AG-2 - Modèle D'affaires Aviculture Pondeuse VF

Préambule
L’objectif principal de ce modèle d’affaires est de fournir aux jeunes

promoteurs/agripreneurs des connaissances pratiques et des leviers
d’actions pour s’investir (investir) dans l’aviculture.
Ce modèle d’affaires est destiné à la catégorie des Micros et Petites
Entreprises (MPE), qui sont des exploitations modestes, mais plus
nombreuses et porteuses de croissance et d’emplois dans
l’écosystème entrepreneurial.
Il fait partie d’une série de sept modèles d’affaires portant sur divers
secteurs agricoles porteurs. Il a été conçu dans le cadre du projet de
la FAO “Approche-Pays Intégrée (API) pour l’intensification de la
création d’emplois décents dans les systèmes alimentaires”,
notamment au profit des jeunes entrepreneurs des plateformes MIJA
(Modèle d’Insertion des Jeunes Agripreneurs).
Le programme API reçoit le soutien financier de l’Agence suédoise de
coopération internationale pour le développement (Sida).
Les sept modèles d’affaires ont été développés par M. Cheikh
Ahmadou Diop, Consultant Agro-business, sous la supervision de M.
Omar Syll, Coordonnateur National du MIJA/FAO SENEGAL, et Mme
Ileana Grandelis, Responsable de programme (Emploi Rural Décent),
FAO Siège.
Ils ont reçu le concours des services techniques et des acteurs des
chaines de valeurs au Sénégal, ainsi que d’autres experts techniques
de la FAO (Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest et Siège).
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Plan du modèle d’affaires
Préambule ............................................................................................................................................... 2
I. Introduction ..................................................................................................................................... 5
II. Se former aux techniques de production avicole............................................................................ 5
III. Procéder à la création de votre entreprise ................................................................................. 6

☞ Les modalités de constitution d’une entreprise individuelle et d’un GIE ............................... 6
☞ Les modalités de constitution des autres formes juridiques .................................................. 6
☞ Le paiement des impôts : le régime fiscal dépend de l’option prise....................................... 7
IV. Mobiliser le financement de votre projet ................................................................................... 7
V. Respecter les conditions techniques d’implantation ...................................................................... 8
VI. Prospecter le marché .................................................................................................................. 9
VII. Mobiliser les compétences techniques nécessaires ................................................................... 9
VIII. Suivre les étapes de la production ............................................................................................ 11

8.1. Préparer le poulailler ............................................................................................................. 11
8.2. Installer le matériel d’élevage ............................................................................................... 11
8.3. Assurer l’alimentation correcte des sujets ............................................................................ 12
8.4. Assurer le suivi sanitaire des sujets ....................................................................................... 12
8.5. Gérer rigoureusement toute la phase élevage ..................................................................... 14
IX. La promotion de l’emploi décent .............................................................................................. 16
X. Rester entreprenant et prêt à fournir une vraie valeur à l’activité............................................... 19
XI. Annexe 1 : Coût d’un élevage de 100 poules ............................................................................ 20

11.1. Coût d’un projet d’élevage de 100 poules par bande ....................................................... 20
11.2. Conditions de l’emprunt.................................................................................................... 20
11.3. Compte d’exploitation annuel d’un projet d’élevage de 100 poules ................................ 20
11.4. Tableau de l’amortissement des immobilisations............................................................. 22
11.5. Tableau de trésorerie ........................................................................................................ 22
11.6. Tableau de remboursement de l’emprunt ........................................................................ 23
11.7. Taux de rentabilité interne (TRI) ....................................................................................... 23
11.8. Valeur Actuelle Nette (VAN) .............................................................................................. 24
XII. Annexe 2 : Coût d’un élevage de 500 poules ............................................................................ 25

12.1. Coût d’un projet d’élevage de 500 poules par bande ....................................................... 25
12.3. Compte d’exploitation annuel d’un projet d’élevage de 500 poules ................................ 26
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XIII. Annexe 3 : Coût d’un élevage de 1 000 poules ......................................................................... 32
13.1. Coût d’un projet d’élevage de 1 000 poules par bande .................................................... 32
13.3. Compte d’exploitation annuel d’un projet d’élevage de 1 000 poules ............................. 32
XIV. Annexe 4 : Liste des fournisseurs de poussins .......................................................................... 38
XV. Annexe 5 : liste des usines de fabrication d’aliments de volaille .............................................. 38
Tableau
Tableau 1: nomes de dimensionnement du bâtiment d’élevage en fonction du type de production et de la taille des bandes ....................... 8
Tableau 2 : Autres dimensionnements .............................................................................................................................................................. 9
Tableau 3 : types d’employés........................................................................................................................................................................... 11
Tableau 4 : La liste des matériels ..................................................................................................................................................................... 11
Tableau 5 : Liste des autres matériels .............................................................................................................................................................. 12
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I. Introduction
Vous voulez mettre en place une activité avicole, voici les conditions minimales à remplir pour la
légalité, la fonctionnalité et la rentabilité de votre activité.
Tout d’abord, vous devez faire le choix entre les deux principaux volets du secteur avicole que sont :
 les poulets de chair ;
 les poules pondeuses.
Le sous-secteur des poulets de chair est le plus facile d’accès, avec un cycle court et où la demande
est très élevée au Sénégal. Tandis que le sous-secteur des poules pondeuses nécessite des
investissements de longue durée, et une rentabilité étalée sur plusieurs mois. Une combinaison des
deux est possible.
Ce modèle d’affaires concerne l’élevage des poules pondeuses.
Rappelons que ce modèle d’affaires fournit aux promoteurs/agripreneurs les éléments de base dans
la mise en place de leurs projets, à savoir :
 Identifier les conditions de base pour exercer l’activité ;
 Avoir une estimation claire des besoins pour l’implantation des projets ;
 Se jauger en premier lieu et, jauger leurs compétences à exercer ce métier ou bien leurs
capacités à suivre une formation dans le domaine (et conforter leur choix éventuel) ;
 Connaitre les étapes essentielles pour mette en place et rentabiliser les activités.
II. Se former aux techniques de production avicole
Avant de se lancer dans l’activité, il est important d’avoir une idée claire de ce que vous voulez faire :
vous avez opté pour exercer le métier d’aviculteur, alors vous devez accomplir une formation
professionnelle de base.
Les deux cas suivants peuvent se présenter :
 Si vous êtes diplômés ou sortants des écoles de formation avicole, vous avez des avantages liés à
votre connaissance de l’activité et à votre capacité à relever le plateau technique de la filière,
grâce à vos compétences professionnelles.
 Alors que si vous êtes novices dans la filière, vous devez suivre une formation d’initiation en vue
d’avoir les connaissances de base pour mener l’activité avicole.
Toutes les formations doivent être suivies d’une mise à situation ou passage dans un centre
d’incubation, pour l’apprentissage pratique du métier.
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III. Procéder à la création de votre entreprise
Le promoteur/agripreneur (groupement ou individuel) souhaitant exercer une activité d’aviculture

doit remplir les procédures en matière de constitution d’entreprise, pour s’inscrire au Registre de
Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) et disposer un Numéro d’Identification National des
Entreprises et Associations (NINEA), avant l’exercice de l’activité.
Pour ce faire, vous devez vous rapprocher de la Chambre de Commerce d’Industrie et de l’Agriculture
et du bureau APIX de votre localité.
☞ Les modalités de constitution d’une entreprise individuelle et d’un GIE
Entreprise individuelle GIE

− Copie pièce d’identité du Par le président du GIE :
promoteur ; − 02 photocopies de la pièce d’identité ;
− Extrait de casier judiciaire du − 01 Extrait du casier judiciaire ;
promoteur ; − 01 certificat de résidence du président
Pièces à fournir − Certificat de résidence ; − 01 photo d’identité
− Certificat de mariage si on Par les membres :
est marié. − 01 photocopie de la pièce d’identité ;
− 01 Extrait du casier judiciaire ;
− Les statuts, le règlement intérieur et le PV de
l’assemblée constitutive.
− Entreprise personne Il se compose de frais d’immatriculation et de droits
physique : 10 000 F + timbre d’enregistrement et de timbres.
2 000 F − Frais d’immatriculation au RCCM : 30 000 F + 2 000
Coût de − Entreprise nom commercial F timbre
constitution : 20 000 F + timbre 2 000 F. − Droits d’enregistrement : 35 000 f
− Droits de timbre (3 exemplaires timbrés à raison de
6 000 F chacun) : 18 000 F
Achat des statuts : 3 000 F (à la Chambre de Commerce
ou au Greffe du Tribunal)
Notez bien que les montants des frais peuvent varier dans le temps ou bien d’une région à une autre.
☞ Les modalités de constitution des autres formes juridiques
Les autres formes juridiques sont :

 la Société à Responsabilité Limitée (SARL), on parle de SUARL pour une SARL détenue par une
seule personne ;
 la Société Anonyme (SA) ;
 les autres sociétés : Société en Nom Collectif (SNC), la Société en Commandite Simple (SCS), la
Société par Action Simplifiée (SAS).
Les principales formes rencontrées sont les sociétés de capitaux, à savoir : SARL (SUARL), SA.
La procédure pour la constitution des sociétés de capitaux se divise en deux étapes :
 l’établissement des statuts chez le notaire et le dépôt du capital (en 24h). Les statuts doivent
être signés par tous les associés fondateurs ou leurs mandataires justifiants d’un pouvoir y
afférant.
 enregistrements des actes constitutifs et immatriculation de la société à l’APIX.
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SARL SA
Pièces à fournir  casier judiciaire du Gérant datant de  casier judiciaire du Gérant datant de
pour la moins de 3 mois ; moins de 3 mois ;
constitution  la photocopie de la carte d’identité des  la photocopie de la carte d’identité des
associés associés
Les statuts, le procès-verbal de Les statuts, le procès-verbal de
constitution et la déclaration de constitution et la déclaration de
conformité sont établis par le notaire. conformité sont établis par le notaire.
Frais notariés  20 000 FCFA pour les SARL dont le 700 000 FCFA environ pour les SA avec un
capital est inférieur ou égal à 500 000 capital de dix (10) millions
FCFA,
 70 000 FCFA pour les SARL dont le
capital est compris entre 500 000 et 5
000 000 FCFA
☞ Le paiement des impôts : le régime fiscal dépend de l’option prise
FORMES REGIME FISCAL OU TYPE D’IMPOT

Deux cas sont possibles :
− Le GIE peut opter pour son imposition à l’impôt sur les sociétés, qui est de 30%. L’option
GIE est irrévocable
− Le GIE peut ne pas opter pour l’impôt sur les sociétés (IS), les membres seront alors
imposés individuellement au titre de l’impôt sur le revenu (IR).
L’entreprise individuelle (personne physique) est soumise à la Contribution Globale Unique
Entreprise
(CGU) lorsqu’elle réalise un Chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal à 50 millions de FCFA.
individuelle
Le montant de la CGU est déterminé suivant un barème de progressivité par tranches de
chiffres d’affaires annuels.
L’Impôt sur les Sociétés (IS) est de 30% sur les bénéfices obtenus au cours de l’année
écoulée. Par exemple, l’impôt à payer au titre de 2020, portera sur le bénéfice de l’exercice
SA, SARL,
2019 clôturé (bénéfice de 2019 x 30%).
SUARL
Les entreprises qui ont fait une perte paieront l’impôt minimum forfaitaire (de même que,
les entreprises dont le résultat fiscal ne permet pas de générer un IS supérieur à 500 000 F).
L’impôt « Contribution Economique Locale » ou CEL
Toutes Deux catégories :
formes  CEL VA (Valeur Ajoutée) : le montant maximum est de 1% de 70% du chiffre d’affaires, soit
juridiques 0,7% du Chiffres d’Affaires ;
 CEL VL (Valeur Locative) : le montant du loyer annuel multiplié par 1%.
Exonération : Trois ans sans impôt pour les nouvelles entreprises (start-up)
Une exonération fiscale pour les entreprises nouvellement créées est prévue, applicable
notamment sur l’Impôt Minimum Forfaitaire et pour une durée de trois ans.
IV. Mobiliser le financement de votre projet
A ce stade, il serait nécessaire d’évaluer vos besoins financiers pour mettre en place les équipements
nécessaires, acheter le matériel d’élevage, les poussins, les aliments et les autres charges de votre
projet. Vous inscrirez le tout dans un business plan et chercherez un financement au niveau des
organismes financiers.
Voici une estimation du coût global de votre projet par taille :
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Besoins pour un cycle de production Taille
Petit modèle Taille moyenne Grand modèle
(100 sujets) (500 sujets) (1000 sujets)
Besoin en fonds de roulement 357 938 1 342 090 2 584 580
(poussins, aliments et produits
phytosanitaires)
Besoin en matériels d’élevage 199 400 463 000 834 000
Besoin en investissement 500 000 6 500 000 9 000 000
(infrastructure)
COUT GLOBAL 1 057 338 8 305 090 12 418 580
NB : vous trouverez les détails en annexe. Notez bien que ces chiffres sont donnés à titre indicatif et peuvent
varier selon plusieurs paramètres, dont : les contextes, les localités, la taille des projets et la conjoncture
économique.
Dans l’élevage de poules, le promoteur est obligé de faire face à des dépenses durant presque 18
semaines (début de ponte, des ventes), sans aucune rentrée d’argent. Ainsi, les fonds de roulement
ci-dessus permettent de financer cette période. Par la suite, la vente des œufs prend en charge les
frais d’exploitation.
V. Respecter les conditions techniques d’implantation
Le promoteur/agripreneur doit trouver un local adéquat pour mener l’exploitation avicole.
Le choix d’un site tient compte de certains critères que sont :

 l’orientation par rapport aux vents dominants, c'est-à-dire suivant l’axe Est-Ouest ;
 la toiture doit être de nature isolante, avec une pente de 10% au moins, débordante sur 1
mètre. Elle doit être faite en double pente avec une faîtière ;
 le mur latéral est construit sur une hauteur de 1 mètre environ puis surmonté par un grillage
pour une bonne ventilation du cadre ;
 le sol doit être bien tassé et facile à nettoyer. Il doit avoir une pente minimale de 2% pour un
drainage facile des eaux ;
 l’emplacement doit être accessible pour les livraisons d’intrants et les évacuations des
productions vers les marchés et autres lieux de vente.
Par ailleurs, le bâtiment doit disposer d’un pédiluve, d’une entrée des produits et d’une sortie des
déchets.
Un bon poulailler est important pour sécuriser, développer sainement votre élevage contre : les
prédateurs, les intempéries et les maladies. C’est pourquoi il vous faut choisir un entrepreneur
professionnel capable de vous construire un poulailler respectant toutes ces normes (notamment de
dimensionnement, orientation, ventilation et accessibilité).
Tableau 1: nomes de dimensionnement du bâtiment d’élevage en fonction du type de production et de la taille des bandes
Surface en m² Elevage de Elevage de poules Largeur (l) Longueur (L)
poulets de chairs pondeuses
10 m² 100 50 2 5
50 m² 500 250 5 10
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100 m² 1 000 500 6 17
200 m² 2 000 1 000 7 30
Tableau 2 : Autres dimensionnements

500 m² 5 000 2 500 8 62.5
750 m² 7 500 3 750 10 75
1 000 m² 10 000 5 000 10 ou 12 83 - 100
Votre poulailler étant ainsi construit, vous devez disposer d’un certificat de conformité
environnementale délivrée par la Direction Régionale de l’Hygiène Publique. Dans votre cas, vous
faites une simple déclaration à la dite Direction. Après identification du local devant servir de
poulailler, un agent assermenté de cette Direction de l’Hygiène Publique est commis sur place pour
faire le constat et le respect de ces normes.
VI. Prospecter le marché
Dès le départ, vous devez chercher à savoir à qui et comment vous allez vendre les œufs de vos
poules, les poules réformés en fin d’élevage et de la fiente. Une bonne commercialisation de votre
production est à la base de votre réussite. Pour ce faire, il vous faut des clients assurés et fidèles,
pour un écoulement rapide de ces différents produits.
Commencez donc à identifier vos clients potentiels (ou prospects) qui peuvent être :
 des revendeurs qui achètent les œufs de poules, les poules réformées pour les revendre au
niveau des différents marchés ;
 les restaurations collectives (restaurants, universités, camps militaires, etc.) ;
 les structures hôtelières, les supermarchés.
Vous pouvez formaliser les accords avec ces clients, mais le respect des engagements et des
commandes (qualité, délais de livraison) est un bon moyen de fidélisation de vos clients.
VII. Mobiliser les compétences techniques nécessaires
Votre réussite dépend aussi des compétences que vous allez mobiliser. En tant que
promoteur/agripreneur, vous ne pouvez pas tout faire, tout seul. Vous devez donc déléguer certaines
activités et tâches. Pour ce faire, il vous faut recruter des gens bien formés dans le domaine de
l’aviculture et suffisamment engagés à vous accompagner à réussir.
Le recrutement doit être considéré comme un investissement, car une bonne personne recrutée
suffisamment motivée est un gage de productivité et de croissance pour votre entreprise. N’hésitez
pas à mettre en place un système de rémunération incitative, en fixant des salaires basés sur les
performances de votre personnel.
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Par exemple, calculer des primes indexées sur le taux de perte de production pour les ouvriers ou
bien prévoir des commissions supplémentaires de vente pour l’agent commercial suivant le rythme
d’écoulement.
A éviter : ne pas tomber dans le piège du choix systématique d’un parent (frère, cousin, fils ou fille)
pas suffisamment compétent, dans le but de vouloir économiser de l’argent par un non-paiement
de salaire.
Un bon recrutement ne dépend pas du genre de la personne mais de ses qualifications ! Parfois des
normes sexo-spécifiques dictent le rôle des femmes et des hommes dans l’agriculture et le travail
rural, sans être justifiées. Au contraire, il est important de stimuler les opportunités d’emploi et de
revenu de manière équitable pour les femmes et pour les hommes.
 Document : alignement aux piliers de l’emploi décent
En créant une activité avicole, vous accorderez une attention particulière aux aspects suivants :
 promouvoir l’emploi direct de proximité (saisonnier ou permanent) ainsi que l’emploi indirect au
niveau des autres maillons de la chaine de valeur (commerçants, transformateurs, fournisseurs,
etc.) ;
 s’efforcer en particulier de générer des opportunités d’emploi, formation et apprentissage pour
les jeunes ruraux (hommes et femmes), y compris les jeunes déscolarisés ou non scolarisés ;
 s’efforcer d’offrir des opportunités de formation au personnel, pour augmenter leur productivité
et capital humain ;
 assurer le respect des normes fondamentales du travail, qui sont :
 le droit du travailleur de ne pas être contraint au travail forcé ;
 le droit de ne pas subir de discrimination fondée sur le sexe, l’appartenance ethnique, la
couleur, la religion, l’opinion politique, la nationalité, l’origine sociale ou autre ;
 le droit de ne pas être enrôlé dans le travail des enfants (donc pas d’emploi à plein temps
pour les moins de 15 ans, y compris le droit à une protection spéciale pour les 15-18 ans,
p.ex. limitation des horaires journaliers de travail à 8 h, interdiction du travail de nuit et
d’autres formes de travail dangereux, comme l’utilisation de produits toxiques) ;
 la liberté syndicale et le droit de négociation collective pour la défense des droits et intérêts
des travailleurs ;
 assurer la santé et la sécurité au travail pour tous les travailleurs sur l’exploitation en organisant
des journées de travail comprenant des pauses, en assurant un accès à des équipements de
protection, en ayant un plan d’évaluation des risques et dangers connu des employés ;
 assurer des salaires, des avantages sociaux et des conditions de travail décents, qui soient au
moins suffisants pour satisfaire les besoins fondamentaux des travailleurs et de leurs familles, et
s'efforcer d'améliorer les conditions de travail ;
 adopter des mesures pour améliorer la participation équitable et significative des femmes aux
postes de décision et de leadership.
 assurer la protection de la maternité au travail.
NB : vous trouverez plus de détails au chapitre sur la promotion de l’emploi décent
Les types d’employés dans de telles activités avicoles peuvent être : Gérant, Ouvriers avicoles, Agents
commerciaux, Comptable, Gardien.
Les types d’employés dans de telles activités avicoles ainsi que leurs rôles peuvent être :
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Tableau 3 : types d’employés
POSTES ROLES
Gérant du projet S’occupe de la gestion administrative, comptable et financière de la ferme,
recherche de partenariat, contrôle et conduite des activités selon les normes
Le promoteur/agripreneur pourrait jouer ce rôle
Ouvriers avicoles S’occupe de l’alimentation des sujets, de l’entretien et des autres travaux
pour la bonne conduite de l’élevage
Agents Est chargé des démarchages des clients, d’élaborer et de mette en œuvre la
commerciaux stratégie de marketing de l’exploitation, la gestion des relations clientèles
Comptable Tenue de la comptabilité, de la finance de l’entreprise avicole, du reporting
Gardien Chargé d’assurer la garde et la veille en particulier la nuit
Le nombre d’employés dépend de la capacité de votre ferme avicole. La gestion d’une ferme de taille
moyenne, une bande de 1 000 sujets, pourrait nécessiter l’engagement d’un ouvrier avicole, en plus
d’un gardien.
Par contre, une exploitation de taille modeste avec une bande de 100 poules n’aura besoin que
d’une seule personne pour la gérer. Dans ce cas, le promoteur lui-même pourrait assurer le rôle
cumulatif de Gérant et d’ouvrier avicole. Avec la croissance annuelle, la ferme avicole pourrait
engager un personnel supplémentaire composé de : comptable, d’agent commercial.
Par ailleurs, vous aurez besoin de faire recours à certaines expertises externes, notamment à des
services de vétérinaires, quel que soit le modèle choisi.
VIII. Suivre les étapes de la production
8.1. Préparer le poulailler
Au préalable, il faut faire un vide sanitaire par le nettoyage et la désinfection du local au moins
quinze jours avant la réception des poussins.
Le protocole de nettoyage et de désinfection est le suivant :

 Décapage balayage et eau savonneuse ;
 Rinçage eau de javel, grains et formol 10% ;
 La chaux vive, th 4 (5 ml /5 L d’eau) plus virunet ;
 Copeau puis virunet.
L’accent doit être mis sur le respect des densités dans l’élevage des poules (voir ci-dessus, les
conditions techniques).
L’accent doit être mis sur le respect des densités dans l’élevage des poules.
8.2. Installer le matériel d’élevage
Le matériel d’élevage doit être également installé et fonctionnel bien avant l’arrivée des poussins. La
liste des matériels, leurs rôles ainsi que les normes est donnée par le tableau ci-dessous :
Tableau 4 : La liste des matériels
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Matériel Rôle Normes
Litière (copeaux de bois, isolant thermique ; accumulation de 4 kg de litière par
coque d’arachide, paille de chaleur mètre carré
riz)
Eleveuse à gaz ou radiant Chauffer les poussins (rôle de la mère 1 pour 500
poule)
Mangeoires Donner à manger aux animaux 1 pour 50
Abreuvoirs Donner à boire au animaux 1 pour 50
Plateau démarrage Donner à manger aux poussins 1 pour 50
Congélateur Conserver les produits Selon la capacité de
production
Lampes lumogaz complet Eclairage (programme lumineux), en 1 pour 500
l’absence d’électricité
Pondoirs Bois (Bloc de 20 Ils permettent de récupérer les œufs 4 pour 500
nids) pondus
Lunettes Pour empêcher les poules de se battre, ou 1 par sujet
de gaspiller les œufs (anti picages)
Tableau 5 : Liste des autres matériels

Libellés (devis) Quantité
Brouettes 2
Seaux et bassines (lot) 2 lots
Râteaux, fourches, pelles (lot) 2 lots
Balance ou pesons (en g) 1
Thermometre mini maxi 1
8.3. Assurer l’alimentation correcte des sujets
Une alimentation appropriée garantit également une bonne santé et apparence à vos poules.
Les besoins en aliments pour l’élevage de poules sont donnés dans le tableau ci-dessous :
Besoins par sujet Besoin pour 1 000 sujets
Phase de démarrage : 0 à 2 semaines 140 g par sujet 140 Kg
Phase poussin : 3 à 9 semaines 1 890 g/sujet 1 890 Kg
Phase poulette : 10 à 18 semaines 3 808 g/sujet 3 808 Kg
Phase de finition : 19 à 25 semaines 4 872 g/sujet 4 872 Kg
NB : Chiffres pouvant varier selon les races et la teneur des aliments
8.4. Assurer le suivi sanitaire des sujets
Dès leur réception, les sujets seront soumis à un programme prophylactique d’une série de
vaccinations obligatoires pour se prémunir contre les maladies contagieuses.
Condition préalable de vaccination :
 dose de vaccin par animal ;
 Animaux de bonne santé ;
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 Eau de bonne qualité (eau minérale de préférence) ;
 Abreuvoir propre suffisante ;
 Récipient et ustensile propre ;
 Assoiffer les animaux (2 h selon la température et la période chaude ou froide) ;
 Vidange des abreuvoirs ;
 Préparation de la quantité de vaccination ;
 Mélange de la solution vaccinale (eau propre et fraiche) ;
 Remplir les abreuvoirs avec la solution vaccinale ;
 Redescendre les abreuvoirs ;
 Exciter les animaux à s’abreuver (en se déplaçant).
Le programme prophylactique est le suivant :
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Attention ! Vous devez adopter les bonnes pratiques sanitaires ou de biosécurité :
Prenez toutes les mesures d’hygiène et de sécurité nécessaires pour prévenir les risques
d’introduction de virus dans votre élevage à partir de corps étrangers par voie directe ou indirecte.
Ces mesures peuvent être : nettoyer régulièrement les matériels, procéder au levage régulier des
excréments, prendre soin de la nourriture, diminuer l’humidité au sein du bâtiment et diminuer la
visite des étrangers.
8.5. Gérer rigoureusement toute la phase élevage
L’élevage des poules pour la production d’œufs se divise en quatre périodes :

 la période de poussins ;
 la période de poulettes ;
 la période de pondeuses ;
 la période de vide sanitaire.
Le planning est le suivant :

Périodes 0 à 9 semaines 9 à 18 semaines 18 semaines à la reforme 15 jours
Démarrage (poussins)
Croissance (poulettes)
Ponte (pondeuses)
Vide sanitaire
 Démarrage et croissance
Pendant la période de démarrage, la conduite d’élevage de la poulette est identique à celle des
poussins chairs jusqu’à 28 jours d’âge (sauf pour le programme lumineux).
Les poulettes ont besoin d’un éclairement continu 24 heures sur 24 au démarrage durant 2 ou 3
jours. Ensuite, la lumière du jour est suffisante jusqu’à l’entrée en ponte.
Le programme lumineux est déterminant sur le déclanchement et la régularité de la ponte. Il
faudra, toutefois, observer le comportement des sujets pour juger de la satisfaction en besoins
d’éclairage.
 Pic de ponte
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La ponte commence à la 18ème semaine.
Pour le cas d’une bande de 1 000 poules,
nous estimons que le nombre d’œufs par
semaine sera en moyenne de 6 300 œufs.
Le pourcentage de ponte augmente pour

atteindre le pic à partir de la 22ème
semaine.
Pour le cas d’une bande de 1 000 poules,
nous estimons le nombre d’œufs par
semaine à 12 600 œufs en moyenne (de la
semaine 22 à la semaine 30).
Après le pic (vers la 30ème semaine),

l’intensité de ponte décroît linéairement
jusqu’à la réforme.
 Réforme des pondeuses
Dès que la ponte commence à décroitre, il serait mieux de vendre les poules. Vous devez faire la
réforme, c’est-à-dire transformer les poules en chair. Vous les fournissez des aliments de chair ç
cet effet ; mais cette étape ne doit pas durer. En effet, si la durée de l’élevage se prolonge, cela
occasionne des frais supplémentaires (surtout pour nourrir les poules), et vous risquez de vendre à
perte.
Avec l’argent de la vente de poules réformées, et l’argent épargné vous serez en mesure de
reconstituer votre fonds de roulement et de commencer un nouveau cycle.
Il est également important de tenir des fiches de suivi pour une bonne évaluation de votre bande
(voir tableaux ci-dessous).
Fiche de suivi technique des poulettes
Salle :
N° en Période :
semaine Effectifs début de semaine :
Programme lumineuse
Age
Matin : Soir :
Effectifs Alimentation en Observation
Jour Vaccination Mortalité Eau
restants kg
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Poids
Total
moyen:
Consommation moyenne
Les vaccins administrés
journalière
Fiche de suivi ponte
Salle :
N° en Période
semaine : Effectifs début de semaine :
Age : Programme
lumineuse
Matin : Soir :
Jour Production Mortalité Effectifs Aliment en Eau Observation
/plateau restants kg
Total Poids moyen :

Pourcentage de ponte Consommation moyenne journalière
IX. La promotion de l’emploi décent
Un emploi décent se définit comme un emploi qui offre à la personne une rémunération suffisante
pour vivre et des conditions de travail raisonnables et équitables. La pénurie d'emplois décents dans
les zones rurales est une cause majeure de persistance de la pauvreté.
La promotion de l'emploi rural décent a un effet multiplicateur en ce qu'il permet de relever le

niveau de vie des générations actuelles et futures, favorisant ainsi une croissance économique plus
durable et n’excluant personne. Ces améliorations ont des répercussions directes sur la pauvreté
rurale et l'accès à la nourriture, ainsi que sur la capacité des populations à gérer les risques. Veiller à
la qualité autant qu'à la quantité des nouveaux emplois disponibles permettra de garantir une plus
grande durabilité environnementale et sociale et, partant, de mettre en place des systèmes agricoles
et alimentaires plus efficaces et ne laissant personne de côté.
Quelques liens utiles :

 Infographique: Understanding decent rural employment (seulement en anglais)
http://www.fao.org/3/bc270e/BC270E.pdf
 Video Emploi rural décent (avec sous-titres)
https://www.youtube.com/watch?v=JqinogIfR78&feature=youtu.be
 Emploi rural des jeunes et systèmes agroalimentaires au Sénégal - Analyse rapide du
contexte http://www.fao.org/3/ca7411fr/ca7411fr.pdf
 Notes d’orientation de la FAO sur Genre et emploi rural : en particulier i. L’emploi rural
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équitable en matière de genre pour réduire la pauvreté et stimuler la croissance
économique http://www.fao.org/3/i2008f/i2008f01.pdf; et ii. L’entrepreneuriat des
femmes en milieu rural est une « bonne affaire»!
http://www.fao.org/3/i2008f/i2008f03.pdf
 Cours en ligne de la FAO en français:
o Promotion de l’emploi productif et du travail décent dans les zones rurales
https://elearning.fao.org/course/view.php?id=391;
o Promouvoir l'emploi des jeunes et réduire le travail des enfants dans l'agriculture
https://elearning.fao.org/course/view.php?id=571;
o La migration et les jeunes en zones rurales
https://elearning.fao.org/course/view.php?id=516&lang=fr
 Le travail des enfants dans la filière de l’élevage (Fiche Synthétique) -
http://www.fao.org/3/i2971f/i2971f.pdf
 Site web de la FAO sur l’emploi rural décent : http://www.fao.org/rural-employment/fr/
 Guide OCDE-FAO pour des filières agricoles responsables
http://mneguidelines.oecd.org/Guide-OCDE-FAO.pdf
 OIT. Note d’orientation des politiques : Travail décent pour les jeunes ruraux
https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---ed_dialogue/---
sector/documents/publication/wcms_729431.pdf
D’abord, retenez que la réussite d’une activité avicole dépend aussi des compétences que le
promoteur/agripreneur va mobiliser. En tant que promoteur/agripreneur, vous ne pouvez pas tout
faire, tout seul.
Vous devez donc déléguer certaines activités et tâches, surtout lorsque l’exploitation grandit. Pour ce
faire, il faut recruter un personnel bien formé dans le domaine et suffisamment engagé à vos côtés
pour la réussite du projet.
Il est important de ne pas faire travailler dans l’entreprise des enfants de moins de 15 ans. Dans le
monde, le travail des enfants se déroule surtout dans le secteur agricole (71%). Aujourd'hui, 108
millions de garçons et de filles travaillent dans la production agricole, l'élevage, la sylviculture, la
pêche ou l'aquaculture, souvent pendant de longues heures et en étant exposés à des risques
professionnels. Le travail des enfants constitue une violation des droits de l'enfant. En mettant en
danger la santé et l'éducation des enfants, le travail des enfants constitue un obstacle au
développement agricole durable et à la sécurité alimentaire, avec des répercussions négatives sur
l’ensemble de la société
Pour les jeunes ruraux de 15 à 17 ans, qui ont moins de 18 ans mais qui sont plus âgés que l’âge
minimum légal pour travailler (15 ans au Sénégal), travailler est toute à fait possible. Néanmoins,
lorsque les tâches agricoles où les conditions de travail sont dangereuses, le travail effectué est
considéré comme du travail des enfants jusqu’à l’âge de 18 ans. Dans ce cas, l’emploi des jeunes ne
peut commencer qu’à partir de 18 ans. Pour les jeunes dans la tranche d’âge de 15 à 17 ans est aussi
particulièrement important d’accéder à des opportunités d’apprentissage et de formation pour
favoriser leur intégration productive dans le monde du travail.
Santé et sécurité au travail : Risques et mesures de prévention
Le secteur de l’aviculture présente plusieurs risques professionnels liées aux contacts, manipulations
des oiseaux pour soins et traitements (zoonoses, blessures, allergies, affections respiratoires et
cutanées), et aux conditions spécifiques de travail dans les locaux des animaux (sols glissants,
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poussières, souillures, odeurs...), en plus des risques classiques associés à un métier physique
(contraintes posturales, gestes répétitifs...) et nécessitant l’utilisation fréquente de produits de
nettoyage, de désinfection et de produits phytosanitaires.
Il en résulte que les aviculteurs sont exposés à risques supérieurs à la moyenne, induisant de
nombreux accidents du travail parfois mortels ou invalidants et ces dangers sont souvent sous-
estimés. Il est donc indispensable de prévenir ces situations dangereuses en mettent en œuvre de
mesures collectives et individuelles.
Risques et mesures de prévention :
RUBRIQUES RISQUES MESURES DE PREVENTION

Les risques liés Les risques biologiques des Une ventilation, aération et aspiration
au contact avec éleveurs1 adaptés dans les bâtiments d’élevage
des animaux avicole
(p.ex. affections causées par le Application stricte des principes
contact avec des animaux malades d’hygiène
ou porteurs d’agents pathogènes ou L’utilisation d’équipement de protection
par l’exposition à des agents pour faire certaines manipulations
pathogènes présents dans
l’atmosphère (zoonoses)
Les risques de blessure par l’animal Utilisation de moyens de contention
adaptés et sécurisants
(p.e.x les griffures et coups de bec Equipements de protection individuelle
par les oiseaux peuvent générer des
plaies plus ou moins profondes et,
en tout cas, les diverses effractions
cutanées secondaires à la
manipulation de ces animaux sont à
l’origine d’infection si elles ne sont
pas désinfectées et protégées
immédiatement)
Les risques liés Les risques de chutes de plain-pied Une bonne conception de la circulation
aux locaux et des hommes et des animaux, des sols
aux matériels bien entretenus antidérapants
d’élevage Les risques physiques Il faut disposer d’une boite à pharmacie
avicole Vêtements protecteurs
(p.ex. Exposition à un bruit, à la Bonne ventilation et éclairage suffisant
chaleur ou au froid, etc. ; coupures en fonction des travaux
causées par des objets tranchants et
par les machines)
Les risques chimiques Il faut utiliser des gants et un masque
pour manipuler certains produits
chimiques d’entretien et de désinfection
des locaux
1
On peut répertorier de très nombreuses formes de zoonoses en aviculture : la grippe aviaire, la chlamydiose aviaire, la tuberculose
aviaire, les salmonelloses, la pasteurellose (ou choléra aviaire), les staphylococcies, la campylobactériose ...On note aussi des mycoses
cutanées, des dermatophytoses, dont la teigne qui est relativement fréquente, en particulier en élevage industriel, et des mycoses
respiratoires, dont les aspergilloses, des mycoses digestives, dont la candidose (ou muguet). Mais ce sont les pathologies de type allergique
ou de type inflammatoire qui sont le plus souvent observées, comme les affections des voies respiratoires causées par l’inhalation
d’aérocontaminants, agents biologiques, moisissures, acariens et des endotoxines présents massivement dans l’atmosphère des locaux
confinés des élevages avicoles. Source : https://www.officiel-prevention.com/dossier/formation/fiches-metier/la-prevention-des-risques-
des-aviculteurs
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RUBRIQUES RISQUES MESURES DE PREVENTION
(p.ex. les risques générés par Il faut disposer d’une boite à pharmacie
l’utilisation de désinfectants et (sauf antibiotique prescrit sous
détergents dans les bâtiments ordonnance)
d’élevage ou produits vétérinaires)
Les risques d’incendie La présence d’extincteurs adaptés et
signalés et de nombreux points d’eau
judicieusement répartis et d’une
installation électrique conforme aux
normes.
Les risques liés à l’organisation et aux méthodes de Aide mécanique à la manutention
travail Respect des règles d’hygiène et de la
réglementation sur la prévention
sanitaire
Adaptation des rythmes de travail
La prévention individuelle (information
et la formation des employées,
vaccination contre la tuberculose et le
tétanos, équipements de protection
individuelle)
Source : https://www.officiel-prevention.com/dossier/formation/fiches-metier/la-prevention-des-risques-des-aviculteurs
En plus de ces mesures de préventions, rapprochez-vous dès que possible des sociétés d’assurance
agricole (telle que la CNAAS) ainsi que des services régionaux de la Direction de l’environnement
pour des conseils et orientations.
X. Rester entreprenant et prêt à fournir une vraie valeur à l’activité
Une fois ces conditions remplies, il faut se rappeler toujours des enjeux de la production avicole
Au-delà de l’aspect business, du fait que c’est un créneau porteur à fort potentiel de création
d’emplois et de richesses, cette activité avicole est d’une importance capitale pour l’économie
nationale.
Dans ce cadre, voici nos principales recommandations :
 selon vos capacités, vous pouvez toujours démarrer par une taille modeste (100 sujets), mais en
ayant l’ambition de produire davantage en vue d’atteindre des niveaux de rentabilité qui vous
permettent non seulement d’avoir des gains substantiels , mais aussi de créer des emplois tout
autour de vous. Une bande de 1 000 poules pondeuses est un minimum (seuil) à viser paer le
promoteur/agripreneur.
 votre poulailler est une entreprise avicole. A ce titre, vous devez agir en véritable professionnel,
respectant les normes d’élevage, s’attachant les services de vétérinaires et autres experts
chevronnés, collaborant avec les services techniques d’encadrement, les autorités locales, les
forces de sécurité de votre zone et les PTF (ONG, bailleurs, institutions financières) .
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XI. Annexe 1 : Coût d’un élevage de 100 poules
11.1. Coût d’un projet d’élevage de 100 poules par bande
COUT DU PROJET SOURCES DE FINANCEMENT POSSIBLES

DESIGNATION MONTANT DESIGNATION MONTANT
1. Besoins en Fonds de Roulement 357 938 1. Emprunt 951 604
2. Investissement 699 400 2. Apport personnel 105 734
TOTAL 1 057 338 TOTAL 1 057 338
11.2. Conditions de l’emprunt
Emprunt 951 604 FCFA

Taux d’intérêt maximal proposé 10%
Durée 2 ans
Différé 6 mois
11.3. Compte d’exploitation annuel d’un projet d’élevage de 100 poules
DESIGNATION Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

I. CHARGES Q PU Montant Q PU Montant Q PU Montant Q PU Montant Q PU Montant
1. Achat d'animaux
1.1. Poussins ponte 100 580 58 000 110 580 63 800 121 580 70 180 133 580 77 198 146 580 84 918
Sous total 1 - Animaux 58 000 63 800 70 180 77 198 84 918
2. Achat d'aliments
2.1. Démarrage chair (Kg) 60 295,00 17 700 66 295 19 470 73 295 21 417 80 295 23 559 88 295 25 915
er
2.2. Poulette 1 Age (Kg) 200 264,00 52 800 220 264 58 080 242 264 63 888 266 264 70 277 293 264 77 304
ème
2.3. Poulette 2 Age (Kg) 300 244,00 73 200 330 244 80 520 363 244 88 572 399 244 97 429 439 244 107 172
2.4. Pondeuse (Kg) 135 250,00 33 750 149 250 37 125 163 250 40 838 180 250 44 921 198 250 49 413
Sous total 2 - Aliments 177 450 195 195 214 715 236 186 - 259 805
3. Achats de produits vétérinaires
3.1 Vaccins (doses)
Page 20 sur 39
HB1 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300
H120 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300
Gumboro 1 000 10,00 10 000 1 000 10,00 10 000 1 000 10,00 10 000 1 000 10,00 10 000 1 000 10,00 10 000
Gumbopest 100 40,00 4 000 100 40,00 4 000 100 40,00 4 000 100 40,00 4 000 100 40,00 4 000
Lasota 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300
Diftosec CT 1 000 5,00 5 000 1 000 5,00 5 000 1 000 5,00 5 000 1 000 5,00 5 000 1 000 5,00 5 000
Imopest 100 15,00 1 500 100 15,00 1 500 100 15,00 1 500 100 15,00 1 500 100 15,00 1 500
Gallimune 1 000 50,00 50 000 1 000 50,00 50 000 1 000 50,00 50 000 1 000 50,00 50 000 1 000 50,00 50 000
3.2 Anti stress - - - -
Coliterravet 200 15,00 3 000 200 15 3 000 200 15 3 000 200 15 3 000 200 15 3 000
3.3 Anticoccidien - - - -
Vétacox 60 28,00 1 680 60 28 1 680 60 28 1 680 60 28 1 680 60 28 1 680
3.4 Vermifuge - - - -
Lévamisole 24 17,00 408 24 17 408 24 17 408 24 17 408 24 17 408
Sous total 3 - Produits vétérinaires 82 488 - 82 488 82 488 82 488 82 488
4. Salaires et rémunérations
Prestation de services de Vaccination 1 000 15,00 15 000 1 100 15 16 500 1 200 15 18 000 1 300 15 19 500 1 400 15 21 000
Prestation de services de Debecquage 1 000 25,00 25 000 1 100 25 27 500 1 200 25 30 000 1 300 25 32 500 1 400 25 35 000
Gardien 18 25 000 450 000 18 25 000 450 000 18 25 000 450 000 18 25 000 450 000 18 25 000 450 000
Sous total 4 - Salaire personnel 490 000 - - 494 000 - - 498 000 - - 502 000 - - 506 000
5. Services extérieurs - - - - - - - - - - - -
Eau et divers 18 30 000 540 000 18 30 000 540 000 18 30 000 540 000 18 30 000 540 000 18 30 000 540 000
Recharge Gaz (forfait) 18 4 500 81 000 9 4 500 40 500 10 4 500 45 000 11 4 500 49 500 12 4 500 54 000
Sous total 5 - Services extérieurs 621 000 580 500 585 000 589 500 594 000
Total des charges d'exploitation 1 428 938 1 415 983 1 450 383 1 487 372 1 527 210
II. PRODUITS Q PU Montant Q PU Montant Q PU Montant Q PU Montant Q PU Montant
Vente d'œufs de poules 35 100 50 1 755 000 38 610 50 1 930 500 42 471 50 2 123 550 46 718 50 2 335 905 51 390 50 2 569 496
Vente de poules réformées 90 1 000 90 000 99 1 000 99 000 109 1 000 108 900 120 1 000 119 790 132 1 000 131 769
Total des produits d'exploitation 1 845 000 2 029 500 2 232 450 2 455 695 2 701 265
III.RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 416 062 613 517 782 068 968 323 1 174 054
3.1. Frais financiers Emprunt 88 552 34 363 - 0
3.2. Amortissements des immobilisations 59 880 59 880 59 880 59 880 59 880
IV. RESULTAT NET 267 630 519 274 722 188 908 443 1 114 174
VI. CASH FLOW 327 510 579 154 782 068 968 323 1 174 054
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11.4. Tableau de l’amortissement des immobilisations
Q PU Montant Durée Montan ANNEE ANNEE ANNEE ANNEE ANNEE T0TAL Valeur
Désignation
de vie t 1 2 3 4 5 résiduelle
1. Infrastructures
Construction d'un 1 500 000 500 000 25 500 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 100 000 400 000
Poulailler 10 m²
(devis)
Sous total 1 - 500 000 500 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 100 000 400 000
Infrastructures
2. Matériels d'élevage
2.1 Eleveuse radiant 1 40 000 40 000 5 40 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 40 000 -
2.2 Lampe lumogaz - 5 000 - 5 - - - - - - - -
2.3 Abreuvoir 3,5 litres 2 1 400 2 800 5 2 800 560 560 560 560 560 2 800 -
2.4 Abreuvoir 10 litres 22 4 000 88 000 5 88 000 17 600 17 600 17 600 17 600 17 600 88 000 -
2.5 Plateau démarrage 2 2 100 4 200 5 4 200 840 840 840 840 840 4 200
2.6 Abreuvoir 1 9 000 9 000 5 9 000 1 800 1 800 1 800 1 800 1 800 9 000
Automatique
2.7 Mangeoire 5/6 Kg 2 5 200 10 400 5 10 400 2 080 2 080 2 080 2 080 2 080 10 400 -
2.8 Mangeoire 18 Kg - 7 000 - 5 - - - - - - - -
2.9 Pondoirs Bois 1 40 000 40 000 5 40 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 40 000 -
(Bloc de 20 nids)
2.10 Lunettes 100 50 5 000 5 5 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 5 000 -
Sous total 2 - matériels 199 400 199 400 39 880 39 880 39 880 39 880 39 880 199 400 -
TOTAL GENERAL 699 400 59 880 59 880 59 880 59 880 59 880 299 400 400 000
11.5. Tableau de trésorerie
DESIGNATION ANNEE
0 1 2 3 4 5
Page 22 sur 39
RESSOURCES 1 057 338 327 510 579 154 782 068 968 323 1 931 992
Capitaux propres 105 734
Emprunt 951 604
Résultats nets 267 630 519 274 722 188 908 443 1 114 174
Amortissements 59 880 59 880 59 880 59 880 59 880
Valeur résiduelle des immobilisations 400 000
Reprise fonds de roulement 357 938
EMPLOIS 1 057 338 317 201 634 403 0 0 0

Investissement 699 400
Besoin en Fonds de Roulement 357 938
Rembours principal 317 201 634 403 0 0 0
Solde annuel de trésorerie 0 10 309 -55 249 782 068 968 323 1 931 992
Solde cumulé de trésorerie 0 10 309 -44 941 737 127 1 705 450 3 637 442
11.6. Tableau de remboursement de l’emprunt
Type Montant Durée Périodicité T% Intérêts échus Capital échu Annuité Capital
FCFA (Années) annuel restant dû
Emprunt 951 604 2 Années 10%
Année 1 88 552 317 201 405 753 634 403
Année 2 34 363 634 403 668 766 0
Année 3
Année 4
Année 5
951 604 122 916 951 604 1 074 520
11.7. Taux de rentabilité interne (TRI)
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ANNEE
DESIGNATION 1 2 3 4 5
RECETTES TOTALES 1 845 000 2 029 500 2 232 450 2 455 695 3 459 203
Chiffres d'affaires 1 845 000 2 029 500 2 232 450 2 455 695 2 701 265
VR FR 357 938
VR immo 400 000
DEPENSES TOTALES 2 634 708 1 510 226 1 510 263 1 547 252 1 587 090
Besoins en FR 357 938
Immobilisations 699 400
Charges d'exploitation 1 428 938 1 415 983 1 450 383 1 487 372 1 527 210
Frais financiers 88 552 34 363 - 0 - 0 - 0
Amortissement immobilisations 59 880 59 880 59 880 59 880 59 880
Flux financiers - 789 708 519 274 722 188 908 443 1 872 112
Flux financiers cumulés - 789 708 - 270 435 451 753 1 360 196 3 232 308
TRI%= 86%
11.8. Valeur Actuelle Nette (VAN)
Evaluation de la rentabilité Hypothèse

Le rendement escompté des ressources est de 4%
Périodes 1 2 3 4 5
Coef. d'actualisation à 4% (1+t)-1 (1+t)-2 (1+t)-3 (1+t)-4 (1+t)-5
- 789 519 722 908 1 872
Flux de trésorerie du projet
708 274 188 443 112
Flux actualisés -789 708 480 098 642 022 776 541 1 538 740
Cumul -789 708 -309 610 332 412 1 108 953 2 647 693
Page 24 sur 39
Evaluation des différents critères de choix et
conclusion
Valeur actuelle nette (VAN) = Total des flux nets actualisés 2 647 693
Délai de récupération du capital (DRCI) = Délai pour récupérer la dépense initiale 2,4822
Année 2 ans
Mois 5 mois
Jour 23 jours
Taux de rendement interne (TRI) = Taux pour lequel la VAN est nulle 86%
XII. Annexe 2 : Coût d’un élevage de 500 poules
12.1. Coût d’un projet d’élevage de 500 poules par bande
COUT DU PROJET SOURCES DE FINANCEMENT

1. Besoins en Fonds de Roulement 1 342 090 1. Emprunt 7 474 581
2. Investissement 6 963 000 2. Apport personnel 830 509
TOTAL 8 305 090 TOTAL 8 305 090
Emprunt 7 474 581 FCFA

Durée 3 ans
Différé 6 mois
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12.3. Compte d’exploitation annuel d’un projet d’élevage de 500 poules

1. Achat d'animaux
1.1. Poussins ponte 500 580 290 000 600 580 348 000 700 580 406 000 800 580 464 000 900 580 522 000
2. Achat d'aliments
2.2. Poulette 1er Age (Kg) 1 000 264,00 264 000 1 200 264 316 800 1 400 264 369 600 1 600 264 422 400 1 800 264 475 200
2.4. Pondeuse (Kg) 675 250,00 168 750 810 250 202 500 945 250 236 250 1 080 250 270 000 1 215 250 303 750
Sous total 2 - Aliments 887 250 1 064 700 1 242 150 1 419 600 - 1 597 050
3.1 Vaccins (doses)
HB1 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300
H120 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300
Gumboro 1 000 10,00 10 000 1 000 10,00 10 000 1 000 10,00 10 000 1 000 10,00 10 000 1 000 10,00 10 000
Gumbopest 500 40,00 20 000 500 40,00 20 000 500 40,00 20 000 500 40,00 20 000 500 40,00 20 000
Lasota 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300 1 000 2,30 2 300
Diftosec CT 1 000 5,00 5 000 1 000 5,00 5 000 1 000 5,00 5 000 1 000 5,00 5 000 1 000 5,00 5 000
Imopest 500 15,00 7 500 500 15,00 7 500 500 15,00 7 500 500 15,00 7 500 500 15,00 7 500
Gallimune 1 000 50,00 50 000 1 000 50,00 50 000 1 000 50,00 50 000 1 000 50,00 50 000 1 000 50,00 50 000
3.2 Anti stress - - - -
Coliterravet 1 000 15,00 15 000 1 000 15 15 000 1 000 15 15 000 1 000 15 15 000 1 000 15 15 000
3.3 Anticoccidien - - - -
Vétacox 300 28,00 8 400 300 28 8 400 300 28 8 400 300 28 8 400 300 28 8 400
3.4 Vermifuge - - - -
Lévamisole 120 17,00 2 040 120 17 2 040 120 17 2 040 120 17 2 040 120 17 2 040
Ouvriers avicoles 18 50 000 900 000 18 50 900 000 18 50 900 000 18 50 900 000 18 50 900 000
000 000 000 000
Prestation de services de Vaccination 1 000 15,00 15 000 1 100 15 16 500 1 200 15 18 000 1 300 15 19 500 1 400 15 21 000
Prestation de services de 1 000 25,00 25 000 1 100 25 27 500 1 200 25 30 000 1 300 25 32 500 1 400 25 35 000
Debecquage
Gardien 18 25 000 450 000 18 25 450 000 18 25 450 000 18 25 450 000 18 25 450 000
Page 26 sur 39
000 000 000 000
Sous total 4 - Salaire personnel 1 390 - - 1 394 000 - - 1 398 000 - - 1 402 000 - - 1 406 000
000
Eau et divers 9 30 000 270 000 9 30 270 000 9 30 270 000 9 30 270 000 9 30 270 000
000 000 000 000
Sous total 5 - Services extérieurs 351 000 310 500 315 000 319 500 324 000
Total des charges d'exploitation 3 043 3 242 040 3 485 990 3 729 940 3 973 890
090

Vente d'œufs de poules 112 50 5 625 135 50 6 750 000 157 50 7 875 000 180 50 9 000 000 202 50 10 125 000
500 000 000 500 000 500
Vente de poules réformées 450 1 000 450 000 540 1 000 540 000 630 1 000 630 000 720 1 000 720 000 810 1 000 810 000
Total des produits d'exploitation 6 075 7 290 000 8 505 000 9 720 000 10 935 000
000
III.RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 3 031 4 047 960 5 019 010 5 990 060 6 961 110
910
3.1. Frais financiers Emprunt 716 314 460 932 161 949 - -
0 0
3.2. Amortissements des 352 600 352 600 352 600 352 600 352 600
immobilisations
IV. RESULTAT NET 1 962 3 234 428 4 504 461 5 637 460 6 608 510
996
VI. CASH FLOW 2 315 3 587 028 4 857 061 5 990 060 6 961 110
596
Désignation Q PU Montant Durée Montant ANNEE ANNEE ANNEE ANNEE ANNEE T0TAL Valeur
de vie 1 2 3 4 5 résiduelle
Page 27 sur 39
1, Infrastructures
Construction d'un Poulailler 50 m² 1 2 500 2 500 25 2 500 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 500 000 2 000 000
(devis) 000 000
Clôture de sécurité 1 1 500 1 500 25 1 500 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 300 000 1 200 000
000 000
Chambre de gardien et magasin 1 1 000 1 000 25 1 000 000 40 000 40 000 40 000 40 000 40 000 200 000 800 000
000 000
Construction d’un puits forage 1 1 500 1 500 25 1 500 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 300 000 1 200 000
000 000
Sout total 1 - Infrastructires 6 500 000 6 500 000 260 000 260 000 260 000 260 000 260 000 1 300 000 5 200 000
2, Matériels d'élevage
2.2 Lampe lumogaz - 5 000 - 5 - - - - - - - -
2.3 Abreuvoir 3,5 litres 10 1 400 14 000 5 14 000 2 800 2 800 2 800 2 800 2 800 14 000 -
2.5 Plateau démarrage 10 2 100 21 000 5 21 000 4 200 4 200 4 200 4 200 4 200 21 000
2.6 Abreuvoir Automatique 7 9 000 63 000 5 63 000 12 600 12 600 12 600 12 600 12 600 63 000
2.7 Mangeoire 5/6 Kg 10 5 200 52 000 5 52 000 10 400 10 400 10 400 10 400 10 400 52 000 -
2.8 Mangeoire 18 Kg - 7 000 - 5 - - - - - - - -
2.9 Pondoirs Bois (Bloc de 20 nids) 4 40 000 160 000 5 160 000 32 000 32 000 32 000 32 000 32 000 160 000 -
2.10 Lunettes 500 50 25 000 5 25 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 25 000 -
TOTAL GENERAL 6 963 000 352 600 352 600 352 600 352 600 352 600 1 763 000 5 200 000
DESIGNATION ANNEE
0 1 2 3 4 5
RESSOURCES 8 305 090 2 315 596 3 587 028 4 857 061 5 990 060 13 503 200
Capitaux propres 830 509
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Emprunt 7 474 581
Résultats nets 1 962 996 3 234 428 4 504 461 5 637 460 6 608 510
Amortissements 352 600 352 600 352 600 352 600 352 600
Valeur résiduelle des immobilisations 5 200 000
Reprise fonds de roulement 1 342 090
EMPLOIS 8 305 090 1 494 916 2 989 832 2 989 832 0 0

Investissement 6 963 000
Besoin en Fonds de Roulement 1 342 090
Rembours principal 1 494 916 2 989 832 2 989 832 0 0
Solde annuel de trésorerie 0 820 680 597 195 1 867 228 5 990 060 13 503 200
Solde cumulé de trésorerie 0 820 680 1 417 875 3 285 103 9 275 163 22 778 363
Type Montant Durée Périodicité T% Intérêts échus Capital échu Annuité Capital
FCFA (Années) annuel restant dû
Emprunt 7 474 581 3 Années 10%
Année 1 716 314 1 494 916 2 211 230 5 979 665
Année 2 460 932 2 989 832 3 450 765 2 989 832
Année 3 161 949 2 989 832 3 151 782 0
Année 4 0 - 0 0
Année 5 0 - 0 0
7 474 581 1 339 196 7 474 581 8 813 777
ANNEE
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VR FR 1 342 090
VR immo 5 200 000
Besoins en FR 1 342 090
Immobilisations 6 963 000
Frais financiers 716 314 460 932 161 949 - 0 - 0
Flux financiers - 6 342 094 3 234 428 4 504 461 5 637 460 13 150 600
Flux financiers cumulés - 6 342 094 - 3 107 667 1 396 794 7 034 254 20 184 854
TRI%= 68%
Evaluation de la rentabilité Hypoth

Périodes 1 2 3 4 5
Coef. d'actualisation à 4% (1+t)-1 (1+t)-2 (1+t)-3 (1+t)-4 (1+t
Flux de trésorerie du projet - 6 342 094 3 234 428 4 504 461 5 637 460 1
Flux actualisés -6 342 094 2 990 410 4 004 449 4 818 924 1
Cumul -6 342 094 -3 351 684 652 765 5 471 689 1
Evaluation des différents critères de choix et conclusion
Valeur actuelle nette (VAN) = Total des flux nets actualisés 16 280
Année 2 an
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Mois 10 m
Jour 1 jou
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XIII. Annexe 3 : Coût d’un élevage de 1 000 poules
13.1. Coût d’un projet d’élevage de 1 000 poules par bande
COUT DU PROJET SOURCES DE FINANCEMENT

1. Besoins en Fonds de Roulement 2 584 580 1. Emprunt 11 176 722
2. Investissement 9 834 000 2. Apport personnel 1 241 858
TOTAL 12 418 580 TOTAL 12 418 580
Emprunt 11 176 722 FCFA

Durée 5 ans
Différé 3 mois
13.3. Compte d’exploitation annuel d’un projet d’élevage de 1 000 poules

1. Achat d'animaux
1.1. Poussins ponte 1 000 580 580 000 1 100 580 638 000 1 200 580 696 000 1 300 580 754 000 1 400 580 812 000
2. Achat d'aliments
2.3. Poulette 2er Age (Kg) 3 000 244,00 732 000 3 300 244 805 200 3 600 244 878 400 3 900 244 951 600 4 200 244 1 024 800
2.4. Pondeuse (Kg) 35 100 250,00 8 775 000 38 610 250 9 652 500 42 120 250 10 530 000 45 630 250 11 407 500 49 140 250 12 285 000
Sous total 2 - Aliments 10 212 000 11 233 200 12 254 400 13 275 600 - 14 296 800
3.1 Vaccins (doses)
HB1 2 000 2,30 4 600 2 200 2,30 5 060 2 400 2,30 5 520 2 600 2,30 5 980 2 800 2,30 6 440
Page 32 sur 39
H120 1 000 2,30 2 300 1 100 2,30 2 530 1 200 2,30 2 760 1 300 2,30 2 990 1 400 2,30 3 220
Gumboro 2 000 10,00 20 000 2 200 10,00 22 000 2 400 10,00 24 000 2 600 10,00 26 000 2 800 10,00 28 000
Gumbopest 1 000 40,00 40 000 1 100 40,00 44 000 1 200 40,00 48 000 1 300 40,00 52 000 1 400 40,00 56 000
Lasota 1 000 2,30 2 300 1 100 2,30 2 530 1 200 2,30 2 760 1 300 2,30 2 990 1 400 2,30 3 220
Diftosec CT 1 000 5,00 5 000 1 100 5,00 5 500 1 200 5,00 6 000 1 300 5,00 6 500 1 400 5,00 7 000
Imopest 1 000 15,00 15 000 1 100 15,00 16 500 1 200 15,00 18 000 1 300 15,00 19 500 1 400 15,00 21 000
Gallimune 1 000 50,00 50 000 1 100 50,00 55 000 1 200 50,00 60 000 1 300 50,00 65 000 1 400 50,00 70 000
3.2 Anti stress
Coliterravet 2 000 15,00 30 000 2 200 15 33 000 2 400 15 36 000 2 600 15 39 000 2 800 15 42 000
3.3 Anticoccidien
Vétacox 600 28,00 16 800 660 28 18 480 720 28 20 160 780 28 21 840 840 28 23 520
3.4 Vermifuge
Lévamisole 240 17,00 4 080 264 17 4 488 288 17 4 896 312 17 5 304 336 17 5 712
Ouvriers avicoles 18 75 000 1 350 000 18 75 1 350 000 18 75 1 350 000 18 75 1 350 000 18 75 1 350 000
000 000 000 000
Vaccination
Debecquage
Gardien 18 25 000 450 000 18 25 450 000 18 25 450 000 18 25 450 000 18 25 450 000
000 000 000 000
Sous total 4 - Salaire personnel 1 840 000 - - 1 844 000 - - 1 848 000 - - 1 852 000 - - 1 856 000
Eau et divers 9 30 000 270 000 9 30 270 000 9 30 270 000 9 30 270 000 9 30 270 000
000 000 000 000
Sous total 5 - Services extérieurs 324 000 - 310 500 - - 315 000 - - 319 500 - - 324 000
Total des charges d'exploitation 13 146 080 14 234 788 15 341 496 16 448 204 17 554 912

Vente d'œufs de poules 351 50 17 550 000 386 50 19 305 000 421 50 21 060 000 456 50 22 815 000 491 50 24 570 000
000 100 200 300 400
Vente de poules réformées 900 1 000 900 000 990 1 000 990 000 1 080 1 000 1 080 000 1 170 1 000 1 170 000 1 260 1 000 1 260 000
Total des produits d'exploitation 18 450 000 20 295 000 22 140 000 23 985 000 25 830 000
Page 33 sur 39
III.RESULTAT BRUT 5 303 920 6 060 212 6 798 504 7 536 796 8 275 088
D'EXPLOITATION
3.1. Frais financiers Emprunt 1 091 800 879 649 631 278 382 906 134 535
3.2. Amortissements des 526 800 526 800 526 800 526 800 526 800
immobilisations
IV. RESULTAT NET 3 685 320 4 653 763 5 640 426 6 627 090 7 613 753
VI. CASH FLOW 4 212 120 5 180 563 6 167 226 7 153 890 8 140 553
Q PU Montant Durée ANNEE ANNEE ANNEE ANNEE ANNEE Valeur

Désignation Montant T0TAL
de vie 1 2 3 4 5 résiduelle
Infrastructures
Construction d'un Poulailler 100 m² 1 5 000 5 000 25 5 000 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 1 000 000 4 000 000
(devis) 000 000
Clôture de sécurité
1 1 500 1 500 25 1 500 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 300 000 1 200 000
000 000
Chambre de gardien et magasin
1 1 000 1 000 25 1 000 000 40 000 40 000 40 000 40 000 40 000 200 000 800 000
000 000
Construction d’un puits forage
1 1 500 1 500 25 1 500 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 300 000 1 200 000
000 000
Sous total 1 - Infrastructures 9 000 000 9 000 000 360 000 360 000 360 000 360 000 360 000 1 800 000 7 200 000
Matériels d'élevage
2.2 Lampe lumogaz - 5 000 - 5 - - - - - - - -
2.3 Abreuvoir 3,5 litres 20 1 400 28 000 5 28 000 5 600 5 600 5 600 5 600 5 600 28 000 -
2.5 Plateau démarrage 20 2 100 42 000 5 42 000 8 400 8 400 8 400 8 400 8 400 42 000
2.6 Abreuvoir Automatique 14 9 000 126 000 5 126 000 25 200 25 200 25 200 25 200 25 200 126 000
2.7 Mangeoire 5/6 Kg - 5 200 - 5 - - - - - - - -
2.8 Mangeoire 18 Kg 20 7 000 140 000 5 140 000 28 000 28 000 28 000 28 000 28 000 140 000 -
2.9 Pondoirs Bois (Bloc de 20 nids) 8 40 000 320 000 5 320 000 64 000 64 000 64 000 64 000 64 000 320 000 -
Page 34 sur 39
2.10 Lunettes 1 000 50 50 000 5 50 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 50 000 -
TOTAL GENERAL 9 834 000 526 800 526 800 526 800 526 800 526 800 2 634 000 7 200 000
DESIGNATION ANNEE
0 1 2 3 4 5
RESSOURCES 12 418 580 4 212 120 5 180 563 6 167 226 7 153 890 17 925 133
Capitaux propres 1 241 858
Emprunt 11 176 722
Résultats nets 3 685 320 4 653 763 5 640 426 6 627 090 7 613 753
Amortissements 526 800 526 800 526 800 526 800 526 800
Valeur résiduelle des immobilisations 7 200 000
Reprise fonds de roulement 2 584 580
EMPLOIS 12 418 580 1 241 858 2 483 716 2 483 716 2 483 716 2 483 716
Investissement 9 834 000
Besoin en Fonds de Roulement 2 584 580
Rembours principal 1 241 858 2 483 716 2 483 716 2 483 716 2 483 716
Solde annuel de trésorerie 0 2 970 262 2 696 847 3 683 510 4 670 174 15 441 417
Type Montant FCFA Durée (Années) Périodicité T % annuel Intérêts échus Capital échu Annuité Capital restant dû
Emprunt 11 176 722 5 Années 10%
Année 1 1 091 800 1 241 858 2 333 658 9 934 864
Année 2 879 649 2 483 716 3 363 365 7 451 148
Page 35 sur 39
Année 3 631 278 2 483 716 3 114 994 4 967 432
Année 4 382 906 2 483 716 2 866 622 2 483 716
Année 5 134 535 2 483 716 2 618 251 0
11 176 722 3 120 168 11 176 722 14 296 890
ANNEE
VR FR 2 584 580
VR immo 7 200 000
Besoins en FR 2 584 580
Immobilisations 9 834 000
Frais financiers 1 091 800 879 649 631 278 382 906 134 535
Flux financiers - 8 733 260 4 653 763 5 640 426 6 627 090 17 398 333
Flux financiers cumulés - 8 733 260 - 4 079 498 1 560 929 8 188 018 25 586 352
TRI%= 65%
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Evaluation de la rentabilité Hypoth

Périodes 1 2 3 4 5
Coef. d'actualisation à 4% (1+t)-1 (1+t)-2 (1+t)-3 (1+t)-4 (1+t
Flux de trésorerie du projet - 8 733 260 4 653 763 5 640 426 6 627 090 1
Flux actualisés -8 733 260 4 302 665 5 014 318 5 664 864 1
Cumul -8 733 260 -4 430 595 583 723 6 248 587 2
Evaluation des différents critères de choix et conclusion
Valeur actuelle nette (VAN) = Total des flux nets actualisés 20 548
Année 2 an
Mois 10 m
Jour 18 jo
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XIV. Annexe 4 : Liste des fournisseurs de poussins
Nom /couvoir Lieux d’implantation

SEDIMA Rufisque Ouest croisement)
Sentenac Km 5 Rte Rufisque Dakar
NMA Sanders Pikine
AVISEN Route de Rufisque
PRODAS Garage Bentégnier
C A Mbao Mbao
Camaf Ndiakhirat (Sangalkam)
SENAV Sébikhotane
AVIVET Keur Ndiaye Lo
AVI PROD SICAP Mbao
XV. Annexe 5 : liste des usines de fabrication d’aliments de volaille
Liste des usines de fabrication d’aliments de volaille
Entreprise Noms des produits (sac d’aliment de 50 Kg)
Aliment Poussin Futur Ponte

Aliment Poulette
Aliment Ponte
AVISEN Aliment chair démarrage miettes
Aliment chair croissance en granulé
Aliment chair finition en granulé
Aliment (Volaille) Démarrage Miette
Aliment Poulette 1er âge
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Entreprise Noms des produits (sac d’aliment de 50 Kg)
Aliment Poulette 2e âge

SEDIMA Aliment (Volaille) Croissance Granulé
Aliment Pondeuse
Aliment (Volaille) Pic de Ponte
Aliment (Volaille) Finition Granulé
Aliment de volaille : Gamme ponte
FKS
Aliment de volaille : Gamme chair
Poulette 1er age
Poulette 2eme age
Pondeuse œuf jaune
NMA
Chair démarrage
Chair croissance
Chair finition
MTBK (Kébémer) Aliment Volaille Chair
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Préambule

L’objectif principal de ce modèle d’affaires est de fournir aux jeunes

II. Se former aux techniques de production avicole............................................................................ 5

III. Procéder à la création de votre entreprise ................................................................................. 6

IV. Mobiliser le financement de votre projet ................................................................................... 7

V. Respecter les conditions techniques d’implantation ...................................................................... 8

VI. Prospecter le marché .................................................................................................................. 9

VII. Mobiliser les compétences techniques nécessaires ................................................................... 9

VIII. Suivre les étapes de la production ............................................................................................ 11

IX. La promotion de l’emploi décent .............................................................................................. 16

X. Rester entreprenant et prêt à fournir une vraie valeur à l’activité............................................... 19

XI. Annexe 1 : Coût d’un élevage de 100 poules ............................................................................ 20

XII. Annexe 2 : Coût d’un élevage de 500 poules ............................................................................ 25

XIV. Annexe 4 : Liste des fournisseurs de poussins .......................................................................... 38

XV. Annexe 5 : liste des usines de fabrication d’aliments de volaille .............................................. 38

Ce modèle d’affaires concerne l’élevage des poules pondeuses.

II. Se former aux techniques de production avicole

Les deux cas suivants peuvent se présenter :

Le promoteur/agripreneur (groupement ou individuel) souhaitant exercer une activité d’aviculture

☞ Les modalités de constitution d’une entreprise individuelle et d’un GIE

Entreprise individuelle GIE

☞ Les modalités de constitution des autres formes juridiques

Les autres formes juridiques sont :

☞ Le paiement des impôts : le régime fiscal dépend de l’option prise

FORMES REGIME FISCAL OU TYPE D’IMPOT

IV. Mobiliser le financement de votre projet

Voici une estimation du coût global de votre projet par taille :

V. Respecter les conditions techniques d’implantation

Le promoteur/agripreneur doit trouver un local adéquat pour mener l’exploitation avicole.

Le choix d’un site tient compte de certains critères que sont :

Tableau 2 : Autres dimensionnements

VI. Prospecter le marché

VII. Mobiliser les compétences techniques nécessaires

 Document : alignement aux piliers de l’emploi décent

VIII. Suivre les étapes de la production

8.1. Préparer le poulailler

Le protocole de nettoyage et de désinfection est le suivant :

8.2. Installer le matériel d’élevage

Tableau 5 : Liste des autres matériels

8.3. Assurer l’alimentation correcte des sujets

8.4. Assurer le suivi sanitaire des sujets

Le programme prophylactique est le suivant :

8.5. Gérer rigoureusement toute la phase élevage

L’élevage des poules pour la production d’œufs se divise en quatre périodes :

Le planning est le suivant :

Le pourcentage de ponte augmente pour

Après le pic (vers la 30ème semaine),

 Réforme des pondeuses

Fiche de suivi technique des poulettes

Fiche de suivi ponte

Total Poids moyen :

IX. La promotion de l’emploi décent

La promotion de l'emploi rural décent a un effet multiplicateur en ce qu'il permet de relever le

Quelques liens utiles :

Risques et mesures de prévention :

RUBRIQUES RISQUES MESURES DE PREVENTION

X. Rester entreprenant et prêt à fournir une vraie valeur à l’activité

11.1. Coût d’un projet d’élevage de 100 poules par bande

COUT DU PROJET SOURCES DE FINANCEMENT POSSIBLES