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La question de savoir combien d'habitants la Terre peut supporté est complexe


et dépend de nombreux facteurs, y compris la disponibilité des ressources naturelles, la
capacité de la planète à absorber les déchets, l'empreinte écologique de chaque individu, et la
capacité des systèmes sociaux à répondre aux besoins de la population.

D'un point de vue purement biophysique, certains chercheurs estiment que la


Terre pourrait soutenir une population mondiale beaucoup plus grande que celle actuelle, en
utilisant des méthodes agricoles et technologiques innovantes. Cependant, d'autres
soutiennent que la durabilité environnementale et la qualité de vie humaine pourraient être
compromises par une croissance démographique excessive.

En ce qui concerne les références bibliographiques, il existe de nombreuses


études et publications sur ce sujet. Par exemple, le rapport du Club de Rome intitulé "The
Limits to Growth" (Les Limites de la Croissance), publié en 1972, a soulevé des
préoccupations quant à la capacité de la Terre à soutenir une croissance démographique
continue. De même, les travaux d'écologistes comme Garrett Hardin et Paul Ehrlich ont
abordé les défis posés par la croissance démographique rapide.

D'autre part, des chercheurs comme Hans Rosling ont fait valoir que le
développement économique et social peut contribuer à réduire la pression démographique en
permettant aux familles d'avoir moins d'enfants, et que les progrès technologiques pourraient
améliorer l'efficacité des ressources et réduire l'impact environnemental de la population
mondiale.

En fin de compte, la question de savoir combien d'habitants la Terre peut


supporter est complexe et fait l'objet de débats continus dans la communauté scientifique. Il
est important de considérer à la fois les aspects biophysiques et sociaux pour aborder cette
question de manière holistique.

Bien sûr ! Pour commencer, la disponibilité des ressources naturelles est un


facteur crucial à considérer lorsqu'on évalue la capacité de la Terre à soutenir une population
humaine croissante. Des ressources telles que l'eau douce, les terres arables, les minéraux et
les combustibles fossiles sont limitées, et leur exploitation intensive peut entraîner une
dégradation environnementale et des pénuries. De plus, la capacité de la Terre à absorber les
déchets produits par une population en croissance est également une préoccupation majeure,
car les émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l'air et de l'eau, ainsi que la production
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de déchets solides peuvent avoir des conséquences néfastes sur l'environnement et la santé
humaine.

En ce qui concerne l'empreinte écologique de chaque individu, il est important


de reconnaître que les modes de vie et les habitudes de consommation ont un impact
significatif sur la charge environnementale. Par exemple, les pays développés ont tendance à
avoir une empreinte écologique beaucoup plus importante que les pays en développement, en
raison de leur consommation élevée de ressources et de leur production de déchets. Par
conséquent, la durabilité environnementale dépend également de la répartition équitable des
ressources et des efforts visant à réduire la consommation excessive dans les sociétés les plus
riches.

En ce qui concerne les systèmes sociaux, il est important de tenir compte de la


capacité des infrastructures et des services publics à répondre aux besoins d'une population
croissante. Cela inclut l'accès à des soins de santé adéquats, à une éducation de qualité, à des
emplois décents, ainsi qu'à des systèmes alimentaires et énergétiques durables. Les inégalités
sociales et économiques peuvent également influencer la capacité des sociétés à faire face à
une croissance démographique rapide, car elles peuvent entraîner des tensions sociales, des
conflits et des migrations forcées.

Enfin, il convient de noter que la question de savoir combien d'habitants la


Terre peut supporté est étroitement liée aux débats sur le développement durable, l'équité
sociale et la justice environnementale. Les solutions potentielles pour relever ces défis
comprennent des pratiques agricoles durables, des politiques de conservation des ressources
naturelles, des investissements dans les énergies renouvelables, ainsi que des stratégies visant
à réduire les inégalités économiques et sociales.

En résumé, la question de savoir combien d'habitants la Terre peut supporter


est complexe et multifacette, et elle nécessite une approche holistique qui prend en compte à
la fois les aspects biophysiques et sociaux du développement humain.

La population mondiale existe-t-elle1 ?

La peur de l’explosion démographique puis celle du dérèglement climatique


ont rendu la notion de population mondiale évidente, voire triviale. Elle constitue un élément
essentiel de la globalisation tant par sa circulation migratoire que par son impact sur les

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https://books.openedition.org/editionsmsh/4762?lang=en
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émissions de CO2 et de polluants. Elle menace d’épuisement les ressources minérales et de


manque les ressources alimentaires. Pourtant, la notion est assez récente et beaucoup moins
évidente qu’il n’y paraît au premier abord. Elle traîne en outre dans son sillage différents
relents idéologiques peut-être plus nuisibles qu’elle n’est utile.

La naissance de la population mondiale2

Les descriptions anciennes des populations ne contiennent aucune idée de


population mondiale. La géographie d’Hérodote en est un bon exemple. L’historien grec
décrit minutieusement les populations connues, peu connues et presque inconnues à partir du
centre grec conçu comme le modèle parfait de société humaine.

À mesure que l’on s’en éloigne, les sociétés deviennent moins civilisées et les
hommes perdent leurs caractères humains, moraux d’abord, physiques ensuite, quand on
atteint les limites de l’écoumène.

L’ensemble de la population humaine n’est pas pensable car on passe


continûment de l’humain au non-humain sans qu’il soit possible de fixer le moment où la
séparation se produit.

À cela s’ajoute la coupure entre les esclaves et les hommes libres. Leur statut
juridique est radicalement différent à Rome comme à Athènes. Les premiers font partie des
meubles, des choses, les seconds des personnes. Cette distinction, qui survivra jusqu’au Code
noir promulgué par Colbert pour régler le sort des esclaves dans les Antilles, empêche de
compter ensemble libres et esclaves, donc de concevoir une population mondiale.

L’hisIl faut attendre la fin du XVIIe siècle pour que la notion de population
mondiale mais non le terme lui-même apparaisse.

Elle est le résultat d’un double mouvement de colonisation et d’évangélisation.


La découverte des Amériques et surtout de leurs populations soulève de nouveaux problèmes
en même temps qu’elle clôt l’exploration du monde à quelques exceptions près (les voyages
de Cook, le centre de l’Afrique et de l’Amazonie). L’évangélisation des Indiens du Nouveau
Monde soulève le problème de leur appartenance à l’humanité. Une lettre du pape Paul III en
1537 (Veritas ipsa) puis une bulle (Sublimis Deus) affirment que « les Indiens et autres
peuples qui viendraient à être découverts doivent être invités à ladite foi du Christ ». Paul III
se réfère à la parole d’évangile : « Allez et enseignez toutes les nations » (Mat. XXVIII, 19).

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https://books.openedition.org/editionsmsh/4762?lang=en
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Colonisation et conversion à la religion vont ainsi de pair. L’idée d’une population mondiale
n’est pas encore exprimée, mais elle est en germe comme projet de prise de possession de la
terre entière par la religion chrétienne et les cultures occidentales qui l’observent.toire de la
population humaine selon William Petty

Combien de personnes la terre peut-elle contenir3 ?

À la date étrangement précise du 15 novembre 2022, les Nations unies ont


prédit qu'il y aura huit milliards d'êtres humains en vie au même moment - jusqu'à 800 000
fois plus que le nombre de survivants de la catastrophe de Toba.
Aujourd'hui, notre population est si énorme, avec une diversité génétique si
faible - en dehors de l'Afrique - qu'un chercheur a récemment fait remarquer qu'il n'est pas si
surprenant que certaines personnes ressemblent étrangement à de parfaits étrangers - il y a un
pool génétique limité qui est constamment recyclé et environ 370 000 nouvelles occasions
(sous la forme de naissances) pour que ces coïncidences génétiques se produisent chaque jour.
Mais l'expansion démographique de l'humanité s'accompagne de grandes divisions. Certains
considèrent notre nombre croissant comme une réussite sans précédent - en fait, il y a une
école de pensée émergente selon laquelle nous avons en fait besoin de plus de gens.
En 2018, le milliardaire de la technologie Jeff Bezos a prédit un avenir dans
lequel notre population atteindra une nouvelle décimale, sous la forme d'un trillion d'humains
dispersés dans notre système solaire - et a annoncé qu'il planifiait des moyens pour y parvenir.
D'autres, en revanche, dont l'animateur et historien de la nature britannique Sir David
Attenborough, ont qualifié nos masses grouillantes de "fléau pour la Terre".
Selon eux, presque tous les problèmes environnementaux auxquels nous sommes
actuellement confrontés, du changement climatique à la perte de biodiversité, en passant par
le stress hydrique et les conflits pour les terres, sont imputables à notre reproduction effrénée
au cours des derniers siècles.
En 1994, alors que la population mondiale ne comptait que 5,5 milliards
d'habitants, une équipe de chercheurs de l'université de Stanford, en Californie, a calculé que
la taille idéale de notre espèce se situerait entre 1,5 et 2 milliards d'individus.
Le monde est-il donc actuellement surpeuplé ? Et que pourrait réserver l'avenir à la
domination mondiale de l'humanité ?
Le débat sur le nombre idéal d'habitants de la planète est aussi fracturé et chargé d'émotion
que jamais - mais le temps presse pour décider quelle est la meilleure direction à prendre.

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https://www.bbc.com/afrique/articles/cgl02zvlyglo
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Comment est calculée la population mondiale4 ?


La population mondiale est obtenue à partir des recensements nationaux, étayé
en utilisant toutes les données disponibles sur les tendances de la fécondité, de la mortalité et
des migrations internationales, le chiffre de la population mondiale reste une estimation.

La population mondiale aujourd’hui

La population mondiale dépasse ce mardi les 8 milliards d'habitants, selon


l'estimation officielle des Nations unies. Toutefois, dès le 11 juillet dernier, l'ONU avait déjà
fait savoir que la date du franchissement de ce cap serait fixée au 15 novembre. En effet,
même si elle est fiable, il ne s'agit que d'une estimation.
Pour arriver à cette date et à ce chiffre, l'ONU recense un grand nombre de
données de 1950 à aujourd'hui, sur 237 pays ou régions. La qualité des estimations et des
projections démographiques dépend de la disponibilité de données démographiques fiables et
actualisées.
Au mois de juin 2022, la population mondiale frôlait les 8 milliards
d’individus. Mais jusqu’où pourrons-nous encore aller ainsi ? Jusqu’où les ressources de notre
Planète pourront-elles encore supporter cette croissance démographique ? La question est
complexe. Tentons d’y voir plus clair.

Pour passer de 500 millions à 1 milliard d'habitants sur Terre, il aura fallu à
l'humanité quelque 300 ans. Pour doubler encore sa population ensuite, seulement 127 ans ont
été nécessaires. En 1927, il y avait en effet 2 milliards de personnes sur notre Planète. Et il
n'aura fallu ensuite que 47 ans pour que le nombre d'habitants sur Terre soit encore doublé. En
1974, nous étions 4 millions d'êtres humains. Une croissance « exponentielle ».
Celle-ci semble toutefois quelque peu marquer le pas. Nous étions 7.900.000
en juin 2022. Et la population mondiale ne devrait pas atteindre les 8 milliards avant 2023. Il
aura donc fallu cette fois au moins 49 ans pour multiplier encore par deux le nombre
d'habitants sur Terre. Les projections annoncent même que le chiffre devrait se stabiliser
autour de 10 à 12 milliards d'ici 2100. Voire redescendre jusqu'à 7 milliards.
Jusqu’où la population mondiale va grimper ?
Pour passer de 500 millions à 1 milliard d'habitants sur Terre, il aura fallu à
l'humanité quelque 300 ans. Pour doubler encore sa population ensuite, seulement 127 ans ont
été nécessaires. En 1927, il y avait en effet 2 milliards de personnes sur notre Planète. Et il

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terre-peut-elle-supporter-99561/
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n'aura fallu ensuite que 47 ans pour que le nombre d'habitants sur Terre soit encore doublé. En
1974, nous étions 4 millions d'êtres humains. Une croissance « exponentielle ».
Celle-ci semble toutefois quelque peu marquer le pas. Nous étions 7.900.000
en juin 2022. Et la population mondiale ne devrait pas atteindre les 8 milliards avant 2023. Il
aura donc fallu cette fois au moins 49 ans pour multiplier encore par deux le nombre
d'habitants sur Terre. Les projections annoncent même que le chiffre devrait se stabiliser
autour de 10 à 12 milliards d'ici 2100. Voire redescendre jusqu'à 7 milliards.
REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L’EVOLUTION DE LA
POPULATION MONDIALE

Avancée inexorable du « jour du dépassement » le confirme. En 1970, le jour à


partir duquel nous commençons à puiser plus de ressources renouvelables que notre bonne
vieille Terre est capable de nous en fournir tombait le 29 décembre. En 2022, il est annoncé
pour... le 28 juillet !
Un sociobiologiste de l'université de Harvard (États-Unis) avance que pour
assurer l'alimentation d'un maximum de personnes sur Terre, il faudrait que nous devenions
tous végétariens. Car alors, les céréales cultivées seraient destinées à notre alimentation et non
plus à celle du bétail. Dans ce cas, il estime que les 1,4 milliard d'hectares de terre arables
pourraient nourrir environ 10 milliards de personnes. Pas plus. Et donc encore moins, même,
tant que nous restons omnivores.
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pointant que les pays ayant la plus forte natalité (plus de trois enfants par femme) représentent
20% de la population mondiale, et seulement 3% des émissions de CO2.

D’autant que la soutenabilité de huit milliards de personnes dépend entièrement


des individus dont on parle. Le mode de vie de huit milliards d’Américaines et huit milliards
d’Ethiopiennes n’induit pas le même niveau de consommation de ressources (voir ci-dessus).

Selon le calcul réalisé chaque année par le think tank Global footprint
network, il faudrait 5,1 planètes si tous les humains vivaient comme des Américaines, et
seulement 0,8 si l’on vivait comme des Indiennes. « Ainsi, le nombre d’humains est beaucoup
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moins important que la manière dont ces derniers vivent et s’organisent », conclut Emmanuel
Pont dans son livre.

Pour ce dernier, se poser une telle question n’est de toute façon pas
pertinent. « On y est déjà, c’est un fait, et on sait qu’à court terme, on arrivera aussi à dix
milliards. Dans tous les cas, il faudra s’y adapter », juge-t-il. Ce qui passera par un
changement de système économique, l’adoption de technologies moins polluantes, ou le
partage plus équitable des ressources planétaires disponibles.

POINT DE VUE PERSONNEL

L’ONU affirme que la population mondiale atteindra 8 milliards d’habitants en


novembre, alors même que le jour du dépassement sera atteint le 28 juillet. En d’autres
termes, passé cette date, nous puiserons plus de ressources renouvelables que la planète est en
mesure d’en fournir, mettant en péril notre avenir.

En 2050, les prévisions s’obscurcissent encore : nous serons près de 10


milliards, beaucoup trop pour que le gaspillage des ressources et le changement climatique
puissent être résolus, sans compter l’émergence probable de nouvelles pandémies. Alors
combien d’humains peuvent réellement supporter la Terre, sans craindre pour la survie de
notre espèce ?

Je pense que cette question n’a pas de réponse exacte parce que même la
popluton mondiale est estimée elle n’est pas correctement correcte ce qui veut il est
totalement impossible de donner une réponse juste par rapport à la question principale de ce
travail mais cela peut être si les institutions chargées de compter les êtres humains arrivent à
avoir le nombre correcte des personnes vivant sur terre et la quantité exacte des ressources
disponibles pour subvenir aux besoins de la population mondiale.

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