Juil2022 CorrigeEcritphysique2022
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1. Mesure de forces
2. Un référentiel est un solide ou objet de référence par rapport auquel on étudie les mouvements. On
qualifie de "référentiel galiléen" un référentiel dans lequel le barycentre de tout système fermé isolé
se déplace en conservant un vecteur vitesse 𝑣⃗ constant (mouvement rectiligne uniforme).
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Projetée sur l'axe vertical, l'équation devient : −𝑀𝑔 − 𝑘(𝑧 + Δ𝑙) = 𝑀𝑧̈
En tenant compte de la position à l'équilibre, elle se simplifie : −𝑘𝑧 = 𝑀𝑧̈
On peut écrire
𝑘
𝑧̈ + 𝑧 = 0
𝑀
On identifie : ω = 𝑘/𝑀
[𝑘] = 𝑀 · 𝑇 , [𝑀] = 𝑀. On a donc [ω ]= 𝑇 . Cette équation est homogène.
5. Les solutions générales de cette équation, avec a et b deux constantes, sont :
𝑧(𝑡) = 𝑎cos(ω 𝑡) + 𝑏 sin(ω 𝑡)
Elle nécessite deux conditions initiales pour déterminer a et b.
En choisissant : 𝑧(0) = 𝑧 et 𝑧̇ (0) = 0
On a 𝑧 = 𝑎 et 0 = ω 𝑏
On obtient 𝑧(𝑡) = 𝑧 cos(ω 𝑡)
6. L’ajout d’une masselotte de masse m modifie la pulsation propre du système qui devient :
𝑘
ω =
𝑚+𝑀
On a donc :
1 𝑚+𝑀
=
ω 𝑘
Si on trace en fonction de m, on trouve une droite de pente 1/k et d’ordonnée à l’origine 𝑀/𝑘.
La lecture du graphe donne :
- 1/𝑘 = (3,5 ± 0,5) × 10 m/N donc 𝑘 = 3 × 10 N/m.
- 𝑀/𝑘 = (19,2 ± 0,1) × 10 kg.N/m donc M = 55 𝑔.
7. On réécrit le principe fondamental de la dynamique, projeté sur l'axe vertical, en intégrant la force
de frottement :
−𝑀𝑔 − 𝑘(𝑧 + Δ𝑙) − 𝑀α𝑧̇ = 𝑀𝑧̈
Ce qui donne :
𝑘
𝑧̈ + α𝑧̇ + 𝑧 = 0
𝑀
2
/
Pour 𝑧(𝑡) = 𝑧 𝑒 cos(𝜔 𝑡 + 𝜙).
/ /
On a 𝑧̇ (𝑡) = −𝜔 𝑧 𝑒 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑡 + 𝜙) + 𝑐𝑜𝑠(𝜔 𝑡 + 𝜙) ≈ −𝜔 𝑧 𝑒 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑡 + 𝜙)
Et donc
2𝜋𝛼 𝑘 2𝜋 2𝜋 1 2𝜋
〈ℇ 〉 = − 〈𝑧̇ 〉 = − 𝑘 𝑧 〈𝑒 𝑠𝑖𝑛 (𝜔 𝑡 + 𝜙)〉 = − 𝑘𝑧 𝑒 =− 〈ℇ〉
𝜔 𝜔 𝑄 𝑄 2 𝑄
10. La bobine parcourue par un courant sinusoïdal se comporte comme un électroaimant qui crée un
champ magnétique sinusoïdal au cours du temps. Elle exerce donc une force sinusoïdale sur l’aimant.
𝛼𝜔
𝜙(𝜔) = − arctan pour ω < ω
ω −ω
𝛼𝜔
𝜙(𝜔) = −arctan − 𝜋 pour ω < ω
ω −ω
Le facteur – 𝜋 permet d'assurer la continuité de 𝜙(𝜔) en ω = ω où 𝜙(ω ) = −𝜋/2
On peut alors calculer : 𝐻(0) =1, 𝐻(𝜔 ) = 𝑄, 𝐻(∞) =0
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14. Sur la figure 3, on peut trouver une estimation du facteur de qualité en regardant 𝐻(𝜔 ) = 𝑄.
On trouve 𝑄~100.
15. En travaux pratiques, on utilise souvent des diapasons. Le facteur de qualité du diapason est bien
plus élevé que celui du SFA, typiquement de l’ordre de 1000. On peut estimer l’ordre de grandeur
du facteur de qualité d’un diapason en tapant fortement sur le diapason et en estimant le temps au
bout duquel l’intensité sonore est divisée par deux. On peut estimer qu’on entend le diapason pendant
un temps typique de 3 s quand on l’a excité. Le nombre de périodes en 3 secondes, associées à un
diapason de 440 Hz est donc 𝑄 = 3 × 440 ≃ 1200.
16. Si l’on souhaite mesurer avec le SFA des forces qui dépendent du temps, il est nécessaire de
connaître avec précision la réponse spectrale du capteur de force.
2. Mesure du déplacement
2.1 Condensateur plan
17. On rappelle les équations de Maxwell dans le vide :
div 𝐸⃗ = 0
𝜕𝐵⃗
rot⃗ 𝐸⃗ = −
𝜕𝑡
⃗
div 𝐵 = 0
𝜕𝐸⃗
rot⃗ 𝐵⃗ = 𝜀 𝜇
𝜕𝑡
⃗
En statique = 0⃗, on a donc : rot⃗ 𝐸⃗ = 0⃗, ce qui implique qu’il existe un champ 𝑉 tel que
𝐸⃗ = −grad⃗(𝑉).
18. On écrit :
div 𝐸⃗ = −div grad⃗(𝑉) = − Δ𝑉 = 0
Dans le cas 1D qui nous intéresse, V est donc solution de l’équation différentielle :
𝑑 𝑉
=0
𝑑z
19. Cette équation se résout naturellement en intégrant deux fois :
𝑉(𝑧) = 𝑎𝑧 + 𝑏
où a et b sont deux constantes d’intégration qu’on trouve en écrivant 𝑉(0) = 𝑉 et 𝑉(𝑒) = 𝑉 , soit :
𝑉 −𝑉
𝑉(𝑧) = 𝑧+𝑉
𝑒
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20. On écrit alors :
𝑉 −𝑉
𝐸⃗ = −grad⃗(𝑉) = 𝑒⃗
𝑒
23. On trouve 𝐶 = 2,5 nF. Cette valeur est petite par rapport aux capacité utilisées régulièrement au
laboratoire qui sont plutôt de l’ordre du µF.
24. La force entre les armatures du condensateur s’obtient simplement à partir d’un argument
énergétique.
ε0 𝑆
On peut calculer l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur, 𝑊el (𝑧) = 𝑧
𝑈 où 𝑈 est la
tension aux bornes du condensateur d'épaisseur z. On peut alors calculer la norme de la force
(attractive) entre les armatures, en dérivant à tension constante :
𝑑𝑊el ϵ 𝑆𝑈
𝐹= (𝑒) = −
𝑑𝑧 2𝑒
On trouve 𝐹 = 3,1 mN.
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b. Le premier programme permet de délivrer une tension carrée e(t) de période T = 10 ms.
Remarque : le deuxième programme prévoit 300 mesures toutes les 5ms soit 1,5 s pour la
décharge et 1,5 s pour la charge.
c. La broche commune à C et R est reliée à A0 sur la carte arduino
d. L’acquisition est numérique sur une échelle de 0 à 1023. 1023 correspond à 5 V. La valeur x
lue par la carte correspond donc à la tension x*5/1023
e. Lors de la charge du condensateur, la loi des mailles permet d'écrire :
𝐸 = 𝑅𝑖(𝑡) + 𝑢 (𝑡) avec 𝑖(𝑡) = = 𝐶
𝑑𝑢
𝐸 = 𝑅𝐶 + 𝑢 (𝑡)
𝑑𝑡
La solution générale de cette équation est 𝑢 (𝑡) = 𝐴 𝑒 / + 𝐸
Comme à t=0, 𝑢 (𝑡) = 0, on a 𝐴 = −𝐸 et 𝐸 − 𝑢 (𝑡) = 𝐸 𝑒 /
On cherche à obtenir une expression affine en t. Il faut donc prendre le logarithme de cette
expression : ln(𝐸 − 𝑢 (𝑡)) = ln 𝐸 − 𝑡/𝑅𝐶
Intérêt pédagogique : La représentation logarithmique permet d’extraire le temps
caractéristique 𝜏 à partir du coefficient directeur de la droite qui est égal à − = − .
f. La question pourrait être : « À partir du tracé de ln(E-uc(t)) en fonction de t et de sa
modélisation, retrouver la valeur du temps caractéristique de la charge d'un condensateur de
capacité C à travers une résistance R. » D’après le modèle théorique, le coefficient directeur
de la droite vaut − . La modélisation donne une valeur de -24,4 s-1 pour ce coefficient
directeur. On trouve 𝜏 = 41𝑚𝑠.
g. L'intérêt didactique de cette représentation est de montrer le lien affine entre la dérivée et sa
fonction, avec un coefficient directeur égal à −1/τ.
Les équations différentielles de la charge et de la décharge permettent d'écrire
𝑑𝑢 /𝑑𝑡 = −(1/τ)(𝑢 − 𝐸) pour la charge,
𝑑𝑢 /𝑑𝑡 = −(1/τ)𝑢 pour la décharge.
h. L’intérêt scientifique du portrait de phase est que nous n’avons pas besoin de calculer la
fonction pour étudier le système, et que nous pouvons facilement calculer le comportement
asymptotique d’un système dynamique en fonction des conditions initiales.
26. Les lois de Kirchhoff expriment la conservation de l'énergie et de la charge dans un circuit électrique.
Elles portent le nom du physicien allemand qui les a établies en 1845 : Gustav Kirchhoff.
Loi des nœuds : La somme des intensités des courants qui entrent par un nœud est égale à la somme
des intensités des courants qui sortent du même nœud.
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Loi des mailles : Dans une maille quelconque d'un réseau, dans l'approximation des régimes quasi
stationnaires et à condition que les variations de flux magnétique à travers la maille soient
négligeables, la somme algébrique des différences de potentiel le long de la maille est constamment
nulle.
27. 𝑣 − 𝑅 𝑖 − 𝑣 = 0
28. 𝑣 = 𝑣 = 𝑣 et le courant 𝑖 étant nul, on a le même courant dans R1 et R2 et donc 𝑣 = 𝑣
D'où 𝑣 = 𝑣
29. 𝑣 = 𝑣 + 𝑅 𝑖 = 𝑣 +𝑅 𝑖
Que l'on simplifie en − 𝑣 =𝑅 𝑖 et donc 𝑣 =− 𝑖 = 𝑅 𝑖 avec 𝑅 = −
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Pour mesurer l'amplitude 𝑎, on peut utiliser un convertisseur fréquence/tension, une détection synchrone
ou une boucle à verrouillage de phase.
Exemples d’implicites :
- L'objectif du programme : impact de C sur la période des oscillations
- Les unités ne sont pas fournies
- Le tracé de l’échelle en abscisse est automatique et limité à T1
- Il faut que les deux valeurs de T soient proches pour que les périodes soient visibles sur le même
graphe
- Il n'y a pas de pertes dans le circuit
- Le choix de la fonction (sin)
- La valeur de l’échantillonnage (256 points)
b.
c. Protocole = Charger le condensateur ; préparer l’acquisition pour une acquisition débutant par
exemple à 0,9E en mode décroissant ; basculer rapidement l’interrupteur sur (2) pour procéder
à l’acquisition
Critères de bonne mesure :
- Choisir une période (dépend de L et C), compatible avec la fréquence d'échantillonnage du système
d’acquisition, par exemple f > 10 fe (Shannon)
- Choisir une inductance élevée avec une résistance la plus faible possible
- Mesurer plusieurs pseudo-périodes pour diminuer l’erreur de mesure
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d.
Réponse élève Commentaires Correction
1-a Non, la période ne dépend que de k et m 1-d
1-c Non, l'énergie est constante (en l'absence de frottements)
2-c Non, l'amplitude est maximale et v=0 Aucune proposition
2-d Non, il manque dans cos(t) correcte
3-c Revoir la définition de Q. 3-a (Q caractérise la
qualité de la résonance)
Sur la copie, étaient attendues les bonnes réponses, la correction des réponses fausses ainsi que des
commentaires.
e. Les propositions suivantes sont des exemples. D’autres propositions sont possibles.
Q1 -La première question a été peu réussie, signifiant que le pendule élastique est peu compris. Les
conceptions initiales sont à prendre en considération avec attention.
Remédiation possible : Déconstruire le lien entre élongation max et période en répétant des mesures pour
différentes élongations à l'instant initial.
Q2- Pour 1/3 des élèves la fonction sinusoïdale est mal exploitée.
Remédiation : faire dessiner des fonctions sinusoïdales. L’utilisation d’une applet est utile ici.
Q3- Question difficile tant que la résonance n’est pas bien comprise et formulation de la question complexe.
Remédiation : faire une démonstration expérimentale en mécanique. Comparer les oscillateurs mécaniques et
électriques.
35. La piézoélectricité est la propriété que possèdent certains matériaux de se polariser électriquement
sous l’action d’une contrainte mécanique et réciproquement de se déformer lorsqu’on leur applique
un champ électrique. Les deux effets sont indissociables. Elle a été découverte par Pierre et Jacques
Curie.
Au laboratoire de physique les dispositifs à ultrasons pour étudier les ondes ultra sonores s’appuient
souvent sur la piézoélectricité.
36. Sur la figure 8, on observe d’abord qu’il n’y a pas de force lorsque les surfaces sont éloignées l’une de
l’autre. Quand on les approche, on observe à une distance caractéristique l’apparition soudaine d’une
force attractive entre les surfaces. Cette force passe par un maximum quand les surfaces se touchent.
Puis la force décroit quand on continue à approcher les surfaces et on observe une répulsion des surfaces
qui correspond à leur répulsion élastique.
Quand on sépare alors les surfaces, on observer un hystéresis lors de la séparation. La force attractive
se prolonge sur des distances plus grandes jusqu’à disparaître.
37. La force de gravitation entre deux sphères ponctuelles est une force de norme :
𝑚
𝐹 =𝐺
𝑟
L’application numérique donne : 𝐹 = 5,5 × 10 N
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Cette force est extrêmement faible. À l’échelle du laboratoire, l’interaction gravitationnelle entre deux
objets est en général extrêmement faible.
38. La force mesurée sur la figure 8 est typiquement de 10 N. La force électrostatique mesurée est de
3 mN. Ces deux forces sont du même ordre de grandeur. Cependant, la force du condensateur est une
constante dont les variations sont négligeables au cours de l’expérience, elle ne perturbe pas la mesure
39. Ce phénomène est appelé hystérésis. Autres exemples : frottement solide, aimantation, hystérésis de la
ligne de contact.
40. Dans cette question, on s’intéresse à la mesure de la tension superficielle d'un liquide par la méthode
d’arrachement.
a. Les forces qui s'exercent sur la lame sont le poids, la force de tension superficielle, la poussée
d’Archimède et la tension 𝐹⃗ .
41. On cherche alors à calculer, dans le même esprit la force liée à la présence d’un ménisque d’eau de
petite taille entre une sphère et un plan.
a. On utilise le théorème de Pythagore et on trouve directement :
𝑅 = 𝑎 + 𝑅 − (ℎ − 𝑧)
On développe cette expression :
𝑎 = 2𝑅(ℎ − 𝑧) − (ℎ − 𝑧)
𝑎 ~2𝑅(ℎ − 𝑧) quand (ℎ − 𝑧) ≪ 𝑅
b. Lors du déplacement de la sphère d’une quantité dz<0 correspondant à da>0, on remplace une
surface sèche 𝑑𝑆 = 2 ∗ 2𝜋𝑎𝑑𝑎 par une surface mouillée :
𝑑𝐸 = (γSL − γSG )𝑑𝑆 = 4𝜋𝑎(γSL − γSG )𝑑𝑎
Le facteur 2 (manquant dans l'énoncé) vient du fait qu’on modifie la surface sur la sphère et la
surface sur le plan.
c. On utilise comme précédemment :
2𝑎𝑑𝑎 = −2𝑅𝑑𝑧
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𝑑𝐸
𝐹⃗ = 𝑒 ⃗ = −4𝜋𝑅(γSL − γSG )𝑒 ⃗
𝑑𝑧
Soit, en utilisant la loi de Young-Dupré :
𝐹⃗ = +4𝜋𝛾𝑅𝑐𝑜𝑠𝜃𝑒 ⃗
42. Si on calcule cette force dans le cas précédent (on fait l’hypothèse du mouillage total, 𝜃 = 0) ∶
𝐹 ≈ 8,5.10 N
Cette valeur correspond à la valeur du pic de force mesurée.
4. Application à la nanorhéologie
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46. Cette question introduit le nombre de Reynolds qui permet de caractériser les types d'écoulements.
a. L’équation locale pour la dynamique d’un fluide newtonien incompressible s’appelle
⃗
l’équation de Navier Stokes. Le terme + 𝑣⃗ · grad⃗ 𝑣⃗ représente l’accélération
particulaire de la particule fluide.
b. Le terme de transport convectif est 𝜌 𝑣⃗ · grad⃗ 𝑣⃗ et le terme de transport diffusif 𝜂Δ𝑣⃗.
c. Le nombre de Reynolds est une mesure de l’ordre de grandeur du terme convectif sur le
terme diffusif dans l’équation de Navier Stokes :
ρ𝑈 /𝐿 ρ𝑈𝐿
𝑅𝑒 = =
η𝑈/𝐿 η
47. [QP]
a. Il n’y a pas d’influence entre les particules de fluide (viscosité nulle) comme il n’y a pas de
frottement dans le cas de la chute libre. L’influence des interactions s’effectue à travers les
termes de pression dans la relation de Bernoulli.
1 1
𝑃 + 𝜌𝑣 + 𝜌𝑔ℎ = 𝑃 + 𝜌𝑣 + 𝜌𝑔0
2 2
Or, la pression en A est identique à celle de B et 𝑣 = 0 d'où 𝜌𝑔ℎ = 𝜌𝑣 conduisant à
l’expression indiquée.
b.
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