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Leçon 8

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Leçon 8 : Défaillance d’exécution : les sanctions afférentes au sort

du contrat
La plupart des contrats sont valablement formés, le contrat va commencer à être exécuté. Le
rôle du juriste est dans l’exécution du contrat

I- Les situations de défaillance d’exécution


3 grande sorte de défaillance d’exécution
- Inexécution totale : défaut d’exécution :
- Le retard dans l’exécution (obligation exécutée avec du retard) : 2 situations à
distinguer : exécution avec retard mais l’exécution conserve un intérêt pour le
créancier, mais le créancier subit un préjudice dû au retard. Ou la prestation
exécutée avec retard n’a plus aucun intérêt pour son créancier, elle a perdu tout
intérêt pour son créancier (on a réservé un traiteur pour notre mariage mais lui a du
retard et dit qu’il viendra demain)
- L’obligation a été exécuté dans les temps mais mal : de manière défectueuse.
L’hypothèse de la mauvaise exécution de l’obligation.

Pour qu’il y a ai une sanction il faut un manquement contractuelle qui s’agissent d’un défaut
de l’exécution, un retard ou une mauvaise exécution. Celui qui demande le prononcé une
sanction doit établir que son Co contractant a manqué un de ses obligation contractuelle : on
parle de manquement contractuel ou de défaillance d’exécution, qu’on va considérer
synonyme qui va amener à la sanction. Il est interdit d’employer le terme faute qui est
différent du manquement contractuel.

Le terme faute mérite d’être réserver à la responsabilité délictuelle. On établit l’existence


d’une faute d’un dommage et de lien de causalité. La question est de savoir si un des Co
contractant a manqué à ses obligations contractuelles ?

Peut se prévaloir d’une sanction, il faut tout d’abord établir le manquement contractuel.
La 2nd question est de savoir si le manquement contractuel est imputable au débiteur de
l’obligation. A chaque fois qu’il y a manquement il des sanctions. Certaine sanction
contractuelle est réservée à des hypothèses dans laquelle le manquement est débiteur.

Pour savoir s’il y a un manquement contractuel, il faut se demander si l’obligation


contractuelle qui est en cause, est une obligation de moyen ou de résultat. C’est la phase
préalable et indispensable pour le savoir.

Les obligations de moyen : ce sont les obligations pour l’exécution des quelle le débiteur ses
engagé à faire tout son possible et apporter tout le soin nécessaire pour l’accomplissement de
sa mission. Il fait de tous sont possible et du mieux possible pour accomplir sa mission mais il
ne sait pas engager sur le résultat.

EX : Obligations du médecine (il ne peut pas s’engager a que son patient guérisse, il s’est
juste engagé à faire de son mieux possible). Quand l’obligation est de moyen, le manquement
contractuel consiste à faire du mieux possible et avoir apporter les soins possibles, pour
soigner son possible.

Pour la sanction il faut démontrer que le médecin n’a pas fait du mieux qu’il pouvait. La
preuve du manquement est rapportée s’il est démontré que le contractant n’a pas utilisé tous
les moyens qui été à sa disposition pour accomplir sa mission.
Les obligations de résultat ce sont les obligations pour l’exécution des quelle le débiteur ses
engagé à faire tout son possible et apporter tout le soin nécessaire pour l’accomplissement de
sa mission. EX : obligation de payer une somme d’argent. Il s’est engagé à ce que le prix soit
payé.
Pour démontrer le manquement contractuel concernant les obligations de résultat, il suffit de
prouver que le résultat n’a pas été atteint. Nul besoin ici d’établir une quel qu’once faute pas
besoins de montrer que le débiteur de l’obligation n’a pas apporter les soins de nécessaire n
on n’a pas besoins de s’intéresser au comportement du débiteur, juste montré que le résultat
n’a pas été atteint.

La nature de l’obligation dépend de ce qu’on voulut les contractants, ce sont les contractant
qui choisissent la nature de leur obligation. Le contrat peut directement qualifier l’obligations
de moyens ou de résultat. OU à défaut peut avec d’autre terme montrer la nature de
l’obligation qui a été choisi.

En cas de silence des partit, ou que le contrat a été établit oralement. Il incombe au juge de
chercher la commune intentions des parties en fonction d’un certain nombre d’indice qui vont
être utile :
- Aléa : si l’obligation est marquée par un fort aléa, en générale sauf avoir dit le
contraire le juge va qualifier l’obligations => moyen. De cet aléa ils n’ont pas pu
s’engager sur un résultat. C’est pour ça que l’obligations du médecin est aléatoire car
on n’a pas toujours la certitude de la guérison du patient. Faute d’aléa on dira que c’est
une obligation de résultat. Indice utilisé s’il n’est pas précisé dans le contrat.
- Le caractère actif ou passif du comportement du contractant victime de la
défaillance : du comportement du créancier de l’obligations concerner. Est-ce que le
créancier avait un rôle a joué ou pas ?

S’il a un comportement actif dans la bonne exécution du contrat : ça veut dire que le débiteur
de l’obligation n’est pas totalement maitre de la bonne exécution de celle-ci. Il n’a pas toutes
les cartes en mains Il se sont pas engagé sur un résultat donc on considérera une obligation de
moyens.
- => Cour de cassation 11 mai 2022 : accident d’un un parc aquatique. L’accident se
produit dans une rivière en mouvement. La question se pose si la victime peut remettre
en cause du parc aquatique. On est dans la sphère de la responsabilité contractuelle.
Au moment de l’achat du ticket, il y a une obligation de sécurité qui pèse sur le parc
aquatique. On la considère comme une obligation supplétive (art 1194 du Code civil).
Est-ce que le parc a manqué à son obligation de sécurité. On ne peut s’intéressé a
l’obligation de sécurité de matière intégrale. Si on considère que le parc est débité
d’une obligation de résultat : quand le client entre dans la rivière il ne doit pas ressortir
avec une blessure. Si on considère que l’obligation de sécurité est de moyen, on
considère que le parc a fait tout son possible pour que la sécurité du client soit
garantie. La victime devra démontrer que le parc aquatique n’a pas mis tous les
moyens possibles, il faudrait démontrer que le parc n’a pas tous bien fait. Pour
trancher cette question de qualification, le juge va se concentrer sur le contrat mais
rien n’est bien défini et donc on va aller du coter des indices. ON va aller regarder si
dans la rivière le client a eu un comportement passif ou actif. Selon les juges une fois
que le client est lancé dans la rivière est un comportement passif. Et dont ayant
un comportement passif il a aucune maitrise de la situation et ce qui conduit les
juges dans cette affaire à attribuer à l’obligations de sécurité, la qualification
d’obligations de résultat. Le simple accident permet d’établir le manquement
contractuel du parc.

II- Les conséquences de cette défaillance d’exécution

Liste des sanctions :

• Art. 1217. - La partie envers laquelle l'engagement n'a pas été exécuté́, ou l'a été
imparfaitement, peut :
 - refuser d'exécuter ou suspendre l'exécution de sa propre obligation ;
 - poursuivre l'exécution forcée en nature de l'obligation ;
 - Obtenir une réduction du prix ;
 - provoquer la résolution du contrat ;
 - demander réparation des conséquences de l'inexécution.
Les sanctions qui ne sont pas incompatibles peuvent être cumulées ; des dommages et intérêts
peuvent toujours s'y ajouter.

Dans un cas pratique : il ne faut pas faire pour toutes les sanctions, se demander quel sont la
sanction utile pour la victime du manquement contractuelle.
Quatre sanctions afférentes au sort du contrat, elle sont utile dès lors a que le contractant
victime n’a pas totalement exécuté ses propres obligations et qu’il souhaite donc pas le faire et
sortir du contrat ou dès lors qu’il a exécuté ses obligations mais qu’il veut en retenir
restitutions.
Est-ce qu’il veut ses obtenir restitution de ces obligations (remboursement ticket d’entrée). Il
faut toujours prendre la spécificité du cas. Il faut se demander les sanctions utiles.

Ex : la rivière en mouvement. Une victime, accident très grave.


Les sanctions peuvent se cumuler en tant que possible. Par exemple, ça n’a aucun sens de
demander simultanément l’exécution forcé (exécution) et la résolution (effacer le contrat).
Rien n’empêche d’étudier les 2, mais selon le choix de la victime.

L’ARTICLE 1217 : n’est pas expressément d’ordre public. En principe faute de précision, les
textes du droit des contrat sont supplétives de volonté. L’article 1217 est supplétives de
volonté, et dans le contrat les parties pourrait écarter une des sanctions prévues.

Attention une disposition du contrat qui écarterai toutes les sanctions prévues. Une stipulation
dans le contrat qui écarte toutes les sanctions. L’article 1170 empêcherai stipulation qui
écarterai toute sanction. = incohérence.

A) Exception d’inexécution
 Art. 1219. - Une partie peut refuser d'exécuter son obligation, alors même que celle-ci
est exigible, si l'autre n'exécuté pas la sienne et si cette inexécution est suffisamment
grave.
 Vise l’hypothèse : l’exceptions d’inexécution a postériori
Art 1220 : exception d’inexécution a priori = par anticipations
1) L’inexécution a postériori

Art 1219 : on a les conditions et les conséquences.


Ce sont des mesures de représailles ; facultés qu’un parti pour suspendre l’exécution du
contrat car son Co contractant ne le fait pas. Le droit de ne pas exécuter ses propres
obligations car son Co contractant ne le fait pas.

Les conditions prévues :


- Si l’autre n’exécute pas la sienne : un des contractant n’exécute pas ses obligations.
Sachant que on est en présence d’un contrat synallagmatique. (Obligation
interdépendante)
- L’inexécution est suffisamment grave : pas possible de mettre en œuvre l’exception
d’inexécution, si l’exécution est minime (contrat de bail : le bailleur doit assurer
l’entretien de l’appartement, et que tous les mois il doit livrer l’quittance de loyer. Si
le bailleur oublie de donner l’quittance de loyer on ne peut pas refuser de pas payer le
loyer. L’exception d’inexécution peut se traduire par une réponse proportionnée.
(Inexécution partielle)

Les effets : extrajudiciaire ; la victime de l’inexécution est autorisée à suspendre l’exécution


de ses propres obligations d’elle-même. Elle prononce elle-même cette mesure. Il y a une idée
de justice privée et sa fonctionne sans de recours au juge. Contractant a l’origine de
l’inexécution saisi le juge pour se plaindre que son Co contractant n’exécute pas ses
obligations, c’est dans cette hypothèse là que le juge regardera si les conditions de l’article
1119 sont remplies.

L’exception d’inexécution est une mesure temporaire ; ce qu’il découle que à tout moment
que le contractant a l’origine de la situation peut décider de s’exécuter, ce qui obligera son Co
contractant a s’exécuté lui-même. C’est une mesure temporaire. La victime de l’inexécution
qui veut une solution définitive pour ne pas avoir le risque d’une autre in inexécution doit
recourir à autre conditions.

2) L’exception de l’inexécution a postériori

 Art 1220 : Une partie peut suspendre l'exécution de son obligation des lors qu'il est
manifeste que son cocontractant ne s'exécuterai pas à l'échéance et que les
conséquences de cette inexécution sont suffisamment graves pour elle. Cette
suspension doit être notifiée dans les meilleurs délais.

Permettre à une Co contractant de ne pas s’exécuté car il a la certitude que son Co contractant
ne s’exécutera pas quand les obligations du Co contractant seront exigible.
Le mécanisme a un intérêt si l’exécution des obligations des contractant n’est pas exigible à la
même date.

Les conditions :
- Il est manifeste que le Co contractant ne s’exécutera pas à l’échéance : celui qui entent
de prévaloir de certes inexécution de n’exécutera pas.
- Il faut que pour le créancier de l’obligation qui doit en principe s’exécuté en premier,
les conséquences de l’inexécutions sont suffisamment graves
- Le contractant qui veut se servir de l’article 1220 doit notifier sa décision à son Co
contractant.

B) Exécution forcée

Art.1221.-Le créanciers d’une obligation peut, après mise en demeure, en poursuivre


l'exécution en nature sauf si cette exécution est impossible ou s'il existe une disproportion
manifeste entre son coût pour le débiteur de bonne foi et son intérêt pour le créancier.
On va voir le juge pour demander l’exécution forcée du contrat

Principe : chaque contractant a droit d’aller demander au juge l’exécution forcée du contrat
car il ne se contente pas d’une réparation et il y a un droit par principe pour l’exécution
forcée. C’est une conséquence de la force obligatoire du contrat, cette force elle impliqué que
chacun peut être contraint par le juge.

Condition de la mise en demeure : il faut que le créancier de l’obligation mette en demeure


son Co contractant. La mise en demeure n’obéit par un aucun formalisme. Il faut simplement
préciser dans le message (lettre ou mail) que la personne est mise en demeure. La mise en
demeure est le point le plus confus et incertitude. La mise en demeure c’est une mesure
conçut comme favorable au débiteur de l’obligation, il permet de prévenir que le Co
contractant de s’exécuter, c’est une sorte de dernière chance donner avant sanctions. Le texte
conçoit la mise en demeure de cette manière-là.
Sous l’empire des anciens textes, on ne sait pas si cette elle perdure, une assignation en justice
valait mise en demeure. Si c’est encore le cas, on perd l’idée de la dernière chance. Le juge
prononcera l’exécution forcée en nature et il est prévue à l’article 1228, que le juge peut
laisser un délai au débiteur de l’obligation.

Faute de précision contraire, l’article 1121 semble supplétive de volonté de sorte qu’il peut
être écarter conventionnellement

Exception de cet article :


- Exécution impossible : impossibilité matérielle. On ne peut pas l’ordonnée. Quand on
parler d’impossibilité la jurisprudence inclut des cas d’impossibilité morale, s’agissant
des obligations de faire qui sont doté d’un caractère personnel très marqué. De sorte
que finalement cette exécution forcée serait attentatoire à la liberté individuelle.

- Exécution disproportionnée : manifeste entre son coût pour le débiteur de bonne foi
et son intérêt pour le créancier. On veut ici refuser au créancier de la possibilité ne
l’exécution d’une obligation forcée lorsque en réalité sa demande est essentiellement
animée par l’intention de nuire à son Co contractant. Le débiteur de l’obligation qui
est assigné en justice pour exécution forcée se défend en soulèvent cette exception
mais pour cela il doit montrer 2 conditions : un écart entre le cout pour un et l’intérêt
pour l’autre et sa bonne foi.
 3 -ème chambre de la Cour de cassation 6/07/2023 : n° 22-10.684 : maison
construite mais la hauteur du plafond n’est pas conforme. La cour d’appel a
prononcé une mesure d’exécution forcée, par équivalent, elle demande à
l’entrepreneur de détruire la maison et de la refaire. La Cour de cassation remarque
que le contrat est soumis à l’ancien droit des contrats, mais elle va rendre sa
décision en s’inspirant de la réforme. La Cour de cassation reproche à la cour
d’appel de ne pas avoir mener le contrôle de proportionnalité entre le préjudice
subi par le propriétaire de la maison et le coût que cela va entrainer au propriétaire.

C) La réduction du prix

Art. 1223. - En cas d’exécutions imparfaite de la prestation, le créancier peut, après mise
en demeure et s’il n’a pas

Encore payé tout ou partie de la prestation, notifier dans les meilleurs délais au débiteur
sa décision d’en réduire de manière proportionnelle le prix. L’acceptation par le
débiteur de la décision de réduction de prix du créancier doit être rédigée par écrit.

C’est un mécanisme connu en droit spéciaux. Il s’est étendu en droit commun, l’idée étant que
la victime d’un manquement contractuelle peut demander à voir le prix réduit. Il faut imaginer
qu’il y a une obligation contractuelle qui a été partiellement exécuté et qu’elle a intérêt pour le
Co contractant. Le Co contractant est d’accord pour cette situation, mais il ne veut pas payer
la totalité du prix. Ici elle est conçue comme une mesure définitive, c’est la différence avec
l’exception d’inexécution.

Il distingue 2 situations :

- La victime de la défaillance contractuelle n’a pas payé le prix et elle se heurtent au fait
que son Co contractant a exécuté le contrat de manière imparfaite. Le créancier peur
mettre en demeure son Co contractant et si cela ne change rien, il va lui notifier sa
décision de réduire le prix. Alors si le Co contractant accepte : il y a un accord (accord
transactionnel) ou alors le Co contractant n’accepte pas. Et alors le Co contractant doit
saisir le juge.

Si le juge estime que la prestation est exécutée de manière parfaite, il va obliger le


contractant qui souhaitait réduire le prix à payer la totalité du prix.

Mais s’il constate que l’exécution est imparfaite, le juge va statuer sur le montant du prix et va
l’imposer au contractant. IL va rendre le nouveau prix obligatoire.

Al 2 : Si le créancier a déjà̀ payé, à défaut d’accord entre les parties, il peut demander au juge
la réduction de prix.
Ici il doit aller voir le juge pour obtenir restitution d’un parti de prix.

D) La résolution du contrat

Résolution du contrat : anéantissement


La victime de la défaillance d’exécution peut rechercher la défaillance du contrat qui a été mal
exécuté. Elle va prononcer les conséquences proches de la nullité.

Nullité : manque de validité du contrat


Résolution : sanctionne le manquement à l’exécution

Il y a 2 grandes utilités pour la victime :


- Mettre fin à un contrat dont elle souhaite sortit = principalement pour les contrats
échelonnés.
- La victime souhaite obtenir restitution de ce qui a été versé.

1) les trois formes de résolution possible

Elles sont citées à l’article 1224 :


 Art. 1224. - La résolution résulte soit de l'application d'une clause résolutoire
soit, en cas d'inexécution suffisamment grave, d'une notification du créancier au
débiteur ou d'une décision de justice.

a) La résolution conventionnel

Application d’une clause résolutoire contenu dans le contrat. Une clause qui dit en cas de
manquement le contrat sera résolu.

1ère observation : cela suppose un contrat écrit pour cette clause


2nd observation : la qualification de clause résolutoire appartient au juge.
Une clause résolutoire : celle qui prévoit camps en présence de telle ou telle défaillance
d’exécution, la résolution interviendra sans l’intervention du juge. Cette clause donne donc
une prérogative aux contractants. Celle de prononcer la résolution lui-même en cas de
défaillance de d’obligation de la part de son co contractant.

La règle relative a cette clause = Art 1125

Al 1er : il est précisé que la clause résolutoire doit viser les manquements qui donneront lieux
à résolutions. Ici 2 précisions :
- Les parties sont libres de prévoit que tous manquement au présent contrat permettra le
prononcer de la résolution Mais ils sont aussi libres de prévoir s’il le souhaite que seul
certaines obligations donneront lieux à résolution
- La clause résolutoire peut profiter à un contractant ou au 2. On peut prévoir que
seulement un des contractant dispose de cette clause. Mais comme toute clause il va
falloir veiller qu’elle soit exécutée de bonne foi. Elle peut se heurter au jeu de l’article
1171 du Code civil, ou de l’article L. 442 du code du commerce si elle apparait
comme déséquilibré, surtout si elle donne qu’a un des deux contractant.
Al 2 : modalité : 2 étapes :
- Il faut que le créancier de l’obligation inexécuté mette son contractant en demeure de
s’exécuté. En lui précisant bien que a défaut d’exécution, il prononcera la résolution.
Cette règle est supplétive de volonté que sorte que dans la clause résolutoire les parties
peuvent convenir que la mise en demeure ne sera pas nécessaire. Et puis dans la clause
résolutoire les parties peuvent s’accorder sur certaine modalité (délais minimums entre
la mise en demeure et le prononcer de l’inexécution) (obligation de motivation)

- La résolution elle-même celui qui estime que la défaillance prévit son Co contractant
de la résolution du Co contractant. Le contrat est considéré comme étant anéanti et lui
qui est prononcée la résolution. L’autre partie qui a subi cette solution va devant le
juge, qui va contrôler les circonstances de la résolution et va vérifier s’il y avait Vien
manquement contractuelle et va verdier si la clause 'il y avait bien manquement CT et
vérifier si modalités ont été respectées.

b) la résolution unilatérale (par notification)

Art 1224 :
 Résolution prononcée par une des parties en dehors du juge et en absence de clause
résolutoire dans le contrat. Elle n’est pas fondée sur la clause résolutoire. Elle va
être mobilisé quand les contractant n’ont pas mis de clause résolutoire.

Les conditions :
- Art 1126 : résolution par notification : ne donne pas les conditions requises la seule
condition est visé par l’article 1124 (condition de l’inexécution suffisamment grave).
Cette gravité peut résulter d’un comportement particulièrement fautif du débiteur des
obligation ou elle peut résulter de l’importance de l’obligation.
- La condition d’un préjudice causé au Co contractant n’est pas requise mais jamais
pour la résolution.

Les modalités :
- Le créancier de l’obligation va mettre en demeure son Co contractant de s’exécutés : il
lui précise qu’à défaut d’exécution du contrat, il prononcera la résolution.

Exception : de la mise en demeure.


- Art 1126 : exception de l’urgence, on peut passer ou entre à la mise en
demeure.
- Il y a une autre exception : Cour de cassation 18/10/2023, N°20-21. 579 : il
consacre une autre exception à la mise en demeure, il n’en a pas besoins si celle-ci est
vaine. Si on sait qu’elle ne servira à rien. Les obligations contractuelles ont été
exécuté. L’obligation n’est pas que de payer le prix, mais aussi de se comporter de
manière correcte.IL y a une interdiction de toute déviance. La Cour de cassation elle a
accepté l’idée qu’il y avait l’obligation de bien saillance par la société de construction
et donc on pouvait se
Passer de la mise en demeure.

- La notification de la résolution : al 3 : il doit motiver sa décision, ce qui permettra au


juge de venir contrôler les motivations qui ont précédé à cette décision. La notification
suppose l’envoie d’un format écrit mais pas de formalisme. IL y’a pas de passé par un
huissier.
A charge pour l’autre contractant qui se voit notifié la résolution du contrat peut contester
cette résolution et pour se faire doit saisir le juge. Le juge va alors vérifier s’il y avait ou pas
manquement suffisamment grave. C’est écrit à l’article 1126 : au créancier qui incombe que
l’inexécution était grave. Reversement du principe de la charge de la preuve. Le juge a 2 cas
de figure :
- Inexécution est suffisamment grave : il rejette les demandes et confirme la
résolution
- Il estime que en effet la résolution a été prononcé a mauvais escient : le contrat a
bien été exécuté ou quelle n’est pas suffisamment grave : art 1126 al 1 : la résolution
par notification se fait au risque est péril du créancier mais on ne sait pas ce que sa
signifie.
1er Soit le juge va estimer que la résolution par notification est fautive mais efficace. Il
sanctionne l’auteur de la notification par des dommages et intérêt.
2nd Il estime que la résolution par notification était inefficace et donc ordonne la poursuite
forcée du contrat.

Faute de précisons contrai tire article 1126=> supplétive de volonté et les parties peuvent
l’écarte dans leur contrat.

c) la résolution judiciaire

Art 1127 : toute hypothèse on peut aller voir le juge pour demander la résolution du contrat.
Même dans les cas où il y a une clause résolutoire rien n’interdit la victime de l’inexécution
de saisir le juge directement.
Une condition :
- Inexécution suffisamment grave : pour qu’il prononce la résolution judicaire.
Il semblerait qu’il soit possible d’écarter conventionnement d’écarte la résolution judicaire

2) Les conséquences

Art 1129 du Code civil :


La résolution met fin au contrat.

La résolution prend effet, selon les cas, soit dans les conditions prévues par la clause
Résolutoires, soit à̀ la date de la réception par le débiteurs de la notification faite par le
créancier, soit à̀ la date fixée par le juge ou, à défaut, au jour de l'assignation en justice.

Lorsque les prestations échangées ne pouvaient trouver leur utilité́ que par l'exécutions
complète du contrat résolu, les parties doivent restituer l'intégralité́ de ce qu'elles se sont
procuré l'une à l'autre. Lorsque les prestations échangées ont trouvé́ leur utilité́ au fur et
à̀ mesure de l'exécutions réciproque du contrat, il n'y a pas lieu à̀ restitution pour la
période antérieure à la dernière prestation n'ayant pas reçu sa contrepartie ; dans ce
cas, la résolution est qualifiée de résiliation.

Les restitutions ont lieu dans les conditions prévues aux articles 1352 à 1352-9.
A) les prises des faits de la résolution
La date diffère de la forme. La date est celle prévu par la clause résolutoire (la date de la
défaillance ou de la mise en demeure)
Pour résolution de notification : elle prend effet par la date de la réception de la notification
par le débiteur.
A compter de cette date les 2 contractant sont délier des obligations, il n’y a plus de sanction
concernant l’inexécution future. La date est sans incidence sur les conséquences dans le passé.

B) Les restitutions
AL 3 : Aujourd’hui il faut distinguer 2 hypothèses.

1ère hypothèse : Les prestation échangé ne trouve leur utilité que par l’exécutions compète du
contrat ‘est un tout ou rien. Dans ce cas il faut organiser des restitutions surtout ce qui a été
exécuté (de l’argent ou des prestation exécutée, il faut rendre l’équivalent.

2nd hypothèse : la prestation échangée ne trouve leur utilité au fur et à mesure du contrat (le
contrat de bail). Il faudra organiser des restitutions mais partielle, il faudra restituer que les
prestations qui ont été reçu entre la date de la première défaillance et de la prise des faits de la
résolution. Dans cette hypothèse l’article 1229, autorise a qualifié la résolution de résiliation,
on est autorisé à le faire. Mais il est suggéré de s’en tenir au mot résolution.

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