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Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE BATNA -2
CHAHID MOSTEFA BEN BOULAID

Institutdes sciences de la terre et de l’univers


Département de géographie et aménagement du territoire
Master I Géomatique pour l’action territoriale

Cours

Les Systèmes d'Informations


Géographiques I

Réalisé par :
Dr. Akakba Ahmed

Année universitaire 2016/2017


Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Destination et objectifs :
Ce cours est destiné aux étudiants de Master I, spécialité géomatique pour l’action territoriale.
L’objectif du cours est de donner aux étudiants un cadre théorique sur les notions de systèmes
d’information géographiques et des bases de données géoréférencées, ainsi d’approfondir les
connaissances et les compétences des étudiants dans les diverses techniques de recherche et la
présentation des problématiques relative à la numérisation en Géomatique.

Intitulé du Master : Géomatique pour l’action territoriale


Semestre : 1
Intitulé de l’UEF2 : Géomatique
Intitulé de la matière 3 : SIG 01
Crédits : Crédits : 5
Coefficients :3
Contenu de la matière :
1 Définition des concepts :
-La géomatique , les Systèmes d'Informations Géographiques
-Les composants d’un SIG, l’information géographique
2 SIG pour l’action territoriale
-La démarche systémique
-Collectivités locales et mise en place d’un SIG
3 Élaboration d’une base de données géographique
-La modélisation spatiale
- la modélisation spatio-temporelle
-Dictionnaire de données
-Les éléments de modélisation
-Le diagramme de classe UML
-Les modèles relationnels : Entité-Relation, orienté-objet et le modèle objet-relationnel
-Le model conceptuel de données
-Modèle logique des données et les règles de passage
-Modèle physique de données
-Système de gestion de bases de données relationnelles
4 Géoréférencement et système de projection
-Les systèmes de coordonnées, Projections cartographiques
-Géoréférencement, géocodage, calage
5 Intégration des données et mise en place
-Les Logiciels (SIG - modélisation) : ARCGIS, Power AMC, Visio
-Importation et intégration des données
-La jointure spatiale et attributaire
6 Exploitation et mise en œuvre
-l’ analyse par requête de sélection
-L’analyse spatiale
-L’analyse Network
-L’analyse statistique et géostatistique
Mode d’évaluation : par examen en salle (control continu).
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Introduction :
L’ensemble des collectivités territoriales algériennes éprouvent de grandes difficultés
à mettre en œuvre des plans d’aménagement cohérents. Cette difficulté émane essentiellement
de la faiblesse dans le contrôle de l'information et le manque de coordination entre les
différents acteurs.
Dans le monde contemporain, 80 % des informations ont une base spatiale (Laurini,
2001). Ceci dénote l’importance des données géographiques dans nos sociétés,notamment des
systèmes d’information spatiale pour les actualiser et les mettre à ladisposition des usagers.
(H.B. Nguendo et F. Pirot 2007),
C’est pourquoi la disponibilité d’une information spatialisée abondante, structurée,
maniable et normalisée que permettent les techniques géomatiques, apparait indispensable
pour la maitrise des espaces et l’amélioration des performances dans le management
territorial.
L’approche de la géomatique dans la gestion du territoire sur une même portion permet de
superposer plusieurs facettes d’information, afin de les consulter, les comparer et les analyser
pour mieux comprendre la dynamique des changements dans le territoire. C’est pourquoi la
vision des gestionnaires dans tout l’espace d’intervention et sa gestion va être mieux éclairée.
L’avantage offert par cette approche réside dans la possibilité d’exploiter des données
géométriques et attributaires, afin d’accomplir toute une panoplie d’analyse en terme
deproximité, superposition et auto corrélation.
Les SIG ont un but multiples capable de traiter, interroger, visualiser, analyser et gérer des
couches d’informations concernant un ensemble de thèmes tels que : la topographie, le
foncier, l’aménagement du milieu physique et urbain, l’occupation du sol agricole ou
industriel. La qualité des résultats sectoriels obtenus nous facilite le développement d’une
approche territoriale durable.

Cours 1 : Définition des concepts

1. La géomatique :
La géomatique est un domaine qui fait appel aux sciences, aux technologies de mesure
de la terre ainsi qu’aux technologies de l'information pour faciliter l'acquisition, le traitement
et la diffusion des données sur le territoire (aussi appelées "données spatiales ", "données
géospatiales" ou "données géographiques"). Le mot géomatique a été déterminé pour
regrouper de façon cohérente l’ensemble des connaissances et technologies nécessaires à la
production et au traitement des données numériques décrivant le territoire, ses ressources ou
tout autre objet ou phénomène ayant une position géographique. Ses racines sont "Géo", qui
veut dire Terre, et "matique" vient d’informatique, soit le traitement automatique de
l’information. (laval, 2007)
La géomatique est une discipline regroupant les pratiques, méthodes et technologies
qui permettent de collecter, analyser et diffuser des données géographiques. L'objectif final de
la géomatique est la représentation spatiale des données récoltées pour identifier, représenter
et démontrer les résultats d'analyses. (ESRI France, 2014).
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Finalement, voici la définition officielle de la géomatique selon l'Office de la Langue


française : "Discipline ayant pour objet la gestion des données à référence spatiale et qui fait
appel aux sciences et aux technologies reliées à leur acquisition, leur stockage, leur traitement
et leur diffusion. La géomatique fait appel principalement à des disciplines comme la
topométrie, la cartographie, la géodésie, la photogrammétrie, la télédétection et
l'informatique".
2. Le système d’information
Le système d’information est un ensemble structuré de services, de méthodes et
d’outils, susceptibles de répondre à des questions relatives à une organisation ou un domaine
particulier.
Système informatique permettant, à partir de diverses sources, de rassembler et
d’organiser, de gérer, d’analyser et de combiner, d’élaborer et de présenter des informations
localisées géographiquement, contribuant notamment à la gestion de l’espace. (Société
français de photogrammétrie et télédétection, 1989)
3. Les Systèmes d'Informations Géographiques
Les Systèmes d'Informations Géographiques (SIG) désignent à la fois un ensemble de
données repérées dans l'espace (géoréférencées), structurées de façon à pouvoir en extraire
des synthèses utiles à la décision et les logiciels dédiés à la gestion et au traitement de ces
bases de données.
On peut dire aussi qu’un SIG est un ensemble d’informations géographiques permettant
l’implémentation des données décrivant le monde réel.
La société ISRI à subdivisée le SIG en trois volets permettant d’afficher et manipuler les
informations géographiques, ces derniers sont appelées comme suit :
Le volet géodonnées : un SIG correspond à une base de données spatiales contenant des jeux
de données qui représentent des informations géographiques selon un modèle de données SIG
générique (entités, rasters, attributs, topologies, réseaux, etc.).
Le volet géovisualisation : un SIG est un ensemble de cartes intelligentes et de vues qui
montrent des entités et leurs relations à la surface de la terre. Il est possible d’élaborer
différentes vues cartographiques des informations géographiques sous-jacentes, qui s’utilisent
comme des « fenêtres ouvertes sur la base de données géographique » afin d’effectuer des
requêtes, des analyses et de modifier les informations géographiques. Chaque SIG intègre
plusieurs applications cartographiques bidimensionnelles (2D) et tridimensionnelles (3D)
offrant une gamme complète d’outils permettant de traiter les informations géographiques à
l’aide de ces volets.
Le volet géotraitement : un SIG comprend des outils de transformation des informations qui
produisent des informations à partir des jeux de données existants. Les fonctions de
géotraitement partent des informations contenues dans les jeux de données existants,
appliquent des fonctions analytiques et écrivent les résultats dans de nouveaux jeux de
données.
ces trois éléments constituent le noyau d’un système d’information géographique complet et
sont utilisés à différents niveaux de toute application et logiciel SIG.
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4. Les composants d’un SIG

Un Système d’Information Géographique est constitué de 5 composants majeurs :

4.1. Matériel:

Les SIG fonctionnent aujourd’hui sur une très large gamme d’ordinateurs et leurs
périphériques. Par ailleurs des serveurs de données puissant sont utilisées largement afin de
gérer les Big data.

4.2. Logiciels:

Les logiciels de SIG offrent les outils et les fonctions pour stocker, analyser et afficher toutes
les informations. Sur le marché il y a une panoplie de logiciel SIG (ArcGis, Map info, QGis,
etc).

4.2.1. Principaux composants logiciel d’un SIG :

 Outils pour saisir et manipuler les informations géographiques.

 Système de gestion de base de données.

 Outils géographiques de requête, analyse et visualisation.

 Interface graphique utilisateur pour une utilisation facile.

4.3.Données:

Les données sont certainement les composantes les plus importantes des SIG. Les données
géographiques et les données tabulaires associées peuvent, soit être constituées en interne, soit
acquises auprès de producteurs de données.

4.4.Utilisateurs:

Un SIG étant avant tout un outil, c’est bien ses utilisateurs qui gèrent le système et lui donnent
la forme du travail à travers laquelle il sera exploité.
Les SIG s’adressent à une très grande communauté d’utilisateurs depuis ceux qui créent et
maintiennent les systèmes, jusqu’aux personnes qui l’utilisent dans leur travail quotidien.
Avec l’avènement des SIG sur Internet, la communauté des utilisateurs de SIG s’agrandit de
façon importante chaque jour.

4.5.Méthodes:

La méthode présente l’intelligence de l’utilisateur et sa capacité de structuré le travail par un


schéma logique afin d’étudier une thématique donnée. La mise en œuvre et l’exploitation d’un
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SIG ne peut s‘envisager sans le respect de certaines règles et procédures propres à chaque
organisation.

Fig.01Les composants d’un SIG

5. L’information géographique

L'information géographique est la représentation d'un objet où d'un phénomène réel ou


imaginaire, présent, passé ou futur, localisé dans l'espace à un moment donné et quelles qu'en
soient la dimension et l'échelle de représentation.
5.1. La donnée « raster »
Donnée où l'espace est divisé de manière régulière en ligne et en colonne; à chaque valeur
ligne / colonne (pixel) sont associées une ou plusieurs valeurs décrivant les caractéristiques de
l'espace (Exemple d’une carte topographique scannée).
5.2. La donnée « vecteur »
Pour représenter les objets à la surface du globe, les SIG utilisent trois objets géométriques
qui sont le point, la ligne et la surface.
5.3.La donnée alphanumérique

La donnée alphanumérique ou attributaire ou sémantique, est une information textuelle,


qualitative ou quantitative. Elle décrit l’objet géométrique.

Cours 2 :SIG pour l’action territoriale

1. La démarche systémique:

L’espace est considéré comme un ensemble cohérent structuré et dynamique.il est


composé d’éléments spatiaux, entretenant entre eux des rapports d’interdépendance.la
dynamique du système est animé par les interactions que les composantes entretiennent entre
elles, d’une part et avec l’environnement immédiat, d’autre part. Selon un ordre d’échelle que
le système peut passer de contenu à contenant (Brahim, Benyoucef, 2010).
La démarche systémique part du principe qu'il faut d'abord chercher à identifier les
problèmes à résoudre avant de modéliser le phénomène. La démarche systémique va donc
chercher à produire un modèle projectif de référence à partir duquel le modélisateur va établir
un projet de représentation du phénomène observé (Dominique, LEGROS, 2009).
Sur ce point, l'approche systémique repose sur 3 principes :
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 Un territoire modélisable présente une forme d’organisation, cette organisation n’est


qu’une projection d’un projet maniable.

 L’action est le résultat d’un projet organisé qui reflète l’environnement au moment de
l’action.

 Un système ne peut se définir par une image des objets à un instant donné.

De manière générale, l’approche systémique s’intéresse aux phénomènes, en posant que


celui-ci est l’expression de la dynamique d’un système et se définit à partir d’un projet initial,
ce projet initial étant lui-même un ensemble d’objets organisés projectivement à un projet
d’action ( Dominique, LEGROS, 2009).

En adoptant une démarche systémique nous visons d’appréhender les interactions


entre les déférents plans sectoriels afin d’éviter les conflits entre ces derniers d’une part et de
fournir d’autre part une plate-forme pour les l’analyse approfondie de chaque domaine
d’application.

Fig.01 : Démarche d'élaboration d’un SIG.

Source : T saint-gérand (2005).

D’après la Fig. 01, L’approche systémique se base sur réception des aspirations de
tous les secteurs. Cette approche vise à fournir les parcelles nécessaires pour chaque secteur et
les actions territoriales selon une conception d’un projet de territoire.
La stratégie de développement constitue un bilan des interactions sectorielles d’un
coté et de l’autre coté des directives de l’approche territoriale. Cette approche formulée dans
un contexte de participation et de partenariat dans la prise de décision.
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La mise en œuvre de l’approche systémique nécessite une modélisation spatio-


temporelle de type orienté objets afin d’assurer la jointure spatiale et attributaire ainsi que
l’agrégation de l’information en temps réel.
L’approche de la géomatique dans la gestion du territoire sur une même portion permet de
superposer plusieurs facettes d’information, afin de les consulter, les comparer et les analyser
pour mieux comprendre la dynamique des changements dans le territoire. C’est pourquoi la
vision des gestionnaires dans tout l’espace d’intervention et sa gestion va être mieux éclairée.
L’avantage offert par cette approche réside dans la possibilité d’exploiter des données
géométriques et attributaires, afin d’accomplir toute une panoplie d’analyse en terme
deproximité, superposition et auto corrélation…etc.

2. Pourquoi un SIG pour une collectivité locale?

Les collectivités locales en Algérie ont besoin des SIG, surtout qu’ils ont des missions de
gestion, de planification et de communication qui doivent gérer. Les applications des SIG sont
très large et touchent plusieurs domaines: urbanisme; voirie; transport ; risques et
environnement; patrimoine et socio-économiques…etc.
Donc pour une collectivité locale plusieurs arguments peuvent être avancés pour montrer
l'intérêt d'un SIG:
- Grouper des informations géographiques, économiques et sociales dans un référentiel
géographique commun à l'échelle de la commune pour permettre des analyses et
visualiser les données.
- Une évaluation qui précise l'état des lieux de la commune.
- Faciliter l’analyse et la prise de décisions.
- Etablir des cartes d'aide à la décision, exemple l'état du réseau d’assainissement, la
localisation des équipements et déterminer les zones à risques.
- la superposition de différentes cartes offre la possibilité d’exploiter toutes les données
et leurs interactions.
- Effectuer des simulations en étudiant les avantages et les inconvénients d'un projet.
- Améliorer le service aux usagers: rapidité, fiabilité, qualité et cohérence des
informations fournies.
3. Collectivités locales et mise en place d’un SIG

En raison d’un grand nombre d’actions que les acteurs locaux sont confrontés chaque jour, et
malgré la numérisation à travers les outils informatiques, les gestionnaire ont besoins d’autres
outils qui lient le graphisme au descriptif capable de créer une base de données permettant de
répondre aux questions suivantes :
- Quels sont les données et thématiques adéquates ?
- Existe-t-il des contraintes particulières?
- Quelles sont les attentes de l’application des SIG ?
- Quels problèmes le SIG résoudra-t-il ?
- Quels sont les précautions à prendre afin de préserver la banque de donnée SIG
- Quelles sont les sources de données déjà existantes ?
- Comment va être accepté le SIG ? Quels changements dans l’organisation impliquera-
t-il ?
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- la mise à jour des plans d’urbanisme.


- Synthèse annuelle par types d’aménagements urbains.
- Cartographie annuelle de l’ensemble des aménagements urbains.
- zonage, règlement, à partir des images satellitaires.
- la mutation de l’utilisation des sols avec un diagnostic du territorial.
- Prévision de scénario qui peuvent être surgir dans les projets.
- la corrélation entre les différents plans (voirie, collecte des déchets, circuits de
transport, patrimoine bâti….etc)
- Gestion du foncier, de l’éclairage public, des espaces verts et des cimetières.
- Consultation numérique interactif du POS et règlement par le citoyen afin de faciliter
l’action participative et consultative.
- Facilité la lecture cartographique et descriptive de l’espace dans les réunions
multisectoriels.
- Consultation des PPR et PER.

Cours 3 : Élaboration d’une base de données géographique

1. Base de données géographiques


C'est un ensemble des données spatiales et non spatiales structurées et organisées de manière
à être interrogeables et analysables de façon interactive ou automatique. Une base de données
géographique concerne habituellement une zone définie. Elle est gérée par un logiciel SIG.
Elle intègre les données elles-mêmes ainsi que leurs métadonnées.
1.1. La structure d’une base de données :
Afin de construire une base de données géographique on doit :
-définir l’objectif et la thématique, récolter des données et déterminer la zone d’étude.
-Identifier les éléments clés contenus dans la base de données ou les trois structures SIG,
-Design conceptuel du système,
-Organiser l’information descriptive dans les tableaux.
L’approche SIG constitue un moyen cohérent de maitrise d’information pour une mise en
œuvre du plan d’aménagement en garantissant les éléments importants suivants :
- La disponibilité et la rapidité de l’information avec une possibilité de mise à jour et la
prise de décision en temps réel à l’aide d’une justification requise.
- La détermination des déficits et les besoins dans le sens géométrique et fonctionnel.
- La facilité de la lecture du territoire dans les réunions du conseil communal et les
concertations.

2. Les étapes de l’utilisation de l’information géographique dans un SIG


Pour la conception du SIG il est indispensable de passer par les étapes suivantes :
Etape N01:
Déterminé la source et les propriétés de l’information géographique concernée comme
présenté dans le tableau ci-dessous
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Tableau N °01 :Source et les propriétés de l’information géographique


Dimensions des unités Echelles de Origine Sources
spatiales mesure
Thème D.spatiale D.thématique D.temporelle nominale ordinale mesurée dérivée interprétée
îlots Polygone Occupation Evolution √ √ -Image
urbain Surface Propriété géométrique √ √ satellitaire
forme population et √ -ONS
changement
d’occupation
Réseaux Poly Débit / √ √ Raster
ligne Pente √ √ DEM
Louangeur Type √ √

Etape N02:
Représenter et intégrer toutes les informations géographiques selon trois structures SIG
principales :
 Classes d’entités
 Tables attributaires
 Données raster

Etape N03:
 Géo référencement (calage) par l’utilisation d’une image raster ;
 un système de projection (UTM /wgs84)
 un logiciel SIG (Arc Gis).

Etape N04:
 Manipuler les données raster sous forme de coches thématiques (MNA ; topographie ;
pente…)
 Digitaliser les couches vectrices (points, lignes, polygones).
Etape N05:
 Ajouter le niveau sémantique (tables, attributaires) comme indiqué dans le tableau
précédent.
Etape N06 :
 Analyse par requête (thématiques ; topologique et géométrique).
 Développer des cartes, plans, diagrammes, courbes selon les objectifs.

3. Le format du fichier raster :

Les fichiers numériques Raster généralement sont des données présentant un support, leurs
intégration à travers les photos plans, les scannes des plans papier permettent l’enrichissement
de notre banque de données. Il existe environ 70 formats de fichiers pour les images raster.

Les formats le plus souvent retenus pour les fichiers images en noir et blanc et en couleurs
sont :
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– le TIFF (Tagged Image File Format), conçu par Aldus et Microsoft pour l'acquisition et la
création d'images, est fréquemment proposé comme format par défaut dans des logiciels de
numérisation. Ce format propriétaire est devenu un standard de fait. Il gère toutes les
profondeurs de couleurs et intègre des informations de correction gamma. Il comporte de
nombreuses variantes (les en-têtes de fichiers varient), il faut prendre garde que les
visualiseurs et les logiciels de retouche ne puissent traiter la version choisie de ce format.

– JFIF (JPEG File Interchange Format). C'est le format adapté aux images compressées en
JPEG.

– GIF l'un des plus courants pour les images. Cependant, il ne code pas plus de 256 couleurs
par pixel, au-delà les images subissent une perte de qualité. GIF est très répandu sur l'internet.

– PNG (Portable Network graphics, prononcé "ping"). Ce format récent améliore la vitesse et
la qualité d'affichage et il est bien adapté à une diffusion sur la Toile d'Araignée Mondiale
(WWW). Il comporte également de nouvelles fonctions : la "signature électronique" inscrit
dans le fichier le nom de l'auteur ou celui de l'oeuvre.

Cours 4 : Élaboration d’une base de données géographique


1. La modélisation

Le terme de modélisation conceptuelle, originaire des Sciences de l’Informatique, désigne la


phase de conception de processus logiciels ou de bases de données (Muller&Gaertner, 2005).
Une base de données géographique nécessite une bonne modélisation des données
géographiques à représenter (Laurini et Milleret-Raffort 93). Dans ce but, les données sont
structurées au moyen d’un schéma de données (Gardarin, 2001). Ce schéma décrit le contenu
de l’information et son organisation à l’aide d’un langage de description (par exemple UML).
(Sylvain, B 2004),
2. Dictionnaire de données

Le dictionnaire de données a été établi en parallèle avec le modèle conceptuel de données,


pour faciliter aux utilisateurs l’interprétation et la compréhension du (MCD). Il fournit des
descriptions précises des données utilisées dans la base de données (Abdelkrim Bensaid2006).
Dans ce dictionnaire de données, nous trouvons les informations suivantes:
- la définition de l’entité ;
- le type de référence de chaque classe d’entité : surface, ligne, point;
- les attributs de chaque classe d’entité;
- les contraintes d’intégrité sur les données
3. Le model conceptuel de données :

La modélisation spatiale porte généralement sur les propriétés géométriques et


topologiques,voire attributaires, des objets spatiaux.En effet, un modèle spatial traduit la
perception du concepteur des objets spatiaux. (Chokri, Koussa2011).
La modélisation conceptuelle est un processus progressif et descendant où le concepteur
s’attarde d’abord à identifier les données importantes, qualifiées de vitales, regroupées sous
forme d’entités, puis y ajoute les associations pertinentes entre ces entités (Gilles 2009). Un
modèle conceptuel de données est une représentation des besoins en matière de données pour
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

un système d’information. Il met en évidence les entités, leurs attributs, les associations et
contraintes entre ces entités pour un domaine donné.
Modéliser des données, c’est réaliser un schéma .Structurer des données permet d’éviter des
redondances non désirées, d’assurer leur sécurité et leur extensibilité. Les fonctionnalités des
SIG sont globalement celles des SGBD auxquelles sont associées des fonctions d’affichage de
carte, d’analyse spatiale et de traitement thématique. (Garnier, 2006).

Tableau N °02 :Dictionnaire de données


Les classes d’entités Information de type alphanumérique

Plan cadastral N lot Propriété Surface occupation

Pédologie N lot Type de occupation surface Rendement / Propriété


sol hectare

Géotechnique N lot Résistance Lithologie Pente occupation

Hydrographie
N oueds nom ordre débit

Limite des POS N POS surface Intervention SES COS occupation

Les secteurs réglementaires du


PDAU secteurs surface occupation population

Servitudes type surface secteur type

Réseaux de voiries Nom classification fonction état

Cadre bâti N lot Age type Etat TOL

4. procédures d’élaboration d’une base de données géographique


Un SIG est un ensemble de procédures utilisées pour conserver et traiter l’information à
référence géographique (Aronoff,1989), Le SIG est un système doté de fonctions de
modélisation spatiale puissante (Koshkariov et al, 1989).
Les SIG permettent la création de bases de données a fin de stocker les informations
sémantiques et spatiales ainsi que les relations topologiques des différentes entités.
L’information géographique est traitée par des moyens d’analyses spatiales statistiques et
géostatistiques indispensables pour la mise en œuvre d’une démarche systémique qui se
décline comme suit:
 l’étude de l’existant (réalité) selon un découpage thématique des données traduisant
des besoins et des objectifs ciblés.
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

 l’actualisation et la superposition des plans urbains basés sur l’apport des images
satellitaires en utilisant le système de projection UTM (WGS84) pour normaliser le
géo référencement de l’ensemble des plans.
 la sommation entre les données attributaires et les données géométriques dans des
classes d’entités sous un modèle conceptuel des données.
 utilisation du modèle orienté objet permettant de classer les données sous forme
d’entités liées entre eu en relation double, selon des cardinalités variées spécifiant la
dépendance rationnelle des données.
 l’intégration des données géographiques selon les trois dimensions suivantes :
 Intégration ou traçage de la dimension géométrique dans une couche
d’information selon la signification des variables visuelles de la cartographie.
 Insertion des règles topologiques entre les différentes entités telles que la relation
de la disjonction entre les zones d’extension et les terrains agricoles : piétinement
des constructions sur les terrains agricoles avec production d’un rapport
topologique illustrant ces constructions comme anarchiques en rouges.
 l’insertion de la dimension sémantique d’une classe d’entité dans des tableaux de
sorte à concevoir une base des données relationnelles. Dans ces tableaux, chaque
colonne signifie un attribut, chaque entité est identifié par un(ID) non redondé et
non nul, les tableaux sont liés entre eux par une clé primaire et des clés étrangères
qui assurent la relation.

4. Les concepts de base de la modélisation :


Pour concevoir la base de données on doit passer par une première phase de modélisation
conceptuelle qui consiste à déterminer quelles sont les structures de données pertinentes
géographiques ou non (route, équipement, élève), et les relations qui existent entre ces
dernières. Avant toute conception, le concepteur doit répondre aux questions suivantes :
 Comment élaborer un schéma de bases de données?
 Comment vérifier ce schéma?
 Quel est le formalisme adéquat ?
 Quel est la méthode d’implantation de la base de donnéesdans un SIG ?
Un modèle conceptuel de données est un ensemble de concepts qui permettent de décrire et
de manipuler des données du monde réel, et de règles d’utilisation de ces concepts. Les
modèles comportent 2 parties : une partie statique qui décrit la structure des données (MCD)
et les contraintes explicites sur ces données (CI), et une partie dynamique qui définit les
traitements sur les données (MCT) (Dominique Schneuwly, RegisCaloz , 2013).
Les concepts de base de la modélisation sont :
 Les objets regroupés en classes et identifiés,
 Les liens entre objets avec leurs cardinalités,
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

 Les propriétés des objets,


 La représentation multiple des objets.
Un modèle conceptuel doit respecter les propriétés suivantes :
 Complétude (Description de tous phénomènes courants nécessaires à l’application)
 Fiabilité (formellement défini)
 Orientation utilisateur (compréhensible, clair, lisible)
 Orthogonalité (les concepts proposés doivent être indépendants)
 Compatibilité logiciel (traduisible en SGBD existant)
 Complètement opérationnel (capacités de manipulation des données)

5.1. Les éléments de modélisation :


Le model spéciale qui va être numérisé est constitué des éléments suivant :
Objet = entité
Lien= association (relationship)
Propriété= attribut
On peut donner quelques définitions du langage SIG
Objet : entité qui a des propriétés structurelles et comportementales.
Classe : définition structurelle et comportementale d’un ensemble d’objets ayant les mèmes
propriétés
Un attribut spatial est une propriété qui varie dans l’espace (ex : altitude, profondeur de la
nappe...).
Associations : Le terme « relation » peut être défini comme « association naturelle, logique,
ou virtuelle entre deux ou plusieurs entités qui sont liées l’une à l’autre .Une relation binaire
est un cas particulier ou seulement deux objets sont impliqués. Ces dernières sont souvent les
plus utilisées en raison de leur simplicité. (Moultazem, 2010). La relation spatiale est un type
d'association liant au moins deux types d'entités spatiales et éventuellement des types
d'entités non spatiales.
La cardinalité ou multiplicité, dans les schémas relationnels en modélisation des données,
sert à compter le nombre minimum et maximum de possibilités que chaque classe contient
dans la relation liant 2 ou plusieurs objets. Cette notion est utilisée par la modélisation Merise
et UML.
La cardinalité d'une relation définit le nombre de lignes d'une table liées aux lignes d'une autre
table sur la base d'un ensemble (ou jointure) spécifique de clés.
Associations topologiques :
La topologie traite la notion de relation entre les objets spatiaux, la plupart de ses associations
sont :
Disjonction : aucun partage (valable pour tout type d’objet spatial)
Adjacence : partage sans intérieur communcroisement partage d’une partie de l’intérieur tel
que la dimensionde l’objet partagé est strictement inférieure à la plus grande dimension des
deux objets en relation.
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Recouvrement : partage d’une partie de l’intérieur tel que la dimensionde l’objet partagé est
égale à la plus grande dimensiondes deux objets en relation (valable pour des types spatiauxde
même dimension)
Inclusion : la totalité de l’intérieur de l’un correspond à une partiede l’intérieur de l’autre
Égalité : partage de la totalité de l’intérieur et de la totalité de l’enveloppe (valable pour des
types spatiaux de même dimension)
5.2. Le diagramme de classe UML
UML est un langage de modélisation de données orienté objet basé sur l’utilisation de neuf
types de diagrammes: les diagrammes de classes, les diagrammes d’objets,les diagrammes de
composants, les diagrammes de déploiement, les diagrammes de cas d’utilisation, les
diagrammes de collaboration, les diagrammes de séquence,les diagrammes d’états-transitions
et les diagrammes d’activités. (François, L, 2002)
Les quatre premiers diagrammes permettent de visualiser les parties statiques d’un système,
tandis que les cinqautres aident à décrire le comportement dynamique dumême système.

Fig. :Types de diagrammes UML

Le diagramme de classes est le diagramme de base permettant de décrire la structure d’un


système. Il est constitué de paquetages (éléments de regroupement), de classes, de relations
(associations, généralisations, dépendances, agrégations ou compositions), d’interfaces
(classes particulières ne contenant que des opérations), de stéréotypes (éléments permettant
d’étendre le métamodèle), de notes et de contraintes.( François L 2002)

6. Les modèles relationnels :


Le formalisme: Un ensemble de règles de représentation permettant de formuler un modèle
graphiquement. Il comporte un certain nombre de concepts de base permettant d’exprimer un
modèle (Gilles 2009).
6.1. Entité-Relation :
Le formalisme Entité – Relation permet de représenter une structure de l’ensemble des liens,
en termes de relations entre entités ou classes d’entités, se basant sur une analyse systémique.
Cela permet de décrire finement les entités et les relations de manière générale.
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Comme le note D. Pantazis (Pantazis, 2006), « L’idée de base du modèle E/R tient au fait que
l’on peut décrire tout état d’une réalité par la collection des propriétés des entités et des
associations qui la composent ».
Dans ce type de modèle, les entités apparaissent sous forme de rectangles qui contiennent le
nom de l'entité et les associations sous forme d'ellipses contiennent souvent un verbe
qualifiant la relation.

Exemple :

6.2.Orienté-objet :
Il s’agit d’aller du monde réel à la représentation virtuel par abstraction qui permet de
Relier le modèle d’étude au monde réel par la notion d’objet :

Orienté objet = abstraire et décomposer le système informatique en objets

La modélisation orienté objet est basée sur les points suivants :


-Le monde réel est constitué d’objets physiques ou immatériels,
-Tracer les objets virtuels de modélisation depuis les objets du monde réel,
-Relier les objets (réels) du problème et les objets (virtuels),
-Favoriser les abstractions naturelles du monde réel utilisables en modélisation,
-Objets vus comme des « boîtes noires » : seules les propriétés visibles de l’extérieur
intéressent,
-Objets possédant un nom, qualifiables, classables, polymorphes, dé-/composables,
interagissants avec d’autres objets, etc,
-Objectifs supplémentaire lors de la modélisation orientée objet,
-Meilleure indépendance du modèle par rapport aux fonctions demandées,
-Meilleure capacité d’adaptation et d’évolution du modèle lorsque des fonctionnalités sont
modifiées ou ajoutées.

6.3. Modèle objet-relationnel :


Le modèle objet-relationnel est, en informatique, une manière de modéliser les informations
contenues dans une base de données qui reprend le modèle relationnel en ajoutant quelques
notions empruntées au modèle objet, venant combler les plus grosses lacunes du modèle
relationnel.
La technologie objet-relationnelle est née en 1992, elle est donc assez nouvelle sur le marché
des SGBD, dominé depuis environ 1970 par les bases de données relationnelles.
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Cours 5 : Modèle Logique de Donnée


1. Algèbre relationnelle:
L'algèbre relationnelle a été créée en 1970 par Edgar Frank Codd, le directeur de recherche du
centre IBM de San José. Cette algèbre est constituée d'un ensemble d'opérations formelles sur
les relations. Les opérations relationnelles permettent de créer une nouvelle relation (table) à
partir d'opérations élémentaires sur d'autres tables (par exemple l'union, l'intersection, ou
encore la différence).
• Ensemble d’opérateurs qui s’appliquent aux relations
• Résultat : nouvelle relation qui peut à son tour être manipulée
• L’algèbre relationnelle permet de faire des recherches dans les relations

2. Modèle logique de données :


Le but du niveau logique est de proposer une organisation performante vis-à-vis de la future
utilisation de la base de données. Autrement dit, il s’agit de trouver un compromis entre la
suppression totale des redondances et la rapidité des opérations effectuées par l’utilisateur de
la base de données.
Le même modèle conceptuel prend des formes logiques différentes pour des SGBD
différents. Conformément aux choix effectués précédemment nous allons considérer le cas
des SGBD relationnels. Sommairement, le passage du conceptuel au logique se fait de la
manière suivante : les entités du modèle conceptuel deviennent des tables, alors que les
relations sont exprimées soit par des tables, soit par la duplication d'un même attribut dans les
deux tables. Les deux cas se distinguent par les cardinalités de la relation. L'opération
d'association de tables est appelée une jointure (Hainaut, 1992).

Le Modèle Logique des Données (MLD) est une étape intermédiaire pour passer du modèle
conceptuel, qui est un modèle sémantique, vers une représentation physique des données.

3.Modèle logique relationnel :


Les relations utilisent des clés primaires et étrangères pour permettre aux bases de données de
mettre en correspondance une ligne d’une table avec une ligne d’une table liée. On peut
afficher ces relations dans un diagramme. En outre, les cardinalités peuvent être déterminées

Une table relationnelle correspond à un type d’entité ou d’association


Elle est composée d’attributs (colonnes) qui décrivent ce type.
Elle possède une clé primaire : ensemble minimum d’attributs qui permettent de repérer de
manière univoque chaque (ligne) de la table.

Les liens entre tables sont exprimés par les clés étrangères (‘foreignkey’).Une clé étrangère
est un ensemble d'attributs d'une table T2 qui est clé primaire dans une table T1.
La clé étrangère doit correspondre à une clé primaire existante (contrainte d’intégrité
référentielle).

3.1 Association binaire :


Association binaire (1/1) - (0/N) ou (1/1) - (1/N)
se traduit en ajoutant une clé étrangère (identifiant de l'entité de cardinalité (0,N) ou (1,N) ) à
la table provenant de l'entité dont la cardinalité est (1,1).

Association binaire (1/1) - (0/1)


se traduit en ajoutant une clé étrangère (identifiant de l'entité de cardinalité (0,1) ) à la table
provenant de l'entité dont la cardinalité est (1,1).
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Association binaire (0/1) - (0/N) ou (0/1) - (1/N)


On peut prendre plusieurs scénarios
Solution 1: idem à association (1/1)-(0/N) ou (1/1)-(1/N).
Problème de clé étrangère pas toujours définie (certains SGBD supportent, d’autres non).
Solution 2: on crée une table ayant pour clé primaire les 2 identifiants. On ajoute les
éventuelles propriétés de l'association à la table. Plus lourd.

Association binaire (0/N) ou (1/N) - (0/N) ou (1/N)


Se traduit par une nouvelle table dont la clé primaire est composée des identifiants des deux
entités. Les éventuelles propriétés de l'association deviennent les attributs de cette table.

3.2. Le lien de généralisation :


Parmi les avantages de l’approche SIG, le lien de généralisation de l’information entre les
différentes classes d’entité en plusieurs niveaux d’analyse urbaine. À titre d’exemple, le
PDAU est constitué de plusieurs POS, ce dernier est composé d’un ensemble d’îlots. Cette
technique nous permet de travailler sur un seul support cartographique de haute résolution
avec une fluidité d’information qui assure la cohérence entre les niveaux de planification et
d’intervention opérationnelle.

3.3La constitution d’un MLD :


Le Modèle Logique de Données (MLD) est la modélisation logique des données qui tient
compte du niveau organisationnel des données. Il s’agit d’une vue logique en terme
d’organisation de données nécessaire à un traitement.
Le modèle logique de données découle du modèle conceptuel de données :
- Les entités deviennent des tables
- Les relations (0, n - 0, n) deviennent des tables
- On ajoute les clés étrangères dans les tables

Remarque :
Modèle Conceptuel de Données (MCD) :
- permet de modéliser la sémantique des informations d’une façon compréhensible par
l’utilisateur de la future base de données
- ne permet pas d’implémentation informatique de la base de données dans un SGBD donné
Modèle Logique de Données (MLD) :
- permet de modéliser la structure selon laquelle les données seront
stockées dans la future base de données est adapté à une famille de SGBD : ici les SGBD
relationnels (MLD Relationnels ou MLD-R)
- permet dʼimplémenter la base de données dans un SGBD donné

4. Objectifs du MLD:
- Éviter les incohérences dans les données :
- Éviter la redondance d’information : La même information est stockée dans différentes
relations
- Anomalies: insertion, suppression, modification
- Éviter les valeurs nulles: Difficiles à interpréter : inconnu, connu mais non disponible,
inapplicable
Rend les jointures difficiles à spécifier
- Éviter les jointures inutiles:
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Améliorer les performances : la jointure est une opération coûteuse

5.Les règles de passage

On passe du modèle conceptuel de données au modèle logique de données par une opération
de TRADUCTION. Ce dernier est une représentation du système tel qu'il sera implémenté
dans des ordinateurs. Il doit donc faire une hypothèse minimale sur l’état de l'art
technologique qu'il prendra en considération. Il devra être tout de même indépendant d'une
"plateforme" particulière (Oracle, Postgres, Mysql, etc...).

Quatre règles sont nécessaires pour passer du Modèle Conceptuel de Données au Modèle
Logique Relationnel.

Règle1: Une propriété du MCD devient une colonne (attribut) de la relation

Règle2: une entité devient une table (relation)

Règle3: L’identifiant de l’entité devient clé primaire de la relation

Règle4: On inclue la clé primaire d’unerelation comme clé étrangère dans l'autre relation.

Cours 6 : Modèle physiques des données

1. Modèle physiques des données :


Le niveau physique est le dernier niveau avant la base de données elle-même. Cette étape
prend en compte non plus seulement le type de SGBD, mais directement le logiciel choisi. Le
langage du modèle physique correspond au langage de programmation du logiciel de SGBD.
Le modèle physique est une image assez éloignée de la réalité. Sa lecture est relativement
difficile et en l’absence d’un modèle logique et/Ou conceptuel, il est presque impossible de
comprendre l’organisation de la base de données, à partir de ce seul schéma.
La géodatabase est un modèle de données permettant de représenter des informations
géographiques à l’aide des technologies standard de bases de données relationnelles.Elle
prend en charge le stockage et la gestion des informations géographiques dans les tables d’un
Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles (SGBDR) standard.
2. Système de gestion de base de données :
Un SGBD, c'est une interface entre l'usager (un utilisateur, un programme) et les mémoires de
stockage, lui donnant l'illusion d'avoir à sa disposition des données stockées et assemblées
comme il le souhaite, d'être le seul à les utiliser, et de pouvoir les manipuler à sa guise grâce à
un langage spécial. C'est un outil de gestion efficace permettant de rechercher, modifier,
ajouter des données dans une grande masse d'information, partagée par tous les usagers
suivant leurs droits d'accès, chacun travaillant sur sa vision et sa propre structuration de
l'information.
Pour les SIG, le plus utilisé est le SGBDR (Système de Gestion de Bases de Données
Relationnel). Les données y sont représentéessous la forme de tables utilisant certains champs
comme liens. Cette approche qui peut paraître simpliste offre une grande souplesse et une
flexibilité permettant aux SIG de s'adapter à tous les cas de figure. Ce système
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

permetégalement d'économiser de la place mémoire car il évite les redondances entre les
différentes tables. Des tables dedonnées pourront ainsi servir à plusieurs projets, ou au sein
d'un même projet, certains champs d'une table. (Clais Sébastien,2003)

Un SGBD est un intermédiaire entre les utilisateurs et les fichiers physiques


Un SGBD facilite
- la gestion de données, avec une représentation intuitive simple sous forme de table
par exemple
- la manipulation de données. On peut insérer, modifier les données et les structures
sans modifier les programmes qui manipulent la base de données.

3. Particularités des SGBD géographiques (SGBDG) :


Les différences entre un SGBD et un SGBDG sont du même type que celles qui existent
entre un SI (système d'information) et un SIG. Toutefois, nous n’allons pas comparer les
fonctionnalités de ces deux systèmes. Nous nous pencherons plutôt sur les caractéristiques
essentielles des informations géographiques et sur la gestion de ces caractéristiques par le
SGBDG.Lorsque le système à modéliser est géoréférencé, les entités, aussi bien que les
relations ou les attributs, peuvent être spatiaux.(Parent.C 1995).Donne une définition de ces
trois notions. Une entité spatiale est une entité que l'on veut pouvoir représenter dans l'espace
en définissant son emprise (est-ce une entité ponctuelle, linéaire ou surfacique, quelle est la
forme exacte de sa ligne/surface ? ...) et sa situation (où est-elle située ?).

Cours 7 : Géo référencement et système de projection


1. Un système de coordonnées géographiques
Un système de coordonnées géographiques ( Geographic Coordinate System) utilise une
surface sphérique à trois dimensions pour définir des emplacements sur la Terre. Un GCS est
souvent confondu avec un datum,
Un point est référencé d'après ses valeurs de longitude et de latitude. La longitude et la
latitude correspondent aux angles mesurés depuis le centre de la Terre vers un point de
surface. Les angles sont souvent mesurés en degrés (ou en grades). L'illustration suivante
projette le monde sous forme d'un globe avec des valeurs de longitude et de latitude.

Fig.01

Dans le système sphérique, les "lignes horizontales", ou lignes Est-Ouest, sont des lignes de
latitude égale ou des parallèles. Les "lignes verticales", ou lignes Nord-Sud, sont des lignes de
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

longitude égale ou des méridiens. Ces lignes ceinturent le globe et constituent un réseau
quadrillé appelé un graticule.

La ligne de latitude qui sépare les pôles est appelée l'équateur. Il définit la ligne de latitude
zéro. La ligne de longitude zéro est appelée méridien principal. Dans la plupart des systèmes
de coordonnées géographiques, le méridien principal correspond à la longitude qui traverse
Greenwich, L'origine du graticule (0,0) est définie d'après le point d'intersection de l'équateur
et du méridien principal. Le globe est alors divisé en quatre quadrants géographiques calculés
d'après les relèvements au compas effectués à partir de l'origine. Le nord et le sud se trouvent
au-dessus et au-dessous de l'équateur, alors que l'ouest et l'est se situent respectivement à
gauche et à droite du méridien principal.

Traditionnellement, les valeurs de latitude et de longitude sont mesurées en degrés décimaux


ou en degrés, minutes, secondes (DMS). Les valeurs de latitude sont mesurées par rapport à
l'équateur et sont comprises entre -90° au pôle Sud et +90° au pôle Nord. Les valeurs de
longitude sont mesurées par rapport au méridien principal. Elles vont de -180° lorsqu'on va
vers l'ouest jusqu'à 180° lorsqu'on va vers l'est. Si le méridien principal est à Greenwich,
l'Australie, située au sud de l'équateur et à l'est de Greenwich, a des valeurs de longitude
positives et des valeurs de latitude négatives.

2. Définition d’un ellipsoïde


La forme et la taille de la surface d'un système de coordonnées géographiques sont définies
par une sphère ou un ellipsoïde. Bien qu'un ellipsoïde constitue la meilleure représentation de
la Terre, celle-ci est parfois traitée sous forme de sphère pour faciliter les calculs
mathématiques. La supposition que la Terre est une sphère est possible pour les cartes à petite
échelle (inférieure à 1:5 000 000). A cette échelle, la différence entre une sphère et un
ellipsoïde n'est pas détectable sur une carte. Cependant, par souci de précision sur les cartes à
grande échelle (échelles de 1:1 000 000 ou supérieures), un ellipsoïde est indispensable pour
représenter la forme de la terre. Entre ces échelles, le choix d'une sphère ou d'un ellipsoïde
dépend de l'usage qui sera fait de la carte et de la précision des données.

Une sphère est basée sur un cercle, un ellipsoïde sur une ellipse.Un ellipsoïde est une sphère
aplatie aux pôles. La forme d'une ellipse est définie par deux rayons. Le rayon le plus long est
appelé demi-grand axe et le plus court, demi-petit axe.
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Fig02

Le demi-grand axe, ou rayon équatorial, représente la moitié du grand axe. Le demi-petit axe,
ou rayon polaire, représente la moitié du petit axe.
La rotation de l'ellipse autour du demi-petit axe génère un ellipsoïde. Un ellipsoïde est
également appelé ellipsoïde de révolution aplati. Le graphique suivant montre le demi-grand
et le demi-petit axe d'un ellipsoïde.

Le demi-grand axe est dans le plan équatorial, tandis que le demi-petit axe est perpendiculaire
au plan équatorial.
Un ellipsoïde est défini par le demi-grand axe, a, et le demi-petit axe, b, ou par a et
l'aplatissement. L'aplatissement correspond à la différence de longueur entre les deux axes,
exprimée par une fraction ou une décimale. L'aplatissement, f, est dérivé comme suit :

f = (a - b) / a

L'aplatissement étant une petite valeur, la quantité 1/f lui est en général préférée. Paramètres
de l'ellipsoïde pour le système géodésique mondial de 1984 (WGS 1984 ou WGS84) :

a = 6378137.0 m b = 6356752.31424 m 1/f = 298.257223563

L'aplatissement varie de 0 à 1. Une valeur d'aplatissement de 0 signifie que les deux axes sont
égaux et qu'une sphère est obtenue. L'aplatissement de la Terre avoisine 0,003353. Une autre
quantité qui, tout comme l'aplatissement, décrit la forme d'un ellipsoïde est le carré de
l'excentricité, e2. Il est représenté par la relation suivante :
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Alors qu'un ellipsoïde représente approximativement la forme de la Terre, un datum définit la


position de l'ellipsoïde par rapport au centre de celle-ci. Un datum fournit un cadre de
référence permettant de mesurer des emplacements à la surface de la Terre. Il définit l'origine
et l'orientation des lignes de latitude et de longitude.

Chaque fois que vous changez le datum ou, plus exactement, le système de coordonnées
géographiques, les coordonnées de vos données changent.

3. Datums géocentriques
Au cours des 15 dernières années, les données de satellite ont fourni aux géodésiens de
nouvelles mesures pour définir l'ellipsoïde le plus adapté à la Terre, qui associe les
coordonnées au centre de masse de la Terre. Un datum centré sur la terre ou géocentrique
utilise comme origine le centre de masse de la terre. Le datum le plus récemment développé et
le plus couramment utilisé est WGS 1984. Il sert de cadre pour les mesures d'emplacements
partout dans le monde.
Un datum local aligne son ellipsoïde de façon à l'ajuster précisément à la surface de la terre
dans une zone particulière. Un point sur la surface de l'ellipsoïde est mis en correspondance
avec une position particulière sur la surface de la terre. Ce point est également désigné sous le
nom de point d'origine du datum. Les coordonnées du point d'origine sont fixes et tous les
autres points sont calculés d'après ce point d'origine.

Fig03

L'origine du système de coordonnées d'un datum local ne se trouve pas au centre de la


terre. Le centre de l'ellipsoïde d'un datum local est décalé par rapport au centre de la terre. Le
NAD 1927 et le datum européen de 1950 (ED 1950) sont des datums locaux. Le NAD 1927
est conçu de façon à s'ajuster autant que faire se peut à l'Amérique du Nord, l'ED 1950 a été
créé exclusivement pour l'Europe. Puisqu'un datum local aligne son ellipsoïde très
précisément sur une zone particulière de la surface de la Terre, il n'est pas adapté à une
utilisation en dehors de la zone pour laquelle il a été conçu.

4. Les systèmes de coordonnées

Les systèmes de coordonnées permettent aux jeux de données géographiques d'utiliser


des localisations communes pour l'intégration. Un système de coordonnées est un système de
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

référence permettant de représenter les localisations d'entités géographiques, l'imagerie et les


observations telles que des positions GPS dans une structure géographique commune.

Il existe deux types de systèmes de coordonnées courants utilisés dans les systèmes
d'information géographique (SIG) :

• Un système de coordonnées globales ou sphériques, tel que latitude-longitude. Elles


sont souvent désignées systèmes de coordonnées géographiques.
• Un système de coordonnées projetées basé sur une projection cartographique telle que
la projection de Mercator transverse, la projection équivalente d'Albers ou la
projection de Robinson, qui proposent toutes (ainsi que de nombreux autres modèles
de projection cartographique) diverses méthodes de projection de cartes représentant
la surface sphérique de la Terre sur une surface de coordonnées cartésienne
bidimensionnelle. Les systèmes de coordonnées projetées sont quelquefois
désignés projections cartographiques.

5. Projections cartographiques :

Les systèmes de coordonnées projetées sont des systèmes de coordonnées conçus pour des
surfaces planes comme une carte imprimée ou un écran d'ordinateur.

Le système de coordonnées cartésien emploie deux axes : un axe horizontal est-ouest (x) et un
axe vertical nord-sud (y). Le point d'intersection de ces axes s'appelle l'origine. Les
emplacements des objets géographiques sont définis en fonction de l'origine à l'aide des
notations (x,y), où x fait référence à la distance le long de l'axe horizontal et y à la distance le
long de l'axe vertical. L'origine correspond à (0,0).

Les systèmes de coordonnées projetées utilisent également, et de plus en plus, une valeur Z
pour mesurer l'altitude au-dessus ou en dessous du niveau moyen de la mer.

Un système de coordonnées projetées se définit sur une surface plane, bidimensionnelle. Des
coordonnées projetées peuvent être définies pour des jeux de données en 2D (x,y) et 3D
(x,y,z), où les mesures x,y représentent l'emplacement sur la surface de la Terre et z la hauteur
au-dessus ou en dessous du niveau moyen de la mer.

Contrairement à un système de coordonnées géographiques, un système de coordonnées


projetées possède des longueurs, des angles et des surfaces constants dans les deux
dimensions. Cependant, toutes les projections cartographiques représentant la surface de la
Terre sous forme de carte plane créent une distorsion de la surface, de la distance, de la forme
ou de la direction.

De nombreuses projections cartographiques sont conçues pour des usages spécifiques. Une
projection cartographique peut être utilisée pour conserver la forme, alors qu'une autre sera
utilisée pour conserver la surface (projection conforme contre projection équivalente).

Ces propriétés, la projection cartographique (avec Éllipsoïde et Datum), deviennent des


paramètres importants dans la définition du système de coordonnées pour chaque jeu de
données SIG et chaque carte. En enregistrant des descriptions détaillées de ces propriétés pour
chaque jeu de données SIG, Il est donc possible d'intégrer et de combiner des informations
provenant de plusieurs couches SIG. C'est une fonction fondamentale du SIG. La précision de
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

la localisation sous-tend presque toutes les opérations SIG. ArcGIS utilise la projection de
type cube et l'ellipsoïde WGS 1984.

6. Système Géodésique WGS84 :


Les deux demi-grands axes qui joignent le centre à l'équateur ont une longueur de 6 378.137
km . Le demi-petit axe qui joint le centre a un pôle a une longueur de 6 356.752 314 km
Ce qui donne une circonférence à l'équateur de 40 075.017 km.
En passant par les pôles on a une ellipse de 40 007.863 km de longueur, cette ellipse a une
excentricité de 0.081 8191 89 (l'excentricité d'une ellipse varie entre 0 et 1, pour une
excentricité de 0 l'ellipse est devenue un cercle, et pour une excentricité de 1 elle est devenue
une parabole).
Cet ellipsoide de révolution d'axe Nord Sud qui est censé représenté au mieux la surface de
notre planéte est appelé le système géodésique WGS84, et les récepteurs GPS fournissent des
points dans ce système sous forme d'angles α pour la latitude et λ pour la longitude.

7.Transverse Universelle de Mercator ou UTM :


L'UTM est un type de projection conforme de la surface de la terre. C'est une projection
cylindrique où l'axe du cylindre croise perpendiculairement l'axe des pôles de l'ellipsoide
terrestre au centre de l'ellipsoide. C'est un système de référence géospatiale qui permet
d'identifier tous les points de la terre.
Pour couvrir la surface de la terre, on l'a découpée en 60 fuseaux de 6° en séparant
l'hémisphère Nord et l'émisphère Sud. Soit au total 120 zones (60 pour le Nord et 60 pour le
Sud). On a alors développé le cylindre tangent à l'ellipsoide le long d'un méridien pour obtenir
une représentation plane.

Le territoire algérien est situé sur 4 fuseaux:


1. UTM Nord, fuseau 29 : entre 6 degrés Est et 12 degrès Est Greenwich.
2. UTM Nord, fuseau 30 : entre 6 degrés Ouest et 0 degrés Greenwich.
3. UTM Nord, fuseau 31 : entre 0 degrés et 6 degrés Est Greenwich.
4. UTM Nord, fuseau 32 : entre 6 degrés Est et 12 degrès Est Greenwich

Fig04 :la projection cylindrique UTM


Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Chaque carré est lui-même divisé en carrés secondaires, eux-mêmes divisés à nouveau en
carrés plus petits, et ainsi de suite. Il n'y a pas de limite théorique à la profondeur des
divisions, celle-ci dépendant uniquement de la précision de l'outil utilisé (cartes, récepteur
G.P.S., etc.).

8. Géoréférencement :
Géoréférencement, géocodage, calage, chacun utilise un terme différent pour assigner des
coordonnées spatiales à un raster plein de pixels.

Dans ArcGIS, le système de coordonnées est utilisé comme méthode d'intégration


automatique des emplacements géographiques provenant de jeux de données différents dans
une structure de coordonnées commune pour l'affichage et l'analyse.

Tous les éléments d'une couche de carte ont une localisation et une étendue géographiques
spécifiques qui leur permettent d'être repérés sur la surface de la terre, ou près de celle-ci. La
capacité de décrire avec précision des localisations géographiques est essentielle pour la
cartographie et le SIG. Ce processus s'appelle le géoréférencement.

Tous les jeux de données géographiques utilisés dans ArcGIS sont supposés posséder un
système de coordonnées bien défini qui permet leur localisation par rapport à la surface de la
Terre.

Si les jeux de données possèdent un système de coordonnées bien défini, alors ArcGIS peut
intégrer automatiquement les jeux de données avec les autres en les projetant à la volée sur la
carte.

Le géoréférencement est l’opération d’attribution des coordonnées géographiques à un fichier


image ou raster de provenance aérienne ou satellite. Le géoréférencement reste l'une des
tâches principales pour un analyste SIG ou un cartographe.

Cours 8 : Intégration des données et mise en place


1.Les Logiciels
Il est préférable d’avoir des connaissances requises de différentes logiciels SIG, permettant
de faire des transferts des fichiers parce qu’il n'est pas évident de travailler avec un seul
logiciel.Il est souhaitable d’avoir une idée sur l’ensemble des logiciels suivants : ArcGis 10.1,
Power AMC, GlobalMapper 13, AUTO CAD 2008.ENVI4.5.

1.1.ArcGisdans ses versions 9.3 ou 10.1 est un logiciel de système d’information


géographique développé par la société ESRI (EnvironmentalSystemsResearch Institute).
C’est un outil pour gérer, visualiser, cartographier, interroger et analyser toutes les données
disposant d’une composante spatiale. (ESRI france2007). Le choix du logiciel Arc Gis nous
offre des possibilités d’intégration des données dans un support géodatabase Arc catalogue
pour une modélisation spatio-temporelle orientée objet.
Il peut être acquis sous différents produits soit ArcInfo, ArcEditor, ArcView et ArcReader.
Ces différents produits utilisent les trois mêmes applications formant le cœur d’ArcGIS,
soit :
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

• ArcMap: qui permet de créer des cartes et faire des analyses spatiales.
• ArcCatalog: qui permet de visualiser rapidement les jeux de données, d’effectuer la
gestion des fichiers et de les décrire à l’aide de métadonnées.
• ArcToolbox: qui permet d’effectuer des transferts de format et de projection.
• Arc GIS Diagrammer: Arc GIS Diagrammer est une application autonome qui
permet de consulter, de modifier ou de créer le schéma d'une Géodatabase. Les
schémas sont présentés graphiquement et chaque élément peut être modifié au travers
d'une série de propriétés via une interface très simple. Tous les éléments d'une
Géodatabase peuvent être ainsi modélisés et des fonctions de validation permettent de
vérifier la cohérence du schéma par rapport aux contraintes du type de Géodatabase
cible (GDB personnelle, GDB fichier, GDB ArcSDE, …).

ArcGISDiagrammer est tout simplement un éditeur graphique de document XML de


Géodatabase. C'est le format principal de fichier qu'utilise l'application en écrivant et en lisant
directement les documents XML générés par les produits ArcGIS depuis plusieurs versions
déjà et dont la structure est publiée par ESRI depuis 2004. Ces fichiers contiennent la
description de la structure des Géodatabases et parfois également les données. L'application
est donc capable de restituer graphiquement (à la volée) le schéma de la Géodatabase pas
l'intermédiaire de ce fichier XML généré par les commandes standards d'ArcCatalog. Une fois
le schéma modifié, le document XML peut être utilisé pour recréer tout ou partie de la
structure d'une Géodatabase en utilisant les commandes standards d'ArcCatalog.
ArcGISDiagrammer permet également, à partir des documents XML de Géodatabase, de
générer des rapports (HTML) récapitulant les propriétés des différents éléments d'une
Géodatabase (classes d'entités, tables, relations, domaines, sous-types, règles de topologies,
versions, …). Des rapports concernant les données (type, nombre d'entités par classe, …)
peuvent aussi être construits automatiquement à partir d'une Géodatabase.

1.2. Microsoft Excel (officiellement Microsoft Office Excel) est un tableur composé de 65
536lignes, 256 colonnes (jusqu'à la version 2007), dont le maximum des feuilles par classeur
est limitépar la quantité de mémoire disponible, développé au départ par Microsoft pour le
Macintosh et porté ensuite sur Microsoft Windows. Il fait partie de la suite Microsoft Office
et est depuis sa version 5 (1993) le tableur dominant sur ces plates-formes. Les fichiers
produits à l'aide du logiciel portent l'extension xls.

1.3. PowerAMC :
Power AMC est un environnement graphique de modélisation très simple d’emploi qui
permet d’effectuer les tâches suivantes :
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

♦ Modélisation intégrée via l’utilisation de méthodologies et de notations standard :


Données (E/R, Merise)
Métiers (BPMN, BPEL, et XML)
Application (UML)
♦ Génération automatique de code via des templates personnalisables :
SQL (avec plus de 50 SGBD)
Java -NET
♦ Une solution de référentiel avec des fonctionnalités de sécurité et de gestion des versions
très complètes pour permettre un développement multiutilisateur
♦ Fonctionnalités de génération et de gestion de rapports automatisés et personnalisables
♦ Un environnement extensible, qui vous permet d’ajouter des règles, des commandes, des
concepts et des attributs à vos méthodologies de modélisation et de codage
1.3.1Modélisation à l’aide de PowerAMC :
Power AMC fournit un jeu unique d’outils de modélisation professionnelsqui associent les
techniques et notations standard de la modélisation deprocessus métiers, de la modélisation
des données et de la modélisationd’applications UML et d’autres fonctionnalités puissantes
nous aide à analyser, concevoir, construire et maintenir les applications, en utilisant les
techniques les plus élaborées d’ingénierie logicielle.
La solution de modélisation PowerAMC permet d’intégrer étroitement la conception et la
maintenance des couches de données centrales de nos application et exigences de projet,
processus métiers, code orienté objet,vocabulaires XML et informations de réplication de base
de données.
PowerAMC n’impose aucune méthodologie ou aucun processus d’ingénierie logicielle.
Chaque société peut mettre en oeuvre sa propre organisation, endéfinissant les responsabilités
et les rôles, en indiquant quels outils utiliser etquelles sont les validations requises, et en
spécifiant les documents àproduire à chaque stade du processus.
Une équipe de développement va comprendre plusieurs rôles d’utilisateurs,incluant les
analystes métier, les analystes et concepteurs, les administrateurs de base de données, les
développeurs et des testeurs, chacunutilisant une combinaison différente de composants de
PowerAMC.
1.4. Visio :
Microsoft Office Visio est un logiciel de diagrammes et de synoptiques pour Windows qui
fait partie de la suite bureautique Microsoft Office mais se vend séparément.
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

On peut choisir d'utiliser le diagramme simple et les formes de dessin simples pour dessiner
les diagrammes de modèle de données, mais comme il est un modèle spécial pour
diagrammes de modèle de données,
Pour le concept de modélisation objet-relationnel (Modèle de relation d'objet).
Utilisez les formes objet-relationnel, qui ont des formes supplémentaires pour travailler avec
les types, pour modéliser des bases de données. Le modèle de relation d'objet comprend
l'entité, la relation, le type, l'affichage, la catégorie et le lien.
Fig.01 :la modélisation objet-relationnel(les formes de dessin)

2. La jointure spatiale et attributaire


Il s’agit d’ajouter à une table (dite d'accueil) des champs issus d’une autre table (dite à
joindre). Il faut bien sûr indiquer une condition de jointure, qui peut porter sur la valeur de
deux champs (dits champs de jointure), ou sur une relation spatiale entre les entités.
(IUTSTID, 2012).
2.1. Jointure attributaire :
Une jointure attributaire permet comme son nom l'indique de joindre deux tables attributaires
décrivant des entités communes et partageant un champ commun. L'opération produit une
seule table juxtaposant les champs de la table à joindre à ceux de la table d'origine. Dans un
Système d'Information Géographique la table d'origine est souvent celle associée aux entités
localisées d'une couche géographique, ce qui permet par exemple de cartographier les
données d'un tableau statistique sans dimension spatiale. Les jointures attributaires sont
utilisées lorsque l'on souhaite introduire des informations nouvelles dans une couche
géographique, par exemple: on dispose d’une couche école primaire, identifiés par le
code_ilot et d’une table ilot, également identifiés par le code_ilot. Pour disposer des écoles
primaires dans la table attributaire d’ilot, on peut faire une jointure attributaire de POS avec
école primaire sur le code_ilot.
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

- pour réaliser la jointure: clic droit sur la couche d'accueil, Jointures et Relations, Joindre…,
méthode "Joindre les attributs d'une table"
La table résultante remplace la table d'accueil. Il n'y a pas de modification physique des
données (les fichiers originels sont inchangés).
2.2. Jointure spatiale :
Le même principe que la jointure attributaire s'applique mais au lieu que la jointure entre les
tables s'appuie sur une relation logique (le partage d'un même champ) c'est une relation
spatiale qui joue, c'est à dire une caractéristique de positionnement relatif des deux entités. Par
exemple, une table des écoles pourra être jointe à une table des communes en fonction d'une
relation spatiale de type inclusion géométrique.
Dans une jointure spatiale entre deux tables carto+données, le critère de jointure porte sur une
relation spatiale entre les entités (inclusion ou intersection)

Cours 9 Exploitation et mise en œuvre

1. Analyse par requêtes:


Les requêtes de sélections (thématique, topologique et géométrique), soulève plusieurs
questions concernant essentiellement l’extension urbaine, le réaménagement des quartiers et
les risques associés, les différents types de requêtes se basent sur : la Localisation, la
distribution, l’évolution et la répartition des objets.

Le but de concevoir un système d’information géographique n’est pas seulement de


réaliser des cartes ou des plans, mais d’avoir une banque de donnée consultable en tout
moment par les services concerné.
Une requête est définie comme une opération d’interrogation effectuée sur une partie
de base de données. Dans le logiciel, elle est présentée sous forme d’une « sélection » par
requête, c'est-à-dire qu’elle permet de sélectionner les objets en fonction de leurs
caractéristiques ou de leur situation géographique. En effet, cet outil peut porter aussi bien sur
les données attributaires que géographiques des objets. Leur sémiologie peut également être
questionnée.
On peut distinguer les questions dites « simples » des questions dites « complexes »
qui vont permettre de définir le type de requête appropriée pour répondre à la question posée,
pour pouvoir résoudre le problème initial (Antonio2005).

L’objectif des requêtes est de sélectionner, de localiser, ou de manipuler des objets


répondant à un ou plusieurs critères.
1.1. Contexte :
L’organisation et la normalisation des données garantissent la qualité et la faisabilité de
l’interrogation (requêtes de sélection).
La fermeté de la saisie de l’information géographique garantit la bonne mise en œuvre des
requêtes (Abram Pointet2006).
Le processus d’introduire une requête est basé sur le principe de question – réponse, la
démarche du travail suit les étapes suivantes :
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

- Création d’une requête


- Soumission de la requête
- Contrôle d’intégrité de la requête
- Réponse
-
1.2. Langage SQL :
On va utiliser le logiciel ArcGis10 pour notre base de données relationnelle dans ce
cours, cette version nous permet d’introduire nos requêtes on utilisant le langage SQL.
SQL (StructuredQueryLanguage) c’est-à-dire « langage d’interrogation structuré ». En
fait SQL est un langage complet de gestion de bases de données relationnelles.il a été conçu
par IBM dans les années70. Il est devenu le langage standard des systèmes de gestion de bases
de données relationnelles. (Antonio2005)

SQL (StructuredQueryLanguage) regroupe un ensemble d'expressions définies et une


syntaxe afin d'interroger et de manipuler des données dans les systèmes de gestion de bases de
données relationnelles (SGBDR).

L'institut ANSI (American National Standards Institute) définit une norme pour SQL.
La plupart des SGBDR font appel à cette norme et l'ont étendue, ce qui a rendu la syntaxe
SQL légèrement différente d'un SGBDR à l'autre.

1.3. Les requêtes géométriques:


La requête géométrique considère la sélection d’objets sur la base de caractéristiques
géométriques. Les classes d’entités (vecteur) offrent plus de possibilités pour les requêtes
portant sur la géométrie.
La position est la première caractéristique géométrique des objets. Elle permet de
sélectionner ou manipuler les objets en fonction de leur position (x, y) dans l’espace
géographique.
Exemple : sélection des terres situées au nord d’un lieu (Retenu collinaire)
SELECT [terre agricole]
FROM [terre agricole]
WHERE [y] > 2347m
Cette requête nous permet de déterminer les terres agricoles qui sont au-dessus de la ligne de
forage afin de déterminé les surfaces qui serrons irriguées par pompage ou par la gravité.

La longueur et l’aire sont les deuxièmes caractéristiques géométriques des objets. Elles
permettent de sélectionner ou manipuler les objets en fonction de leur taille.
Exemple : sélection des objets d’une taille supérieur à un seuil
SELECT [lots terrain]
FROM [lots terrain]
WHERE [AREA] > 2000
La distance est la troisième caractéristique géométrique des objets. Elle permet de
sélectionner ou manipuler les objets en fonction de leur distance à d’autres objets.
Exemple : sélection des objets à une distance à 200 m de la route
SELECT [habitats]
FROM [habitats], [route]
WHERE Distance ([habitats]. ID, “m”) < 200
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

1.4. Les requêtes topologiques :


La topologie considère l’objet dans son contexte spatial. Elle permet l’analyse des
relations spatiales entre objets. Le modèle topologique considère trois éléments de l’objet :
Le bord, Le corps intérieur, La matrice
Les opérateurs topologiques considèrent certaines relations évoquées
DISJOINT aucune intersection
ADJACENT intersection des bords uniquement
INTERSECT intersection des bords et des corps
CONTENANT corps du premier contient les bords du second
COUVRANT corps du premier est enveloppé par le corps du second
EQUAL les bords et les corps sont identiques

Exemple :pour proposer un plan d’évacuation des personnes en cas d’inondation il est
indispensable de déterminer les ilots qui avoisine l’oued.
La requête correspond alors à :
SELECT [ilotsurbain]. *
FROM [ilotsurbain], [ouade]
WHERE Adjacent ([ilotsurbain]. ID [ouade].ID

Exemple : pourdéterminé les ilots exposé au risque technologiques d’une unité industrielle, il
est nécessairede déterminé l’intersection entre les ilots urbain et le champ de risque
La requête correspond alors à :
SELECT [ilotsurbain]. *
FROM [ilotsurbain], [servitudes]
WHERE Intersect ([ilotsurbain]. ID [servitudes]. ID

1.5. Les requêtes thématiques :


La requête thématique a pour objectif de sélectionner ou utiliser des objets spatiaux sur la
base de leurs attributs. Le formalisme général d’une requête de sélection dépend de trois
éléments.
SELECT : Les classes d’entités qui nous affichera la réponse
FROM : Les classes d’entités sur lesquelles se trouve l’information concerné
WHERE : Les critères de sélection (attribut choisie)
On distingue quatre types d’opérateurs pouvant composer une requête, les opérateurs de
comparaison, les opérateurs arithmétiques, les opérateurs logiques, et les opérateurs
statistiques.

1.6Les Opérateurs de comparaison :


Les opérateurs de comparaison sont utilisés pour confronter les valeurs d’attribut d’un objet à
un critère de sélection. La comparaison peut porter sur des attributs.
Nominaux (nom, …),Ordinaux (classes, …),Cardinaux (valeur, …)Abram,Pointet(2006)
Les opérateurs de comparaison principaux sont
= Égalité
< Infériorité
> Supériorité
<= Infériorité ou Égalité
>= Supériorité ou Égalité
<> Inégalité
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

1.7. Les Opérateurs arithmétiques :


Les opérateurs arithmétiques sont utilisés pour calculer de nouvelles valeurs d’attribut
d’un objet. Ils s’appliquent en règle générale à des attributs de type cardinal, cependant, il est
possible de les utiliser pour des valeurs nominales ou ordinaires.
La séquence des opérateurs suit les règles mathématiques traditionnelles, de telles
sortes que les opérateurs arithmétiques principales sont : Addition, Soustraction,
Multiplication et Division (Abram, Pointet2006).

1.8. Les Opérateurs logique :


Les opérateurs logiques permettent de combiner plusieurs critères au sein d’une
requête, les opérateurs principaux sont:
AND opérateur « et »
OR opérateur « ou inclusif »
XOR opérateur « ou exclusif »
NOT opérateur « et non »

Exemples :pour déterminer les secteurs d’urbanisation future d’une ville on doit utiliser un
operateur logique AND qui combinera entre différents attributs selon nos critères définies
SELECT *
FROM [les secteurs]
WHERE [Rendement] = « faible » AND [risque] = « faible » AND [résistance] = « élevé »

1.9. Les Opérateurs statistiques :


Les opérateurs statistiques permettent de calculer une variable synthétique d’attributsa
travers des outils qui permettent l’établissement d’une relation entre l’analyse de variables
(calcul de la moyenne, densité ….) sur les objets géographiques, on présente les principaux
opérateurs statistiques comme suit :
MAX : renvoi à la valeur maximale rencontrée
MIN : renvoi à la valeur minimale
MIEAN : renvoi à la moyenne
StdDev : renvoi à l’écart-type
VAR : renvoi à la variance
SUM : renvoi à la somme
Afin de faire une Synthèse sur les différents types de requêtes on s’est basé sur le
tableau N°27 récapitulatif qui illustre l’usage et le type de traitement de chaque exemple de
requête.

Tableau N°01 :Lestypes de traitements avec des données spatiales

Traitements Usages Exemples de requêtes


Localisation Inventaire localisé Qu’y a-t-il à tel endroit ?
Distribution Analyse thématique Où trouve-t-on tel genre de phénomène ?
Evolution Analyse temporelle Qu’est-ce qui a changé depuis ?
Répartition Analyse spatiale Quelle est la forme, la structure ou
l’organisation fonctionnelle de … ?
Modélisation Simulation des processus Que se produirait-il si… ?
Optimisation Aide à la décision Quelle est la meilleure façon de… ?
Source : florentjoerin Décider sur le territoire, Proposition d’une approche par utilisation de
SIG et de méthodes d’analyse multicritère
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Cours 10 : L’analyse spatiale, Network et géostatistique


L’outil SIG nous offre plusieurs analyse et méthodes d’interrogation conformes aux besoins
de l’étude en l’occurrence :
- L’analyse Network nous permet de réaliser des analyses spatiales sur les réseaux
notamment calculs d’itinéraires, recherches de proximité, zones de desserte et emplacement-
allocation…etc.
- L’analyse spatiale consiste à décrire une disposition particulière de certains objets, leur
organisation spatiale, de repérer des structures et de justifier le choix d’une localisation par
d’autres.
-L’analyse statistique concerne l’exploration des données afin d’examiner la distribution des
valeurs d’un attribut, elle est utile de disposer des informations d’une classes d’entité sur une
carte, courbe ou un diagramme, elle sert aussi à la récapitulation des données. Elle se fait pour
les catégories, pour calculer la surface totale de chaque catégorie d’objet.

1. L’analyse spatiale :
L’objectif de l’analyse spatiale consiste à décrire une disposition particulière de
certainsobjets, leur organisation spatiale, repérer des structures, expliquer une localisation par
d’autres. Son but est de déceler en quoi la localisation apporte un élément utile à la
connaissance des objets étudiés (Pumain et Saint-Julien, 2004).

La figure N01 montre bien le processus d’analyse spatial en utilisant l’outil SIG de
l’identification du problème jusqu’aux résultats. Par ailleurs, le même processus d’analyse nous
permet de traiter plusieurs problématiques au niveau du périmètre d’étude.

Fig.01: Processus d’analyse spatiale

Source :Processus d’analyse spatiale (Mitchell, 2005).

L’analyse spatiale est une démarche qui inclut des techniques formelles qui étudient
des objets géographiques en utilisant leurs propriétés topologiques ou géométriques.
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Donc c’est une activité qui constitue souvent une finalité du SIG, notamment au niveau de la
préparation de la décision (Essevaz-Roulet et al, 2008).

A titre d’exemple l’analyse spatiale des équipements (écoles primaires) fait


apparaitre clairement l’utilité de l’analyse de proximité dans la détermination du taux de
couverture. L’analyse statistique des équipements par le voisin le plus proche et l’indice de
Moran nous a permis la spatialisation des équipements et une corrélation aléatoire avec la
population.
L’introduction d’une approche de risque urbain par la superposition entre l’aléa et les enjeux
exposés permet d’évaluer le degré de vulnérabilité.

La répartition d’un phénomène est une question essentielle dans l’analyse dès que l’on
décide de prendre en compte la localisation de ce phénomène ; elle permet de répondre aux
questions en terme de : Où ? Comment ? Pourquoi
Les outils d’analyse sont nombreux, il convient de réfléchir à l’objectifdu travail avant de se
lancer dansles modifications. Dans ArcGis ,les outils d’analyse sont dans ArcToolbox
Exmples d’outils d’analyse courants
- Découpage (analysis tools extract clip)
- Superposition (analysistools overlay intersect) pour assembler uniquement les
portion d’entités qui se superposent
- Superposition (analysistools overlay union) pour assembler toutes les entités qui se
superposent
- Zone tampon (analysistoolsproximity buffer) créer une zone tampon autour des
entités sélectionnées
1.1.Utilisation du ModelBuilder pour l’analyse spatiale :

Model Builder est une application de géotraitement dans laquelle on peut schématiser un
processus d’analyse. Les modèles sont assemblés graphiquement sous la forme d'une
séquence logique d'outils dans laquelle les sorties d'un outil sont introduites dans des
opérations suivantes.
Pour créer un modèle de géotraitement dans ModelBuilder, ajoutez des outils et des données
dans une vue de modèle, puis établissez des connexions entre eux afin de définir leur ordre
d'exécution.
Les éléments de modèle sont les composants de base des modèles. Il existe trois principaux
types d'éléments de modèle : les outils de géotraitement, les variables et les connecteurs.
On peut résumer les étapes permettant la création d’un ModelBuilder suivant les étapes
suivantes :
Ouvrir ModelBuilder
Ajouter les données
Ajouter des outils de géotraitement
Connecter des données et des outils
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Modifier les paramètres d'outil


Définir les paramètres du modèle
Exécution du modèle
Des applications permettant aux étudiants une bonne compréhension de cette méthode sur les
logiciels est à développer dans les séances de travaux pratiques.

2. L’analyse Network :
Les objets géographique présentant une géométrie poly-ligne notamment les routes et
les réseaux divers qui sont structuré et traité par un mode d’analyse spécifique ̋ L’analyse
Network ̋
Arc GIS Network Analyst effectue des analyses spatiales sur les réseaux routiers, notamment
calculs d’itinéraires, tournées de véhicules, feuilles de route, recherches de proximité, zones
de desserte et emplacement-allocation. (ESRI France 2008.)
Grâce à un modèle de données réseau évolué, les utilisateurs peuvent facilement créer des
jeux de données réseaux à partir de leurs données SIG.(ESRI France 2008.)
ArcGIS Network Analyst permet de modéliser de manière dynamique des conditions de
réseau réalistes, notamment des rues à sens unique, des restrictions de tournant et de hauteur,
des limitations de vitesse et des conditions de circulation à différentes heures de la
journée.(ESRI France 2008.)
Avec ArcGIS Network Analyst, on peut :
• rechercher le chemin le plus court,
• générer les itinéraires les plus efficaces pour uneflotte de véhicules dont la tournée inclut de
nombreuxpoints d’arrêt,
• utiliser les fenêtres de temps pour limiter l’horaired’arrivée des véhicules,
• localiser les ressources les plus proches,
• déterminer l’emplacement optimal d’une ressourcevia une analyse emplacement-allocation,
• définir des zones de desserte selon le temps de trajetou la distance,
• utiliser vos données SIG existantes pour créerrapidement un réseau,
• générer une matrice de coût de déplacement sur leréseau de chaque origine vers toutes les
destinations. (ESRI France 2008).

3. L’analyse statistique
Les informations relatives aux attributs d'entités et à leur localisation sont inséparables aux
données SIG. Ces informations servent à créer des cartes qui peuvent être analysées
visuellement. L'analyse statistique vous aide à extraire de vos données SIG des informations
complémentaires qui peuvent ne pas être évidentes en regardant une carte. Il s'agit par
exemple de la façon dont les valeurs attributaires sont distribuées, s'il y a des tendances
spatiales dans les données ou si les entités forment des modèles spatiaux. A la différence des
fonctions de requête (comme identifier ou sélection, qui fournissent des informations au sujet
d'entités individuelles), l'analyse statistique révèle les caractéristiques d'un ensemble d'entités
dans son intégralité.
3.1. Utilisations de l'analyse statistique
L'analyse statistique est souvent utilisée pour explorer les données : par exemple, pour
examiner la distribution des valeurs d'un attribut particulier ou pour repérer des points
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

aberrants (valeurs très élevées ou très basses). Il est utile de disposer de ces informations lors
de la définition de classes et de plages sur une carte, de la reclassification de données ou de la
recherche d'erreurs dans les données.
L'analyse statistique sert aussi à la récapitulation des données. Elle se fait souvent pour les
catégories, par exemple pour calculer la surface totale de chaque catégorie d'utilisation du sol.
Vous pouvez aussi créer des résumés spatiaux, par exemple calculer l'altitude moyenne de
chaque bassin versant. Les données récapitulatives permettent de mieux appréhender les
conditions d'une zone d'étude

3.2. Fonctions d'analyse statistique sous ArcGis


Les fonctions statistiques d'ArcGIS for Desktop se trouvent dans ArcMap, ArcCatalog et le
géotraitement, ainsi que dans deux extensions : ArcGIS Spatial
Analyst et GeoStatisticalAnalyst.

3.2.1. Statistiques de table


Un ensemble principal de statistiques descriptives qui récapitulent les valeurs pour un seul
champ est disponible à plusieurs emplacements d'ArcGIS for Desktop, la fenêtre de la table
d'ArcMap, l'onglet d'aperçu de la table d'ArcCatalog, et le jeu d'outils Statistiques (dans la
boîte à outils d'analyse).

Tableau N(01 ) : principales fonctions de résumés statistiques pour un champ unique

Fonction Emplacement Statistiques Sortie

Fenêtre de table d'ArcMap Total, Minimum, Maximum, Les résultats


Option du menu
ou onglet d'aperçu de table Somme, Moyenne, Ecart type, s'affichent dans une
Statistiques
d'ArcCatalog Histogramme de fréquence fenêtre.

Minimum, Maximum, Somme, Les résultats sont


Outil Résumés Boîte à outils Analyse/jeu
Moyenne, Ecart type, Plage, écrits dans une
statistiques d'outils Statistiques
Premier, Dernier nouvelle table.

Source :Esri France 2011

Pour récapituler un champ par un ou plusieurs autres champs (par exemple, pour compter le
nombre de parcelles dans chaque classe d'utilisation du sol, additionner la surface dans chaque
classe d'utilisation du sol ou trouver la taille moyenne de parcelle dans chaque classe), utilisez
l'option Récapituler de la fenêtre de table d'ArcMap, ou l'outil Fréquence du jeu d'outils
Statistiques de la boîte à outils Analyse.
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Tableau (02) : principales fonctions de résumés statistiques pour plusieurs champs

Fonction Emplacement Statistiques Sortie

Fenêtre de table d'ArcMap Minimum, Maximum, Les résultats sont


Option du menu
(cliquer avec le bouton droit sur Moyenne, Somme, Ecart écrits dans une
Récapituler
un nom de champ) type, Variance nouvelle table.

Les résultats sont


Boîte à outils Analyse/jeu d'outils
Outil Fréquence Total, Somme écrits dans une
Statistiques
nouvelle table.

Source :Esri France 2011


3.2.2. Statistiques spatiales :
La boîte à outils Statistiques spatiales contient un certain nombre de routines statistiques pour
l'analyse de la distribution d'un ensemble d'entités, l'analyse de modèles et l'identification
d'agrégats.

Tableau (03) : Fonctions et emplacements des outils de statistiques spatiales

Domaine fonctionnel Jeu d'outils Outils

Mesures de Mesure de Centre moyen, Entité centrale, Standard Distance,


distribution distributions Directional Distribution (Standard Deviational Ellipse),
géographique géographiques Direction moyenne linéaire

Analyse de modèle Average Nearest Neighbor, Spatial Autocorrelation


Analyse de modèles
géographique (Moran's I), High/Low Clustering (Getis-Ord General G)

Analyse d'agrégats Appariement Cluster and Outlier Analysis (Anselin Local Moran's I), Hot
géographiques d’agrégats Spot Analysis (Getis-OrdGi*)

Modélisation de Moindres carrés ordinaires, Régression exploratoire,


Analyse de régression
relations spatiales Régression pondérée géographiquement

Source :Esri France 2011


Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

3.2.3. Statistiques raster


L'extension ArcGIS Spatial Analyst comprend plusieurs fonctions statistiques servant à
analyser des rasters, principalement pour récapituler des valeurs attributaires et attribuer les
résumés statistiques aux cellules dans une nouvelle couche raster. Celles-ci se trouvent dans
plusieurs jeux d'outils différents de la boîte à outils ArcGIS Spatial Analyst.

Tableau (04) : Tableau récapitulatif des outils de statistique raster

Outil Emplacement Entrée Sortie Utilité

Calcule les statistiques spécifiées pour


Statistiques de Jeu d'outils Rasters
Raster chaque cellule en fonction de
cellule Local multiples
plusieurs entrées

Récapitule les valeurs d'un raster dans


Jeu d'outils un voisinage défini autour de chaque
Statistiques focales Raster Raster
Voisinage cellule et attribue la valeur à cette
cellule dans le raster en sortie

Récapitule les valeurs pour des


Statistiques de Jeu d'outils Entités attributs d'entités ponctuelles dans un
Raster
points Voisinage ponctuelles voisinage défini et attribue des valeurs
aux cellules dans le raster en sortie

Récapitule les valeurs pour des


Statistiques de Jeu d'outils Entités attributs d'entités de lignes dans un
Raster
lignes Voisinage linéaires voisinage défini et attribue des valeurs
aux cellules dans le raster en sortie

Raster ou Récapitule les valeurs d'une surface


Raster ou
Jeu d'outils table raster par catégories ou classes
Statistiques zonales entités
Zonaux récapitula (zones) du raster en entrée ou de jeu
surfaciques
tive de données de polygone

Source :Esri France 2011


Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

4. L’analyse géostatistique :
Le but principal de la géostatistique est d'estimer ou de prédire la valeur d’un paramètre dans
l’espace. Elle permet de le faire sans tendance et avec une erreur minimale (Webster et
Oliver, 2007). Cette branche de la statistique appliquée met l'accent sur le contexte spatial et
les relations spatiales entre les données. Elle fournit des outils pour la quantification et
l'exploitation de l’autocorrélation spatiale, et des algorithmes pour l'interpolation des données
et la quantification des incertitudes (Isaaks et Srivastava, 1989).
4.1. Méthodes d’interpolation
Burrough et Mcdonnell (1998) ont classé les méthodes de l’interpolation en deux approches:
l’approche globale et l’approche déterministe.
La méthode globale de l’interpolation utilise toutes les données disponibles pour fournir la
prédiction pour l'ensemble de la zone d'intérêt. Alors que la méthode locale est faite dans une
petite zone autour des données interpolées, les estimations sont faites uniquement pour la
zone contenant les données.
Il existe trois principales méthodes d’interpolation dans l’extension spatial analyst d’ArcGIS:
(1) le krigeage, (2) la pondération par distance inverse IDW et (3) la triangulation.
4.2.Krigeage
Lorsque les données sont abondantes, la plupart des techniques d'interpolation donnent des
résultats similaires, mais quand il y a un manque de données, le choix de la méthode et de ses
paramètres peuvent être crucial si l'on veut éviter de faux résultats (Burrough et
Mcdonnell, 1998). Les méthodes géostatistiques du type krigeage, tentent d'optimiser
l'interpolation en utilisant le variogramme pour calculer les poids des échantillons (Chaaban,
2011). Le krigeage est une méthode d'interpolation qui porte le nom de son précurseur,
l’ingénieur minier d'Afrique du Sud DG Krige, qui a développé une série de méthodes
statistiques empiriques afin de déterminer et de prédire avec plus de précision une réserve de
minerais (Krige, 1951; Cressie, 1986 ; 1990). Cette méthode utilise le variogramme qui
exprime la variation spatiale de la distribution d’une ou plusieurs valeurs attributaires tout en
minimisant l'erreur de prédiction entre les valeurs en entrée et celles qui sont prévues
(Chaaban, 2011).
4.3. Pondération par l’Inverse de la Distance IDW
Lorsque la densité des points d’échantillonnage varie peu sur le secteur étudié (maillage
régulier des échantillons), la méthode IDW est adaptée (Mueller et al, 2004). Cette méthode
consiste à calculer les valeurs des nœuds d’une grille en utilisant une moyenne pondérée des
valeurs contenus dans le semi de points d’échantillonnage de la valeur à interpoler. Dans le
calcul IDW, les pondérations sont inversement proportionnelles aux distances séparant le
nœud considéré et les différents points de données (Rousseaux, 2006). Pour l’exemple du
calcul d’un MNT, les points particuliers du terrain (sommets, vallées) et les irrégularités du
relief peuvent être insuffisamment renseignés; le modèle de terrain obtenu par IDW serait
donc peu réaliste(Chaaban, 2011).

4.4. Triangulation TIN


Cette méthode consiste à définir un maillage triangulaire sur la surface concernée, ou
l’échantillon de données sous forme de semis de points définit les sommets de triangles (Zhou
et al, 2008).
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À l’intérieur de chaque facette triangulaire, les interpolations linéaires peuvent ainsi être
calculées. La triangulation de Delaunay est la méthode classique pour construire cette
triangulation. Cette méthode (triangulation de Delaunay) s'appuie principalement sur le critère
suivant : Soit T un triangle du maillage, alors aucun point du semis (sauf ceux de T), n'est
contenu dans le cercle circonscrit de T (Speckmann et Snoeyink, 2001). Un modèle
numérique obtenu par la méthode TIN est assez proche de la réalité si le nombre de points
d’échantillonnage est suffisant (Ali et Mehrabian, 2009).

Conclusion du cours :
Ce cours regroupe des expertises variées relative à l’application des SIG en se basant sur un
ensemble de technologies et les logiciels SIG permettant de modéliser, de représenter et
d’analyser le territoire pour en faire des représentations cartographique. L’évolution des
technologies de l’information géographique ces dernières années est à l’origine des
changements importants dans l’usage de la cartographie pour la gestion des territoires. Par
ailleurs, La création de cartes et l’analyse géographique ne sont pas des procédés nouveaux.
La banalisation des logiciels SIG à rendu accessibles, aux utilisateurs potentiels à concevoir
des cartes thématiques et aux professionnels (Géomaticients) à concevoir des Bases de
données SIG avec les méthodes et les outils de la Géomatique.
Dans le cadre de ce cours, l’étudiant sera capable à concevoir et à développer des solutions à
travers une base de données pour le traitement et l’analyse des thématiques ayant une
composante spatiale. En effet, les SIG procurent une plus grande vitesse et proposent des
outils sans cesse innovant dans l’analyse, la compréhension et l’aide à la décision. Ces
solutions devront notamment s’appuyer sur une fouille automatique de données à travers des
requêtes.
Ce cours permettrais aux étudiants d’arriver à développer un esprit scientifique en analyse
spatiale couplé aux sciences appliquées à l’action territoriale. C’est à travers des exerces
pratiques dans chaque chapitre de ce cours que l’étudiant mettra ses connaissances pour une
modélisation adéquate de l’espace et conduite de projets.
Insertion professionnelle
Après la fin du cours l’étudiant pourras valoriser ses compétences au sein de tout organisme
professionnel utilisateur de systèmes d’information géographique (SIG) : secteur de
l’aménagement des territoires et urbanisme, secteur de l’environnement, collectivités locales(
APC) et territoriales (Daira et wilaya), bureau d’études, ADE, SonalGaz et direction des de
transport, etc.
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Exercice corrigé :

Exercice01

Vous été chargé d’établir une base de données sous SIG qui permettra de gérer un continuum
d’information concernant la gestion de risque industriel au niveau de la zone industrielle de
Batna.
Les unités industrielles ont un identificateur, une adresse, type d’activité et un effectif de
travailleurs.
Les unités sont situées sur des parcelles identifiées par leurs numéros. Les parcelles sont
limitées par des frontières, la frontière d’une parcelle est chevauchée par une voirie qui se
caractérise par un classement, une largeur et un état.
Ces unités sont alimentées par un réseau de gaz, et un réseau d’Alimentation en Eau Potable.
Le réseau de gaz est composé d’un ensemble d’arc caractérisés par numéro, un diamètre et
type de matériel, certains arcs sont connectés par une vanne de coupure. Le réseau d’AEP est
alimenté par un réservoir d’une capacité connue, ce réseau est constitué par des segments de
conduites qui se caractérisent par un numéro, type de matériaux, diamètre et pression, certains
de ces segments sont équipés par des poteaux d’incendie identifiés par leur numéro.
L’ensemble des unités industrielle constitue les limites de la zone industrielle crée en 1972,
qui se situe au voisinage du milieu urbain. Cette proximité ville zone industrielle a engendré
un aléa industriel qui confronte les ilots urbains. Ces ilots contiennent des habitations avec un
nombre de population, et des équipements de type et d’activité différentes
Question : Réalisez un modèle conceptuel de données orienté – objet par la méthode MADS
pour la gestion du risque industriel.
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Solution01 :
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale

Exercice02:

1/ Compléter le modèle conceptuel ci-dessous :

2/ Transformer lemodèle conceptuelen modèlelogique relationnel.


En utilisant les attributs suivants :
Exploitants :IDexpl, nom, âge
Canal irrigation :IDcanal, long, prof, Matériaux
Parcelles :IDparcel,type_culture
Quelles sont les règles de passage du model conceptuel au model logique ?
Solution02:

Modèle conceptuel de données


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Modèle logique des données

Les règles de passage


On passe du modèle conceptuel de données au modèle logique de données par une opération
de TRADUCTION. Ce dernier est une représentation du système tel qu'il sera implémenté
dans des ordinateurs. Il doit donc faire une hypothèse minimale sur l’état de l'art
technologique qu'il prendra en considération. Il devra être tout de même indépendant d'une
"plateforme" particulière (Oracle, Postgres, Mysql, etc...).
04 règles sont nécessaires pour passer du Modèle Conceptuel de Données au Modèle Logique
Relationnel.
Règle1: Une propriété du MCD devient une colonne (attribut) de la relation
Règle2: une entité devient une table (relation)
Règle3: L’identifiant de l' entité devient clé primaire de la relation
Règle4: On inclue la clé primaire d' une relations comme clé étrangère dans l'autre relation.

Exercice03:
Un service du cadastre gère son réseau d’eau potable, en particulier les conduites et les
réservoirs qui alimentent les parcelles et les bâtiments. Vous étés chargé d’établir une base de
données qui permettra le stockage de toutes les informations sur ce réseau.
Les bâtiment ont un numéro qui les identifie et une adresse. On souhaite connaitre le ou les
propriétaires de ces bâtiments dont on stocke le numéro, le nom, la liste des prénoms et
l’adresse. On veut aussi conserver la date d’achat d’un bâtiment par son propriétaire. Les
bâtiments sont situés sur des parcelles identifiées par leur numéro.
Ces bâtiments peuvent avoir des compteurs d’eau. Ces compteurs ont un diamètre et un
nombre de chiffre,un numéro d’identifiant, une date de pose et une marque.
Les bâtiments peuvent être raccordés à des segments de conduite en eau potable, qui possede
un numéro, un secteur, une date de pose, un type de matériau, l’état (bon, à réparer, à changer)
et un diamètre. Notons que les segments sont numérotés par secteur. Il peut exister un meme
numéro de segment pour deux secteurs différents (par ex on peut trouver un segment numéro
441 dans les secteurs 16 et 28).
On distinguera les bâtiments selon les catégories suivantes : maison individuelle, immeuble,
bâtiment industriel. Les maisons individuelles ont la particularité de n’être connectés qu’à un
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seul segment de conduite, ou pas du tout. Les immeubles et les bâtiments industriels sont
connectés à un ou plusieurs segments.
Ces segments d’eau potable peuvent être desservis par un réservoir dont on connait le numéro,
le volume, l’altitude et la date de construction. Ils peuvent également être liés à des bornes
hydrante, qui ont un numéro, un taux de pression et une date de pose.
Pour chaque segment d’eau potable, il est indispensable de connaitre la pression d’eau. Pour
cela on devra être capable de trouver à travers le réseau pour retrouver les segments connectés
à un réservoir.
Question :
Etablissez un schéma E̸A pour cette base de données ?

Solution03 :
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Exercice04 :

Vous etes chargé (ées) d’etablir une base de données sous SIG qui permettrais de gérer un
continum d’informaion concernant la gestion de l’indemnisation des sinsitrés une assurence
CATnat (catastrophe naturelle).
Le risque naturel a un identificateur et une typologie, et se produit dans la comune de Batna,
qui de son coté a un identicateur, un nom, une population et une surface.
Les sinstrés qui habitent la commune de batna ont un identificateur, un nom et une address.
Une assurence CATnat avec un identificateur et une date a été effectué par la sinstré.
Cette dernbière (l’assurence) est composé d’un contrat avec un identificateur, nom de
l’assureur, nom de l’assuré et la date du contrat.
De son coté le contrat compred des closes avec identificateur et les numéro de règles
législatives qui prtoègent les droits du sinistré.
De plus le contrat effectué donne lieu à un remboursement avec un identificateur, le montant
de remboursement , la date de remboursement et le numéro de chèque.
Le remboursement de coté est reservé aux sinistrés.

Question : Réaliser un modèl conceptuel de données orienté-object pour la gestion


l’indemnisation des sinistrés ayant une assurence CATnat.

Solution03 :
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