Eage 2
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2.1. Introduction
Le génie électrique est une branche de la science qui traite les domaines de
l'électricité, d’électronique et leurs applications. Dans ce chapitre, on va voir tous les
domaines liés au génie électrique.
2.2. Domaines d’électronique
L'électronique est une branche de la physique appliquée, traitant de la mise en forme
et de la gestion des signaux électriques, permettant de transmettre ou recevoir des
informations.
Electronique est l’ensemble des techniques qui utilisent des signaux électriques pour
capter, transmettre et exploiter une information.
Deux technologies d’électronique : l'analogique et le numérique ou technologie
Digitale.
✓ Electronique analogique : La grandeur électrique ou signal varie de façon
analogue à la grandeur physique qu'elle décrit. Une caractéristique importante est
la continuité du signal.
✓ Electronique numérique : La grandeur électrique est traduite en une suite de
nombres séparés par un intervalle de temps. Une caractéristique importante est la
discontinuité du signal.
2.2.1. Electronique analogique
➢ Eléments passifs
Eléments passifs sont des composants passifs qui n'amplifient pas et ne dirigent pas
le courant, mais ils peuvent le ralentir ou le stocker comme les résistances, les
condensateurs, les bobines.
A. Résistance
La résistance (Résistor) est l'élément le plus simple, très utilisé en électronique. C'est
un composant dit passif, il conduit l'électricité avec un effet résistif. Il est bidirectionnel, il
n’y a pas de sens obligatoire du passage du courant.
▪ En courant continu
La différence de potentiel ou tension U (en volts) aux bornes d'une résistance R (en
ohms) est proportionnelle à l'intensité du courant électrique I (en ampères) qui la traverse
ou la résistance R d'un dipôle est égale au quotient de sa tension U par l'intensité I du
courant.
𝑈 = 𝑅. 𝐼 (2.1)
▪ En courant alternatif
▪ Effet résistif
Lorsque on applique une différence de potentiel à deux conducteurs isolés les uns des
autres, on assiste à une accumulation de charges par influence électrostatique. C’est cela
l’effet capacitif. Très souvent, l'effet capacitif est présent à titre parasitaire comme par
exemple lors d'accumulation de charges entre deux lignes conductrices.
➢ Eléments actifs
A. Diode
Une diode ne laisse pas passer le courant de la même façon selon qu’on la branche
dans un sens ou dans l'autre (le courant Anode vers Cathode peut être plus importante
que le courant Cathode vers Anode, à une tension donnée). Cette caractéristique permet
à la diode d'être utilisée pour redresser un courant alternatif.
▪ Tension inverse
Appelée aussi tension de claquage. Il s'agit de la tension maximale que l'on peut
appliquer à la diode dans le sens bloquant.
▪ Courant direct
Le transistor est un composant actif qui sera utilisé pour commuter des courants ou
des tensions, amplifier, transposer des fréquences, les mélanger, commander un relais
et mille autres choses encore. Ce dispositif comporte 3 électrodes :
C. Amplificateur opérationnel
Les premiers amplificateurs opérationnels (AOP) furent d’abord utilisés pour exécuter
des opérations mathématiques telles que l’addition, la soustraction, la multiplication et la
division, d’où le terme opérationnel. L’amplificateur opérationnel possède : deux bornes
à l’entrée : l’entrée avec inversion (-) et l’entrée sans inversion (+), en plus d’une borne
pour la sortie. L’Ampli-op type requiert deux tensions d’alimentation, une positive et l’autre
négative.
Les circuits intégrés numériques les plus simples sont des portes logiques simples
(et, ou, non), les plus compliqués sont les microprocesseurs et les plus denses sont les
mémoires. On trouve de nombreux circuits intégrés dédiés à des applications spécifiques
(ASIC pour Application Specific Integrated Circuit), notamment pour le traitement du
signal (traitement d'image, compression vidéo...) on parle alors de DSP
pour (Digital Signal Processor). Une famille importante de circuits intégrés est celle des
composants de logique programmable (FPGA, CPLD). Ces composants sont amenés à
remplacer les portes logiques simples en raison de leur grande densité d'intégration.
▪ Composants internes
Un circuit intégré comprend sous des formes miniaturisées principalement des
transistors, des diodes, des résistances, des condensateurs, plus rarement des
inductances.
▪ Échelle d'intégration
L'échelle d'intégration définit le nombre de portes par boîtier :
- SSI (small scale integration) petite : inférieur à 12.
- MSI (medium) moyenne : 12 à 99.
- LSI (large) grande : 100 à 9999.
- VLSI (very large) très grande : 10 000 à 99 999.
- ULSI (ultra large) ultra grande : 100 000 et plus.
Ces distinctions ont peu à peu perdu leur utilité avec la croissance exponentielle du
nombre de portes. Aujourd'hui plusieurs centaines de millions de transistors (plusieurs
dizaines de millions de portes) représentent un chiffre normal (pour un microprocesseur
ou un circuit intégré graphique haut de gamme).
- Le canal : support de transmission (ligne, câble coaxial, guide d'onde, fibre optique,
lumière infrarouge, canal hertzien, etc.)
- L'émetteur : fournir un signal (représentant le message) adapté au canal.
- Le récepteur : reconstituer le message après observation du signal présent
sur le canal.
Tout signal subit des perturbations au cours de son transit dans le canal de
transmission : atténuation, ajout de signaux parasites ou bruit, distorsions, etc… de sorte
que le signal qui parvient au niveau du récepteur n’est jamais exactement le même que
celui qui a été transmis par l’émetteur.
De plus, le signal transmis arrive au récepteur après un délai de transmission. Ces deux
règles sont un fondement de la science des télécommunications.
Le signal source est la forme sous laquelle se présente la toute première apparition de
l’information émise dans la chaine de télécommunication. La nature physique du signal
source est non électrique, les principaux types de signaux source sont le son, l’image,
vidéo et le texte.
➢ Signal vocal
Le son consiste en une onde de pression se propageant dans l'air, qui est désignée
en physique par onde acoustique.
- La lumière est une grandeur qui obéit selon le besoin à deux modèles physiques,
Corpusculaire (photons) et ondulatoire (onde électromagnétique). On s’intéresse plus
dans les télécommunications au modèle ondulatoire, la lumière est une onde
électromagnétique qui se propage à la vitesse 3.10 8 m/s dans le vide, et comme toute
onde possède une puissance, l’intensité lumineuse, et une bande de fréquence f allant
de 350 THz à 750 THz pour la lumière visible.
- L’image fixe en électronique est transformée par un capteur (caméra) en un
tableau de points lumineux (pixels) qui sont des valeurs représentant l’intensité lumineuse
et la couleur de chaque point de l’image.
- Le signal vidéo, est une suite d’images (trames ou image animée) auxquelles
est fusionné un son.
➢ Texte
Le câble coaxial était le média du haut débit avant l'apparition des fibres optiques, il
est toujours utilisé dans les réseaux industriels en raison de sa robustesse face aux
perturbations. C'est aussi le support de prédilection pour les raccordements en
radiofréquence à l'intérieur d'un équipement, parfois remplacé par le guide d'onde pour
les transmissions de micro-ondes de forte puissance.
La fibre optique, qui raccorde progressivement les abonnés en ville, est aussi le média
des câbles sous-marins modernes. C'est un fil en verre ou en plastique très fin qui a la
propriété de conduire la lumière.
➢ Instrumentation biomédicale
➢ Imagerie médicale
C’est le procédé par lequel un médecin peut examiner l'intérieur du corps d'un patient
sans l'opérer. Elle est utilisée à des fins diagnostiques ou thérapeutiques. Il existe de
nombreux appareils d’imagerie : échographe, scanner, IRM….
➢ Biomécanique
➢ Biomatériaux
Ce sont les matériaux utilisés pour fabriquer les prothèses, les implants et les
instruments de chirurgie… Ils ne doivent pas être rejetés par l’organisme
(biocompatibilité).