Agf6000 Plancours2021

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Guide pédagogique

(Plan de cours)

Agroforesterie
(3-0-6)

AGF-6000

professeur : Alain Olivier


bureau : local 3240D, pavillon Paul-Comtois
téléphone : 656-2131 poste 403601
courriel : [email protected]
sites web : http://www.chairedi.fsaa.ulaval.ca/
http://www.plg.ulaval.ca/giraf/

Département de phytologie
Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Université Laval

Automne 2021
TABLE DES MATIÈRES

1. Guide pédagogique

i. Présentation du cours 3
ii. Objectifs généraux 4
iii. Objectifs spécifiques 4
iv. Liens entre les objectifs du cours 5
v. Modes d'apprentissage 6
vi. Objets d'apprentissage 8
vii. Évaluation de l'apprentissage 12
viii. Bibliographie sélective 13

2. Directives concernant les travaux

ix. Directives concernant le travail de recherche écrit 19


x. Directives concernant l'exposé oral 22
xi. Directives concernant les courts travaux 24
xii. Directives concernant la présentation des résumés de lecture 24
xiii. Renseignements concernant l'examen 25
Fiche d’évaluation du travail de recherche écrit 26
Fiche d’évaluation de l’exposé oral 28

3. Extrait (article 28) du Règlement disciplinaire à l’intention des


étudiants de l’Université Laval 30

2
GUIDE PÉDAGOGIQUE

i. Présentation du cours

Ce cours s'adresse à des étudiants et étudiantes de deuxième et troisième cycles issus de divers
domaines d'études (agronomie, foresterie, biologie, géographie, environnement, aménagement du
territoire, économie rurale, sociologie, anthropologie, etc.), et intéressés au développement durable
et viable des écosystèmes agricoles et forestiers des zones tropicales et subtropicales.

L'agroforesterie est un champ d'études qui prend appui sur des disciplines diversifiées, dont
l'intégration opérationnelle vise à optimiser l'utilisation des terres. Le terme est volontairement
englobant, bien que l'agroforesterie soit concernée de façon particulière par les interactions qui
existent entre les espèces ligneuses, les cultures et les animaux d'élevage qui sont associés sur une
même unité de gestion du sol. Le développement des systèmes agroforestiers fait appel à un
nouveau type de spécialiste devant adopter une démarche interdisciplinaire complexe, dont
dépendent l'utilisation durable des ressources des divers écosystèmes de la planète et le
développement viable de sa population humaine.

Même si certaines notions pourront être abordées à l’aide d’exemples tirés des zones tempérées, il
convient de noter que l’accent sera mis sur l’agroforesterie des zones tropicales et subtropicales. Un
autre cours, Agroforesterie tempérée (AGF-7001), s’adresse en effet spécifiquement aux systèmes
agroforestiers et aux techniques agroforestières des zones tempérées.

3
ii. Objectifs généraux

1. Effectuer l'intégration critique des connaissances de base des diverses


composantes disciplinaires des systèmes agroforestiers. Approche globale et
interdisciplinaire
2. Développer les aptitudes nécessaires pour travailler à l'élaboration de
systèmes agroforestiers permettant de satisfaire les besoins des
paysans de façon durable et viable. Soutenabilité / Viabilité

iii. Objectifs spécifiques

3. Comprendre, analyser et évaluer l'effet des systèmes agroforestiers


sur la production des écosystèmes agricoles et forestiers. Production

4. Comprendre, analyser et évaluer l'effet des systèmes agroforestiers


sur la fertilité du sol, la qualité de l'air et de l'eau et la biodiversité. Conservation

5. Comprendre, analyser et évaluer comment se fait le partage des


ressources hydriques, minérales et lumineuses entre les arbres et les
cultures dans les systèmes agroforestiers. Interaction

6. Comprendre, analyser et évaluer les liens qui existent entre


l’utilisation de systèmes agroforestiers et divers aspects sociaux,
économiques et politiques. Société

7. Développer les outils conceptuels et méthodologiques permettant de


concevoir et d'évaluer les systèmes agroforestiers. Élaboration

8. Présenter les problématiques agroforestières et leurs solutions de


façon claire et cohérente, oralement et par écrit. Vulgarisation

9. Apprendre les concepts de base de l'agroforesterie dont la connaissance est nécessaire à


l'atteinte des objectifs précédents.

10. Gérer méthodiquement les connaissances documentaires et humaines qui existent sur
l'agroforesterie et ses différentes composantes disciplinaires.

4
iv. Liens entre les objectifs du cours

2.
Objectif final
Soutenabilité / Viabilité

1.
7. 8.
Objectif Objectif principal Objectif
particulier Approche globale et particulier
Élaboration interdisciplinaire Vulgarisation

3. 4. 5. 6.
Objectif Objectif Objectif Objectif
spécifique spécifique spécifique spécifique
Production Conservation Interaction Société

9. Objectif de base (factuel)

10. Objectif de base (technique)

5
v. Modes d'apprentissage

1. Le travail hors classe (6 heures / semaine)

- Les lectures. Entre les différentes séances en classe, les étudiants et étudiantes
approfondissent les notions abordées par la lecture active (c'est-à-dire commentée) d'articles
scientifiques, d'articles de synthèse, de chapitres de livres et de notes de cours portant sur
diverses problématiques agroforestières.

- Les courts travaux. Les étudiants et étudiantes rédigent des courts travaux en réponse à
certaines questions soumises par le professeur. Périodiquement, à des moments qui seront
annoncés à l’avance, certains de ces courts travaux seront recueillis pour en faire
l’évaluation, selon des modalités qui seront précisées en classe.

- Le travail de recherche écrit. Chaque étudiant ou étudiante effectue un travail de


recherche écrit portant sur la mise en place d’un système agroforestier en réponse à une
problématique socio-environnementale particulière. Ce travail doit être remis au professeur
avant la date fixée par celui-ci au début du cours, en respectant les directives détaillées qui
sont données plus loin.

- La préparation d'un exposé oral. Chaque étudiant ou étudiante prépare un exposé oral
sur une thématique agroforestière donnée. L'exposé oral se fait en classe à une date qui est
déterminée en accord avec le professeur, selon les directives présentées plus loin.

- Les résumés de lecture. Chaque étudiant ou étudiante doit présenter par écrit les
résumés de certaines des lectures obligatoires du cours.

- L’assimilation de la matière des séances précédentes.

- La préparation à l'examen.

6
2. Le travail en classe (3 heures / semaine)

- Les exposés magistraux. Des exposés formels et informels appuyés par des projections
électroniques, des vidéos et des notes au tableau occupent une partie importante du travail
en classe.

- Les exposés des étudiants et étudiantes. Chaque étudiant ou étudiante expose oralement
les résultats de son travail de recherche sur une thématique agroforestière donnée.

- Les discussions. Les discussions occupent une part non négligeable du travail en classe et
permettent l'analyse, la synthèse et l'évaluation critique de problématiques agroforestières
données.

- Les visites. Si le contexte s’y prête, des visites de parcelles agroforestières expérimentales,
de sites de démonstrations en agroforesterie ou d’entreprises oeuvrant dans le domaine de
l’agroforesterie au Québec pourront être organisées. De telles visites pourront
éventuellement avoir lieu à l’extérieur du cadre horaire habituel des cours en classe et faire
l’objet de rapports spécifiques.

- Les conférences. Si le contexte s’y prête, la participation à des conférences dans le


domaine de l’agroforesterie sera prévue. Une telle participation pourra avoir lieu à
l’extérieur du cadre horaire habituel des cours en classe et faire l’objet d’un rapport
spécifique.

- L'examen. Un examen portant sur toute la matière abordée dans le cadre du cours aura
lieu au cours de la dernière séance en classe.

7
vi. Objets d'apprentissage

Section 1. Introduction à l'agroforesterie

Chapitre 1. Qu'est-ce que l'agroforesterie ? Objectifs 9 et 10

1.1. L'histoire de l'agroforesterie


1.2. Les objectifs de l'agroforesterie
1.3. La définition de l'agroforesterie
1.4. Systèmes, techniques et pratiques
1.5. La classification des systèmes agroforestiers
1.6. La distribution des systèmes agroforestiers

Chapitre 2. Les produits et services de l’agroforesterie Objectif 3

2.1. Les produits de l’agroforesterie


2.2 Produits forestiers non ligneux et produits non ligneux des arbres
2.3. Les services rendus par l’agroforesterie
2.4. Les arbres à usages multiples
2.5. La productivité biologique des systèmes agroforestiers

Section 2. Les aspects écologiques de l'agroforesterie

Chapitre 3. L'agroforesterie et la qualité du sol Objectif 4

3.1. L'agroforesterie et le cycle des éléments minéraux du sol


3.2. Agroforesterie et matière organique du sol
3.3. Agroforesterie et vie microbienne du sol
3.4. Agroforesterie et éléments minéraux du sol : le cas de l'azote
3.5. L'agroforesterie et la lutte contre l'érosion des sols
3.6. Choix des arbres et fertilité du sol en agroforesterie

8
Chapitre 4. Ressources hydriques et agroforesterie Objectif 5

4.1. Les aspects microclimatiques de l'agroforesterie


4.2. Agroforesterie et bilan hydrique
4.3. Concurrence et complémentarité en agroforesterie : le partage de l'eau
4.4. La régie de l'eau dans les systèmes agroforestiers

Chapitre 5. Ressources lumineuses et agroforesterie Objectif 5

5.1. Agroforesterie et température de l'agroécosystème


5.2. Agroforesterie et accès des plantes au rayonnement solaire
5.3. Concurrence et complémentarité en agroforesterie : le partage de l'énergie lumineuse
5.4. La régie de la lumière dans les systèmes agroforestiers

Chapitre 6. Agroforesterie et changements climatiques Objectif 4

6.1. Gaz à effet de serre et changements climatiques


6.2. Mobilisation internationale pour la lutte aux changements climatiques
6.3. Agriculture, forêts et changements climatiques
6.4. Les bases biologiques de la séquestration du carbone
6.5. Agroforesterie, carbone et atténuation des changements climatiques
6.6. Agroforesterie, méthane, protoxyde d’azote et atténuation des changements climatiques
6.7. Agroforesterie et adaptation aux changements climatiques

Chapitre 7. Agroforesterie et biodiversité Objectif 4

7.1. Déboisement, agriculture intensive et perte de biodiversité


7.2. La biodiversité des agroécosystèmes complexes
7.3. Diversité microbienne : agents symbiotiques et agents pathogènes en agroforesterie
7.4. La diversité des arthropodes en agroforesterie
7.5. Agroforesterie et faune édaphique
7.6. Agroforesterie et diversité des vertébrés
7.7. Agroforesterie et diversité végétale
7.8. La contribution de l’agroforesterie à la protection des espaces naturels et à la préservation
de la biodiversité

9
Section 3. Les aspects sociaux de l'agroforesterie

Chapitre 8. Agroforesterie et société Objectif 6

8.1. Arbres, culture et spiritualité


8.2. Agroforesterie et main-d'oeuvre
8.3. L'agroforesterie selon le genre
8.4. La tenure de la terre et de l'arbre
8.5. Les fonctions économiques des systèmes agroforestiers
8.6. Les aspects financiers de la pratique agroforestière
8.7. La gestion du risque par l'agroforesterie
8.8. La commercialisation des produits de l'agroforesterie
8.9. Agroforesterie et paysage
8.10. Agroforesterie et occupation du territoire

Chapitre 9. Agroforesterie et développement Objectifs 6 et 7

9.1. Développement et participation paysanne


9.2. La recherche en agroforesterie
9.3. Diffusion et adoption des systèmes agroforestiers
9.4. Les politiques agroforestières

Conclusion. Quel avenir pour l'agroforesterie ? Objectifs 1 et 2

10
Annexes. Systèmes agroforestiers et techniques agroforestières : quelques
exemples

Annexe 1. Systèmes agroforestiers et techniques agroforestières des zones tropicales et


subtropicales Objectifs 1 à 10

A-1.1. La culture itinérante sur brûlis


A-1.2. Des alternatives à la culture itinérante sur brûlis
A-1.3. La forêt cultivée
A-1.4. Les jardins de case
A-1.5. Les parcs agroforestiers
A-1.6. Les systèmes comportant des plantations linéaires d’arbres
A-1.7. Les systèmes sylvopastoraux des zones tropicales et subtropicales
A-1.8. Les systèmes comportant la plantation d'arbres à des fins de conservation des sols

Annexe 2. Systèmes agroforestiers et techniques agroforestières des zones tempérées


Objectifs 1 à 10
A-2.1. Les haies
A-2.2. Les bandes riveraines arborées
A-2.3. Les systèmes agroforestiers intercalaires
A-2.4. Les systèmes sylvopastoraux des zones tempérées
A-2.5. Les systèmes de cultures sous couvert forestier

11
vii. Évaluation de l'apprentissage

Pondération

Travail de recherche écrit : 35 %


Exposé oral sur une thématique agroforestière : 20 %
Courts travaux : 15 %
Résumés de lecture : 10 %
Examen : 20 %

Établissement des cotes d'évaluation

Les cotes sont déterminées comme suit :


Note finale Cote Note finale Cote Note finale Cote
95,0-100 A+ 80,0-84,9 B+ 65,0-69,9 C+
90,0-94,9 A 75,0-79,9 B 60,0-64,9 C
85,0-89,9 A- 70,0-74,9 B- 0-59,9 E

La note de passage est donc de 60 %.

Ponctualité

Puisque les séances en classe dépendent en partie du travail réalisé par les étudiants et
étudiantes, la ponctualité dans la remise des travaux et la présentation des exposés oraux est
requise.

Qualité de la langue

Les étudiants et étudiantes doivent porter une attention particulière à la qualité de la langue dans
leurs travaux écrits. La forme est indissociable du fond du texte et sera donc sujette elle aussi à
évaluation. Le professeur pourra refuser de corriger un travail qui présente d’importantes
déficiences linguistiques.

12
Évaluation de l’enseignement

Une première évaluation de l’enseignement par les étudiants et étudiantes est prévue avant la
mi-session afin de porter un premier regard sur l’enseignement dans le cadre du cours et de
mettre en évidence les éléments susceptibles d’être améliorés. L’évaluation en fin de formation
est pour sa part prévue le jour de l’examen final.

Directives pour les travaux

Des directives concernant le travail de recherche écrit, l'exposé oral, les courts travaux et la
présentation d’un résumé de lecture sont présentées un peu plus loin. Des directives plus
détaillées seront aussi présentées en classe ou dans les Textes pédagogiques.

Lectures obligatoires

Puisque les séances en classe dépendent en partie de discussions qui font suite à des lectures
effectuées par les étudiants et étudiantes, la lecture ponctuelle des documents remis par le
professeur est requise. Des lectures complémentaires sont aussi fortement recommandées.

viii. Bibliographie sélective

Notes de cours

Des notes de cours seront disponibles au début de la session. Elles doivent être payées, selon la
procédure habituelle, au comptoir de vente des notes de cours du pavillon Paul-Comtois.

Outre le présent guide pédagogique (plan de cours), les notes de cours comprennent deux
manuels :
- les Textes pédagogiques, qui comprennent notamment les objectifs de chacun des chapitres
et des directives pour orienter la lecture des documents d'accompagnement ;
- les Documents d'accompagnement, qui comprennent des textes qui, comme leur nom
l'indique, servent d'appui aux textes pédagogiques et les complètent.

13
Avant de lire les documents d'accompagnement, il est donc important de référer aux textes
pédagogiques. Ces derniers contiennent des précisions pour orienter la lecture des documents
d'accompagnement, proposent des exercices d'apprentissage et soulèvent certaines questions qui
ont trait aux objectifs du cours. Les documents d'accompagnement sont pour la plupart des textes
tirés d'articles scientifiques, d'articles de vulgarisation et de volumes traitant de divers aspects de
l'agroforesterie. Dans la mesure du possible, nous nous sommes efforcé de présenter des textes
rédigés en français. Cependant, le manque de ressources documentaires nous a souvent obligé à
choisir des textes de langue anglaise. Nous nous en excusons.

Il n'existe pas nécessairement de parallélisme étroit entre le contenu des séances en classe et
celui des documents d'accompagnement. Ils sont en fait complémentaires et constituent deux
approches différentes qui doivent faciliter le développement d'une compréhension personnelle de
la matière du cours. Les documents d'accompagnement ne remplacent donc pas les séances en
classe, mais les complètent. Ils ne peuvent pas se substituer à la prise de notes personnelles,
même s'ils permettent de libérer les étudiants et étudiantes de l'obligation de transcrire certains
éléments d'information. De la même façon, l'assistance aux séances en classe ne suffit pas à
l'atteinte des objectifs du cours. Il faut aussi consacrer tout le temps nécessaire à la réalisation du
travail proposé dans les textes pédagogiques et à la lecture et à la compréhension des documents
d'accompagnement.

Notons enfin qu’on pourra trouver sur le portail des cours de l’Université Laval un site web
consacré spécifiquement à ce cours. Ce site reprend certains des éléments abordés dans le présent
Guide pédagogique et les Textes pédagogiques, mais compte également quelques éléments
supplémentaires, notamment des Documents d’accompagnement complémentaires, des
présentations PowerPoint et des activités d’évaluation formative.

Ouvrages généraux

Différents ouvrages concernant l’agroforesterie sont disponibles à la bibliothèque scientifique de


l'Université Laval, ainsi que dans la banque de données bibliographiques du Groupe
interdisciplinaire de recherche en agroforesterie (GIRAF). Parmi ceux-ci, on peut noter :
Anel B., A. Cogliastro, A. Olivier et D. Rivest. 2017. Une agroforesterie pour le Québec.
Document d’orientation et de réflexion. Comité agroforesterie du CRAAQ. CRAAQ,
Québec, 31 mai 2017, 73 p.

14
Ashton, M.S. et F. Montagnini (éd.). 2000. The Silvicultural Basis for Agroforestry Systems.
CRC Press, Boca Raton, Floride, Etats-Unis. 278 p.
Atangana, A., D. Khasa, S. Chang et A. Degrande. 2014. Tropical Agroforestry. Springer,
Dordrecht, Pays-Bas. 380 p.
Avalapati, J.R.R. et D.E. Mercer (éd.). 2004. Valuing Agroforestry Systems: Methods and
Applications. Advances in Agroforestry 2. Kluwer Academic Publishers, Dordrecht, Pays-
Bas. 314 p.
Bellefontaine, R., S. Petit, M. Pain-Orcet, P. Deleporte et J.-G. Bertault. 2001. Les arbres hors
forêt : vers une meilleure prise en compte. Cahier FAO Conservation 35. FAO, Rome, Italie.
214 p.
Boffa, J.-M. 2000. Les parcs agroforestiers. Cahier FAO Conservation 34. FAO, Rome, Italie.
258 p.
Buck, L.E., J.P. Lassoie et E.C.M. Fernandes (éd.). 1999. Agroforestry in Sustainable
Agricultural Systems. C.R.C. Press, Boca Raton, Floride, Etats-Unis. 416 p.
Dupraz, C. et F. Liagre. 2011. Agroforesterie : des arbres et des cultures. 2e édition. Éditions
France agricole, Paris, France. 432 p.
Franzel, S., P. Cooper, G.L. Denning et D. Eade (éd.). 2002. Development and Agroforestry:
Scaling Up the Impacts of Research. Oxfam GB, Oxford, Grande-Bretagne. 202 p.
Franzel, S. et S.J. Scherr (éd.). 2002. Trees on the Farm: Assessing the Adoption Potential of
Agroforestry Practices in Africa. CABI Publishing, Wallingford, Grande-Bretagne. 197 p.
Garrett, H.E., W.J. Rietveld et R.F. Fisher (éd.). 2000. North American Agroforestry: an
Integrated Science and Practice. American Society of Agronomy, Madison, Wisconsin,
Etats-Unis.
Gordon, A.M., S.M. Newman et B.R.W. Coleman (éd.). 2018. Temperate Agroforestry
Systems. 2nd edition. CAB International, Wallingford, Grande-Bretagne. 328 p.
Huxley, P. 1999. Tropical Agroforestry. Blackwell Science, Oxford, Grande-Bretagne. 371 p.
Jose, S. et A. Gordon (éd.). 2008. Toward Agroforestry Design: an Ecological Approach.
Advances in Agroforestry 4. Springer, New York, États-Unis. 312 p.
Mary, F. et F. Besse. 1996 et 1995. Guide d'aide à la décision en agroforesterie (2 tomes).
Centre technique de coopération agricole et rurale, Wageningen, Pays-Bas. 301 + 284 p.
Montagnini, F. (éd.). 2005. Environmental Services of Agroforestry Systems. The Haworth
Press, Binghamton, New York, États-Unis. 126 p.
Mosquera-Losada, M.R. et R. Pradhu (éd.). 2019. Agroforestry for sustainable agriculture.
Burleigh Dodds Science Publishing, Cambridge, Royaume-Uni. 542 p.
Nair, P.K.R. et D. Garrity (éd.). 2012. Agroforestry – The Future of Global Land Use.
Advances in Agroforestry 9. Springer, Dordrecht, Pays-Bas. 541 p.

15
Nair, P.K.R., M.R. Rao et L.E. Buck (éd.). 2004. New Vistas in Agroforestry: a Compendium
for the 1st World Congress of Agroforestry, 2004. Advances in Agroforestry 1. Kluwer
Academic Publishers, Dordrecht, Pays-Bas. 480 p.
Nair, P.K.R. 1993. An Introduction to Agroforestry. Kluwer Academic Publishers, Dordrecht,
Pays-Bas. 499 p.
Nair, P.K.R. 1989. Agroforestry Systems in the Tropics. Kluwer Academic Publishers,
Dordrecht, Pays-Bas. 664 p.
Olivier, A. et S. Campeau (éd.). 2007. When Trees and Crops Get Together: Economic
Opportunities and Environmental Benefits from Agroforestry. Proceedings of the Tenth
North American Agroforestry Conference, June 10-13, 2007, Université Laval, Québec, 663
p.
Ong, C.K. et P. Huxley (éd.). 1996. Tree-Crop Interactions: a Physiological Approach. CAB
International, Wallingford, Grande-Bretagne. 386 p.
Rigueiro-Rodrìguez, A., J.H. McAdam et M.R. Mosquera-Losada (éd.). 2009. Agroforestry in
Europe: Current Status and Future Prospects. Advances in Agroforestry 6. Springer, New
York, États-Unis. 450 p.
Schroth, G., G.A.B. da Fonseca, C.A. Harvey, C. Gascon, H.L. Vasconcelos et A.-M. Izac
(éd.). 2004. Agroforestry and Biodiversity Conservation in Tropical Landscapes. Island
Press, Washington, États-Unis. 523 p.
Schroth, G. et F.L. Sinclair (éd.). 2003. Trees, Crops and Soil Fertility: Concepts and Research
Methods. CABI Publishing, Wallingford, Grande-Bretagne. 437 p.
Sinoquet, H. et P. Cruz (éd.). 1995. Ecophysiology of Tropical Intercropping. INRA, Paris,
France. 483 p.
Torquebiau, E. 2007. L'agroforesterie : des arbres et des champs. L'Harmattan, Paris, France.
151 p.
van Noordwijk, M. (éd.). 2019. Sustainable Development through Trees on Farms :
Agroforestry in its Fifth Decade. World Agroforestry, Bogor, Indonésie. 420 p.
van Noordwijk, M., G. Cadisch et C.K. Ong (éd.). 2004. Below-Ground Interactions in
Tropical Agroecosystems : Concepts ans Models with Multiple Plant Components. CABI
Publishing, Wallingford, Grande-Bretagne. 440 p.
Wood, P.J. et J. Burley. 1993. Les arbres à usages multiples: introduction et évaluation pour
l'agroforesterie. Centre technique de coopération agricole et rurale, Wageningen, Pays-Bas.
144 p.
Young, A. 1995. L'agroforesterie pour la conservation des sols. Centre technique de
coopération agricole et rurale, Wageningen, Pays-Bas. 194 p.

16
Young, A. 1997. Agroforestry for Soil Management. CAB International, Wallingford, Grande-
Bretagne. 320 p.

Périodiques scientifiques

Divers périodiques, dont certains sont disponibles à la bibliothèque scientifique de l'Université


Laval, publient des articles scientifiques concernant l'agroforesterie. Parmi ceux-ci, on peut
noter:
Agriculture, Ecosystems and Environment. Elsevier, Amsterdam, Pays-Bas.
Agroforestry Systems. Springer, New York, Etats-Unis.
Bois et Forêts des Tropiques. CIRAD, Montpellier, France.
Forest Ecology and Management. Elsevier, Amsterdam, Pays-Bas.

Magazines de vulgarisation

Agroforestry Notes. USDA National Agroforestry Center, Lincoln, Nebraska, États-Unis.


Disponible via internet : http://nac.unl.edu/publications/agroforestrynotes.htm
Inside Agroforestry. USDA National Agroforestry Center, Lincoln, Nebraska, États-Unis.
Disponible via internet : http://nac.unl.edu/publications/insideagroforestry.htm
Temperate Agroforester. Association for Temperate Agroforestry, Columbia, Missouri, États-
Unis. Disponible via internet : http://www.aftaweb.org/
Working Trees. USDA National Agroforestry Center, Lincoln, Nebraska, États-Unis.
Disponible via internet : http://nac.unl.edu/Working_Trees/index.htm

Sites Internet

Plusieurs sites web contiennent de l'information sur l'agroforesterie. On peut citer à titre
d'exemple les sites suivants :
Agri-Réseau, Québec : http://www.agrireseau.qc.ca/agroforesterie
Agroforestry Net, Holualoa, Hawaii, États-Unis : http://www.agroforestry.net
AGROOF, Anduze, France : http://www.agroof.net
Association for Temperate Agroforestry (AFTA), Columbia, Missouri, États-Unis :
http://www.aftaweb.org
Association française d'agroforesterie, Montpellier, France : http://www.agroforesterie.fr
Biopterre - Centre de développement des bioproduits, La Pocatière, Québec :
http://www.biopterre.com

17
European Agroforestry Federation (EURAF), Montpellier, France :
http://www.agroforestry.eu/
Groupe interdisciplinaire de recherche en agroforesterie (GIRAF), Université Laval, Québec :
http://www.plg.ulaval.ca/giraf/index.html
Silvoarable Agroforestry for Europe (SAFE), INRA, Montpellier, France :
http://www1.montpellier.inra.fr/safe/
University of Missouri Center for Agroforestry, Columbia, Missouri, États-Unis :
http://www.centerforagroforestry.org
USDA National Agroforestry Center, Lincoln, Nebraska, États-Unis : http://nac.unl.edu/
World Agroforestry Centre (ICRAF), Nairobi, Kenya : http://www.worldagroforestry.org/

18
DIRECTIVES CONCERNANT LES TRAVAUX

ix. Directives concernant le travail de recherche écrit

Ce travail de recherche, d'analyse et de synthèse critique porte sur la mise en place d’un système
agroforestier en réponse à une problématique socio-environnementale déterminée. Il fait l'objet
d'une présentation écrite et doit reposer sur une revue bibliographique exhaustive (c’est-à-dire
comportant un minimum de 15 sources documentaires de nature scientifique consultées
personnellement par l’étudiant ou l’étudiante). On trouvera, sur le site web de la bibliothèque de
l’Université Laval, des modules d’initiation à la recherche bibliographique dont la consultation est
fortement conseillée, car ils pourront vous aider grandement dans votre travail. La source de chacun
des éléments présentés dans le travail doit être citée de façon rigoureuse à même le texte, selon les
normes en vigueur dans le milieu scientifique. Le travail de recherche peut comporter l’étude de
plus d’un système si le contexte l’oblige, mais doit se limiter à une zone géographique donnée et à
des espèces végétales ou animales spécifiques. Il doit être personnel et original.

Le but visé par ce travail est non seulement de permettre à l’étudiant ou l’étudiante d’approfondir
ses connaissances sur un système agroforestier précis, mais aussi de l’emmener à appliquer et
synthétiser les notions acquises de façon à mieux comprendre l’importance des biens et services
environnementaux, sociaux et économiques de l’agroforesterie. Le travail de recherche doit
répondre à l’objectif général et aux objectifs spécifiques du cours, auxquels l’étudiant ou l’étudiante
doit accorder une importance particulière pour guider sa recherche.

Structure et contenu

Chaque étudiant et étudiante doit définir une situation problématique à laquelle l’implantation d’un
système agroforestier pourrait apporter des solutions. Le travail doit être structuré de façon à mettre
clairement en relation les services environnementaux, sociaux et économiques du système étudié
par rapport au contexte local au sein duquel il s’insère. Il doit être composé de trois parties
principales :

1. Le cadre contextuel
Dans cette section, l’étudiant ou l’étudiante définit la problématique de son choix. La description
doit aborder avec précision des thèmes environnementaux comme la qualité du sol, les ressources
hydriques, les ressources lumineuses et l’état de la biodiversité, en plus de définir et d’expliquer les

19
contextes culturel, social et économique locaux. Cette section doit permettre de bien saisir en quoi
la situation de départ est insatisfaisante.

L’étudiant ou l’étudiante est libre d’identifier une situation de départ qui corresponde à ses intérêts
et à sa connaissance d’un milieu tropical ou subtropical donné, dans la mesure où elle se prête aux
objectifs poursuivis par le présent travail. Bien que la situation puisse être fictive, elle doit
s’intégrer à un contexte local réel.

Quelques notions de problématique


L’énonciation d’une problématique consiste en l’identification et l’analyse de l’ensemble des
problèmes qui composent une situation initiale insatisfaisante, lesquels sont ensuite hiérarchisés et
articulés pour identifier les principales pistes de solution à considérer.

Pour l’aider dans la description de sa problématique de départ et dynamiser sa réflexion, l’étudiant


ou l’étudiante peut se poser les questions suivantes :
• En quoi la situation est-elle insatisfaisante? Dans quelle mesure ?
• Quelles sont les causes directes et indirectes à la source des problèmes rencontrés ?
• Quels sont les problèmes directs et indirects que crée cette situation insatisfaisante ?
• Pourquoi est-il nécessaire d’améliorer la situation insatisfaisante ?
• Par quels moyens peut-elle être améliorée ?

2. Le système agroforestier
Dans cette section, l’étudiant ou l’étudiante identifie le ou les systèmes agroforestiers choisis pour
apporter une solution aux problèmes identifiés lors de l’énoncé de la problématique et explique les
raisons de son choix. Le système est décrit en trois grandes sections :
i. Généralités et aspects techniques : historique du système et distribution écologique,
structure et arrangement des composantes, opérations culturales, fonctions principales
(production et protection), etc.
ii. Aspects écologiques : effets du système sur la fertilité et la conservation du sol, effets sur le
microclimat, interactions écologiques entre ses composantes (pour l’approvisionnement en
eau, en éléments minéraux, en lumière), effets sur la biodiversité, la séquestration du
carbone, la qualité de l’eau, etc.
iii. Aspects sociaux et économiques : productivité du système, apport à la sécurité alimentaire et
nutritionnelle, rentabilité, commercialisation des produits, valeur patrimoniale, main-
d'oeuvre, aspects sexospécifiques, valeur culturelle, tenure, paysage, aménagement du
territoire, etc.

20
Tous ces facteurs doivent être mis en relation avec la situation insatisfaisante et démontrer en quoi
le système agroforestier permet de l’améliorer. L’étudiant ou l’étudiante doit insister sur les aspects
les plus pertinents et est invité à suivre les instructions présentées dans chaque module sous l'onglet
"Travail de recherche".

3. Synthèse critique
Dans la dernière partie, il importe d’analyser de façon aussi approfondie que possible l'impact
attendu du système agroforestier et ses facteurs de succès. L'étudiant ou l'étudiante pourra réaliser
son analyse en y intégrant des éléments parmi les suivants :
• Un retour sur les besoins auxquels doit répondre le système et les objectifs qu'il vise (en
termes de production, d'environnement, de société, d'économie) ;
• Une réflexion sur les contraintes (techniques, écologiques, économiques, politiques) du
système et les enjeux auxquels il est confronté ;
• Une évaluation du succès (durabilité) ou de l'échec (dégradation) relatif que l’on peut
attendre du système, en lien avec divers éléments de nature technique, sociale, économique
et politique ;
• Une réflexion sur les éléments de nature politique, institutionnelle ou scientifique pouvant
améliorer les chances de succès du système.
Tout au long de cet exposé, il importe d'accorder une attention particulière aux facteurs sur lesquels
le paysan peut exercer un certain contrôle (choix de la structure du système, des opérations
culturales, de la période de mise en marché, etc.).

Longueur

Le travail doit comporter entre 6 000 et 12 500 mots (soit entre 12 et 25 pages environ), références
non incluses. Ce nombre de pages est donné à titre indicatif seulement : un travail ne se conformant
pas à ces normes de longueur pourra aussi être jugé valable. Une impression recto-verso du travail
est permise et même encouragée.

Échéancier

Afin d'éviter toute mauvaise surprise, n'hésitez pas à faire approuver le choix de la problématique
socio-environnementale et du système agroforestier faisant l'objet du travail de recherche par le
professeur. Si vous le désirez, vous pouvez soumettre un inventaire bibliographique et un plan
détaillé de votre travail au professeur afin de recevoir ses commentaires sur ce que vous vous

21
proposez de faire. Le travail écrit devra être remis au professeur selon l’échéancier présenté au
début du cours. Une pénalité sera imposée pour tout retard.

Évaluation

Le travail écrit sera évalué par le professeur responsable du cours, selon les critères mentionnés
dans la fiche d'évaluation.

Pondération

Le travail écrit compte pour 35 % de la note finale du cours.

x. Directives concernant l'exposé oral

Contenu

Dans le cadre du cours, chaque étudiant ou étudiante doit présenter oralement, individuellement ou
en équipes de 2 personnes (selon le nombre d’étudiants inscrits au cours), un travail de synthèse
portant sur un système agroforestier ou une technique agroforestière. Ce travail doit reposer sur une
revue bibliographique de qualité (c’est-à-dire une bibliographie comportant un minimum de 8
sources documentaires de nature scientifique consultées par les étudiants eux-mêmes, dont au moins
deux ont été publiées au cours des trois dernières années). La source de chacun des éléments
présentés au cours de l'exposé oral doit être citée de façon rigoureuse : le travail doit être original et
personnel.

Une liste de différents systèmes et techniques est présentée dans les Annexes 1 et 2 des Objets
d’apprentissage du présent Guide pédagogique. D’autres systèmes ou techniques peuvent cependant
être abordés. La présentation peut porter sur le système ou la technique dans son ensemble ou
n’aborder que quelques-unes de ses particularités, en lien avec le contenu de certains chapitres
spécifiques. Cependant, il est recommandé d’adopter une perspective aussi générale que possible
afin que le système ou la technique soit bien compris dans toute sa complexité. L’exposé peut par
ailleurs être fait dans une perspective mondiale ou se limiter à une zone géographique donnée.

22
Longueur

L'exposé oral doit durer de 8 à 10 minutes et comporter de 8 à 10 diapos. En aucun cas, il ne devra
durer plus de 12 minutes et comporter plus de 12 diapos. Puisqu'il s'agit d'un exercice de synthèse,
des points seront retranchés pour tout exposé dépassant la durée prescrite. Chaque exposé est suivi
d'une période de questions auxquelles l'étudiant est appelé à répondre.

Échéancier

Le choix du système ou de la technique faisant l’objet de l’exposé, ainsi que la date de cet exposé,
devront être fixés en accord avec le professeur. Assurez-vous de le faire le plus tôt possible. Si vous
le désirez, vous pouvez, avant de faire votre exposé, soumettre un inventaire bibliographique et un
plan détaillé au professeur afin de recevoir ses commentaires sur ce que vous vous proposez de
faire.

Évaluation

L'exposé oral est évalué pour son contenu et pour sa forme, selon les critères mentionnés dans la
fiche d'évaluation. L'évaluation des exposés est basée sur les commentaires et la notation de cinq
autres étudiants et étudiantes inscrits au cours. Toutefois, pour prémunir l’évaluation contre les cas
de malhonnêteté et assurer l'uniformité de la notation, le verdict pour l'attribution de la note finale
appartient toujours au professeur responsable du cours.

Chaque étudiant ou étudiante peut prendre rendez-vous avec le professeur responsable du cours,
après la dernière séance en classe, afin de consulter les fiches d'évaluation de son exposé oral. Une
telle rencontre permet aux étudiants et étudiantes d'analyser leurs forces et leurs faiblesses.

Pondération

L'exposé oral compte pour 20 % de la note finale du cours.

23
xi. Directives concernant les courts travaux

Contenu et longueur

Dans le cadre du cours, chaque étudiant ou étudiante doit réaliser trois courts travaux répondant à
des questions formulées par le professeur responsable du cours à même les Textes pédagogiques.
Chaque court travail doit normalement comporter entre 500 et 1 000 mots, c’est-à-dire entre 1 et 2
pages environ. Ce nombre de pages est donné à titre indicatif seulement : un travail ne se
conformant pas à ces normes de longueur pourra aussi être jugé valable.

Échéancier et évaluation

Les courts travaux seront recueillis à des moments qui seront annoncés par le professeur au cours de
la première séance en classe. Les modalités de l’évaluation seront précisées en classe par le
professeur. On y évaluera notamment la qualité des travaux sur les plans de la synthèse, de
l’analyse et du jugement critique, en relation avec les objectifs du cours.

Pondération

Les courts travaux comptent pour 15 % de la note finale du cours, à raison de 5 % par travail.

xii. Directives concernant la présentation des résumés de lecture

Contenu

Chaque étudiant ou étudiante doit présenter par écrit le résumé de huit textes dont la lecture est
proposée dans le cadre du cours, à raison d’un texte par chapitre pour les huit premiers chapitres. Le
choix du texte à résumer, parmi les textes obligatoires ou complémentaires de chaque chapitre, est
laissé à l’initiative de chaque étudiant. La présentation doit rendre compte le plus fidèlement
possible des principaux éléments retrouvés dans le texte, mais peut aussi comporter l’identification
de certains éléments spécifiques méritant une attention particulière, ainsi qu’un jugement critique de
la valeur du texte.

24
Longueur

Chaque résumé de lecture doit comporter entre 400 et 800 mots, soit environ une page. Comme il
s’agit d’un exercice de synthèse, les résumés comportant plus de 800 mots ne seront pas acceptés.

Échéancier et évaluation

Chaque résumé doit être remis par écrit au professeur responsable du cours en accord avec le
calendrier qui sera présenté à la première séance en classe. Puisque les séances en classe dépendent
en partie de discussions qui font suite aux lectures effectuées par les étudiants et étudiantes, la
remise ponctuelle des résumés est requise.

La présentation est évaluée pour son contenu et pour sa forme. On évaluera notamment la qualité de
la synthèse, la pertinence des éléments soulignés et le jugement critique dont l’étudiant fait preuve,
en relation avec les objectifs du cours.

Pondération

Les résumés de lecture comptent pour 10 % de la note finale du cours, à raison de 1,25 % par
résumé.

xiii. Renseignements concernant l'examen

Contenu, échéancier et évaluation

Un examen portant sur toute la matière abordée dans le cadre du cours aura lieu à la fin du cours, à
une date qui sera précisée lors de la première séance en classe. Les modalités d'évaluation seront
présentées en classe au cours des premières semaines du cours. En cas de fermeture de l’Université
Laval, l’examen sera repris à une date ultérieure selon les modalités annoncées par la direction de
l’université.

Pondération

Cet examen compte pour 20 % de la note finale du cours.

25
Agroforesterie (AGF-6000)

Fiche d'évaluation du travail de recherche écrit

Nom de l'étudiant ou de l'étudiante :

CONTENU Note

1. Problématique.

a. Titre. (Le titre est-il clair et approprié ?)


b. Objectifs. (Les objectifs du travail sont-ils clairement identifiés ?)
c. Problématique. (La problématique est-elle clairement identifiée ? Le cadre
contextuel est-il bien décrit?)
d. Revue bibliographique. (L’étude est-elle basée sur des documents
suffisamment nombreux et variés ? Les références sont-elles pertinentes
et bien citées ?)
/30

2. Discussion.

a. Analyse. (Les résultats sont-ils bien présentés et analysés ? La discussion


met-elle en lumière les aspects principaux du système agroforestier
proposé ?)
b. Synthèse. (Fait-on bien ressortir les contraintes du système agroforestier
proposé et les enjeux auxquels il est confronté ? L’évaluation de son
intérêt est-elle de qualité ?)
c. Conclusion. (La conclusion résume-t-elle bien le sujet et dirige-t-elle
l'attention sur ses principaux aspects ?)
/40

26
FORME

1. Structure du texte. (Le cheminement est-il clair ? Les liens sont-ils explicites ?)

2. Qualité de la langue. (La syntaxe, la grammaire et l'orthographe sont-elles de


qualité ? Le vocabulaire est-il précis et la terminologie utilisée
appropriée ?)

3. Figures et tableaux. (Les figures et tableaux sont-ils de qualité et de consultation


aisée ? Leurs données sont-elles bien présentées ?)

4. Références bibliographiques. (Les références bibliographiques sont-elles


complètes et citées correctement et de façon uniforme ?)
/30

TOTAL /100

Ce travail de recherche mérite la cote suivante:

A+ (> 95 %); A (94-90 %); A- (89-85 %); B+ (84-80 %); B (79-75 %); B- (74-70); C+ (69-65 %); C
(64-60 %); E (< 60 %).

Alain Olivier, professeur responsable du cours.

27
Agroforesterie (AGF-6000)

Fiche d'évaluation de l'exposé oral

Nom de l’étudiante ou de l’étudiant qui présente :

Date et heure de la présentation :

CONTENU Note

1. Problématique. (Par exemple: L'introduction était-elle claire ? Le conférencier a-t-


il bien expliqué les objectifs de son travail ?) Commentaires: /10

2. Revue bibliographique. (Par exemple: L'analyse bibliographique était-elle


complète, approfondie et les travaux consultés pertinents ?) Commentaires: /10

3. Discussion. (Par exemple: Les résultats ont-ils été bien présentés et analysés
correctement ? La discussion a-t-elle mis en lumière les aspects principaux du système
agroforestier ou de la technique agroforestière à l’étude ?) Commentaires: /10

4. Enjeux. (Par exemple: La présentation a-t-elle bien fait ressortir les enjeux liés au
système agroforestier ou à la technique agroforestière à l’étude ?) Commentaires: /10

5. Période de questions. (Par exemple: Les réponses aux questions étaient-elles


claires et complètes ?) Commentaires: /10

6. Synthèse. (Par exemple: Le conférencier a-t-il démontré qu'il était capable de


communiquer et de rendre compréhensibles les éléments d'information dont il a fait la
synthèse ?) Commentaires: /10

28
FORME

7. Structure. (Par exemple: La présentation était-elle claire, structurée et facile à


suivre ?) Commentaires: /10

8. Communication orale. (Par exemple: Le débit était-il régulier et le niveau sonore


adéquat ?) Commentaires: /5

9. Matériel. (Par exemple: Le matériel audio-visuel était-il de qualité et utilisé de


façon raisonnable ?) Commentaires: /5

10. Illustrations. (Par exemple: Les tableaux, les figures et les graphiques étaient-ils
clairs et ordonnés ?) Commentaires: /5

11. Références. (Par exemple: Le conférencier a-t-il bien présenté les ouvrages de
référence et leurs auteurs ?) Commentaires: /5

12. Qualité de la langue. (Par exemple: Le vocabulaire était-il précis ?


L'orthographe, la grammaire et la syntaxe étaient-elles de qualité ?) Commentaires: /10

TOTAL /100

Selon vous, quelle note le conférencier mérite-t-il pour cet exposé ? A+ (> 95 %); A (94-90 %);
A- (89-85 %); B+ (84-80 %); B (79-75 %); B- (74-70); C+ (69-65 %); C (64-60 %); E (< 60 %).
Justification:

Veuillez signaler les points faibles de l'exposé afin d'aider l'étudiant ou l'étudiante à s'améliorer.

Nom de l'évaluateur: Signature:


Désirez-vous que votre évaluation demeure anonyme ? OUI ____ NON ____

Veuillez remettre ce formulaire au professeur responsable du cours (Alain Olivier, local 3240-D,
pavillon Paul-Comtois) après l'avoir complété. Merci de votre collaboration.

29
EXTRAIT (ARTICLE 28) DU RÈGLEMENT
DISCIPLINAIRE À L'INTENTION DES ÉTUDIANTS
DE L'UNIVERSITÉ LAVAL
Règlement approuvé par le Conseil d'administration à sa séance du 15 juin 1994 (CA-94-128) et
modifié à sa séance du 19 juin 1996 (CA-96-92), à sa séance du 21 mai 1997 (CA-97-90), à sa
séance du 21 octobre 1998 (CA-98-207), à sa séance du 21 juin 2000 (CA-2000-100), à sa séance
du 23 novembre 2004 (CA-2004-154), à sa séance du 17 mai 2006 (CA-2006-55) et à sa séance du
18 février 2009 (CA-2009-6).

I. Infractions relatives aux études et sanctions

28. Dans le but de préserver la crédibilité des attestations ou des diplômes délivrés et afin de
s’assurer que les relevés de notes et les diplômes témoignent de la compétence et de la formation
réelle des étudiants, il est notamment interdit :

a) de copier, de contrefaire ou de falsifier un document sujet à une évaluation ou qui en a déjà fait
l’objet.
L’étudiant reconnu coupable de la présente infraction se voit imposer la note d’échec pour le
cours à l’occasion duquel cette infraction a été commise. Cet étudiant est en outre passible d’une
mise en probation ou d’une suspension d’inscription à l’Université. Le cas échéant, le comité de
discipline peut recommander le rappel du diplôme délivré par l’Université.

b) d’emprunter, dans un document ou un travail sujet à évaluation, en tout ou en partie, l’œuvre


d’autrui ou des passages tirés de celle-ci, sans les identifier comme citations et en indiquer la
source.
Il appartient alors à l’étudiant de présenter au comité de discipline des explications adéquates
justifiant l’omission d’identifier un tel emprunt ou sa source.
Lorsqu’un étudiant n’est pas reconnu coupable de la présente infraction, le secrétaire des
comités de discipline en avise le responsable de l’activité de formation qui procédera à l’évaluation
de l’apprentissage conformément au Règlement des études.
L’étudiant reconnu coupable de la présente infraction se voit imposer la note 0 pour le travail
ainsi remis, si ce travail compte pour moins de 50 % de ce cours. Cet étudiant est en outre passible
d’une mise en probation.
Dans les autres cas, l’étudiant reconnu coupable de la présente infraction se voit imposer la
note d’échec pour le cours à l’occasion duquel cette infraction a été commise. Cet étudiant est en
outre passible d’une mise en probation ou d’une suspension d’inscription à l’Université. Le cas
échéant, le comité de discipline peut recommander le rappel du diplôme délivré par l’Université.
Si l’infraction est commise à l’occasion de la rédaction d’un essai, d’un mémoire ou d’une
thèse pour l’obtention d’un grade de deuxième ou de troisième cycle, l’étudiant qui en est reconnu
coupable est congédié et est également passible d’expulsion de l'Université.

30
Dans l’éventualité où un étudiant est reconnu coupable de la présente infraction mais que, de
l’avis du comité de discipline, à la suite de l’appréciation de la preuve offerte, l’importance de
l’emprunt par rapport à la valeur académique globale du document ou du travail dans lequel il a été
utilisé par l’étudiant est négligeable, aucune sanction n’est imposée; le secrétaire du comité de
discipline avise en conséquence le responsable de l’activité de formation qui procédera à
l’évaluation de l’apprentissage. Cependant, les dispositions prévues au présent alinéa ne pourront
recevoir application qu’à une seule occasion à l’égard d’un étudiant. Le privilège accordé relatif au
traitement de l’information portant sur l’infraction dans le dossier de l’étudiant au Bureau du
secrétaire général sera suspendu dans l’éventualité d’une deuxième plainte portée contre l’étudiant
en vertu du présent article aux fins d’en assurer la pleine application.

c) de soumettre à deux ou à plusieurs personnes responsables d’une activité universitaire sujette à


évaluation, à leur insu respectif, un même document ou plusieurs documents similaires sujets à une
évaluation.
L’étudiant reconnu coupable de la présente infraction se voit imposer la note d’échec pour le
cours à l’occasion duquel cette infraction a été commise. Cet étudiant est en outre passible d’une
mise en probation ou d’une suspension d’inscription à l’Université. Le cas échéant, le comité de
discipline peut recommander le rappel du diplôme délivré par l’Université.

d) de soumettre pour évaluation un document qui contient des données inventées dans le but, entre
autres, de faire paraître indûment justifiée ou prouvée quelque partie d’une expérience ou d’une
hypothèse scientifique de quelque ordre qu’elle soit.
L’étudiant reconnu coupable de la présente infraction est mis en probation et se voit imposer la
note d’échec, pour le cours à l’occasion duquel l’infraction a été commise, et une suspension
d’inscription à l’Université. Cet étudiant est en outre passible de congédiement ou d’expulsion de
l’Université. Le cas échéant, le comité de discipline peut recommander le rappel du diplôme délivré
par l’Université.
Si l’infraction est commise à l’occasion de la rédaction d’un essai, d’un mémoire ou d’une
thèse pour l’obtention d’un grade de deuxième ou de troisième cycle, l’étudiant qui en est reconnu
coupable est congédié et est également passible d’expulsion de l’Université.

e) de modifier sans autorisation un document déjà remis pour évaluation, afin d’y apporter une
correction ou un ajout susceptible d’induire en erreur la personne responsable de l’activité
universitaire chargée de l’évaluer ou de le réviser.
L’étudiant reconnu coupable de la présente infraction se voit imposer la note d’échec pour le
cours à l’occasion duquel cette infraction a été commise. Cet étudiant est en outre passible d’une
mise en probation ou d’une suspension d’inscription à l’Université. Le cas échéant, le comité de
discipline peut recommander le rappel du diplôme délivré par l’Université.

f) de remettre, sans autorisation, pour évaluation, un projet, un essai, un mémoire ou une thèse qui a
pour l’essentiel déjà été remis pour évaluation à l’Université ou à un autre établissement
d’enseignement, de manière à obtenir des diplômes différents sur la foi de mêmes travaux.
L’étudiant reconnu coupable de la présente infraction est congédié et est en outre passible
d’expulsion de l’Université. Le cas échéant, le comité de discipline peut recommander le rappel
du diplôme délivré par l’Université.

31

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