2022 - Physics - French
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4. L'incertitude absolue sur la longueur d'onde , notée u(), peut être déterminée à partir de la relation suivante :
u(D) 2 u(k) 2
u() = √( ) +( )
D k
L'incertitude absolue sur la valeur du coefficient directeur est u(k) = 1,2 × 10-7 m2.
Exprimer la valeur de avec son incertitude, confronter aux valeurs données par le fabriquant de l'appareil et, puis,
conclure.
B- Étude de la diffraction par la poudre de cacao
Dans cette partie, on considère que l'on peut déterminer le diamètre moyen des grains de cacao d'une poudre donnée en
utilisant une figure de diffraction réalisée avec
la diode laser de longueur d'onde = 635 nm.
Donnée : Expérience de diffraction par un
trou circulaire:
La figure de diffraction obtenue par un trou
circulaire est constituée de cercles
concentriques alternativement brillants et
1,22
sombres avec : sin0 = ,
a
: longueur d’onde du faisceau laser, exprimée
en mètre,
a: diamètre du trou, exprimé en mètre,
0: demi-angle au sommet, exprimé en radian.
1. En utilisant un montage proche de celui donné ci-dessus, on réalise l’expérience sur un échantillon de poudre de
cacao.
Sachant que les grains de cacao sont assimilés à des sphères, justifier le fait qu’on observe une figure de diffraction
identique à celle obtenue avec un trou circulaire.
2. Lors du contrôle d’un échantillon de poudre de cacao, on obtient que la valeur du demi-angle est 0 = 0,018 rad. Peut-
on utiliser cet échantillon pour un chocolat de couverture ?
2/4
Exercice 3 [20 points] Circuit RC série
Le circuit électrique, représenté par la figure 1 (Fig. 1), est constitué d'un
K
générateur idéal de tension de f.é.m. E, de deux conducteurs ohmiques (R1) et
(R2) de résistances respectives R1 et R2, d'un conducteur ohmique (R) de
résistance R réglable, d'un condensateur (C) de capacité C, initialement
déchargé, et d'un commutateur K.
fonction de t.
t 160
2. Vérifier que uC = E e−2 est la solution de l’équation
différentielle précédente avec 2 = (R0 +R2) C. 120
3. À l’aide de (D), on a obtenu le tracé de la courbe d'évolution de
uC en fonction du temps (Fig. 4). 80
3.1. Déterminer la valeur de 2 en précisant la méthode utilisée.
3.2. En déduire la valeur de la résistance R2. 40
Caractéristiques de l’orbite
L’orbite des satellites de la mission GRACE-FO est quasi circulaire à l’altitude z égale à 490 km. L’inclinaison du plan
de la trajectoire sur l’équateur est égale à 89,0 degrés ; on parle d’une orbite polaire. Les deux satellites jumeaux se
déplacent sur la même orbite à une distance, notée L, de 220 km l’un de l’autre. Leur altitude leur permet de parcourir
environ 15 fois leur orbite polaire par jour et d’obtenir ainsi une cartographie mensuelle de l'évolution des masses d'eau.
On étudie le mouvement d’un de ces satellites, de masse m, dans le référentiel géocentrique considéré galiléen.
Données :
constante de gravitation universelle : G = 6,67×10-11 N∙m2∙kg-2
masse de la Terre: MT = 5,98×1024 kg
rayon de la Terre: RT = 6 371 km
1. Sur la copie, faire un schéma, sans souci d’échelle, montrant la Terre (de centre T) et le rayon RT, et le satellite de
centre S sur son orbite à une altitude z.
Représenter sur ce schéma un vecteur unitaire n ⃗ dirigé du satellite vers la Terre.
2. Donner l’expression vectorielle, en fonction de G, m, MT, RT, z et n ⃗ T/S exercée par la
⃗ , de la force gravitationnelle F
Terre sur le satellite supposé ponctuel.
Représenter ce vecteur-force, sans souci d’échelle, sur le schéma réalisé à la question 1.
3. En déduire l’expression vectorielle du champ de pesanteur terrestre ⃗g.
4. En considérant uniquement l’action de la Terre, établir l’expression vectorielle de l’accélération a⃗ du satellite.
5. Montrer que, dans le cadre de l’approximation d’une orbite circulaire, le mouvement du satellite est uniforme.
6. Montrer alors que l’expression de la vitesse v du
G MT
satellite s’exprime par la relation: v =√ .
(RT +𝑧)
7. En déduire la valeur de la période de révolution du
satellite et vérifier qu’elle est conforme à l’information
de l’énoncé : « leur altitude leur permet de parcourir
environ 15 fois leur orbite polaire par jour ».
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Université Libanaise Barème 2022-2023 Juillet 2022
Faculté de Génie Physique Bac Français Durée 2 H
1
Vu que L = ka avec k = 2 D,
1,5
1
la courbe L = f ( ) est portée par une droite passant par l’origine de coefficient directeur k.
a
On trace la droite modélisée (passant au plus près de tous les points expérimentaux), on
ΔL 10,0×10−2 −0
détermine son coefficient directeur : k = Δ(1/a) = 4,0×104 −0
= 2,510-6 m
A-3.
(ATTENTION L doit être en mètre pour que la relation soit homogène)
k
Or k = 2 D, donc = .
2D
2,5×10−6 1
= 2×200×10−2 = 6,2510-7 m = 625 nm.
u(D) 0,1 u(k) 1,210−7
D
= 200 = 510-4 et k
= 2,510−6 = 4,810-2.
Ainsi, u() = 6,2510-7 √(510−4 )2 +(4,810−2 )2 = 310-8 m ou 30 nm. 2
Ainsi, = (62530) nm.
A-4.
La valeur de 635 nm, donnée par le fabriquant, est bien incluse dans l’intervalle de
1
confiance (l’encadrement).
Les mesures sont validées
Le grain sphérique se comporte comme un obstacle circulaire et donne donc la même figure
B-1. 2
de diffraction que celle d'un trou de même dimension (objets complémentaires).
1,22.𝜆 1,22.𝜆
Or sin 0 = donc a =
𝑎 sin𝜃0 2
1,22×635×10−9
B-2. et a = = 4,310-5 m = 43 m.
sin(0,018)
D’après le document 2, ces grains sont trop gros pour être utilisés comme chocolat de
1
couverture dont le diamètre moyen vaut a = 10 μm.
1/4
Exercice 2 (15 points)
Système: Ariane - Référentiel terrestre supposé galiléen
→ →
On applique la 2ème loi de Newton: FT + F = m. → a
Par projection sur l'axe OZ vertical dirigé vers la haut: FT + F = m.a 1
d2 𝑧 F−FT
2.1. a = dt2 = m
on assimile FT à la force poids soit FT = m.g0,
F
a= g0 2
m
F 2445103
a1 = m g0 = 208103
9,8 et a1 = 1,95.
1
2.2. Donc a1 = 1,95 m.s2. 2
Calcul de Ve : en t = 145 secondes, la fusée subit une variation de masse |m| = 147,5
tonnes.
3.1. Δt 145 2,5
Ve = .F = × 2445103= 2,40103 m.s1 ;
|Δm| 147,5103
Δt
estnégatif puisque m < 0 (perte de masse)
Δm
→ →
Donc Ve est orienté vers le bas, opposé à F .
3.2. Ceci est logique, les molécules de gaz sont éjectées de la fusée, elles s'éloignent de celle- 3
ci.
2/4
Exercice 3 (20 points)
Loi d’additivité des tensions uPN = uPA + uAB + uBN. avec uAB = uC et d’après la
loi d’Ohm: uPA = R1 i et uBN = R i.
E = R1 i + uC + R i = (R1 + R) i + uC ∀ t
A-1. dq du 2
i se dirige vers l’armature chargée de q i = dt et q = C uC alors i = C dtC.
duC
E = (R1 + R)C dt
+ uC
−t
duC A −t
La solution est uC =A (1-e 1 ), dt
= 1
e 1
En remplaçant dans l’équation différentielle, on obtient :
−t −t −t
A (R+𝑅1 )𝐶
A-2. E = (R1 + R) C e 1 + A (1-e 1 ) =A e 1 [-1 + 𝜏1
]+A 2
1
−t (R+𝑅1 )𝐶
A e [-1 +1
𝜏1
] + (A –E) = 0, et par identification, on a :
(R+𝑅1 )𝐶
(A –E) = 0 et -1 + = 0, soit : A = E et τ1 = (R1 + R) C .
𝜏1
−t
duC E. −t
A-3. Sachant que uC =E (1-e 1 ), i = C dt
= 1
e 1 1
A.II t = 5 1 = durée au bout de laquelle la charge du condensateur est complète.
(1e)- t = 5 1 = 5 (R1 + R) C = 5C.R + 5 R1C, c’est l’équation de la forme t = a R + b, 2
1. où b = 5R1C et a = 5 C la pente de la droite portant la courbe
(4−2)×10−2
A.II La pente s’écrit : a = 5 C = et C = 0,410-4 = 410-5 F ou 40 F.
100
(1e)- La constante b s’écrit (ordonnée à l’origine), b = 5 R1C = 210-2 2
2. 210−2
et R1 = 54010−6
= 100 .
duC E−uC 𝐸 uC
De l’équation différentielle, on tire : dt
= τ1
= 1
− 1
A.II
1
(2e)- -
1
est alors la pente p de la droite portant la courbe: 2
1. 1 −5−0 1
p=- 1
= 0,04−0
= - 125 et 1 = 125
= 0,008 s
A.II
1 0,008
(2e)- Sachant que 1 = (R1 + R0) C. Alors R0 = – R1 et R0 = – 100 = 100 . 1
𝐶 4010−6
2.
duC E−uC
A.II On sait que : = .
dt τ1
(2e)- duC E 1,5
3. À la date t0 = 0, uC0 = 0, soit : dt
) t0 = 0 = 25000 = 0,008
, E =200 V.
À la fin de la charge uC = E.
Soit, à la date t0 =0, uC0 = E.
dq du
À une date t, i, dans le sens réel, se dirige vers l’armature chargée de (-q): i = - dt = - C dtC
Loi d’additivité des tensions: uAN = uAB + uBN. Avec uAB = uC et
B-1. D’après la loi d’Ohm: uAN = R2 i et uBN = - R i. 1,5
R2 i = - R0 i + uC uC = (R2 + R0) i
du du
Dérivons par rapport au temps : uC = - (R2 + R0) C dtC , soit : uC + (R2 + R0) C dtC = 0 .
duC
L’équation différentielle est alors: uC + (R2 + R0) C dt
= 0.
−t
−t
duC E e 2
Vérification : uC = E.e 2 ; dt
=- 2
−t
B-2. −t
E e 2 −t
(R2 + R0 )C 1,5
Remplaçons dans l’équation différentielle: E.e 2 - (R2 + R0) C 2
= E.e 2 [1- 2
] =0
car 2 = (R0 +R2)C
B- Au cours de la décharge, à la date t = τ2, uC = 0,37 E = 74 V
1,5
3.1 En se référant au graphe, τ2 = 20 ms.
3/4
B-
2 = (R0 +R2) C ; 0,020 = (100 + R2) .4.10-5, soit : R2 = 400 Ω 1
3.2.
−t
On a : uC = E.e 2 et les valeurs extrêmes de uC sont 100V et 200 V.
B-4. −t 1
100 = 200. e 2 , soit : t = 2 .ln2= 0,020.ln2 = 0,0139 s ≈ 14 ms
8. • Pour le satellite de tête, le vecteur accélération a⃗1= ⃗g1 est dirigé dans le sens du 2
mouvement ce qui est caractéristique d’un mouvement circulaire accéléré : la vitesse du 1er
satellite augmente.
• Pour le 2ème satellite, le vecteur accélération a⃗2= ⃗g2 est centripète ce qui est caractéristique
d’un mouvement circulaire uniforme : la vitesse du 2ème satellite ne varie pas.
Conclusion : la distance L entre les deux satellites augmente
4/4
Université Libanaise Examen d’entrée 2022-2023 Juillet 2022
Faculté de Génie Physique Durée 2 H
1/4
B- Étude de la décharge
Lorsque l’intensité du courant s’annule dans le circuit, on bascule le commutateur K sur la position 2 à un instant choisi
comme une nouvelle origine des temps (t0 = 0) ; (C) commence à se décharger à travers (R) et (R2). À un instant t, le
circuit est parcouru par un courant d'intensité i, dans le sens réel, et (C) est chargé de q = C.uC = C.uAB.
1. Établir l’équation différentielle régissant la variation de i en fonction de t.
−𝑡
E
2. Vérifier que i = 𝑒 2 est la solution de l’équation
R+R2
différentielle précédente avec 2 = (R +R2) C.
3. À l'aide de (D), on a obtenu le tracé des courbes d'évolution de
l'énergie électrique Ec emmagasinée par (C) en fonction du temps
pour deux valeurs différentes de R.
EC1 pour R = R01 et EC2 pour R = R02
En se référant aux graphes de la figure 4:
3.1. comparer, en le justifiant, les valeurs de R01 et R02.
3.2. calculer, entre les instants t0 = 0 et t1, l’énergie dissipée par
effet Joule par le circuit pour R= R01 et R= R02, et puis, conclure.
3.3. comparer les énergies dissipées par le circuit pour R= R01 et
R= R02 entre les instants t0=0 et t2.
Fig. 4
Exercice 3 [15 points] Plan incliné et système en mouvement de rotation
Le système (S), représenté par le schéma ci-contre, comprend
une tige (T) homogène solidaire d'une poulie (P) de rayon
r = 0,20 m mobile autour d’un axe horizontal () passant par
son centre. Le moment d'inertie de l'ensemble [(P), (T)] par G0 EPP=0
rapport à () est I0. Sur (T) peuvent coulisser deux particules
(A) et (B), chacune de masse m, fixées à égale distance d de
(). Le moment d'inertie de l'ensemble [(T), (P), (A), (B)] est G
I = I0 + 2md2. Un fil inextensible, de masse négligeable,
enroulée sur la gorge de (P) porte, à l'autre extrémité, une
particule (C), de masse M = 0,20 kg et de centre d'inertie G,
pouvant glisser le long de la ligne de plus grande pente d'un
plan incliné faisant un angle = 30o avec l’horizontale.
Prendre :
- le fil ne glisse pas sur la gorge de la poulie;
- les forces de frottement sont supposées négligeables;
- le plan horizontal contenant G0, position de G à la date t0 = 0, et l’axe de rotation (), est le niveau de référence de
l'énergie potentielle de pesanteur (Figure ci-dessus);
- g = 10 m/s2.
On abandonne (S) sans vitesse à la date t0 = 0. À une date t, l'abscisse de G est x, les mesures algébriques de sa vitesse et
de son accélération sont respectivement v et a, l'abscisse angulaire de (P) est θ, sa vitesse angulaire est θ' et son accélération
angulaire est θ". On donne à d différentes valeurs, et à l'aide d'un dispositif approprié, on mesure, pour chaque valeur de
d, la valeur v1 de v au bout d'une distance x1 = 0,50 m parcourue par G.
Les mesures sont groupées dans le tableau ci-dessous :
d(m) 0 0,10 0,20 0,30 0,40
v1(m/s) 1,49 1,41 1,24 1,05 0,89
2
a(m/s ) 1,99 1,10 0,79
"(rad/s )
2 11,10 5,50 3,95
2 0,0121 0,0284 0,0426
I(kg.m )
2/4
1.1. Montrer qu’à une date t, l’expression de l’énergie mécanique du système [(S), Terre], est donnée par:
Em = ½ I ̇ 2 + ½ M r2 ̇ 2 – M g r sin
1.2. Établir, en considérant le système [(S), Terre], l'expression de θ" et en déduire la nature du mouvement de la poulie.
2. Compléter le tableau de mesures précédent.
3. En déduire la valeur de I0 et celle de m.
4. On fixe chaque masselotte à la distance d = 0,10 m. (C) est libéré du repos à la date t0 = 0. À la date t1 = 5,0 s, on coupe
le fil, et, à partir de t1, date choisie comme une nouvelle origine des temps, (t0 =0), (P) subit l'action d'un couple résistant.
À une date t, (P), de vitesse angulaire θ', subit l'action d'un couple résistant de moment ℳ = -Kθ', avec K = 1,10.10-3 SI.
(P) s’arrête après avoir effectué 5 tours.
Le plan horizontal contenant (Δ) est le niveau de référence de l'énergie potentielle de pesanteur.
dEm
4.1. Établir l'équation différentielle en θ', associée au système [(P), (T), (A), (B), Terre], sachant que dt
= ℳ ', où ℳ
est la somme des moments des forces et couples extérieurs appliqués à ce système à la date t.
𝑡
4.2. La solution de cette équation différentielle est de la forme: ' = a + b.𝑒 − .
Déterminer la valeur de chacune des constantes a, b et .
4.3. Déterminer, en considérant le système [(P), (T), (A), (B), Terre], la durée au bout de laquelle (P) s'arrête.
Prendre:
- le plan horizontal passant par B comme niveau de référence de l'énergie potentielle de pesanteur.
- g = 10 m/s2.
E(J)
A- Mouvement de la bille entre A et C
2,5
Les courbes de la figure 2 montrent les variations de l’énergie mécanique
Em et celle de l’énergie potentielle de pesanteur EPP du système (bille,
2,0
Terre) en fonction de ℓ.
En se référant aux figures, (Fig. 1) et (Fig. 2):
1,5
1.1. montrer, qu’au point M, l’expression de Epp est:
Epp(M) = (9 – 2ℓ) sin (Epp en J et ℓ en m). 1,0
1.2. déduire la valeur de l’angle .
2. déterminer V0 et montrer que VB = 3,0 m/s. 0,5
3. déterminer la valeur f de la force de frottement f, supposée constante, 𝓵(𝒎)
entre A et B.
1 2 3 4 5
4. déterminer la valeur de la vitesse de la bille lors de son arrivée en C.
Fig. 2
3/4
B- Mouvement à partir de C
Après avoir quitté le point C, la bille effectue une chute libre dans le plan vertical Oxy contenant ⃗VC de valeur
VC = 3,0 m/s. On suppose que la bille quitte le point C à une date t0 prise comme une nouvelle origine des temps t0 = 0. À
un instant t, les coordonnées de la bille sont x et y.
⃗
dP
1. En appliquant la deuxième loi de Newton F
⃗ =
dt
, déterminer, en fonction du temps t, l'expression de la composante
horizontale Px = m.Vx et celle de la composante verticale Py = mVy de la quantité de mouvement ⃗P de la bille.
2. Déduire que les équations horaires x et y du mouvement de la bille dans le repère Oxy sont données respectivement
par x = 3 t et y = -5 t2 + 3,2 (x et y en m et t en s).
3.1. Déterminer la durée que met la bille pour passer de C en D, juste avant d'atteindre le sol rigide.
⃗ D de la bille au point D.
3.2. Déterminer VyD ainsi que la valeur VD et la direction de la vitesse V
𝓵𝒏(∆𝒕𝒏 )
0.4
0.2
0
n
1 2 3 4
- 0.2
- 0.4
Fig. 3
4/4
Université Libanaise Barème 2022-2023 Juillet 2022
Faculté de Génie Physique Durée 2 H
2VA
(1)+ (3) 2 VA = ( + 1) VB′ VB′ = ;
1+
⃗⃗
2V
⃗ B′ = 1+A
Finalement v
2V 2VA −(1+)VA (1−)VA
(3) VA′ = VB′ - VA = 1+A - VA = 1+
= 1+
; 1&1
⃗⃗
(1−)V
Finalement v⃗ A′ = 1+ A
Le coefficient de transfert
1
2.1 mB V′2
B mA V′2 4..V2 4 1
=1 2 = B
mA V2A
= (1+)2A.V2 = (1+)2
m V2 +0 A
2 A A
d
le coefficient de transfert est maximal pour d = 0
(1+)2 - 2(1+) = 0 1 + 2 + 2 - 2 - 22 = 0 1 - 2 = 0
d d
Par suite = 1 et comme > 0, alors = 1. (d > 0, < 1 et d < 0, > 1). 1,5
2.2
Identifier la valeur de pour laquelle ce transfert est maximal. 1
C’est le cas d’un choc de plein fouet (choc frontal) avec des boules de même masse qui
donne VB′ = VA et VA′ = 0, donc avec un transfert total de l'énergie.
La variation de la quantité de mouvement P ⃗ A de (A) est donnée par :
⃗⃗
⃗ A = ⃗P′A - ⃗PA = mA[(1−)VA - ⃗VA ] et P
P ⃗ A = - (2 mA ) ⃗VA 1
1+ 1+
3.1.
La variation de la quantité de mouvement P
⃗ B de (B) est donnée par : 1
⃗⃗
2V (2 mA )
P
⃗B=P
⃗ ′B - P
⃗ B = mB V
⃗ ′B = mA 1+A et P
⃗B=
1+
⃗A
V
⃗ A/B exercée par (A) sur (B) se compensent ; alors d’après la
Les forces autres que la force F
3.2. deuxième loi de Newton : 1
⃗B
dP P
⃗B ⃗⃗ A
(2 mA )V
⃗ A/B =
F dt
t
= (1+ )t
.
1/6
Exercice 2 (17 points)
Loi d’additivité des tensions uPN = uPA + uAB + uBN. avec uAB =
uC et d’après la loi d’Ohm: uPA = R1 i et uBN = R i.
E = R1 i + uC + R i = (R1 + R) i + uC ∀ t
dq
0,5
i se dirige vers l’armature chargée de q i = dt
duC
comme q = C uC alors i = C dt
.
A.I-1.
On fait la dérivée par rapport au temps :
di duC di 1
0 = (R1 + R) dt + dt
(R1 + R) dt + C i = 0 1
di 1
Et + i = 0 ∀ t.
dt (R1 +R)C
E
À la date t0 = 0, uC = 0 et i0 = A E = (R1 + R) i0 = (R1 + R) A et A = (R
1 +R)
En remplaçant dans l’équation différentielle, on obtient : 1
−t −t −t
A 1 1 1
A.I-2. - e + (R1 Ae = 0 Ae (- + (R
1 1 ) = 0 valable quel que soit t, alors :
1 1 +R)C 1 1 +R)C
1 1
(- + (R ) = 0 et 1 = (R1 + R) C. 1
1 1 +R)C
(4−2)×10−2 1
A.II La pente s’écrit : a = 5 C = 100
(1e)-2. et C = 0,410-4 = 410-5 F ou 40 F 1
di i
De l’équation différentielle, on tire =- .
dt 1 1
A.II 1
- 1
est alors la pente p de la droite portant la courbe
(2e)-1.
1 −5−0 1 0,5
p = - = 0,04−0 = - 125 et 1 = 125 = 0,008 s
1
2/6
Exercice 2 (17 points)
À la fin de la charge uC = E.
Soit, à la date t0 =0, uC0 = E.
À une date t, i, dans le sens réel, se dirige vers l’armature chargée de (-q).
dq duC duC i
i=- =-C et =- .
dt dt dt C 1
−t
−𝑡
E di E e 2
Vérification : i = 𝑒 2 ; =-
(R+R2 ) dt 2 (R+R2 )
3/6
Exercice 3 (15 points)
Soit le système (S) formé de
{(P) ;(T) ; (A et B) ; fil ;(C)}
Considérons le système [(S), Terre]
A la date t, l’énergie mécanique du système est : 0,5
1.1.
Em = ½ I ̇ 2 + ½ Mv2 – M g h 1
Le fil ne glisse pas, alors x = r et v = r ̇ et a = r
̈ . De même h = x sin
Em = ½ I ̇ 2 + ½ M r2 ̇ 2 – M g r sin
Pas de forces dissipatives, alors il y a conservation de l’énergie mécanique du système.
Alors: ½ I ̇ 2 + ½ M r2 ̇ 2 – M g r sin = 0
½(I + M r2) ̇ 2 = M g r sin (Dérivons l’équation en fonction du temps ):
1.2. ½(I + M r2) 2 ̇ ̈ = M g r ̇ sin ; comme ̇ 0 au cours du temps, alors: 2
M g r sin
̈ = I + M r 2 = constante.
' = a + b e -t/τ
" = -b/τ e-t/τ
K K K K
-b/τ e-t/τ+ I a + I b e-t/τ = 0 I a + b e-t/τ(-1/τ + I )=0
4.2. K 1 I 0,0121 2
Par identification, on obtient: a = 0, - = - et = = , d’où = 11 s.
I K 1,1010−3
On a: d = 0,10 m I = I1 = 0,0121 kg.m2.
" = 9,95 rad/s2 ; 0 = 0, alors b= '0 = '1 = 49,75 rad/s
Par intégration: = -11x49,75 e-t/11 + constante.
Or à t0 = 0, =0 alors constante=547,25
Par suite, = 547,25 (1 – e-t/11)
4.3. 2,5
Arrêt : 5 tours = 5 2 = 10 rad;
D'où: 10 = 547,25 (1 – e-t/11);
𝑡 = −11 ln (0,9426)= 0,65 s
4/6
Exercice 4 (18 points)
L'expression de l'énergie potentielle de pesanteur EPP du système (bille, Terre) est
donnée par:
A- EPP(M) = m g hM où hM = MB.sin = (AB - ℓ)sin.
1,5
1.1.
Et hA = (4,5 - ℓ)sin.
Ainsi, EPP(M) = 0,210(4,5 - ℓ)sin = (9 – 2ℓ) sin (EPP en J et ℓ en m).
A- À la date t0 = 0, ℓ = 0 et EPP(0) = 1,8 J.
1,5
1.2. Ainsi, 1,8 = 9 sin et sin = 0,2 alors = 11,5o.
On a EC = Em – EPP.
Au point A (ℓ=0) EC(A) = 2,2 – 1,8 = 0,4 J.
EC(A) = ½ m V02 = ½ 0,2V02 = 0,4 et V0 = √4 = 2 m/s. 1
A-2.
1
Au point B, EC(B) = 0,9 – 0 = 0,9 J.
EC(B) = ½ m VB2 = ½ 0,2VB2 = 0,9 et VB = √9 = 3,0 m/s.
La variation de l’énergie mécanique entre A et B vaut le travail de la force de frottement
car le travail de la réaction normale du support est nul : Em = WAB(f)
A-3. 1,5
Ainsi, WAB(f) = Em(B) – Em(A) = 0,9 – 2,2 = - 1,3 J
1,3
On a WAB(f) = - f.AB et la valeur f de la force de frottement est : f = 4,5 = 0,29 N.
Entre B et C, on a la conservation de l’énergie mécanique [partie (BC) lisse].
A-4. 0,5
Comme EPP = 0, alors on a la conservation de l’énergie cinétique, par suite la même
vitesse de B en C et VC = 3,0 m/s.
At t0 = 0, V0x = VC = 3,0 m/s et V0y = 0
x0 = 0 et y0 = h = 3,2 m
La seule force exercée sur (B) est le poids ⃗P = mg
⃗ =-mgj.
⃗
dP ⃗
dP
B-1, D’après la deuxième loi de Newton, F ⃗ = = - m g j ; par intégration: 1,5
dt dt
La quantité de mouvement ⃗P = - m g t j + ⃗D.
⃗ (0) = m V
À t0 = 0, P ⃗ C = m VC i et P
⃗ = - m g t j + m VC i.
Ainsi : Px = m VC et Py = - m g t
dx
Comme Vx = VC = constante, et comme Vx = dt = VC = constante, alors x = VC t + Cx.
At t0 = 0, x = x0 = Cx = 0 et x = 3 t (x en m et t en s)
Comme Py = m Vy = - m g t, alors Vy = - g t.
B-2. 1
dy 2
Comme Vy = = - g t, alors y = - ½ g t + Cy.
dt
À t0 = 0, y0 = h = Cy y = - ½ g t2 + h et y = -5 t2 + 3,2 (y en m et t en s)
B- 3,2
3.1. Au point D, yD = 0 et -5t2 + 3,2 = 0 et t = √ = 0,8s, soit : t = + 0,8 s.. 1
5
VyD = - 100,8 = - 8,0 m/s.
5/6
⃗
dP
On a, d’après la deuxième loi de newton, dt
=-mgj
dPy
dt
= - m g et Py = - m g t + C.
C-
1
1.1.
À t0 = 0, Py0 = mVy1 = C et Py = - m g t + m Vy1.
Soit Vy = - gt + Vy1
6/6