2022 - Physics - French

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Université Libanaise Examen d’entrée 2022-2023 Juillet 2022

Faculté de Génie Physique (Bac.Fr) Durée 2 H

Exercice 1 [15 points] Granulométrie d'une poudre de cacao


Le but est la détermination, par la diffraction, de la taille moyenne de poudre de cacao.
Document 1 : Granulométrie laser de la poudre de cacao
L’instrument de mesure ci-contre permet de mesurer la taille de particules allant de
40 nm à 2500 µm en utilisant deux diodes laser de longueurs d’onde 635 nm et 830 nm.
Document 2 : Différents types de chocolat
Le succès du chocolat, auprès des consommateurs, est lié à des caractéristiques
gustatives bien identifiées et à la granulométrie de chacun des constituants.
Cette dernière propriété représente un enjeu important du procédé de fabrication puisque des particules, trop finement
broyées, rendront le chocolat collant alors que de trop grosses particules lui donneront un aspect granuleux à l’œil et en
bouche.
Document 3 : Théorème de Babinet
Deux objets sont complémentaires si les parties opaques de l’un correspondent
à des parties transparentes de l’autre et inversement. Les figures de diffraction
de deux objets complémentaires sont identiques.
Par exemple, la figure de diffraction d’un fil de diamètre 𝑎 est identique à celle
d’une fente de largeur 𝑎.
La mesure de la taille des particules, par diffraction laser, est une technique simple et rapide, adaptée à la détermination
de la distribution granulométrique de tous les types de chocolat comme les chocolats de couverture utilisés pour le
nappage, les chocolats au lait ou les chocolats agglomérés utilisés pour les recettes instantanées.
Type de chocolat De couverture Au lait Aggloméré
a(*) en µm 10 30 300
a(*) représente le diamètre moyen recommandé de la poudre de cacao pour un type de chocolat.
Les deux parties A et B sont indépendantes.

A- Vérification de la longueur d'onde d'une des diodes laser utilisées


L’objectif de cette partie est de vérifier la valeur de la
longueur d’onde  d’une des diodes laser utilisées dans
l’appareil de granulométrie. Sur le trajet du faisceau laser,
on intercale des fentes de différentes largeurs. Sur un écran
placé à une distance D, on observe une figure de 𝜃
diffraction.
ℓ représente la largeur de la tache centrale et  le demi-
angle au sommet exprimé en radian.
Donnée : Approximation d'un petit angle 𝜃, exprimé en
radian : sin 𝜃 ≈ 𝜃 et tan 𝜃 ≈ 𝜃 ;
1.1. Pour une longueur d’onde donnée, décrire l'évolution du demi-angle  en fonction de la largeur a de la fente.
1.2. Donner la relation qui lie ,  et a.
2. La largeur ℓ de la tache centrale de diffraction
1
peut s'exprimer sous la forme : ℓ = k× .
a
Donner l'expression de la constante k en fonction
de 𝐷 et λ.
3. Expérimentalement, on mesure la largeur de la
tache centrale ℓ pour des fentes calibrées de
différentes valeurs de a et on porte les valeurs
obtenues sur le graphique ci-contre.
3.1. Déterminer graphiquement la valeur de 𝑘 en
m2, avec trois chiffres significatifs.
3.2. En déduire la valeur de la longueur d’onde  de la diode laser utilisée.

1/4
4. L'incertitude absolue sur la longueur d'onde , notée u(), peut être déterminée à partir de la relation suivante :
u(D) 2 u(k) 2
u() =  √( ) +( )
D k
L'incertitude absolue sur la valeur du coefficient directeur est u(k) = 1,2 × 10-7 m2.
Exprimer la valeur de  avec son incertitude, confronter aux valeurs données par le fabriquant de l'appareil et, puis,
conclure.
B- Étude de la diffraction par la poudre de cacao
Dans cette partie, on considère que l'on peut déterminer le diamètre moyen des grains de cacao d'une poudre donnée en
utilisant une figure de diffraction réalisée avec
la diode laser de longueur d'onde  = 635 nm.
Donnée : Expérience de diffraction par un
trou circulaire:
La figure de diffraction obtenue par un trou
circulaire est constituée de cercles
concentriques alternativement brillants et
1,22
sombres avec : sin0 = ,
a
: longueur d’onde du faisceau laser, exprimée
en mètre,
a: diamètre du trou, exprimé en mètre,
0: demi-angle au sommet, exprimé en radian.
1. En utilisant un montage proche de celui donné ci-dessus, on réalise l’expérience sur un échantillon de poudre de
cacao.
Sachant que les grains de cacao sont assimilés à des sphères, justifier le fait qu’on observe une figure de diffraction
identique à celle obtenue avec un trou circulaire.
2. Lors du contrôle d’un échantillon de poudre de cacao, on obtient que la valeur du demi-angle est 0 = 0,018 rad. Peut-
on utiliser cet échantillon pour un chocolat de couverture ?

Exercice 2 [15 points] Lancement de la fusée Ariane


(Certains renseignements et données sont nécessaires à la résolution du sujet).
Le premier lanceur Ariane est une fusée à trois étages dont la hauteur totale est de 47,4 m et qui pèse, avec sa
charge utile (satellite), 208 tonnes au décollage.
Le premier étage qui fonctionne pendant 145 secondes est équipé de 4 moteurs Viking V alimentés par du peroxyde
d'azote N2O4 (masse de peroxyde emportée : 147,5 tonnes).
L'intensité de la force de poussée totale ⃗F de ces 4 réacteurs est constante pendant leur fonctionnement: elle vaut
F = 2445 kN.
Ce lanceur peut mettre en orbite circulaire basse, de 200 km d'altitude, un satellite de 4850 kg ; il peut également
placer sur une orbite géostationnaire un satellite de 965 kg ; il peut aussi être utilisé pour placer en orbite
héliosynchrone des satellites très utiles pour des applications météorologiques.
D'après Encyclopedia Universalis (1998)
Le champ de pesanteur ⃗g est supposé uniforme : son intensité est g0 = 9,8 ms–2.
On choisit un axe Oz vertical dirigé vers le haut.
On étudie le mouvement de la fusée dans le référentiel terrestre qu'on suppose galiléen.
1. Représenter clairement, sur un schéma, en les nommant, les deux forces qui agissent sur la fusée Ariane
lorsqu'elle s'élève verticalement. On néglige les frottements et la poussée d'Archimède dans l'air.
2. À un instant t quelconque, la masse de la fusée est m.
2.1. Déterminer, en fonction de m et des intensités des 2 forces précédentes, la valeur de l’accélération a.
2.2. On considère d'abord la situation au décollage. La masse de la fusée vaut alors m 1. Calculer la valeur
numérique de l’accélération a 1 à cet instant.
2.3. On envisage la situation qui est celle immédiatement avant que tout le peroxyde d'azote ne soit consommé.
La masse de la fusée vaut alors m 2. Calculer la valeur numérique de m 2 puis celle de l'accélération a 2 à cet
instant. Le mouvement d'ascension de la fusée est-il uniformément accéléré ?
3. La vitesse d'éjection ⃗Ve des gaz issus de la combustion du peroxyde d'azote est donnée par la relation:
⃗Ve = Δt ⃗F où Δt est l’inverse de la variation de masse de la fusée par unité de temps et caractérise la consommation
Δm Δm
des moteurs.
3.1. Calculer la valeur numérique de V e.
Δt
3.2. Quel est le signe de Δm ? En déduire le sens de ⃗Ve. Qu'en pensez-vous ?

2/4
Exercice 3 [20 points] Circuit RC série
Le circuit électrique, représenté par la figure 1 (Fig. 1), est constitué d'un
K
générateur idéal de tension de f.é.m. E, de deux conducteurs ohmiques (R1) et
(R2) de résistances respectives R1 et R2, d'un conducteur ohmique (R) de
résistance R réglable, d'un condensateur (C) de capacité C, initialement
déchargé, et d'un commutateur K.

A-I. Étude théorique de la charge


À l’instant t0 =0, on place le commutateur K sur la position 1. À un instant t, le
circuit est parcouru par un courant d'intensité i, uC = uAB est la charge de (C)
qui porte une charge q = C uC.
1. Établir l’équation différentielle régissant la variation de uC en fonction de t.
−𝑡 Fig. 1
2. La solution de cette équation étant de la forme uC = A(1- 𝑒 1 ), montrer
que les expressions de A et 1 sont A = E et 1 = (R+R1) C.
3. Déduire l’expression de l’intensité i du courant électrique en fonction de
E, t et 1.

A-II. Étude expérimentale de la charge


Expérience 1: On veut déterminer expérimentalement la valeur de C et celle
de R1. Pour cela, on donne à R différentes valeurs et on mesure, pour
chacune de ces valeurs, la durée t au bout de laquelle (C) est pratiquement
complètement chargé. Un dispositif (D) nous a permis d'obtenir le tracé de
la courbe d'évolution de t en fonction de R (Fig. 2).
1. Justifier théoriquement l’allure de la courbe de t = f(R).
2. En se référant au graphe, déterminer C et en déduire R1. Fig. 2
𝒅𝒖𝑪
Expérience 2 : Au cours de cette expérience, on fixe la valeur (𝑽/𝒔)
𝒅𝒕
de R à une valeur R0 constante et à l’aide de (D), on a obtenu 25000
duC
le tracé de la courbe d'évolution de dt
en fonction de uC
20000
(Fig. 3).
1. Déterminer, à partir du graphe, la valeur de 1. 15000
2. Calculer la valeur de R0.
3. Déduire la valeur de la f.é.m. E du générateur. 10000

B- Étude de la décharge 5000


Lorsque l’intensité du courant s’annule dans le circuit, on
bascule le commutateur K sur la position 2 à un instant choisi uC(V)
0
comme une nouvelle origine des temps (t0=0); (C) commence 20 40 60 80 100 120
Fig. 3
à se décharger à travers (R) et (R2). À un instant t, le circuit
est parcouru par un courant d'intensité i, dans le sens réel, et (C) est
uC(V)
chargé de q.
1. Établir l’équation différentielle régissant la variation de uC en 200

fonction de t.
t 160
2. Vérifier que uC = E e−2 est la solution de l’équation
différentielle précédente avec 2 = (R0 +R2) C. 120
3. À l’aide de (D), on a obtenu le tracé de la courbe d'évolution de
uC en fonction du temps (Fig. 4). 80
3.1. Déterminer la valeur de 2 en précisant la méthode utilisée.
3.2. En déduire la valeur de la résistance R2. 40

4. On remplace le conducteur ohmique (R2) par une lampe à t(ms)


halogène qui fonctionne entre 100V et 200V. Après avoir chargé le 0
20 40 60 80 100
condensateur, on bascule le commutateur K sur la position 2.
Fig. 4
Déterminer la durée pendant laquelle la lampe reste allumée.
3/4
Exercice 4 [10 points] La mission GRACE-FO
L'attraction gravitationnelle de notre planète varie faiblement d'un mois à
l'autre. Ces faibles variations de la gravité sont principalement dues à une
infime fraction de la masse terrestre, constamment en mouvement,
essentiellement de l'eau : la pluie tombe, larosée s'évapore, les courants
océaniques coulent, la glace fond...
Le 22 mai 2018, deux satellites scientifiques GRACE-FO (Gravity Recovery
and Climate Experiment – Follow-on) sont lancés. Ces deux satellites
jumeaux situés sur la même orbite ont pour objectif de mesurer avec une
grande précision les variations mensuelles du champ de gravité de la Terre
afin de suivre les masses d’eau liquide ou gelée.

Caractéristiques de l’orbite
L’orbite des satellites de la mission GRACE-FO est quasi circulaire à l’altitude z égale à 490 km. L’inclinaison du plan
de la trajectoire sur l’équateur est égale à 89,0 degrés ; on parle d’une orbite polaire. Les deux satellites jumeaux se
déplacent sur la même orbite à une distance, notée L, de 220 km l’un de l’autre. Leur altitude leur permet de parcourir
environ 15 fois leur orbite polaire par jour et d’obtenir ainsi une cartographie mensuelle de l'évolution des masses d'eau.
On étudie le mouvement d’un de ces satellites, de masse m, dans le référentiel géocentrique considéré galiléen.

Données :
 constante de gravitation universelle : G = 6,67×10-11 N∙m2∙kg-2
 masse de la Terre: MT = 5,98×1024 kg
 rayon de la Terre: RT = 6 371 km

1. Sur la copie, faire un schéma, sans souci d’échelle, montrant la Terre (de centre T) et le rayon RT, et le satellite de
centre S sur son orbite à une altitude z.
Représenter sur ce schéma un vecteur unitaire n ⃗ dirigé du satellite vers la Terre.
2. Donner l’expression vectorielle, en fonction de G, m, MT, RT, z et n ⃗ T/S exercée par la
⃗ , de la force gravitationnelle F
Terre sur le satellite supposé ponctuel.
Représenter ce vecteur-force, sans souci d’échelle, sur le schéma réalisé à la question 1.
3. En déduire l’expression vectorielle du champ de pesanteur terrestre ⃗g.
4. En considérant uniquement l’action de la Terre, établir l’expression vectorielle de l’accélération a⃗ du satellite.
5. Montrer que, dans le cadre de l’approximation d’une orbite circulaire, le mouvement du satellite est uniforme.
6. Montrer alors que l’expression de la vitesse v du
G MT
satellite s’exprime par la relation: v =√ .
(RT +𝑧)
7. En déduire la valeur de la période de révolution du
satellite et vérifier qu’elle est conforme à l’information
de l’énoncé : « leur altitude leur permet de parcourir
environ 15 fois leur orbite polaire par jour ».

8. On s’intéresse à la situation particulière schématisée


ci-contre. Le satellite de tête passe au-dessus d’une
zone où le champ gravitationnel ⃗g1 n’est pas centripète
alors que le deuxième satellite survole une zone où
règne un champ gravitationnel ⃗g2 centripète.
Dans le cas de la situation schématisée, expliquer, en (Les échelles ne sont pas respectées)
détaillant le raisonnement, si la distance, L, entre les
deux satellites reste constante, augmente ou bien diminue.

4/4
Université Libanaise Barème 2022-2023 Juillet 2022
Faculté de Génie Physique Bac Français Durée 2 H

Exercice 1 (15 points)


A- La longueur d’onde  est fixée.
1
1.1  sera plus élevé si la largeur a de la fente est plus faible.
A- λ
On retrouve cette idée dans la relation  = a. 1,5
1.2.
L
L
À l’aide du schéma, on peut écrire : tan = 2
D
=2D .
Dans le cadre de l’approximation des petits angles :
L λ L λ
A-2.   tan = 2D. Or  = a, donc : 2D = a . 2
2λ.D
On en déduit que l’on peut écrire : L = a
.

1
Vu que L = ka avec k = 2 D,
1,5
1
la courbe L = f ( ) est portée par une droite passant par l’origine de coefficient directeur k.
a
On trace la droite modélisée (passant au plus près de tous les points expérimentaux), on
ΔL 10,0×10−2 −0
détermine son coefficient directeur : k = Δ(1/a) = 4,0×104 −0
= 2,510-6 m
A-3.
(ATTENTION L doit être en mètre pour que la relation soit homogène)

k
Or k = 2 D, donc  = .
2D
2,5×10−6 1
 = 2×200×10−2 = 6,2510-7 m = 625 nm.
u(D) 0,1 u(k) 1,210−7
D
= 200 = 510-4 et k
= 2,510−6 = 4,810-2.
Ainsi, u() = 6,2510-7 √(510−4 )2 +(4,810−2 )2 = 310-8 m ou 30 nm. 2
Ainsi,  = (62530) nm.
A-4.
La valeur de 635 nm, donnée par le fabriquant, est bien incluse dans l’intervalle de
1
confiance (l’encadrement).
Les mesures sont validées
Le grain sphérique se comporte comme un obstacle circulaire et donne donc la même figure
B-1. 2
de diffraction que celle d'un trou de même dimension (objets complémentaires).
1,22.𝜆 1,22.𝜆
Or sin 0 = donc a =
𝑎 sin𝜃0 2
1,22×635×10−9
B-2. et a = = 4,310-5 m = 43 m.
sin(0,018)
D’après le document 2, ces grains sont trop gros pour être utilisés comme chocolat de
1
couverture dont le diamètre moyen vaut a = 10 μm.

1/4
Exercice 2 (15 points)
Système: Ariane - Référentiel terrestre supposé galiléen

Inventaire des forces:



F T: Force d'interaction gravitationnelle exercée par la Terre
1. → 1
F : Force de poussée

→ →
On applique la 2ème loi de Newton: FT + F = m. → a
Par projection sur l'axe OZ vertical dirigé vers la haut:  FT + F = m.a 1
d2 𝑧 F−FT
2.1. a = dt2 = m
on assimile FT à la force poids soit FT = m.g0,
F
a=  g0 2
m

F 2445103
a1 = m  g0 = 208103
 9,8 et a1 = 1,95.
1
2.2. Donc a1 = 1,95 m.s2. 2

m2 = m1  partie de la masse de peroxyde d'azote emporté= m1 – m' où m' < 147,5103


kg.
1 1
m2 > m'2 = 208103  147,5103 = 60,5103 kg, soit : > ;
m′2 m2
F F F 2445103
a2 =  g0 < a'2 =  g0 =  g0 =  9,8 = 30,6 m.s2 ,
m2 m′2 m′2 60,5103
2.3. 3,5
La masse de la fusée a diminué de m1 à m'2, ainsi, la valeur de l'accélération a augmenté au
cours du temps de a1 = 1,95 m/s2 à a'2 = 30,6 m/s2. Le mouvement n'est pas alors
uniformément accéléré. (a non cte).

Calcul de Ve : en t = 145 secondes, la fusée subit une variation de masse |m| = 147,5
tonnes.
3.1. Δt 145 2,5
Ve = .F = × 2445103= 2,40103 m.s1 ;
|Δm| 147,5103

Δt
estnégatif puisque m < 0 (perte de masse)
Δm
→ →
Donc Ve est orienté vers le bas, opposé à F .
3.2. Ceci est logique, les molécules de gaz sont éjectées de la fusée, elles s'éloignent de celle- 3
ci.

2/4
Exercice 3 (20 points)
Loi d’additivité des tensions uPN = uPA + uAB + uBN. avec uAB = uC et d’après la
loi d’Ohm: uPA = R1 i et uBN = R i.
E = R1 i + uC + R i = (R1 + R) i + uC ∀ t
A-1. dq du 2
i se dirige vers l’armature chargée de q  i = dt et q = C uC alors i = C dtC.
duC
E = (R1 + R)C dt
+ uC
−t
duC A −t
La solution est uC =A (1-e 1 ), dt
= 1
e 1
En remplaçant dans l’équation différentielle, on obtient :
−t −t −t
A (R+𝑅1 )𝐶
A-2. E = (R1 + R) C  e 1 + A (1-e 1 ) =A e 1 [-1 + 𝜏1
]+A 2
1
−t (R+𝑅1 )𝐶
A e [-1 +1
𝜏1
] + (A –E) = 0, et par identification, on a :
(R+𝑅1 )𝐶
(A –E) = 0 et -1 + = 0, soit : A = E et τ1 = (R1 + R) C .
𝜏1
−t
duC E. −t
A-3. Sachant que uC =E (1-e 1 ), i = C dt
= 1
e 1 1
A.II t = 5 1 = durée au bout de laquelle la charge du condensateur est complète.
(1e)- t = 5 1 = 5 (R1 + R) C = 5C.R + 5 R1C, c’est l’équation de la forme t = a R + b, 2
1. où b = 5R1C et a = 5 C la pente de la droite portant la courbe
(4−2)×10−2
A.II La pente s’écrit : a = 5 C = et C = 0,410-4 = 410-5 F ou 40 F.
100
(1e)- La constante b s’écrit (ordonnée à l’origine), b = 5 R1C = 210-2 2
2. 210−2
et R1 = 54010−6
= 100 .
duC E−uC 𝐸 uC
De l’équation différentielle, on tire : dt
= τ1
= 1
− 1
A.II
1
(2e)- -
1
est alors la pente p de la droite portant la courbe: 2
1. 1 −5−0 1
p=- 1
= 0,04−0
= - 125 et 1 = 125
= 0,008 s
A.II
1 0,008
(2e)- Sachant que 1 = (R1 + R0) C. Alors R0 = – R1 et R0 = – 100 = 100 . 1
𝐶 4010−6
2.
duC E−uC
A.II On sait que : = .
dt τ1
(2e)- duC E 1,5
3. À la date t0 = 0, uC0 = 0, soit : dt
) t0 = 0 = 25000 = 0,008
, E =200 V.
À la fin de la charge uC = E.
Soit, à la date t0 =0, uC0 = E.
dq du
À une date t, i, dans le sens réel, se dirige vers l’armature chargée de (-q): i = - dt = - C dtC
Loi d’additivité des tensions: uAN = uAB + uBN. Avec uAB = uC et
B-1. D’après la loi d’Ohm: uAN = R2 i et uBN = - R i. 1,5
R2 i = - R0 i + uC  uC = (R2 + R0) i
du du
Dérivons par rapport au temps : uC = - (R2 + R0) C dtC , soit : uC + (R2 + R0) C dtC = 0 .
duC
L’équation différentielle est alors: uC + (R2 + R0) C dt
= 0.
−t
−t
duC E e 2
Vérification : uC = E.e 2 ; dt
=- 2
−t
B-2. −t
E e 2 −t
(R2 + R0 )C 1,5
Remplaçons dans l’équation différentielle: E.e 2 - (R2 + R0) C 2
= E.e 2 [1- 2
] =0
car 2 = (R0 +R2)C
B- Au cours de la décharge, à la date t = τ2, uC = 0,37 E = 74 V
1,5
3.1 En se référant au graphe, τ2 = 20 ms.

3/4
B-
2 = (R0 +R2) C ; 0,020 = (100 + R2) .4.10-5, soit : R2 = 400 Ω 1
3.2.
−t
On a : uC = E.e 2 et les valeurs extrêmes de uC sont 100V et 200 V.
B-4. −t 1
100 = 200. e 2 , soit : t = 2 .ln2= 0,020.ln2 = 0,0139 s ≈ 14 ms

Exercice 4 (10 points)



n
𝐦.𝐌𝐓
𝐅T/S = G (𝐑 𝐓 +𝐳)𝟐
𝑛⃗ 0,5
1. 0,5
2. 0,5
0,5

En assimilant le poids à la force d’interaction gravitationnelle au niveau du sol (z = 0) :


3. ⃗ = 𝐅T/S donc m ⃗g = G 𝐦.𝐌𝐓 𝟐 𝑛⃗ donc ⃗g = G 𝐌𝐓 𝟐 𝑛⃗ 1
P (𝐑 +𝐳) (𝐑 +𝐳)
𝐓 𝐓
Appliquons la 2ème loi de Newton au système {satellite} dans le référentiel géocentrique
considéré galiléen: F ⃗ = m a⃗
4. Le système n’est soumis qu’à la force d’interaction gravitationnelle 𝐅T/S donc: 1
𝐦.𝐌𝐓 𝐌𝐓
G (𝐑 +𝐳) 𝟐 𝑛
⃗ = m a⃗; a⃗ = G (𝐑 +𝐳)𝟐 𝑛

𝐓 𝐓
V2 dV
Dans le repère de Frenet, a⃗ = ⃗ +
n t
RT +z dt
En égalant les deux expressions de a⃗, on obtient : 1
5.
dV
6. - selon t : dt = 0, donc v = constante : le mouvement est uniforme (et circulaire) ;
1,5
MT V2 𝐺MT 𝐺MT
- Selon n
⃗ : G (R 2 =R  V2 = (R et V = √(R
T +z) T +z T +z) T +z)
La vitesse étant constante, le mouvement est alors périodique de période T. ainsi, on peut
périmètre 2(RT +z)
écrire, pour une révolution: V = T
= T
2(RT +z) 2(RT +z)
et T = = 
V GM
T
√(R +𝑧)
T
7. 2(RT +z)3/2 1,5
Ainsi : T =
√G MT
((6371+490)×103 )3/2
T = 2 = 5,65103 s = 1,57 h
√6,67×10−11 ×5,98×1024
Ainsi, en un jour (soit 24 h), les satellites parcourent 24/1,57 soit environ 15 fois leur
orbite conformément à l’information de l’énoncé.
En reprenant les réponses aux questions 3. et 4. :
L’expression du vecteur accélération d’un satellite est :
𝐌𝐓
a⃗ = G (𝐑 +𝐳) ⃗ = ⃗g (champ de pesanteur à l’altitude z).
𝟐 𝑛
𝐓
Les vecteurs accélération de chaque satellite sont donc égaux à ⃗g (notés ⃗g1 et ⃗g2 sur le sujet).

8. • Pour le satellite de tête, le vecteur accélération a⃗1= ⃗g1 est dirigé dans le sens du 2
mouvement ce qui est caractéristique d’un mouvement circulaire accéléré : la vitesse du 1er
satellite augmente.

• Pour le 2ème satellite, le vecteur accélération a⃗2= ⃗g2 est centripète ce qui est caractéristique
d’un mouvement circulaire uniforme : la vitesse du 2ème satellite ne varie pas.
Conclusion : la distance L entre les deux satellites augmente

4/4
Université Libanaise Examen d’entrée 2022-2023 Juillet 2022
Faculté de Génie Physique Durée 2 H

Exercice 1 [10 points] Transfert d’énergie et interaction


Une petite boule (A), de masse mA, est lancée à la vitesse v⃗ A sur une petite boule (B), de masse mB =  mA, initialement
immobile. On suppose que le choc est élastique et que les vitesses v ⃗ A′ et v ⃗ B′ respectivement de (A) et (B), juste après le
choc, restent colinéaires à v
⃗ A.
1. Déterminer, en fonction de  et de v
⃗ A, les expressions de v⃗ A′ et v
⃗ B′ .
EC (B)finale
2.1. Exprimer, en fonction de , le coefficient de transfert  = E (initiale totale de A et B)
, quotient de l’énergie cinétique
C
transférée à (B) par l’énergie cinétique initiale totale de (A) et (B).
2.2. Identifier la valeur de  pour laquelle ce transfert est maximal et préciser la situation correspondante.
P
⃗ ⃗
dP
3. La durée t du choc est courte afin de considérer que t

Déterminer pendant t:
dt
.
3.1. l'expression de la variation de la quantité de mouvement P ⃗ A de (A) et celle P
⃗ B de (B) en fonction de mA,  et v
⃗ A.
3.2. l'expression de la force FA/B exercée par (A) sur (B) en fonction de t, mA,  et v
⃗ ⃗ A.

Exercice 2 [17 points] Circuit RC série K


Le circuit électrique, représenté par la figure 1, est constitué d'un générateur idéal de
tension de f.é.m. E = 200 V, de deux conducteurs ohmiques (R1) et (R2) de résistances
respectives R1 et R2, d'un conducteur ohmique (R) de résistance R réglable, d'un
condensateur (C) de capacité C, initialement déchargé, et d'un commutateur K.

A-I. Étude théorique de la charge


À l’instant t0 =0, on place le commutateur K sur la position 1. À un instant t, le circuit
est parcouru par un courant d'intensité i, uC = uAB est la tension aux bornes de Fig. 1
(C) qui porte une charge q=CuC.
1. Établir l’équation différentielle régissant la variation de i en fonction de t.
−𝑡
2. La solution de cette équation étant de la forme i = A. 𝑒 1 , montrer que les
E
expressions de A et 1 sont A = et 1 = (R+R1) C.
R+R1
3. Déduire l’expression de uc en fonction de E, t et 1.

A-II. Étude expérimentale de la charge


Expérience 1: On veut déterminer expérimentalement la valeur de C et celle
de R1. Pour cela, on donne à R différentes valeurs et on mesure, pour chacune
de ces valeurs, la durée t au bout de laquelle (C) est pratiquement
complètement chargé. Un dispositif (D) nous a permis Fig. 2
d'obtenir le tracé de la courbe d'évolution de t en fonction
de R (Fig. 2).
1. Justifier théoriquement l’allure de la courbe t = f(R).
2. En se référant au graphe, déterminer C et en déduire R1.

Expérience 2: Au cours de cette expérience, on fixe la


valeur de R à une valeur R0 constante et à l’aide du
dispositif (D), on a obtenu le tracé de la courbe d'évolution
di
de dt en fonction de i (Fig. 3).
1. Déterminer, à partir du graphe, la valeur de 1.
2. Calculer R0.
3. Déterminer, alors, la valeur initiale i0 de i. Fig. 3

1/4
B- Étude de la décharge
Lorsque l’intensité du courant s’annule dans le circuit, on bascule le commutateur K sur la position 2 à un instant choisi
comme une nouvelle origine des temps (t0 = 0) ; (C) commence à se décharger à travers (R) et (R2). À un instant t, le
circuit est parcouru par un courant d'intensité i, dans le sens réel, et (C) est chargé de q = C.uC = C.uAB.
1. Établir l’équation différentielle régissant la variation de i en fonction de t.
−𝑡
E
2. Vérifier que i = 𝑒 2 est la solution de l’équation
R+R2
différentielle précédente avec 2 = (R +R2) C.
3. À l'aide de (D), on a obtenu le tracé des courbes d'évolution de
l'énergie électrique Ec emmagasinée par (C) en fonction du temps
pour deux valeurs différentes de R.
EC1  pour R = R01 et EC2  pour R = R02
En se référant aux graphes de la figure 4:
3.1. comparer, en le justifiant, les valeurs de R01 et R02.
3.2. calculer, entre les instants t0 = 0 et t1, l’énergie dissipée par
effet Joule par le circuit pour R= R01 et R= R02, et puis, conclure.
3.3. comparer les énergies dissipées par le circuit pour R= R01 et
R= R02 entre les instants t0=0 et t2.
Fig. 4
Exercice 3 [15 points] Plan incliné et système en mouvement de rotation
Le système (S), représenté par le schéma ci-contre, comprend
une tige (T) homogène solidaire d'une poulie (P) de rayon
r = 0,20 m mobile autour d’un axe horizontal () passant par
son centre. Le moment d'inertie de l'ensemble [(P), (T)] par G0 EPP=0

rapport à () est I0. Sur (T) peuvent coulisser deux particules
(A) et (B), chacune de masse m, fixées à égale distance d de
(). Le moment d'inertie de l'ensemble [(T), (P), (A), (B)] est G
I = I0 + 2md2. Un fil inextensible, de masse négligeable,
enroulée sur la gorge de (P) porte, à l'autre extrémité, une
particule (C), de masse M = 0,20 kg et de centre d'inertie G,
pouvant glisser le long de la ligne de plus grande pente d'un
plan incliné faisant un angle  = 30o avec l’horizontale.
Prendre :
- le fil ne glisse pas sur la gorge de la poulie;
- les forces de frottement sont supposées négligeables;
- le plan horizontal contenant G0, position de G à la date t0 = 0, et l’axe de rotation (), est le niveau de référence de
l'énergie potentielle de pesanteur (Figure ci-dessus);
- g = 10 m/s2.
On abandonne (S) sans vitesse à la date t0 = 0. À une date t, l'abscisse de G est x, les mesures algébriques de sa vitesse et
de son accélération sont respectivement v et a, l'abscisse angulaire de (P) est θ, sa vitesse angulaire est θ' et son accélération
angulaire est θ". On donne à d différentes valeurs, et à l'aide d'un dispositif approprié, on mesure, pour chaque valeur de
d, la valeur v1 de v au bout d'une distance x1 = 0,50 m parcourue par G.
Les mesures sont groupées dans le tableau ci-dessous :
d(m) 0 0,10 0,20 0,30 0,40
v1(m/s) 1,49 1,41 1,24 1,05 0,89
2
a(m/s ) 1,99 1,10 0,79
"(rad/s )
2 11,10 5,50 3,95
2 0,0121 0,0284 0,0426
I(kg.m )

2/4
1.1. Montrer qu’à une date t, l’expression de l’énergie mécanique du système [(S), Terre], est donnée par:
Em = ½ I ̇ 2 + ½ M r2 ̇ 2 – M g r  sin
1.2. Établir, en considérant le système [(S), Terre], l'expression de θ" et en déduire la nature du mouvement de la poulie.
2. Compléter le tableau de mesures précédent.
3. En déduire la valeur de I0 et celle de m.
4. On fixe chaque masselotte à la distance d = 0,10 m. (C) est libéré du repos à la date t0 = 0. À la date t1 = 5,0 s, on coupe
le fil, et, à partir de t1, date choisie comme une nouvelle origine des temps, (t0 =0), (P) subit l'action d'un couple résistant.
À une date t, (P), de vitesse angulaire θ', subit l'action d'un couple résistant de moment ℳ = -Kθ', avec K = 1,10.10-3 SI.
(P) s’arrête après avoir effectué 5 tours.
Le plan horizontal contenant (Δ) est le niveau de référence de l'énergie potentielle de pesanteur.
dEm
4.1. Établir l'équation différentielle en θ', associée au système [(P), (T), (A), (B), Terre], sachant que dt
= ℳ ', où ℳ
est la somme des moments des forces et couples extérieurs appliqués à ce système à la date t.
𝑡
4.2. La solution de cette équation différentielle est de la forme: ' = a + b.𝑒 − .
Déterminer la valeur de chacune des constantes a, b et .
4.3. Déterminer, en considérant le système [(P), (T), (A), (B), Terre], la durée au bout de laquelle (P) s'arrête.

Exercice 4 [18 points] Étude du mouvement d’une bille


On dispose d'une bille (B) de masse m = 200 g, assimilée à une
particule, et d’une piste formée d'une partie rectiligne rugueuse
(AB), de longueur AB = 4,5 m, inclinée d'un angle α par rapport
à l'horizontale, et d’une partie rectiligne lisse (BC) horizontale
Epp=0
(Fig. 1).
(B) est lancée, de A, à la date t0 = 0, avec une vitesse ⃗V0. Elle
passe, à une date t, par un point M tel que AM = ℓ. En B, on
suppose que la valeur de sa vitesse VB ne change pas lorsque
(B) passe de (AB) à (BC).
Arrivant avec la vitesse V⃗ C au point C, situé à une altitude Fig. 1
h = 3,2 m du sol, la bille quitte la partie (BC) et tombe, en chute libre, sur le sol rigide en D (Fig. 1).

Prendre:
- le plan horizontal passant par B comme niveau de référence de l'énergie potentielle de pesanteur.
- g = 10 m/s2.
E(J)
A- Mouvement de la bille entre A et C
2,5
Les courbes de la figure 2 montrent les variations de l’énergie mécanique
Em et celle de l’énergie potentielle de pesanteur EPP du système (bille,
2,0
Terre) en fonction de ℓ.
En se référant aux figures, (Fig. 1) et (Fig. 2):
1,5
1.1. montrer, qu’au point M, l’expression de Epp est:
Epp(M) = (9 – 2ℓ) sin (Epp en J et ℓ en m). 1,0
1.2. déduire la valeur de l’angle .
2. déterminer V0 et montrer que VB = 3,0 m/s. 0,5
3. déterminer la valeur f de la force de frottement f, supposée constante, 𝓵(𝒎)
entre A et B.
1 2 3 4 5
4. déterminer la valeur de la vitesse de la bille lors de son arrivée en C.
Fig. 2

3/4
B- Mouvement à partir de C
Après avoir quitté le point C, la bille effectue une chute libre dans le plan vertical Oxy contenant ⃗VC de valeur
VC = 3,0 m/s. On suppose que la bille quitte le point C à une date t0 prise comme une nouvelle origine des temps t0 = 0. À
un instant t, les coordonnées de la bille sont x et y.

dP
1. En appliquant la deuxième loi de Newton F
⃗ =
dt
, déterminer, en fonction du temps t, l'expression de la composante
horizontale Px = m.Vx et celle de la composante verticale Py = mVy de la quantité de mouvement ⃗P de la bille.
2. Déduire que les équations horaires x et y du mouvement de la bille dans le repère Oxy sont données respectivement
par x = 3 t et y = -5 t2 + 3,2 (x et y en m et t en s).
3.1. Déterminer la durée que met la bille pour passer de C en D, juste avant d'atteindre le sol rigide.
⃗ D de la bille au point D.
3.2. Déterminer VyD ainsi que la valeur VD et la direction de la vitesse V

C- Coefficient de restitution et rebondissements successifs


Afin de déterminer le coefficient de restitution de la collision de la bille avec le sol, on mesure la durée de chaque
rebondissement.
En D, la bille rebondit, juste après le choc sur le sol, avec une vitesse dont la composante verticale s'écrit ⃗Vy1 = q VyD j
où q, une constante, est dite coefficient de restitution (0 < q < 1).
On prend l'instant juste après le choc comme une origine des temps (t0 = 0) et le point d'impact comme une origine des
espaces.
1.1. Justifier que l’expression, juste après le choc, de la composante verticale Py = mVy de la quantité de mouvement ⃗P
de la bille Py = - mg t + mVy1.
Vy1 qVyD 
1.2. En déduire que la bille atteint sa hauteur maximale au bout d'une durée  = g
= g
.
1.3. Préciser que la durée t1 du premier rebondissement de la bille est telle que :
2 Vy1 2VyD 
t1 = =q
g g
2. Le rebondissement se réalise à plusieurs reprises. Montrer qu’après le nème rebondissement, la bille remonte avec une
vitesse dont la composante verticale s'écrit : Vyn = qn.VyD = qn-1Vy1.
3. En déduire que, la durée du nème rebondissement s'écrit : tn = qn-1 t1.
4. La figure ci-dessous montre l'évolution de ℓn (tn) en fonction de n.
Déterminer la valeur de q et celle de t1.

𝓵𝒏(∆𝒕𝒏 )
0.4

0.2

0
n
1 2 3 4

- 0.2

- 0.4

Fig. 3

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Université Libanaise Barème 2022-2023 Juillet 2022
Faculté de Génie Physique Durée 2 H

Exercice 1 (10 points)


Choc élastique, conservation de la quantité de mouvement:
mA⃗VA + mB𝑉 ⃗ B = mA𝑉⃗ A′ + mB𝑉 ⃗ B′
mA VA + 0 = mAVA +  mAVB′
′ 0,5
VA - VA′ =  VB′ (1)
Choc élastique, conservation de l’énergie cinétique:
½ mAVA2 + 0 = ½ mAVA′2 + ½ mBVB′2 0,5
mAVA2 + 0 = mAVA′2 +  mAVB′2
VA2 - VA′2 =  VB′2 (2)

1. (2) V2A − V′2


A  V′2
B
= ′ = 0,5
(1) VA − VA  V′B
VA + VA′ = VB′ (3)

2VA
(1)+ (3)  2 VA = ( + 1) VB′  VB′ = ;
1+ 
⃗⃗
2V
⃗ B′ = 1+A
Finalement v
2V 2VA −(1+)VA (1−)VA
(3)  VA′ = VB′ - VA = 1+A - VA = 1+ 
= 1+ 
; 1&1
⃗⃗
(1−)V
Finalement v⃗ A′ = 1+  A
Le coefficient de transfert
1
2.1 mB V′2
B mA V′2 4..V2 4 1
 =1 2 = B
mA V2A
= (1+)2A.V2 = (1+)2
m V2 +0 A
2 A A
d
le coefficient de transfert  est maximal pour d = 0
(1+)2 - 2(1+) = 0  1 + 2 + 2 - 2 - 22 = 0  1 - 2 = 0
d d
Par suite  =  1 et comme  > 0, alors  = 1. (d > 0,  < 1 et d < 0,  > 1). 1,5
2.2
Identifier la valeur de  pour laquelle ce transfert est maximal. 1

C’est le cas d’un choc de plein fouet (choc frontal) avec des boules de même masse qui
donne VB′ = VA et VA′ = 0, donc avec un transfert total de l'énergie.
La variation de la quantité de mouvement P ⃗ A de (A) est donnée par :
⃗⃗
⃗ A = ⃗P′A - ⃗PA = mA[(1−)VA - ⃗VA ] et P
P ⃗ A = - (2 mA ) ⃗VA 1
1+  1+ 
3.1.
La variation de la quantité de mouvement P
⃗ B de (B) est donnée par : 1
⃗⃗
2V (2 mA )
P
⃗B=P
⃗ ′B - P
⃗ B = mB V
⃗ ′B =  mA 1+A et P
⃗B=
1+ 
⃗A
V
⃗ A/B exercée par (A) sur (B) se compensent ; alors d’après la
Les forces autres que la force F
3.2. deuxième loi de Newton : 1
⃗B
dP P
⃗B ⃗⃗ A
(2 mA )V
⃗ A/B =
F dt
 t
= (1+ )t
.

1/6
Exercice 2 (17 points)
Loi d’additivité des tensions uPN = uPA + uAB + uBN. avec uAB =
uC et d’après la loi d’Ohm: uPA = R1 i et uBN = R i.
E = R1 i + uC + R i = (R1 + R) i + uC ∀ t
dq
0,5
i se dirige vers l’armature chargée de q  i = dt
duC
comme q = C uC alors i = C dt
.
A.I-1.
On fait la dérivée par rapport au temps :
di duC di 1
0 = (R1 + R) dt + dt
 (R1 + R) dt + C i = 0 1
di 1
Et + i = 0 ∀ t.
dt (R1 +R)C

E
À la date t0 = 0, uC = 0 et i0 = A  E = (R1 + R) i0 = (R1 + R) A et A = (R
1 +R)
En remplaçant dans l’équation différentielle, on obtient : 1
−t −t −t
A 1 1 1
A.I-2. -  e + (R1 Ae = 0  Ae (- + (R
1 1 ) = 0 valable quel que soit t, alors :
1 1 +R)C 1 1 +R)C
1 1
(- + (R ) = 0 et 1 = (R1 + R) C. 1
1 1 +R)C

Sachant que E = (R1 + R) i + uC,


−t
E
alors uC = E - (R1 + R)i = E - (R1 + R)(R +R)
e 1
A.I-3. −t
1 0,5
uC = E(1-e ). 1

Pratiquement, t = 5 1 = durée au bout de laquelle la charge du condensateur est


complète.
A.II t = 5 1 = 5 (R1 + R) C = 5C.R + 5 R1C, c’est l’équation de la forme t = a R + b,
1
(1e)-1.
où b = 5R1C et a = 5 C la pente de la droite portant la courbe

(4−2)×10−2 1
A.II La pente s’écrit : a = 5 C = 100
(1e)-2. et C = 0,410-4 = 410-5 F ou 40 F 1
di i
De l’équation différentielle, on tire =- .
dt 1 1
A.II 1
- 1
est alors la pente p de la droite portant la courbe
(2e)-1.
1 −5−0 1 0,5
p = -  = 0,04−0 = - 125 et 1 = 125 = 0,008 s
1

A.II Sachant que 1 = (R1 + R0) C.


1 0,008 0,5
(2e)-2. Alors R0 = 𝐶
– R1=4010−6 – 100 = 100 .

A.II À la date t0 = 0, uC0 = 0, soit : E = (R1 + R0) i0,


E 200 1
(2e)-3. ainsi : i0 = (R =(100+100) = 1 A.
1 +R0 )

2/6
Exercice 2 (17 points)
À la fin de la charge uC = E.
Soit, à la date t0 =0, uC0 = E.
À une date t, i, dans le sens réel, se dirige vers l’armature chargée de (-q).
dq duC duC i
i=- =-C et =- .
dt dt dt C 1

Loi d’additivité des tensions: uAN = uAB + uBN avec uAB = uC et


B-1. D’après la loi d’Ohm: uAN = R2 i et uBN = - R i.
R2 i = - R i + uC, uC = (R2 + R) i;
Dérivons par rapport au temps: 1
duC di i
dt
= (R2 + R) dt = - C
di 1
L’équation différentielle est alors: dt + (R+R i=0
2 )C

−t
−𝑡
E di E e 2
Vérification : i = 𝑒 2 ; =-
(R+R2 ) dt 2 (R+R2 )

B-2. Remplaçons dans l’équation différentielle: 1,5


−t −t
−t
E e 2 1 E 2
E e 2 1 1
- + (R+R e = (R+R ) [- + (R+R ]=0 ∀ t;
2 (R+R2 ) 2 )C (R+R2 ) 2 2 2 )C
we get: 2 = (R +R2)C
−t
2
EC1 = ½ C 𝑢𝑐1 ; uC1 = E e21 ; 21 = (R2 + R01) C
−t
2
EC2 = ½ C 𝑢𝑐2 ; uC2 = E e22 ; 22 = (R2 + R02) C
B-
R01 ?? R02 1
3.1.
Dans le cas R01, la décharge prend beaucoup plus de temps que dans le cas R02.

Ainsi, puisque 21 > 22, alors R01 > R02


Pour R01: entre t0 = 0 et t1 0,5
Eth1 = 0,8J – 0,3J = 0,5J
B-
Pour R02: entre t0 = 0 et t1 0,5
3.2.
Eth2 = 0,8J – 0,15J = 0,65J

Eth2 > Eth1 avec R01 > R02 0,5


B- Pour t0 = 0  (EC1)0 = (EC2)0 = ½ CE2.
1
3.3. Pour t2, on a une décharge complète  Eth1 = Eth2 = ½ CE2

3/6
Exercice 3 (15 points)
Soit le système (S) formé de
{(P) ;(T) ; (A et B) ; fil ;(C)}
Considérons le système [(S), Terre]
A la date t, l’énergie mécanique du système est : 0,5
1.1.
Em = ½ I ̇ 2 + ½ Mv2 – M g h 1
Le fil ne glisse pas, alors x = r  et v = r ̇ et a = r
̈ . De même h = x sin
Em = ½ I ̇ 2 + ½ M r2 ̇ 2 – M g r  sin
Pas de forces dissipatives, alors il y a conservation de l’énergie mécanique du système.
Alors: ½ I ̇ 2 + ½ M r2 ̇ 2 – M g r  sin = 0
½(I + M r2) ̇ 2 = M g r  sin (Dérivons l’équation en fonction du temps ):
1.2. ½(I + M r2) 2 ̇ ̈ = M g r ̇ sin ; comme ̇  0 au cours du temps, alors: 2
M g r sin
̈ = I + M r 2 = constante.

Le mouvement de la poulie est un mouvement de rotation uniformément accéléré.


v2 1,492
a = 2x1 = 20,5 = 1,492 = 2,22 m/s2.
1
a 0,2 0,2
̈ = r = 5 a. I + 0,008= "
 I = "
– 0,008
2. 2,5

I = I0 + 2 md2: Pour d = 0, (I)0 = I0 = 0,010 kg.m2. 1


3. (I)1 = I0 + 2 md2 = 0,010 + m0,02 = 0,0121 kg.m2
0,0021
et m = = 0,105 kg. 1
0,02
Système [(P), (T), (A), (B), Terre]
Epp = 0 et Em = Ec = ½ I '2
dEm dEm
4.1. Et = ℳ '  = I ' "; 2,5
dt dt
D'où: I ' " = - K '' ('  0 au cours du mouvement)
K
On obtient, " + I ' = 0

' = a + b e -t/τ
 " = -b/τ e-t/τ
K K K K
-b/τ e-t/τ+ I a + I b e-t/τ = 0  I a + b e-t/τ(-1/τ + I )=0
   
4.2. K 1 I 0,0121 2
Par identification, on obtient: a = 0, - = - et  = = , d’où  = 11 s.
I  K 1,1010−3
On a: d = 0,10 m  I = I1 = 0,0121 kg.m2.
" = 9,95 rad/s2 ; 0 = 0, alors b= '0 = '1 = 49,75 rad/s
Par intégration:  = -11x49,75 e-t/11 + constante.
Or à t0 = 0, =0 alors constante=547,25
Par suite,  = 547,25 (1 – e-t/11)
4.3. 2,5
Arrêt : 5 tours   = 5 2 = 10  rad;
D'où: 10  = 547,25 (1 – e-t/11);
𝑡 = −11 ln (0,9426)= 0,65 s

4/6
Exercice 4 (18 points)
L'expression de l'énergie potentielle de pesanteur EPP du système (bille, Terre) est
donnée par:
A- EPP(M) = m g hM où hM = MB.sin = (AB - ℓ)sin.
1,5
1.1.
Et hA = (4,5 - ℓ)sin.
Ainsi, EPP(M) = 0,210(4,5 - ℓ)sin = (9 – 2ℓ) sin (EPP en J et ℓ en m).
A- À la date t0 = 0, ℓ = 0 et EPP(0) = 1,8 J.
1,5
1.2. Ainsi, 1,8 = 9 sin et sin = 0,2 alors  = 11,5o.
On a EC = Em – EPP.
Au point A (ℓ=0) EC(A) = 2,2 – 1,8 = 0,4 J.
EC(A) = ½ m V02 = ½ 0,2V02 = 0,4 et V0 = √4 = 2 m/s. 1
A-2.
1
Au point B, EC(B) = 0,9 – 0 = 0,9 J.
EC(B) = ½ m VB2 = ½ 0,2VB2 = 0,9 et VB = √9 = 3,0 m/s.
La variation de l’énergie mécanique entre A et B vaut le travail de la force de frottement
car le travail de la réaction normale du support est nul : Em = WAB(f)
A-3. 1,5
Ainsi, WAB(f) = Em(B) – Em(A) = 0,9 – 2,2 = - 1,3 J
1,3
On a WAB(f) = - f.AB  et la valeur f de la force de frottement est : f = 4,5 = 0,29 N.
Entre B et C, on a la conservation de l’énergie mécanique [partie (BC) lisse].
A-4. 0,5
Comme EPP = 0, alors on a la conservation de l’énergie cinétique, par suite la même
vitesse de B en C et VC = 3,0 m/s.
At t0 = 0, V0x = VC = 3,0 m/s et V0y = 0
x0 = 0 et y0 = h = 3,2 m
La seule force exercée sur (B) est le poids ⃗P = mg
⃗ =-mgj.


dP ⃗
dP
B-1, D’après la deuxième loi de Newton, F ⃗ =  = - m g j ; par intégration: 1,5
dt dt
La quantité de mouvement ⃗P = - m g t j + ⃗D.
⃗ (0) = m V
À t0 = 0, P ⃗ C = m VC i et P
⃗ = - m g t j + m VC i.
Ainsi : Px = m VC et Py = - m g t

dx
Comme Vx = VC = constante, et comme Vx = dt = VC = constante, alors x = VC t + Cx.
At t0 = 0, x = x0 = Cx = 0 et x = 3 t (x en m et t en s)
Comme Py = m Vy = - m g t, alors Vy = - g t.
B-2. 1
dy 2
Comme Vy = = - g t, alors y = - ½ g t + Cy.
dt
À t0 = 0, y0 = h = Cy  y = - ½ g t2 + h et y = -5 t2 + 3,2 (y en m et t en s)

B- 3,2
3.1. Au point D, yD = 0 et -5t2 + 3,2 = 0 et t = √ =  0,8s, soit : t = + 0,8 s.. 1
5
VyD = - 100,8 = - 8,0 m/s.

B- VD = √Vx2 + Vy2 = √32 + 82 = 8,54 m/s. 1,5


3.2.
3
tan  = 8 = 0,375 et  = 20,6o.

5/6

dP
On a, d’après la deuxième loi de newton, dt
=-mgj
dPy
 dt
= - m g et Py = - m g t + C.
C-
1
1.1.
À t0 = 0, Py0 = mVy1 = C et Py = - m g t + m Vy1.
Soit Vy = - gt + Vy1

C- La bille atteint sa hauteur maximale à la date τ: Vy = 0, alors Vy = - g.τ + Vy1 = 0 ;


Vy1 qVyD  0,5
1.2. Par suite:  = g
= g
.
Du fait de la symétrie du mouvement, la durée de la montée est égale à celle de la
C- descente et la durée du premier rebondissement t1 est donnée par: t1 = 2 et 0,5
1.3. 2 Vy1 2qVyD  2VyD 
t1 = g
= g
= q g
Au cours du second rebondissement, on a : Vy2 = q Vy1 car q est une constante, alors
C-2. Vy2 = q2 VyD; 1
Soit Vyn = qn VyD = qn-1.Vy1.
2 Vy1 2 Vy2 2Vy1  2 Vy3 2Vy2 
La durée t1 = g
et la durée t2 = g
=q g
= q t1 (t3 = g
=q g
= q t2 =
q2t1) et celle du nième rebondissement est alors :
C-3. 2 |Vyn | 2 Vy1 1
tn = = g
= qn-1. g
et tn = qn-1. t1.
Par suite, la formule tn = qn-1 t1.
Elle est vérifiée quelle que soit la valeur de n.
Comme tn = qn-1 t1, alors ℓn (tn) = (n-1) ℓnq + ℓn(t1) = n ℓn(q) -ℓn(q) + ℓn (t1).
Par suite, ℓn(q) est la pente de la droite portant la courbe :
−0,31
C-4. ℓn(q) = = - 0,107 2
2,9
et q = 0,90
Pour n = 1, ℓn (tn) = ℓn (t1) = 0,31 et t1 = 1,36 s

6/6

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