Cours Gis
Cours Gis
Cours Gis
UNIVERSITE BATNA -2
CHAHID MOSTEFA BEN BOULAID
Cours
Réalisé par :
Dr. Akakba Ahmed
Destination et objectifs :
Ce cours est destiné aux étudiants de Master I, spécialité géomatique pour l’action territoriale.
L’objectif du cours est de donner aux étudiants un cadre théorique sur les notions de systèmes
d’information géographiques et des bases de données géoréférencées, ainsi d’approfondir les
connaissances et les compétences des étudiants dans les diverses techniques de recherche et la
présentation des problématiques relative à la numérisation en Géomatique.
Introduction :
L’ensemble des collectivités territoriales algériennes éprouvent de grandes difficultés
à mettre en œuvre des plans d’aménagement cohérents. Cette difficulté émane essentiellement
de la faiblesse dans le contrôle de l'information et le manque de coordination entre les
différents acteurs.
Dans le monde contemporain, 80 % des informations ont une base spatiale (Laurini,
2001). Ceci dénote l’importance des données géographiques dans nos sociétés,notamment des
systèmes d’information spatiale pour les actualiser et les mettre à ladisposition des usagers.
(H.B. Nguendo et F. Pirot 2007),
C’est pourquoi la disponibilité d’une information spatialisée abondante, structurée,
maniable et normalisée que permettent les techniques géomatiques, apparait indispensable
pour la maitrise des espaces et l’amélioration des performances dans le management
territorial.
L’approche de la géomatique dans la gestion du territoire sur une même portion permet de
superposer plusieurs facettes d’information, afin de les consulter, les comparer et les analyser
pour mieux comprendre la dynamique des changements dans le territoire. C’est pourquoi la
vision des gestionnaires dans tout l’espace d’intervention et sa gestion va être mieux éclairée.
L’avantage offert par cette approche réside dans la possibilité d’exploiter des données
géométriques et attributaires, afin d’accomplir toute une panoplie d’analyse en terme
deproximité, superposition et auto corrélation.
Les SIG ont un but multiples capable de traiter, interroger, visualiser, analyser et gérer des
couches d’informations concernant un ensemble de thèmes tels que : la topographie, le
foncier, l’aménagement du milieu physique et urbain, l’occupation du sol agricole ou
industriel. La qualité des résultats sectoriels obtenus nous facilite le développement d’une
approche territoriale durable.
1. La géomatique :
La géomatique est un domaine qui fait appel aux sciences, aux technologies de mesure
de la terre ainsi qu’aux technologies de l'information pour faciliter l'acquisition, le traitement
et la diffusion des données sur le territoire (aussi appelées "données spatiales ", "données
géospatiales" ou "données géographiques"). Le mot géomatique a été déterminé pour
regrouper de façon cohérente l’ensemble des connaissances et technologies nécessaires à la
production et au traitement des données numériques décrivant le territoire, ses ressources ou
tout autre objet ou phénomène ayant une position géographique. Ses racines sont "Géo", qui
veut dire Terre, et "matique" vient d’informatique, soit le traitement automatique de
l’information. (laval, 2007)
La géomatique est une discipline regroupant les pratiques, méthodes et technologies
qui permettent de collecter, analyser et diffuser des données géographiques. L'objectif final de
la géomatique est la représentation spatiale des données récoltées pour identifier, représenter
et démontrer les résultats d'analyses. (ESRI France, 2014).
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale
4.1. Matériel:
Les SIG fonctionnent aujourd’hui sur une très large gamme d’ordinateurs et leurs
périphériques. Par ailleurs des serveurs de données puissant sont utilisées largement afin de
gérer les Big data.
4.2. Logiciels:
Les logiciels de SIG offrent les outils et les fonctions pour stocker, analyser et afficher toutes
les informations. Sur le marché il y a une panoplie de logiciel SIG (ArcGis, Map info, QGis,
etc).
4.3.Données:
Les données sont certainement les composantes les plus importantes des SIG. Les données
géographiques et les données tabulaires associées peuvent, soit être constituées en interne, soit
acquises auprès de producteurs de données.
4.4.Utilisateurs:
Un SIG étant avant tout un outil, c’est bien ses utilisateurs qui gèrent le système et lui donnent
la forme du travail à travers laquelle il sera exploité.
Les SIG s’adressent à une très grande communauté d’utilisateurs depuis ceux qui créent et
maintiennent les systèmes, jusqu’aux personnes qui l’utilisent dans leur travail quotidien.
Avec l’avènement des SIG sur Internet, la communauté des utilisateurs de SIG s’agrandit de
façon importante chaque jour.
4.5.Méthodes:
SIG ne peut s‘envisager sans le respect de certaines règles et procédures propres à chaque
organisation.
5. L’information géographique
1. La démarche systémique:
L’action est le résultat d’un projet organisé qui reflète l’environnement au moment de
l’action.
Un système ne peut se définir par une image des objets à un instant donné.
D’après la Fig. 01, L’approche systémique se base sur réception des aspirations de
tous les secteurs. Cette approche vise à fournir les parcelles nécessaires pour chaque secteur et
les actions territoriales selon une conception d’un projet de territoire.
La stratégie de développement constitue un bilan des interactions sectorielles d’un
coté et de l’autre coté des directives de l’approche territoriale. Cette approche formulée dans
un contexte de participation et de partenariat dans la prise de décision.
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Les collectivités locales en Algérie ont besoin des SIG, surtout qu’ils ont des missions de
gestion, de planification et de communication qui doivent gérer. Les applications des SIG sont
très large et touchent plusieurs domaines: urbanisme; voirie; transport ; risques et
environnement; patrimoine et socio-économiques…etc.
Donc pour une collectivité locale plusieurs arguments peuvent être avancés pour montrer
l'intérêt d'un SIG:
- Grouper des informations géographiques, économiques et sociales dans un référentiel
géographique commun à l'échelle de la commune pour permettre des analyses et
visualiser les données.
- Une évaluation qui précise l'état des lieux de la commune.
- Faciliter l’analyse et la prise de décisions.
- Etablir des cartes d'aide à la décision, exemple l'état du réseau d’assainissement, la
localisation des équipements et déterminer les zones à risques.
- la superposition de différentes cartes offre la possibilité d’exploiter toutes les données
et leurs interactions.
- Effectuer des simulations en étudiant les avantages et les inconvénients d'un projet.
- Améliorer le service aux usagers: rapidité, fiabilité, qualité et cohérence des
informations fournies.
3. Collectivités locales et mise en place d’un SIG
En raison d’un grand nombre d’actions que les acteurs locaux sont confrontés chaque jour, et
malgré la numérisation à travers les outils informatiques, les gestionnaire ont besoins d’autres
outils qui lient le graphisme au descriptif capable de créer une base de données permettant de
répondre aux questions suivantes :
- Quels sont les données et thématiques adéquates ?
- Existe-t-il des contraintes particulières?
- Quelles sont les attentes de l’application des SIG ?
- Quels problèmes le SIG résoudra-t-il ?
- Quels sont les précautions à prendre afin de préserver la banque de donnée SIG
- Quelles sont les sources de données déjà existantes ?
- Comment va être accepté le SIG ? Quels changements dans l’organisation impliquera-
t-il ?
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Etape N02:
Représenter et intégrer toutes les informations géographiques selon trois structures SIG
principales :
Classes d’entités
Tables attributaires
Données raster
Etape N03:
Géo référencement (calage) par l’utilisation d’une image raster ;
un système de projection (UTM /wgs84)
un logiciel SIG (Arc Gis).
Etape N04:
Manipuler les données raster sous forme de coches thématiques (MNA ; topographie ;
pente…)
Digitaliser les couches vectrices (points, lignes, polygones).
Etape N05:
Ajouter le niveau sémantique (tables, attributaires) comme indiqué dans le tableau
précédent.
Etape N06 :
Analyse par requête (thématiques ; topologique et géométrique).
Développer des cartes, plans, diagrammes, courbes selon les objectifs.
Les fichiers numériques Raster généralement sont des données présentant un support, leurs
intégration à travers les photos plans, les scannes des plans papier permettent l’enrichissement
de notre banque de données. Il existe environ 70 formats de fichiers pour les images raster.
Les formats le plus souvent retenus pour les fichiers images en noir et blanc et en couleurs
sont :
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– le TIFF (Tagged Image File Format), conçu par Aldus et Microsoft pour l'acquisition et la
création d'images, est fréquemment proposé comme format par défaut dans des logiciels de
numérisation. Ce format propriétaire est devenu un standard de fait. Il gère toutes les
profondeurs de couleurs et intègre des informations de correction gamma. Il comporte de
nombreuses variantes (les en-têtes de fichiers varient), il faut prendre garde que les
visualiseurs et les logiciels de retouche ne puissent traiter la version choisie de ce format.
– JFIF (JPEG File Interchange Format). C'est le format adapté aux images compressées en
JPEG.
– GIF l'un des plus courants pour les images. Cependant, il ne code pas plus de 256 couleurs
par pixel, au-delà les images subissent une perte de qualité. GIF est très répandu sur l'internet.
– PNG (Portable Network graphics, prononcé "ping"). Ce format récent améliore la vitesse et
la qualité d'affichage et il est bien adapté à une diffusion sur la Toile d'Araignée Mondiale
(WWW). Il comporte également de nouvelles fonctions : la "signature électronique" inscrit
dans le fichier le nom de l'auteur ou celui de l'oeuvre.
un système d’information. Il met en évidence les entités, leurs attributs, les associations et
contraintes entre ces entités pour un domaine donné.
Modéliser des données, c’est réaliser un schéma .Structurer des données permet d’éviter des
redondances non désirées, d’assurer leur sécurité et leur extensibilité. Les fonctionnalités des
SIG sont globalement celles des SGBD auxquelles sont associées des fonctions d’affichage de
carte, d’analyse spatiale et de traitement thématique. (Garnier, 2006).
Hydrographie
N oueds nom ordre débit
l’actualisation et la superposition des plans urbains basés sur l’apport des images
satellitaires en utilisant le système de projection UTM (WGS84) pour normaliser le
géo référencement de l’ensemble des plans.
la sommation entre les données attributaires et les données géométriques dans des
classes d’entités sous un modèle conceptuel des données.
utilisation du modèle orienté objet permettant de classer les données sous forme
d’entités liées entre eu en relation double, selon des cardinalités variées spécifiant la
dépendance rationnelle des données.
l’intégration des données géographiques selon les trois dimensions suivantes :
Intégration ou traçage de la dimension géométrique dans une couche
d’information selon la signification des variables visuelles de la cartographie.
Insertion des règles topologiques entre les différentes entités telles que la relation
de la disjonction entre les zones d’extension et les terrains agricoles : piétinement
des constructions sur les terrains agricoles avec production d’un rapport
topologique illustrant ces constructions comme anarchiques en rouges.
l’insertion de la dimension sémantique d’une classe d’entité dans des tableaux de
sorte à concevoir une base des données relationnelles. Dans ces tableaux, chaque
colonne signifie un attribut, chaque entité est identifié par un(ID) non redondé et
non nul, les tableaux sont liés entre eux par une clé primaire et des clés étrangères
qui assurent la relation.
Recouvrement : partage d’une partie de l’intérieur tel que la dimensionde l’objet partagé est
égale à la plus grande dimensiondes deux objets en relation (valable pour des types spatiauxde
même dimension)
Inclusion : la totalité de l’intérieur de l’un correspond à une partiede l’intérieur de l’autre
Égalité : partage de la totalité de l’intérieur et de la totalité de l’enveloppe (valable pour des
types spatiaux de même dimension)
5.2. Le diagramme de classe UML
UML est un langage de modélisation de données orienté objet basé sur l’utilisation de neuf
types de diagrammes: les diagrammes de classes, les diagrammes d’objets,les diagrammes de
composants, les diagrammes de déploiement, les diagrammes de cas d’utilisation, les
diagrammes de collaboration, les diagrammes de séquence,les diagrammes d’états-transitions
et les diagrammes d’activités. (François, L, 2002)
Les quatre premiers diagrammes permettent de visualiser les parties statiques d’un système,
tandis que les cinqautres aident à décrire le comportement dynamique dumême système.
Comme le note D. Pantazis (Pantazis, 2006), « L’idée de base du modèle E/R tient au fait que
l’on peut décrire tout état d’une réalité par la collection des propriétés des entités et des
associations qui la composent ».
Dans ce type de modèle, les entités apparaissent sous forme de rectangles qui contiennent le
nom de l'entité et les associations sous forme d'ellipses contiennent souvent un verbe
qualifiant la relation.
Exemple :
6.2.Orienté-objet :
Il s’agit d’aller du monde réel à la représentation virtuel par abstraction qui permet de
Relier le modèle d’étude au monde réel par la notion d’objet :
Le Modèle Logique des Données (MLD) est une étape intermédiaire pour passer du modèle
conceptuel, qui est un modèle sémantique, vers une représentation physique des données.
Les liens entre tables sont exprimés par les clés étrangères (‘foreignkey’).Une clé étrangère
est un ensemble d'attributs d'une table T2 qui est clé primaire dans une table T1.
La clé étrangère doit correspondre à une clé primaire existante (contrainte d’intégrité
référentielle).
Remarque :
Modèle Conceptuel de Données (MCD) :
- permet de modéliser la sémantique des informations d’une façon compréhensible par
l’utilisateur de la future base de données
- ne permet pas d’implémentation informatique de la base de données dans un SGBD donné
Modèle Logique de Données (MLD) :
- permet de modéliser la structure selon laquelle les données seront
stockées dans la future base de données est adapté à une famille de SGBD : ici les SGBD
relationnels (MLD Relationnels ou MLD-R)
- permet dʼimplémenter la base de données dans un SGBD donné
4. Objectifs du MLD:
- Éviter les incohérences dans les données :
- Éviter la redondance d’information : La même information est stockée dans différentes
relations
- Anomalies: insertion, suppression, modification
- Éviter les valeurs nulles: Difficiles à interpréter : inconnu, connu mais non disponible,
inapplicable
Rend les jointures difficiles à spécifier
- Éviter les jointures inutiles:
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On passe du modèle conceptuel de données au modèle logique de données par une opération
de TRADUCTION. Ce dernier est une représentation du système tel qu'il sera implémenté
dans des ordinateurs. Il doit donc faire une hypothèse minimale sur l’état de l'art
technologique qu'il prendra en considération. Il devra être tout de même indépendant d'une
"plateforme" particulière (Oracle, Postgres, Mysql, etc...).
Quatre règles sont nécessaires pour passer du Modèle Conceptuel de Données au Modèle
Logique Relationnel.
Règle4: On inclue la clé primaire d’unerelation comme clé étrangère dans l'autre relation.
permetégalement d'économiser de la place mémoire car il évite les redondances entre les
différentes tables. Des tables dedonnées pourront ainsi servir à plusieurs projets, ou au sein
d'un même projet, certains champs d'une table. (Clais Sébastien,2003)
Fig.01
Dans le système sphérique, les "lignes horizontales", ou lignes Est-Ouest, sont des lignes de
latitude égale ou des parallèles. Les "lignes verticales", ou lignes Nord-Sud, sont des lignes de
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longitude égale ou des méridiens. Ces lignes ceinturent le globe et constituent un réseau
quadrillé appelé un graticule.
La ligne de latitude qui sépare les pôles est appelée l'équateur. Il définit la ligne de latitude
zéro. La ligne de longitude zéro est appelée méridien principal. Dans la plupart des systèmes
de coordonnées géographiques, le méridien principal correspond à la longitude qui traverse
Greenwich, L'origine du graticule (0,0) est définie d'après le point d'intersection de l'équateur
et du méridien principal. Le globe est alors divisé en quatre quadrants géographiques calculés
d'après les relèvements au compas effectués à partir de l'origine. Le nord et le sud se trouvent
au-dessus et au-dessous de l'équateur, alors que l'ouest et l'est se situent respectivement à
gauche et à droite du méridien principal.
Une sphère est basée sur un cercle, un ellipsoïde sur une ellipse.Un ellipsoïde est une sphère
aplatie aux pôles. La forme d'une ellipse est définie par deux rayons. Le rayon le plus long est
appelé demi-grand axe et le plus court, demi-petit axe.
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Fig02
Le demi-grand axe, ou rayon équatorial, représente la moitié du grand axe. Le demi-petit axe,
ou rayon polaire, représente la moitié du petit axe.
La rotation de l'ellipse autour du demi-petit axe génère un ellipsoïde. Un ellipsoïde est
également appelé ellipsoïde de révolution aplati. Le graphique suivant montre le demi-grand
et le demi-petit axe d'un ellipsoïde.
Le demi-grand axe est dans le plan équatorial, tandis que le demi-petit axe est perpendiculaire
au plan équatorial.
Un ellipsoïde est défini par le demi-grand axe, a, et le demi-petit axe, b, ou par a et
l'aplatissement. L'aplatissement correspond à la différence de longueur entre les deux axes,
exprimée par une fraction ou une décimale. L'aplatissement, f, est dérivé comme suit :
f = (a - b) / a
L'aplatissement étant une petite valeur, la quantité 1/f lui est en général préférée. Paramètres
de l'ellipsoïde pour le système géodésique mondial de 1984 (WGS 1984 ou WGS84) :
L'aplatissement varie de 0 à 1. Une valeur d'aplatissement de 0 signifie que les deux axes sont
égaux et qu'une sphère est obtenue. L'aplatissement de la Terre avoisine 0,003353. Une autre
quantité qui, tout comme l'aplatissement, décrit la forme d'un ellipsoïde est le carré de
l'excentricité, e2. Il est représenté par la relation suivante :
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Chaque fois que vous changez le datum ou, plus exactement, le système de coordonnées
géographiques, les coordonnées de vos données changent.
3. Datums géocentriques
Au cours des 15 dernières années, les données de satellite ont fourni aux géodésiens de
nouvelles mesures pour définir l'ellipsoïde le plus adapté à la Terre, qui associe les
coordonnées au centre de masse de la Terre. Un datum centré sur la terre ou géocentrique
utilise comme origine le centre de masse de la terre. Le datum le plus récemment développé et
le plus couramment utilisé est WGS 1984. Il sert de cadre pour les mesures d'emplacements
partout dans le monde.
Un datum local aligne son ellipsoïde de façon à l'ajuster précisément à la surface de la terre
dans une zone particulière. Un point sur la surface de l'ellipsoïde est mis en correspondance
avec une position particulière sur la surface de la terre. Ce point est également désigné sous le
nom de point d'origine du datum. Les coordonnées du point d'origine sont fixes et tous les
autres points sont calculés d'après ce point d'origine.
Fig03
Il existe deux types de systèmes de coordonnées courants utilisés dans les systèmes
d'information géographique (SIG) :
5. Projections cartographiques :
Les systèmes de coordonnées projetées sont des systèmes de coordonnées conçus pour des
surfaces planes comme une carte imprimée ou un écran d'ordinateur.
Le système de coordonnées cartésien emploie deux axes : un axe horizontal est-ouest (x) et un
axe vertical nord-sud (y). Le point d'intersection de ces axes s'appelle l'origine. Les
emplacements des objets géographiques sont définis en fonction de l'origine à l'aide des
notations (x,y), où x fait référence à la distance le long de l'axe horizontal et y à la distance le
long de l'axe vertical. L'origine correspond à (0,0).
Les systèmes de coordonnées projetées utilisent également, et de plus en plus, une valeur Z
pour mesurer l'altitude au-dessus ou en dessous du niveau moyen de la mer.
Un système de coordonnées projetées se définit sur une surface plane, bidimensionnelle. Des
coordonnées projetées peuvent être définies pour des jeux de données en 2D (x,y) et 3D
(x,y,z), où les mesures x,y représentent l'emplacement sur la surface de la Terre et z la hauteur
au-dessus ou en dessous du niveau moyen de la mer.
De nombreuses projections cartographiques sont conçues pour des usages spécifiques. Une
projection cartographique peut être utilisée pour conserver la forme, alors qu'une autre sera
utilisée pour conserver la surface (projection conforme contre projection équivalente).
la localisation sous-tend presque toutes les opérations SIG. ArcGIS utilise la projection de
type cube et l'ellipsoïde WGS 1984.
Chaque carré est lui-même divisé en carrés secondaires, eux-mêmes divisés à nouveau en
carrés plus petits, et ainsi de suite. Il n'y a pas de limite théorique à la profondeur des
divisions, celle-ci dépendant uniquement de la précision de l'outil utilisé (cartes, récepteur
G.P.S., etc.).
8. Géoréférencement :
Géoréférencement, géocodage, calage, chacun utilise un terme différent pour assigner des
coordonnées spatiales à un raster plein de pixels.
Tous les éléments d'une couche de carte ont une localisation et une étendue géographiques
spécifiques qui leur permettent d'être repérés sur la surface de la terre, ou près de celle-ci. La
capacité de décrire avec précision des localisations géographiques est essentielle pour la
cartographie et le SIG. Ce processus s'appelle le géoréférencement.
Tous les jeux de données géographiques utilisés dans ArcGIS sont supposés posséder un
système de coordonnées bien défini qui permet leur localisation par rapport à la surface de la
Terre.
Si les jeux de données possèdent un système de coordonnées bien défini, alors ArcGIS peut
intégrer automatiquement les jeux de données avec les autres en les projetant à la volée sur la
carte.
• ArcMap: qui permet de créer des cartes et faire des analyses spatiales.
• ArcCatalog: qui permet de visualiser rapidement les jeux de données, d’effectuer la
gestion des fichiers et de les décrire à l’aide de métadonnées.
• ArcToolbox: qui permet d’effectuer des transferts de format et de projection.
• Arc GIS Diagrammer: Arc GIS Diagrammer est une application autonome qui
permet de consulter, de modifier ou de créer le schéma d'une Géodatabase. Les
schémas sont présentés graphiquement et chaque élément peut être modifié au travers
d'une série de propriétés via une interface très simple. Tous les éléments d'une
Géodatabase peuvent être ainsi modélisés et des fonctions de validation permettent de
vérifier la cohérence du schéma par rapport aux contraintes du type de Géodatabase
cible (GDB personnelle, GDB fichier, GDB ArcSDE, …).
1.2. Microsoft Excel (officiellement Microsoft Office Excel) est un tableur composé de 65
536lignes, 256 colonnes (jusqu'à la version 2007), dont le maximum des feuilles par classeur
est limitépar la quantité de mémoire disponible, développé au départ par Microsoft pour le
Macintosh et porté ensuite sur Microsoft Windows. Il fait partie de la suite Microsoft Office
et est depuis sa version 5 (1993) le tableur dominant sur ces plates-formes. Les fichiers
produits à l'aide du logiciel portent l'extension xls.
1.3. PowerAMC :
Power AMC est un environnement graphique de modélisation très simple d’emploi qui
permet d’effectuer les tâches suivantes :
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On peut choisir d'utiliser le diagramme simple et les formes de dessin simples pour dessiner
les diagrammes de modèle de données, mais comme il est un modèle spécial pour
diagrammes de modèle de données,
Pour le concept de modélisation objet-relationnel (Modèle de relation d'objet).
Utilisez les formes objet-relationnel, qui ont des formes supplémentaires pour travailler avec
les types, pour modéliser des bases de données. Le modèle de relation d'objet comprend
l'entité, la relation, le type, l'affichage, la catégorie et le lien.
Fig.01 :la modélisation objet-relationnel(les formes de dessin)
- pour réaliser la jointure: clic droit sur la couche d'accueil, Jointures et Relations, Joindre…,
méthode "Joindre les attributs d'une table"
La table résultante remplace la table d'accueil. Il n'y a pas de modification physique des
données (les fichiers originels sont inchangés).
2.2. Jointure spatiale :
Le même principe que la jointure attributaire s'applique mais au lieu que la jointure entre les
tables s'appuie sur une relation logique (le partage d'un même champ) c'est une relation
spatiale qui joue, c'est à dire une caractéristique de positionnement relatif des deux entités. Par
exemple, une table des écoles pourra être jointe à une table des communes en fonction d'une
relation spatiale de type inclusion géométrique.
Dans une jointure spatiale entre deux tables carto+données, le critère de jointure porte sur une
relation spatiale entre les entités (inclusion ou intersection)
L'institut ANSI (American National Standards Institute) définit une norme pour SQL.
La plupart des SGBDR font appel à cette norme et l'ont étendue, ce qui a rendu la syntaxe
SQL légèrement différente d'un SGBDR à l'autre.
La longueur et l’aire sont les deuxièmes caractéristiques géométriques des objets. Elles
permettent de sélectionner ou manipuler les objets en fonction de leur taille.
Exemple : sélection des objets d’une taille supérieur à un seuil
SELECT [lots terrain]
FROM [lots terrain]
WHERE [AREA] > 2000
La distance est la troisième caractéristique géométrique des objets. Elle permet de
sélectionner ou manipuler les objets en fonction de leur distance à d’autres objets.
Exemple : sélection des objets à une distance à 200 m de la route
SELECT [habitats]
FROM [habitats], [route]
WHERE Distance ([habitats]. ID, “m”) < 200
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Exemple :pour proposer un plan d’évacuation des personnes en cas d’inondation il est
indispensable de déterminer les ilots qui avoisine l’oued.
La requête correspond alors à :
SELECT [ilotsurbain]. *
FROM [ilotsurbain], [ouade]
WHERE Adjacent ([ilotsurbain]. ID [ouade].ID
Exemple : pourdéterminé les ilots exposé au risque technologiques d’une unité industrielle, il
est nécessairede déterminé l’intersection entre les ilots urbain et le champ de risque
La requête correspond alors à :
SELECT [ilotsurbain]. *
FROM [ilotsurbain], [servitudes]
WHERE Intersect ([ilotsurbain]. ID [servitudes]. ID
Exemples :pour déterminer les secteurs d’urbanisation future d’une ville on doit utiliser un
operateur logique AND qui combinera entre différents attributs selon nos critères définies
SELECT *
FROM [les secteurs]
WHERE [Rendement] = « faible » AND [risque] = « faible » AND [résistance] = « élevé »
1. L’analyse spatiale :
L’objectif de l’analyse spatiale consiste à décrire une disposition particulière de
certainsobjets, leur organisation spatiale, repérer des structures, expliquer une localisation par
d’autres. Son but est de déceler en quoi la localisation apporte un élément utile à la
connaissance des objets étudiés (Pumain et Saint-Julien, 2004).
La figure N01 montre bien le processus d’analyse spatial en utilisant l’outil SIG de
l’identification du problème jusqu’aux résultats. Par ailleurs, le même processus d’analyse nous
permet de traiter plusieurs problématiques au niveau du périmètre d’étude.
L’analyse spatiale est une démarche qui inclut des techniques formelles qui étudient
des objets géographiques en utilisant leurs propriétés topologiques ou géométriques.
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Donc c’est une activité qui constitue souvent une finalité du SIG, notamment au niveau de la
préparation de la décision (Essevaz-Roulet et al, 2008).
La répartition d’un phénomène est une question essentielle dans l’analyse dès que l’on
décide de prendre en compte la localisation de ce phénomène ; elle permet de répondre aux
questions en terme de : Où ? Comment ? Pourquoi
Les outils d’analyse sont nombreux, il convient de réfléchir à l’objectifdu travail avant de se
lancer dansles modifications. Dans ArcGis ,les outils d’analyse sont dans ArcToolbox
Exmples d’outils d’analyse courants
- Découpage (analysis tools extract clip)
- Superposition (analysistools overlay intersect) pour assembler uniquement les
portion d’entités qui se superposent
- Superposition (analysistools overlay union) pour assembler toutes les entités qui se
superposent
- Zone tampon (analysistoolsproximity buffer) créer une zone tampon autour des
entités sélectionnées
1.1.Utilisation du ModelBuilder pour l’analyse spatiale :
Model Builder est une application de géotraitement dans laquelle on peut schématiser un
processus d’analyse. Les modèles sont assemblés graphiquement sous la forme d'une
séquence logique d'outils dans laquelle les sorties d'un outil sont introduites dans des
opérations suivantes.
Pour créer un modèle de géotraitement dans ModelBuilder, ajoutez des outils et des données
dans une vue de modèle, puis établissez des connexions entre eux afin de définir leur ordre
d'exécution.
Les éléments de modèle sont les composants de base des modèles. Il existe trois principaux
types d'éléments de modèle : les outils de géotraitement, les variables et les connecteurs.
On peut résumer les étapes permettant la création d’un ModelBuilder suivant les étapes
suivantes :
Ouvrir ModelBuilder
Ajouter les données
Ajouter des outils de géotraitement
Connecter des données et des outils
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2. L’analyse Network :
Les objets géographique présentant une géométrie poly-ligne notamment les routes et
les réseaux divers qui sont structuré et traité par un mode d’analyse spécifique ̋ L’analyse
Network ̋
Arc GIS Network Analyst effectue des analyses spatiales sur les réseaux routiers, notamment
calculs d’itinéraires, tournées de véhicules, feuilles de route, recherches de proximité, zones
de desserte et emplacement-allocation. (ESRI France 2008.)
Grâce à un modèle de données réseau évolué, les utilisateurs peuvent facilement créer des
jeux de données réseaux à partir de leurs données SIG.(ESRI France 2008.)
ArcGIS Network Analyst permet de modéliser de manière dynamique des conditions de
réseau réalistes, notamment des rues à sens unique, des restrictions de tournant et de hauteur,
des limitations de vitesse et des conditions de circulation à différentes heures de la
journée.(ESRI France 2008.)
Avec ArcGIS Network Analyst, on peut :
• rechercher le chemin le plus court,
• générer les itinéraires les plus efficaces pour uneflotte de véhicules dont la tournée inclut de
nombreuxpoints d’arrêt,
• utiliser les fenêtres de temps pour limiter l’horaired’arrivée des véhicules,
• localiser les ressources les plus proches,
• déterminer l’emplacement optimal d’une ressourcevia une analyse emplacement-allocation,
• définir des zones de desserte selon le temps de trajetou la distance,
• utiliser vos données SIG existantes pour créerrapidement un réseau,
• générer une matrice de coût de déplacement sur leréseau de chaque origine vers toutes les
destinations. (ESRI France 2008).
3. L’analyse statistique
Les informations relatives aux attributs d'entités et à leur localisation sont inséparables aux
données SIG. Ces informations servent à créer des cartes qui peuvent être analysées
visuellement. L'analyse statistique vous aide à extraire de vos données SIG des informations
complémentaires qui peuvent ne pas être évidentes en regardant une carte. Il s'agit par
exemple de la façon dont les valeurs attributaires sont distribuées, s'il y a des tendances
spatiales dans les données ou si les entités forment des modèles spatiaux. A la différence des
fonctions de requête (comme identifier ou sélection, qui fournissent des informations au sujet
d'entités individuelles), l'analyse statistique révèle les caractéristiques d'un ensemble d'entités
dans son intégralité.
3.1. Utilisations de l'analyse statistique
L'analyse statistique est souvent utilisée pour explorer les données : par exemple, pour
examiner la distribution des valeurs d'un attribut particulier ou pour repérer des points
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale
aberrants (valeurs très élevées ou très basses). Il est utile de disposer de ces informations lors
de la définition de classes et de plages sur une carte, de la reclassification de données ou de la
recherche d'erreurs dans les données.
L'analyse statistique sert aussi à la récapitulation des données. Elle se fait souvent pour les
catégories, par exemple pour calculer la surface totale de chaque catégorie d'utilisation du sol.
Vous pouvez aussi créer des résumés spatiaux, par exemple calculer l'altitude moyenne de
chaque bassin versant. Les données récapitulatives permettent de mieux appréhender les
conditions d'une zone d'étude
Pour récapituler un champ par un ou plusieurs autres champs (par exemple, pour compter le
nombre de parcelles dans chaque classe d'utilisation du sol, additionner la surface dans chaque
classe d'utilisation du sol ou trouver la taille moyenne de parcelle dans chaque classe), utilisez
l'option Récapituler de la fenêtre de table d'ArcMap, ou l'outil Fréquence du jeu d'outils
Statistiques de la boîte à outils Analyse.
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale
Analyse d'agrégats Appariement Cluster and Outlier Analysis (Anselin Local Moran's I), Hot
géographiques d’agrégats Spot Analysis (Getis-OrdGi*)
4. L’analyse géostatistique :
Le but principal de la géostatistique est d'estimer ou de prédire la valeur d’un paramètre dans
l’espace. Elle permet de le faire sans tendance et avec une erreur minimale (Webster et
Oliver, 2007). Cette branche de la statistique appliquée met l'accent sur le contexte spatial et
les relations spatiales entre les données. Elle fournit des outils pour la quantification et
l'exploitation de l’autocorrélation spatiale, et des algorithmes pour l'interpolation des données
et la quantification des incertitudes (Isaaks et Srivastava, 1989).
4.1. Méthodes d’interpolation
Burrough et Mcdonnell (1998) ont classé les méthodes de l’interpolation en deux approches:
l’approche globale et l’approche déterministe.
La méthode globale de l’interpolation utilise toutes les données disponibles pour fournir la
prédiction pour l'ensemble de la zone d'intérêt. Alors que la méthode locale est faite dans une
petite zone autour des données interpolées, les estimations sont faites uniquement pour la
zone contenant les données.
Il existe trois principales méthodes d’interpolation dans l’extension spatial analyst d’ArcGIS:
(1) le krigeage, (2) la pondération par distance inverse IDW et (3) la triangulation.
4.2.Krigeage
Lorsque les données sont abondantes, la plupart des techniques d'interpolation donnent des
résultats similaires, mais quand il y a un manque de données, le choix de la méthode et de ses
paramètres peuvent être crucial si l'on veut éviter de faux résultats (Burrough et
Mcdonnell, 1998). Les méthodes géostatistiques du type krigeage, tentent d'optimiser
l'interpolation en utilisant le variogramme pour calculer les poids des échantillons (Chaaban,
2011). Le krigeage est une méthode d'interpolation qui porte le nom de son précurseur,
l’ingénieur minier d'Afrique du Sud DG Krige, qui a développé une série de méthodes
statistiques empiriques afin de déterminer et de prédire avec plus de précision une réserve de
minerais (Krige, 1951; Cressie, 1986 ; 1990). Cette méthode utilise le variogramme qui
exprime la variation spatiale de la distribution d’une ou plusieurs valeurs attributaires tout en
minimisant l'erreur de prédiction entre les valeurs en entrée et celles qui sont prévues
(Chaaban, 2011).
4.3. Pondération par l’Inverse de la Distance IDW
Lorsque la densité des points d’échantillonnage varie peu sur le secteur étudié (maillage
régulier des échantillons), la méthode IDW est adaptée (Mueller et al, 2004). Cette méthode
consiste à calculer les valeurs des nœuds d’une grille en utilisant une moyenne pondérée des
valeurs contenus dans le semi de points d’échantillonnage de la valeur à interpoler. Dans le
calcul IDW, les pondérations sont inversement proportionnelles aux distances séparant le
nœud considéré et les différents points de données (Rousseaux, 2006). Pour l’exemple du
calcul d’un MNT, les points particuliers du terrain (sommets, vallées) et les irrégularités du
relief peuvent être insuffisamment renseignés; le modèle de terrain obtenu par IDW serait
donc peu réaliste(Chaaban, 2011).
À l’intérieur de chaque facette triangulaire, les interpolations linéaires peuvent ainsi être
calculées. La triangulation de Delaunay est la méthode classique pour construire cette
triangulation. Cette méthode (triangulation de Delaunay) s'appuie principalement sur le critère
suivant : Soit T un triangle du maillage, alors aucun point du semis (sauf ceux de T), n'est
contenu dans le cercle circonscrit de T (Speckmann et Snoeyink, 2001). Un modèle
numérique obtenu par la méthode TIN est assez proche de la réalité si le nombre de points
d’échantillonnage est suffisant (Ali et Mehrabian, 2009).
Conclusion du cours :
Ce cours regroupe des expertises variées relative à l’application des SIG en se basant sur un
ensemble de technologies et les logiciels SIG permettant de modéliser, de représenter et
d’analyser le territoire pour en faire des représentations cartographique. L’évolution des
technologies de l’information géographique ces dernières années est à l’origine des
changements importants dans l’usage de la cartographie pour la gestion des territoires. Par
ailleurs, La création de cartes et l’analyse géographique ne sont pas des procédés nouveaux.
La banalisation des logiciels SIG à rendu accessibles, aux utilisateurs potentiels à concevoir
des cartes thématiques et aux professionnels (Géomaticients) à concevoir des Bases de
données SIG avec les méthodes et les outils de la Géomatique.
Dans le cadre de ce cours, l’étudiant sera capable à concevoir et à développer des solutions à
travers une base de données pour le traitement et l’analyse des thématiques ayant une
composante spatiale. En effet, les SIG procurent une plus grande vitesse et proposent des
outils sans cesse innovant dans l’analyse, la compréhension et l’aide à la décision. Ces
solutions devront notamment s’appuyer sur une fouille automatique de données à travers des
requêtes.
Ce cours permettrais aux étudiants d’arriver à développer un esprit scientifique en analyse
spatiale couplé aux sciences appliquées à l’action territoriale. C’est à travers des exerces
pratiques dans chaque chapitre de ce cours que l’étudiant mettra ses connaissances pour une
modélisation adéquate de l’espace et conduite de projets.
Insertion professionnelle
Après la fin du cours l’étudiant pourras valoriser ses compétences au sein de tout organisme
professionnel utilisateur de systèmes d’information géographique (SIG) : secteur de
l’aménagement des territoires et urbanisme, secteur de l’environnement, collectivités locales(
APC) et territoriales (Daira et wilaya), bureau d’études, ADE, SonalGaz et direction des de
transport, etc.
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale
Exercice corrigé :
Exercice01
Vous été chargé d’établir une base de données sous SIG qui permettra de gérer un continuum
d’information concernant la gestion de risque industriel au niveau de la zone industrielle de
Batna.
Les unités industrielles ont un identificateur, une adresse, type d’activité et un effectif de
travailleurs.
Les unités sont situées sur des parcelles identifiées par leurs numéros. Les parcelles sont
limitées par des frontières, la frontière d’une parcelle est chevauchée par une voirie qui se
caractérise par un classement, une largeur et un état.
Ces unités sont alimentées par un réseau de gaz, et un réseau d’Alimentation en Eau Potable.
Le réseau de gaz est composé d’un ensemble d’arc caractérisés par numéro, un diamètre et
type de matériel, certains arcs sont connectés par une vanne de coupure. Le réseau d’AEP est
alimenté par un réservoir d’une capacité connue, ce réseau est constitué par des segments de
conduites qui se caractérisent par un numéro, type de matériaux, diamètre et pression, certains
de ces segments sont équipés par des poteaux d’incendie identifiés par leur numéro.
L’ensemble des unités industrielle constitue les limites de la zone industrielle crée en 1972,
qui se situe au voisinage du milieu urbain. Cette proximité ville zone industrielle a engendré
un aléa industriel qui confronte les ilots urbains. Ces ilots contiennent des habitations avec un
nombre de population, et des équipements de type et d’activité différentes
Question : Réalisez un modèle conceptuel de données orienté – objet par la méthode MADS
pour la gestion du risque industriel.
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Solution01 :
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Exercice02:
Exercice03:
Un service du cadastre gère son réseau d’eau potable, en particulier les conduites et les
réservoirs qui alimentent les parcelles et les bâtiments. Vous étés chargé d’établir une base de
données qui permettra le stockage de toutes les informations sur ce réseau.
Les bâtiment ont un numéro qui les identifie et une adresse. On souhaite connaitre le ou les
propriétaires de ces bâtiments dont on stocke le numéro, le nom, la liste des prénoms et
l’adresse. On veut aussi conserver la date d’achat d’un bâtiment par son propriétaire. Les
bâtiments sont situés sur des parcelles identifiées par leur numéro.
Ces bâtiments peuvent avoir des compteurs d’eau. Ces compteurs ont un diamètre et un
nombre de chiffre,un numéro d’identifiant, une date de pose et une marque.
Les bâtiments peuvent être raccordés à des segments de conduite en eau potable, qui possede
un numéro, un secteur, une date de pose, un type de matériau, l’état (bon, à réparer, à changer)
et un diamètre. Notons que les segments sont numérotés par secteur. Il peut exister un meme
numéro de segment pour deux secteurs différents (par ex on peut trouver un segment numéro
441 dans les secteurs 16 et 28).
On distinguera les bâtiments selon les catégories suivantes : maison individuelle, immeuble,
bâtiment industriel. Les maisons individuelles ont la particularité de n’être connectés qu’à un
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale
seul segment de conduite, ou pas du tout. Les immeubles et les bâtiments industriels sont
connectés à un ou plusieurs segments.
Ces segments d’eau potable peuvent être desservis par un réservoir dont on connait le numéro,
le volume, l’altitude et la date de construction. Ils peuvent également être liés à des bornes
hydrante, qui ont un numéro, un taux de pression et une date de pose.
Pour chaque segment d’eau potable, il est indispensable de connaitre la pression d’eau. Pour
cela on devra être capable de trouver à travers le réseau pour retrouver les segments connectés
à un réservoir.
Question :
Etablissez un schéma E̸A pour cette base de données ?
Solution03 :
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale
Exercice04 :
Vous etes chargé (ées) d’etablir une base de données sous SIG qui permettrais de gérer un
continum d’informaion concernant la gestion de l’indemnisation des sinsitrés une assurence
CATnat (catastrophe naturelle).
Le risque naturel a un identificateur et une typologie, et se produit dans la comune de Batna,
qui de son coté a un identicateur, un nom, une population et une surface.
Les sinstrés qui habitent la commune de batna ont un identificateur, un nom et une address.
Une assurence CATnat avec un identificateur et une date a été effectué par la sinstré.
Cette dernbière (l’assurence) est composé d’un contrat avec un identificateur, nom de
l’assureur, nom de l’assuré et la date du contrat.
De son coté le contrat compred des closes avec identificateur et les numéro de règles
législatives qui prtoègent les droits du sinistré.
De plus le contrat effectué donne lieu à un remboursement avec un identificateur, le montant
de remboursement , la date de remboursement et le numéro de chèque.
Le remboursement de coté est reservé aux sinistrés.
Solution03 :
Cours : système d’information géographique (SIG1)Master I Géomatique pour l’action territoriale
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