. Limites, sens de variation et représentation graphique de la fonction logarithme népérien.

1. Limites de référence.
Propriété
(1) lim ln x = +. (3) lim𝑥ln x = 0
𝑥→+∞ 𝑥→0
>
𝑙𝑛𝑥
(2) limln x = - (4) lim =0
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥
>

Exercice de fixation
Calcule les limites suivantes :
𝑙𝑛𝑥
1)⁡⁡⁡lim⁡( 𝑥 + 𝑙𝑛𝑥) 2) lim⁡( 𝑥 + 𝑙𝑛𝑥) 3) lim⁡ 𝑥( 1 − ) 4) lim⁡ 𝑥( 1 + 𝑙𝑛𝑥)
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→0
> >

Solution
1) lim⁡( 𝑥 + 𝑙𝑛𝑥) = −∞ car lim 𝑥 = 0 et lim 𝑙𝑛𝑥 = −∞
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
> >

2) lim⁡( 𝑥 + 𝑙𝑛𝑥) = +∞ car lim 𝑥 = +∞ et lim 𝑙𝑛𝑥 = +∞


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
3) lim⁡ 𝑥( 1 − ) = +∞ car lim 𝑥 = +∞ et lim (1 − )=1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥

4) lim⁡ 𝑥( 1 + 𝑙𝑛𝑥) = lim⁡(𝑥 + 𝑥𝑙𝑛𝑥) = 0 car lim 𝑥 = 0 et lim𝑥 𝑙𝑛𝑥 = 0


𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
> > >

2. Dérivée et sens de variation de la fonction logarithme népérien.


1 1
• Pour tout x > 0, 𝑙𝑛′ (𝑥) = 𝑥 et > 0, donc la fonction ln est strictement croissante sur
𝑥
]0 ; +[.
• Tableau de variation

𝑥 0 +∞
𝑙𝑛′(𝑥) +
+∞
ln⁡(𝑥) −∞

• Courbe représentative de la fonction ln :


Exercice de fixation
Soit la fonction 𝑓 de⁡ℝ vers ℝ définie par:⁡𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 𝑙𝑛𝑥.
1. Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de⁡𝑓
2. Calcule 𝑓′(𝑥).
3. Etudie le sens de variation de⁡𝑓 .
Solution
1. 𝑥 ∈ ⁡ 𝐷𝑓⁡⁡ ⟺ 𝑥 > 0 donc 𝐷𝑓 ⁡ = ]0; +∞[
1
2. pour tout x élément de ]0; +∞[⁡, 𝑓 ′ (𝑥) = 2 + 𝑥.
3. Sens de variation de 𝑓 .
1
Pour tout 𝑥𝜖]0; +∞[, 2 + 𝑥 > 0 donc 𝑓 ′ (𝑥) > 0
D’où 𝑓 est strictement croissante sur ]0; +∞[.
Exercice de maison
Soit la fonction 𝑓 de⁡ℝ vers ℝ définie par:⁡𝑓(𝑥) = 1 − 𝑥 + 𝑙𝑛𝑥.
1. Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de⁡⁡𝑓 et calcule𝑓′(𝑥).
2. Etudie le sens de variation de de⁡⁡𝑓.

III. Résolution d’équations et d’inéquations comportant la fonction ln.

1. Propriété
Propriété :
Pour tous réels a et b strictement positifs,
• ln a > ln b équivaut à a > b
• ln a = ln b équivaut à a = b
Conséquences :
Pour tout nombre réel x strictement positif :
• ln x = 0 équivaut à x = 1 ;
• ln x < 0 équivaut à 0 < x < 1 ;
• ln x > 0 équivaut à x > 1.
Remarque
Il existe un seul nombre réel noté 𝑒 appartenant à ]2; 3[ tel que : ln(𝑒) = 1 avec 𝑒 ≃ 2,718.

2. Exemples de résolution d’équations


Résous dans ℝ chacune des équations suivantes :
1.⁡⁡⁡⁡⁡ln⁡(2x − 1) = ln⁡(x + 5) ; 2. ln(𝑥 − 2) = 1 ; 3.⁡⁡⁡(𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 6 = 0
Solution
1)⁡⁡ln(2𝑥 − 1) = ln⁡(𝑥 + 5) 2)⁡ln⁡(𝑥 − 2) = 1 3)⁡⁡(𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 6 = 0
Ensemble de validité V Ensemble de validité V 𝑥𝜖𝑉 ⇔ 𝑥 > 0⁡ donc 𝑉 = ]0; +∞[
𝑥𝜖𝑉 ⇔ 2𝑥 − 1 > 0⁡𝑒𝑡⁡𝑥 + 5 > 0 𝑥𝜖𝑉 ⇔ 𝑥 − 2 > 0 Posons : 𝑋 = 𝑙𝑛𝑥.
1 ⇔ ⁡𝑥 > 2
⇔ 𝑥 > ⁡𝑒𝑡⁡𝑥 > −5
2
L’équation devient : X 2 + ⁡X − ⁡6 = 0
1 𝑉 = ]2; +∞[ Résolution de cette équation :
𝑉= ]2 ; +∞[
∆= 1 + (−4) × (−6) = 25 = 52
ln(𝑥 − 2) = 1 −1−5 −1+5
ln(2𝑥 − 1) = ln(𝑥 + 5) ⟺ln(𝑥 − 2) = ln 𝑒 X = 2 = −3⁡ou⁡⁡X = 2 = 2
⟺⁡2𝑥 − 1 = 𝑥 + 5 ⟺𝑥 − 2 = e On obtient :
⟺𝑥 =6 ⟺𝑥 = e + 2 (𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 6 = 0
Comme 6⁡𝜖𝑉 alors Sℝ = {6} Comme e + 2 𝜖⁡𝑉 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⟺X=−3 ou X=2
Sℝ = {𝑒 + 2} ⟺ 𝑙𝑛𝑥 = −3⁡⁡𝑜𝑢⁡⁡𝑙𝑛𝑥 = 2
⟺ 𝑥 = 𝑒 −3 𝑜𝑢⁡𝑥 = 𝑒 2
Comme 𝑒 −3 ⁡𝑒𝑡⁡𝑒 2 sont éléments de 𝑉
Sℝ = {𝑒 −3 ; 𝑒 2 }

Exercices de maison
Résous dans ℝ chacune des équations suivantes :
a)⁡ln⁡(2 − x) = 0 ; b) ln(2x 2 + 3) = ln⁡(7x) ; c) 2 − lnx = 0 ; d) (lnx − 2)(lnx + 1) = 0
e)⁡(𝑙𝑛𝑥)2 − 2𝑙𝑛𝑥 − 3 = 0

3. Exemples de résolution d’inéquations


Résous dans ℝ chacune des inéquations suivantes :
1. ln⁡(2𝑥 − 3) < 1 ; 2. (𝑙𝑛𝑥)2 − 5𝑙𝑛𝑥 − 6 ≥ 0

Solution

1) ln⁡(2𝑥 − 3) < 1 2) (𝑙𝑛𝑥)2 − 5𝑙𝑛𝑥 − 6 ≥ 0


Ensemble de validité V Ensemble de validité V
𝑥𝜖𝑉 ⇔ 2𝑥 − 3 > 0⁡ 𝑥𝜖𝑉 ⇔ 𝑥 > 0⁡ donc 𝑉 = ]0; +∞[
3
⇔𝑥> ⁡
3
2 (𝑙𝑛𝑥)2 − 5𝑙𝑛𝑥 − 6 ≥ 0
𝑉 = ] ; +∞[ ⁡Posons 𝑙𝑛𝑥 = X, . On⁡a: X 2 − 5X + 6 ≥ 0
2
∆= 25 − 24 = 1
⁡ln⁡(2𝑥 − 3) < 1⟺ln⁡(2𝑥 − 3) < ln⁡(𝑒) X = 2⁡⁡⁡⁡⁡⁡ou⁡⁡⁡⁡⁡⁡X = 3
⟺ 2𝑥 − 3 < 𝑒 Etudions le signe de X 2 − 5X + 6
3+𝑒 X −∞ 2 3 +∞
⟺𝑥<
2
3+𝑒 X 2 − 5X + 6 + 0 - 0 +
⟺ 𝑥 ∈ ]−∞; [ X 2 − 5X + 6 ≥ 0 ⟺ Xϵ]−∞; 2] ∪ [3; +∞[⁡
2
3+𝑒 2
(𝑙𝑛𝑥) − 5𝑙𝑛𝑥 − 6 ≥ 0 ⟺ 𝑙𝑛𝑥⁡ϵ]−∞; 2] ou 𝑙𝑛𝑥⁡ϵ[3; +∞[
Sℝ = V⁡ ∩ ]−∞; [
2 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⟺ 𝑙𝑛𝑥 ≤ 2 ou 𝑙𝑛𝑥 ≥ 3 ⟺ 𝑥 ≤ e² ou 𝑥 ≥ 𝑒 ⁡3
3 3+e ⟺ 𝑥 ∈ ]−∞; e²] ∪ [𝑒 ⁡3 ; +∞[
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡= ] ⁡;⁡ [
2 2 Sℝ = ⁡𝑉 ∩ (⁡]−∞; e2 ] ∪ [𝑒 ⁡3 ; +∞[⁡)⁡
⁡⁡⁡⁡⁡⁡= ]0; e²] ∪ [𝑒 3 ; +∞[

Exercice de maison
Résous dans ℝ chacune des inéquations suivantes :
a) lnx − 3 ≥ 0 b) 2(𝑙𝑛𝑥)2 − 3𝑙𝑛𝑥 − 2 ≤ 0.

IV. Dérivée et primitives

1. Dérivée
Propriété
Si u est une fonction dérivable et strictement positif sur un intervalle K, alors 𝑙𝑛(𝑢) est dérivable
𝑢′
sur K et on a : (ln(𝑢))′ = 𝑢

Exercice de fixation
Dans chaque cas, la fonction 𝑓 est dérivable sur I. Détermine la fonction dérivée.
1) 𝑓(𝑥) = ln⁡(5𝑥 + 2) , 𝐼 = ]0; 13[
1
2) 𝑓(𝑥) = ln⁡(2𝑥 2 − 𝑥 − 1), 𝐼 = ]−∞; − 2[
Solution
5
1) Pour 𝑥 ∈ ]0; 13[, 𝑓 ′ (𝑥) =
5𝑥+2
1 ′ (𝑥) 4𝑥−1
2) Pour ⁡𝑥 ∈ ]−∞; − 2[, 𝑓 = 2𝑥 2−𝑥−1

Exercice de maison
Dans chaque cas, la fonction 𝑓 est dérivable sur I. Détermine leur fonction dérivée.
1)𝑓(𝑥) = ln⁡(𝑥 2 + 2) , 𝐼 = ℝ 2)𝑓(𝑥) = ln⁡(−3𝑥), 𝐼 = ]−2; −1[

2
2)𝑓(𝑥) = ln⁡(−3𝑥 2 + 5𝑥 − 2), 𝐼 = ]3 ; 1[

2. Primitives
Propriété
𝑢′
Si u est une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle K, alors la fonction 𝑢 a
pour primitives sur K, la fonction ln(u)+ α (α∈ℝ)

Point méthode
Fonctions Primitives
𝟏
𝒇: 𝒙 ⟼ 𝒙, (x> 𝟎) 𝑭: 𝒙 ↦ 𝒍𝒏(𝒙) + 𝒌, kϵℝ
𝒂 𝒂
𝒇: 𝒙 ↦ , 𝒄⁡ ≠ 𝟎⁡𝒆𝒕⁡𝒄𝒙 + 𝒅 > 𝟎 𝑭: 𝒙 ↦ 𝒄 𝒍𝒏(𝒄𝒙 + 𝒅) + 𝒌 ; k ϵ ℝ
𝒄𝒙 + 𝒅
𝒖′ (𝒙)
𝒇: 𝒙 ⟼ , 𝒖(𝒙) > 𝟎 𝑭: 𝒙 ↦ 𝒍𝒏(𝒖(𝒙)) + 𝒌 ; k ϵ ℝ
𝒖(𝒙)

Exercice de fixation
Détermine sur 𝐼 les primitives de chacune des fonctions suivantes :
1 2 7
𝑎)⁡𝑓(𝑥) = 𝑥 et 𝐼 = ]0; +∞[ b)𝑓(𝑥) = −3𝑥+7 ⁡𝑒𝑡⁡𝐼 = ]−∞; 3[,
2𝑥+1
c) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 +𝑥+3 , 𝐼 = ]0; +∞[

Solution
1
a) Déterminons les primitives sur I de la fonction 𝑓 telle que : 𝑓(𝑥) = 𝑥 et 𝐼 = ]0; +∞[
Les primitives de 𝑓 sur ]0; +∞[, sont les fonctions F telles que : F(x) = ln⁡(𝑥) + α (α∈ℝ)
2 7
b) Déterminons les primitives sur I de la fonction 𝑓⁡telle : 𝑓(𝑥) = −3𝑥+7 ⁡𝑒𝑡⁡𝐼 = ]−∞; 3[
7 2
Les primitives de 𝑓 sur ]−∞; 3[ sont les fonctions F telles que : F(x) = − 3 ln⁡(−3x + 7) + α
(α∈ℝ).
2𝑥+1
c) Déterminons les primitives sur I de la fonction 𝑓 telle que : 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 +𝑥+3 ⁡𝑒𝑡⁡𝐼 = ]0; +∞[
Soit 𝑢(𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 + 3 et 𝑢′ (𝑥) = 2𝑥 + 1
𝑢′(𝑥)
On a : 𝑓(𝑥) = 𝑢(𝑥) et pour 𝑥𝜖]0; +∞[, 𝑢(𝑥) > 0
Les primitives de 𝑓⁡sur ]0; +∞[ sont les fonctions F telles que : F(x) = ln⁡(x 2 + x + 3) + α
(α∈ℝ).

Exercice de maison
Détermine sur 𝐼 les primitives de chacune des fonctions suivantes :
1 1 3
𝑎)⁡𝑓(𝑥) = − 𝑥 +2 et 𝐼 = ]0; +∞[ b)𝑓(𝑥) = 2𝑥−3 ⁡𝑒𝑡⁡𝐼 = ]2 ; +∞[
−4𝑥+5 3
c) 𝑓(𝑥) = −2𝑥 2+5𝑥−3 , 𝐼 = ]1; 2[ .
C- SITUATION COMPLEXE

Le médico-scolaire de ta commune organise une campagne de dépistage de la fièvre typhoïde dans


ton établissement. Après avoir examiné n élèves pris au hasard, le médecin chef affirme que la
probabilité d’avoir au moins un élève non atteint de la fièvre typhoïde dans cet établissement est de
1- (0,325)n.
Afin de sensibiliser davantage les élèves contre cette maladie, le chef de l’établissement veut
connaitre le nombre minimum d’élèves tel que la probabilité d’avoir au moins un élève non atteint
de la fièvre typhoïde soit supérieur à 98%.Ne sachant pas faire , il sollicite ta classe.
En te basant sur tes connaissances mathématiques, détermine ce nombre minimum d’élèves.

Solution
Pour déterminer le nombre le nombre minimum d’élèves tel que la probabilité d’avoir au moins un
élève non atteint de la fièvre typhoïde soit supérieur à 98% :
• je vais résoudre une inéquation en utilisant la fonction logarithme ln et une de ses propriétés
algébriques
• je vais conclure.

Résolvons dans IN l’inéquation : 1 − (0,325)𝑛 ≥ 0,98


1 − (0,325)𝑛 ≥ 0,98
⇔ −(0,325)𝑛 ≥ 0,98 − 1
⇔ (0,325)𝑛 ≤ 0,02
⇔ 𝑙𝑛(0,325)𝑛 ≤ ln⁡(0,02)
⁡⁡⇔ 𝑛𝑙𝑛(0,325) ≤ ln⁡(0,02)
ln⁡(0,02)
⁡⁡⇔ 𝑛 ≥
ln⁡(0,325)
⁡⁡⇔ 𝑛 ≥ 3,48⁡⁡⁡ donc la valeur minimale de 𝑛 est 4.

Conclusion
le nombre minimum d’élèves tel que la probabilité d’avoir au moins un élève non atteint de la fièvre
typhoïde soit supérieur à 0,98 est 4.

D. EXERCICES

EXERCICES DE RENFORCEMENT

Exercice 1
Justifie que pour tout nombre réel > 1 , on a : ln(𝑥 + 1) + ln(𝑥 − 1) = ln⁡(𝑥 2 − 1)

Exercice 2
Résous dans ℝ chacune des équations proposées :
a) ln⁡(3 − x) = 2 b) ln⁡(x 2 − 6) = ln⁡(5x) c) 1 − lnx = 0
d) (lnx − 2)(lnx − 1) = 0 e) ln²(x)-4ln(x)+3=0

Exercice 3
Résous dans ℝ les inéquations suivantes d’inconnue x.
a) ln(x+1) ≥1 ; b) ln(-x+2) ≤ 0 ; c) ln(-2x+3)≥ln(x) ; d) ln(x²+1)≥ ln(-x+2)
e) ln(x)+ln(x+1) ≥ 0 ; f) (lnx-2) (lnx-1)≤ 0

Exercice 4
Détermine la limite des fonctions suivantes en a :
a) f(x) = ln(x) – 3x et a = 0 ; b) g(x) = – x – 3-ln(x) et a = +∞ ;
c) h(x) = x-2-ln(x) et a = +∞.

Exercice 5
Dans chacun des cas suivants, on admet que la fonction f est dérivable sur son ensemble de
définition. Calcule la fonction dérivée de f.
a) f(x) = x − 3 − ln⁡(x) b) f(x) = −𝑥 + 2 + ln⁡(𝑥) c) f(x) = ln⁡(−3x + 4)

d) f(x) = −3x + 2 − ln(x) e) f(x) = ln⁡(−x 2 + 2x − 1)

Exercice 6
Dans chacun des cas suivants, détermine une primitive de la fonction f sur K
3 3
a) f(x) = − 𝑥 et K=]0; +∞[ b) f(x) = 2𝑥−1 et K=]1; +∞[
2x−3 1
c) f(x) = x2−3x+4 et K=]1; +∞[ d) f(x) = −5 + 𝑥 et K=]0; +∞[

Exercice7
Soit la fonction définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = −3𝑥 + ln⁡(𝑥)
Détermine la limite de f en +∞ puis en 0

Exercice 8
Pour chacune des fonctions suivantes ;
a) Calcule la dérivée.
b) Etudie les variations.
f(x) = -x+ln(x) ; g(x) = ln(- 3x2 -2x+ 5) ; h(x) = -3 x – 1 –ln(x)

Exercice 9
Soit f la fonction définie sur ℝ par : f(x) = 3-x-ln(x).
a) Calcule les limites de 𝑓 en 0 et en+∞.
b) Calcule la dérivée f’ de f.
c) Etudie les variations de f et dresse son tableau de variation.

EXERCICES D’APPROFONDISSEMENT

Exercice 10
Soit f la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 2 − 𝑥 + ln⁡(𝑥).
1) a-Calcule la limite de f en +∞ .
b-Calcule la limite de f en en 0, puis donne une interprétation graphique du résultat.
2) Calcule la dérivée f’ de f.
3) Etudie les variations de f.
4) Dresse le tableau de variation de f sur ]0 ; +∞[.
5) Démontre que l’équation f(x) = 0 admet une solution unique a sur [3 ; 4].
6) Trace la courbe représentative de la fonction f dans le repère orthonormé (O, I, J).

Exercice 11

On considère la fonction f définie sur ℝ par : f(x) = 1 + x –ln(x).


1) Calcule la limite de f en +∞ et en 0.
2) Calcule la dérivée f’ de f sur ℝ.
3) Etudie les variations de f.
4) Dresse le tableau de variation de f.
5) Trace (Cf), représentation graphique de f dans le repère orthonormé (O, I, J).

Exercice 12
Soit la fonction f de⁡ℝ vers ℝ définie par :⁡f(x) = x − ln⁡(x). On note (C) la représentation
graphique de f dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J),
1. Précise l’ensemble de définition de f, noté Df .
2. Calcule la limite de f en 0 puis interprète graphiquement le résultat.
lnx
3. a)⁡Vérifie⁡que⁡pour⁡tout⁡nombre⁡réel⁡x > 0⁡, f(x) = x (1 − )
x
b) Déduis-en la limite de f en +∞.
4. a) On admet que f est dérivable sur ]𝟎; +∞[. Calcule f ′ (x).
b) Déduis-en les variations de f et dresse son tableau de variations.
6. Reproduis et complète le tableau suivant :

x 0,25 0,5 1 1,5 2 2,5

f(x)

7. Trace (C) et (∆) sur ]0; 3]

Exercice type Bac


Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). L’unité graphique est le centimètre.
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 1 + 𝑙𝑛𝑥.
On note (C) la représentation graphique de 𝑓 dans le repère (O, I, J).
1. Justifie⁡que⁡ lim 𝑓(𝑥) = −∞⁡ puis donne une interprétation graphique de cette limite.
𝑥→0
>
3. Calcule la limite de 𝑓 en +∞.
−2𝑥+1
2. a) Vérifie que pour tout élément 𝑥 de ]0; +∞[⁡, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥
b) Etudie le signe de la dérivée 𝑓 ′ (𝑥) .
Déduis-en les variations de 𝑓sur ]0; +∞[.
c) Dresse le tableau de variation de 𝑓.
4. Recopie et complète le tableau des valeurs ci – dessous.
𝑥 0,25 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

Arrondi⁡d ordre⁡1⁡de⁡𝑓(𝑥)

5. Construis ( C ) sur l’intervalle ]0; 4].

Solution
1. Justifions⁡⁡que⁡ lim 𝑓(𝑥) = −∞⁡ puis donnons une interprétation graphique de cette limite.
𝑥→0
>

On a : lim 𝑓(𝑥) = lim (−2𝑥 + 1 + 𝑙𝑛𝑥)


𝑥→0 𝑥⟶0
> >
lim (−2𝑥 + 1) = 1
𝑥⟶0
>
{ donc lim 𝑓(𝑥) = −∞
lim (𝑙𝑛𝑥) = −∞ 𝑥→0
𝑥⟶0 >
>
Interprétation graphique : la droite d’équation 𝑥 = 0 est une asymptote à la courbe (C).
2. Calculons la limite de 𝑓 en +∞.
1 𝑙𝑛𝑥
lim 𝑓(𝑥) = lim (−2𝑥 + 1 + 𝑙𝑛𝑥) = lim 𝑥(−2 + + )
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥

lim 𝑥 = +∞
𝑥→+∞
{ 1 𝑙𝑛𝑥 donc lim 𝑓(𝑥) = −∞.
lim (−2 + 𝑥 + ) = −2 𝑥→+∞
𝑥→+∞ 𝑥

−2𝑥+1
3. a) Vérifions que pour tout élément 𝑥 de ]0; +∞[⁡, 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥
Pour tout élément 𝑥 de ]0; +∞[⁡, 𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 1 + 𝑙𝑛𝑥
1 −2𝑥+1
Donc pour tout élément 𝑥 de ]0; +∞[⁡, 𝑓 ′ (𝑥) = −2 + 𝑥 = .
𝑥

b) Etudions le signe de la dérivée 𝑓 ′ (𝑥) .

Pour tout élément 𝑥 de ]0; +∞[⁡, 𝑥 > 0 donc le signe de 𝑓′(𝑥) est celui de −2𝑥 + 1.
𝑓 ′ (𝑥) = 0 équivaut à −2𝑥 + 1 = 0
1
équivaut à 𝑥=2
Tableau de signe de 𝑓′(𝑥)
𝟏
𝑥 0 +∞
𝟐
𝑓′(𝑥) + 0 −
1
• Pour tout 𝑥𝜖 ]0; 2[ , 𝑓′(𝑥) > 0.
1
• Pour tout 𝑥𝜖 ]2 ; +∞[ , 𝑓′(𝑥) < 0.
Variations de 𝑓
1
• 𝑓 est strictement croissante sur ]0; 2[
1
• 𝑓 est strictement décroissante sur ]2 ; +∞[.
c) Dressons le tableau de variation de 𝑓.

𝑥 1
0 2 +∞
𝑓′(𝑥) + 0 −

𝑓(𝑥) −𝑙𝑛2
−∞ −∞

2. Recopions et complétons le tableau des valeurs ci – dessous.


𝑥 0,25 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

Arrondi⁡d ordre⁡1⁡de⁡𝑓(𝑥) -3,2 -0,7 1 -1,6 -2,3 -3,1 -4 -4,7 -5,6
5.Construction ( C ) sur l’intervalle ]0; 4].

1y

-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6x
-1

-2

-3

-4

-5
(C)
-6

-7
SECONDAIRE
Tle A CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
MATHEMATIQUES

Thème : Fonctions numériques


LEÇON 4 : FONCTION EXPONENTIELLE

Durée : 12 heures Code :

A- SITUATION D’APPRENTISSAGE

Des élèves de terminale A travaillent les samedis dans le service marketing d’un grand magasin. Ce
magasin veut informer la population des nouvelles offres promotionnelles. Le service marketing a
observé que la proportion P de la population qui est au courant de ces nouvelles offres après t jours
d’annonces publicitaires est donnée par la fonction :
P(t) = 1 − e−0,21t.
Le responsable du magasin veut arrêter cette publicité lorsque 90 % de la population sera au courant
des nouvelles offres mais ne sait pas quand. Il te sollicite pour savoir le nombre de jours qu’il devra
consacrer à la publicité. Tu portes le problème à ta classe. Ensemble, elle décide de trouver le
nombre de jour qu’il faudra.

B- CONTENU DE LA LECON

I- Définition et propriétés algébriques.

1. Définition et notation

a) Définition
La fonction exponentielle népérienne, notée exp, est la fonction réciproque de la fonction
logarithme népérien.

b) Autre notation :
Pour tout nombre𝑥 réel , exp(𝑥) se note également e𝑥 : exp(x) = e𝑥 .

c) Conséquences de la définition
• L’ensemble de définition de la fonction exp est ℝ.
• Pour tout nombre réel a strictement positif et pour tout nombre réel b,
ln (a) = b équivaut à 𝑎 = 𝑒 𝑏 .
• e = 1 ; e1 = e.
0

• Pour tout nombre réel a, e𝑎 > 0.


• Pour tout nombre réel a, ln(e𝑎 ) = 𝑎.
• Pour tout nombre réel a strictement positif, eln𝑎 = 𝑎.

Exercices de fixation

Exercice 1
Réponds par vrai ou par faux à chacune des affirmations suivantes :

Page 1 sur 14
Affirmations Réponses
L’ensemble de définition de la fonction x: ↦ e𝑥 est ℝ
Le nombre e−10 est négatif.
Le nombre e0 est égal à 0.
Le nombre réel, eln⁡(12) est égal à ln12.
Le nombre ln(e51 ) est égal à 51
Solution

Affirmations Réponses
L’ensemble de définition de la fonction 𝑥: ↦ 𝑒 𝑥 est ℝ vrai
Le nombre 𝑒 −10 est négatif. Faux
Le nombre 𝑒 0 est égal à 0. faux
Le nombre réel, 𝑒 ln⁡(12) est égal à ln12. Faux
Le nombre ln(𝑒 51 ) est égal à 51 vrai

Exercice 2
Ecris chacun des nombres A, B, C et D suivants sous forme de nombre rationnel.
A = ln(e8 )⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡B = ln(e−5 )⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡C = eln3 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡D = e−ln2

Solution

A = ln(𝑒 8 )⁡ B = ln(𝑒 −5 )⁡ C = 𝑒 𝑙𝑛3 ⁡ D = 𝑒 −𝑙𝑛2


1
⁡⁡⁡⁡⁡= 8⁡ = −5⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ ⁡⁡⁡⁡⁡= 3⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡ =𝑒 𝑙𝑛2
1
=⁡2

2. Propriétés algébriques

Propriété : Pour tous nombres réels a et b, r un nombre rationnel


𝑒𝑎
𝑒 𝑎 × 𝑒 𝑏 = 𝑒 𝑎+𝑏 ; ⁡𝑒 𝑏 = 𝑒 𝑎−𝑏
1
(𝑒 𝑎 )𝑟 = 𝑒 𝑎×𝑟 ; = 𝑒 −𝑎
𝑒𝑎

Exercice de fixation
Ecris chacun des nombres E, F et G suivants sous la forme 𝑒 𝑘 , 𝑘⁡ ∈ ℝ⁡.
𝑒4
E = e6 × ⁡ e−4 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡F = (e−2 )4 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡G = 𝑒 −5
Solution
E = e6 × ⁡ e−4 F = (e−2 )4 𝑒4
G = 𝑒 −5
=𝑒 6+(−4) = 𝑒 −2×4
=𝑒 4+5
= 𝑒2 = 𝑒 −8
=𝑒 9

II- Limites, sens de variations et représentation graphique de la fonction exponentielle

1. Limites de référence
(1) lim e x = +  (2) lim e x = 0
x→ +  x→ − 

Page 2 sur 14
ex
(3) lim =+ (4) lim xe x = 0
x→ +  x x→ − 

Exercice de fixation
Calcule les limites suivantes :
a)⁡ lim (e𝑥 + 3) ; b) lim 2𝑥e𝑥 ; c) lim (2𝑥 − 1 − e𝑥 )
x→− x→−∞ x→+∞

Solution
a. lim ⁡ (ex + 3) ⁡ or lim ⁡ ex = 0 et lim ⁡ 3 = 3
x→− x→− x→−
Donc lim ⁡ ex + 3⁡ ⁡ = 3
x→−

b. ⁡lim ⁡ 2 = ⁡2 ⁡ et lim 𝑥e𝑥 = 0


⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡x→−∞ x→−∞
Donc ⁡lim ⁡ 2xex =⁡2× 0⁡= 0
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡x→−∞

1 ex
c. lim 2𝑥 − 1 − e𝑥 = ⁡ lim 𝑥(2 − 𝑥 − 𝑥 )
x→+∞ x→+∞
lim 𝑥 = +∞
x→+∞
=−∞ car { 1 ex
lim (2 − − ) = −∞
x→+∞ x x

2. Dérivée et sens de variation de la fonction exponentielle.

Propriété
La fonction exponentielle népérienne est dérivable sur ⁡ℝ et pour tout nombre réel x,
La dérivée de la fonction 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥 est la fonction 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥

(𝐞𝐱 )’ = 𝐞𝐱 et 𝐞𝐱 > 𝟎.
La fonction exponentielle népérienne est strictement croissante surℝ.

Tableau de variation
x −∞ +∞
(ex )′ +
+∞
𝑒𝑥
0

Exercice de fixation
Soit la fonction 𝑓 de⁡ℝ vers ℝ définie par:⁡𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 𝑒 𝑥 .

1. Calcule :𝑓 ′ (𝑥).
2. Donne le sens de variation de f.
Solution
1. Pour tout x élément deℝ⁡, 𝑓 ′ (𝑥) = 2 + 𝑒 𝑥 .
2. Pour tout x élément deℝ, f ’(x) > 0 donc la fonction f est strictement croissante sur ℝ.

3. Représentation graphique de la fonction⁡𝐞𝐱𝐩𝐨𝐧𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 népérienne

Page 3 sur 14
Notons (C) la courbe représentative de la fonction x ⟼ ex dans le plan muni d’un repère orthonormé
(O, I, J).
On a : lim ex = 0. Donc la droite d’équation y = 0, c’est-à-dire l’axe (OI), est asymptote
x→−∞
horizontale à (C) en⁡−∞.

III - Résolution d’équations et d’inéquations avec la fonction exponentielle nepérienne.

1. Propriété
Propriété :
Pour tous nombres réels a et b :
• ea = eb ⟺ a = b
• ea < eb ⟺ a <⁡b
• ea ≤ eb ⟺ a ≤⁡⁡b
• ea > eb ⟺ a >⁡⁡b
• ea ≥ eb ⟺ a ≥⁡⁡b

2. Exemples de résolution d’équations

Résous dans ℝ chacune les équations suivantes :


1) e2𝑥−1 = e𝑥+5
2) e𝑥−2 = 5
3) e2𝑥 + ⁡ e𝑥 − ⁡6 = 0

Solution

Page 4 sur 14
1) Ensemble de validité V: 2)⁡Ensemble de 3) Ensemble de validité V: V=⁡ℝ
V=⁡ℝ validité V: V=⁡ℝ
⁡e2x + ⁡ ex − ⁡6 = 0
x−2
⁡e2x−1
=e x+5 e =5 ⟺ (ex )2 + ⁡ ex − ⁡6 = 0
⟺⁡2x − 1 = x + 5 ⁡⟺ ex−2 = eln5 Posons: X = ex . Donc X  0
⟺x=6 ⟺ x − 2 = ln5 L’équation devient : X 2 + ⁡X − ⁡6 = 0
Sℝ = {6} ⟺ x = 2 + ln5 Résolution de cette équation :
Sℝ = {2 + ln5} ∆= 1 + (−4) × (−6) = 25 = 52
−1 − 5 −1 + 5
X= ou⁡X =
2 2
X=−3 ou X=2,
ex = - 3 est impossible car ex  0 pour
tout réel x,
ex = 2 ⇔ x = ln2
Sℝ = {ln2}

3. Exemples de résolution d’inéquations

Résous dans ℝ chacune les inéquations suivantes :


1) e2x−1 < 8
2) e2x − ⁡5ex + ⁡6 ≥ 0

Solution

1) Ensemble de validité V: 2) Ensemble de validité V: V=⁡ℝ


V=⁡ℝ
⁡e2x − ⁡5ex − ⁡6 ≥ 0
⁡e2x−1 < 8 Posons ex = X, donc⁡X⁡⁡0⁡⁡. On⁡a X 2 − 5X + 6 ≥ 0
⟺ ln⁡(e2x−1 ) < ln8 ∆= 25 − 24 = 1
⟺ 2x − 1 < ln8 X = 2⁡⁡⁡⁡⁡⁡ou⁡⁡⁡⁡⁡⁡X = 3
⟺x< 2
1+ln8 Etudions le signe de X 2 − 5X + 6
1+ln8 X −∞ 2 3 +∞
⟺ x⁡∈]−∞; [ 2
X − 5X + 6 + 0 - 0 +
2
1 + ln8 X 2 − 5X + 6 ≥ 0 ⟺ Xϵ]−∞; 2] ∪ [3; +∞[
Sℝ = V ∩ ]−∞; [
2 On a : ex ⁡ϵ]−∞; 2] ou ex ⁡ϵ[3; +∞[
1+ln8
=]−∞; 2 [ ⟺ ex ≤ 2 ou ex ≥ 3
⟺ x ≤ ln2 ou x ≥ ln3
⟺x∈]−∞; ln2] ou⁡x∈[ln3; +∞[
Sℝ = V ∩ (⁡]−∞; ln2] ∪ [ln3; +∞[⁡)
=]−∞; ln2] ∪ [ln3; +∞[

IV - Dérivées et primitives

1. Dérivée

Propriété
Si u est une fonction dérivable sur un intervalle K, alors eu est dérivable sur K et on a :
(eu)’ = u’eu

Exercice de fixation
Dans chaque cas, la fonction f est dérivable sur ℝ. Détermine la fonction dérivée de f.

Page 5 sur 14
1) f(x) = e−4x+3
2) f(x) = ex+3 − 2x + 5
3) f(x) = (2x + 1)ex

Solution
1) Pour tout x ∈ ℝ, f ′ (x) = −4e−4x+3
2) Pour tout x ∈ ℝ, f ′ (x) = −2 + ex+3
3) Pour tout x ∈ ℝ, f ′ (x) = 2ex + (2x + 1)ex
f ′ (x) = (2x + 3)ex

2. Primitives (Terminale A1 uniquement)

Propriété
Si u est une fonction dérivable sur un intervalle K, alors la fonction u’eu a pour primitive sur K, la
fonction eu + α (α∈ℝ)

Point méthode

Fonctions Primitives
𝐟: 𝐱 ⟼ 𝐞𝐱 , 𝐅: 𝐱 ⟼ 𝐞𝐱 + 𝐤 , k ϵ ℝ
𝟏
𝐟: 𝐱 ⟼ 𝐞𝐚𝐱+𝐛 , 𝐚⁡ ≠ 𝟎 𝐅: 𝐱 ⟼ 𝐚 𝐞𝐚𝐱+𝐛 + 𝐤 ; k ϵ ℝ
𝐟: 𝐱 →⟼ 𝐮′(𝐱)𝐞𝐮(𝐱) 𝐅: 𝐱 ⟼ 𝐞𝐮(𝐱) + 𝐤 ; k ϵ ℝ

Exercice de fixation
Détermine sur ℝ les primitives de chacune des fonctions suivantes :
2
𝑎)⁡f(x) = ex , b) f(x) = e−3x+7 , c) f(x) = xex

Solution
a) Déterminons les primitives de la fonction f telle que : f(x) = ex sur ℝ .
Les primitives de f surℝ, sont les fonctions F telles que : F(x) = ex + α (α∈ℝ)

b) Déterminons les primitives de la fonction f telle : f(x) = e−3x+7 sur ℝ .


1
Les primitives de f sur ℝ sont les fonctions F telles que : F(x) = − 3 e−3x+7 + α (α∈ℝ).

2
c) Déterminons les primitives de la fonction f telle que : f(x) = xex sur ℝ .
Soit u(x) = x 2 et u′ (x) = 2x
2 1
On a: u′ (x)eu(x) = 2xex ,⁡f(x) = 2 ⁡u′ (x)eu(x) .
1 2
Les primitives de f sur ℝ sont les fonctions F telles que : F(x) = 2 ex + α (α∈ℝ).

C – SITUATION COMPLEXE

Des élèves de terminale A travaillent les samedis dans le service marketing d’un grand magasin. Ce
magasin veut informer la population des nouvelles offres promotionnelles. Le service marketing a
observé que la proportion P de la population qui est au courant de ces nouvelles offres après t jours
d’annonces publicitaires est donnée par la fonction : P(t) =1 − 𝑒 −0,21𝑡 .
Le magasin veut arrêter cette publicité lorsque 90 % de la population sera au courant des nouvelles
offres mais ne sait pas quand. Il te sollicite pour savoir le nombre de jours qu’il devra consacrer à la
publicité.

Page 6 sur 14
Détermine le nombre de jours nécessaires au grand magasin pour faire la publicité de ces nouvelles
offres.

Solution
• Pour déterminer le nombre de jours je vais utiliser la fonction exponentielle népérienne.
• Détermination du nombre de jours en utilisant une équation faisant intervenir la fonction
exponentielle.
90
• Résolution de l’équation dans ℝ: 1 – e-0,21t = 100.
e -0,21t = 0,1 équivaut à −0,21t = ln0,1
ln0,1
équivaut à t = −0,21⁡≈10,96
Comme t est un entier naturel, on prend t = 11.

• Conclusion : le grand magasin fera la publicité pendant 11 jours.

D- EXERCICES

1- Exercices d’application

Exercice 1
𝑒 5𝑥 ×𝑒 −2𝑥
Simplifie l’expression suivante⁡⁡⁡A= .
𝑒 −𝑥+2
Solution
𝑒 5𝑥 ×𝑒 −2𝑥 𝑒 5𝑥−2𝑥
A= = = 𝑒 5𝑥−2𝑥+𝑥−2 = ⁡ 𝑒 4𝑥−2 ⁡
𝑒 −𝑥+2 𝑒 −𝑥+2

Exercice 2

Résous dansℝ.
𝑥(𝑒 𝑥 −1) 𝑥 2 +𝑥−2
(E) : =0 ; (I ): ≥0
𝑥 2 +1 𝑒 2𝑥 −1

Solution
• Résolution de (E)
𝑥(𝑒 𝑥 −1)
(E) équivaut à = 0 équivaut à 𝑥(𝑒 𝑥 − 1) = 0
𝑥 2 +1
équivaut à 𝑥 = 0⁡ou⁡𝑒 𝑥 − 1 = 0
équivaut à 𝑥 = 0
𝑆ℝ = {⁡0⁡}
Résolution de (𝐼):
x2 +x−2
Posons f(x) = e2x −1

𝑥 −∞ -2 0 1 +∞
2
𝑥 +𝑥−2 + − − +
𝑒 2𝑥 − 1 − − + +
𝑓(𝑥) − + − +

𝑆ℝ = ⁡ [−2; 0[ ⁡ ∪ ⁡⁡ [1; +∞[

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Exercice 3

Dans chacun des cas suivants, on admet que la fonction f est dérivable surℝ.
Calcule la fonction dérivée de f.
a) f(x) = e−2x+1 ; b) f(x) = x + 2 − ex ; c)f(x) = (1 − x)ex.

Solution
a) f ′ (x) = −2e−2x+1 ; b) f′(x) = 1 − ex ; c) f ′ ⁡(x) = −ex + (1 − x)ex = ⁡ −xex ⁡⁡⁡

Exercice 4

Détermine la limite des fonctions suivantes en a :


1
a) f(x) = (2x + 1)ex + ,a=+∞
x
ex −1
b) f(x) = 2 × + x 2 , a = 0.
x

Solution
1 1
a) lim 𝑓(𝑥) = ⁡ lim (2𝑥⁡ + ⁡1)𝑒 𝑥 ⁡ + = +∞ car lim =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ x 𝑥→+∞ x
𝑒 𝑥 −1 𝑒 𝑥 −1
b) lim 𝑓(𝑥) = ⁡ lim (2 × + 𝑥 2 ) = 2 car lim =1
𝑥→0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥

Exercice 5
Dans chacun des cas suivants, détermine une primitive de la fonction f sur ℝ. (A1 seulement)
1
3
a) f(x) = e4x ; B) f(x) = e3x − e−2x + 5 ; c) f(x) = x − 4 + 3e−2x+1

Solution
1
1 1 1 3x 3
𝑎)⁡F(x) = 4 e4x ; b) F(x) = 3 e3x + 2e−⁡2x + 5x ; c) f(x) = 2 𝑥 2 − − 2 e−2x+1
4

Exercices de renforcement

Exercice 6

Pour chaque affirmation, trois réponses sont proposées dont une seule est juste. Choisis la
réponse juste.

N° Affirmations A B C
1 Pour tout x≠0, l’expression ex −1 ex −1 e x − e− x
e2 x − e x 1 − e− x 1 + e− x 1 − e− x
est égale à
ex + 1
2 L’équation: 𝑥 ∈ ℝ, x =1 et x= -3 x = -1 et x= 3 x = 1 et x= 3
2
𝑒 𝑥 −𝑥−1 = 𝑒 3𝑥−4 a pour solution
3 La limite, lorsque x tend vers +∞, +∞ -∞ 0
de ex – 2x

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4 La dérivée de la fonction f définie f ’(x) = 2xe-2x f ’(x) = (2x-1) e-2x f ’(x) = (1-2x)e-2x
pour tout réel x, par : f(x) = xe-2x
est :

Solution

1. B ; 2. C ; 3. A ; 4.C

Exercice 7

Simplifie les expressions suivantes :

a) (e2x) 2×(e-x)2 ; b) (ex + e-x)2 – (ex – e- x)2.

Solution

a) (e2x)2×(e-x)2 = 𝑒 4𝑥 × 𝑒 −2𝑥 = 𝑒 4𝑥−2𝑥 = 𝑒 2𝑥

b) (ex + e-x)2 – (ex – e- x)2 = (𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 − 𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 )(𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 + 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 )


= (2𝑒 −𝑥 )(2𝑒 𝑥 ) = 4𝑒 −𝑥 𝑒 𝑥 = 4

Exercice 8

Etudie le signe de chacune des expressions suivantes :


⁡⁡B⁡=𝑒 2𝑥 + 𝑒 𝑥 − 2⁡⁡⁡; ⁡C=⁡𝑒 𝑥 − 2𝑒 −𝑥 + 1⁡

Solution

▪ Signe de 𝐵.

𝐵 = ⁡ e2x + ⁡ ex − ⁡2

Posons ex = X, donc⁡X⁡⁡0⁡⁡. On⁡a X 2 + X − 2


∆= 1 + 8 = 9
X = −2⁡⁡⁡⁡⁡⁡ou⁡⁡⁡⁡⁡⁡X = 1
Etudions le signe de X 2 + X − 2
X −∞ -2 1 +∞

X2 + X − 2 + 0 - 0 +
2
X + X − 2 ≥ 0 ⟺ Xϵ]−∞; −2] ∪ [1; +∞[
On a : ex ⁡ϵ]−∞; −2] ou : ex ⁡ϵ[1; +∞[
ex ≤ −2 est impossible ou ex ≥ 1 équivaut à x ≥ ln1
Pour 𝑥⁡ ∈ [0; +∞[ , e2x + ⁡ ex − ⁡2 > 0
Pour ⁡∈ ]−∞; 0] , e2x + ⁡ ex − ⁡2 < 0

▪ Signe de C

e2x +⁡ex −⁡2


⁡C=⁡𝑒 𝑥 − 2𝑒 −𝑥 + 1 = ⁡ex

Page 9 sur 14
Comme pour⁡𝑥⁡ ∈ ℝ, ex > 0 donc le signe de C est le même que celui de B

(Terminale A1 uniquement)

Exercice 9
Détermine la limite en +∞ et en - ∞ de chacune des fonctions suivantes :
𝑒 𝑥 +1 𝑥𝑒 𝑥
a)𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 +2 ; b) 𝑓(𝑥) = 𝑥+1 .
Solution
1 1
ex +1 ex (1⁡+⁡ x ⁡) 1⁡+⁡ x
e e
a) lim f(x) = lim = lim 2 = lim 2 =1
x→⁡+∞ x→+∞ ex +2 x→+∞ ex (⁡1+⁡ex ⁡) x→+∞ 1⁡+⁡ex
1
lim 1 + =1
x→+∞ ex
1
car lim = 0⁡et⁡⁡⁡ { lim 1 + = 1 2
x→+∞ ex ex
x→+∞

ex +1 1
lim ex + 1 = 1
x→+∞
lim f(x) = lim = 2 car lim ex = 0⁡et⁡ {
x→⁡−∞ x→−∞ ex +2 x→−∞ lim ex + 2 = 2
x→+∞
xex ex 1⁡
b) lim f(x) = lim = lim 1 = +∞⁡car⁡lim⁡(1 + x ) = 1 et lim ex = +∞.
x→⁡+∞ x→+∞ x+1 x→+∞ (⁡1+⁡x⁡) x→+∞ x→+∞
xex
lim f(x) = lim = 0⁡⁡⁡car⁡ lim xex = 0 et lim⁡( x + 1) = +∞.
x→⁡−∞ x→−∞ x+1 x→+∞ x→+∞

Exercice 10
Dans chacun des cas suivants, détermine une primitive de la fonction f sur ℝ.
1
⁡a) f(x) = e3x − e−2x + 5 ;
e2x
b) f(x) = 1+e2x
2 +3𝑥+1
c) 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 3)𝑒 −𝑥

Solution
1
1 1 2 +3x+1
a) F(x) = e3x + 2e−⁡2x + 5x ; b) F(x) = ln(⁡1 + e2x ) ; c) F(x) = −e−x .
3 2

Exercices d’approfondissement

Exercice 11
Soit la fonction f de⁡ℝ vers ℝ définie par:⁡f(x) = 1 − x + ex . On note (C) la représentation
graphique de f dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J),
1. Précise l’ensemble de définition de f, noté Df .
2. Calcule la limite de f en −∞.
1 ex
3. a)⁡Vérifie⁡que⁡pour⁡tout⁡nombre⁡réel⁡x ≠ 0⁡, f(x) = x ( − 1 + )
x x
b) Déduis-en la limite de f en+∞.
4. a) Démontre que la droite (∆) d’équation y = −x + 1 est asymptote oblique à (C) en −∞ .
b) Précise la position relative de (C) par rapport à(∆).

Page 10 sur 14
5. a) On admet que f est dérivable surℝ. Calcule⁡f ′ (x).
b) Résous dans ℝ l’équation f ′ (x) = 0
c) Résous dans ℝ l’inéquation f ′ (x) > 0
d) Déduis-en les variations de f et dresse son tableau de variations.
6. Reproduis et complète le tableau suivant :

x −3 −2 −1 0 1 2

f(x)

7. Trace (C) et (∆) sur [−3⁡; 2]

Solution
1. l’ensemble de définition de f est Df = ℝ.
2. lim 𝑓(𝑥) = lim ( 1 − x + ex )
x→−∞ x→−∞
= +⁡∞, car lim e𝑥 = 0 et lim 1 −x = +∞
x→−∞ x→−∞
1 ex
3. a) Pour⁡tout⁡nombre⁡réel⁡x ≠ 0⁡, f(x) = ⁡⁡1 − x + ex = x (x − 1 + x )
1 ex
b) lim 𝑓(𝑥) = lim 1 − x + ex = lim x (x − 1 + x ) = +∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞
ex 1
car lim ( x ) = +∞ , lim (x − 1) = −⁡1 et lim x = +∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞
4.a) lim 𝑓(𝑥) − (−x + 1) = lim ex = 0
x→−∞ x→−∞
Donc la droite (∆) d’équation y = −x + 1 est asymptote oblique à (C) en −∞.

b) On a : 𝑓(𝑥) − (−x + 1) = ex donc le signe de 𝑓(𝑥) − (−x + 1) est celui de ex , or


pour tout réel x, 𝑒 𝑥 > 0 par suite (C) est « au-dessus » de (∆) surℝ.

5.a) pour tout élément x de ℝ⁡, 𝑓 ′ (𝑥) = −1 + e𝑥

b) f ′ (x) = 0⁡équivaut⁡à − 1 + ex = 0
équivaut à ex = 1
équivaut à x = 0

c) f ′ (x) > 0⁡équivaut⁡à − 1 + ex > 0


équivaut à ex > 1
équivaut à x > 0

d) Pour tout⁡𝑥 > 0, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 donc f est strictement croissante sur]0;⁡+∞[.
Pour tout⁡𝑥 < 0, 𝑓 ′ (𝑥) < 0 donc f est strictement décroissante sur]−∞; 0[.

𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓(𝑥) − +
+∞ +∞
𝑓(𝑥)

Page 11 sur 14
6. on a

x −3 −2 −1 0 1 2

f(x) 4,05 3,39 2,39 2 2,78 6,59

7. Construction de (C) et (∆) sur [−3⁡; 2]

-3 -2 -1 0 1 x
-1

Exercice 12
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). L’unité graphique est le centimètre.
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ]−∞⁡; 2] par𝑓(𝑥) = (−2𝑥 + 3)𝑒 𝑥 .
On note (C) la représentation graphique de 𝑓 dans le repère (O, I, J).
1. Justifie⁡que⁡ lim 𝑓(𝑥) = 0⁡, puis⁡interprète⁡graphiquement⁡ce⁡résultat.
𝑥→−∞
2.a) Vérifie que pour tout élément 𝑥 de ]−∞⁡; 2]⁡, 𝑓 ′ (𝑥) = (−2𝑥 + 1)𝑒 𝑥
b) Etudie le signe de la dérivée 𝑓 ′ (𝑥) sur]−∞⁡; 2].
Déduis-en les variations de 𝑓 sur]−∞⁡; 2].
c) Dresse le tableau de variation de𝑓.
3. Soit A le point d’intersection de (C) avec l’axe des abscisses et B le point d’intersection de (C)
avec l’axe des ordonnées.
Détermine les coordonnées respectives des points A et B.
4. Recopie et complète le tableau des valeurs ci – dessous.
𝑥 −4 −3 −2 −1 0 0,5 1 1,5 2
Arrondi⁡d′ ordre⁡1⁡de⁡𝑓(𝑥) 0,2 0,4 1,8 3,3 −7,4
5. Construis (C) sur l’intervalle]−∞⁡; 2].

Solution
1 Justifions que lim f(x) = 0.
x→−∞
On a (−2x + 3)ex = −2x ex + 3ex ⁡⁡⁡⁡or⁡⁡⁡⁡⁡⁡ lim − 2xex = 0⁡⁡⁡⁡⁡et⁡⁡⁡⁡ lim 3ex = ⁡0
x→−∞ x→−∞
Donc lim f(x) = 0.
x→−∞
Interprétation graphique :

Page 12 sur 14
La droite d’équation y = 0 est une asymptote horizontale à(C) en −∞

2. a) Vérifions que pour tout élément x de]−∞⁡; 2]⁡, f ′ (x) = (−2x + 1)ex
Pour tout élément x de ]−∞⁡; 2] f est dérivable.
f ′ (x) = −2ex + (−2x + 3)ex
= (−2x + 3 − 2)ex
f ′ (x) = (−2x + 1)ex
b) Etudions le signe de la dérivée f ′ (x) sur]−∞⁡; 2].
Le signe de la dérivée est celui de(−2x + 1).
1
• (−2x + 1) = 0 équivaut à x = 2
1 1
• (−2x + 1) ≥ 0 équivaut à x ≤ 2 soit x⁡ ∈⁡⁡⁡] − ∞; 2]
1 1
• (−2x + 1) < 0 équivaut à⁡x > soit x⁡ ∈⁡⁡⁡] ; +∞[
2 2
Variation de f sur ]−∞⁡; 2]
1 1
Pour tout x⁡ ∈ ⁡ ]−∞; 2[ , f ′ ⁡(x) > 0, donc f est strictement croissante sur ]−∞; 2[
1 1
Pout tout⁡⁡⁡x⁡ ∈⁡⁡⁡] 2 ; +∞[ , f ′ ⁡(x) < 0 f est strictement décroissante sur ] 2 ; +∞[
c) le tableau de variation de f.
x −∞ 1 2
2

f ′ (x) + 0 +

f(x) 3,3

3. Déterminons les coordonnées respectives des points A et B.


• Posons :A (xA ; yA )
A le point d’intersection de (C ) avec l’axe des abscisses équivaut à yA =0
Soit (−2xA + 3)exA =0
C’est-à-dire (−2xA + 3) = 0
3
xA = 2
3
Donc A ( ; 0)
2

• Posons : B (xB ; yB )
B le point d’intersection de ( C ) avec l’axe des ordonnées équivaut à xB =0
Soit (−2 × 0 + 3)e0 = yB
C’est-à-dire yB = 3
Donc B (0; 3)

4. Tableau de valeurs
x −4 −3 −2 −1 0 0,5 1 1,5 2
Arrondi⁡d′ ordre⁡1⁡de⁡f(x) 0,2 0,4 0.9 1,8 3 3,3 2,7 0 −7,4

Construction

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Terminale A
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Mathématiques

Thème : ORGANISATION DES DONNEES

Leçon 6 : STATISTIQUE À DEUX VARIABLES


Durée : 18 heures Code :

A. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Dans le cadre des recherches pour un exposé, des élèves d’une classe de Terminale ont été accrochés
par les informations suivantes :
La prévision météorologique est une science en pleine évolution. Elle a pour objectif de prédire un
ensemble de paramètres comme la pluviométrie, la pression atmosphérique, la température, etc.
Le tableau suivant donne les pluviométries et températures moyennes de septembre 2018 à août 2019
dans une ville.
Sept Oct. Nov. Déc Jan Fév. Mar Avr. Mai Juin Juillet Août
2018 2018 2018 2018 2019 2019 2019 2019 2019 2019 2019 2019
Pluviométrie
13 23 49 49 50 64 79 48 40 10 5 6
(en mm)
Température
23 17 14 10 10 11 13 15 17 23 27 28
(en °C)
Dans l’affiche la température moyenne d’octobre 2019 était de 32 °C. Les élèves veulent connaitre la
pluviométrie du mois d’octobre 2019. Un des élèves affirme que la pluviométrie n’est pas liée à la
température et qu’on ne peut savoir la pluviométrie d’octobre. Ce que réfute certains. Toute la classe
ayant été saisi, décide de chercher à savoir si la pluviométrie est liée à la température et si c’est le cas,
de prévoir la pluviométrie d’octobre 2019.

B. CONTENU DE LA LECON

I. Présentation de la série statistique double

1. Définition
On considère deux caractères quantitatifs X et Y sur une même population de n individus.
On note : 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ,…, 𝑥𝑝 les valeurs(ou les modalités) du caractère X ; 𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 ,…, 𝑦𝑞 les
valeurs du caractère Y et 𝑛𝑖𝑗 l’effectif du couple (𝑥𝑖 ,𝑦𝑗 ).
On appelle série statistique double de caractère (X, Y), l’ensemble des triplets (𝑥𝑖 , 𝑦𝑗 ,𝑛𝑖𝑗 ).

Exemple
Une étude statistique porte sur une population de 100 ménages. Deux caractères X et Y sont étudiés :
- le caractère X est le nombre d’enfants,
- le caractère Y est le nombre de pièces de l’appartement occupé.

On obtient le tableau suivant qui représente la série statistique de caractère (X, Y).

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Y
1 2 3 4
X
0 6 3 1 0
1 4 11 3 1
2 1 10 16 3
3 0 5 13 5
4 0 1 4 8
5 0 0 1 4

Sur la 1ère ligne, sont inscrites les valeurs du caractère Y ; soit 𝑦1 = 1 ; 𝑦2 = 2 ; 𝑦3 = 3; 𝑦4 = 4.


La 1ère colonne affiche les valeurs du caractère X qui sont : 𝑥1 = 0; 𝑥2 = 1 ; 𝑥3 = 2 ; 𝑥4 = 3;
𝑥5 = 4; 𝑥6 = 5.
Les nombres du tableau qui ne sont pas sur la 1ère ligne et la 1ère colonne, représentent les différents
effectifs 𝑛𝑖𝑗 des couples (𝑥𝑖 ,𝑦𝑗 ).
Ainsi considérons le nombre 6 dans ce tableau. On constate qu’il est dans la colonne de la valeur 1 du
caractère Y et dans la ligne de la valeur 0 du caractère X. On dit alors qu’il y a 6 ménages qui n’ont
aucun enfant et qui occupent un appartement d’une pièce.
On dit que l’effectif du couple (0 ; 1) est 6.

Combien de ménages ont deux enfants et occupent un appartement de trois pièces ?


On va donc considérer la ligne ayant la valeur 2 du caractère X et la colonne ayant la valeur 3 du
caractère Y. L’intersection de cette ligne et de cette colonne donne 16.
16 ménages ont donc deux enfants et occupent un appartement de trois pièces.
On dit que l’effectif du couple (2 ; 3) est 16.
Exercez-vous à la maison avec le reste des 𝑛𝑖𝑗 .
Le tableau ci-dessus est un tableau à double entrée appelé tableau de contingence.

2. Tableau de séries marginales (Série A1 seulement)

Reprenons l’exemple précédent.


Il est question de trouver l’effectif de chaque modalité du caractère X et l’effectif de chaque modalité
du caractère Y.

Y Total
1 2 3 4
X
0 6 3 1 0 10
1 4 11 3 1 19
2 1 10 16 3 30
3 0 5 13 5 23
4 0 1 4 8 13
5 0 0 1 4 5
Total 11 30 38 21 100

Considérons le caractère X.
Pour trouver l’effectif de la valeur 0, on additionne tous les 𝑛𝑖𝑗 qui se trouvent sur la ligne de la valeur
0 du caractère X c’est-à-dire : 6 + 3 + 1+ 0 = 10.

Quel est l’effectif de la valeur 3 du caractère X ?

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Pour trouver l’effectif de la valeur 3 du caractère X, on additionne tous les 𝑛𝑖𝑗 qui se trouvent sur la
ligne de la valeur 3 du caractère X c’est-à-dire : 0 + 5 + 13 + 5 = 23.

On procède de la même manière pour trouver l’effectif des autres modalités du caractère X. Ainsi à
chaque valeur du caractère X, on a son effectif dans la dernière colonne.
D’où le tableau linéaire associé à X :
𝑥𝑖 0 1 2 3 4 5
𝑛𝑖 10 19 30 23 13 5

La série ainsi obtenue est appelée série marginale du caractère X.

En faisant de même avec les colonnes, on obtient :


L’effectif de la modalité 1 du caractère Y en additionnant les 𝑛𝑖𝑗 de la colonne où se trouve cette
modalité. Soit 6 + 4 + 1 + 0 + 0 + 0 = 11.
On obtient ainsi l’effectif de chaque modalité du caractère Y dans la dernière ligne du tableau.

D’où le tableau linéaire associé à Y :


𝑦𝑖 1 2 3 4
𝑛𝑖 11 30 38 21

La série ainsi obtenue est appelée série marginale du caractère Y.

• Dressons le tableau des fréquences marginales du caractère X.


On rappelle que la fréquence est l’effectif de la modalité sur l’effectif total.
On obtient le tableau suivant :
𝑥𝑖 0 1 2 3 4 5
10 19 30 23 13 5
𝑓𝑖
100 100 100 100 100 100

De la même manière, définis le tableau des fréquences marginales du caractère Y.

𝑦𝑖 1 2 3 4
11 30 38 21
𝑓𝑖
100 100 100 100

3. Nuage de points

Définition
On considère deux caractères quantitatifs X et Y sur une même population de n individus.
On note 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ,…, 𝑥𝑝 les valeurs du caractère X,
𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 ,…, 𝑦𝑞 les valeurs du caractère Y,
On appelle nuage de points associé à la série statistique double de caractère (X, Y), la représentation
dans un repère orthogonal des points de couple de coordonnées (𝑥𝑖 ; 𝑦𝑗 ) d’effectifs non nuls.

Exercice de fixation
Le tableau suivant donne le nombre d’exploitations agricoles d’une région selon leur superficie en
hectares.

Superficie X 2 2 3 4 5 6 7 7,6
Nombre d’exploitations Y 14 26 31 29 44 40 54 50

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Représente le nuage de points associé à cette série.

Solution

Remarque

Dans la suite, les séries doubles considérées seront comme la série de l’exemple précédent ;
c’est-à-dire l’effectif 𝑛𝑖 de chaque couple (𝑥𝑖 ,𝑦𝑖 ) vaut 1.

4. Point moyen

Définition
On appelle point moyen d’un nuage de 𝑛 points 𝑀𝑖 de coordonnées (𝑥𝑖 ; 𝑦𝑖 ) le point G de coordonnées
(𝑥𝐺 ; 𝑦𝐺 ) telles que :
𝑥 +𝑥 +⋯+𝑥𝑛 𝑦 +𝑦 +⋯+𝑦𝑛
𝑥𝐺 = 𝑋 = 1 2𝑛 ; 𝑦𝐺 = 𝑌 = 1 2𝑛 .

Exercice de fixation
Détermine les coordonnées du point moyen du nuage de points de la série statistique suivante :
Superficie X 2 2 3 4 5 6 7 7,6
Nombre d’exploitations Y 14 26 31 29 44 40 54 50

Solution
C’est le point de coordonnées (X ;Y).
2+2+3+4+5+6+7+7,6 36,6
On a : X = = = 4,575
8 8
14+26+31+29+44+40+54+50 288
et Y = = = 36.
8 8

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Donc G(4,575 ; 36).

Exercice de maison
On considère la série statistique double suivante :
𝑥𝑖 0 1 2 3 4 5 6 7 8
𝑦𝑖 160 110 100 72 36 29 20 10 3

1) Représente le nuage de points de cette série statistique.


2) Détermine les coordonnées du point moyen de cette série statistique.

II. Ajustement
1. Présentation

Soit un nuage de points associé à une série statistique double représenté dans un repère orthogonal.
Faire un ajustement de ce nuage de points, c’est trouver une courbe qui passe le plus près « possible »
du maximum de points de ce nuage.
Lorsque cette courbe est une droite, on dit que l’ajustement est affine ou linéaire.

Exemple d’ajustement par une droite.

2. Ajustement linéaire par la méthode de Mayer

a. Droite d’ajustement
Pour déterminer la droite d’ajustement linéaire d’un nuage de points, on peut procéder comme suit :
• On range la série statistique double (X; Y) suivant les valeurs croissantes des 𝑥𝑖 .
• Si le nombre 𝑛 de points du nuage de points est pair, on partage la série statistique en deux séries
statistiques de même effectif :
𝑛
(𝑥1 ; 𝑦1 ), (𝑥2 ; 𝑦2 ), ⋯ , (𝑥𝑝 ; 𝑦𝑝 ) et (𝑥𝑝+1 ; 𝑦𝑝+1 ), (𝑥𝑃+2 ; 𝑦𝑃+2 ), ⋯ , (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ), tel que p= .
2
⚫ Si le nombre 𝑛 de points du nuage de points est impair, alors on partage le nuage de points en
𝑛+1 𝑛+1
deux sous-nuages d’effectif 2 et 2 − 1.
• On détermine le point moyen G1 du premier sous-nuage et le point moyen G2 du deuxième sous-
nuage.
• La droite (G1G2) est la droite d’ajustement par la méthode de Mayer.

Remarque :
- La droite (G1G2) passe par le point moyen G du nuage de points.

Exercice de fixation
Partage la série statistique ci-dessous en deux séries et détermine le point moyen de chacune d’elles.
Superficie X 2 2 3 4 5 6 7 7,6
Nombre d’exploitations Y 14 26 31 29 44 40 54 50

Solution

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Les valeurs du caractère X sont rangées dans l’ordre croissant.
L’effectif total de la série est 8.
On va partager la série en deux séries d’effectif 4 chacune.

Série 1
X 2 2 3 4
Y 14 26 31 29
Point moyen G1
2+2+3+4 14+26+31+29
G1 (X1 ;Y1 ) avec X1 = = 2,75 et Y1 = = 25
4 4
Donc : G1 (2,75 ; 25)
Série 2
𝑥𝑖 5 6 7 7,6
𝑦𝑖 44 40 54 50
Point moyen G2
5+6+7+7,6 44+40+54+50
G2 (X2 ;Y2 ), avec X2 = = 6,4 et Y2 = = 47.
4 4
Donc : G2 (6,4 ; 47)

b. Equation
Soit G1(𝑋1 ; 𝑌1 ) et G2(𝑋2 ; 𝑌2 ) les points moyens des sous-nuages.
On détermine une équation de la droite (G1G2) à l’aide d’un vecteur directeur ou du coefficient
directeur.

Exercice de fixation
On considère la série statistique précédente.
Détermine une équation de la droite d’ajustement linéaire du nuage de points par la méthode de Mayer.
Trace cette droite.

Solution
C’est la droite (G1 G2 ) avec G1 (2,75 ; 25) et G2 (6,4 ; 47).
Elle a pour équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏;
Y −𝑌 Y −𝑌
avec 𝑎 = X2 − 𝑋1 𝑜𝑢 𝑎 = X1 − 𝑋2 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑌1 − 𝑎 × 𝑋1 𝑜𝑢 𝑏 = 𝑌2 − 𝑎 × 𝑋2 .
2 1 1 2
47−25 440 440 615
𝐷′ où 𝑎 = 6,4−2,75 = et 𝑏 = 25 − × 2,75 =
73 73 73
440 615
Donc (G1 G2 ) : 𝑦 = 𝑥+
73 73

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3. Ajustement linéaire par la méthode des moindres carrés (Série A1 seulement)

a. Covariance

Définition
On appelle covariance de la série statistique double de caractère (X ; Y), le nombre réel noté
Cov(X ; Y) tel que :
1 ∑𝑥 𝑦
Cov(𝑋, 𝑌) = 𝑛 ∑(𝑥𝑖 − X )(𝑦𝑖 − Y ) ou Cov(𝑋, 𝑌) = 𝑛𝑖 𝑖 − X Y.

Exercice de fixation
Calcule la covariance de la série statistique suivante sachant que G(4,575 ; 36).
Superficie X 2 2 3 4 5 6 7 7,6
Nombre d’exploitations Y 14 26 31 29 44 40 54 50

Solution
∑ 𝑥𝑖 𝑦 𝑖
La covariance de cette série statistique est telle que: Cov(X, Y) = −XY.
𝑛
On a:
2×14+2×26+3×31+4×29+5×44+6×40+7×54+7,6×50
Cov(X, Y) = − 4,575 × 36
8
1503
Cov(X, Y) = 8 − 164,7 .
Donc : Cov(X, Y) = 23,675

b. Coefficient de corrélation linéaire

Définition
Soit V(X) la variance de la série statistique de caractère X, V(Y) la variance de la série statistique de
caractère Y et Cov(X ; Y) la covariance de la série statistique (X ; Y).
On appelle coefficient de corrélation linéaire de la série statistique double (X ; Y), le nombre réel noté
Cov(X,Y)
𝑟 tel que : 𝑟 = .
√V(X)√V(Y)

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∑ 𝑥𝑖 2 2 ∑ 𝑦𝑖 2 2
Rappel : V(X) = − (X) et V(Y) = − (Y) .
𝑛 𝑛

Exercice de fixation
Calcule le coefficient de corrélation linéaire de la série statistique suivante.
Superficie X 2 2 3 4 5 6 7 7,6
Nombre d’exploitations Y 14 26 31 29 44 40 54 50

Solution
Cov(X,Y)
Le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 de cette série statistique est tel que: 𝑟 =
√V(X)√V(Y)
On a:
∑ 𝑥𝑖 2 2 22 +22 +32 +42 +52 +62 +72 +(7,6)2
• V(X) = − (X) = − 4,5752
𝑛 8
200,76
V(X) = − 4,5752 ≈ 4,16
8

∑ 𝑦𝑖 2 2 142 +262 +312 +292 +442 +402 +542 +502


• V(Y) = − (Y) = − 362
𝑛 8
11626
V(Y) = − 362 = 157,25
8

23,675
Donc : 𝑟 = ≈ 0,92
√4,16×157,25

Remarques
• Le coefficient de corrélation linéaire permet de voir la dépendance linéaire des deux caractères X
et Y.
• Le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 est un nombre réel de même signe que COV(X, Y) et on
a : −1 ≤ 𝑟 ≤ 1.
• Si │r│ est proche de 1, c’est-à-dire en pratique : 0,87≤ 𝑟 ≤ 1 ou −1 ≤ 𝑟 ≤ −0,87, alors on dit qu’il
y a une bonne corrélation linéaire ou une forte corrélation linéaire entre les deux caractères X et Y.

Exercice de fixation
Interprète le coefficient de corrélation linéaire de l’exercice de fixation précèdent.

Solution
On sait que : 𝑟 = 0,92.
Comme 0,87≤ 𝑟 ≤ 1, il y a une forte corrélation entre la superficie et le nombre d’exploitations
agricoles de cette région.

c. Droites de régressions

Propriété
Soit V(X) la variance de la série statistique de caractère X, V(Y) la variance de la série statistique de
caractère Y et Cov(X, Y) la covariance de X et Y.
On suppose qu’il y a une forte corrélation entre les caractères X et Y .

i. Droite de régression de Y en X.
Cov(X,Y)
La droite (D) d’équation : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 où 𝑎 = V(X) et 𝑏 = 𝑌 − 𝑎𝑋 est appelée la droite de
régression de Y en X par la méthode des moindres carrés.

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ii. Droite de régression de X en Y.
Cov(X,Y)
La droite (D’) d’équation : 𝑥 = 𝑎′ 𝑦 + 𝑏′ avec : 𝑎′ = V(Y) et 𝑏′ = 𝑋 − 𝑎′ 𝑌 est appelée la droite de
régression de X en Y par la méthode des moindres carrés.

Exercice de fixation
On considère la série statistique suivante :
Superficie X 2 2 3 4 5 6 7 7,6
Nombre d’exploitations Y 14 26 31 29 44 40 54 50
On sait que: Cov(X, Y) = 23,675 ,V(X)=4,6 ; V(Y)= 157,25 et 0,87≤ 𝑟 ≤ 1.
1. Détermine une équation de la droite d’ajustement linéaire de Y en X par la méthode des moindres
carrés ; (On donnera les arrondis d’ordre 2 de 𝑎 et b.).
2.Détermine une équation de la droite d’ajustement linéaire de X en Y par la méthode des moindres
carrés. (On donnera les arrondis d’ordre 2 de 𝑎′et b’)

Solution
Comme 0,87≤ 𝑟 ≤ 1, il y’a une bonne relation entre X et Y.
1.Déterminons la droite d’ajustement linéaire de Y en X par la méthode des moindres carrés.
Cov(X,Y)
C’est la droite (D) d’équation : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec 𝑎 = V(X) et 𝑏 = Y − 𝑎X
Cov(X,Y) 23,675
𝑎= = = 5,69 et 𝑏 = Y − 𝑎X = 36 – 5,69 ×4,575 = 9,97
V(X) 4,16
Donc (D) : 𝑦 = 5,69𝑥 + 9,97
2. Déterminons la droite d’ajustement linéaire de X en Y par la méthode des moindres carrés.
Cov(X,Y)
C’est la droite (D’) d’équation : 𝑥 = 𝑎′𝑦 + 𝑏′ avec 𝑎′ = V(Y) et 𝑏′ = X − 𝑎Y
Cov(X,Y) 23,675
𝑎′ = = 157,25 = 0,15 et 𝑏′ = X − 𝑎Y = 4,575 – 0,15×36 = –0,825
V(Y)
Donc : (D’) : 𝑥 = 0,15𝑦 −0,83

Remarques
- Les droites (D) et (D’) passent par le point moyen G du nuage de points.
- Si 𝑟 est le coefficient de corrélation linéaire on a :
• 𝑎𝑎′ = 𝑟 2 et |𝑟| = √𝑎𝑎′
• Si 𝑎 > 0 et 𝑎’ > 0, alors 𝑟 = √𝑎𝑎′.
• Si 𝑎 < 0 et 𝑎’ < 0, alors 𝑟 = −√𝑎𝑎′.
1
• Si 𝑟 2 = 1, alors 𝑎 = 𝑎′ et les deux droites sont confondues.

III. Estimation

• La droite d’ajustement tracée du nuage de points permet graphiquement une estimation de 𝑦


connaissant 𝑥 (resp. 𝑥 connaissant 𝑦).
• L’équation de la droite d’ajustement permet de calculer une estimation de 𝑦 connaissant 𝑥
(resp. 𝑥 connaissant 𝑦).

Exercice de fixation
On considère la série statistique suivante :
Superficie X 2 2 3 4 5 6 7 7,6
Nombre d’exploitations Y 14 26 31 29 44 40 54 50
Soit (D) : 𝑦 = 5,69𝑥 + 9,97, la droite de régression de y en x.
En considérant que la tendance se poursuit ainsi, détermine le nombre d’exploitations agricoles pour
une superficie de 9 h

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Solution
Par la méthode de Mayer
Une superficie de 9 ha correspond à 𝑥 = 9.
En utilisant l’équation de la droite de Mayer, on a : 𝑦 = 6 × 9 + 8,4 = 62,4.
Donc pour une superficie de 9 ha, le nombre d’exploitations est estimé à 63.

Par la méthode des moindres carrés


Série A1 seulement: Avec l’équation de la droite de régression de y en 𝑥 obtenue par la méthode des
moindres carrés, on a : 𝑦 = 5,69𝑥 + 9,97,
𝑦 = 5,69 × 9 + 9,97 = 61,8
Donc pour une superficie de 9 ha, le nombre d’exploitations agricoles est estimé à 62.

C. SITUATION COMPLEXE

Le tableau ci-dessous donne le nombre total d’adhérents au club littéraire d’un lycée au cours de
l’année civile 2020.

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Rang 𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Nombre 1100 1160 1220 1370 1620 1550 1600 1500 1790 1940 2060 1980
d’adhérents yi

Une Organisation Non Gouvernementale promet d’octroyer une aide financière considérable au club si
le nombre d’adhérents dépasse les 3000 élèves. L’élève de la Terminale A qui dirige le club désire
connaître la date à laquelle ce don pourra se faire. Il te sollicite pour l’aider.
Détermine la date (mois et année) probable de la réception de ce don.

Solution.
➢ Pour trouver la date, nous allons utiliser les statistiques à deux variables,
➢ Je détermine la droite de régression linéaire,
➢ J’estime la date.
Résolution pour les classes de TA2
• Partageons la série en deux sous séries

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin


Rang 𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6
𝑺𝟏
Nombre 1100 1160 1220 1370 1620 1550
d’adhérents yi

Mois Juil Août Sept Oct Nov Déc


Rang 𝑥𝑖 7 8 9 10 11 12
𝑺𝟐
Nombre 1600 1500 1790 1940 2060 1980
d’adhérents yi

Page 10 sur 22
• Je calcule la moyenne de chaque sous série

Pour la série 𝑺𝟏
1+2+3+4+5+6 1100+1160+1220+1370+1620+1550
𝑥1 = = 3,5 ; 𝑦1
= = 1338,33
6 6
Donc 𝐺1 (3,5; 1338,33)
Pour la série 𝑺𝟐
7+8+9+10+11+12 1600+1500+1790+1740+2060+1980
𝑥2 = = 9,5 ; 𝑦 2
= = 1778,33
6 6
Donc 𝐺2 (9,5; 1778,33)

• Je détermine une équation de la droite de régression par la méthode de Mayer


Elle a pour équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏;

Y2 − 𝑌1 1778,33 − 1338,33 440


𝑎= = = = 73,33
X2 − 𝑋1 9,5 − 3,5 6
𝑏 = 𝑌2 − 𝑎 × 𝑋2 = 1778,33 − 73,33 × 9,5 = 1081,66

Donc 𝑦 = 73,33𝑥 + 1081,66


• Je déduis le rang du mois pour 𝑦 = 3000

3000−1081,66
𝑦 = 3000 équivaut à 𝑥 = = 26,16
73,33
Le rang cherché est sensiblement égal à 27.
• Je donne la date (mois et année) probable de la réception de ce don.

La date probable de la réception de ce don est mars 2022.

Résolution pour les classes de TA1

• Je détermine une équation de la droite de régression de Y en X.


Soit (D) cette droite.
Cov(X,Y)
Une équation de (D) est sous la forme: y = ax + b avec 𝑎 = V(X) et 𝑏 = 𝑌 − 𝑎𝑋.

- Les coordonnées du point moyen G


On a:
∑ 𝑥𝑖 78
𝑋̅ = = = 6,5
𝑛 12
∑ 𝑦𝑖 18890
𝑌̅ = = = 1574,167
𝑛 12

- La variance de X
∑ 𝑥𝑖 2 2
𝑉(𝑋) = −X
𝑛
12 + 22 + 32 + 42 + 52 + 62 + 72 + 82 + 92 + 102 + 112 + 122
𝑉(𝑋) = − 6,52
12
650
V(X) = − (6.5)2 = 11,917
12

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- La variance de Y
∑ 𝑦𝑖 2 2
𝑉(𝑌) = −Y
𝑛2
1100 + 1160 + 12202 + 13702 + 1620 + 15502 + 16002 + 15002 + 17902 + 19402 + 20602 + 19802
2
𝑉(𝑌) =
12
− (1574,167)2
30889500
𝑉(𝑌) = − (1574,167)2 = 96123,256
12

- La covariance de X et Y
∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖
Cov(𝑋, 𝑌) = −XY
𝑛
1100 + 2320 + 3660 + 5480 + 8100 + 9300 + 11200 + 12000 + 16110 + 19400 + 22660 + 23760
Cov(𝑋, 𝑌) =
12
− 6,5 × 1574,167
135090
COV(X, Y) = − 6,5 × 1574,167 = 1025,4145
12
- Une équation de la droite (D): y = ax + b
1025,4145
𝑎= = 86,046
11,917
𝑏 = 1574,167 − 86,046 × 6,5 = 1014,868
D’où (D): 𝒚 = 86,046𝑥 + 1014,868

• Je déduis le rang du mois pour 𝑦 = 3000


3000−1014,868
𝑦 = 3000 équivaut à 𝑥 = = 23,071
86,046
Le rang cherché est sensiblement égal à 24.

• Donne la date (mois et année) probable de la réception de ce don.


La date probable de la réception de ce don est Décembre 2021.

D. EXERCICES

1. Exercices de renforcement

Exercice 1
Dans le tableau ci-dessous, on donne la taille moyenne (en cm) des nouveau-nés en fonction du
nombre de l'âge gestationnel (en semaines).

Âge gestationnel
30 31 32 33 34 35 36 37
(semaines)
Taille (cm) 47,5 48,5 49 49,7 50 50,5 50,8 51,2

Âge gestationnel
38 39 40 41 42 43 44 45
(semaines)
Taille (cm) 51,5 51,8 52,2 52,5 52,8 53 53,5 53,7

1) Représente le nuage de points dans un repère orthogonal en prenant comme unités :


En abscisses : 1 cm pour 1 semaine (commencer la graduation à 20 semaines).

Page 12 sur 22
En ordonnées : 2 cm par unité (commencer la graduation à 45 cm).
2) On se propose de tracer la droite d'ajustement de ce nuage de points.
a) Calcule les coordonnées des points moyens G1 et G2 ;
b) Trace la droite d'ajustement passant par les points G1 et G2.
3) Détermine une équation de cette droite d'ajustement.

SOLUTION

1) Je représente le nuage de points.


y

54

53

G2
52

51

50

G1
49

48

47

46

45
20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 x

44

43

42

41

2.a) Je calcule les coordonnés des points moyens G1 et G2


On a:
̅̅̅1 = ∑ 𝑥𝑖 = 30+31+32+33+34+35+36+37 = 33,5
𝑋 𝑛 8
∑ 𝑦𝑖 47,5 + 48,5 + 49 + 49,7 + 50 + 50,5 + 50,8 + 51,2
𝑌̅1 = = = 49,65
𝑛 8

∑ 𝑥𝑖 38 + 39 + 40 + 41 + 42 + 43 + 44 + 45
̅̅̅2 =
𝑋 = = 41,5
𝑛 8
∑ 𝑦𝑖 51,5 + 51,8 + 52,2 + 52,5 + 52,8 + 53 + 53,5 + 53,7
𝑌̅2 = = = 52,625
𝑛 8
Donc: 𝑮𝟏 (𝟑𝟑, 𝟓; 𝟒𝟗, 𝟔𝟓) et 𝑮𝟐 (𝟒𝟏, 𝟓; 𝟓𝟐, 𝟔𝟐𝟓)

b) Tracé de la droite (G1G2 ): (Voire nuage de points).

3) Je détermine une équation de la droite (G1G2 ).


𝑌2 −𝑌1 ̅̅̅ ̅̅̅
Une équation la droite (G1G2 ) est sous la forme: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec 𝑎 = ̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝑒𝑡 𝑏 = 𝑌̅1 − 𝑎𝑋
̅̅̅1
𝑋2 −𝑋 1
52,625 − 49,65
𝑎= = 0.372 𝑒𝑡 𝑏 = 49,65 − 0.372 × 33,5 = 37,188.
41,5 − 33,5
D’où (G1G2 ): 𝒚 = 𝟎. 𝟑𝟕𝟐𝒙 + 𝟑𝟕, 𝟏𝟖𝟖

Page 13 sur 22
Exercice 2
Le tableau suivant donne le chiffre d'affaires X (en millions de francs) réalisé au cours des 6 derniers
mois par un site de vente en ligne en fonction du nombre de commandes Y reçues.
Nombre de
6 400 8 350 9 125 9 600 10 050 12 000
commandes (𝑥𝑖 )
Chiffre d'affaires
250 320 335 350 370 400
mensuel (𝑦𝑖 )

Partie A

1) Représente le nuage de points associé à cette série statistique (X, Y).


2) Détermine les coordonnées du point moyen de ce nuage.
3) a) Détermine une équation de la droite d’ajustement linéaire du nuage de points par la méthode de
Mayer.
b) Trace cette droite.
4) En considérant que la tendance se poursuit ainsi, détermine le chiffre d’affaires pour 15 000
commandes reçues.

Partie B (Série A1 seulement)

1) Calcule la covariance de la série statistique (X, Y).


2) Calcule le coefficient de corrélation linéaire de la série statistique (X, Y).
3) Interprète le coefficient de corrélation linéaire.
4) Détermine une équation de la droite d’ajustement linéaire de Y en X du nuage de points par la
méthode des moindres carrés.
5) Détermine une équation de la droite d’ajustement linéaire de X en Y du nuage de points par la
méthode des moindres carrés.
6) En considérant que la tendance se poursuit ainsi, détermine le chiffre d’affaires pour 15 000
commandes reçues.

SOLUTION
Partie A

1) Je représente le nuage de points associé à la série


Nombre de
6 400 8 350 9 125 9 600 10 050 12 000
commandes (𝑥𝑖 )
Chiffre d'affaires
250 320 335 350 370 400
mensuel (𝑦𝑖 )

y
600

550

500

450

400

350

300

250

200

150

100
Page 14 sur 22
50
2) Je détermine les coordonnées du point moyen.

Soit G(𝑋̅; 𝑌̅) le point moyen . On a :


∑ 𝑥𝑖 6400 + 8350 + 9125 + 9600 + 10050 + 12000
𝑋̅ = = = 9254,17
𝑛 6
∑ 𝑦𝑖 250 + 320 + 335 + 350 + 370 + 400
𝑌̅ = = = 337,5
𝑛 6
Donc : G(9254,17 ; 337,5)

3.a) Je détermine une équation de la droite d’ajustement linéaire du nuage de points par la
méthode de Mayer
Série 1
𝑥𝑖 6400 8350 9125
𝑦𝑖 250 320 335
S

Soit 𝐺1 (𝑋̅1 ; 𝑌̅1 ) le point moyen de la série 1. On a :


6400 + 8350 + 9125
𝑋̅1 = = 7958,33
3
250 + 320 + 335
𝑌̅1 = = 301,66
3
Ainsi : 𝐺1 (7958,33 ; 301,66).

Série 2
𝑥𝑖 9600 10050 12000
𝑦𝑖 350 370 400

Soit 𝐺2 (𝑋̅2 ; 𝑌̅2 ) le point moyen de la série 2. On a :


9600 + 10050 + 12000
𝑋̅2 = = 10550
3
350 + 370 + 400
𝑌̅2 = = 373,33
3
Ainsi : 𝐺2 (10550 ; 373,33)

𝑌̅ −𝑌̅ 301,66−373,33
(𝐺1 𝐺2 ): y = ax+b avec a = 𝑋̅1 −𝑋̅2 = 7958,33−10550 = 0 ,028 et b = 𝑌̅2 − 𝑎 ̅𝑋2 = 78
1 2
C’est-à-dire (𝐺1 𝐺2 ): y = 0,028x + 78

b) Tracé de la droite d’ajustement linéaire

y
600

550

500

450

400

350 Page 15 sur 22


300
4) Je détermine le chiffre d’affaires pour 15 000 commandes reçues.

Une commande de 15 000 correspond à x = 15 000.


L’équation de la droite de Mayer est : y = 0,028x + 78.
On remplace x par 15 000 dans cette équation, on obtient y = 498.
Le chiffre d’affaires est d’environ 498 000 000 francs.

Partie B (Série A1 seulement)

1) Je calcule la covariance de la série (X ; Y)


Pour calculer les moyennes, les variances et la covariance, on peut se servir du tableau suivant :
On a:
∑ 𝑥𝑖 𝑦 𝑗
COV(𝑋, 𝑌) = −XY
𝑛
6400 × 250 + 8350 × 320 + 9125 × 335 + 9600 × 350 + 10050 × 370 + 12000 × 400
𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌) =
6
19207375
= - 9254,17 x 337, 5 = 77 947,9
6
2) Je calcule le coefficient de corrélation r
∑ 𝑥𝑖 2 2
𝑉(𝑋) = −X
𝑛
64002 + 83502 + 91252 + 96002 + 100502 + 12002
𝑉(𝑋) = − (9254,167)2
6
531 110 625
= − (9254,167)2 = 2 878 824,824
6
Donc 𝑉(𝑋) = 2 878 824,824
∑ 𝑦𝑖 2 2
𝑉(𝑌) = −Y
𝑛
2502 + 3202 + 3352 + 3502 + 3702 + 4002
𝑉(𝑌) = − (337,5)2
6
696 525
𝑉(𝑌) = − (337,5)2 = 2 181,254
6
Donc
𝑉(𝑌) = 2 181,254

COV(X, Y) 77 947,9
𝑟= = = 0,98
√V(X)√V(Y) √2 878 824,824 × √2181,254

3) J’interprète le coefficient de corrélation linéaire r

Page 16 sur 22
On remarque que : 0,87≤ 𝑟 < 1, ainsi, on peut conclure qu’il y a une forte corrélation entre le nombre
de commandes reçues et le chiffre d’affaires réalisé au cours des 6 derniers mois.

4) Je détermine une équation de la droite d’ajustement linéaire de Yen X par la méthode des
moindres carrés
Puisqu’il y a une forte corrélation entre les commandes reçues et le chiffre d’affaires alors,
Cov(X,Y)
(D) a pour équation : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec 𝑎 = V(X) et 𝑏 = 𝑌 − 𝑎𝑋.
77947,9
𝑎= = 0,027 et b = 337,5- 0,027 x 9254, 17 = 87,63
2878824,824

Soit (D) : y = 0,027x + 87,63

5) Je détermine une équation de la droite d’ajustement linéaire de X en Y par la méthode des


moindres carrés
Cov(X,Y)
La droite (D’) a pour équation : 𝑥 = 𝑎′ 𝑦 + 𝑏′ avec : 𝑎′ = V(Y) et 𝑏 ′ = 𝑋 − 𝑎′ 𝑌.
77947,9
𝑎′ = 2181,254 = 35,735 et b’ = 9254,17-35,735 x 337, 5 = -2806,39
Soit (D’): x = 35,735y - 2806,39

6) Je détermine une estimation du chiffre d’affaires pour 15 000 commandes reçues


Ici, x = 15 000 et en utilisant l’équation de la droite de régression de Y en X, on a :
y = 0,02715000 + 87,63
y = 492,63
Pour 15 000 commandes reçues, le site de vente en ligne fera un chiffre d’affaires
d’environ 492 630 000 francs.

2. Exercices d’approfondissement
EXERCICE 1
Un chef d’entreprise reçoit de la part de ses collaborateurs la demande d’obtenir des véhicules de
fonction plus confortables et plus puissants. Il sollicite alors son comptable afin que celui-ci examine la
demande et sa faisabilité.
Le comptable utilise le tableau ci-dessous, donnant le prix de revient kilométrique (PRK) des véhicules
d’une puissance fiscale de 4 à 8 CV et en fait une projection sur les véhicules plus puissants.
Puissance fiscale des
4 5 6 7 8
véhicules (CV)
Prix de revient
0,424 0,471 0,492 0,513 0,555
kilométrique (PRK)

1) Représente cette série statistique par un nuage.


2) Calcule les coordonnées du point moyen G.
3) On admet que la droite d’ajustement de cette série a pour équation : y 0,03 x 0,311
a. Justifie que le point G appartient à cette droite.
b. Trace cette droite dans le repère précédent.
4) En utilisant la droite d’ajustement, détermine le prix de revient d’une voiture de 10 CV. (Laisser
apparents les traits nécessaires à la lecture).
5). Le comptable fixe le prix de revient kilométrique maximum à 0,650 €.
Calcule la puissance maximale du véhicule qui correspond à cette exigence.

SOLUTION

Page 17 sur 22
1) Je représente le nuage de cette série statistique.
y

0,8

0,6

G
0,4

(D)
0,2

-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 x

-0,2

2) Je calcule les coordonnées du points moyen G


∑𝑥 4+5+6+7+8
On a: X = 𝑛 𝑖 = 5
=6
∑ 𝑦𝑖 0,424 + 0,471 + 0,492 + 0,513 + 0,555
Y= = = 0,491
𝑛 5
Donc G(6; 0,491)

3.a) Je justifie que le point G appartient à la droite d’ajustement (D) de cette série.
On a: (D): 𝑦 = 0.03𝑥 + 0.311
Pour 𝑥 = 6 on a: 𝑦 = 0.03 × 6 + 0.311 = 0.491.
Donc le point G appartient à la droite (D).

3.b) Tracé de (D): (Voir nuage de point)

4) Graphiquement pour 𝒙 = 𝟏𝟎, 𝒐𝒏 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆 𝒚 = 𝟎, 𝟕𝟏


Donc le prix de revient kilométrique d’une voiture de 10 CV est 0.71 €.

5) Je calcule la puissance maximale du véhicule qui a un prix de revient kilométrique de 10 CV.


On a: (D): 𝑦 = 0.03𝑥 + 0.311.
0.650−0.311
Pour 𝑦 = 0.650 𝑜𝑛 𝑎: 𝑥 = = 11.3
0.03
Donc la puissance maximale du véhicule qui a un prix de revient kilométrique de 0.650 € est de
11.3 CV.

EXERCICE 2 (Série A1 seulement)


La consommation d'une voiture, z, est donnée en fonction de sa vitesse, x, par le tableau suivant :
x (en km/h) 80 90 100 110 120
z (en litres/ 100 km) 4 5 6,5 8 10

1) Examine la proportionnalité des deux grandeurs variables : consommation et vitesse. Justifie ta


réponse.
2) Complète le tableau ci-dessus, après l'avoir reproduit, par une ligne : y = ln z dont on donnera les
valeurs approchées à 6 décimales (les meilleurs possibles).
3) Dans un repère d'origine 0 (x0 = 70 ; y0 = 1,30 en prenant comme unités 1 cm pour 10 km/h en
abscisse et 1 cm pour 0, 10 en ordonnée, représente le nuage de points (x, y).

Page 18 sur 22
4) Détermine une équation de la droite d'ajustement des points de coordonnées (x, y) du nuage, par la
méthode des moindres carrés. Donne cette équation sous la forme y = Ax + B, avec les valeurs approchées
de A et B (les meilleures possibles) à 3 décimales.
5) Estime y pour une vitesse de 140 km/h.
Estime la consommation aux 100 km pour cette vitesse de 140 km/h, à 0,5 L près comme dans le
tableau initialement donné.

SOLUTION

1) On a: 80 × 5 = 400 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑒 90 × 4 = 360


Don ce n’est pas un tableau de proportionnalité.

2) Je complète le tableau
x (en km/h) 80 90 100 110 120
z (en litres/ 100 km) 4 5 6,5 8 10
y = ln(z) 1,386294 1,609438 1,871802 2,079442 2,302585

3) Je représente le nuage de points

y
2,3

2,2

2,1

1,9

1,8

1,7

1,6

1,5

1,4

1,3
70 80 90 100 110 120 130 140 150 160x

1,2

1,1

4) Je détermine une équation de la droite d’ajustement des points de coordonnées (x, y) du


nuage de points par la méthode des moindres carrés.

Page 19 sur 22
⚫ Les coordonnées du points moyen G
∑𝑥 500
On a: On a: X = 𝑛 𝑖 = 5 = 100
∑𝑦 9,249561
Y = 𝑛𝑗 = = 1,8499122
5
Donc G(100; 𝟏, 𝟖𝟒𝟗𝟗𝟏𝟐𝟐)
⚫ La variance de X
∑𝑥 2 2
On a: 𝑉(𝑋) = 𝑛𝑖 − X
802 + 902 + 1002 + 1102 + 1202
𝑉(𝑋) = − 1002
5
51000
V(X) = − (100)2 = 200
5
⚫ La variance de Y
∑𝑦 2 2
On a: 𝑉(𝑌) = 𝑛𝑖 − Y
802 + 902 + 1002 + 1102 + 1202
𝑉(𝑌) = − (1,8499122)2
5
17,641743
= 5
− (1,8499122)2 = 0,106173

⚫ La covariance de X et Y
∑ 𝑥𝑖 𝑦 𝑗
On a: COV(𝑋, 𝑌) = −XY
𝑛
80×1,386294+90×1,609438+100×1,871802+110×2,079442+120×2,302585
𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌) = 5
−100 x 1,8499122

947,98196
𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌) = - 100 ×1,8499122 = 4,605172
5

⚫ Le coefficient de corrélation linéaire


COV(X,Y) 4,605172
On a: 𝑟 = = = 0,999364
√V(X)√V(Y) 0,106173
√200×√
Il y a une bonne corrélation entre X et Y.

Une équation de la droite de régression (D) de Y en X est sous la forme 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏


𝐶𝑜𝑣(𝑋,𝑌)
avec 𝑎 = 𝑉(𝑋) 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑌̅ − 𝑎𝑋̅
4,605172
𝑎= = 0,023 𝑒𝑡 𝑏 = 1,8499122 − 0.023 × 100 = −0,45
200

D’où (𝑫): 𝒚 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟑𝒙 − 𝟎, 𝟒𝟓

5) Je donne une estimation de y pour une vitesse de 140 km/h


Pour 𝒙 = 𝟏𝟒𝟎 𝒐𝒏 𝒂: 𝒚 = 𝟎. 𝟎𝟐𝟑 × 𝟏𝟒𝟎 − 𝟎𝟒𝟓 = 𝟐, 𝟕𝟕.

* J’estime la consommation aux 100 km pour cette vitesse de 140 km /h à 0,5 L.


On a: 𝑦 = 𝑙𝑛(𝑧) donc 𝑧 = 𝑒 𝑦 .
Donc pour 𝒚 = 𝟐, 𝟕𝟕 on a : 𝒛 = 𝒆𝟐,𝟕𝟕 = 𝟏𝟓, 𝟗𝟓𝟗
Donc pour une vitesse de 140 km/h la consommation aux 100 km sera d’environ 16 L.

4. Situation complexe

Page 20 sur 22
Dans le cadre des recherches pour un exposé, des élèves d’une classe de Terminale ont été accrochés
par les informations suivantes :
La prévision météorologique est une science en pleine évolution. Elle a pour objectif de prédire un
ensemble de paramètres comme la pluviométrie, la pression, la température, etc.
Le tableau suivant donne les pluviométries et températures moyennes de septembre 2018 à août 2019
d’une ville.
Sept Oct. Nov. Déc Jan Fév. Mars Avril Mai Juin JuilletAoût
18 18 18 18 19 19 19 19 19 19 19 19
Pluviométrie
13 23 49 49 50 64 79 48 40 10 5 6
(en mm)
Température
23 17 14 10 10 11 13 15 17 23 27 28
(en °C)

La température moyenne d’octobre 2019 était de 32 °C.


Ils décident alors de chercher à savoir si la pluviométrie est liée à la température et dans ce cas, prévoir
la pluviométrie d’octobre 2019.
À l’aide des outils mathématiques au programme, justifie que la pluviométrie est liée à la température
et détermine une estimation de la pluviométrie d’octobre 2019.

SOLUTION :
Pour répondre à ces questions, je vais utiliser la méthode des moindres carrés appliquée à la statistique
à deux variables.

Soit:
- X la variable représentant la pluviométrie et prenant les valeurs xi (avec i ∈ {1; 2; 3; . . . ; 12}.
- Y la variable représentant la Température et prenant les valeurs yi (avec i ∈ {1; 2; 3; . . . ; 12}.

1) Je dresse le tableau des calculs.

Sept. Oct. Nov. Déc Jan Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août
18 18 18 18 19 19 19 19 19 19 19 19 Totaux
xi 13 23 49 49 50 64 79 48 40 10 5 6 436
yi 23 17 14 10 10 11 13 15 17 23 27 28 208
xiyi 299 391 686 490 500 704 1027 720 680 230 135 168 6030
xi2 169 529 2401 2401 2500 4096 6241 2304 1600 100 25 36 22402
yi2 529 289 196 100 100 121 169 225 289 529 729 784 4060

Cov(X, Y)

2) Je calcule les coordonnées du point moyen G.


∑𝑥 436 ∑𝑦 208
On a: 𝑋̅ = 𝑛 𝑖 = 12 ≈ 36,333 et 𝑌̅ = 𝑛 𝑖 = 12 ≈ 17,333.
Donc G(36,333; 17,333).

3) Je calcule :

⚫ La variance de X
∑ 𝑥𝑖2
On a: 𝑉(𝑋) = − 𝑋̅ 2
𝑛
132 + 232 + 492 + 492 + 502 + 642 + 792 + 482 + 402 + 102 + 52 + 62
𝑉(𝑋) = − 36.3332
12
22402
𝑉(𝑋) = − 36.3332 ≈ 546,746 . 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑉(𝑋) = 546,746
12

Page 21 sur 22
⚫ La variance de Y
∑ 𝑦𝑖2
On a: 𝑉(𝑌) = − 𝑌̅ 2
𝑛
232 + 172 + 142 + 102 + 102 + 112 + 132 + 152 + 172 + 232 + 272 + 282
𝑉(𝑌) = − 17.3332
12
4060
𝑉(𝑌) = − 17.3332 ≈ 37,9 . Donc 𝑉(𝑌) = 37,9
12

⚫ La covariance de X et Y
∑𝑥 𝑦 6030
On a: Cov(X, Y) = 𝑛𝑖 𝑖 − 𝑋̅ 𝑌̅ = 12 − 36,333 × 17,333 ≈ −127,26.
Donc Cov(X, Y) = −127,26

4) Je calcule le coefficient de corrélation linéaire r


𝐶𝑜𝑣(𝑋,𝑌) −127,26
On a: 𝑟 = = 546,746×37,9 ≈ −0,884. Donc 𝑟 = −0,884
√𝑉(𝑋)×𝑉(𝑌) √
Je remarque que: 0,87≤ ǀrǀ < 1.
Donc il y a une bonne corrélation linéaire entre les variable X et Y.
Conclusion : La pluviométrie est liée à la température.

5) Je détermine une estimation de la pluviométrie d’octobre 2019 sachant que la température


moyenne d’Octobre 2019 était de 32 °C.
Ici on a 𝑦 = 32. Je doit chercher à déterminer la valeur de 𝑥 en utilisant l’équation de la droite de
régression de Y en X.
Soit (D) cette droite.
𝐶𝑜𝑣(𝑋,𝑌)
L’équation réduite de (D) est sous la forme 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec 𝑎 = 𝑉(𝑋) 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑌̅ − 𝑎𝑋̅ .
−127,26
On a: 𝑎 = = −0,233 𝑒𝑡 𝑏 = 17,333 + 0.233 × 36,333 = 25,798
546,746
D’où (𝐷): 𝑦 = −0,233𝑥 + 25,798
𝑦−25,798 32−25,798
Donc pour 𝑦 = 32, on a: 𝑥 = −0.233 = −0.233 ≈ −26,62.
Conclusion : Pour une température moyenne de 32 °C en Octobre 2019, la pluviométrie d’Octobre
2019 est quasi-nulle.

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MON ECOLE A LA MAISON
SECONDAIRE
Tle A
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
MATHEMATIQUES

THEME : fonctions numériques

LEÇON 8 : PRIMTIVES ET CALCUL INTEGRAL


A- SITUATION D’APPRENTISSAGE
Le ministère a entrepris la construction d’une piscine
dans l’enceinte d’un lycée d’excellence. L’entreprise
chargée de l’ouvrage a affiché une image accompagnée
d’un schéma de ce que sera cette piscine (voir image ci-
contre).
Rimon élève de TA1 et amateur de natation, veut
comparer la taille de la piscine de son lycée à celle du
lycée professionnel de la ville. Il tente de calculer son
aire mais n’y arrive pas. Il pose le problème à ses
camarades de classe qui décident de l’aider à déterminer
l’aire totale de la piscine en construction.

B- RESUME DE COURS
𝚰- NOTION DE PRIMITIVES
1) Primitives d’une fonction
Définition
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle Ι.
On appelle primitive de 𝑓 sur Ι, toute fonction F dérivable sur Ι telle que 𝑓 soit la dérivée de F
sur I. On a : pour tout 𝒙 ∈ 𝚰, 𝑭′ (𝒙) = 𝒇(𝒙)
Remarque :
Si F est une primitive de 𝑓 sur I, alors toute primitive de 𝑓 sur Ι est de la forme 𝑥 ⟼ 𝐹(𝑥) +
𝑐 où c est un élément de ℝ.

Exercice de fixation
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 5. On donne les fonctions 𝐹, 𝐺, 𝐻 et 𝑃
dérivables sur ℝ telles que : 𝐹(𝑥) = 𝑥 2 ; 𝐺(𝑥) = 𝑥 2 + 5𝑥 − 7 ; 𝐻(𝑥) = 𝑥 2 + 5𝑥 ;
𝑃(𝑥) = 𝑥 2 + 5𝑥 + 𝑥 3 .
Parmi les fonctions 𝐹, 𝐺, 𝐻 et 𝑃 cite celles qui sont des primitives de 𝑓.
Solution :
𝐹 ′ (𝑥) = 2𝑥 ; 𝐺 ′ (𝑥) = 2𝑥 + 5 ; 𝐻 ′ (𝑥) = 2𝑥 + 5 et 𝑃′ (𝑥) = 2𝑥 + 5 + 3𝑥 2
On vérifie que pour tout 𝑥 ∈ ℝ , 𝐺 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥) et 𝐻 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥).
Donc G et F sont des primitives de 𝑓.

2) La primitive d’une fonction qui prend une valeur donnée en un nombre donné
Propriété :
Soit 𝑓 une fonction admettant une primitive Ϝ sur un intervalle 𝛪, 𝑥0 un élément de 𝛪 et 𝑦0 un
nombre réel .
Ιl existe une primitive de 𝑓 et une seule qui prend la valeur 𝑦0 en 𝑥0 .

Exercice de fixation
Soit 𝑔 une fonction définie sur ℝ dont une primitive sur ℝ est la fonction 𝐺 définie par
𝐺(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥.
Détermine la primitive 𝐻 de 𝑔 qui prend la valeur 5 en −1

Solution :
Les primitives de 𝑔 sur ℝ sont de la forme 𝐻: 𝑥 ⟼ 𝐺(𝑥) + 𝑐
𝐻(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥 + 𝑐 . Comme 𝐻(−1) = 5, on a :2 + 𝑐 = 5. Donc 𝑐 = 3.
D’où 𝐻(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥 + 3.

𝟑) Les primitives des fonctions de usuelles


Fonctions 𝑓 Primitives de 𝑓 (𝑐 𝜖 ℝ) Sur l’intervalle
𝑥 ⟼ 𝑎 ; (𝑎 ∈ ℝ) 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 + 𝑐 ℝ
𝑥 𝑛+1
𝑥 ⟼ 𝑥 𝑛 ; (𝑛 ∈ ℕ) 𝑥⟼ +𝑐 ℝ
𝑛+1
1 1
𝑥 ⟼ 𝑛 ; (𝑛 ∈ ℕ∗ ∖ {1}) 𝑥⟼ +𝑐 ]−∞; 0[ ou ]0; +∞[
𝑥 (𝑛 − 1)𝑥 𝑛−1
𝑥 𝑟+1 [0; +∞[ 𝑠𝑖 𝑟 > 0
𝑥 ⟼ 𝑥 𝑟 ; (𝑟 ∈ ℚ∗ ∖ {−1} ) 𝑥⟼ +𝑐
𝑟+1 ]0; +∞[ 𝑠𝑖 𝑟 < 0

Exercice de fixation
Dans chacun des cas suivants, détermine toutes les primitives sur ]0; +∞[ de la fonction 𝑓
2
1
a) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 ; 𝑏) 𝑓(𝑥) = 𝑥 5 ; 𝑐) 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 ; d)𝑓(𝑥) = −3.
Solution :
1
1 1
𝑎)𝐹(𝑥) = 3 𝑥 3 + 𝑐 ; 𝑏)𝐹(𝑥) = − 4𝑥 4 + 𝑐 ; 𝑐)𝐹(𝑥) = −3𝑥 −3 + 𝑐 ; d) 𝐹(𝑥) = −3𝑥 + 𝑐

6) primitives et opérations sur les fonctions


a) primitives de 𝒖 + 𝒗
Propriété
Si 𝑈 et 𝑉 sont des primitives respectives des fonctions 𝑢 et 𝑣 sur un intervalle 𝐾, alors la
fonction (𝑈 + 𝑉) est une primitive sur K de la fonction (𝑢 + 𝑣).
Exercice de fixation
Détermine une primitive sur ℝ de la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑥 4 + 𝑥 3 .

Solution
𝑓est la somme des fonctions 𝑥 ⟼ 𝑥 4 et 𝑥 ⟼ 𝑥 3
𝑥5
Une primitive sur ℝ de 𝑥 ⟼ 𝑥 4 est la fonction 𝑥 ⟼ 5 et une primitive sur ℝ de 𝑥 ⟼ 𝑥 3 est la
𝑥4 𝑥5 𝑥4
fonction 𝑥 ⟼ 4
. On en déduit qu’une primitive sur ℝ de 𝑓 est la fonction 𝑥 ⟼ 5
+ 4
.

b) Primitives de 𝒂𝒖 (𝒂 ∈ ℝ)
Propriété
Si 𝑈 est une primitive de la fonction 𝑢 sur un intervalle 𝐾, alors pour tout nombre réel 𝑎, la
fonction (𝑎𝑈) est une primitive sur K de la fonction (𝑎𝑢).

Exercice de fixation
5
Détermine une primitive sur ℝ∗ de la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ − 2𝑥 2 .

Solution
5 1
𝑓est le produit de − 2 par la fonction 𝑥 ⟼ 𝑥 2
1 −1
Une primitive sur ℝ∗ de la fonction 𝑥 ⟼ 𝑥 2 est 𝑥 ⟼ 𝑥
.
∗ 5
On en déduit qu’une primitive sur ℝ de 𝑓 est la fonction 𝑥 ⟼ 2𝑥.

c) Primitives de 𝒖′ × 𝒖𝒎 , (𝒎 ∈ ℚ ∖ {−𝟏})
Propriété
𝒎 étant un nombre rationnel différent de −1,
Si 𝑢 est une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle K, alors une primitive
𝑢𝑚+1
sur K de la fonction 𝑢′𝑢𝑚 est la fonction .
𝑚+1

Exercice de fixation
Détermine une primitive sur ℝ de la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 2𝑥(𝑥 2 + 1)8 .

Solution
La dérivée de la fonction 𝑥 ⟼ 𝑥 2 + 1 est la fonction 𝑥 ⟼ 2𝑥
Donc la fonction 𝑓 est de la forme 𝑥 ⟼ 𝑢′ (𝑥)(𝑢(𝑥))8 avec 𝑢(𝑥) = 𝑥 2 + 1.
9
(𝑥 2 +1)
On en déduit qu’une primitive sur ℝ de 𝑓 est la fonction 𝑥 ⟼ 9
.

𝒖′(𝒙)
5) Les primitives des fonctions du type :𝒙 ⟼ 𝒖(𝒙)
Propriété
𝑢 est une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾 sur lequel elle ne s’annule pas.
𝑢′(𝑥)
La fonction 𝑥 ⟼ admet pour primitive 𝑥 ⟼ ln (𝑢(𝑥)), sur tout intervalle contenu dans
𝑢(𝑥)
𝐾 sur lequel 𝑢 est strictement positive et 𝑥 ⟼ ln(−𝑢(𝑥)), sur tout intervalle contenu dans 𝐾
sur lequel 𝑢 est strictement négative.
Exercice de fixation
Dans chacun des cas suivants, détermine les primitives sur K de la fonction 𝑓 définie ci-
dessous :
1
1) 𝑓(𝑥) = 𝑥 ; 𝐾 = ]0 ; +∞[ ;
5
2) 𝑓(𝑥) = ; 𝐾 = ]3 ; +∞[
3−𝑥
2𝑥 + 3
3) 𝑓(𝑥) = 2 ;𝐾 = ℝ
𝑥 + 3𝑥 + 5

Solution :
1) La fonction 𝑢: 𝑥 ⟼ 𝑥 est dérivable et positive sur ]0 ; +∞[ et pour 𝑥 ∈
]0 ; +∞[ , 𝑢′ (𝑥) = 1 ;
𝑢′(𝑥)
Pour 𝑥 ∈ ]0 ; +∞[ , 𝑓(𝑥) = donc une primitive de 𝑓 sur ]0 ; +∞[ est une fonction du type
𝑢(𝑥)
𝑥 ⟼ ln𝑥 + 𝑐 (𝑐 ∈ ℝ)
2) La fonction 𝑢: 𝑥 ⟼ 3 − 𝑥 est dérivable et négative sur ]3 ; +∞[ et
pour 𝑥 ∈ ]3 ; +∞[ , 𝑢′ (𝑥) = −1 ;
5 𝑢′(𝑥)
Pour 𝑥 ∈ ]3 ; +∞[ , 𝑓(𝑥) = − donc une primitive de 𝑓 sur ]3 ; +∞[ est une fonction du
𝑢(𝑥)
type 𝑥 ⟼ −5ln (−3 + 𝑥) + 𝑐 (𝑐 ∈ ℝ)
3) La fonction 𝑢: 𝑥 ⟼ 𝑥 2 + 3𝑥 + 5 est dérivable et positive sur ℝ et pour
𝑥 ∈ ℝ, 𝑢′ (𝑥) = 2𝑥 + 3 ;
𝑢′(𝑥)
Pour 𝑥 ∈ ℝ , 𝑓(𝑥) = donc une primitive de 𝑓 sur ℝ est une fonction du type
𝑢(𝑥)
𝑥 ⟼ ln(𝑥 2 + 3𝑥 + 5) + 𝑐 (𝑐 ∈ ℝ)

6) Les primitives des fonctions de chacun des types : 𝒙 ⟼ 𝒖′(𝒙)𝒆𝒖(𝒙) .


Propriété
u est une fonction dérivable sur un intervalle K.
La fonction 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑢(𝑥) est une primitive sur K de la fonction 𝑥 ⟼ 𝑢′(𝑥)𝑒 𝑢(𝑥) .
Exercice de fixation
Dans chacun des cas suivants, détermine les primitives sur K de la fonction 𝑓 définie ci-
dessous :
1) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 , 𝐾=ℝ ;
2
2) 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 3)𝑒 𝑥 +3𝑥−1 , 𝐾=ℝ
3) 𝑓(𝑥) = 4𝑒 4𝑥+5 , 𝐾 = ℝ

Solution
1) La fonction 𝑢: 𝑥 ⟼ 𝑥 est dérivable sur ℝ et pour 𝑥 ∈ ℝ, 𝑢′ (𝑥) = 1 ;
Pour 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑢′(𝑥)𝑒 𝑢(𝑥) donc une primitive de 𝑓 sur ℝ est une fonction du type
𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥 + 𝑐 (𝑥 ∈ ℝ)
2) La fonction 𝑢: 𝑥 ⟼ 𝑥 2 + 3𝑥 − 1 est dérivable sur ℝ et
pour 𝑥 ∈ ℝ, 𝑢′ (𝑥) = 2𝑥 + 3 ;
Pour 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑢′(𝑥)𝑒 𝑢(𝑥) donc une primitive de 𝑓 sur ℝ est une fonction du type
2 +3𝑥−1
𝑥 ⟼ 𝑒𝑥 + 𝑐 (𝑥 ∈ ℝ)
3) La fonction 𝑢: 𝑥 ⟼ 4𝑥 + 5 est dérivable sur ℝ et
pour 𝑥 ∈ ℝ, 𝑢′ (𝑥) = 4 ;
Pour 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑢′(𝑥)𝑒 𝑢(𝑥) donc une primitive de 𝑓 sur ℝ est une fonction du type
𝑥 ⟼ 𝑒4𝑥+5 + 𝑐 (𝑥 ∈ ℝ)

II. Intégrale

1) Définition et notation
Définition
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle K, 𝑎 et 𝑏 deux éléments de K et F une
primitive de 𝑓 sur K.
Le nombre réel F(𝑏) − F(𝑎) ne dépend pas de F. Il est appelé intégrale de 𝒂 à 𝒃 de 𝑓.

Notation :
On note :
𝒃
• ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 et on lit « intégrale de 𝒂 à 𝒃 de 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 »
ou
• [𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 et on lit : " 𝐹(𝑥) pris entre 𝑎 et 𝑏".
𝑏
Donc, on a : ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎)

Exercice :
1 1 1 1
Calcule les intégrales suivantes: I = ∫0 x 2 dx ; P = ∫0 z 2 dz ; J = ∫3 (1 − t )dt

Solution :
• Considérons la fonction 𝑓 continue sur [0; 1] et définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 .
1
Une primitive de 𝑓 sur [0; 1] est la fonction F définie par : 𝐹(𝑥) = 3 𝑥 3 .
1 1 1 1 1
Donc 𝐼 = ∫0 𝑥 2 𝑑𝑥 = [3 𝑥 3 ] = 313 – 0 = 3.
0
1
• P = I= 3 car la variable z est muette
1
• Considérons la fonction f continue sur [1; 3] et définie par 𝑓(t) = (1 − t )
Une primitive de 𝑓 est la fonction F définie par F(t) = t − lnt .
1 1
Donc : J = ∫3 (1 − t ) dt
= [t − lnt]13
= (1 − ln1) − (3 − ln3)
= 1 − 3 + ln3
J = −2 + ln3

2) Interprétation graphique de l’intégrale d’une fonction continue et


positive
Propriété
Soit 𝑓 une fonction continue et positive sur un intervalle [a; b] et (Cf ) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal (O, I, J).
b
∫a f(x)dx est l’aire 𝒜 (en unités d’aire) de la partie du plan limitée par la courbe (Cf ), l’axe
(OI), les droites d’équations x = a et x = b.
L’unité d’aire est l’aire du rectangle OIAJ :1u. a = OI×OJ
b
On a : 𝒜 = ∫a 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 u. a

Exercice de fixation :
Le plan est muni d’un repère orthogonal (O ; I ; J).
Unités : 2 cm sur l’axe des abscisses et 3 cm sur l’axe des ordonnées.
On considère la fonction 𝑓 définie par :
𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1. 𝑓 est continue et positive sur [0 ; +[
1) Calcule en cm², l’aire de la partie du plan limitée par la courbe de 𝑓, l’axe des abscisses et
les droites d’équation 𝑥 = 0 et 𝑥 = 5.

Solution
1) L’unité d’aire en cm² est 23 cm².
5
𝒜 = ( ∫0 (2𝑥 + 1)𝑑𝑥)6 cm².
= 6 × [𝑥 2 + 𝑥]50 cm².
= 6 (25 + 5) cm².
= 180 cm²

3) Calcul d’aire
a) Aire du plan limité par la courbe représentative d’une fonction, l’axe des
abscisses et les droites d’équations 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒙 =b

Propriétés
Le plan est muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Soit 𝑓 une fonction continue positive sur [𝑎; 𝑏], (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative.
𝒜 est l’aire de la partie du plan limitée par (𝐶𝑓 ), l’axe des abscisses (𝑂𝐼), les droites
d’équations 𝑥 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑏.
𝑏
On a 𝒜 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 . 𝑢𝑎
Exercice de fixation
Le plan est muni d’un repère orthogonal (O, I, J). Unités : 2 cm sur l’axe des abscisses et 4 cm
sur l’axe des ordonnées.
On considère la fonction f définie par : f ( 𝑥) = 𝑥². 𝑓 est continue et positive sur ℝ
Calcule en cm², l’aire de la partie du plan limitée par la courbe de f, l’axe des abscisses et les
droites d’équations : 𝑥 = 1 et 𝑥 = 3.
Solution
3
𝒜 = ∫1 (𝑥²)𝑑𝑥 𝑒𝑛 (𝑢. 𝑎)
3
L’unité d’aire en cm² est 24 cm², donc 𝒜 = ( ∫1 (𝑥²)𝑑𝑥)8 cm²
3
𝒜 = ( ∫1 𝑥²𝑑𝑥)8 cm²
1
= 8 × [3 𝑥 3 ]13 cm²
1
= 8 (9− 3) cm²
208
𝒜= cm²
3

b) Aire du plan limitée par les courbes représentatives de deux fonctions et les
droites d’équations
𝒙 = 𝒂 𝐞𝐭 𝒙 =b
Propriétés
Le plan est muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur [𝑎; 𝑏] tel que : 𝑓 ≥ 𝑔 sur [𝑎; 𝑏] ; (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 )
leurs courbes représentatives respectives.
𝒜 est l’aire de la partie du plan limitée par (𝐶𝑓 ), (𝐶𝑔 ), les droites d’équations :
𝑥 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑏.
𝑏
On a: 𝒜 = (∫𝑎 [𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)]𝑑𝑥) 𝑢𝑎.

Exercice de fixation
Soit les fonctions f et g définies par : f(𝑥) = 𝑥 + 2 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 𝑥 2
On désigne par (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) les courbes représentatives de 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 dans le plan muni d’un
repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) . Unité graphique∶ 2𝑐𝑚
Calcule en 𝑐𝑚², l’aire 𝒜 de la partie du plan délimitée par (𝐶𝑓 ), (𝐶𝑔 ) 𝑒𝑡 les droites
d’équations : 𝑥 = −1 𝑒𝑡 𝑥 = 2

Solution
Etudions le signe de 𝑔(𝑥) − 𝑓(𝑥).
𝑔(𝑥) − 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥 − 2 = (𝑥 + 1)(𝑥 − 2).

𝑥 −∞ −1 2 +∞
𝑔(𝑥) − 𝑓(𝑥) + 0 − 0 +

Donc pour tout 𝑥 ∈ [−1; 2], 𝑔(𝑥) − 𝑓(𝑥) < 0.


L’aire de la partie du plan délimitée par (𝐶𝑓 ), (𝐶𝑔 ) et les droites d’équations
2
𝑥 = −1 et 𝑥 = 2 est ∫−1(2 + 𝑥 − 𝑥 2 )𝑑𝑥 × 4 𝑐𝑚2 .
2 1 1 2 8 1 1 9
Or ∫−1(2 + 𝑥 − 𝑥 2 )𝑑𝑥 = [2𝑥 + 2 𝑥 2 − 3 𝑥 3 ] = (4 + 2 − 3) − (−2 + 2 + 3) = 2.
−1
9
L’aire cherchée est : 𝒜 = 2 × 4 𝑐𝑚2 = 18 𝑐𝑚2.
C-SITUATION COMPLEXE
Un de vos camarades de classe rend visite à l’ancien
professeur de mathématiques de son père à la
retraite. Il remarque les formes géométriques
particulières de la terrasse de celui-ci (voir figure ci-
contre) : la partie en vert est délimitée par un
rectangle de largeur 2 m et de longueur 4m et la
partie en rose est délimitée par une parabole et par un
segment [AB]. Amusé par le regard de votre
camarade, l’ancien professeur de mathématique le
met au défi et lui demande de calculer l’aire totale de
la terrasse en vue de lui donner une idée du coût des
travaux de revêtement de cette terrasse.

Il lui présente le plan de la terrasse en précisant que


pendant la construction, il a veillé à ce que la
parabole qui apparait dans le plan ait pour équation
y = −x²+4 dans le repère orthonormé d’origine O et
d’unité 1m, avec A (-2,0) et B(2,0).
Aide ce camarade a relevé ce défi.

Solution
Pour calculer l’aire totale de la terrasse, on va :
• calculer l’aire de la partie ABCD
• calculer l’aire ABE délimitée par la parabole
• additionner les deux aires calculées précédemment.

1) Calculons l’aire ABCD


L’aire ABCD =AB×AD = 4×2 = 8 𝑚2
2) Calculons l’aire ABE
2 1 2 8 8 32
l’aire ABE=∫−2(4 − 𝑥 2 )𝑑𝑥 = [4𝑥 − 3 𝑥 3 ] = (8 − 3) − (−8 + 3) = 3 𝑚2 .
−2
32 56
3) l’aire de la terrasse est : 3 + 8 = 3 𝑚2 .

Conclusion
56
L’aire de la terrasse du professeur à la retraite est : 3 𝑚2 ≈ 18,66 𝑚2.

D- EXERCICES

Exercice 1
Réponds par V (vrai) ou F (faux) à chacune des affirmations suivantes
AFFIRMATIONS REPONSES
Une primitive sur ℝ de la fonction définie par :𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 − 4𝑥 + 1 est la
fonction définie par : 𝐹(𝑥) = 𝑥 3 − 2𝑥 2 + 𝑥 − 𝜋
1 1
La primitive sur ]0; +∞[ de la fonction définie par 𝑝(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 2 − qui
√𝑥
1 1 1
prend la valeur − 2 en 1 est la fonction définie par 𝑃(𝑥) = 2 𝑥 2 + 𝑥 − 2√𝑥 +
1
Une primitive sur un intervalle Ι de la fonction 𝑢′ 𝑣 + 𝑢𝑣′ est la fonction
𝑢×𝑣

Exercice 2
Dans chacun des cas suivants détermine toutes les primitives sur Ι de la fonction 𝑓
1 5
𝑎) 𝑓(𝑥) = (2𝑥+5)2 ; Ι = ]− 2 ; +∞[ 𝑏) 𝑓(𝑥) = (3𝑥 + 2)(3𝑥 2 + 4𝑥 − 7)3 ; Ι = ℝ

Exercice 3
On pose : ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 − 𝑒 𝑥 .
On désigne par (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé
(𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique 2𝑐𝑚.
𝑓(𝑥)
1) Calcule les limites en +∞ de 𝑓(𝑥) et de 𝑥 .
Interprète graphiquement les résultats obtenus.
2) a) Calcule la limite en −∞ de𝑓(𝑥).
b) Montre que la droite (D) d’équation y = x est asymptote à (C) en −∞.
c) Etudie les positions relatives de (C) et (D).
3) Dresse le tableau de variation de 𝑓.
4) Trace (D) et (C).
5) Calcule en cm2 , l’aire 𝒜(∆)de la partie ∆ du plan limitée par (C), la droite (D),les droites
d’équations x = −2 et x = 0.

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