Un Immeuble Haut en Zone Urbaine

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CONCOURS D’ARCHITECTURE CIMBÉTON 7

rapport
au ciel

BÉTONS, MATIÈRE D’ARCHITECTURE 6

R É S U LTAT S
Septième session 2004-2005 lointain

matière
5
structure

4 mise à l’échelle

3 proche

Un immeuble haut 2 skyline

en zone urbaine 1 horizon

rapport au sol
23
02
04

questions de hauteur…
Éditorial

A
vec 838 étudiants inscrits au sein de 448 équipes et 125 projets rendus, la septième
session du concours « Bétons, matière d’architecture » montre que cet événement,
organisé par Cimbéton depuis quatorze ans, est désormais bien ancré dans le paysage
des écoles d’architecture françaises. Ce n’est pas encore le cas pour les écoles
d’ingénieurs qui y participent encore peu, malgré une progression sensible des équipes
mixtes (ingénieurs/architectes), qui passent d’une dizaine lors de la précédente session à soixante-dix
cette année. Il reste à convaincre les étudiants et leurs enseignants que les collaborations précoces
entre ingénieurs et architectes sont porteuses d’avenir, et que c’est probablement dans ces associations
qu’écloreront les réponses constructives et l’architecture innovante de demain.
En choisissant le thème de la densité urbaine et de la construction en hauteur, cette septième session
Sommaire
s’inscrit dans l’actualité d’un débat de société qui n’en est encore qu’à ses prémices. Pour être durable,
Une thématique
la ville de demain doit apprendre à gérer la densité urbaine et à la rendre acceptable pour ses habitants.
plurielle et ambitieuse 2
La construction ponctuelle d’immeubles hauts, pour renforcer un pôle ou créer un signe urbain, comme
Le récit de la session 3
le suggère le terme d’acupuncture urbaine mis en avant par le concours, peut être l’un des outils
Le travail du jury 4
de cette domestication de la densité urbaine. C’est le pari qu’ont fait les villes de Clamart, Grenoble
Lauréats 8
et Rennes en offrant leur site à l’imagination des concurrents.
Mentions Architecture 14
Le sujet, qui mêlait des enjeux urbains et des challenges techniques portant sur l’émergence des nouveaux
Mention Ingénierie 16
bétons et la conception de bâtiments hauts et écologiques, n’était pas simple. Mais la difficulté de
Citations 22 l’exercice n’a pas effrayé les concurrents qui ont fait preuve d’une grande imagination en concevant
Les équipes sélectionnées de nombreux projets qui, presque tous, s’éloignent de la reproduction des gratte-ciel classiques et tendent
par le jury 24
vers la création d’un véritable morceau de ville verticale. Une utopie optimiste qui montre que dans l’esprit
Tous les participants au des jeunes créateurs, la ville et ses espaces collectifs doivent être pensés dans leurs trois dimensions. ■
concours d’architecture
Cimbéton 2004-2005 25

Jean-Paul MÉRIC, président de CIMBÉTON

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UNE THÉMATIQUE PLURIELLE ET AMBITIEUSE

À chaque session, le choix de la thématique du concours fait discussion sur l’immeuble haut. Pourtant, la question de la des nouveaux bétons, qui restent encore peu utilisés dans le
l’objet de grandes discussions au sein du comité consultatif* construction en hauteur est liée à certains enjeux urbains bâtiment et n’ont sans doute pas encore trouvé leur expres-
“Bétons, matière d’architecture”. La question de l’échelle majeurs de la ville durable tels que la densité. sion architecturale.
du projet à soumettre aux étudiants revient de manière récur- Ce thème a été choisi dans une optique urbaine précise : il La conception d’un objet technique complexe comme une
rente : ne faut-il pas limiter la dimension du sujet pour faci- ne s’agissait pas de refaire La Défense ni les grands ensembles, tour semblait une bonne occasion pour imaginer des
liter le travail des participants et proposer un exercice très ni de transformer un cœur de ville en “downtown” américain, formes et des techniques nouvelles, exploratoires, et faire
pédagogique ? À l’occasion de cette session, les membres mais d’ouvrir une réflexion sur l’apport de l’immeuble haut émerger de nouvelles plastiques liées à ces matériaux nou-
du comité consultatif ont passé outre ces craintes pour pro- dans la perspective d’une requalification urbaine écologique. veaux (bétons hautes performances et bétons de fibres
poser, dans un enthousiasme partagé, le thème de la construc- C’est pourquoi il fut décidé de faire appel au concept “d’acu- type Bfup…). Quelques projets lauréats ou mentionnés
tion en hauteur, dans la perspective du développement urbain puncture urbaine”, inventé par Roland Castro et Jean-Pierre ouvrent des pistes qui montrent que, sans être aboutie, la
durable. Ce thème était donc aussi celui de la densité, avec Le Dantec dans les années quatre-vingts, pour mettre en relief réflexion est ouverte.
la mise en avant de la notion de densité qualifiée, c’est-à- le caractère ponctuel et actif de l’introduction de l’immeuble
dire de la plus forte densité acceptable par les habitants haut dans le tissu urbain hétérogène. La présentation du thème * Ont participé au comité consultatif de cette session :
Catherine ALCOCER (Sfic), Gilles BEGUIN (architecte, enseignant), Anne BERNARD-
dans un contexte donné. Contexte qui est le produit de la insistait en particulier sur le fait que l’insertion urbaine de l’im- GÉLY (directeur général de Cimbéton), Ivan BOLJESIC (Vicat), Sylvie CLAVEL (Admi-
rencontre entre l’espace urbain existant et la nouvelle inter- meuble haut dépend, de manière fondamentale, de la qualité nistratrice, ministère de la Culture), Emmanuelle COLBOC (architecte), Roland
DALLEMAGNE (Cimbéton), Philippe DEHAN (architecte, enseignant), Laura DE
vention immobilière. de sa liaison au sol et de son rapport aux espaces publics. Le LOGIVIÈRE (Ciments Calcia), Michel KAGAN (architecte, enseignant), Daniel
Ce thème a été choisi parce que cela faisait longtemps qu’en programme était donc urbain et devait s’ancrer dans les par- KAHANE (architecte), Frédéric KAMONDI (architecte), Sophie LANNIC (ministère
de la Culture), Norbert LAURENT (architecte, enseignant, rédacteur-en-chef
France, la question des tours n’était plus abordée que de ticularités morphologiques des trois sites. de Construction Moderne), Eric LENGEREAU (chef de la Recherche architec-
manière négative. Les récents débats ouverts à l’occasion de Enfin, puisqu’il s’agit du concours Cimbéton, il fut décidé turale, ministère de la Culture), Jean-Pierre LOTT (architecte), Éric MATHIEU
(architecte, enseignant), Françoise MUTEAUD (Lafarge Ciments), Jean-Fran-
la définition du Plan local d’urbanisme (PLU) de Paris ont qu’au-delà des ambitions de réflexions urbaines et architec- çois POUSSE (journaliste Techniques & Architecture), Gilbert SMADJA (Conseil
montré que le public restait en retrait, refusant a priori toute turales, il fallait que la session mette l’accent sur l’emploi général des Ponts-et-Chaussées), Jean-Philippe VACHER (Holcim France).

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Le récit de la session une passerelle entre ces deux univers, mais le rapprochement (Clamart et Rennes) et 2,5 hectares (Grenoble). Ensuite, une
prendra sans doute du temps car la culture technique des géométrie triangulaire définie par des infrastructures de dépla-
UNE PARTICIPATION STABLE écoles d’architecture est souvent faible, alors que la “culture cement. Deux sites (Clamart et Rennes) jouxtent un réseau
La septième session du concours “Bétons, matière d’ar- de projet” est rarement au cœur de la pédagogie dans les ferroviaire et sont implantés à proximité d’une gare, ce qui
chitecture” est dans la continuité des précédentes : la écoles d’ingénieurs… permet de relier la dynamique verticale du projet du concours
participation aux deux concours est comparable, malgré à celle, horizontale, des flux de voyageurs. Ces deux sites se
un sujet complexe et de grande échelle. Cette année, TROIS SITES TRIANGULAIRES DÉFINIS caractérisent également par la présense d’une forte déclivité
448 équipes se sont inscrites, rassemblant 838 étudiants, PAR DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT qu’il fallait intégrer au projet.
et 125 projets furent rendus. À la suite d’un appel aux villes de plus de 40 000 habitants, Quant au site de Grenoble, il se distingue par la proximité
Par contre, le résultat des collaborations étudiants architectes lancé avec la collaboration de l’Association des maires de d’un parc paysager que de nombreux candidats ont prolongé,
et étudiants ingénieurs est plus mitigé. Ces associations, sus- France, une vingtaine de dossiers ont été reçus, ce qui montre conformément aux souhaits de la ville, ainsi que par une com-
citées par le concours, étaient portées grâce à la dynamisa- à quel point la question de la densité et de la construction plexité technique supplémentaire dans la mesure où il est sou-
tion du forum Internet, de la spécialisation technique du troi- en hauteur intéresse les communes malgré les réticences de mis à un risque sismique.
sième panneau du rendu et de la création d’une mention certaines grandes villes à ouvrir un vrai débat sur la ques- Ces trois sites, situés en zones urbaines relativement cen-
spéciale “ingénierie”. Elle sont toutefois sept fois plus nom- tion. Le choix s’est donc fait en fonction d’une bonne répar- trales, permettaient de bien développer le concept d’acu-
breuses que lors de la précédente session, avec soixante-dix tition géographique des sites et de la qualité des terrains puncture urbaine mis en avant par le comité d’orientation à
équipes mixtes inscrites. Mais il reste du chemin à parcourir proposés. Au final, trois villes furent retenues : Clamart, com- l’occasion de la définition du thème de la session : dans les
pour que le dialogue entre ces deux cultures soit productif, mune de 48 000 habitants de la deuxième couronne de la trois cas, il s’agit de renforcer la densité, l’urbanité et la visi-
comme le montre le palmarès final dans lequel seule une banlieue de Paris ; Grenoble, ville de 153 000 habitants au bilité d’un pôle urbain à développer.
équipe citée comporte un ingénieur. Le concours constitue sein d’une agglomération qui en compte plus de 400 000 ; Située en région Ile-de-France où se concentrent près de la
et Rennes, ville de 212 000 habitants dans une aggloméra- moitié des écoles d’architecture, la ville de Clamart a reçu un
tion de 375 000 personnes. nombre de projets sensiblement plus important (cinquante-
Les trois sites partagent quelques caractéristiques communes. huit) que les autres sites, qui sont au coude à coude, avec
Tout d’abord la superficie, qui varie entre 1,6/1,7 hectares trente-quatre projets pour Grenoble et trente-trois pour Rennes.

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Le travail du jury cinquante-huit projets, ainsi que trois autres “repêchés” par aucun défenseur au sein du jury. Cette nouvelle sélection a
des membres du jury. conduit au choix d’une vingtaine de projets finalistes parmi
Conformément au règlement du concours, l’ensemble des Après la présentation, ville par ville, de ces soixante-et-un lesquels furent choisis les lauréats, les mentionnés et les cités.
125 projets a été étudié par les membres de la commission projets, le jury en a retenu vingt-neuf. Ce chiffre, sensible-
d’expertise qui, après lecture des plaquettes et observation ment inférieur à celui des autres sessions (la première sélec- CHOIX DES LAURÉATS
des panneaux, ont rédigé une fiche présentant les différentes tion comporte généralement une quarantaine de projets), est Le jury a procédé à un premier vote visant à faire émerger un
facettes de chaque projet : sans doute dû à la difficulté, pour certains étudiants, de maî- projet lauréat pour chaque ville. À Grenoble et Rennes, ils se
• analyse du programme, de sa répartition et des particula- triser globalement le sujet en raison de son échelle et de sont imposés sans ambiguïté lors d’un premier tour de vote
rités du projet ; la complexité des enjeux techniques et urbains qu’il induit. largement majoritaire.
• position du candidat par rapport à la problématique de den- Ces vingt-neuf projets furent ensuite soumis à une seconde C’est ainsi qu’à Grenoble, le projet de Christophe Rousselle
sité et d’acupuncture urbaine ; analyse de la commission d’expertise, portant sur l’étude a été retenu grâce à sa mise en valeur d’une structure en
• réponse aux enjeux particuliers du site ; approfondie de leurs fonctionnalités et le développement de béton haute performance, proposant à la fois une tour,
• analyse des espaces publics extérieurs et intérieurs, traite- l’analyse technique, qu’il s’agisse de la structure, de l’emploi modeste mais très présente dans le paysage, et de sédui-
ment du “pied” de la tour ; des bétons, de l’utilisation des nouveaux bétons ou des dis- sants espaces internes, bien présentés et créant un dispo-
• description du parti : quel type d’immeuble haut ; positifs écologiques. De nouvelles fiches furent rédigées et sitif agréable de cadrage du paysage de la montagne. C’était,
• analyse de l’organisation interne ; présentées aux membres du jury lors de sa seconde réunion. le jury l’a remarqué, l’un des seuls projets montrant l’espace
• choix techniques d’un point de vue structurel, architectural La seconde journée a commencé par une nouvelle présen- intérieur. Plusieurs membres du jury, et particulièrement le
et écologique ; tation des projets, ville par ville, au cours de laquelle ils ont représentant de la ville, ont apprécié ce projet pour son inser-
• utilisation des bétons, et en particulier des nouveaux bétons… été passés en revue afin d’éliminer ceux qui ne trouvaient tion urbaine remarquable, qui répond exactement aux sou-
Une fois ces fiches rédigées, les projets furent soumis à une haits de la commune. Le représentant de la commune a
discussion commune entre experts pour élaborer la présé- souligné que l’ensemble était particulièrement respectueux
lection d’une soixantaine d’entre eux pour la première jour- du caractère de faubourg de l’environnement et en parfaite
née du jury : vingt-trois dossiers furent choisis sur le site de continuité avec le projet de parc paysager. Il a également
Clamart, seize sur celui de Grenoble et dix-neuf à Rennes. noté que, répondant à la réflexion sur la densité qualifiée,
Lors de sa première journée de travail, le jury a examiné ces la hauteur de la tour restait “raisonnable”, développant de

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grandes qualités résidentielles : un aménagement libre des son concurrent. Le projet d’Anne-Lise Verlyck, qui fut finale- membres du jury qui l’ont défendue ont apprécié cette mul-
espaces, des vues cadrées… Sur le plan formel, le jury a par- ment mentionné, est une tour effilée de quarante-sept étages tiplication de l’objet, mais aussi la tentative d’inventer une
ticulièrement apprécié le caractère un peu “disloqué” des qui se compose d’un élégant empilage de six modules consti- nouvelle peau innovante constituée d’un voile textile. Une
formes, contredisant une maîtrise rigoureuse des espaces, tués de sept ou huit niveaux autour d’un espace commun, peau qui reste à mettre au point sur le plan technique mais
la verticalité étant contrebalancée par un travail sur le décou- comme une place de village perchée dans le ciel. Le jury a qui pourrait induire un biotope et une atmosphère très par-
page horizontal des planchers. Cela se traduit par une pro- apprécié ce projet, semblable à une sorte de “tour totem”, ticulière. Le jury a noté qu’on était encore ici dans l’expé-
fondeur de champs qui établit un vrai dialogue avec le pay- presqu’une aiguille, illustrant de manière littérale le concept rimental, avec la définition d’une vision un peu utopiste
sage lointain des montagnes. Enfin, l’absence d’enveloppe d’acupuncture urbaine. Il a également relevé l’accroche très d’un habitat très futuriste… qui restait à valider.
externe du projet, qui permet une réelle mise en scène de la légère au sol et le fait qu’il constitue un système urbain propre,
structure et de ses porte-à-faux, a aussi été appréciée par avec des imbrications d’échelles. DÉBAT POUR LES MENTIONNÉS
le jury qui a souligné son originalité. La représentante de la ville a remarqué l’élégance de la tour La dernière phase du jury fut consacrée à un débat, lui-même
À Rennes, le projet de l’équipe constituée par Augustin qui, dans une perspective lointaine, peut dialoguer avec la suivi de votes, pour désigner les projets mentionnés sur les
Rosenstiehl et Pierre Sartoux s’est imposé pour sa cohé- tour Montparnasse, située à seulement quelques kilomètres différents sites.
rence globale. C’est l’une des seules propositions à offrir à vol d’oiseau. Certains membres du jury ont souligné que À Clamart, le projet d’Anne-Lise Verlyck n’étant pas retenu
une osmose profonde entre le dispositif écologique et les l’aspect très sculptural de la tour lui permettait d’exister pour comme lauréat fut naturellement mentionné.
solutions constructives et spatiales. Le jury a souligné la elle-même et que cette simplicité formelle créait un contraste À Rennes, le jury a mentionné deux projets : celui de l’équipe
qualité de la continuité du traitement vertical/horizontal, dynamique avec le tissu pavillonnaire. Yves Briand, Vincent Laureau et Pierre Tanguy et celui de
avec l’introduction de l’oblique de la serre qui s’enroule Le projet lauréat, conçu par l’équipe Jonathan Bruter et l’équipe Charbel-Joseph Hajj-Boutros, Maroun Lahoud et
du sol jusqu’au sommet du bâtiment. Il a apprécié la logique Pacôme Bommier, n’a pas reçu un vote quasi unanime Nicolas Le Gal La Salle.
globale et, semble-t-il, bien maîtrisée, du développement comme ceux de Rennes et de Grenoble. La représentante Pour le projet de la première équipe (Yves Briand, Vincent
de l’utopie écologique d’un bâtiment autonome. de la ville, en particulier, ne le soutenait pas, dans la mesure Laureau et Pierre Tanguy), les membres du jury qui l’ont
À Clamart, le choix du lauréat fut plus long car deux projets, où, selon elle, le site ne pouvait supporter qu’une seule soutenu ont apprécié sa radicalité formelle, avec sa décli-
celui de l’équipe Jonathan Bruter et Pacôme Bommier et celui tour. Mais après différents débats, une majorité a finale- naison du carré à différentes échelles et la poétique étrange
d’Anne-Lise Verlyck, sont restés en course jusqu’à un second ment été séduite par cette chorégraphie de tours et son de sa matière. Cette tour de 180 mètres de haut pour cin-
vote, au cours duquel le premier a pris une bonne avance sur rapport au sol qualifié “d’émouvant” par Suzel Brout. Les quante-six étages fut aussi appréciée pour son fonctionne-

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ment, avec une alternance de pleins et de vides, regroupant a fait la différence. La structure haute, atypique dans son fonc- blocs sont conçus comme des éléments colorés, utilisant les
et superposant des programmes variés. tionnement comme dans ses formes ou ses couleurs, a séduit spécificités du béton de fibre mais avec un minimum de
Le projet de la deuxième équipe (Charbel-Joseph Hajj-Boutros, le jury, d’autant que, malgré son incomplétude, l’expertise tech- matière. Ils sont comme de nouveaux blocs de béton (haute
Maroun Lahoud et Nicolas Le Gal La Salle) a été choisi parce nique montrait que les pistes ouvertes par ce projet étaient certes performance), avec une approche esthétique qui n’est pas
qu’il proposait une utopie forte, foisonnante, même s’il était très exploratoires, mais pertinentes. sans rappeler les “textile-blocks” du Frank Lloyd Wright
peu abouti. C’est bien ce caractère bouillonnant qui a séduit Il faut d’ailleurs souligner que, pour l’attribution de la mention des années vingt.
les membres du jury avec ses différentes propositions expé- ingénierie à ce même projet, la discussion fut plus complexe.
rimentales, son amalgame typologique de trois programmes Certains proposaient de primer un projet réaliste proposant LES PROJETS CITÉS
qui se superposent et se côtoient sans qu’on sache vraiment une structure globale relativement classique. D’autres défen- Choisis parmi les finalistes, les projets cités furent générale-
si le projet est en mesure de fonctionner, tant sur le plan tech- daient la position de retenir un projet plus innovant, quitte ment défendus par un ou deux membres du jury. Seul le
nique que fonctionnel. à ce qu’il ne soit pas fini. C’est cette dernière position qui a projet de Dimitrie Alin Iormeanu déroge à la règle puisqu’il
À Grenoble, le projet de Lionel Dumas a beaucoup fait parler finalement prévalu, avec le choix du projet de Lionel Dumas reçut le support de près de la moitié des membres du jury.
de lui avant de remporter une mention. Ce projet fut très criti- qui esquisse des pistes de recherche loin d’être abouties Ce projet, situé à Clamart, fut très controversé. Certains appré-
qué pour la conception un peu sommaire de son plan masse et mais prometteuses. En effet, ce projet en gestation propose ciaient la clarté de la différenciation de ces deux lames pro-
les formes un peu naïves de sa structure. Mais c’est le lien entre une réflexion originale à la fois sur le plan des techniques grammatiques. D’autres regrettaient le manque de cohérence
une approche technique très imaginative et la dimension uto- constructives et sur l’utilisation innovante des bétons de fibre. formelle entre les deux parties du projet. Il fut finalement
pique et poétique du projet, qui pose une tour de 86 mètres de Il s’agit de créer des structures à partir de blocs modulaires cité parce que ce geste formel fort et puissant et sa cohé-
haut au milieu d’une forêt d’étroites cabanes en béton R+3, qui creux, en Bfup lié par un système de post-contrainte. Les rence structurelle interne retinrent l’attention.
Le projet de l’équipe Yann Caclin et Doonam Back, lui aussi
implanté à Clamart, a séduit par son caractère sculptural et
sa cohérence technique : sa structure en console est parfai-
tement adaptée au projet formel. Le principe d’une super-
position programmatique claire et affirmée dans le paysage
a aussi joué, mais les plans n’étaient pas assez aboutis pour
que le projet parvienne à aller au-delà de la citation.

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Plusieurs fois, le jury a remarqué que, sur Rennes, les projets incohérents, mais plusieurs membres du jury ont décidé de pouvait être conçu comme un morceau de ville, un conden-
n’étaient pas vraiment ancrés dans le site. Même les projets citer le projet pour la part de rêve de sa silhouette lointaine. sateur de programme, allant bien au-delà de sa fonction sym-
les plus aboutis, les plus cohérents, semblaient pouvoir être bolique de totem urbain. Et cette volonté d’introduire la mixité
implantés n’importe où. C’est sans doute ce caractère un peu UNE VISION TRÈS PEU CLASSIQUE DE LA TOUR en trois dimensions dans le bâtiment haut passe, la plupart
anonyme, un peu abstrait, flottant au-dessus du contexte, qui Le bilan global de la session montre la surprenante absence du temps, par des césures visibles dans les formes des tours,
a nui au projet de l’équipe constituée par Marc Bourgeois, de tours “classiques”. On ne trouve aucun projet “miesien”, faites de lames ou de “modules superposés” composants
Kristel Weiss, Alexis Livrozet et Marie Duthilleul. Du coup, le aucun projet minimaliste et peu de formes pures, cubiques ou autant de petits quartiers empilés dans le ciel… Le ciel qui,
jury ne l’a pas retenu comme lauréat ou mentionné, mais seu- circulaires intégrant des programmes simples qui constituent comme la densité, fait partie de la ville et doit être appri-
lement classé dans les cités, alors qu’il avait une cohérence pourtant une bonne part de l’histoire des immeubles hauts. voisé, comme en témoigne la proposition pleine d’humour
interne et structurelle forte. Il est vrai que c’est le seul projet Même si certains projets comme celui de Yann Caclin et Doonan de Vincent Saulier et Maud Martzolf, à Grenoble, qui a été
du palmarès à intégrer un ingénieur et dans lequel on sent Back ou d’Yves Briand, Vincent Laureau et Pierre Tanguy font longtemps discutée sans toutefois être retenue, et qui parlait
une vraie symbiose entre la structure et le projet spatial. À appel à des géométries simples, celles-ci sont perverties par de créer un nouveau sigle urbanistique : le POC, ou Plan
l’opposé de ce projet sans doute desservi par son caractère des scénographies spatiales monumentales : le premier avec d’occupation du ciel. ■
trop sérieux et sans utopie, presque sans rêve, le projet de un gigantesque porte-à-faux, l’autre par la création de plu-
Loïc Brenterch et Hans Lefevre a été cité après avoir fait l’ob- sieurs loggias ouvertes sur la ville.
jet d’un débat très controversé. Quelques perspectives sédui- Si le discours sur la question de ce que peut être la densité Philippe DEHAN,
santes contrastaient en effet avec des plans et une structure urbaine aujourd’hui a été relativement peu abordé, les étu- Architecte, enseignant-chercheur à l’université
très incertaine. Certains dessins étaient très peu aboutis, voire diants ont par contre bien intégré l’idée que l’immeuble haut technologique de Compiègne.

7
PROJET L A U R É AT

Jonathan BRUTER
et Pacôme BOMMIER
Écoles d’architecture de Bordeaux et de Versailles

“ Tangent aux voies ferrées, le projet se trouve sur une dilatation du sol ferroviaire
au cœur de Clamart. Il s’y implante en cadrant cet espace par cinq bâtiments
dont les hauteurs varient entre 65 et 85 mètres et en caractérisant le sol par
un travail sur le vide existant, qui l’ouvre sur la ville… L’adjonction de bâtiments hauts
sur cette parcelle doit permettre la déclinaison du sol public, depuis la ville-rue
jusque dans les étages de la tour. En venant s’approprier le sol, certains éléments
du programme (gare, bureaux, ateliers, parking…) provoquent une nouvelle vibration.
Cette dernière génère des liaisons entre la ville et le réseau de tours, tant dans
les espaces que dans les usages. Par des plissements, des effeuillements depuis le talus,
le sol remonte vers les bâtiments. La gare est refondue dans ce sol qui s’ouvre
pour l’accueillir… Le réseau de tours est pensé comme un empilement de quartiers
d’habitats, de lieux de travail et d’espaces de vie. Chacun de ces éléments s’accroche
au réseau de poteaux et décline un vocabulaire architectural propre. Les appartements
(duplex, triplex, jardins suspendus) se nichent comme des cabanes sur des groupes
de poteaux… Cet assemblage de logements, de jardins et de circulations
crée un ensemble complexe d’espaces communs et d’espaces privés, de pleins,
de vides, où les transparences ouvrent, cadrent et dirigent les vues dans la tour…
Quant aux blocs de bureaux, ils sont eux des nœuds dans la structure verticale…
Enfin, les espaces communs, lieux de vie, sont traités comme des respirations
qui articulent tous les éléments… Le système structurel des tours est composé
de seize groupements de trois poteaux en béton armé liés entre eux tous
les 3,4 à 6 mètres par des bagues en béton… Chaque tour peut apparaître
comme une serre verticale… La présence de nombreux espaces communs plantés
aux différents étages accentuent encore cette image.”

Jonathan BRUTER et Pacôme BOMMIER

8
C L A M A RT

L A U R É AT
9
PROJET L A U R É AT

Christophe ROUSSELLE
École d’architecture de Marne-la-Vallée

“ Moteur et symbole du renouveau de tout le quartier, cette tour de vingt étages


se dresse entre le parc étendu, une rue renforcée et une place accueillante.
Son rez-de-chaussée est accessible à tous de plain-pied. On peut venir y feuilleter
un magazine ou prendre un café en terrasse. Ses usagers profitent d’un accueil
permanent et sont dirigés vers les différentes activités qu’elle abrite. Logements,
bureaux, restaurant panoramique cohabitent ici sans se gêner grâce à la multiplication
des circulations. Dans les étages, chaque lieu est différent et semble être l’écho
du panorama auquel il fait face. Une fenêtre en longueur cadre le massif du Vercors,
tandis qu’une loggia en double hauteur rend perceptibles les relations qu’entretiennent
la ville, le ciel et la montagne. Les voiles minces en béton de hautes performances
définissent des spatialités inédites dans une tour. Les espaces sont généreux,
liés visuellement les uns aux autres autour de jardins intérieurs largement ouverts
sur le paysage. Le béton des parois semble lui aussi s’être adapté à son environnement.
Strié, creusé dans sa masse, il favorise l’accrochage de plantes grimpantes, sur une
terrasse plein sud. Plat, recouvert de motifs, il joue avec les reflets de l’eau au-dessus
de la piscine. Ajouré, il filtre l’excédent de soleil et colore par réflexion le séjour
d’un appartement.”

Christophe ROUSSELLE

10
11
GRENOBLE

L A U R É AT
PROJET L A U R É AT

Augustin ROSENSTIEHL
et Pierre SARTOUX
Écoles d’architecture de Paris-Malaquais et de Paris-Villemin

“Comment associer bureaux et logements dans un même bâtiment ? La simple


cohabitation de deux programmes n’est-elle pas triviale ? Comment peut-on
véritablement les articuler ? Notre expérience consiste à insérer des serres
de production hors sol au sein de ces deux programmes de manière transversale,
afin d’enrichir leur association. Cette première intuition ouvre le projet vers
une architecture durable : la Tour Vivante est conçue comme une machine
écologique autonome. La notion de développement durable prend avec l’espace
de production hors sol une réalité tangible, du point de vue écologique et social…
Le jeu topographique, l’opposition des pleins et des vides, lie fortement le parti
architectural à sa conception structurelle et écologique. La Tour Vivante prend racine
sur les principales caractéristiques du site : un seuil entre périphérie et centre-ville
marqué par l’ancien bâtiment d’octroi, la potentialité de vues dégagées sur
le centre de Rennes, la proximité des voies de chemin de fer et l’entrée de la prison.
Le premier parti urbain est de libérer une large esplanade ouverte sur le centre-ville
en surplomb sur les voies SNCF. L’organisation urbaine se développe autour de
ce vide… L’implantation linéaire de la tour et de sa galerie commerciale est générée
par les directions de l’enceinte de la prison et des voies ferrées. La Tour Vivante
comprend trente étages. Son architecture est fondée sur l’idée d’une opposition
entre espaces pleins (bureaux et logements) et espaces vides (serres)…
En façade, les plaques en béton mince (type béton fibré ultra-performant) ont
une modénature et une teinte qui évoque l’ardoise des toitures de Rennes.”

Augustin ROSENSTIEHL et Pierre SARTOUX

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13
RENNES

L A U R É AT
MENTION

Anne-Lise VERLYCK
École d’architecture de Versailles

“ Par sa hauteur, la tour pose la question du rapport au sol et des besoins de la ville.
C’est pourquoi elle est implantée au centre du terrain, bordée et distribuée par
trois ‘places’ répondant chacune à un besoin urbain… Haute de quarante-sept étages,
la tour est un bâtiment vertical de béton et de verre composé de cinq volumes empilés,
comme suspendus dans l’espace, et dont les décalages créent des alternances de pleins
et de vides, d’opacité et de transparence. Du fait de son programme complexe,
elle ressemble à une petite ville pouvant accueillir des gens aussi bien pour y travailler
ou y vivre que pour leurs loisirs… La tour est essentiellement formée de deux types
d’espaces : les modules de logements orientés au sud et les modules de bureaux
orientés au nord. Ils sont séparés par des niveaux de reprise de charge et
des ‘sky center’. Le décalage entre les différents modules permet de prolonger
ces ‘sky center’ à l’intérieur de la tour sur toute la hauteur du module desservi,
créant visuellement un effilement des proportions…”
Anne-Lise VERLYCK

14
C L A M A RT

MENTION
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MENTION + MENTION INGENIERIE

Lionel DUMAS
École d’architecture de Grenoble

“Le projet urbain propose une forêt habitée… Des typologies d’habitations semi-individuelles, les maisons-
tourettes-cabanes, disséminées entre les arbres… font de cet îlot un quartier résidentiel à l’ambiance
chaleureuse et conviviale… La tour en Béfup type BCV (un béton à ultra-hautes performances), véritable
arc-en-ciel cristallisé, est disposée au milieu de typologies de petites échelles… Cette tour de 86 mètres
est un édifice remarquable, un bâtiment qui s’impose et qui s’affirme, capable d’engendrer par sa seule
présence un événement urbain qui donnera une identité au quartier. La tour, qui se dresse et s’expose à
la ville tel un totem, est une sculpture, une œuvre-d’art habitée. Son aménagement intérieur labyrinthique,
l’enchevêtrement en trois dimensions de ses espaces collectifs… ainsi que la multiplicité et la tridimensionnalité
de ses circulations font de cet édifice une véritable communauté, un quartier vertical, dynamique, chaleureux
et convivial… Les couleurs, les textures plus ou moins réfléchissantes des parois et les formes complexes
rendent la perception de la tour sans cesse changeante en fonction de la position de l’observateur,
du soleil, de la luminosité, de la couleur du ciel, du temps et de la saison.”

“Le Béfup type BCV (un béton à ultra-hautes performances), grâce à ses caractéristiques nouvelles,
et notamment ses caractéristiques mécaniques élevées, possède de grandes potentialités. Il nous permet
de faire progresser l’architecture, d’aller plus loin que ce qui a été fait jusqu’à présent, en élargissant
le champ des possibles, en nous libérant davantage des contraintes structurelles… Les murs et dalles
alvéolaires de la structure sont multifonctionnels, tout en un, à la fois murs, dalles, bacs à fleurs, faux
plafonds à l’intérieur desquels circulent les réseaux et où sont placés des équipements techniques.
Ils sont à la fois structure, parement et décor… Les murs et les dalles alvéolaires sont précontraints et
ont 40 centimètres d’épaisseur. Ils sont formés de deux lames de béton à ultra-hautes performances de
3 centimètres d’épaisseur chacune, précontraintes par des câbles d’acier entre les deux lames. Ces dalles
et murs sont composés d’un assemblage de plusieurs types de caissons de 40 X 40 centimètres, semblables
à un jeu de Lego tridimensionnel, s’emboîtant les uns dans les autres, et collés entre eux à l’aide d’une colle
époxy à prise rapide… Des murs alvéolaires discrets en caissons descendent verticalement depuis la partie
haute de la tour, formant les porteurs verticaux principaux… Le Béfup type BCV pouvant prendre n’importe
quelle teinte dans la masse, n’importe quel état de surface… il permet de dématérialiser l’espace et
la structure par des jeux de couleurs multiples, par des effets de brillance, de réflexion et de diffusion variés
de la lumière. Chaque caisson étant teint, coffré avec une peau de coffrage variable, il forme un pixel
à la couleur, la luminosité, la brillance, la rugosité et la tonalité particulières… L’emploi d’un béton à ultra-
hautes performances dans ce projet est parfaitement en adéquation avec les objectifs de développement
durable. Ce matériau étant très résistant aux attaques chimiques et mécaniques, la structure du bâtiment
nécessite peu d’entretien et résiste aux agressions, quelle que soit leur nature…”
Lionel DUMAS

16
17
GRENOBLE

M E N T I O N
MENTION I N G E N I E R I E
MENTION

Charbel-Joseph HAJJ-BOUTROS,
Maroun LAHOUD et Nicolas LE GAL LA SALLE
Écoles d’architecture de Paris-La Villette et de Marne-la-Vallée

“Le projet apparaît comme un rocher vert qui se dresse dans la ville entre les réseaux
ferrés, la prison de femmes et l’arrière de la gare. Sur ce roc végétal s’enroule
un espace public, un parc constitué de passages, de terrasses et de lieux de détente
qui surplombent la ville et offrent un panorama exceptionnel. C’est une masse
végétale, un jardin vertical qui regarde et se regarde. Ce parc est en continuité
avec le jardin aménagé au sol. Le ruban public n’interfère pas avec la vie intérieure
du rocher. Ce dernier abrite des logements qui donnent sur un jardin privé et
se mettent à distance d’un environnement urbain contraignant. De grandes percées
cadrent des vues lointaines et offrent des paysages intérieurs. En haut du rocher
se déroule un trottoir qui dessert des maisons individuelles avec jardin. Celles-ci
s’ouvrent pleinement au paysage, profitant de la hauteur des vues, tel un village perché
sur une montagne. Côté avenue, le rocher s’adapte, change de visage, pour former
les bureaux. Sous cette masse végétale se glissent des commerces de proximité ouverts
sur rue et sur patio… Du fait de sa forme et de sa nature, le projet utilise du béton
à hautes performances pour ses qualités esthétiques, structurelles et thermiques.”

Charbel-Joseph HAJJ-BOUTROS, Maroun LAHOUD et Nicolas LE GAL LA SALLE

18
RENNES

MENTION
19
MENTION

Yves BRIAND, Vincent LAUREAU


et Pierre TANGUY
Écoles d’architecture de Bordeaux-Paysage et de Normandie

“C’est le processus de création spatiale du sculpteur qui a été choisi pour la conception
des espaces du projet. La méthode veut que l’on procède par des opérations
d’extrusion de la matière… Par ailleurs, le processus inverse ne nous est pas interdit,
il permet de créer des surprises avec l’agglomération de volumes, de vides, autour
desquels la masse, la matière, vient se loger. Le jeu trouvera son juste équilibre entre
les deux processus de modélisation par addition ainsi que par extrusion… Le béton
est l’un des seuls matériaux de construction qui peut être apparenté à un monolithe,
à de la ‘monomatière’. On parle de cette thématique du monolithe jusque dans
les concepts structurels du béton (la dimension monolithique du béton), qui œuvre
dans notre monde contemporain pour nous offrir les plus belles réalisations jamais
vues. Il nous paraît intéressant, dans le cadre de ce concours, d’exploiter cette
thématique de la masse pour nous surprendre nous-même, tout au long de la phase
d’élaboration du projet. Même si, par souci d’économie, d’écologie, la matière de
l’architecture n’est plus massive et lourde comme l’étaient les pyramides, les espaces
en béton sont capables de proposer cette illusion, ce parcours de l’espace sculptural.
Ce projet explore les limites entre l’architecture et la sculpture…”

Yves BRIAND, Vincent LAUREAU et Pierre TANGUY

20
RENNES

MENTION
21
C I TAT I O N S

Dimitrie Alin IORMEANU Yann CACLIN et Doonam BACK


École d’architecture de Paris-La Villette École d’architecture de Nancy

Clamart Clamart
“La tour est composée de deux éléments morphologiques et structurels “La tour, véritable phare de la ville, exprime une fragilité, une sensibilité
distincts qui correspondent à ses deux activités principales. Au nord, un grand par la tension d’équilibre que cette masse haute exerce sur le site… Le projet
élément aux formes fluides et à l’aspect ‘uniforme’ est constitué par la double marque l’envie de créer le symbole d’une ville… La tour proposée compose
coque en béton, recourbée comme une feuille, sur laquelle s’appuient les plateaux un nouveau ‘skyline’. Avec ses vingt étages, la masse haute de la tour semble
de bureaux. Au sud, avec une échelle différente, les ‘blocs’ de logements survoler légèrement la ville et augmente ainsi l’effet de signal…”
se développent ‘en grappes’ à partir d’un grand noyau central…” Le jury
Le jury

22
C I TAT I O N S

Marc BOURGEOIS, Kristel WEISS, Loïc BRENTERCH et Hans LEFEVRE


Alexis LIVROZET et Marie DUTHILLEUL École d’architecture de Rennes-Bretagne
Écoles d’architecture de Paris-Malaquais, de Paris-Belleville et Centrale Paris

Rennes
Grenoble “Le projet recrée un îlot avec son cœur animé de commerces, un lieu de passage,
“Tel un serpent, le bâtiment allongé s’accroche à la gare Sud. Orienté géographiquement de vie et de production… Le piéton distingue à différentes échelles le projet
et topographiquement, il s’enroule autour d’un parc pour s’achever à la verticale par une mise en scène des tours… Il découvre, à l’intérieur du site, ces piliers
avec la tour dominant le site. La tour s’impose comme l’élément emblématique de béton qui supportent l’ensemble de la structure, tel un arbre. Cette structure
du site… Sa forme, avec ses porte-à-faux, la place en perpétuelle tension… Visible se manifeste à travers une lecture progressive des tours et de leur fonctionnement
depuis l’arrivée en gare de Rennes par le train, notre tour prend toute sa dimension révélé par la lumière…”
en devenant un point signalétique fort de ce nœud de communications… ” Le jury

Le jury

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Les 29 équipes sélectionnées par le jury en première séance

Ville de Clamart Ville de Grenoble Ville de Rennes


Stéphanie JANNIN et Baptiste LEFEVRE Augustin ROSENSTIEHL et Pierre SARTOUX
Guillaume BERNARD et Kyung-mi SHIN
École de Paris-Belleville Écoles de Paris-Malaquais et de Paris-Villemin
École de Marne-la-Vallée
Christophe ROUSSELLE William ROUCHER-THOMASSIN, Cédric DARTOIS
Dimitrie Alin IORMEANU
École de Marne-la-Vallée et Martin DE MOLINER
École de Paris-La Villette
École de Paris-Val-de-Seine
Jean GOUSSEAU
Thibaut ROBERT
École Spéciale d’Architecture (ESA) Marc BOURGEOIS, Kristel WEISS, Alexis LIVROZET
École de Versailles
et Marie DUTHILLEUL
Ismail AKAJNI et Hamid BAYA Écoles de Paris-Malaquais et de Paris-Belleville,
Guillaume LE SAUX, Benoît SACAZE,
École de Marseille Centrale Paris
Maxime AVIGNON et Aurélie BLE
École de Paris-La Villette et ESTP
Lionel Dumas Éric ROLLAND DE RENGERVE et Romuald LUCZAK
École de Grenoble École de Paris-Belleville
Florian MATHIEU et Florian FOUCAULT
École de Versailles
Benjamin CLARENS, Marc-Emmanuel RIHOUEY Charbel-Joseph HAJJ-BOUTROS, Maroun LAHOUD
et Yann MARTIN et Nicolas LE GAL LA SALLE
Anne-Lise VERLYCK
Écoles de Paris-Belleville et de Paris-Malaquais Écoles de Paris-La Villette et de Marne-la-Vallée
École de Versailles
Xavier GEANT Erez LUKATZ, Benoît SCHELSTRAETE et Simon AUBRY
Bérenger MARINOT, Baptiste RABOURDIN,
École de Nancy École Spéciale d’Architecture (ESA),
Matthieu BRULLON et Wei GU
école de Paris-La Villette, Ponts-et-Chaussées
École de Paris-Val-de-Seine
Vincent SAULIER et Maud MARTZOLF
École de Paris-Belleville Loïc BRENTERCH et Hans LEFEVRE
Yann CACLIN et Doonam BACK
École de Rennes-Bretagne
École de Nancy
Sébastien RAMIREZ et Lydia PARDINI
Jonathan BRUTER et Pacôme BOMMIER
École de Nancy
Écoles de Bordeaux et de Versailles
Byoung Hun YOON
Antonin ZIEGLER
École de Rennes-Bretagne
École de Normandie
Yves BRIAND, Pierre TANGUY et Vincent LAUREAU
Écoles de Bordeaux-Paysage et de Normandie

Boris NAULEAU, Claire CHOLLET et Aniss TLEMSAMANI


École de Nantes

Nota : les 11 équipes récompensées sont soulignées.

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Jury du concours Récompenses
Suzel BROUT Philippe FRAYSSE Jean-Paul MÉRIC
Architecte Directeur de l’aménagement Président de Cimbéton,
Lauréats Mentions Architecture
et de l’urbanisme de la ville du Sfic et de l’Atilh, CLAMART CLAMART
Anne CAPEZZUOLI de Rennes (35) représenté par Anne Jonathan BRUTER Anne-Lise VERLYCK
Première adjointe Bernard-Gély, directeur
Pierre KERMEN et Pacôme BOMMIER École d’architecture de Versailles
au maire de la ville général de Cimbéton
Adjoint au maire de Écoles d’architecture de Bordeaux
de Clamart (92), GRENOBLE
la ville de Grenoble (38), Christian-Noël QUEFFELEC et de Versailles
chargée des travaux
Lionel DUMAS
et de l’urbanisme chargé de l’urbanisme Ingénieur général
GRENOBLE École d’architecture de Grenoble
et de l’environnement des Ponts-et-Chaussées,
Pierre CHOMETTE Christophe ROUSSELLE
architecte, représentant le RENNES
Architecte Eric LENGEREAU École d’architecture de Marne-la-Vallée
ministère de l’Équipement, Charbel-Joseph HAJJ-BOUTROS, Maroun
Chef du bureau de la
des Transports et du RENNES LAHOUD et Nicolas LE GAL LA SALLE
Jean-Hubert CHOW recherche architecturale
Logement Écoles d’architecture de Paris-La Villette
Architecte, lauréat et urbaine Augustin ROSENSTIEHL
de la 6e session Dominique et Pierre SARTOUX et de Marne-la-Vallée
du concours Cimbéton Jean-Pierre LOTT Écoles d’architecture de Paris-Malaquais
RIQUIER-SAUVAGE
Architecte et de Paris-Villemin RENNES
Architecte, vice-présidente
Karine DANA Yves BRIAND, Vincent LAUREAU
Michel MACARY de l’Unsfa
Journaliste et Pierre TANGUY
Président du jury,
AMC Le Moniteur Ingrid TAILLANDIER Écoles d’architecture de Bordeaux-Paysage
Architecte
Architecture Architecte et de Normandie

Mention ingénierie
GRENOBLE
Lionel DUMAS
École d’architecture de Grenoble

Commission d’expertise

Mathieu CHAZELLE Frédéric KAMONDI Robert LE ROY Citations RENNES


Marc BOURGEOIS, Kristel WEISS,
Ingénieur, architecte Architecte Ingénieur CLAMART Alexis LIVROZET et Marie DUTHILLEUL
Hervé CIVIDINO Norbert LAURENT Benoît SPINGA Dimitrie Alin IORMEANU Écoles d’architecture de Paris-Malaquais
Architecte-urbaniste Architecte-urbaniste Architecte-urbaniste École d’architecture de Paris-La Villette et de Paris-Belleville, et Centrale Paris

Philippe DEHAN CLAMART RENNES


Coordonnateur Yann CACLIN et Doonam BACK Loïc BRENTERCH et Hans LEFEVRE
Architecte-urbaniste École d’architecture de Nancy École d’architecture de Rennes-Bretagne
Liste des participants au concours d’architecture Cimbéton 2004-2005

Ville de Clamart Frédéric DELMAS, Maëla THIERRY


– Versailles
Olivier BROUILLARD – Paris-Val-de-Seine
Yuen Man TSE, Sylvain LENOIR
Vincent HANNOTIN, Romain CROZETIÈRE
– Nancy
Éric ROLLAND DE RENGERVE,
Romuald LUCZAK – Paris-Belleville
Jean-Aimé SHU – Centrale Paris – Paris-La Villette Émilie BEGIN, Sophie NIEDERHOFFER Claude GUILLET – Lyon
Roman DUCROCHET – Paris-La Villette
Anne-Lise VERLYCK – Versailles Stéphane ROBLIN – Paris-Val-de-Seine – Nancy Bruno MOREL – ENTPE Lyon
Virginie PERNOT – Versailles
Yama Enayat ZADAH – Versailles Jonathan BRUTER – Bordeaux Yannick PRUD'HOMME – Nancy Nicolas CHAUSSON – Toulouse
Andrzej LIBERA – Paris-Belleville Mickaël DE ALMEIDA, Aurélie Pacôme BOMMIER – Versailles Ismail AKAJNI, Hamid BAYA – Marseille
Alain BOCATA – Centrale Paris Thomas JOUFFE, Régis RIGUIDEL
MEULET – Versailles Antonin ZIEGLER – Normandie Élisa NOBILE – Lyon Julien MOREL – Rennes-Bretagne
Lydia CHENG – Paris-Belleville Sonia SLIMANE – Lille Felaniaina RATSIMBAZAFY, David FAYOLLE – INSA Lyon
Julien SYRAS, Guillaume GIRAUD, Rachel STRACK, Chloé BRUANT – Nancy
Mahaly ANDRIAMIHAMINA, Claire LAURENCE, Marie DEBLOCK Sébastien MAZAURIC, Katâyoun Jeoffrey CARDOT, Guillaume DUPAS
Guillaume MAGNANOU, Guillaume Charles CANAULT – ESTP – Paris-Belleville MOHSENI CHABASTERI – Toulouse
BLANCHARD, Mikael KEROUANTON – Nantes – Paris-La Villette
Aleksandra KUCKA – Paris-La Villette Clément DUROSELLE, Nicolas LANCEREAU, Lionel Dumas – Grenoble Charbel-Joseph HAJJ-BOUTROS,
Elvire CHAISE – ESTP Jia Rui SU, Sanjay ROMULUS – ESTP Aurélio HERRERA MENDOZA Amélie PONCETY – Lyon
Jean-Baptiste HASSLER, Rudolf VINET, Maroun LAHOUD – Paris-La Villette
Bérenger MARINOT, Baptiste – Paris-Belleville Magali GOINARD, Joëlle PERSONNAZ
Noémie GAINEAU – Nancy Nicolas LE GAL LA SALLE
RABOURDIN, Matthieu BRULLON Manuel CALABRO – Paris-La Villette – Marseille
Guillaume BERNARD, Kyung-Mi SHIN – Marne-la-Vallée
Wei GU – Paris-Val-de-Seine Nicolas LENOIR – Paris-Belleville Sylvain RETY, Julien BROUSSART
– Marne-la-Vallée Erez LUKATZ – École Spéciale
Thilan MENDIS, Ariko MATSUMURA Quentin LENOIR – École Spéciale Raphaël RENARD – Paris-Val-de-Seine
Rebecca PIERRE – Nancy Pierre MAREGIANO – Paris-La Villette d’Architecture (ESA) Benjamin CLARENS, Marc-Emmanuel d’Architecture (ESA)
Johan SARVAN, Benoît ERNEK Bruno CODRON, Benoît QUAGLIOZZI Agnès VIDAL, Olivia D'ARAGON RIHOUEY – Paris-Belleville Benoît SCHELSTRAETE – Paris-La Villette
– Marne-la-Vallée – Paris-Val-de-Seine – Paris-Malaquais Yann MARTIN – Paris-Malaquais Simon AUBRY – Ponts-et-Chaussées
Dimitrie Alin IORMEANU Frédérique GALVANO, Anne-Claire Xavier GEANT – Nancy Lionel DEBS, Agathe MEYER,
– Paris-La Villette PARIS, David DEPOUX Miroslava MIHAYLOVA – Marseille Frédéric MAIRE – Strasbourg
Clément JOSSE, Pier-Paolo BONANDRINI
Julien ALLEGRE – Paris-Val-de-Seine
– Paris-Val-de-Seine Ville de Grenoble Mohamed Achraf SEHNOUNT, Loïc BRENTERCH, Hans LEFEVRE
– Rennes-Bretagne
Grégory CAZEAUX – Nantes Othmane ZEROUALI BOUCH – Grenoble
Delphine DESMARS, Anne-Lise Alexandre PACHIAUDI, Nicolas Jean-Paul MEYER, Perrine RIXENS Vincent SAULIER, Maud MARTZOLF Mathias CHIAROVANO – Toulouse
BOLLE-REDAT – Versailles TROUILLARD – École Spéciale – Strasbourg – Paris-Belleville Sylvain POILVERT – Rennes-Bretagne
Moussa FARRAN – Centrale Paris d’Architecture (ESA) Stéphanie JANNIN, Baptiste LEFEVRE Samantha CRISIAS – Grenoble Nadège LACHASSAGNE, Julie LAVERGNE,
Antoine BROCHARD – Paris-Belleville Sébastien HOUITTE, Sébastien – Paris-Belleville Weerakiat RUKPHANICHMANEE – Lyon Miles SUPICO, Ruthy HADDAD
Christophe GUEVILLE, Nabil AFKIRI PERRAULT – ESTP Matthieu CUCHET, Paulo CANEIRA Serguei KAZAKOV – Paris-Belleville – Paris-Belleville
Simon EL HAGE – Paris-Belleville Sung-Taeg NAM, Ling LI – MELANDA – Nancy Hakim Fayçal KOURAS – Marseille Sébastien RAMIREZ, Lydia PARDINI – Nancy
Nicolas CEBE, Julie FRANCE Marne-la-Vallée Christophe ROUSSELLE Mariette BIDAULT, François VAUX Cyril ANDRES – Toulouse
– Marne-la-Vallée Min-Jae Jeong – Marne-la-Vallée – Marne-la-Vallée Donyphan MARLIN – Mines d'Alès Mélanie L'HERMITE, Marion LEBOUCHER
Thibaut ROBERT – Versailles Thibault SOULIER – Paris-La Villette Djamel HAMADOU – Nantes – Normandie
Marine ROMAN – Paris-Belleville Julien PERROLLAZ, Élise LAMBERT Lucie PAQUET – Lyon Olivier PEROCHEAU, Aurélia VIVREL-
Adil MOKADDEM, Emira ZAAG
– Paris-La Villette
– ESITC Caen Xiao ZHANG – Grenoble Ville de Rennes MERIAT – Nantes
Thomas JOREZ – École Spéciale Jean GOUSSEAU – École Spéciale Ralph CHOUEIRI, Marie-Sophie DEVAUX
Camille DILYS, Sofia GAOUAR – ESTP d’Architecture (ESA) d’Architecture (ESA) René MAURY, Sébastien RENAULD – Nancy – École Spéciale d’Architecture (ESA)
Baptiste DIEHL, Rémy SIMEON Fabien SAURA, Igor DUOLE Romain GREIF – Paris-Malaquais Julien CLEMENT, Taylor ISHMAEL Byoung Hun YOON – Rennes-Bretagne
– Paris-La Villette – ESTP Gaël DESVEAUX – Toulouse – Paris-Val-de-Seine Yves BRIAND, Pierre TANGUY
Guillaume LE SAUX, Benoît SACAZE Louis-Roland MARTIN, Yahia GHZALA Nezha EL HALOUI – Grenoble Augustin ROSENSTIEHL – Paris-Malaquais
– Paris-La Villette – Bordeaux-Paysage
– École Spéciale d’Architecture (ESA) Benoît FETTER – Paris-Val-de-Seine Pierre SARTOUX – Paris-Villemin
Maxime AVIGNON, Aurélie BLE – ESTP Vincent LAUREAU – Normandie
Amandine CHEVILLARD, Maria Mathias BERNHARDT, Christine Julien DUPUIS, Wilfried DAUFY, David
Nicolas TETU, Vanessa BARTHET- Boris NAULEAU, Claire CHOLLET,
FERNANDES – Nancy BEINEMEIER, Tomoko KARAKAWA COMY – Nantes
DESCHAMPS, Olivier DUFFE Attila VARGA, Marie FÉLIX – Marseille – Paris-Belleville Sophie LEGER – Bordeaux-Paysage Aniss TLEMSAMANI – Nantes
– Paris-La Villette Yann CACLIN, Doonam BACK – Nancy Gaetan KOHLER, Salem MOSTEFAOUI, Rémi LEVADE, Pierre SAUNAL, Sabine DEBEURY – Nancy
Laurette Ivain – Centrale Paris Piotr JEDRZEJCZAK, Bartlomiej CHOMICZ Sophie CORTES – École Spéciale Lionel VOINSON – Toulouse Vincent VERMEULEN – Nancy
Julie MARESCHAL DE CHARENTENAY – Nancy d’Architecture (ESA) William ROUCHER-THOMASSIN, Kevin DOLMAIRE, Thomas COLLIN – Nancy
– Paris-Belleville Yannick TROUBAT, Thomas RICHARD Fedeli LOPEZ, Arnaud LAMY – ESTP Cédric DARTOIS, Martin DE MOLINER – Régis MARTIN, Odysseas YIANNIKOURIS,
Raphaël LABRUNYE, Louis JONATHAN – Bordeaux-Paysage Annick MARCAUD, Guillaume LANA Paris-Val-de-Seine Yvan OKOTNIKOFF, Bastien ROULLET
– Versailles Gauthier RICHARD – ISA BTP – Grenoble Teddy PAULY – Marne-la-Vallée – Clermont-Ferrand
Antoine BRESSON, Alix LANGLAIS Ana DELGADO LARA, Ignacio DIAZ RAYA, Thomas MAES – Arts-et-Métiers Marc BOURGEOIS – Paris-Malaquais
– Centrale Paris Enrique SANCHEZ-TEMBLEQUE – Nancy Francine GERVASONI – Grenoble Kristel WEISS – Paris-Belleville Note : les noms des écoles
Florian MATHIEU, Florian FOUCAULT Borivan DIN, Luis FERNANDES Maud MICLO, Marc BOCCHIETTI Alexis LIVROZET, Marie DUTHILLEUL d’architecture et d’ingénieurs sont indiqués
– Versailles – Paris-La Villette – ESITC Caen – Centrale Paris après les noms des participants.
Conception et réalisation : L’Agence Parution, Paris (Maryse MONDAIN). Crédit photos : R. PHELPS FRIEMAN, DIXX.
Commissaire du concours :
Roland DALLEMAGNE (Cimbéton)

Nous remercions particulièrement


Philippe DEHAN et Norbert LAURENT
pour la contribution qu’ils ont apportée
à la réalisation de cette plaquette.

7, place de la Défense 92974 Paris-la-Défense Cedex Tél. : 01 55 23 01 00 Fax : 01 55 23 01 10


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E-mail : [email protected] Internet : www.infociments.fr


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