LES MATERIAUX ROUTIERS COPIE 0-Converti
LES MATERIAUX ROUTIERS COPIE 0-Converti
LES MATERIAUX ROUTIERS COPIE 0-Converti
Université de Tunis
PFA1-GC-Année
Réalisée par :
ABBASSI DHOUHA Classe : GC1A
Encadré par :
Monsieur Zdiri Mustapha
1 REMERCIEMENTS
Une route est une voie de communication terrestre. C'est un endroit aménagé ou
construit pour la circulation des véhicules automobiles à deux ou plusieurs
roues, des piétons. Généralement de nos jours, les routes sont artificielles, c'est-
à-dire construites par l'Homme. Les routes naturelles, comme les chemins de
terre, se font en effet de plus en plus rares. Pourtant les routes (naturelles ou
non) existent depuis longtemps, puisqu'elles ont toujours été empruntées pour
le transport et le commerce. La route est un moyen de relier les installations des
autres voies de communication (port maritime ou fluviales, g
are, aéroport) avec n'importe quels points du territoire. Les routes modernes sont
construites par un mélange pâteux de bitume et de gravillons, qui est déposé sur
le sol, et qui forme une couche épaisse. Ce mélange sèche et devient dur.
Souvent, les routes sont construites en fonction de l'environnement. Sur
les plaines et plateaux, leur tracé peut être rectiligne, large et plat. Mais
en montagne, les routes sont souvent étroites et sinueuses. Parfois, l'Homme a
été obligé de modifier l'environnement pour que la route continue.
CHAPITRE1 :
CHAPITRE2 :
Pour ce chapitre , j’ai étudié les caractéristiques des matériaux selon les
différents types existants : mécaniques , chimiques , minéralogiques.
CHAPITRE3 :
Ce chapitre traite l’application des différents essais existants sur les matériaux
CHAPITRE5 :
CHAPITRE I :
ORIGINES DES
MATERIAUX
4.1 INTRODUCTION :
On appelle matériau toute matière entrant dans la fabrication d’objets techniques (vélo,
trottinette, moteur, vérin, …) ou dans la construction d’ouvrage (pont, bâtiment, …).
Attention ne pas confondre avec matériel (outils, machines). Un matériau est une substance,
une matière généralement destinée à être mise en forme grâce à des matériels.
La carrière en fosse : cette exploitation dite également « en dent creuse » entame le gisement
depuis le plateau en formant une excavation de plus en plus profonde et large à l’ouverture.
Les profondeurs sont de l’ordre de quelques dizaines à une centaine de mètres. Un phénomène
courant dans les carrières en fosse est leur remplissage par les eaux superficielles et
souterraines, qui nécessite un pompage constant durant l’exploitation et provoque
l’ennoiement de la fosse après arrêt de l’activité.
Situées dans les vallées fluviales, les carrières de roches meubles correspondent à
l'exploitation de matériaux sédimentaires détritiques non consolidés de plusieurs types : les
matériaux alluvionnaires des rivières ou fleuves (granulats siliceux ou silico-calcaires), les
matériaux détritiques anciens (sables pliocènes), voire plus récents (arènes granitiques) et les
matériaux sableux des plages et dunes littorales (rarement exploités).
Des pierres prélevées à l'état brut sont utilisées dans la construction des murs en pierre sèche
. La recherche de pierres de plus en plus en profondeur a conduit à l'établissement des
carrières à ciel ouvert ou souterraine.
Destinées à la production de blocs pour la fabrication de produits d’art funéraire, de voirie ou
de décoration, les carrières de pierre de taille regroupent l’exploitation de matériaux de deux
origines : les matériaux éruptifs (granite) et les matériaux métamorphiques (marbres).
FIGURE4: Carrière de pierres à ciel ouvert à Soignies, Province de Hainaut, Belgique.
Le sable est la proportion fine des granulats. L’extraction de granulats est une pratique qui est
utilisée pour prélever et exploiter le sable . Dans des carrières, des dunes ou des plages, ou
pour le draguer dans le lit des rivières ou des océans. On appelle souvent "sablière" une
carrière de sable. Les carrières de sable extraient et exploitent du sable à des fins industrielles.
Dans le monde, le sable représente la troisième ressource la plus utilisée avec plus de 15
milliards de tonnes extraites par an. Le sable fait partie des granulats. Il est utilisé pour la
construction des maisons, des autoroutes mais aussi du verre, des lasers, etc.
désignant un cours d'eau douce moyennement abondant. Les rivières finissent par se
jeter dans un fleuve, une autre rivière ou encore un lac, la mer, etc. Elle joue un rôle important dans
le domaine d’extraction des matériaux citant par exemple les sables naturels peuvent être issus
des rivières. Également appelé « sable des rivières » ou « sable alluvionnaire », il se
caractérise par sa forme arrondie et sa dureté, et il provient de l’action de l’eau sur les rochers.
Le sable de rivière fait partie des matériaux indispensables à la fabrication de mortier ou de
béton pour la maçonnerie. Il convient à de nombreuses applications comme la préparation de
stabilisé ou la création de remblai. Le sable de rivière est considéré comme un agrégat. Ce
sont les particules qui sont immobilisées entre elles lors de la prise du ciment.
Le sable est un dépôt de faible masse qui, charrié par la rivière, vient s’échouer sur le fond et
les berges du cours d’eau. Il se recouvre de limons et de terres végétales. Il est ensuite récolté.
On trouve aussi les graviers de rivière dont leurs constituants sont rondis résiste à la
décoloration et garantit une belle apparence pour longtemps. Ils peuvent être directement
étalés sur le sol. Leur utilisation est recommandée pour renforcer et maintenir en place.
FIGURE9 : GRAVIERS DE RIVIERE
CHAPITRE II :
CARACTERISRIQUES
DES MATERIAUX
5.1 INTRODUCTION :
En sciences des matériaux, il est possible de classer les matériaux de base en trois catégories,
mais dans la construction, il est devenu courant de distinguer les matériaux selon les domaines
d’emploi et les caractéristiques principales.
5.3.1 La déformation:
La déformation est une des propriétés essentielles pour des matériaux de construction. Selon
la caractérisation des déformations, on les divise en deux sortes:
5.3.1.1 Déformation élastique:
Lorsque l’on effectue un essai de mise en charge et si, après décharge le corps reprend les
mêmes formes qu’il avait avant l’essai et qu’il ne reste aucune déformation résiduelle, on dit
que le corps a un comportement parfaitement élastique
De nombreux corps soumis à des charges peu élevées ont un comportement presque élastique
et la déformation est approximativement proportionnelle à la contrainte. Si l’on reporte les
mesures sur un diagramme contrainte (σ) et déformation (ε), on obtient une ligne droite . Ce
type de déformation est appelée élasticité linéaire
5.3.1.2 Déformation plastique:
La déformation est dite plastique, si après décharge le corps ne reprend pas les mêmes formes
qu’il avait avant l’essai, il reste quelques déformations . Cette déformation est appelée aussi
déformation résiduelle.
L’essai se réalise sur des éprouvettes de différentes formes suivant la nature du matériau :
Essai de compression
La résistance à la compression d’un matériau est définie comme étant la résistance maximale
atteinte par le matériau durant un essai de compression selon un processus d’essai normalisé.
Si l’échantillon a une section S et la force maximale supportée par le matériau avant rupture
étant F, alors la résistance à la compression est :
L’essai consiste à soumettre une éprouvette de forme cylindrique à 2 forces axiales opposées.
La forme de l’éprouvette, son élancement, les forces de frottement matériau/plateau influent
considérablement sur le résultat. L’essai de compression ne permet pas d’atteindre la rupture
si le matériau est ductile. Cet essai est surtout utilisé pour les matériaux fragiles tels que le
béton et la céramique.
Tab1: Résistance en compression sur pierres naturelles :
Essais de flexion
Autres propriétés mécaniques Il existe plusieurs autres propriétés mécaniques des matériaux tel que :
La résistance au cisaillement : la contrainte de cisaillement est tangentielle à la section
La fatigue : caractéristique d’un matériau soumis à des charges cycliques. Risque de perte de
résistance, perte de plasticité et augmentation de l’incertitude sur les propriétés. L l L Flexion trois
points Flexion quatre points F F
La dureté : c’est la mesure de la résistance d’un matériau à la pénétration. En Génie Civil, l’échelle De
Mohs est encore utilisée pour les minéraux.
Le fluage et la relaxation :
Lorsqu'un corps est soumis à l'action prolongée d'une force, la déformation instantanée apparaissant lors de
la mise en charge est suivie d'une déformation différée lente à laquelle on donne le nom de fluage.
Le fluage peut se manifester de deux façons:
Le fluage proprement dit (au sens restreint du mot)
La relaxation. Admettons que l'action permanente ou de longue durée à laquelle est soumis le corps ait
produit un état de contrainte σ0 et une déformation ε0 à l'instant de la mise en charge.
La relaxation est une conséquence du fluage, comme cela est bien mis en évidence par les
définitions suivantes:
Fluage Relaxation
5.4.2 La corrosion
La corrosion est la dégradation d’un matériau par réaction chimique ou électrochimique en
présence d’un environnement agressif. La corrosion peut parfois se combiner à des effets
mécaniques ce qui donne naissance à des formes de dégradation comme la corrosion sous
contrainte et la corrosion fatigue. Les exemples les plus connus sont la dégradation
des métaux à l’air, à l’eau ou à l’humidité ce qui entraine la formation de produits de
corrosion comme la rouille sur le fer et l’acier ou la formation de patine sur le cuivre et ses
alliages (bronze, laiton). La corrosion touche aussi plus largement toutes sortes de matériaux
(métaux, céramiques etc) dans des environnements variables (industriels, urbain, rural) ainsi
qu’aux hautes températures. C’est un problème industriel important : le coût de la corrosion
recouvre l’ensemble des moyens de lutte contre la corrosion, le remplacement des pièces ou
ouvrages corrodés et les conséquences directes et indirectes des accidents dus à la défaillance
des composantes.
Il faut donc prendre en compte dans le phénomène de corrosion :
le matériau avec :
sa composition chimique
l'environnement avec :
sa composition chimique
sa pression
sa température
Remarque : il faut distinguer entre « Oxydation » et « Corrosion » :
La corrosion : est la détérioration lente et progressive d'un matériau par un agent extérieur.
L'oxydation : est la réaction avec l'oxygène pour former un oxyde. La corrosion peut se faire par oxydation.
5.5 LES PROPRIETES MINERALOGIQUES
Deux matériaux naturels diffèrent par la nature du principal minéral argileux gonflant, et du
cation inter foliaire : beidellite calcique pour FoCa7 et montmorillonite sodique pour
MX80EF. D'autres minéraux non argileux sont également présents, en particulier : goethite
(pour FoCa7), quartz, calcite, gypse (en faible quantité). Après chauffage, le seul minéral
affecté est le gypse qui s'est déshydraté et a formé de l'anhydrite. Une destruction partielle de
la matière organique initialement présente (< 1% pour les deux matériaux) est également
observée.
6.1 INTRODUCTION :
Une structure routière se décompose en trois couches :
La couche de roulement : qui est la couche supérieure de la structure de chaussée sur laquelle s'exercent
directement les agressions conjuguées du trafic et du climat.
Le confort pour un usager, consiste, en particulier, à ne pas ressentir dans son véhicule de
secousses brutales ou de vibrations excessives. Deux facteurs principaux conditionnent ce
confort : la suspension des véhicules d'une part, l'uni de la chaussée d'autre part, le
mauvais uni pouvant d'ailleurs entraîner une perte d'adhérence ou rendre la chaussée trop
bruyante.
la couche de roulement subit directement les agressions du trafic et celles liées aux conditions
climatiques.
la couche de roulement subit directement les agressions du trafic et celles liées aux conditions
climatiques.
La couche de roulement doit, de plus, assurer ces différents rôles de manière durable. Sa
qualité doit donc rester convenable, malgré les répétitions des sollicitations entre les
renouvellements intervenant au titre de Les matériaux routiers couche de roulement
sollicitations entre les renouvellements intervenant au titre de l'entretien.
Couche de fondation : Elle a le même rôle que celui de la couche de base, les contraintes et
les déformations auxquelles elle est soumise conduisent à un niveau de qualité mécanique
moindre que celui de la couche de base.
FIGURE12 :Mise en œuvre d’une couche de fondation en sable traité
FIGURE13 : Une des fonctions "à court terme" primordiales de la couche de forme : assurer
la circulation dans les meilleures conditions des engins approvisionnant les matériaux de la
couche de fondation.
De traficabilité : assurant, pendant la saison prévue pour l'exécution des travaux de chaussée,
la circulation des engins approvisionnant Les matériaux routiers La couche de forme doit
présenter des caractéristiques minimales : des travaux de chaussée, la circulation des engins
approvisionnant les matériaux de l'assise.
Selon les cas de chantiers (nature des sols, climat, environnement hydrogéologique, trafic de
chantier...), la couche de forme peut être:
Inexistante ou réduite à une mince couche de réglage, lorsque les matériaux constituant le
remblai ou le sol en place ont eux -mêmes Les matériaux routiers Couche de forme matériaux
constituant le remblai ou le sol en place ont eux -mêmes les qualités requises de la portance.
Elle est généralement prévue pour répondre à certains objectifs en fonction de la nature du sol
support:
Sur un sol rocheux : elle joue le rôle de nivellement afin d’aplanir la surface .
Actuellement, on tient de plus en plus compte du rôle de portance à long terme apporté par
la couche de forme dans le dimensionnement et l’optimisation des structures de chaussées.
ROULEMENT :
EF : Enrobé à Froid.
Enduit bicouche
Grave bitume:
Grave bitume 0/20
(*) Les enrobés tièdes (notés T) sont des enrobés bitumineux fabriqués et mis en œuvre à des
températures abaissées d’au moins 25°C par rapport à des températures de référence des
enrobés à chaud. Les granulats sont totalement ou partiellement chauffés ou séchés. Ils seront
conformes à la norme NF P 98-149.
(**) Les enrobés semi-tièdes (notés ST) sont des enrobés bitumineux fabriqués et mis en
œuvre entre 85 et 100°C. Les granulats sont totalement ou partiellement chauffés ou séchés.
Ils seront conformes à la norme NF P 98-149.
BC (béton de ciment)
Matériaux auto-compactant :
Sols fins traités aux liants hydrauliques
GNB : - obtenue par le mélange d’au moins deux fractions granulométriques distinctes :
humidification et malaxage en centrale.
Il y’a 6 types de G.N.T : Suivant la granulométrie et la dureté :
GE : Grave Emulsion.
(*) Les enrobés tièdes (notés T) sont des enrobés bitumineux fabriqués et mis en œuvre à des températures abaissées d’au
moins 25°C par rapport à des températures de référence des enrobés à chaud. Les granulats sont totalement ou partiellement
chauffés ou séchés. Ils seront conformes à la norme NF P 98-149.
(**) Les enrobés semi-tièdes (notés ST) sont des enrobés bitumineux fabriqués et mis en œuvre entre 85 et 100°C. Les
granulats sont totalement ou partiellement chauffés ou séchés. Ils seront conformes à la norme NF P 98-149.
Structures mixtes :
Les matériaux utilisés en fondation sont :
Structures souples :
↬ Couche de base : grave bitume classe 3 ou GNT type B2.
Sable argileux
Sol marneux
Limons
Le gravillon
Les granulats
Le béton seca
Les essais d’identification (teneur en eau, limites d’Atterberg, équivalent de sable, VBS,
granulométrie)
Les essais de comportement mécanique (Los Angeles, Micro Deval, friabilité des sables,
Marshall)
But de l’essai :
L’essai a pour objet de mesurer les caractéristiques de rupture d’un échantillon de sol fin saturé soumis
à un cisaillement direct et à une vitesse constante.
et essai permet de mesurer les valeurs de l’angle de frottement effectif et la cohésion effective,
paramètres utilisés pour le dimensionnement de fondations, les calculs stabilité de talus et pour la
détermination des actions de poussée et de butée sur les ouvrages de soutènement.
Domaine d’application :
L’essai de cisaillement réalisé à la boîte s’applique dans des conditions drainées sur tous les types de
sols naturels, reconstitués ou artificiels. L’essai fournit des paramètres de résistance au cisaillement
rectiligne des matériaux soumis à essais.
Principe de l’essai :
Résultats et interprétation :
La courbe intrinsèque nous donne les valeurs de l’angle de frottement interne et C (terme de la
cohésion).
7.2.2 Essai Los Angeles :
But de l’essai :
L'essai Los Angeles permet de mesurer les résistances combinées aux chocs et à la détérioration
progressive par frottement réciproques des éléments d'un granulat. Ce mode opératoire s'applique aux
granulats utilisés pour la constitution des chaussées et bétons hydrauliques.
Domaine d’application :
But de l’essai :
Déterminer la résistance à l’usure par frottements réciproques des éléments d’un granulat.
Domaine d’application :
Cet essai permet de mesurer la résistance à l’usure d’un échantillon de granulats. En règle générale,
l’échantillon est soumis à l’essai en présence d’eau, mais il peut aussi être effectué à sec. Il s’applique
aux granulats naturels et artificiels utilisés dans le bâtiment et les grands travaux.
-teneur en eau
- limites d’Atterberg
En outre , il est indispensable au moment de l’ouverture des carottes de noter toutes les
observations qui peuvent servir à la distinguer de sols voisins à préciser son origine génétique
ou à décrire son état in situ. Par exp on notera de manière systématique :
-couleur
-consistance
Les essais d’identification permettent en principe de classer les sols rencontrés au cours
d’une campagne de reconnaissance géotechnique en familles pour lesquelles les propriétés
mécaniques sont voisines . Ils permettent également d’avoir une 1ére estimation de l’ordre
de grandeur des propriétés mécaniques en se reportant aux résultats publies pour des familles
de sols semblables à celles étudiés . Il faut cependant savoir que les corrélations générales
entre caractères d’identification des sols et caractéristiques mécaniques données dans la
littérature ne sont le plus souvent valables que pour des sols remanies et homogénéises ou des
sols granulaires sans cohésion. Elles seront donc utiles dans les problèmes liés aux remblais (
Routes ,Barrages ,……). Par contre chaque fois que l’on voudra les utiliser pour estimer les
propriétés d’un sol non remanié il faudra être très prudent et de façon impérative les caler
pour de nombreuses mesures sur des échantillons intacts représentatifs .
-d’une part une série d’échantillons sur lesquels seront exécutes les mesures des
caractéristiques mécaniques « mesures chères » et les mesures d’identification.
-D’autre part une série plus nombreuses d’échantillons sur lesquels ne seront exécutes que les
mesures d’identification « mesure moins chères »
Selon sa teneur en eau, un sol sensible à l'eau peut se présenter sous trois états :
- Etat solide
- Etat plastique
- Etat liquide
But de l'essai :
Caractériser l’angulosité d’un sol, et donc déterminer les teneurs en eau remarquables situées
à la frontière entre ces différents états sont les « Limites d'Atterberg » :
La consistance d’un sol varie en fonction de la teneur en eau. Selon la teneur en argile et
sable, le sol absorbera plus ou moins vite vite l’eau ajouté. Le sol passera successivement de
l’état solide à l’état plastique puis liquide. Cet essai s’applique généralement sur les sols
comportant un pourcentage de fines (80 μm) supérieur à 35% . L’essai se réalise sur la
fraction 0/400 μm sur différents séchage sur 2 phases pour déterminer la limite de liquidité W
L et la limite de plasticité W P .
La détermination de l’argilosité d’un sol par les limites d’Atterberg que par l’essai VBS
(Valeur de Bleu du sol) est à privilégier dès que le sol est argileux à très argileux
Matériel nécessaire :
-Plaque de verre
-Eau distillée
-L’outil de Casagrande
Le sol on place du matériau dans celle-ci, on creuse une rigole avec l’outil de Casagrande.
Puis on va compter le nombre de coup pour que les lèvres de cette rigole se referme sur
10mm. On réalise cet essai sous différente teneur en eau de sorte que le nombre de coup soit
entre 15 et 35. On prélève un peu le matériau mouillé. En faire un petite boulette, cette
boulette, on va l’étirer sous la paume de la main afin de réaliser un cylindre de 3mm de
diamètre et une longueur de 100mm.
Principe de l’essai :
Les limites d’Atterberg permettent de calculer l’indice de consistance qui caractérise l’état hydrique
d’un sol (80 à 90 % d’éléments < 400µm) : Ic = (WL – WN)/ IP avec WN : teneur en eau naturelle de
la fraction 0/400µm Ic = 0 si matériau à l’état liquide Ic = 1 si matériau à l’état solide
But de l’essai :
L'essai équivalent de sable permet de mettre en victoire la proportion de poussière fine
nuisible dans un matériau. Et surtout utilisé par les matériaux routiers et les sables à béton.
Car il permet de séparer les sables et graviers des particules fines comme les limons et argiles.
Domaine d’application :
Cette détermination trouve son application dans de nombreux domaines notamment les
domaines suivants :
L’essai équivalent de sable s’effectue sur la fraction des sols passant au tamis de 5mm ; il
rend compte globalement de la quantité et de la qualité des éléments les plus fins contenus
dans cette fraction, en exprimant un rapport conventionnel volumétrique entre les éléments
dits sableux et les éléments plus fins (argileux par exemple).
Résultats et interprétations :
- Il s’effectue sur la fraction des sols passant au tamis de 5mm (module AFNOR 38).
- L’essai se fait sur deux échantillons et l’équivalent de sable est la moyenne des deux
résultats.
L’essai permet de déterminer la capacité de portance d’un sol compacté, en estimant sa résistance au
poinçonnement, en fonction de son état, sa densité et son humidité, ainsi que les charges appliquées. Il
mesure la résistance à l’effort tranchant d’un sol sous conditions d’humidité et de densité contrôlées et
du niveau de compactage variable, en permettant d’obtenir un pourcentage du rapport de portance. Cet
essai CBR est utilisé pour le dimensionnement des structures des chaussées et l'orientation des travaux
de terrassements.
Domaine d’application :
Les essais de CBR sont effectués sur des échantillons compactés avec une teneur en humidité
optimale, obtenus à partir de l’essai de compactage Proctor.
Où:
Ps = est la pression pour atteindre la pénétration égale sur sol standard [N / mm²]
7.4.2 Essais Proctor :
But de l’essai :
Déterminer la teneur en eau nécessaire pour obtenir la densité sèche maximale d'un sol
granulaire par compactage à une énergie fixée (dame de poids, nombre de coups et
dimensions normés).
Principe de l’essai :
Lorsqu’on compacte de façon identique des échantillons d’un même sol, a des teneurs en eau
déférentes, on constate que la densité sèche γ d varie et passe par un maximum pour une
teneur en eau déterminée (dite optimale) wopt.
8.1 INTRODUCTION :
Les efforts pour trouver la surface de route parfaite et les composants structurels qui
résisteront au climat extrême ont connu des développements passionnants au cours de la
dernière décennie...
8.4 DUCTAL :
Ductal est un nouveau matériau qui apporte des réponses très concrètes aux nouveaux enjeux
de la construction, c’est un composite de ciment fibré exclusif développé par Lafarge, en
Amérique du Nord ce matériau a une telle résistance et ductilité qu'il a été comparé au
métal. Ses résistances à la compression typiques sont de 120-220 MPa (contre 15-50 MPa
pour le béton normal). Sa résistance à la flexion varie entre 20 et 50 MPa (contre 3 à 7 MPa
pour le béton normal). Ductal ne nécessite pas d'acier d'armature passif tel que les barres
d'armature.
8.7 VEGECOL :
C’est un mélange qui est entièrement fabriqué à partir de matériaux végétaux renouvelables
et peut être utilisé sur les routes principales ainsi que sur les sentiers pédestres et cyclables.
C’est une autre façon pour les fabricants de rendre les routes plus durables. Comme
Duraclime, Vegecol est fabriqué à une température plus froide, ce qui réduit son empreinte
carbone. De plus, il n'y a pas d'ingrédients pétrochimiques pour contaminer les eaux de
ruissellement.
9 CONCLUSION GENERALE :
Le traité sur les "Matériaux routiers " présente une synthèse de l'état
actuel des recherches et des méthodes d'étude des matériaux et de
leurs constituants qui occupent une place essentielle en construction et
entretien des chaussées et des routes . Un état des connaissances
scientifiques à la fois utiles aux praticiens et aux chercheurs, est
proposé dans un esprit de traité encyclopédique. Ce traité est organisé
en cinq volumes. Le premier, intitulé ": origines ",qui est consacré à
la présentation des lieux d’extraction . Le second volume, intitulé
"Caractéristiques : la caractérisation des divers types de matériaux .
Le troisième volume, intitulé « les différents Matériaux » . Le
quatrième volume « des différents essais appliqués » et le cinquième
volume étudie « Les nouveaux Matériaux » qui est l’intérêt de certains
chercheurs pour améliorer les surfaces des routes
BIBLIOGRAPHIE
[1] terrassements routier GTR (1).pdf
[2] Les matériaux routiers1.pdf
[3] https://www.zwickroell.com/fr/secteurs-dactivite/test-de-materiau-essai-de-materiau/
[4] https://core.ac.uk/download/pdf/11932221.pdf
[5]https://geniecivilpdf.com/essais-geotechniques-routiers-au-laboratoire/]
[6]http://dalipotter.byethost3.com/MC/Mat%20Construc%20Chapitre%202.pdf?i=2