UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 22G26NA0152

 Durée : 4 heures

OFFICE DU BACCALAUREAT Séries: S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
E.mail : [email protected]
site web : officedubac.sn Epreuve du 1er groupe

MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées. Les
calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur utilisation sera
considérée comme une fraude (Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
EXERCICE 1 : (04 pts)
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂; ⃗⃗⃗𝑢, 𝑣 ). Soit le nombre complexe 𝑎 défini par
𝑎 = √2 − √3 − 𝑖 √2 + √3 .

1. Montrer que 𝑎2 = −2√3 − 2𝑖, puis en déduire le module de 𝑎. 0,5+0,5 pt

2
2. Ecrire 𝑎 sous forme trigonométrique puis vérifier qu’une des mesures de l’argument de 𝑎 est
19 𝜋
∙ 0,5+0,5 pt
12
7𝜋 7𝜋 𝜋 𝜋
3. En déduire les valeurs exactes de cos ( 12 ) et sin ( 12 ) puis de cos (12) et sin (12) . 01 pt
4. Représenter sur le même graphique les points images de 𝑎, −𝑎 et 𝑎2 . 01 pt

EXERCICE 2 : (04 pts)

On jette trois fois de suite un dé non truqué à six faces portant les chiffres allant de 1 à 6. On lit les
numéros des faces supérieures et on les note dans cet ordre 𝑎, 𝑏, 𝑐. Puis on forme l'équation du second
degré (𝐸) ∶ 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0. On note Ω l’univers de cette expérience aléatoire.

1. Soit 𝐴 l’événement : « −1 est solution de (𝐸) et 𝑏 = 6 ».

5
Justifier que la probabilité de l’événement 𝐴 est 𝑝(𝐴) = 216. 0,5 pt
2. On considère les événements suivants :
𝐵: « −2 est solution de (𝐸) et 𝑐 = 4 ».
𝐶: « la somme des solutions est – 2 et leur produit est 1 ».
𝐷: « les deux solutions sont confondues et 𝑏 = 4 ».
1 1 1
La probabilité de chacun des événements 𝐵, 𝐶 et 𝐷 appartient à l’ensemble 𝐼 = {72 ; ; }.
108 54
Donner la probabilité de chacun des événements 𝐵, 𝐶 et 𝐷 en le justifiant. 01,5 pt
3. L’épreuve précédente est répétée 10 fois de suite et de façon indépendante.
a) Soit 𝐹 l’événement : " L’événement 𝐴 se réalise une seule fois au 3ème essai".
5×(211)9
Montrer que la probabilité de l’événement 𝐹 est 𝑝(𝐹) = (216)10
. 0,5 pt
b) Soit 𝑌 la variable aléatoire égale au nombre de réalisations de l’événement 𝐴 à l’issue
des 10 épreuves.
b-1) Déterminer la loi de probabilité de 𝑌. 0,5 pt
25
b-2) Montrer que le nombre espéré de réalisations de 𝐴 est égal à 108. 0,5 pt
b-3) Calculer la variance de 𝑌. 0,5 pt

…/… 2
 MATHEMATIQUES 2/2 22G26NA0152
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
PROBLEME : (12 points)
1 + 𝑥 − 𝑥 ln𝑥 si 0 < 𝑥 < 1
A. Soient la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = { 1+ 𝑥
1
si 𝑥 ≥ 1
√
et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère othonormal (𝑂; 𝑖, 𝑗), d’unité 2cm.

1. Montrer que l’ensemble de définition de 𝑓 est 𝐷𝑓 = ]0, +∞[ ∙ 0,5 pt

2. Etudier la continuité de 𝑓 en 1 ∙ 0,5 pt
3. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 1 et interpréter graphiquement les résultats obtenus. 1,25 pt
4. Déterminer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓 et interpréter graphiquement, si possible, les
résultats obtenus. 0,75 pt
5. Montrer que 𝑓 admet un prolongement par continuité à droite en 0 et définir ce prolongement
ℎ. 0,5 pt
6. Etudier la dérivabilité de ℎ à droite en 0 et interpréter graphiquement le résultat. 0,5 pt
7. Calculer 𝑓′(𝑥) dans chacun des intervalles ]0, 1[ et ]1, +∞[. 01 pt
Dresser le tableau de variations de 𝑓 ∙ 01 pt

8. a. Tracer (𝐶𝑓 ) ∙ 01 pt
b. Calculer l’aire 𝐴 en cm2 de la partie du plan comprise entre (𝐶𝑓 ), la droite d’équation
𝑦 = 1, la droite d’équation 𝑥 = 1 et la droite d’équation 𝑥 = 4. 01 pt
B. 1. Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 à l’intervalle [1, +∞[.
a. Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 et que 1 < 𝛼 < 2 ∙
En déduire un encadrement de 𝛼 à 10−1 près. 01,25 pt
1
b. Montrer que : ∀ 𝑥 ∈ [1, +∞[, |𝑔′(𝑥)| ≤ ∙ 0,5 pt
2
1
c. En déduire que : ∀ 𝑥 ∈ [1, +∞[, |𝑔(𝑥) − 𝛼| ≤ |𝑥 − 𝛼|. 0,25 pt
2

2. Soit (𝑊𝑛 ) la suite définie par :

𝑊0 = 2
{𝑊 1
𝑛+1 = 1 + , 𝑛 ∈ ℕ.
√𝑊𝑛

Démontrer que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ,
a. 𝑊𝑛 ≥ 1 ∙ 0,75 pt
1
b. |𝑊𝑛+1 − 𝛼| ≤ 2 |𝑊𝑛 − 𝛼| ∙ 0,25 pt
1 𝑛
c. |𝑊𝑛 − 𝛼| ≤ (2) |𝑊0 − 𝛼| ∙ 0,75 pt
En déduire lim Wn . 0,25 pt
n  
 UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 221MATS2A20N°1
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries: S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 825.24.58 - Tél. : 824.95.92 – 824.65.81 Epreuve du 1er groupe

CORRIGÉ MATHEMATIQUES SUJET 1

EXERCICE 1 : (04 pts)

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂; ⃗⃗⃗𝑢, 𝑣). Soit le nombre complexe 𝑎 défini par
𝑎 = √2 − √3 − 𝑖 √2 + √3 .
1. Montrons que 𝑎2 = −2√3 − 2𝑖.
2
𝑎2 = (√2 − √3 − 𝑖 √2 + √3) = 2 − √3 − 2 − √3 − 2𝑖 √(2 − √3)(2 + √3)=−2√3 − 2𝑖√1.
D’où 𝑎2 = −2√3 − 2𝑖. 0,5 pt
Déduisons-en le module de 𝑎.
|𝑎2 | = 4 ⟹ |𝑎|2 = 4 ⟹ |𝑎| = 2. 0,5 pt
2
2. Ecrivons 𝑎 sous forme trigonométrique.
√3 1 7𝜋 7𝜋
𝑎2 = −2√3 − 2𝑖 = 4 (− − 𝑖) = 4 [cos ( 6 ) + 𝑖 sin ( 6 )]
2 2
2 7𝜋 7𝜋
𝑎 = 4(cos + 𝑖 sin ). 0,5 pt
6 6
19 𝜋
Vérifions qu’une des mesures de l’argument de 𝑎 est ∙
12
7𝜋 7𝜋 7𝜋 7𝜋
arg(𝑎2 ) ≡ [2𝜋] ⟹ 2arg(𝑎) ≡ [2𝜋] ⟹ arg(𝑎) ≡ [𝜋] ou arg(𝑎) = + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ.
6 6 12 12
7𝜋 19 𝜋
Prenant 𝑘 = 1, arg(𝑎) = +𝜋 = . 0,5 pt
12 12
7𝜋 7𝜋
3. Déduisons-en les valeurs exactes de cos (12 ) et sin ( 12 ) .
19𝜋 19𝜋 7𝜋 7𝜋 7𝜋 7𝜋
𝑎 = 2 [cos + 𝑖 sin ] = 2 [cos (12 + 𝜋) + 𝑖 sin ( 12 + 𝜋)] = −2 cos 12 − 2𝑖 sin 12 et
12 12

𝑎 = √2 − √3 − 𝑖 √2 + √3
7𝜋 √2−√3 7𝜋 √2+√3
Ce qui implique que cos ( 12 ) = − et sin ( 12 ) = . (0,25+0,25) pt
2 2
𝜋 𝜋
Déduisons-en les valeurs exactes de cos (12) et sin (12) .
𝜋 7𝜋 6𝜋 7𝜋 𝜋
= − 12 = − 2.
12 12 12
𝜋 7𝜋 𝜋 𝜋 7𝜋 7𝜋 √2 + √3
cos ( ) = cos ( − ) = cos ( − ) = sin ( ) =
12 12 2 2 12 12 2
𝜋 7𝜋 𝜋 𝜋 7𝜋 7𝜋 √2−√3
sin (12) = sin (12 − 2 ) = − sin ( 2 − 12 ) = − cos (12 ) = 2 . (0,25+0,25) pt
4. Représentons sur le même graphique les points images de 𝑎, −𝑎 𝑒𝑡 𝑎2 .

1 pt
MATHEMATIQUES 2/5 21MATS2A20N° 5
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

EXERCICE 2 : (04 pts)

On jette trois fois de suite un dé non truqué à six faces portant les chiffres allant de 1 à 6. On lit les numéros
des faces supérieures et on les note dans cet ordre 𝑎, 𝑏, 𝑐. Puis on forme l'équation du second degré (𝐸) ∶
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0.
1. Soit A l’événement : « −1 est solution de (𝐸) avec 𝑏 = 6 ».
5
Justifions que 𝑝(𝐴) = 216.
Si −1 est solution de (𝐸) avec 𝑏 = 6 alors 𝑎 et 𝑐 vérifient la relation 𝑎 + 𝑐 = 6. D’où
𝐴 = {(1,6,5); (2,6,4); (3,6,3); (5,6,1); (4,6,2)}.
1 5 5
Ce qui donne 𝑝(𝐴) = 5 × 63 = 63 = 216. 0,5 pt
2. La probabilité de l’événement :
1
 𝑩: " − 𝟐 est solution de (𝑬) 𝐞𝐭 𝒄 = 𝟒 " est 𝑝(𝐵) = 108.
Justification : Si −2 est solution de (𝐸) et 𝑐 = 4 alors 𝑎 et 𝑏 vérifient la relation
4𝑎 − 2𝑏 + 4 = 0. Ce qui implique que 𝑏 = 2𝑎 + 2. D’où 𝐵 = {(1,4,4); (2,6,4)}.
2 1
Ce qui donne 𝑝(𝐵) = 63 = 108. 0,5 pt
1
 𝑪: " la somme des solutions est – 𝟐 et leur produit est 𝟏" est 𝑝(𝐶) = 72.
Justification : Si la somme des solutions est – 2 et leur produit est 1 alors 𝑎 , 𝑏 et 𝑐 vérifient
𝑏 = 2𝑎
{ .
𝑐=𝑎
D’où 𝐶 = {(1,2,1); (2,4,2); (3,6,3)}.
3 1
Ce qui donne 𝑝(𝐶) = 63 = 72. 0,5 pt
1
 𝑫: " Les deux solutions sont confondues 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒃 = 𝟒 " est 𝑝(𝐷) = 72.
2
Justification : Si les deux solutions sont confondues avec 𝑏 = 4 alors 𝑎 , 𝑏 et 𝑐 vérifient {𝑏 = 4𝑎𝑐 .
𝑏=4
Ce qui implique que 𝑎 et 𝑐 vérifient la relation 𝑎 × 𝑐 = 4.
D’où 𝐷 = {(1,4,4); (2,4,2); (4,4,1)}.
3 1
Ce qui donne 𝑝(𝐷) = 63 = 72. 0,5 pt
3. L’épreuve précédente est répétée 10 fois de suite et de façon indépendante.
a) Soit 𝐹 l’événement : " l’événement 𝐴 se réalise une seule fois au 3ème essai".
5×(211)9
Montrons que 𝑝(𝐹) = (216)10
.
Désignons par 𝑆 « l’événement 𝐴 se réalise » et par 𝐸 « l’événement 𝐴 ne se réalise pas».
D’où 𝐹 est le 10 − 𝑢𝑝𝑙𝑒𝑡𝑠 défini comme suit : 𝐹 = (𝐸, 𝐸, 𝑆, 𝐸, 𝐸, 𝐸, 𝐸, 𝐸, 𝐸, 𝐸). Donc
5 211 9
𝑝(𝐹) = 𝐶11 × 216 × (216) . 0,5 pt
b) Soit 𝑌 la variable aléatoire égale au nombre de réalisations de l’événement 𝐴 à l’issue des 10 épreuves.
b-1) La loi de probabilité de 𝑌:
𝑌 = {0, 1 ,2, 3, 4, 5, 6, 7 ,8 ,9, 10}
5 𝑘 211 10−𝑘
𝑘
𝑝(𝑌 = 𝑘) = 𝐶10 × (216) × (216) . 0,5 pt
Ici 𝑌 suit une loi binomiale 𝐵(𝑛, 𝑝) de probabilité 𝑝 ; 𝑛 = 10.
5 25
b-2) Le nombre espéré de réalisations de𝐴 est : 𝐸(𝑌) = 𝑛 × 𝑝(𝐴) = 10 × 216 = 108. 0,5 pt
5 211 10550
b-3) La variance de 𝑌 est : 𝑉(𝑌) = 𝑛 × 𝑝(𝐴)(1 − 𝑝(𝐴)) = 10 × 216 × 216 = (216)2 . 0,5 pt

PROBLEME : (12 pts)

A.
0<𝑥<1 𝑥 ≥1
1. 𝑓(𝑥) existe ⟺ { ou { ⟺ 0 < 𝑥 < 1 𝑜𝑢 𝑥 ≥ 1 ⟺ 𝑥 ∈ ]0, +∞[
𝑥>0 𝑥>0
𝐷𝑓 = ]0, +∞[. 0,5 pt
 MATHEMATIQUES 3/5 21MATS2A20N° 5
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

1
2. 𝑓(1) = 1 + = 1 + 1 = 2 , lim− 𝑓(𝑥) = lim− 1 + 𝑥 − 𝑥 ln𝑥 = 1 + 1 − 1ln1 = 2,
√1 𝑥→1 𝑥→1
1 1
lim f ( x)  lim 1  1  2 ; lim f ( x)  lim f ( x)  2 .
x 1 x 1 x 1 x 1 x 1

Donc lim f ( x)  2 ; lim f ( x)  f (1) ; d’où 𝑓 est continue en 1. 0,5 pt

x 1 x 1

3. supposons que 0 < 𝑥 < 1

𝑓(𝑥)−𝑓(1) 1+𝑥−𝑥 ln𝑥−2 𝑥−1−𝑥 ln𝑥 𝑥−1 ln 𝑥
= = = − 𝑥 (𝑥−1)
𝑥−1 𝑥−1 𝑥−1 𝑥−1

𝑓(𝑥)−𝑓(1) ln 𝑥 ln x
= 1 − 𝑥 (𝑥−1) or lim x  1 et lim  1, d’où
𝑥−1 x 1 x 1 x 1
f ( x)  f (1)
lim  1  1 (1)  1  1  0.
x 1 x 1
Donc f est dérivable à gauche en 1 et 𝑓𝑔, (1) = 0. 0,25 pt
Supposons que 𝑥 > 1
1 1
𝑓(𝑥)−𝑓(1) 1+ −2 −1 1− √𝑥 1− √𝑥
√𝑥 √𝑥
= = = = .
𝑥−1 𝑥−1 𝑥−1 √𝑥 (𝑥−1) √𝑥 (√𝑥−1) (√𝑥+1)

𝑓(𝑥)−𝑓(1) √𝑥−1 1 f ( x)  f (1) 1 1

  ;
𝑥−1
= − 𝑥
√ √( 𝑥−1) (√𝑥+1)
= −
√𝑥 (√𝑥+1)
. D’où lim
x 1 x 1  
1 1 1 2
1
donc f est dérivable à droite en 1 et (1) = − 2. 𝑓𝑑, 0,25 pt
𝑓𝑑, (1) ≠ 𝑓𝑔, (1) ; donc 𝑓 n’est pas dérivable en 1. 0,25 pt
𝑓𝑔, (1) = 0; donc (𝐶𝑓 ) admet au point d’abscisse 1 une demi-tangente horizontale à gauche. 0,25 pt
, 1
𝑓𝑑 (1) = − 2 ; donc (𝐶𝑓 ) admet au point d’abscisse 1 une demi-tangente oblique de coefficient directeur
1
− 2 à droite. 0,25 pt
4. lim 1  x  1  0  1 ; lim  x ln x  0 ; lim f ( x)  1 . 0,25 pt
x  0 x0 x  0

1
lim x    ; lim 0 ; lim f ( x)  1 . 0,25 pt
x   x  x x  

lim f ( x)  1 , donc la droite d’équation 𝑦 = 1 est une asymptote horizontale à (𝐶𝑓 ) en +∞. 0,25 pt
x  

5. 0 ∉ 𝐷𝑓 et lim+ 𝑓(𝑥) = 1 ∈ ℝ ; donc 𝑓 admet un prolongement par continuité à droite en 0.

𝑥→0
ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) si 𝑥 > 0
{ 0,5 pt
ℎ(0) = 1
6. Supposons que 0 < 𝑥 < 1.
ℎ(𝑥)−ℎ(0) 1+𝑥−𝑥 ln𝑥−1 𝑥−𝑥 ln 𝑥 𝑥(1−ln 𝑥)
= = = = 1 − ln𝑥.
𝑥−0 𝑥 𝑥 𝑥
ℎ(𝑥) − ℎ(0)
lim+ = lim+ 1 − ln𝑥 ; lim+ln𝑥 = −∞ ⇒ lim+1 − ln𝑥 = +∞.
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0

ℎ(𝑥)−ℎ(0)
lim+ = + ∞ ; donc ℎ n’est pas dérivable à droite en 0. 0,25 pt
𝑥→0 𝑥−0
La courbe de ℎ admet au point d’abscisse 0 une demi-tangente verticale à droite. 0,25 pt
1
7. ∀ 𝑥 ∈ ]0, 1[ , 𝑓 ′ (𝑥) = 1 − (ln 𝑥 + 𝑥 × 𝑥) = 1 − ln 𝑥 − 1 = − ln 𝑥. 0,5 pt
1
′ (𝑥) 2√𝑥 1
∀ 𝑥 ∈ ]1, +∞[, 𝑓 = − 2 = − ∙ 0,5 pt
(√𝑥) 2 𝑥 √𝑥
∀ 𝑥 ∈ ]0, 1[ , ln 𝑥 < 0 ⟹ − ln 𝑥 > 0 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) > 0.
∀ 𝑥 ∈ ]1, +∞[, 𝑥 √𝑥 > 0 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) < 0. 1 pt
 MATHEMATIQUES 4/5 21MATS2A20N° 5
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

1 pt
4
b. 𝐴 = ∫1 [𝑓(𝑥) − 1] 𝑑𝑥 × 𝒰. 𝒶, avec 𝒰. 𝒶 = unité d’aire.
4 4 1 4 1 4
On a : ∫1 [𝑓(𝑥) − 1] 𝑑𝑥 = ∫1 (1 + 𝑥 − 1) 𝑑𝑥 = ∫1 𝑥 𝑑𝑥 = [2 √𝑥]1 = 2 √4 − 2 √1 = 2.
√ √
2
Or 1 𝒰. 𝒶 = 2 cm × 2 cm = 4 cm .
Donc 𝐴 = 2 × 4 cm2 = 8 cm2 . 1 pt
B. 1. 𝑔 = 𝑓 sur [1, +∞[.
a. 𝑔(𝑥) = 𝑥 ⟺ 𝑔(𝑥) − 𝑥 = 0 ⟺ 𝑘(𝑥) = 0, avec 𝑘(𝑥) = 𝑔(𝑥) − 𝑥.
𝑘 est dérivable sur ]1, +∞[.
1
∀ 𝑥 ∈ ]1, +∞[, 𝑘 ′ (𝑥) = 𝑔′ (𝑥) − 1 = 𝑓 ′ (𝑥) − 1 = − 2𝑥 𝑥 − 1. 0,25 pt
√
∀ 𝑥 ∈ ]1, +∞[, 𝑘 ′ (𝑥) < 0, donc 𝑘 est strictement décroissante sur ]1, +∞[. 0,25 pt
Donc 𝑘 est une bijection de [1, +∞[ sur 𝑘( [1, +∞[) = ] lim 𝑘(𝑥), 𝑘(1)] = ]−∞, 1]. 0,25 pt
𝑥→+∞
Or 0 ∈ ]−∞, 1], donc l’équation 𝑘(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans [1, +∞[. En conséquence
l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 dans [1, +∞[. 0,25 pt
𝑘(1) = 1 ; 𝑘(2) = 𝑔(2) − 2 = 𝑓(2) − 2 ≃ 1,71 − 2 ≃ −0,29.
𝑘(1) × 𝑘(2) < 0 ⟹ 1 < 𝛼 < 2.
𝑥 1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2
𝑘(𝑥) 1 0,32 0,19 0,06 -0,05 -0.37 -0,29
𝑘(1,5) = 𝑓(1,5) − 1,5 ≃ 0,32 ; 𝑘(1,6) = 𝑓(1,6) − 1,6 ≃ 0,19 ;
𝑘(1,7) = 𝑓(1,7) − 1,7 ≃ 0,06 ; 𝑘(1,8) = 𝑓(1,8) − 1,8 ≃ −0,05.
𝑘(1,7) × 𝑘(1,8) < 0 ⟹ 1,7 < 𝛼 < 1,8. 0,25 pt
′ (𝑥) 1 1 1
b. ∀ 𝑥 ∈ [1, +∞[, 𝑔 = − 2𝑥 ⟹ |𝑔′ (𝑥)| = |− 2𝑥 |= .
√𝑥 √𝑥 2𝑥 √𝑥
𝑥 ∈ [1, +∞[ ⟹ 𝑥 ≥ 1 ⟹ √𝑥 ≥ √1 ⟹ √𝑥 ≥ 1 ⟹ 𝑥 √𝑥 ≥ 𝑥
1 1
⟹ 𝑥 √𝑥 ≥ 1 ⟹ 2 𝑥 √𝑥 ≥ 2 ⟹ 2 𝑥 𝑥 ≤ 2
√
1
⟹ |𝑔′ (𝑥)| ≤ . 0,5 pt
2
c. 𝑔 est dérivable sur [1, +∞[
1 1
∀ 𝑡 ∈ [1, +∞[, |𝑔′ (𝑡)| ≤ 2. Or 𝛼 ∈ [1, +∞[ ; donc ∀ 𝑥 ∈ [1, +∞[, |𝑔(𝑥) − 𝑔(𝛼)| ≤ 2 |𝑥 − 𝛼|
MATHEMATIQUES 5/5 1MATS2A20N° 5
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

1
⟹ |𝑔(𝑥) − 𝛼| ≤ |𝑥 − 𝛼|. 0,25 pt
2
2. a. 𝑤0 = 2. Or 2 ≥ 1 ; donc 𝑤0 ≥ 1.
Supposons que 𝑤𝑛 ≥ 1, 𝑛 ≥ 0 et montrons que 𝑤𝑛+1 ≥ 1.
1 1
𝑤𝑛 ≥ 1 ⟹ > 0 ⟹ 1+ > 1 ⟹ 𝑤𝑛+1 > 1 ⟹ 𝑤𝑛+1 ≥ 1.
√𝑤𝑛 √𝑤𝑛
D’où ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑤𝑛 ≥ 1. 0,75 pt
1
b. ∀ 𝑥 ∈ [1, +∞[ , |𝑔(𝑥) − 𝛼| ≤ 2 |𝑥 − 𝛼|.
Or d’après la question précédente, 𝑤𝑛 ≥ 1. Ce qui implique que 𝑤𝑛 ∈ [1, +∞[.
1 1
𝑤𝑛 ∈ [1, +∞[ ⟹ |𝑔(𝑤𝑛 ) − 𝛼| ≤ |𝑤𝑛 − 𝛼| ⟹ |𝑤𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑤𝑛 − 𝛼|. 0,25 pt
2 2
1 0 1 0
c. (2) |𝑤0 − 𝛼| = |𝑤0 − 𝛼|. Or |𝑤0 − 𝛼| ≤ |𝑤0 − 𝛼| , donc |𝑤0 − 𝛼| ≤ (2) |𝑤0 − 𝛼|.
1 𝑛 1 𝑛+1
Supposons que |𝑤𝑛 − 𝛼| ≤ (2) |𝑤0 − 𝛼|, 𝑛 ≥ 0 et montrons que |𝑤𝑛+1 − 𝛼| ≤ (2) |𝑤0 − 𝛼|.
1 1 𝑛 1 1 𝑛
|𝑤𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑤𝑛 − 𝛼|. Or |𝑤𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) |𝑤0 − 𝛼|, donc |𝑤𝑛+1 − 𝛼| ≤ × (2) |𝑤0 − 𝛼|
2 2 2
1 𝑛+1
⟹ |𝑤𝑛+1 − 𝛼| ≤ (2) |𝑤0 − 𝛼|.
1 𝑛
D’où ∀ 𝑛 ∈ ℕ, |𝑤𝑛 − 𝛼| ≤ (2) |𝑤0 − 𝛼|. 0,75 pt
1 𝑛 1 𝑛
lim (2) = 0 ⟹ lim (2) |𝑤0 − 𝛼|=0 ⟹ lim |𝑤𝑛 − 𝛼|=0 ⟹ lim 𝑤𝑛 = 𝛼. 0,25 pt
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞