Burkina Faso

Institut Supérieur de Génie Electrique

Ouagadougou
ISGE/DIT/ISE/2021

Filière : Ingénierie des Systèmes Électrique s

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE CYCLE



 

POUR L'OBTENTION DU DIPLÔME

D’INGENIEUR DES TRAVAUX

Stage effectué à la SONABEL du 26 mai au 25 août 2021

Soutenu le 13 septembre 2021 par :

OUIYA Ratamanegré Michael

Devant le jury composé de :

Professeur de suivi :

SORE Saidou Président

COMPAORÉ Hassane Rapporteur
COMBARI Madioari Ulrich Encadrant(ISGE-BF)
SAMA Michel Encadrant(SONABEL)

OUIYA.R.MICHAEL I

Année Académique 2020-2021

 Etude de la stabilité statique du réseau de distribution à l’aide du logiciel
[DOCUMENT
NEPLAN : cas TITLE]
du départ-14 de Ouagadougou

OUIYA Ratamanegre Michael[DOCUMENT TITLE] I

DEDICACES

Je dédie cette œuvre à :

 Ma famille

OUIYA.R.MICHAEL II
REMERCIEMENTS

J’adresse mes remerciements à :

 Monsieur Madioari COMBARI pour son suivi très attentif et les

corrections apportées tout au long de ce travail ;

 Monsieur Michel SAMA pour son accompagnement durant mon

stage et la rédaction de ce rapport ;

 L’éternel Dieu tout puissant pour toutes ses grâces ;

 La SONABEL de m’avoir accueilli en son sein ;

 Au corps professoral et administratif pour la formation de qualité et

l’encadrement donnés ;

 Tous ceux qui ont intervenus de près ou de loin pour la réalisation

de ce projet.

OUIYA.R.MICHAEL III
SOMMAIRE
DEDICACES ii
REMERCIEMENTS ii
Table de matières Error! Bookmark not defined.
LISTE DES ABREVIATIONS v
Liste des figures vi
Liste des tableaux vii
Préambule viii
INTRODUCTION GENERALE 1
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I. Historique de la SONABEL 3
II. Mission et Attribution 5
III. Département Etude et Travaux de Distribution 8
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I. Constitution du réseau de distribution D-14 13
II. Architecture de notre réseau 18
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I. Présentation des logiciels 23
II. Collecte des données 29
III. Principe de la stabilité 32
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I. Présentation des résultats 36
II. Analyse des résultats 36
III. Proposition de solutions 38
Conclusion générale 43
BIBLIOGRAPHIE XII
Webographie XIII

OUIYA.R.MICHAEL IV
ANNEXES XIV

OUIYA.R.MICHAEL V
LISTE DES ABREVIATIONS
A : ampères
BTA : Basse Tension de catégorie A
HTA : Haute Tension de catégorie A
I : courant d’emploi
IACM : Interrupteur Aérien à Commande Manuelle
IAT : Interrupteur Aérien Télécommandé
IACT : Interrupteur Aérien à coupure dans le Creux de Tension
ISGE-BF : Institut Supérieur de Génie Electrique du Burkina Faso
Ku : coefficient d’utilisation
Nbre : nombre
SCSIG : Service Cartographie et des Systèmes d’Informations Géographique
Sect° : section
SER : Service Etudes de Réseaux
STRE : Service Travaux de Renforcement et d’Extension
SONABEL : Société Nationale d’Electricité du Burkina
Pa : puissance active
Qa : puissance réactive
Sa : puissance apparente
TAMA : Taux d’Accroissement Moyen Annuel
V : volt

OUIYA.R.MICHAEL VI
Liste des figures

Figure 1 : organigramme général de la SONABEL 7

Figure 2 : structuration du département 11
Figure 3 : type de réseau selon leur fonction 14
Figure 4 : différentes types d’isolateurs 14
Figure 5 : poste de transformation H59 type cabine 17
Figure 6 : schéma de l’alimentation électrique de la ville de ouagadougou 19
Figure 7 : différentes structures de réseau électrique 21
Figure 8 : réseau de distribution électrique du départ 14 sur ARCGIS 21
Figure 9 : départ 14 sur ARCGIS 24
Figure 10 : Interface utilisateur NEPLAN 25
Figure 11 : Signification des éléments dans NEPLAN 26
Figure 12 : Model et paramètres d'entrée des données des transformateurs
à 2 enroulements 27
Figure 13 : Modèle d'une ligne entre deux nœuds et paramètres électriques
dans NEPLAN 28
Figure 14 : Modèle d'une charge, et paramètres électriques dans NEPLAN
29
Figure 15 : réseau de distribution électrique du départ 14 35
Figure 16: résultats simulations de 2021 36
Figure 17 : résultats simulations de 2021 39
Figure 22 : réseau de répartition électrique de la ville de Ouagadougou XVIII

OUIYA.R.MICHAEL VII
Liste des tableaux

Tableau 1 : classification du réseau en fonction du niveau de tension 13

Tableau 2 : Résumé des éléments du poste source de OUAGA 2 19
Tableau 3 : Répartition des transformateurs selon la puissance et le type 30
Tableau 4 : Caractéristiques électriques des conducteurs aériens 31
Tableau 5 : Caractéristiques électriques des conducteurs souterrains 31
Tableau 6 : prévision de l’évolution de la charge 39
Tableau 7 : chute de tension et surcharge selon les prévisions 40
Tableau 8 : devis estimatif du coût de la proposition 41
Tableau 9 : Caractéristiques électriques des transformateurs TRANSFIX XIV
Tableau 10 : répartition de la nature et section des câbles XV
Tableau 11 : Extrait de la campagne de mesures XVI

OUIYA.R.MICHAEL VIII
Préambule
Situation géographique et adresse :
L’Institut Supérieur de Génie Electrique du Burkina Faso (ISGE-BF) est né de la
collaboration entre la CCI-BF et la CCI de Rouen, avec le concours de
l’ESIGELEC de Rouen quia réaliser l’étude de faisabilité et l’ingénierie
pédagogique. L’ISGE a ouvert ses portes en 2003. Il est situé à la ZAD en face
du Centre Médical du secteur 30 (Bogodogo). L’école répond à l’adresse :

Adresse postale : 11 BP 1528 Ouagadougou CMS 11,

Téléphone : 72-08-00-00

Site web : www.isge-bf

Formations données a l’ISGE-BF :

Les filières de formation existantes à l’ISGE sont :

 La maintenance industrielle,

 Les réseaux et télécommunications,

 L’électricité industrielle.

Formations diplômantes :

L’ISGE-BF délivre deux types de Diplôme :

 Diplôme de Technicien Supérieur (DTS) ;

 Diplôme d’Ingénieur de Travaux (IT).

Deux options existent pour le cycle d’Ingénieur de Travaux :

 Ingénierie des Systèmes Electriques (ISE) ;

 Réseaux et Systèmes de Télécommunications (RST).

OUIYA.R.MICHAEL IX
 Présentation de l’ISGE-BF :

L’ISGE-BF est structuré en association dont les membres sont les représentants
de dix-huit (18) entreprises fondatrices. Cette disposition assure l’adéquation de
la formation au marché du travail.

La formation de Technicien Supérieur de niveau BAC + 2, s’adresse aux

bacheliers des séries techniques et scientifiques : C, D, E, F2, F3.

Peuvent accéder à la formation d’ingénieurs de travaux, les titulaires d’un

diplôme de niveau BAC + 2 (BTS, DUT ou équivalent) dans le domaine du génie
électrique. Parallèlement à la formation initiale, la formation continue diplômante
est assurée en cours du soir.

Le diplôme d’Ingénieur de Travaux est une formation académique qui vise à faire
acquérir aux apprenants le savoir et le savoir-faire nécessaires à l’exercice du
métier d’Ingénieur des Systèmes Electriques.

Le déroulement de la formation comprend une phase théorique axée sur le

transfert de contenus et une phase pratique qui porte sur la réalisation d’un stage
en entreprise. Celle-ci permet à l’apprenant de mettre en pratique les
connaissances théoriques acquises durant la première phase et d’affiner le
savoir-faire dans le domaine de l’ingénierie électrique.

C’est dans ce sens que nous avons réalisé un stage en entreprise, plus
précisément à la SONABEL ZAD qui s’occupe de l’étude et des travaux de
distribution des réseaux électriques. Notre stage a porté sur les méthodes
d’étude et de travaux des réseaux électriques dans les conditions normalisées au
Burkina Faso.

OUIYA.R.MICHAEL X
 Etude de la stabilité statique du réseau de distribution à l’aide du logiciel
NEPLAN : cas du départ-14 de Ouagadougou
[DOCUMENT TITLE]

Notre pays, le Burkina Faso connaît une évolution permanente sur le plan social
et économique, nous savons que l’énergie est une ressource incontournable dans
tout développement.

Ainsi toute interruption dans la fourniture de l’énergie électrique entrainera des

désagréments pour les consommateurs et les autres secteurs d’activités. La
continuité de la fourniture de l’énergie est alors importante pour les biens et les
personnes. La SONABEL est l’entreprise burkinabé en charge de la production,
du transport et de la distribution de l’énergie et doit satisfaire à la demande de sa
clientèle qui ne cesse de croître ce qui soumet la société a une analyse
permanente du réseau.

Pour satisfaire aux exigences des usagers, la SONABEL doit assurer une
maintenance optimale de l’ensemble des appareillages du réseau électrique en
général, et particulièrement du réseau de distribution. Le réseau de distribution est
la dernière chaine de transmission du réseau, il assure la connexion avec la
clientèle.

C’est dans cet optique de fournir une énergie de qualité aux consommateurs que
la SONABEL mène des études sur son réseau de distribution. Les résultats
obtenus permettront de recenser des dysfonctionnements sur quelques départs.
Pour cela il nous est confié une étude de modélisation du réseau de distribution
du départ 14 du quartier de Gounghin qui connaît des limites sur la qualité de
l’énergie fournie.

Ainsi dans notre étude qui suivra nous essaierons en premier lieux de donner
des généralités sur les réseaux de distribution électrique, deuxièment nous
passerons à la présentation des différents outils informatiques utilisé, ensuite
nous modéliserions notre réseau et enfin nous aurons la présentation des
résultats, l’analyses des résultats et la proposition de solutions.

OUIYA Ratamanegre Michael[DOCUMENT TITLE] 1

OUIYA.R.MICHAEL 2
 I. Historique de la SONABEL

La Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) est une société d’état

depuis le 14 avril 1995. Elle assure la production, le transport et la distribution de
l’énergie électrique. Son capital qui était de 46 milliard de francs CFA est passé à
63 308 270 000 de francs CFA depuis le 15 juillet 2013. Elle disposait d’une
puissance thermique totale installée de 217 MVA et d’une puissance hydraulique
totale installée de 32 MW. Son siège social se situe à Ouagadougou, au 55 Avenue
de la Nation. Elle compte 1459 agents à son actif.

Avant de devenir en 1975 un des établissements publics à caractère industriel et

commercial (EPIC), puis en 1995 une société d’état, la SONABEL a connu de
nombreuses mutations tant au niveau de son capital que de sa dénomination.
Parmi ces mutations nous pouvons retenir entre autre les dates suivantes :
- 1954 : l’énergie de l’Afrique Occidentale Française (AOF) débute ses
activités de production et de distribution de l’énergie électrique à
Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso respectivement en février et en
octobre ;
- 05 mars 1956 : extension de distribution d’eau dans ces villes.
- 1960 : reprise de l’ensemble des activités par la société par la Société
d’Economie Mixte Multinationale (SAFELEC) au capital de 150 millions de
francs CFA reparti entre la Caisse Centrale de Coopération Economique
(CCCE), actuelle Agence Française de Développement (AFD) d’une part et
d’autre part la Haute Volta, le Niger, la Mauritanie et divers actionnaires
privés.
- 06 septembre 1968 : la société prend la forme de société anonyme de droit
voltaïque dénommé Société Voltaïque d’Electricité (VOLTELEC) doté d’un
capital social de 71 millions de francs CFA reparti entre la CCCE, la
SAFELEC et d’autres actionnaires.

OUIYA.R.MICHAEL 3
 - 1970 : l’abandon de la distribution d’eau par la VOLTELEC au profit de la
Société Nationale des Eaux (SNE), actuelle ONEA.
- 15 septembre 1976 : la VOLTELEC prend la forme d’Etablissement Public
à caractère Industriel et Commercial (EPIC) sous le décret
N°76/344/PRES/MTP/URB, avec un capital de 130 millions de francs CFA.
Dans la même année, suivant le décret N°76/344/PRES/MTP/URB, assure
l’exclusivité de la production, du transport et de la distribution de l’énergie.
- Aout 1984 : avec l’avènement du Conseil National de la Révolution (CNR)
et le changement de nom du pays, la VOLTELEC a pris la dénomination de
Société Nationale d’Electricité du Burkina Faso en abrégé SONABEL.
- 1995 : la SONABEL devient une société d’Etat (décret N°95/PRES/TPHU
du 14 avril 1995).
- 1997 : le statut de la SONABEL est approuvé par le décret
N°97/599/PRES/PM/MEM/MCIA
- Décembre 1998 : ouverture du sous-secteur d’électricité privé.
- 2000 : le gouvernement du Burkina a adopté un document intitulé : Lettre
de Politique de Développement du Secteur de l’Energie. Ce document se
veut un outil de référence dans la conduite des réformes dans le secteur de
l’énergie ; il présente la situation du secteur de l’énergie et explique la
stratégie adoptée.
- 2001 : l’autorisation de la privatisation de SONABEL par l’Assemblée
Nationale et Interconnexion Bobo-Ferkessédougou (en Côte d’Ivoire).
- 2004 : 50 ans après, la SONABEL compte 55 centres d’électrifiés et
234 860 abonnés.
- 2007 : elle compte 66 centres électrifiés, 842 abonnés en Moyenne tension
(MT) et 287 633 abonnés en Basse tension (BT).
Elle compte plus de 150 centres électrifiés et plus de 287 633 abonnés.

OUIYA.R.MICHAEL 4
 II. Mission et Attribution

La SONABEL est une société d’Etat qui a pour mission : la production, le transport
et la distribution de l’énergie électrique dans le pays. Elle œuvre a assuré la bonne
qualité et la sécurité de ses clients. Elle s’occupe également à titre exclusif de
toutes les opérations de distribution, d’importation et d’exportation de l’énergie
électrique sur l’ensemble du territoire national et généralement de toutes les
opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières et immobilières se
rattachant à ses activités ou de nature à en favoriser le développement.
Pour ce faire, un dispatching surveille l’évolution de la demande en électricité et
joue le rôle de régulateur entre la clientèle et les centrales de production tant
hydraulique (Bagré, kompienga, Niofila et Tourni) que thermique (Kossodo,
Komsilga, Ouaga 2…)
La réalisation de ses objectifs passe par la création d’un certain nombre
d’infrastructures d’où l’initiation de nombreux projets dont l’essentiel des grands
traits se trouve dans le « Schéma Directeur d’Electrification du Burkina », élaboré
en 1985. Ce schéma a pour but de fournir des propositions de stratégie pour le
développement des moyens de production, des réseaux de transport et de
distribution d’électricité. De ce fait elle a effectué une interconnexion avec la Cote
d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Nigeria.
Pour la réalisation de sa mission, les ressources financières de la SONABEL sont
constituées par :
Les financements contractés par l’Etat sous forme de prêts ;
La capacité d’autofinancement ;
Les financements extérieurs qui proviennent des bailleurs de fonds.

OUIYA.R.MICHAEL 5
 1. Vision de la SONABEL

Depuis le 18 octobre 2008, à l’image des grandes entreprises modernes, la

SONABEL s’est dotée d’une vision qui est de devenir une compagnie performante
en terme de :
- Qualité de service,
- Renforcement des interconnexions,
- Coût de production du kilowattheure,
- Image de marque,

Elle vise aussi à se mettre en position dans une situation favorable en

s’appuyant sur :
- L’amélioration continue du taux de recouvrement,
- La gestion optimale de la trésorerie,
- L’interconnexion à l’intérieur du pays,

Pour mener à bien sa mission, la SONABEL s’est fixé de nouveaux objectifs à

l’horizon fin 2020 :
- L’électricité accessible au burkinabé et au moindre cout,
- La régulation et la sécurité des approvisionnements du pays en électricité,
- Une SONABEL transformée et prospère, qui contribue aux recettes fiscales
et allège la facture énergétique de l’Etat ;

OUIYA.R.MICHAEL 6
 2. Organigramme général de la SONABEL

La figure ci-dessous représente l’organigramme général de la SONABEL

Conseil d’administration

Directeur Général

Secrétariat général
Conseillers
Techniques
Assistance de Direction
Département de la Communication ;
Des Archives et de la
Documentation
Département, Normalisation,
Environnement, Sécurité
Département Informatique
Département Audit et
Contrôle de gestion

Département Juridique et du
contentieux

Direction des Direction Direction Direction Direction des

Commerciale de la des Finances et de
Études, de la
et de la Distribution Systèmes la Comptabilité
Planification et
Clientèle d’Information
de
l’ Équipement Direction des
Direction de
Direction la Production Grands Direction des
des Projets Marchés et
Transports du
Direction des
Patrimoine
Ressources
Humaines

Figure 1 : organigramme général de la SONABEL

OUIYA.R.MICHAEL 7
 III. Département Etude et Travaux de Distribution

1. Attributions
Le D.E.T.D où nous avons effectué notre stage a pour rôles de :
- D’élaborer et de suivre l’application des procédures de construction, de
maintenance et de gestion du réseau de distribution ;
- De concevoir et réaliser les travaux de construction, d’extension ou
d’amélioration des ouvrages de distribution ;
- De veiller à l’application des normes relatives à la gestion, la construction
et la maintenance du réseau de distribution.

2. Structurations
Il est subdivisé en services à savoir :
- Le Service Etude de Réseau (S.E.R) qui a pour attributions de :
Réaliser les études d’électrification concernant les réseaux de distribution ;
Suivre et traiter des dossiers relatifs aux projets d’extension des réseaux de
distribution.
La mission de ce service est avant tout de réaliser les études d’électrification
concernant les réseaux de distribution et d’éclairage public, et d’établir les
devis de branchements des clients. Ce service comprend en son sein deux
divisions qui sont :
La Division Devis ;
La Division Analyse de Dossiers Techniques.

- Le Service Travaux de Renforcement et d’Extension (S.T.R.E)

Il a pour objectifs d’assurer la planification, la direction et le contrôle des travaux
de renforcement et d’extension du réseau confiés aux entreprises spécialisées
ou exécutés par la SONABEL. Le service se compose de deux divisions à
savoir :

OUIYA.R.MICHAEL 8
La Division Travaux de Distribution (Travaux Neufs) :
C’est la branche exécutive du département qui assure les travaux de réalisation
d’ouvrages de distribution, pour les tensions de service allant jusqu’à 33 KV. Elle
assure :
. La construction des lignes (aérienne et souterraine) HTA et BTA pour la
SONABEL ou des particuliers ;
. La création et équipement des postes de transformation (H61/H59) HTA/BTA ;
. La création des départs pour l’évacuation d’énergie (à partir des centrales de
production) et sa distribution ;
. La restructuration et le renforcement des ouvrages de distribution ;
. L’appui aux autres centre de distribution.

La Division Contrôle Travaux

Cette division est chargée de suivre et de contrôler l’exécution des travaux
électriques confiés aux entreprises privées. Elle est chargée de :
 Organiser le suivi et le contrôle de tous les travaux électriques confiés aux
entreprises ou aux équipes de la SONABEL ;
 Préparer les documents indispensables au lancement des chantiers après
attribution des marchés ;
 Elaborer des plannings d’exécution de concert avec les entreprises ;
 Organiser les différentes réceptions des travaux suivant le plan de contrôle
de chantier élaboré par la division ;
 Participer à la réception de nouveaux matériels au Magasin Général de la
Distribution (MGD).

OUIYA.R.MICHAEL 9
 - Le Service Central du Système d’Information Géographique (S.C.S.I.G)
Il assure la conception et la production des données géographiques, et la
gestion des équipements informatiques appropriés, relatifs à la production et
la distribution. Cependant, il permet de :
 Gérer les équipements informatiques appropriés ;
 Concevoir et produire les données géographiques ;
 Collecter les données auprès des partenaires comme les services du
cadastre, la mairie et les autres utilisateurs de l’espace urbain, etc. ;
 Collecter les données relatives à la production et à la distribution ;
 Collecter les données relatives à l’assainissement ;
 Saisir et intégrer les données de sources variées ;
 Stocker et gérer les données.
Les différents services cités, travaillent en étroite collaboration entre eux, sur
les projets de distribution qui leurs sont soumis.
- Le service Etude et Distribution Solaire/Feux Tricolores (S.E.D.S/F. T) :
a pour attributions de réaliser les études d’électrification concernant les
réseaux de distribution solaires ainsi que les feux tricolores ;
Suivre et traiter des dossiers relatifs aux projets d’extension des réseaux de
distribution solaire.
La mission de ce service est avant tout de réaliser les études d’électrification
concernant les réseaux de distribution solaire, les feux tricolores et d’éclairage
public. Ce service comprend en son sein deux divisions qui sont :
- La Division Devis ;
- La Division Analyse de Dossiers Techniques.

OUIYA.R.MICHAEL 10
Direction de la
Distribution

Secrétariat DD

Secrétariat
DETD

Division Études des

Dossiers Techniques
Electriques
Service
Étude
Réseau
Division
Devis
Section
Travaux
Division Travaux 1
de Distribution
Section
Service Travaux
Département Étude et Travaux 2
de Renforcement
Travaux de Distribution
et d’Extension Division Contrôle
Travaux

Section mise
Division
à jour de
Cartographie
réseau
Topographie et
HTA/BTA
Dessin de
Service Central
Distribution
du Système Section
d’Information Topo et
Division Dessin
Géographique
Développement et
Traitement

Service Étude Division Nouvelle

et Distribution Technologie et
Études
Solaire/F. T Électriques

Figure 2 : structuration du département

OUIYA.R.MICHAEL 11
OUIYA.R.MICHAEL 12
Introduction
Un réseau de distribution électrique est la partie d’un réseau électrique desservant
les consommateurs. Il achemine l’énergie électrique d’un réseau de transport ou
de répartition aux transformateurs desservant les clients.
Les principaux accessoires de lignes sont les organes de raccordement des
conducteurs entre eux c’est à dire bout à bout ou pour les dérivations et les
organes de fixation des conducteurs aux isolateurs (en suspension ou en
ancrage).

I. Constitution du réseau de distribution D-14

1. Le réseau aérien
Ce sont les réseaux qui assurent la connexion vers la clientèle. Selon la puissance
demandée, le local client sera raccordé en basse tension ou directement en
moyenne tension. Les puissances transportées par ces lignes sont de l’ordre de 5
à 15MVA en HTA et de 250KVA en BT. Le réseau de distribution moyenne tension
commence à partir du poste source HTB/HTA d’où partent plusieurs départs HTA.

HTB HTA BTB BTA TBT

CONTINU U>75KV 1.5KV<U≤75KV 750V<U≤1.5KV 120V<U≤750 U≤120V
ALTERNATIF U>50 1KV<U≤50KV 500V<U≤1KV 50V<U≤500V U≤50V
KV
Tableau 1 : classification du réseau en fonction du niveau de tension

HTB HTB HTA

225KV 63 KV 15 KV BT
400 KV 90 KV 20 KV 400KV
OUIYA.R.MICHAEL 110KV 30 KV 13
Figure 3 : type de réseau selon leur fonction

Dans notre cas du départ 14 il y a l’implantation du réseau de type aérien qui

nécessite l’intervention de plusieurs éléments dans sa constitution, à savoir :

Les supports HTA

Ces types de supports sont utilisés pour la distribution dans les ménages ainsi que
dans les petites entreprises consommant plus de 30 Ampères.
.
Les isolateurs
La fixation et l’isolation entre les conducteurs et les pylônes sont assurés par les
isolateurs, ils ont à la fois un rôle mécanique et électrique. Ils sont réalisés
généralement en verre, céramique ou en matériaux synthétique.

Figure 4 : différentes types d’isolateurs

Le disjoncteur
Un disjoncteur est un dispositif électromécanique, voire électronique, de protection
dont la fonction est d’interrompre le courant électrique en cas d’incident sur un

OUIYA.R.MICHAEL 14
circuit électrique (a un pouvoir de coupure) sans se détériorer et sans mettre en
danger l’entourage. Il est capable d’interrompre un courant de surcharge ou un
courant de court-circuit dans une installation.
On a aussi entre autres :
- Les éclateurs et les parafoudres :
Ce sont les é éléments de protection contre les surcharges ou surtensions.
- Les fusibles :
Ils protègent la ligne contre les court-circuit.
- Les interrupteurs aériens :
Ils permettent d’isoler un tronçon, afin d’effectuer des travaux sur la ligne en aval.
Nous en avons trois types à savoir : les IACM, les IACT et les IAT.
- La mise à la terre (MALT) :
C’est un dispositif qui assure la protection des personnes contre les contacts
indirects. Elle s’obtient en utilisant un câble nu spécifique appelé « câble de terre
» et un puit de terre comportant du charbon, de la fumure organique et un piquet
de terre. La mise à la terre se fait en haute tension et en basse tension.

- Les disjoncteurs :
Ce sont des dispositifs permettant d’isoler automatiquement un départ ou une
partie d’une ligne électrique en cas de défaut. Il est aussi possible de l’effectuer
manuellement.

OUIYA.R.MICHAEL 15
Figure : exemple de disjoncteur
.
Les postes de distribution
Dans les réseaux de type aérien ou souterrain, les postes ont pour fonction en
particulier :
- D’organiser : la topologie des réseaux c’est-à-dire l’affectation des lignes
à telles ou telles barres (bus) et donc ouvrir, fermer les
disjoncteurs/sectionneurs.
- De surveiller : c’est la fonction qui consiste à mesurer le courant, la tension,
les puissances, enregistrer et traiter les alarmes etc…
- De protéger : c’est la fonction de protection des ouvrages (lignes,
postes…)

Dans notre réseau de distribution du départ 14 nous rencontrons deux types de

postes de transformation c’est-à-dire les postes cabines H59 et les postes haut de
poteaux H61.

OUIYA.R.MICHAEL 16
Figure 5 : poste de transformation H59 type cabine

2. Le réseau souterrain
 La reconnaissance du sol
Cet élément est important pour limiter les aléas éventuels au moment de la pose
et permet de rendre les travaux rapides et discret. En outre, la reconnaissance du
sol et du sous-sol est indispensable lors de chantiers particuliers tels que les
chantiers à pose mécanisé.

 Le tracé des tranchées

Les parois latérales des fouilles doivent être en principe verticales. Quand la
tranchée a une profondeur de plus de 1,30m et une largeur égale ou inférieure aux
tiers de la profondeur, les parois doivent être blindées, étrésillonnées ou étayé ;
dans les autres cas, elles sont aménagées en fonction de la nature et de l’état des
terres, des conditions météorologiques, de la topographie des lieux en vue de
prévenir les éboulements.
-La profondeur : En absence de règlement local, les profondeurs doivent être
conforme à la norme NF C 11-201. En zone de culture elle peut dépasser 1,30m
en fonction des particularités et elle ne sera pas inférieure à 1,20m en terre de
labour.

OUIYA.R.MICHAEL 17
-La largeur : La largeur doit être aussi réduite que possible. Elle dépend du
nombre et de la disposition des canalisations prévues.

 Les câbles
Le type de canalisation souterraine à utiliser est le câble tripolaire torsadé isolé au
polyéthylène réticulé pour réseaux de distribution de tension assignée.
Les sections normalisées et leurs règles d’utilisation obtenue par le calcul
d’optimisation technico-économique prenant en compte, notamment, les pertes
en lignes sur la durée de l’ouvrage

II. Architecture de notre réseau

La ville de Ouagadougou est actuellement alimentée à partir de quatre centrales
thermiques du type Diesel à savoir KOSSODO, OUAGA 1, OUAGA 2 et
KOMSILGA, à partir du poste de PATTE D’OIE accueillant des centrales
hydroélectriques de BAGRE et KOPIENGA et à partir du poste de ZAGTOULI,
accueillant la centrale solaire de 33 MWc et la ligne 225 kV en provenance du
poste d'interconnexion avec la Côte d'Ivoire.

OUIYA.R.MICHAEL 18
Figure 6 : schéma de l’alimentation électrique de la ville de ouagadougou

Le poste de OUAGA 2 comporte un poste de 90/15 kV de la liaison 90 kV,

un poste 33/15 kV utilisé pour la fonction de répartition et un poste de 15kV pour
le réseau de distribution. Ce poste 15 kV est alimenté par trois sources : neuf
groupes diesels de la centrale de OUAGA 2 dont deux non fonctionnels et un
déclassé, le réseau de répartition via deux transformateurs 33/15 kV de 15 MVA
chacun et le poste 90/15 kV à travers un transformateur de 40 MW. L’énergie
électrique est ainsi distribuée à l’intérieur de la ville à partir du jeu de barre 15 kV,
et à travers onze départs.

Ci-dessous se trouve un résumé des éléments constitutifs du poste source de

OUAGA 2.

Tableau 2 : Résumé des éléments du poste source de OUAGA 2

OUIYA.R.MICHAEL 19
 Désignation Type Commentaires

G1 Groupe de 4 MVA Non fonctionnel

G2 G3 G4 Groupe de 6,6
MVA
G5 G6 Groupe de 10
Groupes MVA
G7 G8 Groupe de 4,3 Non fonctionnel
MVA
G9 Groupe de 4,8 Déclassé
MVA
Transformateurs 90/15 kV Transfo de 40 Poste 90/15 kV
MVA
33/15 kV Transfo de 2 x 15 Poste 33/15 kV
MVA
11 ,12, 17,19 Souterrain
Départs
18, 20 Aérien
13, 13BIS, 14, Souterrain et
15 16 Aérien

Une représentation détaillée du poste source de OUAGA 2 est disponible

L’ANNEXE.

Le départ 14 prend sa source au poste 90/15 KV de OUAGA II. Il est l’un des
départs du jeu de barre 15 KV du dit poste.
Les réseaux peuvent être classés selon leur topologie de la façon suivante :

OUIYA.R.MICHAEL 20
Figure 7 : différentes structures de réseau électrique

En exploitation normal, le réseau de distribution HTA est en architecture

arborescente pour faciliter la mise en œuvre des automatismes de protections.
Pour notre réseau d’étude nous faisons face à un réseau à structure radiale :

Figure 8 : réseau de distribution électrique du départ 14 sur ARCGIS

Conclusion
Ce chapitre nous a permis de passer en revue tous les éléments constitutifs d’un
réseau électrique dont la connaissance est très utile pour un diagnostic complet
de la stratégie de maintenance et de l’exploitation du réseau de distribution HTA.

OUIYA.R.MICHAEL 21
OUIYA.R.MICHAEL 22
Introduction

Selon le dictionnaire Larousse, modéliser c’est concevoir, élaborer un modèle

permettant de comprendre, d’agir et d’atteindre un but. De cette définition la
modélisation est la conception d’un réseau électrique, selon son objectif et les
moyens mathématiques, géométriques, mécanique des différents éléments du
réseau.
Elle nécessite généralement d’être calée par des observations ou mesures faites,
lesquelles servent aussi à paramétrer, calibrer ou ajuster le modèle.
En vue de réaliser cette étude de modélisation nous aurons à utiliser les logiciels
ARCGIS et NEPLAN.

I. Présentation des logiciels

1- Présentation de ARCGIS
ARCGIS est un logiciel de système d’information géographique (SIG), qui
quatre fonctionnalités essentielles :

 Saisir des données (numérisation) ;

 Stocker des données (base de données graphique et tabulaire) ;
 Analyser des données (requêtes) ;
 Sortir des données (cartes, tableaux, graphique, exportation et transfert de
fichiers).

La SONABEL dispose d’une partie des informations nécessaires pour la collecte

des données de son réseau de distribution en fichier ARCGIS. A savoir :

 La configuration géo spatiale du réseau ;

 Les longueurs des lignes ;
 Les informations générales sur les transformateurs du réseau ;
 Les informations sur les différents éléments de coupure du réseau.

OUIYA.R.MICHAEL 23
Figure 9 : départ 14 sur ARCGIS

2- Présentation de NEPLAN
NEPLAN est un outil très convivial pour les utilisateurs de système de
planification et d’information pour les réseaux électriques, de gaz, d’adduction
d’eau ainsi que les réseaux de chauffage. Pour ce qui est du réseau électrique,
c’est un instrument indispensable pour pouvoir assurer la qualité de la tension dans
le réseau de distribution, et d’évaluer les perturbations de celui-ci aux points de
livraison ou aux points de connexion. Il a été utilisé dans le cadre de cette étude
pour la modélisation ainsi que les simulations d’écoulements de puissance du
réseau de distribution 15 kV.

L’image ci-dessous, illustre l’interface utilisateur du logiciel NEPLAN.

OUIYA.R.MICHAEL 24
Figure 10 : Interface utilisateur NEPLAN

1 : Barre de titre

2 : Barre des options du menu 6. Fenêtre des symboles

3 : Barre d'outils 7. Fenêtre des messages

4 : Espace de travail

5 : Gestionnaire des variantes schémas et les tableaux de données

6 : Fenêtre des symboles

7 : Fenêtre des messages

Model du réseau 15 kV dans NEPLAN

OUIYA.R.MICHAEL 25
 Avant de présenter le model de notre réseau, il est nécessaire de montrer
un exemple d’un mini réseau pour prendre connaissance des éléments.

Figure 11 : Signification des éléments dans NEPLAN

 Modèle du transformateur à deux enrouements (02) sur NEPLAN

Sur NEPLAN, le model d’un transformateur à deux enroulements ainsi que

les paramètres d’entrés inspirés du model général se présentent en comme suit :

OUIYA.R.MICHAEL 26
 Figure 12 : Model et paramètres d'entrée des données des transformateurs
à 2 enroulements.

Sr : Puissance apparente en kVA Ukr(1) : Tension de court-

circuit en %

Ur1 : Tension de l’enroulement primaire en kV I0 : Courant à vide en %

Ur2 : Tension de l’enroulement secondaire en kV Pfe : Pertes fer ou pertes à

vide en kW

URr(1) : Pertes cuivres ou pertes en charges en %

NB : Les cases en bleu sont les paramètres à renseigner.

 Modèle général des lignes

Les lignes électriques sont caractérisées par quatre paramètres qui sont :

 Une résistance série (R) en (Ω/km) qui dépend de la résistivité du

conducteur ;
 Une Conductance shunt (G) en (S/km) qui représente les pertes dues au
courant de fuite au long des isolateurs et à l’effet couronne ;
 Une inductance série (L) en (H/m), due au champ magnétique entourant
les conducteurs ;
 Une susceptance shunt (B) en (F/km), due au champ électrique entourant
les conducteurs

OUIYA.R.MICHAEL 27
Figure 13 : Modèle d'une ligne entre deux nœuds et paramètres électriques dans
NEPLAN

 Modélisation de la charge
Le fonctionnement stable d’un réseau électrique est assuré par la capacité
d’alimenter des charges de manière continue. Les modèles de charge électrique
sont généralement divisés en modèle statique et dynamique. La modélisation
dynamique des charges est relativement compliquée car la puissance consommée
par la charge est en fonction de la tension et du temps.

OUIYA.R.MICHAEL 28
Figure 14 : Modèle d'une charge, et paramètres électriques dans NEPLAN

II. Collecte des données

1- Collecte de données sur la charge

Pour l’étude statique du réseau de distribution, nous travaillerons avec la
pointe de charge annuelle pour effectuer les simulations. Nous aurons alors besoin
de la pointe annuelle de chaque transformateur. Pour cela, la SONABEL effectue
chaque année une CAMPAGNE de mesure qui consiste à relever les données sur
la charge au niveau de chaque transformateur. Cette campagne est effectuée
pendant la période de pointe annuelle (Avril, Mai). L’ANNEXE présente un extrait
de cette campagne de mesure.

Il faut noter que la campagne de mesure effectuée par la SONABEL concerne

uniquement les postes publics et les postes mixtes.

OUIYA.R.MICHAEL 29
 2- Collecte de données sur les transformateurs
La collecte de données sur les transformateurs du réseau électrique s’est
déroulée en plusieurs étapes. Dans un premier temps nous avons effectué un
listing des postes de transformation en fonction de deux critères. Notamment :

 Le type de poste : Haut de poteau (H61), Préfabriqué ou Cabine maçonnée.

 Le statut : Poste publique pour la distribution publique ; poste privé pour les
abonnés privés et les postes mixtes où l’abonné privé et la SONABEL se
partagent le même poste (destiné à l’alimentation de l’abonné privé et à la
distribution publique).

Il y a un total de 59 transformateurs répartis en fonction des critères ci-dessous :

Tableau 3 : Répartition des transformateurs selon la puissance et le type

Puissance KVAR H61 H59
50 1 -
100 10 -
160 34 -
250 - 3
400 4 -
560 1 -
630 - 6

Dans un second temps, il a été question de répertorier les caractéristiques

électriques de chaque transformateur. Avec le logiciel ARCGIS, nous avons pu
avoir la marque ainsi que la puissance de chaque transformateur. Puis, possédant
la marque du transformateur, il a été possible d’avoir les caractéristiques
électriques du transformateur en fonction de sa marque puisque ces
caractéristiques diffèrent d’un constructeur à un autre.

3- Collecte de données sur les conducteurs

OUIYA.R.MICHAEL 30
 Pour la collecte de données des câbles nécessaires à la modélisation, deux
paramètres sont nécessaires. Notamment la distance entre les nœuds et des
caractéristiques électriques. Pour ce qui de la distance entre les nœuds, ARCGIS
possède une fonction nommée « Règle », qui permet de mesurer les distances
des câbles entre les nœuds. Pour effectuer cette mesure il faut activer la couche
graphique des câbles du réseau. Les résultats des mesures sont disponibles à
l’ANNEXE.

Pour les caractéristiques électriques des câbles qui seront représentées ci-
dessous, nous avons utilisé la bibliographie de la SONABEL

Tableau 4 : Caractéristiques électriques des conducteurs aériens

Tension Nature Section Résistance Résistance Réactance Inductance Capacité Intensité
Nominale de (mm2) à 20°C à 35°C (Ω/km) (Ω/km) (μF/km) maximale
(kV) l'âme (Ω/km) (Ω/km) (A)
Almélec 54,6 0,603 0,639 0,38 0,4 0,01 190
15 Almélec 75,5 0,438 0,464 0,375 0,34 0,009 240
Almélec 148 0,224 0,237 0,365 0,37 0,009 365

Tableau 5 : Caractéristiques électriques des conducteurs souterrains

Tension Nature de Section Résistance Résistance Réactance Inductance Capacité Intensité
Nominale l'âme (mm2) à 20°C à 25°C (Ω/km) (Ω/km) (μF/km) maximale
(kV) (Ω/km) (Ω/km) (A)
Aluminium 95 0,32 0,326 0,121 0,12 0,213 295
15 Aluminium 150 0,206 0,210 0,11 0,11 0,289 377
Aluminium 240 0,125 0,128 0,1 0,1 0,348 497

NB : La résistance à une température du conducteur différente de 20°C est donnée

par la norme CEI 60609-0 :

Rθ= [1+0,004(θ - 20°C]R20°C

OUIYA.R.MICHAEL 31
 θ : La température désirée du conducteur. Dans notre cas il est pris à 35°C
pour les conducteurs aériens et 25 °C pour les conducteurs souterrains.

Rθ : La résistance linéique du conducteur à la température désirée

R20 : Résistance du conducteur à 20°C

III. Principe de la stabilité

La stabilité d’un réseau électrique peut être définie comme la propriété d’un réseau
électrique de rester dans un état d’équilibre, sous des conditions de
fonctionnement normales, et de retrouver un état d’équilibre acceptable après une
perturbation. L’étude de la stabilité peut se diviser en deux parties : la stabilité
dynamique et la stabilité statique.

1- La stabilité dynamique
La stabilité dynamique est l’étude de l’évolution dynamique du système à une
perturbation petite ou grande. Les petites ont pour origine, par exemple,
l’ajustement constant de la puissance consommée par les charges, entrainant un
ajustement permanent du système. Les grandes perturbations sont généralement
engendrées par des court-circuit ou l’arrêt d’une charge suite à l’isolement d’un
élément en défaut. Elle peut être subdivisée en trois parties qui sont :

 La stabilité angulaire : qui est la capacité d’interconnecter sur un réseau

plusieurs sources tout en garantissant le synchronisme.

 La stabilité en fréquence : qui est la capacité d’un réseau à maintenir une

fréquence proche de la valeur nominale suite à une perturbation sévère
menant à un important déséquilibre entre la puissance produite et
consommée.

OUIYA.R.MICHAEL 32
  La stabilité en tension : qui est la capacité d’un réseau à maintenir des
tensions acceptables sur tous ses nœuds dans les conditions de
fonctionnements normale.

2- La stabilité statique
La stabilité statique est l’étude des régimes d’équilibre. Cette étude permet de
connaître les niveaux de tensions et les transits de puissances à travers
l’ensemble des nœuds du réseau.
Elle permet d’évaluer l’état d’équilibre du réseau (tension et puissance) en fonction
de la connaissance des charges et des sources connectées.

 Ainsi notre étude se focalisera sur ce dernier point, à savoir la stabilité

statique. C’est-à-dire qu’il sera question d’évaluer l’état du réseau de
distribution, en fonction de l’évolution électrique galopante de la demande
électrique, afin que la SONABEL puisse répondre aux critères de la qualité
et de disponibilité d’électricité offerte.

Circonscription de notre étude :

La capacité d’un réseau d’énergie électrique de fournir une alimentation
raisonnable en énergie électrique est habituellement indiquée par le terme
fiabilité des systèmes électrique. La fiabilité d’un réseau peut être divisé en deux
aspects :
o Aspect de concordance ou d’adéquation
o Aspect de sécurité
La première configuration est celle qui se compose des lignes, de
transformateurs, ainsi que les composants qui sont directement responsable du
transport de la puissance à partir des postes sources et des postes HTA-BT de
distribution vers les consommateurs.
Une partie considérable dans la l’analyse de sûreté d’un système électrique est
représenté par le modèle qui caractérise le comportement du système. Pour le
réseau de distribution, on peut illustrer cela par le calcul de flux ou de répartition
de puissance ou de charge ou encore d’écoulement de puissance. Le modèle du
power flow est réalisé dans le but de :
o Définir l’état du réseau : selon les charges connectées et leur répartition
sur tous les accès du réseau.
o Calculer les flux de courant : la valeur du courant circulant à travers
chaque élément du réseau ne doit pas dépasser la valeur nominale.

OUIYA.R.MICHAEL 33
 o Calculer les pertes en ligne : le calcul d’écoulement de puissance perme à
travers les flux de courant une évaluation des pertes de puissance dans
les lignes et les transformateurs.
o Optimiser la capacité de transit de puissance : enfin, il est possible
d’optimiser le flux de puissance afin d’augmenter la capacité de transfert
de puissance disponible dans le réseau.

OUIYA.R.MICHAEL 34
Figure 15 : réseau de distribution électrique du départ 14

OUIYA.R.MICHAEL 35
OUIYA.R.MICHAEL 35
Introduction

Ce chapitre, sera consacré à la présentation de tous les résultats obtenus lors de

ces calculs ; ainsi qu’une analyse de ces résultats. Par ailleurs, nous évoquerons
dans un premier temps les résultats obtenus, ensuite nous analyserons ces
résultats, et pour terminer nous ferons un ensemble de propositions concrètes qui
seront proposées afin que la SONABEL puisse mieux gérer son réseau.

I. Présentation des résultats

Le calcul de la répartition de puissance sur le départ 14 sur l’année 2021 a donné

les résultats suivants :

Figure 16: résultats simulations de 2021

II. Analyse des résultats

La tension du départ étant de 15 KV sur le jeu de barre, les analyses portent

essentiellement sur l’intensité transitée par la ligne principale qui dépend des
charges connectées sur le réseau, la tension aux nœuds du réseau et les pertes
en lignes.
Les résultats obtenus nous permettent de faire les analyses suivantes :

OUIYA.R.MICHAEL 36
  Pour les nœuds : nous constatons qu’il a une contrainte du niveau de
tension qui sont hors des limites c’est-à-dire une tension en dessous de la
chute de tension normale. La chute de tension la plus élevée se retrouve
au N7951 avec une valeur de 18%.

 Pour les lignes : nous avons une surcharge de certaines lignes secondaires
et des lignes principales. La surcharge la plus élevée est remarquée sur la
ligne L505 avec une valeur de 130%.

 Pour les transformateurs surchargés nous avons le transformateur P132

avec un taux charge de 101%.

OUIYA.R.MICHAEL 37
 III. Proposition de solutions

 Pour la surcharge des transformateurs

Pour ce qui concerne les transformateurs surchargés, il faut :

 Procéder à l’élévation de la puissance des transformateurs par leur

mutation ;
 Ou diminuer les charges du transformateur en installant un ou plusieurs
transformateurs relayeurs.

 La surcharge des Nœuds

Avec la demande en puissance importante des charges, ainsi que les pertes
dans les lignes, les nœuds se retrouvent surchargés et cela se manifeste par des
chutes de tension à leur niveau. Ces chutes de tension sont aussi dues au fait de
la très grande longueur des départs.

Pour pallier à ces problèmes il faudra :

 Réduire les longueurs ou augmenter les sections des lignes : Le réseau

étant essentiellement radial il faut éviter de longues distances entre les
nœuds qui affecte le niveau de tension des nœuds les plus éloignés ;
 Favoriser la compensation au niveau du jeu de barre principal : Augmenter
la capacité de compensation au niveau du jeu de barre principal ou
améliorer le niveau de tension en l’amenant de 15kV à 15,75kV. Une autre
alternative est de se pencher ver les dispositifs FACTS (Flexible Alternative
Current Transmission Systems) qui sont des dispositifs basés sur
l’électronique de puissance et d’autres dispositifs statiques, utilisés pour
accroitre la contrôlabilité et la capacité de transfert de puissance du réseau.
Par Le maintien de la tension à un niveau acceptable en fournissant de la
puissance réactive lorsque la charge est élevée et que la tension est trop
basse, alors qu’à l’inverse ils en absorbent si la tension est trop élevée.

OUIYA.R.MICHAEL 38
  Pour la surcharge des lignes : Pour ce qui est de la surcharge des lignes il
faudra travailler à réduire la charge des lignes et aussi procéder à
l’augmentation de la section des lignes.

1- Etude technique
Pour mieux appréhender la nécessité d’apporter une maintenance corrective à ce
départ, nous présentons les résultats obtenus après simulation.
Pour notre départ la ligne principale étant à un niveau de tension de 15kV nous
proposons de ramener cette tension à 15,75kV. Pour ce qui concerne les sections
des lignes nous proposons d’amener la ligne principale de 75,5mm2 à la section
supérieure de 240mm2 en réseau souterrain et les secondaires de 75.5 en
148mm2.

Tableau 6 : prévision de l’évolution de la charge

ANNÉE 2021 2022 2023 2024 2025 2026
FACTEUR 1 1.09 1.26 1.37 1.65 2
D’ECHELLE

Les résultats obtenus pour les années 2021&2026 sont :

Figure 7 : résultats simulations de 2021

Figure 8 : résultats simulations de 2022

Figure 9 : résultats simulations de 2023

OUIYA.R.MICHAEL 39
Figure 19 : résultats simulations de 2024

Figure 20 : résultats simulations de 2025

Figure 21 : résultats simulations de 2026

Tableau 7 : chute de tension et surcharge selon les prévisions

Année 2021 2022 2023 2024 2025
∆U% 7.4 7.8 8.3 11 13
Surcharge% 60 70 76.6 93 104

2- Etude économique
Nous essaierons dans cette partie de déterminer l’impact financier de notre
proposition aux limites rencontrées sur la société si elle opte pour cette solution.
Ainsi suivra un devis détaillé :

OUIYA.R.MICHAEL 40
Tableau 8 : devis estimatif du coût de la proposition
Prix
Poste Désignation des ouvrages Unité Quantité Unitaire Prix Total
Renforcement de la ligne
I principale
Dépose de:
Ligne aérienne et ramassage
1.1
câbles P 600 750 450.000
Fourniture et pose de:
Tranchée ordinaire
0.8m*0.6m+sable+grillage
1.2 avertisseur M 3480 5.066 17.629.680
1.3 Fonçage 1PVC 160 M 200 125.000 25.000.000
Tranchée busée PVC 160 pression
1.4 +grillage avertisseur M 300 14.000 4.200.000
1.5 Câble NFC 33226 24kV 3*1*240 alu ENS 4300 15.000 64.500.000
Extrémité intérieur 24kV+3 cosses
1.6 alu-cu de 240mm2 ENS 1 91.000 91.000
Extrémité extérieur 24kV+3 cosses
1.7 alu-cu de 240mm2 ENS 1 91.000 91.000
Kit de jonction 24kV+3 manchons
1.8 240mm2 ENS 12 187.000 2.244.000
1.9 Borne repère de direction U 20 11.000 220.000
1.1 Borne repère de jonction U 12 14.000 168.000
1.11 Câble Almélec 148mm2 M 10890 915 9.964.350
Total I 124.558.030
II RESTRUCTURATION RESEAU
Dépose et pose de:
Ligne aérienne et ramassage
2.1 câbles P 6 750 4.500
Fourniture et pose de: 0
Tranchée ordinaire
0.8m*0.6m+sable+grillage
2.2 avertisseur M 300 5.000 1.500.000
2.3 Câble NFC 33226 24kV 3*1*240 alu M 340 15.000 5.100.000
Extrémité intérieur 24kV+3 cosses
2.4 alu-cu de 240mm2 ENS 11 91.000 1.001.000

OUIYA.R.MICHAEL 41
 Extrémité extérieur 24kV+3 cosses
2.5 alu-cu de 240mm2 ENS 7 91.000 637.000
Kit de jonction 24kV+3 manchons
2.6 240mm2 ENS 8 187.300 1.498.400
Total II 9.740.900

RECAPITULATIF

Renforcement de la ligne
I principale 124.558.030
II RESTRUCTURATION RESEAU 9.740.900
TOTAL HTVA-HMO 134.298.930
MAIN D'ŒUVRE 25% 33.574.733
TOTAL HTVA 16.7873.663
TVA 18% 30.217.259
TOTAL TTC 198.090.922

ARRÉTÉ LE PRÉSENT DEVIS À LA SOMME DE : CENT QUATRE VINGT-

HUIT MILLIONS QUATRE VINGT-DIX MILLES NEUF CENT VINGT-DEUX
FRANCS CFA (08/09/2021)

Conclusion
Ce chapitre nous a permis de percevoir les contraintes du réseau (tension et
courant) du départ 14. Face à cette situation des solutions ont été proposées,
afin de pouvoir choisir celle la plus économique.

OUIYA.R.MICHAEL 42
 Dans ce travail, nous avons eu a modélisé le réseau de distribution 15 kV
du départ-14 du poste source de OUAGA 2, et étudié le comportement de cette
dernière face aux difficultés de stabilité qui se pose le plus souvent.

La première étape a consisté à faire une collecte de données de l’ensemble

des éléments constitutifs du réseau et nécessaires à la modélisation. Nous avons
obtenu les caractéristiques électriques des transformateurs qui sont de marques
différentes. Les données sur les conducteurs ont été obtenues avec le logiciel
ARCGIS et la consultation de la bibliographie de la SONABEL. Pour la charge
électrique, les données ont été obtenues à travers la CAMPAGNE de mesure
effectuée chaque année en période de pointe.

Grace à cette première étape nous avons pu ensuite développé

l’exploitation du réseau de distribution HTA avec les outils de gestion des réseaux
que sont la modélisation et la simulation par ordinateur. Nous avons pu alors
effectuer la modélisation du départ-14 ; obtenir ainsi un résultat et une analyse qui
nous a permis de savoir que les différentes contraintes que rencontrent le réseau
est dû au non-respect des conditions normales d’utilisation du réseau de
distribution électrique.

Les analyses des résultats obtenus nous a permis par la suite de faire
ressortir quelques propositions de solutions face aux difficultés rencontrées.

Il ressort de cette étude que la modélisation représente, face à un réseau

électrique grandissant à cause de la demande, l’unique solution à la problématique
de maintenance et d’exploitation des réseaux de distribution HTA.

OUIYA.R.MICHAEL 43
 BIBLIOGRAPHIE

[1] Guide de maintenance des réseaux de distribution de l’énergie électrique,

OUEDRAOGO P Aristide, 6 pages

[2] Présentation du réseau électrique, Terminologie et concept de base.

[3] Amélioration de la maintenance et de l’exploitation du réseau de

distribution de la ville de Ouagadougou à travers une modélisation sous
NEPLAN : cas du départ 18 ; Abdoul-Aziz BAYIRE

[4] COFELY INEO, 2013 Fondamentaux de la conception d’une ligne HT

OUIYA.R.MICHAEL XII
Webographie

[1] LEGRAND. 2017. « PERMETTRE L'ACCES A L'ELECTRICITE » : <

http://www.legrand.com/FR/acces-a-l-electricite-pays-pauves_13086.html >.
Consulté le 24 Novembre 2017.

[2] MINISTERE DES MINES ET DE L'ENERGIE BURKINA FASO.2014. «

Consommation en électricité en temps de pointe » : <
http://lefaso.net/spip.php?article59180>. Consulté le 14 Novembre 2017.

[3] Présentation de la SONABEL ; www.sonabel ( vu le 09/09/2020)

OUIYA.R.MICHAEL XIII
 ANNEXES

Tableau 9 : Caractéristiques électriques des transformateurs TRANSFIX

TRANFIX
Puissance 50 100 160 250 400 630 800 1000 1250 1600 2000
assignée (KVA)
Fréquence (Hz) 50
Tension Primaire 15/20
(kV)
Tension 410
secondaire (V)
Tension de court-
circuit (%) 4 6
Indice de couplage Yzn Dyn Dyn Dyn Dyn Dyn Dyn Dyn Dyn Dyn Dyn
:
Pertes à vides (W) 145 210 460 650 930 1300 1220 1470 1800 2300 2750
Pertes en charge 1350 2150 2350 3250 4600 6500 10700 13000 16000 20000 25500
(W)
Courant assigné
secondaire (A) 70,41 141 225,3 352 563,3 887,2 1127 1408 1760 2253 2816
Courant court-
circuit triphasé BT
(%) 1,75 3,51 5,59 8,69 13,8 21,5 18,3 22,7 28,2 35,7 44
Rendement Cos
(Ꝕ 0,8) 75% 97,07 97,7 98,17 98,37 98,56 98,71 98,51 98,56 98,58 98,61 98,6
charge
Rendement Cos Ꝕ
96,35 97,1 97,85 98,08 98,29 98,48 98,16 98,21 98,24 98,28 98,27
(0,8) 100% charge
Puissance
50 49 62 65 68 70 67 68 70 71 74
acoustique dB(A)

OUIYA.R.MICHAEL XIV
Tableau 10 : répartition de la nature et section des câbles
Poste Niveau Numér Type Nature de Sectio Longueu
source de o (Aérien/Souterrain l'âme n r (km)
tensio de ) (mm2)
n départ
(15kV)
11 Souterrain Aluminiu 240 23,37
m
12 Souterrain Aluminiu 150 9,37
m
Souterrain Aluminiu 150 4,22
m
Souterrain Aluminiu 95 0,5
13
m
Aérien Almélec 54,6 1,25
Aérien Almélec 75,5 12,88
Souterrain Aluminiu 150 1,69
OUAG
13 BIS m
A 15
Aérien Almélec 75,5 8,5
2
Souterrain Aluminiu 150 1,2
m
14
Aérien Almélec 54,6 27,5
Aérien Almélec 75,5 16,52
Souterrain Aluminiu 150 1,48
m
15
Aérien Almélec 54,6 0,39
Aérien Almélec 75,5 37,53
Souterrain Aluminiu 150 1,99
16 m
Aérien Almélec 54,6 20,66

OUIYA.R.MICHAEL XV
 17 Souterrain Aluminiu 240 10,44
m
18 Aérien Almélec 54,6 44,25
19 Souterrain Aluminiu 150 5,01
m
20 Aérien Almélec 54,6 40,02

Tableau 11 : Extrait de la campagne de mesures

POSTE
DEP. N°
Sn- In-
N° Tableau type
Trans Trans
14/LARLE 121 8 630 907
956 7 MO 13 30 160 230
958 7 160 230
959 7 NV 19 13 160 230
961 7 ND 16 16 160 230
971 MX 24 00 160 230
1143 7 MN 11 26 160 230
1154 7 160 230
123 7 160 230
128 7 160 230
129 7 160 230
132 7 160 230
133 7 160 230
134 7 160 230
135 8 630 907
136 7 160 230
137 7 160 230
247 T1 7 160 230
247 T2 7 160 230
256 7 160 230

OUIYA.R.MICHAEL XVI
 267 7 160 230
268 7 160 230
298 7 160 230
300 8 630 907
305 7 160 230
343 7 160 230
345 7 160 230
360 8 630 907
366 7 160 230
367 7 160 230
407 7 160 230
413/893 4 250 360
424 7 160 230
425 7 D PISSY 160 230
446 7 160 230
447 7 160 230
475 8 400 576
478 8 630 907
479 7 160 230
489 7 160 230
494 7 160 230
534 7 160 230
555 8 630 907
572 7 160 230
602 7 160 230
603 7 160 230
610 7 160 230
679 6 100 144
682 7 160 230
684 6 100 144
691 7 160 144
790 3 100 144
791 7 160 230
793 6 100 144
854 EP 6 100 144
855 EP 6 100 144

OUIYA.R.MICHAEL XVII
Figure 22 : réseau de répartition électrique de la ville de Ouagadougou

OUIYA.R.MICHAEL XVIII
TABLE DES MATIÈRES
LISTE DES ABREVIATIONS v
Liste des figures vi
Préambule viii
2
2
I. Historique de la SONABEL 3
II. Mission et Attribution 5
1. Vision de la SONABEL 6
2. Organigramme général de la SONABEL 7
III. Département Etude et Travaux de Distribution 8
1. Attributions 8
2. Structurations 8
12
12
I. Constitution du réseau de distribution D-14 13
1. Le réseau aérien 13
. 16
2. Le réseau souterrain 17
II. Architecture de notre réseau 18
Conclusion 21
22
22
Introduction 23
I. Présentation des logiciels 23
1- Présentation de ARCGIS 23
2- Présentation de NEPLAN 24
II. Collecte des données 29
1- Collecte de données sur la charge 29
2- Collecte de données sur les transformateurs 30
3- Collecte de données sur les conducteurs 30
III. Principe de la stabilité 32
1- La stabilité dynamique 32

OUIYA.R.MICHAEL XIX
2- La stabilité statique 33
35
35
Introduction 36
I. Présentation des résultats 36
II. Analyse des résultats 36
III. Proposition de solutions 38
1- Etude technique 39
2- Etude économique 40
Conclusion 42
43
Webographie XIII
ANNEXES XIV

OUIYA.R.MICHAEL XX