Le Drainage Env
Le Drainage Env
Le Drainage Env
pour gérer et contrôler les eaux de surface et souterraines dans un contexte environnemental. L'objectif
est de minimiser les impacts négatifs sur les écosystèmes, la qualité de l'eau et la santé humaine. Voici
quelques points clés qui définissent le drainage environnemental :
1. **Gestion des Eaux Pluviales** : Le drainage environnemental cherche à gérer les eaux de pluie afin
de réduire le ruissellement, prévenir l'érosion, et éviter les inondations tout en favorisant l'infiltration
naturelle dans le sol.
2. **Préservation des Écosystèmes** : Les systèmes de drainage doivent être conçus pour protéger les
habitats naturels, maintenir la biodiversité et éviter la dégradation des zones humides ou d'autres
écosystèmes sensibles.
3. **Qualité de l'Eau** : Les pratiques de drainage environnemental visent à prévenir la pollution des
eaux par des contaminants tels que les nutriments, les sédiments ou les produits chimiques, en
intégrant des solutions comme des bassins de rétention ou des zones tampons.
4. **Durabilité** : Le drainage environnemental s'inscrit dans une approche durable qui prend en
compte les besoins présents sans compromettre ceux des générations futures. Cela implique souvent
l'utilisation de techniques respectueuses de l'environnement.
5. **Intégration avec le Paysage** : Les solutions de drainage doivent s'intégrer harmonieusement dans
le paysage local, en tenant compte des caractéristiques naturelles et humaines du site.
En résumé, le drainage environnemental vise à gérer les eaux tout en prenant soin de la santé des
écosystèmes et de la qualité de vie des communautés humaines. C'est un aspect essentiel du génie civil
moderne qui cherche à allier développement infrastructurel et protection de l'environnement.
l'importance du drainage environnemental ! C'est vraiment un sujet crucial, surtout dans notre époque
où les enjeux environnementaux sont au cœur de nos préoccupations. Voici quelques points clés qui
soulignent son importance :
1. **Prévention des Inondations** : Le drainage aide à gérer les eaux de pluie et à éviter les
inondations, ce qui peut protéger des vies, des biens et des infrastructures. Imagine une grosse tempête
qui inonde ta ville ; un bon système de drainage peut vraiment faire la différence.
2. **Protection des Écosystèmes** : En régulant le flux d'eau, le drainage environnemental préserve les
habitats naturels et la biodiversité. Cela signifie que toutes ces petites créatures et plantes qu'on aime
tant ont un meilleur endroit pour vivre !
3. **Amélioration de la Qualité de l'Eau** : Un bon système de drainage aide à filtrer les polluants avant
qu'ils n'atteignent les rivières ou les lacs. C'est super important pour la santé humaine et animale,
surtout si tu penses aux sources d'eau potable.
4. **Soutien à l'Agriculture** : En contrôlant l'humidité du sol, le drainage peut aider les agriculteurs à
cultiver plus efficacement. Cela contribue également à la sécurité alimentaire, ce qui est essentiel dans
un monde en constante évolution.
5. **Réduction des Impacts Climatiques** : Avec le changement climatique, on voit des événements
météorologiques extrêmes devenir plus fréquents. Un bon système de drainage peut atténuer certains
de ces impacts en gérant mieux l'eau.
6. **Esthétique Urbaine** : Les systèmes de drainage bien conçus peuvent également contribuer à
l'esthétique des espaces urbains, avec des jardins pluviaux et d'autres solutions qui rendent les villes
plus agréables à vivre.
En gros, le drainage environnemental n'est pas juste une question technique ; c'est une question de
durabilité et de protection pour nous tous et notre planète.
L'objectif du drainage environnemental, c'est un peu comme un super-héros pour notre planète ! Voici
quelques-uns des objectifs principaux qui le définissent :
1. **Gestion des Eaux de Pluie** : L'un des principaux objectifs est de gérer efficacement les eaux
pluviales pour éviter les inondations. En créant des systèmes qui dirigent l'eau là où elle doit aller, on
peut réduire les risques d'inondation dans les zones urbaines et rurales.
2. **Préservation des Sols** : Un bon drainage aide à protéger la structure du sol en évitant l'érosion et
la saturation excessive. Cela favorise la santé des sols, ce qui est crucial pour la croissance des plantes et
la biodiversité.
4. **Soutien à l'Agriculture Durable** : En régulant le niveau d'humidité dans les sols agricoles, le
drainage aide les agriculteurs à cultiver plus efficacement tout en minimisant les impacts négatifs sur
l'environnement.
6. **Amélioration de la Biodiversité** : En créant des systèmes de drainage qui favorisent les habitats
naturels, on peut soutenir la biodiversité locale et encourager la vie sauvage.
7. **Esthétique et Utilisation des Espaces Publics** : Enfin, le drainage peut contribuer à rendre nos
espaces publics plus agréables et fonctionnels, avec des solutions innovantes comme les jardins pluviaux
ou les bassins de rétention.
En gros, l'objectif du drainage environnemental est de créer un équilibre entre l'activité humaine et la
nature, tout en préservant notre planète pour les générations futures.
Le but du drainage environnemental, c’est vraiment d’assurer un équilibre entre notre utilisation des
terres et la protection de l'environnement. En gros, il s'agit de gérer l'eau de manière à éviter les
problèmes comme les inondations ou l'érosion tout en préservant la qualité des sols et de l'eau. Voici
quelques points clés :
1. **Prévenir les Inondations** : En canalisant les eaux pluviales, le drainage aide à éviter que certaines
zones ne soient submergées, ce qui est super important dans les villes où il y a beaucoup de béton.
2. **Protéger la Qualité de l'Eau** : Un bon système de drainage peut filtrer les polluants et réduire le
ruissellement, ce qui aide à garder nos rivières et lacs propres.
4. **Préserver la Biodiversité** : En créant des habitats adaptés, le drainage peut aussi favoriser la vie
sauvage et soutenir la biodiversité locale.
En gros, c'est un peu comme si le drainage était là pour s'assurer que notre interaction avec
l'environnement reste harmonieuse.
Faire du drainage, c'est vraiment essentiel pour plusieurs raisons. Voici quelques éléments à considérer :
1. **Gérer l'Eau** : Comme je l'ai mentionné plus tôt, le drainage aide à contrôler l'eau dans le sol. Cela
permet d'éviter des zones trop sèches ou trop humides, ce qui est crucial pour la santé des plantes et
des écosystèmes.
2. **Prévenir les Dommages** : Le drainage peut éviter des dégâts aux infrastructures, comme les
routes ou les bâtiments, en réduisant l'accumulation d'eau qui pourrait provoquer des fissures ou des
affaissements.
3. **Améliorer la Fertilité du Sol** : En évacuant l'excès d'eau, le drainage aide à maintenir un sol sain et
fertile, ce qui est super important pour l'agriculture et le jardinage.
4. **Protéger la Santé Publique** : Un bon drainage réduit les risques de stagnation d'eau, ce qui peut
être un terrain fertile pour les moustiques et d'autres nuisibles.
En gros, faire du drainage, c'est un peu comme créer une sorte de bouclier protecteur pour nos terres et
nos communautés.
les conditions pour un bon drainage, c'est un sujet intéressant ! Il y a plusieurs éléments à prendre en
compte pour s'assurer que le drainage fonctionne de manière optimale. Voici quelques points
essentiels :
1. **Type de Sol** : La nature du sol joue un rôle clé. Les sols sablonneux, par exemple, drainent mieux
que les sols argileux qui retiennent l'eau. Un bon diagnostic du sol peut donc aider à choisir la meilleure
méthode de drainage.
2. **Pente et Topographie** : La manière dont le terrain est configuré influence le drainage. Une légère
pente aide l'eau à s'écouler naturellement, tandis qu'un terrain plat peut nécessiter des solutions
supplémentaires.
3. **Systèmes de Drainage** : Utiliser des systèmes adaptés comme des drains souterrains, des fossés
ou des bassins de rétention peut vraiment faire la différence. Chaque situation demande une approche
personnalisée.
4. **Entretien Régulier** : Même le meilleur système de drainage a besoin d'entretien ! Cela inclut le
nettoyage des canalisations et la vérification régulière pour éviter les obstructions.
5. **Végétation** : Planter des espèces végétales adaptées peut aussi aider à réguler l'humidité du sol
et prévenir l'érosion, contribuant ainsi à un meilleur drainage.
6. **Conditions Climatiques** : Les conditions météorologiques locales doivent également être prises
en compte, car elles influencent le volume d'eau à gérer et la manière dont elle s'écoule.
En gros, c'est un peu comme créer une équipe où chaque élément a son rôle à jouer pour assurer un
bon fonctionnement !
Des drains à Fond plat sont à privilégier (facilite l'écoulement). Sa surface de perforation doit être
supérieure à 30cm2/ml. Une cunette peut être nécessaire pour pouvoir établir une pente correcte
(Minimum 0,5% ou 5 mm/ml).
Les drains les plus utilisés sont les drains tubulaires, les lames, les drains aspiratifs et les mèches.
D'autres systèmes sont parfois utilisés : faisceau de crins, système d'irrigation et aspiration ou sac de
Mikulicz
Il y a plusieurs types de drainage, chacun ayant ses propres caractéristiques et utilités. Voici un aperçu
des principaux types :
1. **Drainage de Surface** : C'est le type le plus basique, où l'eau s'écoule le long de la surface du sol
vers des fossés ou des canaux. C'est souvent utilisé dans les jardins ou les champs pour évacuer l'excès
d'eau.
2. **Drainage Souterrain** : Ce système utilise des tuyaux perforés enterrés pour collecter et diriger
l'eau vers un endroit spécifique. C'est souvent utilisé dans les zones agricoles et urbaines pour prévenir
l'accumulation d'eau.
3. **Drainage par Épuration** : Utilisé principalement dans les systèmes d'assainissement, ce type de
drainage permet de traiter les eaux usées avant qu'elles ne soient rejetées dans l'environnement.
4. **Drainage Pluvial** : Conçu spécifiquement pour gérer les eaux de pluie, ce système comprend
souvent des bassins de rétention ou des systèmes de collecte pour éviter les inondations lors de fortes
pluies.
5. **Drainage par Filtration** : Ce type utilise des matériaux filtrants (comme du gravier) pour
permettre à l'eau de s'écouler tout en retenant les particules solides. C'est souvent utilisé dans les
systèmes écologiques.
6. **Drainage Vertical** : Utilisé dans certaines constructions, comme les fondations, ce type aide à
prévenir l'accumulation d'eau autour des structures en créant des puits ou des drains verticaux.
Chacun de ces types a ses avantages selon le contexte et les besoins spécifiques !
Comme tout système, le drainage a ses inconvénients. Voici quelques points à considérer :
1. **Coût Élevé** : Installer un système de drainage peut être assez coûteux, surtout si tu as besoin de
creuser profondément ou d’utiliser des matériaux spécifiques.
2. **Entretien Nécessaire** : Les systèmes de drainage nécessitent un entretien régulier pour éviter
qu'ils ne se bouchent ou ne deviennent inefficaces avec le temps.
3. **Impact Environnemental** : Dans certains cas, le drainage peut perturber les écosystèmes locaux,
en modifiant le flux naturel des eaux et en affectant la faune et la flore.
4. **Risque d'Inondation** : Si le drainage n'est pas bien conçu ou entretenu, cela peut entraîner des
problèmes d'inondation ailleurs, car l'eau peut être redirigée sans contrôle.
5. **Dépendance aux Systèmes** : Une fois que tu as un système de drainage en place, il peut être
tentant de devenir trop dépendant de celui-ci et de négliger d'autres solutions naturelles.
6. **Problèmes de Sol** : Dans certains cas, le drainage peut assécher le sol à un point où cela nuit à la
croissance des plantes ou modifie les caractéristiques du sol.
Pour drainer un morceau de terrain vous devrez creuser une ou plusieurs tranchées de 60 cm environ de
profondeur sur 40 à 50 cm de largeur et la remplir ensuite de un ou plusieurs graviers (grossier et fin). Il
s'agit donc d'une opération assez physique qui demande une bonne forme et un peu
d'endurance.Drainer un champ, c’est un projet qui peut vraiment améliorer la santé des cultures. Voici
quelques étapes et méthodes à considérer :
1. **Évaluation du Terrain** : Avant de commencer, il est crucial d’évaluer le terrain pour comprendre
où l'eau s'accumule. Observer les zones les plus humides et noter les pentes naturelles peut vraiment
aider.
- **Drainage de Surface** : Creuser des canaux ou des fossés pour guider l'eau vers des zones
d'évacuation.
- **Drainage Souterrain** : Installer des tuyaux perforés (drains) enterrés pour collecter l'excès d'eau.
Cela nécessite un peu plus de travail, mais c'est souvent plus efficace à long terme.
3. **Planification du Système** : Il est important de planifier où placer les drains. Ils doivent être
installés à des intervalles réguliers et orientés vers une sortie, comme un fossé ou un ruisseau.
4. **Installation des Drains** : Si tu choisis le drainage souterrain, tu devras creuser des tranchées et y
placer les tuyaux perforés, puis recouvrir le tout avec du gravier pour aider à filtrer l'eau.
5. **Entretien Régulier** : Une fois le drainage en place, il faut garder un œil sur le système pour
s'assurer qu'il reste fonctionnel. Cela peut inclure le nettoyage des fossés ou la vérification que les
tuyaux ne sont pas obstrués.
6. **Utilisation de Plantes** : Parfois, planter certaines espèces végétales peut aussi aider à drainer
naturellement l'eau du sol. Les racines peuvent aider à aérer le sol et favoriser l'absorption d'eau.
Comment fonctionne un système de drainage de maison ? Lorsque le sol est gorgé d'eau, celle-ci
s'engouffre dans les drains. Elle emprunte pour cela les orifices présents sur la surface de ces tubes
annelés et perforés. L'eau est ensuite évacuée grâce à une pente de 0.5 % minimum vers un exutoire.
Un système de drainage, c'est comme un super héros pour le sol ! Il a plusieurs rôles clés à jouer pour
gérer l'eau. Voici comment ça fonctionne :
1. **Collecte de l'Eau** : Le système commence par collecter l'excès d'eau qui s'accumule dans le sol.
Cela peut provenir de précipitations, de l'irrigation ou même des nappes phréatiques.
2. **Canaux et Tuyaux** : Dans un drainage souterrain, des tuyaux perforés sont enterrés dans le sol.
Ces tuyaux laissent passer l'eau tout en empêchant les particules de sol de les obstruer. Si tu optes pour
un drainage de surface, des fossés ou des canaux guident l'eau vers une zone d'évacuation.
3. **Filtration** : L'eau qui s'écoule à travers le système est souvent filtrée par des matériaux comme
du gravier ou du sable, ce qui aide à éliminer les débris et à éviter que le système ne se bouche.
4. **Évacuation** : Une fois collectée et filtrée, l'eau est redirigée vers une zone d'évacuation, comme
un ruisseau, un fossé ou un réservoir. Cela évite que l'eau ne stagne sur le champ et cause des
problèmes.
5. **Équilibre Hydrique** : En fin de compte, le but du système de drainage est d'assurer un équilibre
hydrique optimal dans le sol, permettant aux racines des plantes de respirer et d'absorber les
nutriments sans être noyées.
6. **Entretien** : Pour que tout cela fonctionne bien, il faut régulièrement vérifier et entretenir le
système pour s'assurer qu'il reste en bon état. Sinon, ça peut rapidement devenir une galère !
1. **Évaluation du Terrain** : Commence par analyser ton terrain. Observe où l'eau s'accumule le plus
souvent et où elle doit aller. C'est comme faire une carte au trésor, mais pour l'eau !
2. **Planification** : Dessine un plan de ton système de drainage. Décide où tu veux placer les tuyaux
ou les fossés. Pense aux zones à problèmes et aux points d'évacuation, comme des ruisseaux ou des
égouts.
3. **Matériaux Nécessaires** :
- Gravier ou cailloux
4. **Creuser des Tranchées** : Creuse des tranchées selon ton plan, en veillant à ce qu'elles aient une
légère pente pour que l'eau s'écoule naturellement vers les points d'évacuation. Une pente d'environ 1-
2% est souvent idéale.
6. **Placer les Tuyaux** : Installe les tuyaux perforés sur le gravier, en veillant à ce que les trous soient
orientés vers le bas pour recueillir l'eau.
7. **Recouvrir avec du Gravier** : Ajoute une couche de gravier au-dessus des tuyaux, puis replie le
géotextile par-dessus pour empêcher la terre de s'infiltrer.
8. **Remblayer la Tranchée** : Enfin, comble la tranchée avec la terre que tu as retirée, en prenant soin
de ne pas compacter trop fort pour ne pas gêner l'écoulement de l'eau.
9. **Vérification et Entretien** : Une fois installé, garde un œil sur ton système. Assure-toi qu'il
fonctionne correctement et nettoie-le si nécessaire.
Une terre drainante est une terre qui laisse suffisamment circuler l'eau de la pluie, vers le bas, pour ne
pas se retrouver saturée (avec formation de flaques en surface), et asphyxier les racines des plantes qui
y poussent.
Où va l'eau de drainage ?
L'eau qui s'accumule sur le sol s'appelle un ruissellement. Dans les secteurs non aménagés, le
ruissellement va soit être absorbé par le sol ou la végétation, soit s'évaporer ou encore rejoindre le
cours d'eau le plus près.
Creusez la tranchée
Commencez à creuser la tranchée à partir du point le plus haut du trajet, en suivant le tracé, sur une
largeur de 30 cm environ et une profondeur de 30 à 50 cm. La profondeur et la largeur de la tranchée
dépendent de la quantité d'eau à évacuer et par conséquent du diamètre du tuyau.
Le point le plus élevé du tuyau se trouve à 20 cm en-dessous de la partie supérieure des fondations (DIN
4095). Le point le plus profond est le raccordement à l'égout ou au puisard. L'eau peut ainsi toujours
s'écouler correctement.
Pour drainer un terrain inondé, vous pouvez également planter des arbres ou des arbustes. Ils viennent
stabiliser le sol grâce à leur système racinaire et permettent d'éviter les inondations. C'est le concept des
clos-masures en Normandie, mis en place depuis longtemps pour protéger les fermes.
Le terme générique de drainage désigne l'évacuation d'un liquide. Dans le secteur de la construction il a
un sens bien précis : il s'agit d'évacuer l'eau du sol, aussi bien pour un terrain à bâtir que pour un terrain
dédié à d'autres usages
Commencez par creuser un trou beaucoup plus profond qu'en temps normal et déposez dans le fond
des matériaux drainants : gravier, des gravillons, des galets, de la pouzzolane, etc… La terre de jardin
décaissée sera améliorée avec du gravier ou bien évacuée et remplacée par une terre plus légère.
Un draineur, aussi appelé diurétique naturel, se compose d'actifs qui facilitent les fonctions
d'éliminations des déchets de l'organisme. Ils encouragent ainsi les fonctions émonctoires des cinq
organes chargés d'éliminer les toxines présentes dans l'organisme : reins, foie, peau, intestins, poumons.
Près de trois millions d’hectares de parcelles agricoles sont drainés en France. Bien qu’en nette
diminution, l’installation de nouveaux réseaux concerne encore plusieurs milliers d’hectares par an.
Avec en filigrane des enjeux majeurs pour les agriculteurs : sécuriser la conduite et le rendement des
cultures, tout en préservant la qualité de l’eau par des pratiques adaptées.
Dans la majorité des cas, le drainage sert à évacuer rapidement un excès d’eau hivernal provenant, la
plupart du temps, d’un horizon imperméable situé en profondeur. Le drainage limite ainsi le
ruissellement, en maintenant l’infiltration et en ramenant plus rapidement le sol à sa capacité au champ
quand celle-ci est dépassée.
Un réseau de drainage est dimensionné pour répondre à des conditions pluviométriques moyennes et
non pour faire face à des épisodes pluvieux particulièrement intenses. Avec le changement climatique,
la fréquence de ces phénomènes exceptionnels risque d’augmenter. Dans ce contexte, pour un même
type de sol, une parcelle drainée aura toujours l’avantage de favoriser un retour plus rapide à une
situation normale qu’une parcelle non drainée.
Il ne faut pas non plus négliger le pouvoir tampon des sols bien drainés qui temporisent les transferts de
l’eau vers les fossés et les rivières.
Des essais ARVALIS ont montré que le drainage régularise les rendements du blé tendre, voire les
augmente.
Si un excès d’eau limite la croissance racinaire, le drainage permet de maintenir un milieu favorable au
développement des plantes, qui seront alors mieux à même de supporter les aléas climatiques de la
campagne.
L’accès aux parcelles est tout aussi important. Pour répondre aux besoins nutritifs élevés du blé en sortie
d’hiver, un état trop humide des parcelles peut retarder les interventions ou, si elles sont effectuées,
dégrader la structure du sol. Grâce au drainage des parcelles hydromorphes, l’excès d’eau est
significativement réduit. Le pilotage des interventions est ainsi plus facilement réalisé en accord avec les
besoins des cultures. Cela se répercute sur l’ensemble de l’itinéraire technique des cultures d’hiver, mais
aussi pour les cultures de printemps qui retrouvent plus rapidement des conditions de semis favorables.
Les prairies ne sont pas en reste : la gestion de la fauche ou du pâturage est facilitée, la flore semée est
moins sujette à la concurrence des plantes hygrophiles.
La circulation de l’eau et les transferts de solutés sont modifiés par le drainage. La diminution du
ruissellement en parcelle drainée contribue à limiter l’érosion hydrique. Le transport de matières en
suspension (MES) diminue de manière importante, et avec lui le transfert de solutés comme le
phosphore ou les produits phytosanitaires.
En ce qui concerne l’azote, deux processus interviennent selon les conditions du milieu : la
minéralisation et la dénitrification. Le bon fonctionnement d’un sol, en particulier son état d’aération,
maintient l’activité microbiologique à l’origine de la minéralisation et donc de la production d’azote
lessivable - ce qui met l’accent ici sur l’importance des apports d’azote aux bons moments en fonction
des besoins des plantes. A contrario, dans un sol engorgé, la minéralisation s’arrête et laisse place, en
l’absence d’oxygène, à la dénitrification. Ce phénomène entraîne des pertes dans l’air sous forme de
protoxyde d’azote, gaz à fort effet de serre.
Les différentes composantes et les critères généraux de conception pour les réseaux mineur et majeur
seront discutés plus en détails à des sections ultérieures mais, auparavant, certains principes généraux
peuvent être énoncés puisqu’ils pourront guider la planification et la conception de ces différentes
composantes. Ces principes sont les suivants : n n n n n n n n Le ruissellement est un phénomène
qui est souvent de nature régionale et qui ne respecte pas nécessairement les limites territoriales
ou cadastrales. Un système de drainage est un sous-système du système global de gestion de l’eau en
milieu urbain et il s’intègre dans un réseau hydrographique débordant dans la plupart des cas le milieu
urbain ; ce soussystème peut donc être affecté autant par des apports venant de l’amont que par des
conditions en aval. Chaque secteur urbain a un réseau de drainage mineur et un réseau de drainage
majeur, qu’ils soient planifiés ou non. La planification et la conception des réseaux de drainage ne
devraient pas de façon générale être basées sur la prémisse que les problèmes peuvent être transférés
d’un site à un autre. La stratégie de conception et de mise en œuvre d’un réseau de drainage devrait
tenir compte d’objectifs multiples et être élaborée par une équipe multidisciplinaire (intégrant les
concepteurs des réseaux de drainage à ceux qui sont responsables de l’urbanisme, des transports et de
l’environnement). La conception des réseaux de drainage doit se faire en tenant compte des systèmes
de drainage en place (naturel ou avec un autre réseau déjà construit). Pour les nouveaux
développements, on doit viser à réduire le plus possible les volumes et débits de ruissellement, de
même que les charges de polluants qui sont liées au ruissellement. Le système de drainage doit être
conçu en tenant compte des effets potentiels en aval du développement et des autres débits pouvant
entrer dans le système. Les réseaux de drainage doivent être adéquatement entretenus et on devra
dans la mesure du possible, lors de la conception, anticiper les éventuels problèmes qui pourraient
surgir plus tard relativement à cet aspect.
5.2.2 Les composantes du réseau de drainage 5.2.2.1 Réseau de conduites et exutoires Les principes
de conception pour les réseaux souterrains de drainage sont bien connus et, historiquement, le
réseau mineur constitué des conduites souterraines était synonyme de réseau de drainage. La
principale différence entre la pratique traditionnelle et celle qui est maintenant
recommandée pour la conception est la prise en compte des contrôles aux puisards et l’analyse du
réseau majeur et du comportement hydraulique du système global lors d’événements majeurs. Pour la
conception des réseaux de conduites, on devra considérer les pertes de charge aux regards,
jonctions et chutes puisqu’elles peuvent avoir un impact non négligeable sur le comportement
hydraulique du réseau et la hauteur de la ligne piézométrique. Pour les exutoires, des problèmes
d’érosion sont fréquents et on devra prévoir au besoin de la protection en enrochement ou des
dissipateurs d’énergie. 5.2.2.2 Caniveaux et fossés latéraux Les caniveaux sont les parties de la chaussée
près des bordures de rue qui servent à acheminer les débits de ruissellement de puisard en puisard,
jusqu’à un point bas. Durant un événement mineur, les profondeurs d’eau et les f ilets d’eau sont
habituellement faibles et sans conséquence pour les usagers. Lors d’un événement plus rare, on aura
toutefois des débits beaucoup plus importants dans les caniveaux et les fossés latéraux et on devra dans
ces cas porter une attention particulière aux accumulations potentielles d’eau aux points bas ainsi
qu’aux vitesses et profondeurs d’eau. La force de l’eau en mouvement varie en fonction du carré de la
vitesse d’écoulement et un des critères qui peut être retenu est de considérer les conditions de
profondeur et de vitesse d’eau qu’un enfant (pesant environ 20 kg) pourrait soutenir en se tenant sur
le pavage ou dans un canal en béton ou un fossé. La figure 5.10 fournit des valeurs
recommandées pour ces paramètres. Figure 5.11 Exemple de canal du réseau majeur intégré à un
aménagement de piste cyclable. 5.2.2.3 Réseau majeur Le réseau majeur comprend les rues et les
conduites ou fossés plus importants pouvant permettre d’évacuer les débits lors d’événements rares.
Pour les rues, les critères de conception doivent entre autres comprendre des valeurs maximales
pour les hauteurs et largeurs de filets d’eau admissibles. La conception du réseau majeur doit
évidemment se faire de façon intégrée avec celle du réseau mineur. Le réseau majeur peut comprendre
des fossés à ciel ouvert ou des conduites fermées de dimensions importantes. L’utilisation de canaux à
ciel ouvert devrait être de façon générale encouragée puisqu’ils offrent de meilleures opportunités pour
la création de bénéfices multiples comme l’intégration de parcs ou de corridors verts. De plus, ils sont
souvent moins coûteux que des conduites fermées qui ont la même capacité hydraulique et, surtout, ils
sont plus compatibles avec l’approche générale de gestion des eaux pluviales qui vise à reproduire des
réponses hydrologiques plus près des conditions naturelles. Des désavantages potentiels des canaux à
ciel ouvert sont de rendre nécessaire une emprise plus importante et des coûts d’entretien qui peuvent
être dans certains cas plus élevés. Il existe évidemment plusieurs types de canaux (naturels,
engazonnés, en empierrement, en béton ou avec des configurations mixtes) et leur conception doit
se faire en tenant compte des aspects hydrauliques, environnementaux, des impacts sur la
communauté et ses besoins, de la législation pertinente et de la nature spécifique de chaque projet.
5.2.2.4 Puisards La localisation et la capacité d’interception des puisards et des grilles de rue
devraient être telles que les largeurs de filets d’eau et les profondeurs d’écoulement sont
acceptables, tant pour les événements fréquents utilisés pour la conception du réseau mineur que
pour les événements majeurs. La relation entre le débit qu’on retrouve dans le caniveau et le débit
intercepté par un puisard sur une pente en continu dépend de la configuration et des dimensions
de la grille. L’espacement entre les puisards et les capacités d’interception sont deux paramètres
importants à considérer pour s’assurer que le réseau mineur fournisse bien le niveau de service
attendu. Le fonctionnement du système d’interception des puisards doit être vérifié avec un
événement plus important et on pourra avoir besoin de mettre en place des restricteurs de débit dans
les puisards afin de s’assurer que les capacités hydrauliques du réseau mineur ne sont pas dépassées
lors de cet événement. Les puisards doivent être construits avec une fosse qui retiendra les sédiments
et autres déchets qui pourront passer à travers les barreaux de la grille. 5.2.2.5 Ouvrages de rétention
Les ouvrages de rétention peuvent être regroupés en certaines catégories, le premier critère de
classification étant évidemment les objectifs visés par la mise en place d’un bassin de rétention. Ces
objectifs peuvent être variés mais ils comprennent notamment le contrôle quantitatif et qualitatif
des eaux de ruissellement, le contrôle pour minimiser l’érosion dans les milieux récepteurs ou, ce
qui est moins commun au Québec, la recharge de la nappe phréatique ; règle générale, comme le
décrivent des sections antérieures du présent guide, les objectifs visés devraient être multiples.
Des conduites surdimensionnées peuvent dans certains cas être utilisées comme ouvrages de
rétention ; ce sont des tronçons du réseau qui sont destinées à fournir un certain volume de
stockage pour le contrôle. Elles sont occasionnellement utilisées dans des secteurs existants où une
conduite existante est surchargée et où il peut être difficile de mettre en place des bassins de
rétention. Elles peuvent également être mise en place sous des aires de stationnement, encore là
pour servir à stocker l’eau temporairement (figure 5.12). Figure 5.12 Exemples de conduites
surdimensionnées pour le stockage sous un stationnement. Figure 5.13 Exemple de bassin de
rétention majeur. On peut également distinguer des bassins qui peuvent accueillir soit les eaux du
réseau mineur, soit les eaux du réseau majeur ou encore les deux. Un bassin destiné à contrôler les
eaux provenant du réseau pluvial sera nécessairement plus profond qu’un bassin majeur puisqu’il
devra avoir comme entrée le réseau de conduites. Un bassin majeur se retrouve aux points bas
des rues et prend l’excédent des eaux qui n’aura pas été intercepté par le réseau mineur. Un
exemple d’un bassin majeur est fourni à la figure 5.13.
Un autre paramètre pour classifier les bassins de rétention est qu’ils soient secs lorsqu’il ne pleut pas ou
qu’ils aient une retenue permanente. Au Québec jusqu’à maintenant, davantage de bassins secs ont
été construits, bien qu’au cours des dernières années des études en Ontario et ailleurs en
Amérique du Nord aient démontré qu’un bassin avec retenue permanente permettait d’offrir un
meilleur traitement pour la qualité des eaux. Récemment, on a pu toutefois constater qu’avec un
ouvrage de contrôle à la sortie bien conçu et en favorisant une rétention plus prolongée pour les
événements pluvieux fréquents, on pouvait même avec un bassin sec atteindre un bon niveau de
traitement. On doit donc accorder une attention particulière à la conception des ouvrages de contrôle à
la sortie des bassins de rétention puisque ce sera souvent la clé non seulement pour un contrôle
quantitatif adéquat mais aussi pour assurer en même temps un contrôle qualitatif. Un autre
élément à considérer est le fait que le bassin soit situé en réseau (donc toujours sollicité à chaque
événement plus ou moins important) ou hors-réseau (étant dans ce cas rempli par l’entremise d’une
conduite de trop-plein installé sur le réseau mineur). Il importe en terminant de souligner que la
conception d’un bassin de rétention doit se faire en considérant non seulement les paramètres
hydrauliques et géotechniques qui sont évidemment très importants mais également les aspects
sociologiques, esthétiques, biologiques et fonctionnels de façon à favoriser une intégration optimale
dans le tissu urbain. Il va sans dire que l’équipe de conception devra souvent comprendre, en plus des
ingénieurs en hydraulique et en géotechnique, des urbanistes, des aménagistes paysagers et des
spécialistes en environnement.