Cours Anatomie Du Systeme Sensoriel
Cours Anatomie Du Systeme Sensoriel
Cours Anatomie Du Systeme Sensoriel
INTRODUCTION
Les organes sensoriels ont pour fonction de traduire des stimulus physiques en
impulsions nerveuses. Ils comprennent une ou plusieurs cellules sensorielles
associées le plus souvent à une structure spécialisée pour recevoir les stimuli.
Chez les insectes les cellules sensorielles sont des cellules épidermiques
modifiées. Ces cellules ou neurones sensoriels peuvent être multipolaires, leurs
nombreuses dendrites innervant l’épiderme, les muscles somatiques ou viscéraux,
tandis que leur axone se dirige vers le système nerveux central.
PARTIE 1- LA PEAU
I- Etude anatomique
1- Généralités
La peau est un organe qui recouvre toute l’étendue/la surface du corps et constitue
son enveloppe de revêtement. La surface totale chez l’adulte est de 1,70 m² et pèse
2 kg. Elle recouvre la surface extérieure de l’organisme et se transforme en
muqueuse en tapissant les orifices naturels. (Narines, bouche, vagin, anus)
La peau et ces structures complémentaires que sont les poils, cheveux, ongles et
glandes, constituent le système tégumentaire.
Coloration de la peau dépend de 3 facteurs :
Pigment (mélanine),
Taux d’oxygénation (par voie vasculaire),
Pigment biliaire.
Coloration de la peau suivant le taux d’O2 : Baisse d’oxygène = cyanose
Voir marbrure
LA RESERVE
L'hypoderme joue un rôle de réserve énergétique. La graisse contenue dans
les adipocytes peut être mobilisée sous forme d'énergie en cas d'effort
intense, prolongé ou de jeûne.
8. LA PRODUCTION DE VITAMINES
Grâce à l’exposition aux rayons UV, la peau participe à la synthèse de la
vitamine D, qui contribue à l’assimilation du calcium et donc à la croissance
des os.
2- Structures
De l’extérieur vers l’intérieur :
a) Epiderme :
La couche la plus extérieure. C’est un tissu de revêtement (épithélial)
pavimenteux, stratifié.
Il est non vascularisé et kératinisée (protéine fibreuse et insoluble à l’eau assure
l’imperméabilité la protection de la peau) a desquamation permanente.
Elle est vivante, sensible et plus ou moins pigmentée (mélanine secrétée par les
mélanocytes).
Les cellules de cette couche font l’objet d’une multiplication active (mitose).
Régulation de l’épiderme en profondeur à partir de la couche basale et provoque
l’érosion (desquamation en surface) (dut à la perte du noyau => durcissement).
Le renouvellement complet est de 17 à 30 jours.
4 types de cellules :
Les mélanocytes (mélanine)
Les kératinocytes (kératine)
b) Le derme :
Tissus nourricier de la peau grâce au Vx sanguin sous-jacent à l’épiderme. Il
mesure 1 à 2 mm.
C’est un tissu conjonctif, compressif, extensible et composé de 2 couches.
Couche papillaire qui est au contact de l’épiderme (couche basale). Il forme
des petites saillis = les papilles.
Couche réticulaire : composé de filtre collagène (élastique et épaisse). Il faut
une force de 10 kg pour la rupture.
L’abondance du tissu adipeux varie avec les habitudes Alimentaires, mais aussi
les régions du corps et le sexe.
3° Annexe de la peau
La sécrétion des glandes sébacée est contrôle par les hormones sexuelles et se
développe à la puberté. Elles sont la cause de l’acné. Le sébum oxydé = le point
noir.
3.3° Les poils.
D’origine épidermique, invagination épidermique. Ils existent partout sauf pour
les mains et les pieds. La croissance est assurée par les mitoses de la couche
épidermique de la couche basale située à la base de la follicule pilleuse.
Constitué d’un petit muscle lisse, redresseur du poil, érecteur, horripilateur.
La croissance est de 1 à 2 cm par mois pendant 3 ans puis 3 semaines de repose
et ils meurent en 3 mois. La perte journalière est de 50 000 cheveux par jour.
3.4° Les ongles.
De formation épidermique. Ils protègent l’extrémité des doigts e des orteils. Ils
sont constitués de couche très kératinisée.
II Etude Physiologique
Les caractéristiques physiologiques font d’elle un organe frontière qui marque la
limite entre l'intérieur et l’extérieur. Elle reflète bien des aspects comme l’age ou
l’état de santé.
Elle enveloppe notre corps et à de nombreuses fonctions. Toutes atteintes à
l’intégrité de la peau perturbent 1 ou plusieurs fonctions avec des conséquences
plus ou moins grave selon l’importance des lésions.
L’Homme sans peau meurt. L’Homme mal dans sa peau peut mourir aussi (Prof
MIMOUNE).
2° Sensorielle.
Grâce aux terminaisons nerveuses. Il existe un temps de latence = « Arc réflexe »
Elle permet la communication, le toucher.
3° D’échange.
La couche cornée qui est une membrane semi-perméable (Permet la perspiration
du dedans au dehors) des liquides secrétés. (Absorption de dehors au-dedans).
5.2° Thermogenèse.
Information sensitive qui permet de s’habiller et de s’activer : - Pâleur
- Constriction des Vx
7° Fonctions métaboliques.
Les changements hydro-électrolytiques sont permises par la peau avec le milieu
extérieur ainsi que par l’excrétion des déchets métaboliques tel que l’urée par les
glandes sudoripares (Azote=déchets ultimes).
8° Fonctions mécaniques.
Ce sont par les mouvements qu’elle permet en glissant sous la structure sous-
jacente.
9° Fonctions esthétiques.
Elle a un rôle important dans l’estime de soi. L’altération de l’intégrité cutanée
peut entraîner une altération de l’image corporelle. Connotation psychologique de
la peau dans la population.
Introduction
L’ORL ou Oto-Rhino-laryngologie, est la discipline médico-chirurgicale
s’occupant des affections du pôle cervico-céphalique du corps humain. Plusieurs
organes font partie de ce pôle, dont l’oreille. C’est l’organe par excellence de
l’audition et de l’équilibre.
1- Généralités
1-1- Définition
L’oreille est un organe neurosensoriel, bilatéral, intervenant principalement
l’audition et dans l’équilibre.
1-2- Objectifs
A la fin du cours, l’étudiant doit être capable de :
- connaitre les différentes parties de l’oreille ;
- identifier les différents éléments constitutifs de chaque partie de l’oreille ;
- connaître les différents organes de voisinage de l’oreille ;
- expliquer succinctement le phénomène de l’audition.
2-Anatomie
L’oreille est située à la partie latérale du crâne, dans une partie de l’os temporal
appelé rocher.
2-1-2- Subdivision
L’oreille humaine comprend trois parties qui sont de dehors en dedans : l’oreille
externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne
a) Cavités mastoïdiennes
c- Trompe d’Eustache
C’est un conduit osseux et fibro-cartilagineux qui relie la partie antérieure de la
caisse du tympan à la partie latérale du rhinopharynx.
2-1-3- Vascularisation
2-1-3-1- Oreille externe
Les artères proviennent de l’artère temporale superficielle, branche de l’artère
carotide externe.
Les veines se jettent dans la veine temporale superficielle qui rejoint la veine
jugulaire externe.
2-1-3-2- Oreille moyenne
Les artères proviennent de la carotide externe, de la carotide interne et de l’artère
vertébrale.
Les veines se jettent dans la veine jugulaire externe et dans la veine jugulaire
interne.
PARTIE 3 LA LANGUE
Introduction
L’organe de la gustation est représenté par les bourgeons du goût situé dans les
papilles linguales. Il intervient dans l'appréciation de la nourriture, sa digestibilité
et également dans la libération de salive et du suc gastrique.
Les bourgeons du gout sont relié à des terminaisons nerveuses qui forment les
voies gustatives.
La gustation peut être altéré suite à de nombreuses pathologies que nous allons
I. Rappel embryologique
Le développement des bourgeons du goût accompagne celui des papilles de la
langue :
• les premières sont les papilles caliciformes qui se développent à partir de la 9ème
semaine du développement dans la région du V lingual au contact des
terminaisons nerveuses du nerf glosso-pharyngien (IX) dont les corps cellulaires
siègent au niveau des ganglions
• les papilles fungiformes apparaissent vers la 10ème semaine du développement
sur la surface des 2/3 antérieurs de la langue au contact des terminaisons des fibres
nerveuses de la corde du tympan (contingent sensitif du nerf facial, VII bis) dont
les corps cellulaires siègent au niveau du ganglion géniculé.
I. Anatomie descriptive
1. L’appareil de gustation
Filiformes les plus diffuses, dont beaucoup n'ont pas de fonction gustative,
mais une sensibilité tactile
Foliées localisées sur le bord de la langue
Circum vallées (caliciformes) volumineuses, situées dans la zone dorsale
où elles forment le V lingual
L’organe gustatif proprement dit est constitué par le corpuscule ou le bourgeon
du goût. C'est un corps ovoïde, de dimension variable suivant la papille qui le
contient ; il comporte un canalicule central (ou pore) parle quel la salive baignant
la papille et pénètre dans le bourgeon qui se prolonge par une fibre nerveuse
2. La voie gustative
Les cellules gustatives doivent transformer le signal chimique de la saveur en un
signal électrique ce signal est transmis par les voies gustatives pour atteindre
finalement le cortex gustatif. La voie gustative est difficile à explorer et à
systématiser car il est souvent difficile de différencier les sensations gustatives et
olfactives.
a. Le premier neurone
Il est constitué de deux contingents :
Les protoneurones en provenance de la muqueuse situe en avant du V
lingual logent leurs corps cellulaires dans le ganglion géniculé du nerf
facial et parviennent au noyau gustatif supérieur (noyau solitaire) par le nerf
lingual, la corde du tympan puis le nerf facial.
Les protoneurones en provenance de la muqueuse situe en arrière du V
lingual logent leurs corps cellulaires dans les ganglions supérieur et
inferieur du nerf glosso-pharyngien dont ils ont suivi le trajet depuis la
langue jusqu’au noyau gustatif inferieur (noyau solitaire)
b. Le deuxième neurone
Dans le faisceau solitaire, les fibres gustatives se regroupent pour former le centre
gustatif, Les axones montent vers le noyau latéro-ventral postérieur du thalamus
en empruntant la grande voie de Reil
c. Le troisième neurone thalamo-cortical
Les axones empruntent alors le pédoncule inferieur du thalamus et rejoignent
l’extrémité de la 5ème temporale où l`aire gustative se trouverait ainsi mélange
aux aires olfactives
5 saveurs
Saveur Molécules Ex
Salé Ions métalliques Sel
NaCl
Sucré Glucose, aspartame Sucres
Acide Ions H+ Vinaigre, citron
Amer Alcaloïdes Café, Nicotine
Umami Glutamate Bouillon boeuf
Conclusion
Les anomalies de la fonction gustative :
-Agueusie complète : incapacité à reconnaître le sucré, le salé, l'amer et l'acide
-Agueusie partielle : incapacité à reconnaître certaines saveurs mais pas toutes
-Agueusie spécifique : incapacité à reconnaître la saveur de certaines substances
-Hypo-gueusie complète : diminution du goût
-Hypo-gueusie partielle : diminution de la sensibilité à quelques saveurs
-Dysgueusie : distorsion dans la perception d'une saveur, c'est-à-dire perception
erronée d'une saveur présente ou perception d'un goût en l'absence de stimulation
Des examens complémentaires sont possibles :
La biopsie (prélèvement) des papilles permet l'examen des tissus des bourgeons
gustatifs
INTRODUCTION
Le système visuel de l’homme et l’un des systèmes les plus développés ; il est
extraordinaire par la quantité et la qualité des informations qu’il nous fournit sur
le monde.
Un rapide coup d’œil suffit pour connaitre la position, la taille, la forme, la couleur
et la texture des objets, soit qu’ils sont en place ou en déplacement (leur direction
et leur vitesse relative). Le stimulus de l’œil est la lumière,
Les récepteurs de cette lumière sont les photorécepteurs de la rétine qui est un
tissu neuronal qui recouvre le fond de l’œil.
L’œil peut voir dans la plus faible lumière des étoiles, la nuit (vision
scotopique), à la plus éclatante lumière du jour (vision photopique).
Et comme dans tous les systèmes neurosensoriels conscients, le traitement de
l’information passe par trois étapes :
- Acquisition et transduction du signal physique (dans cette modalité
sensorielle, c’est la lumière), après plusieurs opérations rétiniennes, en signal
électrique, PA ; seul reconnu par le système nerveux,
- Transmission, traitement et codage de ce signal électrique ;
- Projection sur l’aire corticale correspondante, et perception de
l’information
Ce que l'on appelle (lumière) est la partie du rayonnement électromagnétique que
perçoit l'œil humain, elle est comprise entre des longueurs d’ondes allant de 380
nm à 780 nm.
I. ANATOMIE DE L’OEIL
L'œil humain est l'organe de la vision de l'être humain ; il lui permet de capter la
lumière, pour ensuite l'analyser et interagir avec son environnement. L'œil humain
permet de distinguer les formes et les couleurs. La science qui étudie l'œil
s'appelle l'ophtalmologie.
Hartung
L'un des grands défis de la technologie sera de fabriquer des yeux électroniques,
capables d'égaler voire de dépasser les aptitudes des yeux du monde vivant pour,
par exemple, remplacer l'œil d'une personne accidentée.
L'œil s'adapte en premier lieu à la lumière ambiante. L'être humain peut ainsi
percevoir avec une sensibilité équivalente en plein soleil ou sous la lumière de la
pleine lune, soit avec une intensité lumineuse 10 000 fois moindre. Une première
adaptation provient de l'écartement de l'iris qui, en mode nocturne, peut atteindre
une ouverture maximale de 7 mm pour des jeunes gens (maximum qui décroît à
4 mm avec l'âge).
1. Tunique externe
2. Tunique moyenne
L'iris donne la couleur à l'œil. Il est percé en son centre par une ouverture
circulaire, la pupille, qui se dilate ou se contracte selon l'intensité de la
lumière, grâce à l'action des muscles lisses de l'iris.
La pupille laisse passer la lumière. Le diamètre de son ouverture s'adapte
automatiquement à l'intensité lumineuse perçue.
Le corps ciliaire sécrète l'humeur aqueuse. Il contient un réseau de muscles
qui permettent de modifier la courbure du cristallin afin de rendre la vision
nette.
Le cristallin est un petit disque fibreux, transparent et flexible qui permet
de focaliser l'image sur la rétine en fonction de la distance.
3. Tunique interne
4. Annexes de l'œil
Récepteurs de la rétine
C’est la partie antérieure du globe oculaire, est une lentille transparente dont le
rôle est de capter et de focaliser la lumière sur le cristallin. Elle est avasculaire à
l’état normal.
La conjonctive :
La conjonctive est une muqueuse tapissant la face postérieure des paupières et se
réfléchissant sur la face antérieure du globe oculaire.
L'humeur aqueuse :
C’est un liquide situé entre la face postérieure de la cornée et la face antérieure du
cristallin, qui nourrit la cornée et le cristallin.
L'uvée :
C’est une tunique composée de :
- L’iris : c’est l’élément le plus antérieur de l’uvée, c’est la partie colorée de l’œil
que l’on peut voir à travers la cornée. Il comporte des muscles qui ajustent la taille
de la pupille ;
Il est constitué d’épithéliums pigmentés qui vont donner sa couleur, elle va du
noir et du marron au bleu en passant par le vert.
- La pupille : ouverture située au centre de l'iris (permettant la modification de la
luminosité entrante).
Le diamètre pupillaire moyen est de 4 à 5 mm. Il peut varier de 1,5 mm dans les
myosis (rétrécissement) très serrés à 9 mm lors de mydriases (dilatation) totales.
La choroïde ; une composante du segment postérieur.
- Des corps ciliaires ;
Le cristallin :
C’est une lentille biologique servant à l'accommodation ("mise au point" sur
l'objet à visualiser), il est relié aux corps ciliaires qui comportent une composante
musculaire permettant l’ajustement de la puissance réfringente du cristallin
(l’accommodation), et une composante vasculaire qui sécrète le liquide de
l’humeur aqueux de la chambre antérieure.
Le segment postérieur :
La rétine :
C’est une membrane regroupant des cellules nerveuses photo-réceptrices (cônes
et bâtonnets), servant à la transformation de l'onde électromagnétique en
impulsions électriques, pour le traitement des images par le système nerveux. Son
épaisseur est de 1/10 à 4/10 de mm.
Les mécanismes de la transduction sont bien étudiés sur les bâtonnets (leur
nombre élevé, un seul photo- pigment).
A l’obscurité :
La spécificité des photorécepteurs est qu’ils sont peu polarisés ou en d’autre
terme dépolarisés au repos. Ils ont un potentiel transmembranaire de (- 30 mv).
Cette dépolarisation est le résultat :
d’un Flux d’ions Na+ entrant par des canaux ioniques ouverts au niveau
segment externe, et
d’un Flux sortant sodique au niveau du segment interne par une pompe Na+/K+
ATPase dépendante qui permet la sortie de 3 Na+ et l’entrée de 2 K+.
Ces mouvements d’ions à l’obscurité sont (le courant d’obscurité).
Les canaux ioniques du segment externe sont en fait au repos ouverts laissant
l’entrée du Na+ du milieu extracellulaire vers le milieu intracellulaire par l’action
de la molécule de guanosine mono phosphate, qui agit alors comme un second
messager.
A l’obscurité le haut niveau de seconds messagers, , maintient les canaux ioniques
du segment externe ouvert permettant l’entrée du Na+.
Les photorécepteurs sont alors dépolarisés et libèrent donc au repos (à l’obscurité)
un neurotransmetteur qui est le glutamate, sur les cellules post-synaptiques (les
cellules bipolaires).
A la lumière :
C’est le photo-pigment du photorécepteur qui capte la lumière.
Le photo-pigment est un couplage entre :
un chromophore absorbant la lumière : le rétinal, qui est un aldéhyde de la
vitamine A, et
une protéine de la famille des opsines, qui ajuste l’absorption de la lumière à
une région particulière du spectre (région de longueurs d’ondes pour chaque
photo-pigment).
Toute altération ou affection de l’un des constituant de l’appareil visuel quel soit
de la composante optique ou la composante nerveuse, entrainent des déficits
majeurs de la vision voire même la cécité, un handicap majeur.
On va citer quelques-unes de ces affections :
VII-A/ Atteinte de la composante optique :
La conjonctivite :
C’est une inflammation microbienne ou allergique de la conjonctive de l’œil.
L’œil devient rouge avec sensation de brulures, parfois même un œdème palpébral
et périorbitaire, avec une vision flou et altérée.
Le glaucome :
C’est l’accumulation de l’humeur aqueuse par défaut de drainage par le limbe, un
lacis spécialisé de cellules situé entre l’iris et la cornée, ce qui provoque une
augmentation de la pression intraoculaire pouvant réduire l’apport du sang à l’oeil
et endommager les neurones rétiniens.
La cataracte :
Elle est responsable de la moitié des cas de cécité dans le monde, presque toutes
les personnes de plus de 70 ans présentent une opacification du cristallin (perte de
la transparence).
Les objets se projettent alors avant la rétine même avec une bonne
accommodation du cristallin (cristallin aplati).
- L’hypermétropie :
Vision mal des objets rapprochés, due à une longueur insuffisante de l’oeil ou à
une puissance insuffisante du système réfringent de l’oeil.
La focalisation se fait en arrière de la rétine.
Ces deux anomalies de réfraction se corrigent par des lunettes ou lentilles
correctrices.
VII-B/ Atteinte de la composante nerveuse :
La rétinite pigmentaire :
Un ensemble hétérogène de trouble oculaire héréditaire, c’est une dégénérescence
progressive des photorécepteurs associée avec une altération et une migration de
l’épithélium pigmentaire délabré vers la rétine où il constitue des amas de
différentes tailles
Le déficit touche tout d’abord la vision périphérique (bâtonnets) avec difficulté
de voir la nuit puis de la vision centrale (cônes) difficulté de voir la journée
s’associe de façon progressive avec les années.
La dégénérescence maculaire :
Dégénérescence maculaire liée à l’âge, affection qui entraine une perte
progressive de la vision centrale. C’est une dégénérescence des photorécepteurs
(cônes).
Les personnes affectées commencent à éprouver une sensation de flou dans leur
vision centrale lors de l’exécution de tache qui exige une vision détaillée, puis
l’atteinte s’accentue avec le temps avec l’apparition de points aveugles dans le
champ visuel.
Les causes sont mal connues mais le risque augmente avec l’âge, facteurs
héréditaires, maladies cardio-vasculaires, exposition prolongée au fumé, tabac,
lumière et des causes nutritionnelles.
a. Définition
L'olfaction renseigne sur la qualité des différentes odeurs le point de départ de la
sensation olfactive est la muqueuse pituitaire au niveau des fosses nasales
b. Anatomie descriptive
L’appareil olfactif se compose de la cavité nasale (fosse nasale) recouverte d’une
muqueuse, des nerfs olfactifs et des bulbes olfactifs. - Les cavités nasales : situées
au-dessus de la cavité buccale ; constituent le segment initial des voies aériennes
supérieures, séparées l’une de l’autre par une mince cloison et, Ces cavités
s’ouvrent en avant par deux orifices des narines et en arrière dans la partie nasale
du pharynx par les choanes. - La muqueuse olfactive : Elle tapisse la partie haute
des fosses nasales au-dessus du cornet moyen sur la paroi externe, le plafond des
fosses nasales (lame criblée de l'ethmoïde) est sur le tiers supérieur de la cloison
nasale. Le reste de la cavité nasale est recouvert de la muqueuse respiratoire.