7.07 - Carif
7.07 - Carif
7.07 - Carif
0
2024/03/
RECOMMANDATION
:00
(2)
Dossier # : 1246116001
responsable :
Projet : -
Objet :
responsable :
Projet : -
Objet :
CONTENU
CONTEXTE
berges.
DESCRIPTION
(OPI) ;
JUSTIFICATION
ASPECT(S) FINANCIER(S)
Non applicable
IMPACT(S) MAJEUR(S)
Non applicable
Non applicable
ADMINISTRATIFS
VALIDATION
Parties prenantes
Lecture :
Richard LIEBMANN
Directeur
514 872-4298
2024-03-06
Grille d'analyse Montréal 2030
Numéro de dossier : 1246116001
Unité administrative responsable : Service de sécurité incendie de Montréal, Direction de la sécurité civile
Projet : Dépôt du Rapport d'analyse et de recommandations du Comité pour l’atténuation du risque d’inondations fluviales
(CARIF) portant sur la mise en place de mesures permanentes pour atténuer le risque d’inondations fluviales.
1. Votre dossier contribue-t-il à l’atteinte des résultats en lien avec les priorités du Plan stratégique X
Montréal 2030?
Échelle : Quartier
Priorité 19 : Offrir à l’ensemble des Montréalaises et Montréalais des milieux de vie sécuritaires et de qualité, et une réponse de
proximité à leurs besoins
3. Pour chacune des priorités identifiées, quel est le principal résultat/bénéfice attendu?
La mise en place de mesures recommandées dans le rapport CARIF permettrait d'atténuer le risque de l’agglomération face aux
inondations fluviales et donc d'adapter davantage le territoire aux changements climatiques. La mise en place des mesures
recommandées permettrait de s’assurer d’un milieu de vie sécuritaire pour les Montréalaises et Montréalais.
Section B - Test climat
oui non s. o.
1. Votre dossier est-il cohérent avec les engagements en matière de réduction des émissions de gaz à
effet de serre (GES), notamment :
Réduction de 55 % des émissions de GES de la collectivité montréalaise en 2030 par rapport à celles
de 1990 x
Carboneutralité opérationnelle des bâtiments municipaux d’ici 2030
Carboneutralité en 2040 des émissions de GES des activités municipales
Carboneutralité de la collectivité montréalaise d’ici 2050
2. Votre dossier contribue-t-il à la diminution des vulnérabilités climatiques, notamment en atténuant les
impacts des aléas climatiques (crues, vagues de chaleur, tempêtes destructrices, pluies abondantes, x
augmentation des températures moyennes, sécheresse)?
3. Les réponses fournies aux questions 1 et 2 se basent-elles sur un encadrement spécifique lié au test
x
climat?
Section C - ADS+*
oui non s. o.
b. Équité
x
Augmentation de l’équité entre les personnes et les groupes de population et/ou de l’équité territoriale
c. Accessibilité universelle
x
Amélioration du caractère universellement accessible de Montréal
ACRONYMES ...................................................................................................................... 3
1. SOMMAIRE ................................................................................................................ 4
2. INTRODUCTION .......................................................................................................... 6
3. ATTÉNUATION DU RISQUE .......................................................................................... 8
4. DÉMARCHE ................................................................................................................ 9
4.1 OBJECTIFS ........................................................................................................................... 9
4.2 COMPOSITION DU COMITÉ ET DES GROUPES DE TRAVAIL ................................................ 9
4.3 TRAVAUX DU COMITÉ ....................................................................................................... 10
5. MÉTHODOLOGIE....................................................................................................... 14
5.1 PRINCIPE ........................................................................................................................... 14
5.2 INDICE DE CONSÉQUENCES (IC) ......................................................................................... 15
5.3 INDICE DE BÉNÉFICES COMPLÉMENTAIRES (Ib) ................................................................ 18
5.4 INDICE DE COMPLEXITÉ POTENTIELLE (Ip)......................................................................... 21
6. RÉSULTATS ............................................................................................................... 25
6.1 ÉVALUATION PRÉLIMINAIRE ............................................................................................. 25
6.2 ÉVALUATION DE LA PRIORITÉ RELATIVE (Pr) ..................................................................... 25
6.3 INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS .................................................................................... 26
6.4 CLASSIFICATION DES MESURES PROPOSÉES SELON LEUR PRIORITÉ ................................ 28
7. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS .................................................................... 32
ANNEXES .........................................................................................................................................................................36
2
ACRONYMES
3
1. SOMMAIRE
Le CARIF s’est réuni plus de vingt fois entre septembre 2020 et décembre 2022 par l’entremise de
sous-comités regroupant des experts et représentants des services centraux de la Ville de Montréal
et des principaux arrondissements et villes reconstituées sujets à des inondations fluviales dans le
but d’identifier et analyser des mesures de protection permanentes pour faire face au risque
d’inondation sur le territoire de l’agglomération de Montréal. Tout au long de la démarche, le
comité a évalué les ouvrages permanents de protection contre les inondations, présents sur le
territoire de l’agglomération de Montréal, a étudié la possibilité de planifier de nouveaux ouvrages
– qu’il s’agisse d’infrastructures vertes ou grises - et a identifié des possibilités d’aménagements
urbains durables permettant d’atténuer le risque d’inondation. Les mesures d’atténuation
proposées par le CARIF concernent non seulement l’installation de digues permanentes, mais aussi
l’aménagement et la modification d’infrastructures, l’acquisition de lots et la stabilisation de berges.
Des analyses ont ensuite été réalisées par le CARIF dans le but de prioriser les différentes solutions
envisagées en fonction de quatre (4) classes de priorités basées sur leur potentiel d’atténuation du
risque, leurs bénéfices complémentaires et leurs contraintes potentielles. Parmi les 43 mesures
proposées, 41 ont été retenues selon ces analyses.
4
Au-delà d’avoir permis leur priorisation, l’analyse des projets envisagés et de leurs contraintes
potentielles a mis en lumière la complexité des actions requises pour réduire le risque sur le
territoire.
Le CARIF a également permis d’entamer une coordination par rapport aux demandes d’aide
financière par l’entremise d'un sous-comité composé de membres du SUM, du BRGM et du CSC.
Son implication a offert un soutien aux demandeurs qui le souhaitaient en plus d’assurer un suivi
étroit de l’état d’avancement des demandes de l’ensemble de l’agglomération à cet effet.
Les mesures proposées au CARIF représentent ainsi une vaste proportion de ce qui serait à réaliser
pour atténuer le risque d’inondations à Montréal, ou l’équivalent de ce qui serait à réaliser. Il est à
noter que les travaux du comité ont été impactés par les changements législatifs provinciaux, en
2021 et 2022, sur la gestion des zones inondables.
5
2. INTRODUCTION
Les crues sont des phénomènes naturels qui affectent les cours d’eau et qui se traduisent par une
augmentation du débit et de la hauteur d’eau. Chaque année, des facteurs météorologiques et
hydrologiques, comme les précipitations, la hausse des températures et la fonte de la neige,
favorisent la crue des eaux, particulièrement au printemps. Lorsqu’une crue est suffisamment
importante, elle peut causer des inondations et menacer les populations ainsi que le cadre bâti.
Au printemps 2020, le Centre de sécurité civile a reçu de la Direction générale le mandat de mettre
en place et de piloter un tel comité. Ainsi, le Comité pour l’atténuation du risque d’inondations
fluviales (CARIF) fut créé en septembre 2020.
Le présent rapport fournit des propositions de mesures de protection permanentes pour atténuer le
risque d’inondations fluviales sur le territoire des arrondissements d’Ahuntsic-Cartierville, de
Pierrefonds-Roxboro, de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève, de Lachine ainsi que dans le Village de
Senneville. Il décrit la démarche suivie par le CARIF pour identifier et évaluer les mesures proposées
par les services centraux, les arrondissements et les villes reconstituées ainsi que les principaux
outils produits aux fins d’analyse. Il présente également les résultats de cette évaluation ainsi que
les principales caractéristiques et les contraintes potentielles relatives à leur mise en œuvre.
6
Ce rapport a été produit à l’intention de la Direction générale de la Ville de Montréal et de la ville
reconstituée concernée dans le but de fournir des recommandations sur la ou les mesure(s) de
protection permanente(s) à privilégier pour une étude approfondie afin d’atténuer le risque
d’inondations fluviales lors de futures crues printanières sur le territoire de l’agglomération de
Montréal.
7
3. ATTÉNUATION DU RISQUE
Dans les dernières décennies, à l’échelle mondiale, la fréquence et l’intensité des sinistres majeurs
ont augmenté. Le besoin d’atténuer les risques de catastrophe et de se préparer à mieux y répondre
est donc de plus en plus nécessaire.
Le risque se définit par la combinaison de deux composantes, soit la probabilité d’occurrence d’un
aléa dans un milieu donné et la vulnérabilité de ce milieu à subir des conséquences de cet aléa :
Le risque peut donc être atténué par des actions qui diminuent l’ampleur d’une des composantes ou
des deux.
Le contexte hydrologique qui influence la probabilité d’une crue exceptionnelle à Montréal est lié à
un territoire beaucoup plus grand que celui de l’agglomération, soit le bassin versant de la rivière des
Outaouais, limitant donc les actions pouvant être entreprises localement pour réduire la probabilité
d’une crue exceptionnelle.
Toutefois, l’aléa local peut être interprété comme l’empiétement potentiel de la rivière sur le
territoire lors d’une crue ayant une probabilité d’occurrence particulière. Dans ce contexte, il est
possible d’agir sur les deux composantes : les mesures qui empêchent l’empiétement réduisent
l’aléa et les mesures qui atténuent les impacts sociaux, matériaux ou environnementaux sur le
territoire empiété réduisent la vulnérabilité. Les cartes de risque d’inondation ont,
traditionnellement, exclu les secteurs protégés dans leurs représentations des zones inondables
parce qu’une mesure qui empêche de façon permanente l’empiétement de l’eau sur un secteur
élimine le risque de ce secteur.
En général, les actions qui réduisent de façon importante le risque d’inondation s’exécutent à
moyen et à long terme, car elles sont liées à la planification de l’aménagement urbain ou encore à
la mise en œuvre de mesures de protection permanentes dans des secteurs déjà développés qui
sont aptes à les recevoir. Or, la planification de l’aménagement urbain est encadrée par des outils
qui se déploient sur plusieurs années, alors que les mesures de protection permanentes
correspondent habituellement à des infrastructures, qu’elles soient vertes 1 ou grises 2, lesquelles
doivent être construites selon des standards précis et qui exigent des investissements importants.
Dans cette perspective, il peut être dit qu’il y ait peu de solutions rapides ou économes pour
l’atténuation du risque d’inondation.
1
Infrastructure naturelle définie comme un réseau interconnecté d’espaces verts et bleus qui préservent les valeurs et
les fonctions des écosystèmes naturels en fournissant des bénéfices aux populations humaines (Maure et collab., 2018).
2
Ouvrages bâtis traditionnellement pour gérer le déplacement de l’eau en milieu urbain et périurbain et protéger les
bâtiments des dommages causés par l’eau (Simard et collab., 2019).
8
4. DÉMARCHE
4.1 OBJECTIFS
• D’évaluer les possibilités de mesures permanentes pouvant être mises en œuvre à cet
effet par l’entremise de propositions de la part des villes reconstituées, des
arrondissements ou des services centraux impliqués ;
• D’analyser de façon intégrale et objective chacune des mesures proposées afin de leur
attribuer une priorité relative par rapport aux besoins du territoire montréalais entier ;
• De soumettre des recommandations, à cet effet, à la Direction générale de la Ville de
Montréal, ou de la ville reconstituée concernée, afin qu’elle puisse mandater ses unités
administratives responsables pour identifier la ou les solution(s) ultime(s) et inscrire
celle(s)-ci à sa planification fiscale.
Les travaux du comité se sont limités aux mesures potentielles de compétence municipale ou locale.
À cet effet, des mesures comme le contrôle de barrages, l’exigence de matériaux de construction
ou des modifications au cadre réglementaire provincial n’ont pas fait l’objet d’analyse. Néanmoins,
les changements législatifs provinciaux (2021 et 2022) sur la gestion des zones inondables ont été
pris en compte lors des travaux du comité. En ce sens, le comité a estimé la recevabilité potentielle
des projets soumis au nouveau cadre législatif.
Également, la sensibilisation de la population, comme mesure en soi, n’a pas été prise en
considération. En général, elle ne peut pas atténuer de façon permanente le risque au sein d’un
territoire : elle varie trop avec le temps. La sensibilisation est plutôt traitée dans le Plan de sécurité
civile de l’agglomération de Montréal à titre de mesure de préparation.
Le CARIF réunit des experts et des représentants des services centraux de la Ville de Montréal et de
principaux arrondissements et villes reconstituées dont le territoire est sujet à des inondations. La
coordination du comité a été effectuée par le Centre de sécurité civile.
Pour le lancement du comité, l’invitation fut envoyée à tous les arrondissements et villes
reconstituées situés aux abords du lac des Deux Montagnes, de la rivière des Prairies et du lac Saint-
Louis. Il s’agit des arrondissements et villes reconstituées suivants :
• Arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville
• Arrondissement de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève
• Arrondissement de Lachine
• Arrondissement de LaSalle
• Arrondissement de Montréal-Nord
• Arrondissement de Pierrefonds-Roxboro
• Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles
9
• Centre de sécurité civile
• Service de l’eau
• Service de sécurité incendie de Montréal
• Service des grands parcs, du Mont-Royal et des sports
• Village de Senneville
• Ville de Baie D’Urfé
• Ville de Beaconsfield
• Ville de Dorval
• Ville de Pointe-Claire
• Ville de Sainte-Anne-de-Bellevue
Plusieurs services centraux ont également été invités à participer aux travaux du CARIF en raison de
leur expertise particulière. Les services centraux qui ont siégé au comité sont les suivants :
De manière à assurer le bon fonctionnement du comité et l’atteinte des objectifs, les membres du
CARIF ont été répartis en deux groupes de travail.
Le Groupe 1 regroupe les représentants des arrondissements, des villes reconstituées, du SEAU et
du SGPMS. Ces partenaires ont été invités à évaluer, étudier et identifier les possibilités d’implanter
des mesures d’atténuation permanentes sur leur territoire ou pour leurs installations.
Le Groupe 2 est composé d’experts provenant des services corporatifs. Selon leurs expertises
respectives, leur mandat était de contribuer au développement de la méthodologie pour l’analyse
des priorités et d’évaluer les propositions soumises par le Groupe 1 selon cette méthodologie.
Le comité s’est réuni à plus d’une vingtaine de reprises entre septembre 2020 et décembre 2022
par l’entremise des groupes de travail et de sous-groupes de travail. Il est à noter que le
déploiement de mesures d’urgence pendant plus de deux ans pour répondre à la pandémie COVID-
19, les modifications à l’encadrement légal (voir Évolution de la gestion des zones inondables) et
l’introduction d’un programme de financement, a eu des impacts significatifs sur l’avancement des
travaux du comité, en affectant le choix de propositions, les critères d’analyse et la disponibilité des
ressources. Spécifiquement :
10
• En mars 2020, la pandémie COVID-19 a généré d’importants impacts sur les activités
municipales de l’ensemble de l’agglomération, exigeant l’intervention de l’Organisation
de sécurité civile de l’agglomération de Montréal (OSCAM) – à laquelle siègent la majorité
des membres du CARIF – pour plus de deux ans. L’impact sur la disponibilité de ressources
fut significatif.
• En juin 2021, le dépôt du projet de Règlement concernant la mise en œuvre provisoire des
modifications apportées par le chapitre 7 des lois de 2021 en matière de gestion des
risques liés aux inondations, visant à mettre en place un encadrement provisoire
applicable à la gestion des milieux hydriques pour remplacer la Politique de protection
des rives, du littoral et des plaines inondables (chapitre Q-2, r. 35). Ce projet a forcé la
réévaluation d’admissibilité des mesures proposées.
• En juillet 2021, le lancement d’un nouveau programme de financement pour lutter contre
les inondations, soit le Programme de résilience et d’adaptation face aux inondations
(PRAFI), lequel a amené le CARIF à concentrer ses efforts sur le dépôt de projets pouvant
bénéficier de ce financement.
• Au début 2022, le dépôt de nouvelles propositions de projets par l’arrondissement de
L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève, à la suite de la réalisation d’une analyse indépendante, a
exigé un retour à la phase d’analyse.
• Le 1er mars 2022, l’entrée en vigueur du Règlement concernant la mise en œuvre provisoire
des modifications apportées par le chapitre 7 des lois de 2021 en matière de gestion des
risques liés aux inondations (RLRQ Q-2. r.32.2), communément appelé le Régime
transitoire de gestion des zones inondables, des rives et du littoral, a, à nouveau, exigé la
réévaluation d’admissibilité des mesures proposées.
• À l’été 2022, le lancement d’un deuxième appel à projets du PRAFI par le gouvernement
– volet Aménagements résilients et d’un premier appel à projets pour le volet
Relocalisation, a dirigé une seconde fois les travaux vers un objectif de financement.
Malgré les délais causés par les événements mentionnés, les travaux du CARIF en auront
ultimement bénéficié. L’entrée en vigueur du Régime transitoire de gestion des zones inondables,
des rives et du littoral clarifie les possibilités d’aménagement futures et certains projets ont pu être
acceptés dans la première phase d’analyse du PRAFI, avant même d’être priorisés par le CARIF.
Finalement, c’est quarante-trois (43) possibilités de mesures permanentes d’atténuation qui ont pu
être évaluées par le CARIF afin de répondre à ses objectifs, dont :
11
Évolution de la gestion des zones inondables
Le gouvernement du Québec a lancé en avril 2020, le Plan de protection du territoire face
aux inondations (Plan). Ce Plan vise à assurer la sécurité des personnes et la protection des
biens ainsi que d’accroître la résilience des milieux de vie dans un contexte de changements
climatiques, par la mise en place des mesures structurantes sur le plan de l’aménagement du
territoire afin de réduire les risques associés aux inondations. Le Plan annonce différentes
mesures visant la cartographie des zones inondables, l’encadrement légal et réglementaire
des activités réalisées dans les milieux hydriques et les zones inondables, la planification au
niveau des bassins versants et l’amélioration des connaissances du risque d’inondation et sa
communication aux citoyens.
12
Évolution de la gestion des zones inondables (suite)
La mise en œuvre du Plan n’est pas achevée. Le gouvernement doit, entre autres, adopter un
nouvel encadrement permanent de la gestion des zones inondables, des rives et du littoral
(Cadre permanent). Bien que la cartographie des zones inondables identifiées au Schéma et
au RCI 2019-78 de la CMM soient toujours en vigueur, de nouvelles règles pour la
cartographie des zones à risque d’inondation seront prévues avec le Cadre permanent. Des
précisions sur la gouvernance et la responsabilité des ouvrages de protection permanents
sont également attendues. Lorsque le cadre permanent sera publié, la Ville de Montréal
pourra alors évaluer la pertinence de se prévaloir de ses nouveaux pouvoirs accordés en vertu
de la Loi instaurant un nouveau régime en zones inondables, soit d’adopter un plan régional
de gestion ainsi qu’un règlement de mise en œuvre de ce plan.
Toutes les instances liées au milieu municipal, des communautés métropolitaines aux
municipalités locales en passant par les MRCs, sont en attente du régime permanent afin de
déterminer comment elles pourront intervenir sur leur territoire. La révision du PMAD, dont
l’entrée en vigueur est prévue en 2025, pourrait également avoir un impact sur le contenu
des documents de planification régionaux et locaux. Considérant le partage des compétences
en matière de gestion des risques d’inondation dans les outils d’urbanisme, la Ville n’entend
pas introduire une nouvelle approche urbanistique propre à l’adaptation aux inondations à
son Schéma, à tout de moins, pas avant de connaître les orientations du gouvernement et le
positionnement de la CMM à travers son PMAD révisé. Quant au contenu du Plan
d’urbanisme et de mobilité (PUM), actuellement en élaboration, l’exercice en cours (mai
2023) examine l’intégration d’objectifs visant, notamment, à renaturaliser les berges dans les
espaces riverains et à soutenir la réalisation de projets d’espaces publics résilients. En ce sens,
la Ville souhaite favoriser l’émergence de collectivités viables qui, en zones susceptibles
d’inondation, auront appris à vivre avec l’eau et ses crues.
13
5. MÉTHODOLOGIE
5.1 PRINCIPE
Cette section offre un résumé de la méthodologie pour la classification des mesures permanentes
proposées par les différentes unités d’affaires de l’agglomération pour atténuer le risque
d’inondation fluviale. Une méthodologie exhaustive qui présente en détail toutes les analyses qui
ont servi à analyser les impacts, les bénéfices et les contraintes peut être fournie sur demande.
Dans le but d’attribuer une priorité relative à chaque mesure proposée par rapport aux besoins du
territoire entier, le CARIF a identifié deux critères d’évaluation préliminaire et douze (12)
composantes d’analyse pouvant être quantifiées ou qualifiées de façon objective par les différents
experts parmi ses membres.
L’évaluation de conformité agit à titre de phase éliminatoire, car une mesure proposée qui n’est
pas conforme au Schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Montréal
(Schéma) ou n'est pas admissible en vertu du Règlement concernant la mise en œuvre provisoire
des modifications apportées par le chapitre 7 des lois 2021 en matière de gestion des risques liés
aux inondations (Régime transitoire) ne peut pas être réalisée. Bien que cette conformité puisse
être incertaine pour plusieurs mesures proposées, elle doit être évaluée davantage, les mesures
pouvant être dites non-conformes même à cette étape de l’analyse ont été écartées du processus
d’évaluation complète du CARIF. L’évaluation de conformité a été évaluée par le SUM.
L’évaluation du ICG permet une appréciation de l’état d’un ouvrage existant pour les propositions de
types « mise à niveau ou solidification d’un ouvrage de protection », « aménagement ou
rehaussement d’infrastructures routières, de terrain ou de pistes cyclables » et « stabilisation de
berges et modification d’infrastructures routières ». Elle indique, essentiellement, si un ouvrage ne
nécessite aucune intervention, nécessite des réparations, nécessite des travaux majeurs ou
nécessite un remplacement. Parce que l’état d’un ouvrage existant aurait pu empêcher la
réalisation d’une mesure proposée, par exemple, si l’ouvrage doit être remplacé et ne peut donc
pas être mis à niveau, l’ICG sert aussi comme critère éliminatoire. Ce critère a été évalué par le SIRR.
Suivant l’étape préliminaire, les propositions retenues ont été évaluées selon douze (12)
composantes d’analyse, chacune contribuant au calcul de trois (3) indicateurs de priorité :
14
Finalement, la somme de ces indices offre une qualification de la priorité relative (Pr) de chaque
proposition retenue à la suite à la phase éliminatoire. La priorité relative est calculée selon
l’équation suivante :
= +
Toutefois, parce que l’objectif est de prioriser des mesures qui atténuent le risque d’inondation
fluviale, une mesure analysée doit avoir obtenu une valeur Ic > 0 afin d’être classée comme
prioritaire, et ce, malgré les résultats qu’elle puisse obtenir pour les indices Ib et Ip.
Les sections suivantes présentent et expliquent chaque indice ainsi que leurs composantes.
L’indice de conséquences est un indicateur du besoin de la mesure proposée ou d’une qui donnerait
les mêmes résultats d’atténuation. Il s’agit d’une évaluation des impacts potentiels d’une
inondation majeure en absence d’une mesure proposée ou d’une mesure équivalente. L’analyse
présume qu’aucune mesure temporaire d’urgence ne serait érigée lors d’une inondation.
= + + + 2n +
où :
B : nombre de bâtiments touchés
Bs : nombre de sites sensibles touchés
Vs : vulnérabilité sociale du secteur
R2ans : perte de revenu foncier sur 2 ans
Rp : perte pérenne de revenu foncier
L’indice ne tient pas compte des impacts potentiels sur la mobilité, étant donné qu'ils sont ressentis
dans l’ensemble des secteurs et que la variation de l’ampleur entre secteurs est difficilement
mesurable dans ce contexte.
Parce que les conséquences potentielles d’une inondation sont les raisons mêmes pour proposer
une mesure d’atténuation, cet indice reçoit la plus grande importance de pondération dans le calcul
de la priorité relative. Chacune de ses composantes mesure une conséquence potentielle spécifique
d’une échelle de 0 à 4, où une cote de 0 représente une conséquence négligeable, 1 une
conséquence mineure, 2 une conséquence modérée, 3 une conséquence élevée et 4 une
conséquence majeure. De ce fait, la cote maximale pouvant être donnée pour Ic est 20.
Il est important de noter que la cotation des composantes pour cet indice ne correspond pas à une
classification linéaire des données : chaque composante est cotée selon une classification
exponentielle des données où l’exposant varie selon leur distribution. Par exemple, pour la
composante B, l’exposant retenu est 10, faisant que chaque hausse dans la cote représente un
impact dix fois plus important que celui de la cote inférieure.
15
5.2.1 Nombre de bâtiments touchés (B)
La protection des personnes, des biens et de l’environnement est le motif essentiel pour la gestion
des risques pouvant causer des sinistres majeurs. Le nombre de bâtiments à risque au sein d’un
secteur submergé est directement proportionnel aux conséquences potentielles sur les personnes
et les biens, particulièrement dans des secteurs principalement résidentiels, ce qui est vrai de ceux
analysés par le CARIF. Dans ce contexte, presque chaque bâtiment à risque représente un logement
où résident trois personnes (en moyenne) 3 et tous les bâtiments représentent une perte potentielle
et significative de biens.
Ce critère a été évalué par le Centre de sécurité civile à partir d’une analyse des impacts
appréhendés aux bâtiments sur la base d’une cartographie des zones inondées anticipées 4 de 2017
et 2019 (niveaux d’eau modélisés par la division de la Géomatique) à laquelle a été ajoutée une
hauteur d’eau de 50 cm afin de tenir compte du possible impact des changements climatiques sur les
niveaux d’eau lors de futures crues printanières de grande envergure 5 . La profondeur d’eau des
secteurs submergés a été prise en considération lors de l’analyse.
Les bâtiments auxquels est accordée la classe « sensible » sont ceux auxquels l’OSCAM attribue une
vocation particulière en raison de leur importance pour assurer la continuité des services essentiels.
Un risque d’interruption d’un service essentiel représente un risque d’impact sur plusieurs citoyens.
Par exemple, une interruption de service au sein d’un hôpital affecte la totalité des citoyens desservis
par cet hôpital. Or, même un petit nombre de bâtiments touchés peut être considéré comme une
conséquence majeure.
Ce critère a été évalué par le Centre de sécurité civile à partir de ses bases de données de lieux
d’intervention prioritaire en cas de sinistre majeur. Une liste complète des catégories de bâtiments
à risque est présentée dans la méthodologie exhaustive, laquelle est disponible sur demande.
3
Statistique Canada. 2022. Profil du recensement, Recensement de la population de 2021, produit nº 98-316-X2021001 au catalogue de
Statistique Canada. Ottawa. Diffusé le 15 décembre 2022.
https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2021/dp-
pd/prof/details/page.cfm?Lang=F&SearchText=Quebec&DGUIDlist=2021A000224&GENDERlist=1,2,3&STATISTIClist=1 &HEADERlist=0
(site consulté le 15 décembre 2022).
4
Ligne d’inondation corrigée pour retirer l’effet des mesures de protection temporaires et combinant les zones inondées lors
des crues printanières 2017 et 2019.
5
Cette modélisation de la profondeur d’eau ne représente pas une identification légale des zones inondables sur le territoire
montréalais.
16
Tableau 2. Définition des cotes de la composante Bs de Ic
Cote Classe selon le nombre de bâtiments risquant d'être touchés
0 Aucun
1 1
2 2à3
3 4à8
4 9 ou plus
Bien que l’impact sur les personnes soit déjà pris en considération par la composante B, la
vulnérabilité sociale des personnes touchées par des inondations doit être considérée davantage.
Une forte vulnérabilité peut amplifier l’impact d’un sinistre en affectant plus sévèrement les
personnes sinistrées et en haussant la demande de services à cet effet.
Cette composante a été évaluée par le BTER et est basée sur son analyse de la vulnérabilité à la
crue des eaux, laquelle est qualifiée de négligeable à majeure, selon des données
sociodémographiques de Statistiques Canada ainsi que des indices économiques de Montréal tels
que le revenu et la mesure du panier de consommation.
Il est à noter que lorsque de multiples classes de vulnérabilité sociale étaient présentes dans le
secteur touché par une mesure proposée, seule la classe représentant la plus forte vulnérabilité a
été retenue pour ce secteur.
5.2.4 Perte de revenus fonciers sur 2 ans (R2ans) et Perte pérenne de revenus fonciers (Rp)
Ces composantes évaluent l’impact financier des événements d’inondation au-delà du coût de
l’intervention d’urgence. Elles offrent une estimation de la perte potentielle des revenus fonciers
pour Montréal à la suite d’une inondation.
17
La perte de revenus fonciers sur deux ans (R2ans) est conséquente de la baisse de la valeur foncière
deux ans après l’inondation, soit le temps moyen estimé pour le rétablissement de la valeur des
propriétés (temps moyen pour exécuter les travaux de remise en état de la propriété).
La perte pérenne des revenus fonciers annuels (Rp) est estimée par rapport à des propriétés
considérées comme étant potentiellement des pertes totales à la suite d’une inondation. Cette
perte des revenus a été considérée comme étant perpétuelle, soit allant au-delà de deux ans.
Bien que les deux composantes offrent une mesure de conséquences financières, elles sont traitées
séparément - et d’une importance équivalente - dans le calcul de l’indice de conséquences. Ce choix
a été fait premièrement en raison des différences temporelles entre les deux impacts, une
différence concerne l’impact à moyen terme et à la suite de chaque inondation et l’autre concerne
l’impact perpétuel, mais à la suite de la première inondation seulement (l’impact est toujours
présent et demeure même avec d’autres inondations). Deuxièmement, il était souhaitable que les
conséquences financières aient une importance plus accrue dans le calcul de Ic, car les coûts
associés aux mesures permanentes sont souvent le plus grand obstacle à leur réalisation.
Ces composantes ont été évaluées par le Service des finances se basant sur la diminution
approximative de la valeur foncière des actifs privés et municipaux un an après l’inondation,
laquelle est extrapolée de données historiques suivant les inondations de 2017 et de 2019 à
Montréal.
L’indicateur des bénéfices complémentaires (Ib) permet d’évaluer les avantages d’une mesure
spécifique au-delà de son avantage essentiel, soit d’éviter les conséquences traitées par Ic.
Aucune composante de cet indice n’ajoute des arguments par rapport au besoin de mettre en place
une mesure proposée, mais elles peuvent motiver le choix d’investir dans une mesure.
18
L’indice de bénéfices est calculé selon l’équation suivante :
= + +
où :
R : Appréciation du rendement de la mesure ;
F : Potentiel actuel de financement ;
M : Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat 2020 – 2030.
Une explication de chacun des bénéfices analysés est présentée dans les sous-sections suivantes.
Cette composante porte sur les coûts des mesures proposées par rapport aux conséquences évitées
par ces mesures. Plus spécifiquement, il s’agit du ratio du coût estimé pour une mesure proposée
à la valeur (Ic + 1) pour la même mesure 6. Or, une mesure qui nécessite un investissement majeur
(ce qui pourrait agir comme contrainte) peut quand même être vue comme avantageuse par
rapport à d’autres si elle est particulièrement efficace en matière d’atténuation du risque.
=
( + 1)
où :
E : le coût estimé ;
Ic : indice de conséquences.
Les coûts estimés ont été fournis par les arrondissements, villes reconstituées et services centraux à
l’origine des propositions, mais ils ne sont que des approximations (dans les cas où les estimations
de coûts n’ont pas été fournies, aucun bénéfice complémentaire lié à R ne peut être calculé). Dans
la majorité des cas, les mesures proposées n’ont pas fait l’objet d’études de conception détaillée
permettant de chiffrer précisément les coûts associés à leur réalisation.
6 La valeur obtenue pour Ic, variant de 0 à 20, est augmentée de 1 afin de permettre l’évaluation de mesures pour lesquelles Ic = 0.
19
Tableau 6. Définition des cotes de la composante R de Ib
Cote Classe selon le rendement
0 Ratio inférieur à 10 000 $/Ic ou aucune estimation de coûts fournie
1 Ratio entre 10 000 $/Ic et 100 000 $/Ic
2 Ratio supérieur à 100 000 $/Ic
Le 16 janvier 2023, le FAAC a lancé un appel à projets. Malheureusement, aucun dépôt de projets en
matière d’atténuation du risque d’inondations fluviales n'a été possible avant l'écriture de ce
rapport. Toutefois, l’admissibilité de chacune des mesures inscrites au rapport a été évaluée.
Le CARIF a évalué l’admissibilité au PRAFI et au FAAC de l’ensemble de mesures qui lui ont été
proposées, mais celles-ci n’étaient généralement pas assez détaillées pour permettre un dépôt de
projet ou même une confirmation d’admissibilité. À cet effet, les mesures déposées au PRAFI et
ayant déjà passé leur première phase d’admissibilité sont considérées par le CARIF comme
admissibles. Les autres mesures proposées ont été classées comme potentiellement admissibles, si
elles respectent les orientations d’un ou des deux programmes, ou sinon comme non admissibles.
7
Les trois projets déposés qui ne font pas objets de ce rapport comprennent un projet de l’arrondissement de Mercier – Hochelaga-
Maisonneuve qui ne traite pas les inondations fluviales, un projet de l’arrondissement de Pierrefonds- Roxboro qui a été refusé au PRAFI
pour des contraintes particulières imposées à Montréal en raison de sa population plus élevée que 100 000 habitants et un projet qui
correspond à une étude pour préciser les besoins de différents secteurs de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville (appuyé par le BTER)
en matière d’atténuation des risques face à aux crues printanières. Parce que ce dernier ne représente pas une mesure d’atténuation en
soi, le projet n'apparaît pas au tableau des mesures évaluées par le CARIF, mais six des projets proposés au CARIF font l’objet de cette
étude. L’étude a passé la première phase d’admissibilité au PRAFI et dans le but de représenter cet avancement pour les six projets en
question, chacun a été coté admissible lors de l’analyse de priorisation.
20
Tableau 7. Définition des cotes de la composante F de Ib
Cote Classe selon l’admissibilité
0 Pas admissible
1 Pourrait être admissible
2 Admissible
Cette composante, évaluée par le BTER, porte sur la priorisation des infrastructures naturelles et
innovantes et vise à favoriser des solutions cohérentes avec le Plan stratégique 2030 et le Plan
climat 2020-2030. Spécifiquement, elle identifie les mesures proposées qui représentent des
infrastructures naturelles et innovantes (vertes, hybrides, à usage multiple, etc.) pour permettre
une plus grande résilience des communautés, des infrastructures et des écosystèmes montréalais et
ainsi mettre de l’avant les meilleures pratiques aux meilleurs endroits. Elles permettent aussi des
économies futures par l’optimisation des investissements.
Malgré les conséquences potentielles d’une inondation en absence d’une mesure proposée, ainsi
que les bénéfices complémentaires liés à cette mesure, il peut survenir plusieurs contraintes
conditionnelles face à sa mise en œuvre. Ces contraintes sont qualifiées par des composantes ayant
le risque de prolonger les délais ou hausser les coûts d’une mesure proposée de façon significative
ou même d’empêcher sa réalisation. Or, plus il y a des contraintes conditionnelles, plus la mise en
œuvre d’une mesure sera complexe et plus elle risque d’échouer.
Bien que la complexité potentielle de réaliser une mesure ne justifie pas son élimination comme
solution potentielle, elle peut motiver la proposition de solutions alternatives. D’ailleurs, pour une
même mesure proposée, un indice de complexité très élevé par rapport à son indice de
conséquence indique essentiellement que la mesure proposée exige beaucoup d’effort
comparativement à l’avantage qu’elle offre. Dans de tels cas, la pertinence de la mesure est
possiblement à réévaluer.
21
L’indice de complexité potentielle est calculé selon l’équation suivante :
= + + +
où :
Cp : Conformité provinciale ;
Cm : Conformité municipale ;
T : Exigences techniques ;
A : Accessibilité et l’acceptabilité sociale.
Malgré leurs natures très différentes l'une de l’autre, les composantes qui évaluent la conformité
municipale (Cm) et les exigences techniques (T) sont cotées selon la même échelle. Ce choix a été
fait parce que les deux ont le potentiel de freiner ou même empêcher la réalisation d’une mesure
proposée, mais le degré de complexité d’une par rapport à l’autre ne peut pas être évaluée à l’heure
actuelle. Aussi, les deux composantes reposent sur des compétences municipales ou locales, ce qui
offre un certain contrôle à l’administration montréalaise même si des parties prenantes externes
sont impliquées dans le processus décisionnel. Or, les composantes Cm et T offrent une mesure de
complexité d’une échelle de 0 à 1, où une cote de 0 ne représente aucune contrainte et 1 représente
la présence de cette contrainte dans le processus de réalisation du projet.
L’importance des composantes Cp et A a été pondérée par rapport aux autres composantes de cet
indice, car elles peuvent s’avérer beaucoup plus contraignantes. Par conséquent, leur échelle a été
établie de 0 à 2 afin que leur poids au sein de l’indice Ip puisse être le double de celui des
composantes Cm et T. De plus, les composantes Cp et A permettent une certaine évaluation du
degré de leur complexité et, de ce fait, ne sont pas cotées de façon binaire.
La valeur maximale pouvant être attribuée à Ip est donc 6, soit l’équivalent de la valeur maximale de
l’indice de bénéfices complémentaires. La complexité de chacune des contraintes potentielles
évaluée est expliquée ci-dessous.
Selon l’impact environnemental que peut avoir une activité (travaux, construction ou autres types
d’intervention) effectuée dans les rives, le littoral et les zones inondables, le ministère de
l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
(MELCCFP) définit le niveau d’approbation ainsi que les démonstrations à réaliser afin d’être
autorisée. L’ampleur des renseignements minimaux requis pour obtenir une autorisation de la part
du ministère, le cas échéant, peut s’avérer une contrainte majeure pour les demandeurs souhaitant
mettre en place rapidement une mesure de protection permanente visant à atténuer le risque
d’inondations fluviales.
De façon générale, les propositions exigeant plusieurs démonstrations peuvent générer des délais
importants, allant jusqu’à plusieurs années, tandis que celles qui n’exigent qu’une déclaration de
conformité de la part de la municipalité peuvent être autorisées beaucoup plus rapidement. Dans
tous les cas, une proposition qui exige une démarche administrative auprès du ministère mène à
un processus plus complexe (sans garantie d’autorisation) qu’une qui en est exemptée. Or, la
composante de conformité provinciale (Cp) offre une appréciation de la complexité du processus
en évaluant les exigences ministérielles de chaque mesure ; elle a été évaluée par le SUM.
22
Tableau 9. Définition des cotes de la composante Cp de Ip
Cote Classe selon les démonstrations requises par le MELCCFP
0 Exemptée
1 Nécessite une déclaration de conformité
2 Nécessite une autorisation ministérielle
Dans les conditions actuelles et considérant la nature des projets soumis, la conformité au Schéma a
été regardée sous l’angle de l'atteinte potentielle aux milieux naturels qui y sont identifiés. Ainsi, une
mesure qui pourrait porter atteinte à un milieu naturel ou humide identifié au Schéma n’est pas en
concordance avec les orientations et objectifs que Montréal s’est fixés en matière d’aménagement
et de développement du territoire et est potentiellement à risque de devenir non conforme du
point de vue réglementaire. Cette composante a été évaluée par le SUM.
Les solutions permanentes pour atténuer le risque d’inondation s’avèrent souvent complexes et,
par conséquent, peuvent nécessiter une ou plusieurs études techniques pour pouvoir les réaliser ou
avant même de pouvoir déterminer si elles sont réalisables. Le nombre et les types d’études ont
donc une influence importante sur la complexité de mise en œuvre d’une mesure, car chaque étude
ajoute des délais et des coûts au projet et peut même l’empêcher, selon les résultats.
23
Tableau 11. Définition des cotes de la composante T de Ip
Cote Classe selon le besoin d’études techniques
0 Aucune étude technique n’est requise
1 Une ou plusieurs études techniques sont requises
Selon la nature et l’emplacement des mesures proposées, il peut s’avérer nécessaire pour la
municipalité de grever une servitude ou d’exproprier un lot entier ou une partie de lot de manière à
pouvoir réaliser des travaux, des constructions ou autres types d’interventions visant à atténuer le
risque d’inondations fluviales. Les deux représentent une contrainte importante par rapport au
potentiel de réalisation d’une mesure spécifique, mais d’ampleur variable.
Une servitude (droit de passage) peut être négociée entre la municipalité et le propriétaire du lot en
question. En général, le processus ajoute un délai d’environ un an.
Si une entente de servitude ne peut pas être convenue, la municipalité doit procéder à
l’expropriation du lot ou d’une partie du lot. Bien que le processus d’expropriation n’exige pas
nécessairement plus de temps que celui pour une servitude, il est beaucoup plus complexe,
dispendieux et controversé et peut être très mal perçu par les citoyens. À cet effet, cette
composante offre aussi une certaine mesure de l'acceptabilité sociale 8 d’une mesure proposée, car
une résistance ou une perception négative risque d’engendrer des démarches préliminaires de
sensibilisation ou de consultation, ce qui prolonge davantage les délais. En tout, l'expropriation
représente une contrainte plus sévère et moins acceptable qu’une servitude.
Chaque mesure proposée a été analysée par le SSI de manière à identifier si son l’implantation
nécessite une servitude ou une expropriation.
8
Le BTER a évalué le besoin de communiquer avec les citoyens dans le processus de mise en œuvre. Toutefois, le besoin de communication
et de participation du citoyen est beaucoup plus élevé lorsqu’une servitude ou expropriation est nécessaire et, de ce fait, l’appréciation
d’acceptabilité sociale est intégrée à cette catégorie. Il est néanmoins présumé que la communication et la participation citoyenne seront
une partie essentielle dans la mise en œuvre.
24
6. RÉSULTATS
Les mesures permanentes d’atténuation retenues par le CARIF doivent être conformes en matière
d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Si elles ne le sont pas, elles ne peuvent pas
légalement être mises en œuvre sous leur forme actuelle. À cet effet, le SUM a évalué chacune des
43 mesures proposées par rapport à sa conformité au Schéma d’aménagement et de
développement de l’agglomération de Montréal ainsi que son admissibilité en vertu du Règlement
concernant la mise en œuvre provisoire des modifications apportées par le chapitre 7 des lois 2021 en
matière de gestion des risques liés aux inondations (Régime transitoire).
Deux mesures ont été jugées non conformes au Schéma et potentiellement non admissibles en
vertu du régime transitoire, soit les mesures SE-09 ET SE-10 (voir Annexe B). En effet, la nature des
travaux proposés rend ces mesures inadmissibles au Règlement sur les activités dans des milieux
humides, hydriques et sensibles (RAMHHS). Par conséquent, ces propositions n’ont pas fait l’objet
d’une analyse plus approfondie.
Le mauvais état d’un ouvrage existant peut rendre la réalisation d’une mesure de types « mise à
niveau ou solidification d’un ouvrage de protection », « aménagement ou rehaussement
d’infrastructures routières, de terrain ou de pistes cyclables » ou « stabilisation de berges et
modification d’infrastructures routières », complexe ou même impossible. Or, pour ces types de
mesures, l’ICG des ouvrages existants concernés a été déterminé afin d’évaluer si elles étaient
même réalisables avant de poursuivre l’évaluation de sa priorité.
Tous les ouvrages traités ont reçu un ICG indiquant un très bon état et ne nécessitant aucune
intervention particulière. À cet effet, aucune mesure proposée au CARIF n’a été retirée en raison de
ce critère éliminatoire.
À la suite de la phase préliminaire, ce sont 41 des 43 mesures proposées au CARIF qui ont été
analysées en profondeur dans le but de les prioriser. Il est important de rappeler que l’analyse
effectuée permet d’évaluer les priorités relatives, et non absolues, par rapport aux mesures
permanentes d’atténuation du risque d’inondation fluviale sur la totalité du territoire montréalais,
et se limite aux propositions déposées au CARIF. À cet effet, les résultats permettent seulement de
juger la priorité de chaque mesure évaluée par le CARIF par rapport aux autres mesures, également
évaluées par le CARIF. Ils n’indiquent ni la priorité d’une mesure par rapport à des solutions non
proposées ni l’importance de la mise en œuvre d’une mesure par rapport à d’autres activités
municipales ou locales.
25
La priorité relative (Pr) de chaque mesure proposée a été déterminée selon les cotes qui lui ont été
attribuées par le CARIF par rapport à son indice de conséquences (Ic), son indice de bénéfices
complémentaires (Ib) et son indice de complexité potentielle (Ip). La Pr est calculée selon :
= +
et que :
Ic b 6 et Ip
La valeur de Pr se situe donc obligatoirement entre -6 (la plus faible priorité relative possible) et 26
(la plus haute priorité relative possible). Dans le cadre des mesures proposées et analysées par le
CARIF, Pr, la valeur varie entre -2 et 15.
Le poids relatif attribué à Ic fait que la valeur Pr est principalement déterminée par la nécessité
d’une mesure proposée en matière d’atténuation du risque d’inondation, tandis que les indices Ib et
Ip ajustent cette priorisation pour tenir compte des avantages particuliers et du degré de difficulté
face à sa mise en œuvre. Or, les mesures, ayant obtenu les plus hautes valeurs Pr, sont celles qui
démontrent un avantage très élevé par rapport à la difficulté de sa mise en œuvre. En revanche,
celles avec une valeur Pr très faible représentent des solutions qui n’ont pas beaucoup d’impact sur
le risque d’inondation et, de plus, dépendent d’une démarche complexe.
Au courant de l’analyse, deux des mesures proposées sont ressorties problématiques par rapport à
la méthodologie retenue. Il s’agit de la mesure EA-01, qui propose une mesure pour protéger l’usine
de filtration de Pierrefonds, et de la mesure IB-04, qui concerne le rehaussement du réseau routier
et la mise à niveau du pont de l’Île Mercier. Malgré le fait que les deux mesures proposées
permettraient d’éviter des conséquences graves par rapport à la sécurité des citoyens, leurs
priorités relatives calculées sont faibles parce que les vulnérabilités propres à ces situations ne sont
pas considérées dans l’équation.
L’interruption de la production de l’eau potable à l’usine de Pierrefonds peut avoir des impacts
majeurs sur la santé et la sécurité des citoyens desservis par cette usine, soit environ 140 000
personnes. Cette conséquence n’apparaît pas lorsqu’on évalue le territoire protégé par la mesure
proposée. Pareillement, la vulnérabilité sociale du secteur ignore celle que l’on retrouve au sein des
140 000 personnes potentiellement touchées.
Dans le cas de la mesure IB-04, elle ne protégerait pas les 52 bâtiments et les deux usages à risque
qui se trouvent sur l’île et, à cet effet, elle n'évitera, effectivement, aucun dommage et donc aucune
perte de revenus fonciers. Néanmoins, chaque inondation majeure fait que l’île est enclavée et que
ses citoyens perdent l’accès aux services d’urgence réguliers (des opérations spéciales doivent être
mises en place pour réduire le recours aux services ambulanciers). De plus, plusieurs se mettent à
risque en tentant de traverser le pont malgré son état submergé et d’autres dépendent
d’embarcations (dans un contexte de crue majeure) pour continuer à s’approvisionner en nourriture.
Afin d’accorder aux mesures EA-01 et IB-04 une priorité plus représentative de leur capacité
d’atténuation du risque, le CSC a haussé la valeur de leur indice de conséquences de 10, soit la
moyenne des valeurs Ic obtenue pour les autres mesures, excluant celles ayant obtenu une valeur Ic
de 0. De plus, pour la mesure IB-04, la vulnérabilité sociale a été classée comme élevée plutôt que
comme modérée (le classement assigné par les statistiques), car l’expérience démontre une très
26
forte résistance à l’évacuation pour ce secteur, un facteur qui n’est pas considéré dans l’indice de
vulnérabilité, mais qui a des conséquences potentielles majeures. Dans le cas des deux mesures en
question, aucune modification n’a été apportée à leurs indices de bénéfices complémentaires et de
complexité conditionnelle.
En raison du principe d’analyse utilisé, il est évident que plus la valeur Pr est élevée, plus la mesure
est jugée prioritaire. Toutefois, parce que Pr varie entre -2 et 15, les résultats donnent dix-huit
niveaux de priorité relative, ce qui n’est pas pratique pour des besoins de planification. Il est donc
préférable de classer les résultats selon un nombre plus maniable de niveaux de priorité. Ceci peut
se faire selon la distribution des résultats, laquelle est présentée à la figure 1.
L’histogramme des résultats obtenus ne démontre pas une distribution normale (courbe en cloche),
ce qui complexifie son interprétation, car il n’est pas possible de classer les données selon une règle
établie. Toutefois, la distribution présentée peut servir comme indicateur de classification. Elle
suggère que les résultats 0) se démarquent des autres par leurs
fréquences élevées et isolées. La distribution des résultats plus modérés démontre une certaine
tendance avec des fréquences plus prononcées pour les valeurs 3, 8 et 9. La distribution des valeurs
modérées pourrait donc être dite bimodale, avec une séparation des deux modes à la valeur 7.
Figure 1 : Distribution des valeurs de priorité relative obtenues par l'analyse de priorisation
De plus, si la valeur Pr de chaque mesure est évaluée selon sa performance (le pourcentage de la
valeur maximale, soit 26), ainsi que la distribution à la figure 1, les résultats semblaient se présenter
selon quatre groupes : Pr est égale ou supérieure à 50 % ; Pr se situe entre 25 % et 50
% ; Pr est inférieure à 25 % ; Pr est égale ou inférieure à 0 %.
Or, en utilisant chaque valeur Pr et Pr/Prmax, et en se basant sur la distribution de l’ensemble des
27
valeurs Pr obtenues pour classer les résultats, il est possible d’établir quatre classes de priorité.
Celles-ci sont présentées au tableau 14.
Les 41 mesures analysées par le CARIF sont présentées dans les tableaux suivants selon leurs
classifications : 4 propositions de priorité 1 (tableau 15), 15 propositions de priorité 2 (tableau 16),
10 propositions de priorité 3 (tableau 17) et 10 propositions de priorité 4 (tableau 18).
28
Tableau 15. Priorité 1
No Demandeur Description Ic Ib Ip Pr
Mise à niveau (reconstruction) de la digue
PR-02 Pierrefonds-Roxboro permanente 15 3 3 15
29
Tableau 16. Priorité 2 (suite)
No Demandeur Description Ic Ib Ip Pr
Installation d'un clapet antiretour, rehaussement de la
SE-11 Senneville grille et aménagement d'une station de pompage sur le 9 2 2 9
terrain du 11 avenue Sunset (lot 1 976 823)
30
Tableau 17. Priorité 3 (suite)
No Demandeur Description Ic Ib Ip Pr
Acquisition des lots 1 976 830 (66, chemin Senneville) et
SE-07 Senneville 1 976 831 (64, chemin Senneville) et prolongement du 4 2 3 3
parc
9 Les mesures LA-03 et LA-05 sont classées comme une Priorité 4 - malgré avoir obtenu une valeur Pr de 3 - parce que leur indice de
conséquence Ic est égal à 0, tel qu’expliqué dans la méthodologie.
31
7. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Les travaux entrepris par le CARIF de 2020 à 2022 ont permis de répertorier les mesures
permanentes d’atténuation du risque d’inondation fluviale qui sont actuellement imaginées par les
administrations municipales et locales de l’agglomération de Montréal. Ces mesures représentent
une très grande proportion de ce qui serait nécessaire pour atténuer le risque d’inondations à
Montréal.
Bien que tous les secteurs les plus vulnérables aient été analysés par le CARIF, ce n’est pas toutes
les administrations locales touchées qui ont déposé des projets. De plus, la plupart des projets ne
sont pas encore financés ou autorisés. Or, il est fort probable que l’accompagnement offert aux
unités d’affaires par le CARIF lors de son travail d’analyse continuera d’être utile après la publication
de ce rapport. Par conséquent, la poursuite d’une coordination centralisée à cet effet permettrait
non seulement de répondre aux besoins des demandeurs, mais aussi d’assurer la continuité de
l’approche déjà entamée.
Le besoin de prioriser - de façon intégrale et objective - les mesures permanentes envisagées était au
cœur du mandat du CARIF dès son démarrage. En tout, ce dernier a reçu 43 propositions de
mesures permanentes pour analyse, dont deux qui n’ont pas été retenues en raison de non-
conformités au cadre légal. Une priorité relative a été attribuée à chacune des autres mesures selon
son potentiel d’atténuation du risque, ses bénéfices complémentaires et ses contraintes
potentielles. Des 41 mesures retenues, quatre ont reçu une priorité 1, dix-sept ont reçu une priorité
2, douze ont reçu une priorité 3 et huit ont reçu une priorité 4.
Les mesures qui sont classées comme une priorité 1 ont un potentiel très élevé d’atténuation du
risque et offrent des bénéfices complémentaires. Elles ont été jugées par le CARIF comme
prioritaires par rapport à toutes les autres mesures analysées, et ce, même si leur complexité de
réalisation peut être très élevée. Si elles ne peuvent pas être réalisées pour des raisons
règlementaires, de complexité, de coûts trop élevés ou d’inacceptabilité sociale, des solutions
permanentes alternatives doivent être retenues.
Les mesures qui sont classées comme une priorité 2 sont composées de mesures qui ont démontré
un potentiel élevé d’atténuation du risque et qui offrent des bénéfices complémentaires. Leurs
mises en œuvre sont d’une complexité modérée à élevée, mais sont considérées comme
nécessaires, même si elles s’avèrent difficiles à réaliser.
Les mesures qui sont classées comme une priorité 3 ont un potentiel mineur à modéré
d’atténuation du risque, bien qu’elles offrent des bénéfices complémentaires, et une complexité de
réalisation modérée à élevée. Ces mesures sont considérées comme importantes, mais à revoir avant
de procéder à leur réalisation. Des solutions avec le même potentiel d’atténuation du risque avec
moins de contraintes, ou des solutions exigeant moins d’investissements seraient à favoriser. Si
aucune autre solution n'a été identifiée pour une mesure donnée, la priorité de cette dernière
pourrait être réévaluée en considérant cette limite.
Finalement, les mesures qui sont classées comme une priorité 4 offrent toutes un potentiel mineur
d’atténuation du risque, car les impacts qu’elles éviteraient sont soit limités à la circulation, soit
liés à un secteur où il y a une très faible probabilité d’occurrence face aux inondations
32
fluviales10. De plus, la complexité de leurs mises en œuvre est – dans le contexte de l’analyse - plus
importante que leur potentiel d’atténuation, bien qu’elles puissent offrir des bénéfices
complémentaires. Il est à noter que ces mesures ne sont pas découragées par le CARIF, surtout si
elles peuvent être mises en place rapidement et à faibles coûts. Néanmoins, elles ne doivent pas
devancer les autres mesures dans les efforts de l’agglomération pour obtenir des solutions
réglementaires ou financières auprès du gouvernement.
L’objectif de l’analyse intégrale et objective réalisée par le CARIF était d’attribuer une priorité
relative à chacune des mesures proposées par rapport aux besoins de l'ensemble du territoire
plutôt qu’à ceux d’un territoire particulier. Pour appliquer cette vision dans la future mise en œuvre
des mesures proposées et priorisées, il serait plus facile de maintenir une coordination centralisée,
et ce, même si les projets individuels sont gérés respectivement par les unités d’affaires
compétentes.
Recommandations
1. Maintenir les activités du CARIF et poursuivre son offre de service aux unités d’affaires
voulant évaluer l’impact et la priorité relative de nouveaux projets.
2. Créer un sous-comité du CARIF piloté par le CSC et composé de membres permanents
du SUM, du BRGM, du SIRR, du SGPMS et du BTER ainsi que de membres occasionnels
provenant des unités d’affaires ayant déposé des projets, et mandater ce sous-comité
pour coordonner la mise en œuvre des recommandations 3 à 10.
3. Élaborer un plan d’action pour l’implantation des mesures proposées, ainsi que celles
émergentes, selon une stratégie qui respecte les recommandations de ce rapport, et
s’assurer du suivi de ces recommandations.
4. Assurer une agilité par rapport aux priorités établies dans ce rapport afin de devancer les
mesures qui ont été classées comme moins prioritaires, mais qui auraient obtenu les
dérogations ou le financement nécessaire pour avancer.
En plus de permettre la priorisation des projets envisagés, l’analyse de ces derniers et de leurs
contraintes potentielles a mis la lumière sur la complexité des actions requises pour réduire le
risque sur le territoire. Sur 41 mesures analysées, 26 ont reçu un indice de complexité classé
modéré/élevé et 8, un indice classé élevé/majeur. Par rapport aux obligations d’autorisation
ministérielles, les résultats sont encore plus notables avec 32 mesures nécessitant une démarche
complexe et de longue durée et seulement une mesure exemptée de tout processus à cet effet.
Bien qu’il y ait plusieurs causes pour les délais gouvernementaux, le traitement individuel de
chaque projet par le ministère alourdit le processus davantage, car on ne tient pas compte des liens
géographiques et environnementaux qui pourraient lui permettre d’analyser plusieurs projets
conjointement. Or, il y aurait possibilité d’optimisation dans le processus si l’agglomération
était autorisée à déposer des groupes de projets.
10
La partie du fleuve Saint-Laurent qui touche Montréal est alimentée par l’eau provenant des Grands Lacs et de différents cours
d’eau tributaires de la région. Son débit est contrôlé par l’aménagement d’ouvrages de rétention, notamment par le barrage Moses-
Saunders, situé à Cornwall. Conformément au Plan de régularisation datant de 2014, le Conseil international du lac Ontario et du
fleuve Saint-Laurent ajuste quotidiennement les niveaux d’eau des Grands Lacs et du Saint-Laurent à partir du barrage Moses-
Saunders afin de maintenir un équilibre entre les besoins en aval et ceux en amont. À cet effet, il est improbable que Montréal subisse
des inondations en raison des niveaux d’eau du fleuve.
33
Recommandation
Les obligations de conformité municipale sont aussi parmi les restrictions importantes qui peuvent
accroître la complexité des projets. Toutefois, bien que l’agglomération ait plus d’influence s’il
s’agit d’un de ses propres outils d’urbanismes, la réglementation du MELCCFP en matière de zones
inondables et des cours d’eau a préséance sur la réglementation municipale d’urbanisme pour les
mêmes objets. Puisqu’un régime permanent à cet égard n’est toujours pas publié par le
gouvernement, la conformité des mesures proposées au CARIF n’est pas garantie.
Recommandation
6. Poursuivre les efforts déjà en cours pour intégrer aux outils urbanistiques pertinents,
notamment au prochain plan d’urbanisme et de mobilité, des notions d’adaptation du
territoire face au risque d’inondation.
Les travaux du CARIF ont offert le démarrage d’une coordination centralisée des demandes d’aide
financière pour des projets d’atténuation des risques d’inondations. Cette coordination s’est
réalisée par l’entremise d'un sous-comité composé de membres du SUM, du BRGM et du CSC.
L’implication de ce dernier a, non seulement, offert du soutien aux demandeurs qui le souhaitaient,
mais a aussi assuré un suivi étroit de l’état d’avancement de l’ensemble des demandes de
l’agglomération à cet effet. Le sous-comité a aussi développé une forme d’expertise par rapport aux
exigences du FAAC et du PRAFI, ce qui sera fort aidant si une coordination centralisée des demandes
d’aide financière se poursuit.
Malgré les avantages évidents du FAAC et du PRAFI, trois enjeux importants ont été identifiés par
rapport à ceux-ci. En premier lieu, l’autorité compétente pour mettre en œuvre une mesure
permanente - et donc l’autorité qui doit effectuer la demande d’aide financière - n’est pas toujours
évidente en raison des responsabilités partagées en matière de gestion des risques d’inondation.
Deuxièmement, le processus exigé par les programmes est excessivement lourd et les délais sont
comparables à ceux pour les demandes d’autorisation ministérielle. À cet effet, il y aurait ici aussi
une possibilité d’optimisation si l’agglomération était autorisée à déposer des groupes de projets
plutôt que des projets individuels. Finalement, bien que les projets déposés au CARIF soient
potentiellement admissibles au PRAFI ou au FAAC, ils ne sont, généralement, pas assez développés
pour permettre une demande d’aide financière auprès de ces programmes.
34
Recommandations
35
ANNEXES
36
ANNEXE A : CONTEXTE HYDROLOGIQUE DE L’ARCHIPEL DE MONTRÉAL
37
Chaque année, une combinaison de facteurs météorologiques et hydrologiques entraîne des
phénomènes qui, à leur tour, mènent à des crues printanières d’ampleur variable. Quand les
conditions sont réunies pour causer une crue importante, des inondations peuvent se produire.
Plusieurs arrondissements et villes reconstituées de l’agglomération de Montréal, notamment
ceux situés en bordure du Lac du lac des Deux-Montagnes, le lac Saint-Louis et de la rivière des
Prairies, sont susceptibles de subir des inondations d’importance variable en raison des crues
printanières.
L’augmentation du niveau des différents cours d’eau de l’archipel de Montréal (lac des Deux
Montagnes, rivière des Prairies, lac Saint-Louis et fleuve Saint-Laurent) est directement liée à la
hausse des débits de la rivière des Outaouais ou du fleuve Saint-Laurent qui, eux, sont alimentés
respectivement par les bassins versants de la rivière des Outaouais, du réseau des Grands Lacs et
du fleuve Saint-Laurent.
Figure 2 : Bassins versants de la rivière des Outaouais, du fleuve Saint-Laurent et des Grands Lacs
Le fleuve Saint-Laurent est alimenté par l’eau provenant des Grands Lacs et de différents cours
d’eau tributaires de la région. Le débit du fleuve dans cette portion est contrôlé par
l’aménagement d’ouvrages de rétention, notamment par le barrage Moses-Saunders, situé à
Cornwall.
38
Conformément au Plan de régularisation datant de 2014, le conseil international du lac Ontario
et du fleuve Saint-Laurent ajuste quotidiennement les niveaux d’eau des Grands Lacs et du fleuve
Saint-Laurent à partir du barrage Moses-Saunders afin de maintenir un équilibre entre les besoins
en aval et ceux en amont.
En janvier et février de chaque année, des opérations de vidange du lac Ontario sont effectuées,
et ce, en vue de constituer une capacité de stockage pour absorber l’augmentation de l’apport en
eau au printemps.
La rivière des Outaouais prend sa source dans le lac Capimitchigama, au nord de la région de
l’Outaouais. La rivière parcourt environ 1 130 km jusqu’à son embouchure, à la centrale
hydroélectrique de Carillon, exploitée par Hydro-Québec.
Dans l’archipel de Montréal, la rivière des Outaouais est plus susceptible de provoquer
d’importantes crues printanières que le fleuve, car son débit est moins contrôlé. Son bassin
versant est régularisé par 30 réservoirs et 1 093 barrages, dont 33 servent uniquement à contrer
les inondations. « Plus de 50 % de la capacité de stockage est située dans la partie supérieure du
bassin, ce qui explique en grande partie la difficulté que représente la gestion de la crue dans la
partie inférieure.11»
11
MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS
CLIMATIQUES, Portrait sommaire du bassin versant de la rivière des Outaouais, Québec, Le Ministère, mai 2015, p. 9.
39
La centrale de la rivière des Prairies, exploitée par Hydro-Québec, a peu d’influence sur les niveaux
de la rivière.
• La quantité de neige accumulée dans les bassins versants tout au long de l’hiver ;
• La vitesse de fonte de la neige ;
• La température ;
• La quantité de pluie reçue pendant la période de fonte des neiges ;
• La sublimation12.
12
Passage d’un corps de l’état solide à l’état gazeux, sans passer par l’état liquide
40
41
ANNEXE B : DESCRIPTIONS DES MESURES ANALYSÉES PAR LE CARIF
42
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
AC-01 Ahuntsic-Cartierville Secteur 1 – Ahuntsic- · Réfection d’un ponceau et installation Exigences de base pour la mise en œuvre
Cartierville : rues d’un clapet antiretour Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Brousseau et Saint- · Vise à éviter l’installation annuelle de
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
François-d'Assise ballons dans le ponceau.
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 1
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Mineure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 1 789 $
Perte pérenne de revenus fonciers 0$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 5 000 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Non
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Déclaration seulement
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
AC-02 Ahuntsic-Cartierville Secteur 2 – Ahuntsic- · Acquisition du lot 1 434 742 (12451, rue Exigences de base pour la mise en œuvre
Cartierville : rue Notre-Dame-des-Anges) et Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Notre-Dame-des- renaturalisation du site par l’ajout de
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Anges bassins de rétention et/ou de jardins de
pluie Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
· Superficie du lot : 1769,7 m2 Nbre de bâtiments touchés 6
· Mesure déposée dans le cadre du premier Nbre de sites sensibles touchés 0
appel à projets du PRAFI - volet
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Aménagements résilients. La mesure a
ensuite été retirée en raison de Perte de revenus fonciers sur 2 ans 10 835,33 $
l'acquisition de la propriété par un Perte pérenne de revenus fonciers 1 519,83 $
particulier.
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 1 223 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Oui
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Expropriation
43
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
AC-03 Ahuntsic-Cartierville Secteur 2 – Ahuntsic- · Acquisition d’une bande de terrain privé Exigences de base pour la mise en œuvre
Cartierville : rue pour aménager un ouvrage de protection Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Notre-Dame-des- permanent
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Anges · Acquisition d’une bande de terrain à
l’arrière des lots 1 434 722 (5315, boul. Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Gouin Ouest), 1 434 758 (12331, rue Nbre de bâtiments touchés 30
Notre-Dame-des-Anges), 1 434 759 Nbre de sites sensibles touchés 0
(12325, rue Notre-Dame-des-Anges), 1
Vulnérabilité sociale du secteur Majeure
434 760 (12319-23, rue Notre-Dame-des-
Anges) et 1 434 765 (12337, rue Notre- Perte de revenus fonciers sur 2 ans 54 176,67 $
Dame-des-Anges), adjacents à la rivière Perte pérenne de revenus fonciers 7 599,17 $
des Prairies et aménagement d’un muret
Compléments face à l’investissement
de béton.
Coût approximatif 122 419 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Oui
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Servitude
AC-04 Ahuntsic-Cartierville Secteur 3 – Ahuntsic- · Construction d’un OPI le long de la rue Exigences de base pour la mise en œuvre
Cartierville : rues Crevier Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Crevier et Cousineau · Muret de béton d'une dimension
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
d'environ 300 m de longueur, 0,5 m de
largeur et 1,5 m de haut. côté ouest de Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
l’emprise de la rue Crevier entre le Nbre de bâtiments touchés 77
boulevard Gouin et la rivière des Prairies Nbre de sites sensibles touchés 0
(lot 2 378 511).
Vulnérabilité sociale du secteur Majeure
· Mesure déposée dans le cadre du premier
appel à projets du PRAFI - volet Perte de revenus fonciers sur 2 ans 120 830 $
Aménagements résilient (projet Perte pérenne de revenus fonciers 18 345 $
présélectionné)
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 1 360 078 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Oui
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Servitude
44
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
AC-05 Ahuntsic-Cartierville Secteur 4 – Ahuntsic- · Acquisition d’une bande de terrain privé Exigences de base pour la mise en œuvre
Cartierville : rues pour aménager un ouvrage de protection Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Olivier et Jasmin permanent
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
· Bande de terrain à l’arrière des lots 2 377
130 (12385, rue Olivier), 2 377 131 Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
(12395, rue Olivier) et 2 377 132 (12401, Nbre de bâtiments touchés 23
rue Olivier) adjacents au parc Beauséjour Nbre de sites sensibles touchés 0
et aménagement d’un muret de béton.
Vulnérabilité sociale du secteur Mineure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 42 509 $
Perte pérenne de revenus fonciers 2 381 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 68 200 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Oui
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
AC-06 Ahuntsic-Cartierville Secteur 5 – Ahuntsic- · Construction d’un OPI sur le côté nord de Exigences de base pour la mise en œuvre
Cartierville : avenues l’avenue Leblanc Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Leblanc et du · Muret de béton d'une dimension
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure Oui
Ruisseau d'environ 10 m de longueur, 0,5 m de
largeur et 1,5 m de haut. côté nord de Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
l’emprise de l’avenue Leblanc Nbre de bâtiments touchés 11
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 15 749,56 $
Perte pérenne de revenus fonciers 2 382,11 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 28 211,75 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Oui
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
45
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
AC-07 Ahuntsic-Cartierville Secteur 5 – Ahuntsic- · Construction d’un OPI sur le côté ouest de Exigences de base pour la mise en œuvre
Cartierville : avenues l’avenue du Ruisseau Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Leblanc et du · Muret de béton d'une dimension
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Ruisseau d'environ 14 m de longueur, 0,5 m de
largeur et 1,5 m de haut. côté ouest de Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
l’emprise de l’avenue du Ruisseau (lot 1 Nbre de bâtiments touchés 10
901 332) Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Note : La cote est donnée pour la
construction d’un OPI, mais une mesure Perte de revenus fonciers sur 2 ans 12 886 $
alternative est à l’étude, soit le Perte pérenne de revenus fonciers 1 949 $
rehaussement de la rue Du Ruisseau, en
Compléments face à l’investissement
date de publication de ce rapport. Au
besoin, une révision de la côte sera Coût approximatif 21 179,82 $
considérée lors de l’élaboration du plan Admissibilité au PRAFI ou FAAC Oui
d’action. Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
EA-01 Service de l'eau Secteur 12 – · Construction d’un OPI sur le terrain de Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro l’usine de filtration de Pierrefonds Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: rues de Boulogne et · Construction d’une digue permanente
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Deauville, avenue du d'une dimension de 166 m de longueur à
Château-Pierrefonds l’usine de filtration de Pierrefonds, située Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
et usine de au 18 025 boulevard Gouin Ouest (lot 1 Nbre de bâtiments touchés 1
Pierrefonds 978 967) Nbre de sites sensibles touchés 1
Vulnérabilité sociale du secteur Majeure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 500 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
46
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
EA-02 Service de l'eau Secteur 25 – L’Île- · Aménagement d'une station de pompage Exigences de base pour la mise en œuvre
Bizard–Sainte- au parc Cardinal Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Geneviève : parc
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Cardinal
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 2
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Mineure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 3 258 $
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 10 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Non
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Déclaration seulement
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
IB-01 L’Île-Bizard – Sainte- Secteur 26 – L’Île- · Construction d’un OPI le long de la rive, du Exigences de base pour la mise en œuvre
Geneviève Bizard–Sainte- 1 rue Paquin (lot 4 589 073) au 11 rue Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Geneviève : rues Jean-Yves (lot 4 589 186)
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Jean-Yves, Paquin et · Muret en béton armé de 730 m le long de
Rue Roy la rive Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 79
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Modérée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 150 375 $
Perte pérenne de revenus fonciers 35 643 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 1 453 200 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Servitude
47
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
IB-02 L’Île-Bizard – Sainte- Secteur 27 – L’Île- · Construction de deux OPI parallèles à la Exigences de base pour la mise en œuvre
Geneviève Bizard–Sainte- rue Joly, un du coté est du 225 rue Joly Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Geneviève : rue Joly (lot 4 589 800) au parc Joly (lot 4 590 334)
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
et un du coté ouest du 238 rue Joly au 190
rue Joly (lot 4 589 809) Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
· Murets en béton armé de 500 m à l’est Nbre de bâtiments touchés 47
des propriétés de la rue Joly et de 250 m à Nbre de sites sensibles touchés 0
l’ouest
Vulnérabilité sociale du secteur Mineure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 56 410 $
Perte pérenne de revenus fonciers 8 577 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 1 487 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Servitude
IB-03 L’Île-Bizard – Sainte- Secteur 28 – L’Île- · Construction d’un OPI pour protéger Exigences de base pour la mise en œuvre
Geneviève Bizard–Sainte- l’ensemble du parc de maisons mobiles Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Geneviève : Parc de · Muret en béton armé de 730 m
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
maisons mobiles
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 80
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Majeure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 302 012 $
Perte pérenne de revenus fonciers 113 354 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 1 454 500 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Servitude
48
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
IB-04 L’Île-Bizard – Sainte- Secteur 29 – L’Île- · Rehaussement du réseau routier et mise à Exigences de base pour la mise en œuvre
Geneviève Bizard–Sainte- niveau du pont de l’Île Mercier (rue Louis- Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Geneviève : Île Roch)
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure Oui
Mercier · Vise à atténuer les impacts sur
l’accessibilité de l’Île-Mercier lors Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
d’inondations Nbre de bâtiments touchés 0
Nbre de sites sensibles touchés 0
Note : Il serait fort probablement
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
nécessaire de aussi procéder au
rehaussement de rues en proximité. Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif >5 000 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Expropriation
LA-01 Lachine Secteur 23 – Lachine · Construction d’un OPI au parc Summerled, Exigences de base pour la mise en œuvre
: parcs Summerled, entre la 48e et la 52e avenue Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Stoney Point et Fort- · Ouvrage de protection de 450 m composé
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Rolland de gabions verts ou d’ancrages avec
matelas anti-érosion (solutions de Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
stabilisation avec des techniques mixtes Nbre de bâtiments touchés 0
ou de génie végétal) Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 1 800 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
49
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
LA-02 Lachine Secteur 23 – Lachine · Construction d’un OPI au parc du Fort- Exigences de base pour la mise en œuvre
: parcs Summerled, Rolland, entre la 39e et la 42e avenue Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Stoney Point et Fort- · Ouvrage de protection de 50 m composé
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Rolland de gabions verts ou d'ancrages avec
matelas anti-érosion (solutions de Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
stabilisation avec des techniques mixtes Nbre de bâtiments touchés 0
ou de génie végétal) Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 200 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
LA-03 Lachine Secteur 24 – Lachine · Installation de pompes de puisard au 2 Exigences de base pour la mise en œuvre
: 1800 et 2875 875, boulevard Saint-Joseph (L’Entrepôt) Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
boulevard Saint- · Ajout d’une pompe dans la salle
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Joseph et parc des mécanique et une autre pour évacuer
Saules l’eau des conduits de ventilation Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 0
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 10 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Non
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Déclaration seulement
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Non
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
50
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
LA-04 Lachine Secteur 24 – Lachine · Rehaussement de la piste cyclable au parc Exigences de base pour la mise en œuvre
: 1800 et 2875 des Saules, entre la 25e et la 27e avenue Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
boulevard Saint- · 140 m de piste cyclable à rehausser
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Joseph et parc des
Saules Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 0
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 2 400 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
LA-05 Lachine Secteur 24 – Lachine · Installation d'une pompe de puisard au Exigences de base pour la mise en œuvre
: 1800 et 2875 1800, boulevard Saint-Joseph (Mairie Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
boulevard Saint- d'arrondissement)
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Joseph et parc des
Saules Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 0
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 5 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Non
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Déclaration seulement
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Non
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
51
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
LA-06 Lachine Secteur 23 – Lachine · Rehaussement de la piste cyclable le long Exigences de base pour la mise en œuvre
: parcs Summerled, du boulevard Saint-Joseph entre la 39e et Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Stoney Point et Fort- la 52e avenue (parcs Summerled, Stoney
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Rolland Point et Fort-Rolland)
· 1,4 km de piste cyclable à rehausser Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 0
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 3 760 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
PR-01 Pierrefonds-Roxboro Secteur 6 – · Construction d’un OPI sur le boulevard Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro Lalande Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: boulevard Lalande · Dimension d'environ 2 km. Entre la rue
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Edward et la marina Port de plaisance
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 63
Nbre de sites sensibles touchés 2
Vulnérabilité sociale du secteur Modérée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 95 368 $
Perte pérenne de revenus fonciers 18 248 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 4 000 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
52
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
PR-02 Pierrefonds-Roxboro Secteur 7 – · Évaluation et mise à niveau Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro (reconstruction) de la digue permanente Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: rue Débours, 5e · Dimension d'environ 910 m. Entre la 1re
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
avenue Nord et Parc avenue Nord et la 5e avenue Nord.
Louise-Deschênes Portions existantes (digue naturelle, Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
enrochement et muret de béton) Nbre de bâtiments touchés 431
· Mesure déposée dans le cadre du premier Nbre de sites sensibles touchés 5
appel à projets du PRAFI - volet
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Aménagements résilient (projet
présélectionné) Perte de revenus fonciers sur 2 ans 655 313 $
Perte pérenne de revenus fonciers 160 685 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 4 000 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Oui
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Non
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
PR-03 Pierrefonds-Roxboro Secteur 7 – · Construction d'un OPI dans le fossé entre Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro la piste cyclable et le chemin de fer Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: rue Débours, 5e
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
avenue Nord et Parc
Louise-Deschênes Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 431
Nbre de sites sensibles touchés 5
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 655 313 $
Perte pérenne de revenus fonciers 160 685 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif -$
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
53
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
PR-04 Pierrefonds-Roxboro Secteur 8 – · Aménagement d'une station de pompage Exigences de base pour la mise en œuvre
/ Service de l'eau Pierrefonds-Roxboro à l'émissaire du parc de la Rive-Boisée Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: Parc de la Rive- · Côté ouest du chemin de la Rive-Boisée.
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Boisée Vise le pompage temporaire de
l’émissaire durant les crues. Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
· Présentement à l’étude par la Direction Nbre de bâtiments touchés 328
des réseaux d’eau (DRE) du SEAU Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 276 303 $
Perte pérenne de revenus fonciers 68 103 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 5 000 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Déclaration seulement
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
PR-05 Pierrefonds-Roxboro Secteur 10 – L’Île- · Aménagement d'une station de pompage Exigences de base pour la mise en œuvre
/ Service de l'eau Bizard–Sainte- à l'émissaire Jacques-Bizard Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Geneviève et · Vise le pompage temporaire de l’émissaire
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Pierrefonds-Roxboro durant les crues.
: émissaire Jacques- · Présentement à l’étude par la Direction Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Bizard des réseaux d’eau (DRE) du SEAU Nbre de bâtiments touchés 395
Nbre de sites sensibles touchés 7
Vulnérabilité sociale du secteur Modérée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 989 674 $
Perte pérenne de revenus fonciers 275 996 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 5 000 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Déclaration seulement
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Expropriation
54
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
PR-06 Pierrefonds-Roxboro Secteurs 11 – · Solidification de la digue naturelle Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro existante sur la rue des Rivières, entre les Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: rues Bouchard, rues Geneviève et de Gaulle
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Noël, Legault, de · Solidification de la digue naturelle
Gaulle, Kenty et des existante (composées de terre et gazon) Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Rivières et sur l’emprise de la Ville sur la rue des Nbre de bâtiments touchés 92
Rivières, entre les rues Geneviève et de Nbre de sites sensibles touchés 0
Gaulle (200 m)
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 84 014 $
Perte pérenne de revenus fonciers 28 003 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 540 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
PR-07 Pierrefonds-Roxboro Secteur 11 – · Acquisition du lot 1 347 759 (5191, rue de Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro Gaulle) et construction d'un OPI afin de Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: rues Bouchard, prolonger la digue naturelle existante
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Noël, Legault, de · Transformation du lot en parc et
Gaulle, Kenty et des construction d’une digue permanente Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Rivières (naturelle ou autre) Nbre de bâtiments touchés 92
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 84 014 $
Perte pérenne de revenus fonciers 28 003 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 512 100 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Expropriation
55
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
PR-08 Pierrefonds-Roxboro Secteur 11 – · Construction d’un OPI sur le terrain du Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro 5120, rue Bouchard Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: rues Bouchard, · Construire un mur avec blocs de 200 pieds
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Noël, Legault, de linéaires sur le terrain du 5120, rue
Gaulle, Kenty et des Bouchard (lot 1 347 612) Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Rivières Nbre de bâtiments touchés 92
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 84 014 $
Perte pérenne de revenus fonciers 28 003 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 120 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
PR-09 Pierrefonds-Roxboro Secteur 12 – · Acquisition du lot 1 977 862 (18 181, Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro boulevard Gouin Ouest) et construction Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: rues de Boulogne et d'un OPI
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Deauville, avenue du · Transformation du lot en parc et
Château-Pierrefonds construction d’une digue permanente Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
et usine de (naturelle ou autre) afin de protéger le Nbre de bâtiments touchés 58
Pierrefonds secteur des rues de Boulogne et Deauville Nbre de sites sensibles touchés 1
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 84 014 $
Perte pérenne de revenus fonciers 28 003 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 690 400 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Expropriation
56
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
PR-10 Pierrefonds-Roxboro Secteur 12 – · Solidification de la digue naturelle Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro existante (composée de terre et gazon) à Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: rues de Boulogne et l’extrémité nord de la
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Deauville, avenue du · Solidification de la digue naturelle
Château-Pierrefonds existante (composées de terre et gazon) Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
et usine de sur l’emprise de la Ville sur la rue des Nbre de bâtiments touchés 58
Pierrefonds Rivières, entre les rues Geneviève et de Nbre de sites sensibles touchés 1
Gaulle (200 m)
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 84 014 $
Perte pérenne de revenus fonciers 28 003 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 750 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
PR-11 Pierrefonds-Roxboro Secteur 12 – · Solidification de la digue naturelle Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro existante (composée de terre et gazon) Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: rues de Boulogne et · Extrémité nord de la rue Château-
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Deauville, avenue du Pierrefonds
Château-Pierrefonds Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
et usine de Nbre de bâtiments touchés 58
Pierrefonds Nbre de sites sensibles touchés 1
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 84 014 $
Perte pérenne de revenus fonciers 28 003 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 250 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
57
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
PR-12 Pierrefonds-Roxboro Secteur 9 – Mesure originale : Acquisition de lot(s) et Exigences de base pour la mise en œuvre
Pierrefonds-Roxboro aménagement d'un OPI (parc riverain) et Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: Projet connexion aménagement d’une station de pompage à
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
l'émissaire Marina Center
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Mesure amendée : Aménagement d’une Nbre de bâtiments touchés 2 058
station de pompage à l'émissaire Marina Nbre de sites sensibles touchés 9
Center.
Vulnérabilité sociale du secteur Majeure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 1 419 262 $
Perte pérenne de revenus fonciers 43 372 $
Note : Depuis l’écriture du rapport, le lot en question a été acheté par un Compléments face à l’investissement
promoteur, réduisant significativement la probabilité de mise en place d’un
Coût approximatif -$
OPI. Néanmoins, la mesure amendée protège le même secteur et est
d’ailleurs beaucoup moins complexe. L’enjeu est qu’elle n’éliminera pas Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
entièrement le besoin d’intervention avec mesures temporaires. Toutefois, Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
ces dernières seraient mineures, surtout par rapport aux interventions
d’urgence majeures actuellement nécessaires. Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Étant donné le besoin tout aussi important pour la mise en place de la mesure
amendée, et le fait que la mesure originale serait à privilégier dans tout cas Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
où elle serait possible, le CARIF a choisi de garder la cote originale pour la Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
mesure PR-12.
Besoin d’une servitude ou expropriation Expropriation
PR-13 Pierrefonds-Roxboro Secteur 16 – · Acquisition de lots sur les rues Angers et Exigences de base pour la mise en œuvre
/ Service de l’eau Pierrefonds-Roxboro Lauzon et construction d'un OPI Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
: rues Lauzon et · Acquisition des lots suivants : 1 977 234
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Angers (10, rue Angers), 1 977 243 (1, rue
Lauzon), 1 977 243 (1, rue Lauzon), 1 977 Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
241 (2, rue Lauzon), 1 977 244 (5, rue Nbre de bâtiments touchés 17
Lauzon), 1 977 236 et 1 991 079 (6, rue Nbre de sites sensibles touchés 0
Lauzon), 1 977 237 (8, rue Lauzon), 1 977
Vulnérabilité sociale du secteur Élevée
262 (9, rue Lauzon), 1 977 253 (10 et 12,
rue Lauzon), 1 977 254 et 1 977 084 (14, Perte de revenus fonciers sur 2 ans 9 521 $
rue Lauzon), 1 977 265 (15, rue Lauzon), 3 Perte pérenne de revenus fonciers 1 377 $
016 044 (23, rue Lauzon), 1 977 257 et 1
Compléments face à l’investissement
991 057 (16, rue Lauzon), 1 977 261 (43,
rue Lauzon) et 1 977 259 et 1 990 074 (46, Coût approximatif 3 047 200 $
rue Lauzon). Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
· Transformation en parc (agrandissement Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
du parc-nature de l’Anse-à-l’Orme) et
Contraintes potentielles
construction d’une digue naturelle (terre,
roche, etc.) d'une dimension de 1 km de Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
longueur à l'extrémité sud des rues Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Oui
Angers et Lauzon
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Expropriation
58
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
SE-01 Senneville Secteur 18 – · Rehaussement du chemin de l'Anse-à- Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : chemins l'Orme Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
de l'Anse-à-l'Orme et · Rehaussement du tablier du pont Gouin et
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Senneville stabilisation de la bordure de la chaussée
· Rehaussement du tablier du pont Gouin Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
(600 mm) et stabilisation de la bordure de Nbre de bâtiments touchés 0
la chaussée pour résister à l'érosion par Nbre de sites sensibles touchés 0
les vagues
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif -$
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
SE-02 Senneville Secteur 18 – · Rehaussement de 600 mm Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : chemins Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
de l'Anse-à-l'Orme et
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Senneville
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 0
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif -$
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
59
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
SE-03 Senneville Secteur 18 – · Rehaussement du chemin Senneville et Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : chemins stabilisation de la bordure de la chaussée Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
de l'Anse-à-l'Orme et · Rehaussement de 600 mm et stabilisation
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Senneville de la bordure de la chaussée pour résister
à l'érosion par les vagues Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 0
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif -$
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
SE-04 Senneville Secteur 19 – · Rehaussement du chemin Senneville, Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : 294 à prolongement du ponceau et stabilisation Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
297 chemin de l'accotement
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Senneville · Rehaussement de la chaussée de 300 mm,
prolongement du ponceau et stabilisation Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
de l’accotement afin de contrer l’érosion Nbre de bâtiments touchés 0
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans -$
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif -$
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
60
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
SE-05 Senneville Secteur 20 – · Stabilisation de la berge et de la bordure Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : 270 à de la chaussée Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
284 chemin
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Senneville
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 2
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Négligeable
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 1 598 $
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif -$
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Possible
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
SE-06 Senneville Secteur 21 – · Rehaussement du chemin Senneville Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : 64 à 76 · Rehaussement de 300 mm sur une Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
chemin Senneville longueur de 60 m
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 6
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Mineure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 14 593 $
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif -$
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Possible
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Non
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Démarche complète
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
61
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
SE-07 Senneville Secteur 21 – · Acquisition des lots 1 976 830 (66, chemin Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : 64 à 76 Senneville) et 1 976 831 (64, chemin Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
chemin Senneville Senneville) et prolongement du parc
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 6
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Mineure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 14 593 $
Perte pérenne de revenus fonciers -$
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 957 200 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Non
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Exemptée
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Expropriation
SE-08 Senneville Secteur 22 – · Aménagement d'une station de pompage Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : avenue entre les lots 1 976 827 (4, avenue Sunset) Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Sunset et 1 976 826 (6, avenue Sunset)
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 16
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Mineure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 140 056 $
Perte pérenne de revenus fonciers 36 923 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif 5 000 000 $
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Non
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Déclaration seulement
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
62
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
SE-09 Senneville Secteur 22 – · Rehaussement du terrain entre les lots 1 Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : avenue 976 827 (4, avenue Sunset) et 1 976 826 Conforme au cadre réglementaire en vigueur Non
Sunset (6, avenue Sunset)
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure
· Rehaussement du terrain de 200 mm à
400 mm Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés
Nbre de sites sensibles touchés
Vulnérabilité sociale du secteur
Perte de revenus fonciers sur 2 ans
Perte pérenne de revenus fonciers
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif
Admissibilité au PRAFI ou FAAC
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s)
Besoin d’une servitude ou expropriation
SE-10 Senneville Secteur 22 – · Rehaussement du terrain entre les lots 1 Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : avenue 976 826 (6, avenue Sunset) et 1 976 824 Conforme au cadre réglementaire en vigueur Non
Sunset (8, avenue Sunset)
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure
· Rehaussement du terrain de 400 mm à
600 mm. Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés
Nbre de sites sensibles touchés
Vulnérabilité sociale du secteur
Perte de revenus fonciers sur 2 ans
Perte pérenne de revenus fonciers
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif
Admissibilité au PRAFI ou FAAC
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s)
Besoin d’une servitude ou expropriation
63
No Demandeur (s) Secteur touché Mesure proposée Détails nécessaires à l’analyse
SE-11 Senneville Secteur 22 – · Installation d'un clapet antiretour, Exigences de base pour la mise en œuvre
Senneville : avenue rehaussement de la grille et Conforme au cadre réglementaire en vigueur Oui
Sunset aménagement d'une station de pompage
ICG de l’ouvrage existant permet la mesure s.o.
· 11, avenue Sunset, Senneville
Impacts potentiels en absence d’une solution permanente
Nbre de bâtiments touchés 16
Nbre de sites sensibles touchés 0
Vulnérabilité sociale du secteur Mineure
Perte de revenus fonciers sur 2 ans 140 056 $
Perte pérenne de revenus fonciers 36 923 $
Compléments face à l’investissement
Coût approximatif -$
Admissibilité au PRAFI ou FAAC Non
Cohérence avec Montréal 2030 et le Plan climat Oui
Contraintes potentielles
Besoin d’autorisation ministérielle Déclaration seulement
Possibilité d’une future non-conformité au Schéma Non
Le projet doit être validé par étude(s) technique(s) Oui
Besoin d’une servitude ou expropriation Non
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