Groupe Christian Et Merdie CDM

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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNIVERSITAIRE


UNIVERSITÉ DE KINSHASA

FACULTÉ POLYTECHNIQUE
DÉPARTEMENT DE GÉNIE MÉCANIQUE
B.P.243 KINSHASA XI

ISOLEMENT ET AMORTISSEMENT DES


VIBRATIONS

Présenté par : NTAMBWA NTAMBWA CHRISTIAN


ODIA KALAMBAY Merdie
Titulaire du cours : Pr. Ir. KAZADI MABIKA
Prof,Ir

Supervisé par : Assistant Ir .civ. mécanicien Guy LANGA

ANNÉE ACADÉMIQUE : 2021-2022


Table des matières

Titre Page ⇓.

ISOLEMENT ET AMORTISSEMENT DES VIBRATIONS 9


Un véhicule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Une soupape . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Bibliographie 15

1
Table des figures

Titre Page ⇓.
1 Graphique du rapport de transmissibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 Limitation des fréquences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 Exemple 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
4 Exemple 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
5 Exemple 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
6 Exemple 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
7 Exemple 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
8 Type d’isolation de vibration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
9 Autres type d’isolation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
10 Véhicule sur une route ondulée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
11 Modèle d’un véhicule sur une route ondulée. . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
12 Variation des fonctions T (r ; ξ) et ϕ(r ; ξ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
13 Vibrations périodiques dune valve hydraulique. . . . . . . . . . . . . . . . . 13

2
Revue de la littérature

Le problème de l’isolation vibratoire se pose chaque fois que l’on veut implanter une
machine susceptible d’être la source de vibrations mécaniques et acoustiques.
Lorsqu’on est en présence d’une machine qui est le siège d’une force excitatrice de vibra-
tions, on essaie de protéger le milieu environnant contre ces vibrations par un isolement
ou " suspension " de la machine (vibrations du bâtiment, déréglage d’appareils fragiles,
bruits, ).

La vibration peut être isolée en intercalant un élément élastique entre la machine et la


surface à isoler. Si on ne retient qu’un seul degré de liberté on obtient un modèle simplifié,
qui suffit dans beaucoup de cas pratiques.

Isolation vibratoire active et passive


Dans les techniques d’isolation vibratoire, on distingue une isolation active et passive
.
L’objectif de chaque isolateur est de réduire la transmission des vibrations générées
par les machines et installations au minimum afin de protéger l’environnement ou des
équipements très sensibles aux vibrations et aux chocs.

Isolation active des vibrations

Isolation des sources


Lorsque les vibrations des machines ou installations d’essai sont réduites au point que
les parties voisines du bâtiment ou des machines ne subissent pas des dommages et les

3
Chris / Merdie

travailleurs ne soient pas perturbés, l’isolation est dite active.

Isolation passive des vibrations

Isolation des équipements


On parle d’isolation antivibratoire passive pour une isolation qui protège les machines
sensibles ou les appareils de mesure (machines-outils de précision, microscopes électro-
niques à balayage et appareils de mesure à laser) de vibrations externes agissant par
exemple par le sous-sol du bâtiment.

Principes
On considère le rapport de fréquence entre l’excitateur et la fréquence propre. L’at-
ténuation de l’isolant joue également un rôle décisif, comme le montre la fonction de
transfert ou le rapport de transmissibilité sur la figure 1.

L’ effet isolant est obtenu pour un rapport de fréquence supérieur à 2. Si le rapport est

Figure 1 – Graphique du rapport de transmissibilité

plus faible, des forces d’interférence peuvent même être générées, augmentant la vibration
du système. En règle générale, un rapport situé entre 3 et 4 est visé. Des valeurs plus
élevées peuvent également être atteintes pour des exigences particulières, mais elles sont
techniquement et économiquement limitées.
En général, on distingue 4 types d’isolateurs, qui sont utilisés dans des gammes de
fréquences différentes et partiellement superposées :
Ressorts pneumatiques : env. 0,6 - 3 Hz

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Chris / Merdie

Ressorts en acier : env. 1,8 - 6 Hz


Elastomères : env. 8 - 12 Hz
Tapis en caoutchouc : env. 15 - 35 Hz

Figure 2 – Limitation des fréquences

Exemples

Figure 3 – Exemple 1

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Chris / Merdie

Figure 4 – Exemple 2

Figure 5 – Exemple 3

Figure 6 – Exemple 4

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Chris / Merdie

Figure 7 – Exemple 5

Figure 8 – Type d’isolation de vibration

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Chris / Merdie

Figure 9 – Autres type d’isolation

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APPLICATIONS

Hypothèses
- un seul degré de liberté ;
- Les masse sont indéformables ;
- Ressorts sans masses, ni frottement interne ;
- les coefficients k et c sont constant.
- Les dashpots provoquent un amortissement visqueux, et n’ont pas de masse ;
- Les ressorts obéissent à la loi linéaire.

Réponse 1 : Un véhicule

Figure 10 – Véhicule sur une route ondulée.

9
Chris / Merdie

Figure 11 – Modèle d’un véhicule sur une route ondulée.

La fréquence ω de l’excitation à la base est calculée par :


2∗π v ∗ 1000 1
ω =2∗π∗f = =2∗π∗( ) ∗ = 0.29 ∗ v rad/s
T 3600 6
v = 20 km/h =⇒ ω = 5.817 rad/s
La fréquence
√ naturelle du système est donnée par :
k
ωn = = 18.25 rad/s
m
Donc, le rapport des fréquences est :
ω
r= = 0.3186
ωn
Réponse d’un système amorti à un déplacement harmonique aux supports
En appliquant la loi de Newton ; on trouve :

◦ ◦ ◦◦
−k ∗ (x − y) − c ∗ (x − y ) = m ∗ x

si on définit une nouvelle variable z(t) = x(t) − y(t) qui représente le déplacement relatif
de la masse par rapport aux supports, l’équation différentielle s’écrit :

◦◦ ◦ ◦◦
m ∗ z + k ∗ z + c ∗ z = −m ∗ y

si on divise la précédente équation par la masse, on trouve :

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Chris / Merdie

◦◦ ◦ ◦◦
z + 2 ∗ ξ ∗ ωn ∗ z + ωn2 ∗ z = − y

Si le déplacement de la base est harmonique de forme :


y(t) = Y ∗ sin(ω ∗ t)
Notre équation devient :

◦◦ ◦
z + 2 ∗ ξ ∗ ωn ∗ z + ωn2 ∗ z = ω 2 ∗ Y ∗ sin(ω ∗ t)

D’après l’équation , l’excitation harmonique est de magnitude proportionnelle au carré


de la fréquence. Dans ce cas, on peut l’interpréter comme l’effet un effort harmonique
d’amplitude Fo = Y ∗ ω 2 ∗ meq . La réponse du système s’écrit donc :
z(t) = Z ∗ sin(ω ∗ t − ϕ)
En substituant, on trouve :
meq ∗ ωn2 ∗ Z Z ωn 1
= ∗ ( )2 =
Fo Y ω [(1 − r ) + (2 ∗ ξ ∗ r)2 ]1/2
2 2

Donc :
Z r2
= Λ(r, ξ) = √
Y (1 − r2 )2 + (2 ∗ ξ ∗ r)2
Λ est une fonction adimentionnelle

L’angle de phase est :


2∗ξ∗r
ϕ = arctan( )
1 − r2
On sait que :
z = x − y ⇒ x = Z ∗ sin(ω ∗ t − ϕ) + Y ∗ sin(ω ∗ t)
Le déplacement absolu devient :
x(t) = X ∗ sin(ω ∗ t − λ)
2 ∗ ξ ∗ r3
λ = arctan[ ]
1 + (4 ∗ ξ 2 − 1) ∗ r2
Appelons facteur√ d’isolation le rapport :
X 1 + (2 ∗ ξ ∗ r)2
= T (r, ξ) =
Y (1 − r2 )2 + (2 ∗ ξ ∗ r)2
Notes


Ce domaine de fréquences où r > 2 est appelé domaine d’isolation.
X
Ce domaine de facteur d’isolation où 1 > est appelé domaine d’isolation.
√ Y
L’intervalle [0, 2] est donc un domaine d’amplification.

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Chris / Merdie

Figure 12 – Variation des fonctions T (r ; ξ) et ϕ(r ; ξ).

Le rapport d’amplitude pour


√ notre cas est :
X 1 + (2 ∗ 0.5 ∗ 0.318653)2
= T (0.318653, 0.5) = = 1.100964
Y (1 − 0.3186532 )2 + (2 ∗ 0.5 ∗ 0.318653)2
L’amplitude des oscillations est :
X = 1.10096 ∗ Y = 0.055048 m
Conclusion
Cela implique, qu’une bosse de 5 cm sur la route sera transmise au conducteur comme
étant un déplacement de 5, 5 cm. Dans ce cas, il y a une amplification du mouvement.
Conclusions pratiques :

Pour avoir une isolation efficace, il faut :


- Que le point de fonctionnement
√ se situe dans le domaine d’isolation, donc que
ω √ c 1
> 2 c’est-à-dire que ωn = < √ ∗ω
ωn m 2
Cette relation nous permet donc de déterminer le coefficient élastique c de l’isolation.
- On a tout avantage à choisir α petit, ainsi on se trouvera sur une courbe très basse.
Mais, lors de la mise en marche de la machine, la vitesse de fonctionnement croît à partir
de zéro, c’est-à-dire quil faudra toujours franchir la fréquence de résonance.
ω
Pour =1
ωn

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Chris / Merdie

X 1
=
Y 2∗ξ

X
Qui montre que plus ξ est petit, plus est grand lors de la résonance. Pendant la
Y
période de mise en marche, il faudrait donc ξ grand.
La solution idéale serait de disposer d’un amortissement variable, décroissant avec la
fréquence. Le caoutchouc et les élastomères de synthèse offrent cette caractéristique inté-
ressante, en obéissant à la loi ξ ∗ ω 0.94 = cste .
La constante dépend du matériau et de la géométrie de l’isolateur.

Réponse 2 : Une soupape

Figure 13 – Vibrations périodiques dune valve hydraulique.

L’effort dû à la pression est :


F (t) = A ∗ p(t)
Où A est l’aire de la section transversale de la conduite.
π ∗ (50)2
A= = 0.000625 ∗ π m2
4
F(t) est périodique de période T = 2s. La fréquence de l’excitation est ω = 2*π/T = π
rad/s.

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Chris / Merdie

On peut exprimer F (t) en utilisant les séries de Fourier comme suit :

a0 ∑
+∞
F (t) = + (an ∗ cos(n ∗ ω ∗ t) + sin(n ∗ ω ∗ t)
2 n=1


 50000 ∗ A ∗ t si 0 ≤ t ≤ T /2
F (t) =
50000 ∗ A ∗ (2 − t) si T /2 ≤ T

Déterminons les coefficient aj et bj


 
∫1 ∫2
2 
a0 = ∗ 50000 ∗ A ∗ t ∗ dt + 50000 ∗ A ∗ (2 − t) ∗ dt = 50000 ∗ A
2
0 1
 
∫1 ∫2
2 
a1 = ∗ 50000 ∗ A ∗ t ∗ cos(π ∗ t) ∗ dt + 50000 ∗ A ∗ (2 − t) ∗ cos(π ∗ t) ∗ dt
2
0 1

−2∗105 ∗A
= π2

 
∫1 ∫2
2
a2 = ∗ 50000 ∗ A ∗ t ∗ cos(2 ∗ π ∗ t) ∗ dt + 50000 ∗ A ∗ (2 − t) ∗ cos(2 ∗ π ∗ t) ∗ dt = 0
2
0 1

 
∫1 ∫2
2 
b1 = ∗ 50000 ∗ A ∗ t ∗ sin(π ∗ t) ∗ dt + 50000 ∗ A ∗ (2 − t) ∗ sin(π ∗ t) ∗ dt = 0
2
0 1
 
∫1 ∫2
2
b2 = ∗ 50000 ∗ A ∗ t ∗ sin(2 ∗ π ∗ t) ∗ dt + 50000 ∗ A ∗ (2 − t) ∗ sin(2 ∗ π ∗ t) ∗ dt = 0
2
0 1
 
∫1 ∫2
2
a3 = ∗  50000 ∗ A ∗ t ∗ cos(3 ∗ π ∗ t) ∗ dt + 50000 ∗ A ∗ (2 − t) ∗ cos(3 ∗ π ∗ t) ∗ dt
2
0 1

−2∗105 ∗A
= 9∗π 2

 
∫1 ∫2
2
b3 = ∗ 50000 ∗ A ∗ t ∗ sin(3 ∗ π ∗ t) ∗ dt + 50000 ∗ A ∗ (2 − t) ∗ sin(3 ∗ π ∗ t) ∗ dt = 0
2
0 1

Nous obtenons également a4 = a6 = ... = b4 = b5 = b6 = ... = 0 En considérant seulement


les trois premières harmoniques, l’effort de pression peut être approché par :

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Chris / Merdie

2 ∗ 105 ∗ A 2 ∗ 105 ∗ A
F (t) ≃ 25000 ∗ A − ∗ cos(ω ∗ t) − ∗ cos(3 ∗ ω ∗ t)
π2 9 ∗ π2
Excitation périodique quelconque
Si F (t) est une excitation périodique, l’équation différentielle d’un système à un degré de
liberté à amortissement visqueux s’écrit :

a0 ∑ ∑
+∞ +∞
◦◦ ◦
m ∗ x + c ∗ x + k ∗ x = F (t) = + aj ∗ cos(j ∗ ω ∗ t)+ bj ∗ sin(j ∗ ω ∗ t)
2 j=1 j=1

Il est important de noter que la méthode est basée sur le principe de superposition. La
réponse du système s’écrit donc :

a0 ∑ +∞
(aj /k)
x(t) = + √ ∗ cos(j ∗ ω ∗ t − ϕj )+
2 ∗ k j=1
(1 − j 2 ∗ r2 )2 + (2 ∗ ξ ∗ j ∗ r)2


+∞
√ (bj /k)
∗ sin(j ∗ ω ∗ t − ϕj )
j=1 (1−j 2 ∗r 2 )2 +(2∗ξ∗j∗r)2
En remplaçant, on obtient :

25000 ∗ A (2 ∗ 105 ∗ A/(k ∗ π 2 ))


x(t) = −√ ∗ cos(ω ∗ t − ϕ1 )
k
(1 − r ) + (2 ∗ ξ ∗ r)
2 2 2

(2 ∗ 105 ∗ A/(9 ∗ k ∗ π 2 ))
−√ ∗ cos(ω ∗ t − ϕ3 )
(1 − 9 ∗ r ) + (6 ∗ ξ ∗ r)
2 2 2

La fréquence naturelle de la soupape est donnée par :



ωn = k/m = 100 rad/s
et la fréquence de l’excitation par :
ω π
ω = π rad/s ⇒ r = = = 0.031416
ωn 100
Les angles de phase sont calculés comme suit :
2∗ξ∗r
ϕ1 = arctan( ) = 0.0125 rad
1 − r2
6∗ξ∗r
ϕ3 = arctan( ) = 0.038 rad
1 − 9 ∗ r2
Finalement, la réponse de la soupape s’écrit :
x(t) = 0.0196 − 0.0159 ∗ cos(π ∗ t − 0.0125) − 0.0017 ∗ cos(3 ∗ π ∗ t − 0.038)

15/16
Bibliographie

[1] Mechanical Vibrations THEORY AND APPLICATION TO STRUCTURAL DYNA-


MICS, Michel Géradin and Daniel J. Rixen, Third Edition,2015.

Webographie

[2] https://fr.wikipedia.org

[3] https://www.google.com

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