DS Cancer Du Sein 978 3 9524915 9 1
DS Cancer Du Sein 978 3 9524915 9 1
DS Cancer Du Sein 978 3 9524915 9 1
DU SEIN
Ce qu’on ne vous
dit pas
Toutes les solutions naturelles pour aider à :
• Prévenir la maladie
• Accompagner les traitements
• Guérir de la maladie
INTRODUCTION 9
Le dépistage 45
Dépasser les ratés de notre système de dépistage
L’autopalpation
Les examens cliniques
Glossaire 99
INTRODUCTION
9
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Dans ce livre, vous aurez ainsi l’occasion de faire le point sur tous ces
gestes qui vous rendent maîtres de votre propre santé. Ces petits riens
qui, mis bout à bout, vous permettent d’agir, efficacement, pour prévenir
et accompagner le cancer du sein.
Mais d’abord, qu’est-ce qu’un cancer ?
Au départ, le cancer n’est qu’une simple cellule qui rencontre une
défaillance de copie de ses gènes au moment de sa division. À chaque
fois que l’ADN d’une cellule est copié pour permettre de fabriquer une
autre cellule, des erreurs s’accumulent. Certaines modifient suffisamment
la forme des protéines pour les rendre moins efficaces (c’est l’une des
explications de la baisse des performances avec l’âge), d’autres vont initier
une cellule cancéreuse.
Ce phénomène est en fait assez banal pour nos quelque 100 000 milliards
de cellules. Chaque jour, nous subissons entre 500 000 et 1 million de
lésions génétiques sur nos cellules. Quand tout va bien, ces lésions sont
rapidement résorbées grâce aux systèmes de réparation de l’ADN. Le hic,
c’est que ces systèmes s’abîment avec l’âge, mais aussi avec la pollution, les
carences alimentaires, les inflammations chroniques, etc. Non réparées,
ces lésions deviennent des mutations et entraînent des risques de
proliférations non contrôlées, appelées métastases. C’est cela le cancer : le
clone d’une (ou plusieurs) cellule, dont les mécanismes de régulation sont
perturbés et qui va se multiplier puis se différencier au point de devenir un
autre organisme. Celui-ci va parasiter l’organisme original puis détourner
ses ressources jusqu’à le faire mourir.
11
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Une métastase est une localisation secondaire d’un cancer principal. Elle
est, en d’autres termes, une « fille » de la tumeur principale. Les cellules
cancéreuses acquièrent avec le temps la capacité d’envahir les tissus
environnants mais aussi distants. Leur moyen de transport : les vaisseaux
sanguins et lymphatiques. Les cellules cancéreuses y entrent grâce à
une partie dégradée d’un vaisseau sanguin ou via le réseau vasculaire
de la tumeur qui est anarchique (il présente des failles et est ainsi très
perméable). C’est l’intravasion. Elles vont ensuite s’installer dans un autre
endroit de l’organisme, créant un foyer secondaire à distance de la tumeur
principale.
12
Mais d’abord, qu’est-ce qu’un cancer ?
Anatomie du sein
Ce sont les lobules qui produisent le lait, qui est ensuite transporté jusqu’au
mamelon avant de l’expulser.
paroi thoracique
côte
muscles pectoraux
lobules
aréole
mamelon
canal
tissu adipeux
peau
13
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
14
Mais d’abord, qu’est-ce qu’un cancer ?
Carc
in si
15
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Cancer du sein
inflammatoire
16
Rougissement
Mais d’abord, qu’est-ce qu’un cancer ?
Définition
Carcinome: C’est un cancer du sein rare. Carcinome
canalaire infiltrant
canalaire in situ
Il naît dans les canaux et se propage
dans les vaisseaux lymphatiques, qui
transportent le liquide lymphatique.
17
Rougissement
Type de cancer du sein : La maladie
Cancer du sein de Paget du mamelon
inflammatoire
19
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Le tabagisme
Tout le monde le sait, et pourtant ! Le tabagisme est la première
cause de cancer. Concernant 15 millions de Français – soit le tiers des
personnes de 15 à 75 ans – cette fâcheuse habitude est responsable à
elle seule de 30 % des décès imputables à la maladie. Chaque cigarette
est en effet un cocktail explosif de 4 000 substances chimiques, dont au
moins 50 sont des cancérogènes avérés. Les organes en première ligne
sont bien sûr les poumons (on estime que 93 % des cancers du poumon
sont ainsi directement liés au tabagisme passif ou actif). Le risque de
développer la maladie augmente de façon proportionnelle à la quantité
de tabac consommée et à la durée du tabagisme. Les voies aérodigestives
supérieures (la cavité nasale, les sinus, la bouche, le pharynx, le larynx),
également en contact direct avec la fumée chaude, représentent une
localisation habituelle des cancers liés au tabac. Mais fumer est aussi un
facteur de risque pour de nombreux autres cancers : œsophage, estomac,
foie, pancréas, côlon, rectum, rein, vessie, col de l’utérus, ovaire, moelle
osseuse et même le sein.
L’abus d’alcool
La consommation excessive d’alcool arrive au second rang des causes
de cancers évitables. Elle est responsable chaque année d’environ 15 000
décès en France, soit près de 10 % de la mortalité par cancer3. Malgré une
baisse depuis les années 60, elle reste élevée dans notre pays. Un Français
sur dix consomme de l’alcool au quotidien. Les organes du tube digestif
sont les plus exposés : la bouche, le pharynx, le larynx, l’œsophage, le
côlon/rectum, mais également le foie et le sein chez la femme. Le risque
20
Quelles sont les principales causes du cancer ?
L’alimentation
De nouvelles études confirment que l’alimentation influence le risque de
cancer du sein. L’équilibre entre les différentes graisses alimentaires serait
particulièrement important.
4. Bagnardi V et al. Light alcohol drinking and cancer: a meta-analysis. Ann Oncol. 2013
Feb ; 24(2):301-8. doi: 10.1093/annonc/mds337. Epub 2012 Aug 21
5. Renaud S, Lanzmann-Petithory D, Gueguen R, Conard P. Alcohol and mortality from
all causes. Biol Res. 2004 ; 37(2):183-7
6. Michel de Lorgeril and Patricia Salen - New insights into the health effects of dietary
saturated and omega-6 and omega-3 polyunsaturated fatty acids – BMC Medicine 2012,
10:50 doi:10.1186/1741-7015-10-50.
21
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Le surpoids
Le surpoids et l’obésité sont un facteur de risque de cancer à part entière.
À partir de données recueillies dans 184 pays sur l’année 2012, une étude
a conclu que le surpoids engendrait près de 500 000 cas de cancers mortels
dans le monde chaque année7. Les femmes sont en première ligne, car
l’excès de poids favorise le développement de cancers gynécologiques
touchant utérus, ovaires, et, après la ménopause, les seins. Mais ce ne
sont pas les seuls organes concernés : plus de 13 cancers différents y sont
associés8, touchant la sphère digestive, mais aussi la prostate et le rein ou
atteignant les cellules souches qui fabriquent les cellules sanguines. Plus le
surpoids est important, plus le risque de cancer s’accroît. En cause, l’excès
de graisses qui provoque un état inflammatoire et augmente la production
de certaines hormones, dopant la croissance des tumeurs.
Par ailleurs, la maladie est plus agressive chez les personnes souffrant d’un
excès de poids : des chercheurs ont constaté que les cellules graisseuses
facilitent la dissémination du cancer du sein dans l’organisme9.
La sédentarité
Le manque d’activité physique n’est pas seulement néfaste à la santé cardio-
vasculaire, il rend également plus vulnérable face à certains cancers. Une
méta-analyse menée en 2014 a montré un risque accru de cancers du
côlon, du poumon et de l’utérus chez les personnes les plus sédentaires10.
Une analyse antérieure avait quant à elle montré l’effet protecteur de
l’exercice sur le cancer du sein, celui-ci permettant de réduire de 25 % le
22
Quelles sont les principales causes du cancer ?
risque d’être atteint par la maladie11. Ces bénéfices passent par plusieurs
mécanismes : le sport réduit la production d’œstrogènes et de facteurs de
croissance, freinant ainsi une potentielle croissance tumorale. Il tempère
les phénomènes inflammatoires et stimule les défenses immunitaires,
notamment les cellules Natural Killer (NK), qui détruisent les cellules
cancéreuses. Si le fait de bouger (faire du sport, mais également être
actif au quotidien de façon plus globale) permet de prévenir l’apparition
de la maladie, il va également améliorer la santé des personnes qui
l’ont développée. L’activité physique réduit le risque de récidive de
certains cancers (côlon, sein, prostate), atténue les effets secondaires des
traitements et facilite la récupération en cas d’intervention chirurgicale.
23
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Les médicaments
24
Quelles sont les principales causes du cancer ?
Les rayonnements
À côté du rayonnement solaire, d’autres rayonnements jouent un rôle
dans l’initiation de cancers :
25
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
26
Quelles sont les principales causes du cancer ?
1. Parveen Bhatti et al. « Oxidative DNA damage during night shift work ». Occup.
Environ. Med., doi : 10.1136/oemed-2017-104414. 2017
27
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Le stress
Encore peu considérés, le stress et la fatigue (et leur premier cofacteur,
le déficit en magnésium) sont en pratique des facteurs carcinogènes
quantitativement très importants. Ils ont pour effet secondaire d’entraîner
la défaillance de tous les systèmes de défense, qu’ils soient antitoxiques,
antioxydants, anti-inflammatoires, immunitaires, apoptotiques, ou de
réparation de l’ADN.
28
Quelles sont les principales causes du cancer ?
« Le cancer est une émotion coupée de sa source. Je vois tous les jours
des patients qui parlent de leurs malheurs sur un ton détaché. Chez eux,
l’émotion n’est pas reconnue ou relativisée. Un peu comme si elle était
absorbée par le corps. J’ai ainsi eu une patiente qui avait développé un
cancer du sein quelque temps après une IVG. Elle ne ressentait rien
de particulier par rapport à cet épisode de sa vie. Mais quand je lui ai
demandé : « Quel prénom lui auriez-vous donné ? », elle a fondu en
larmes. Aujourd’hui, elle va bien. Ses douleurs morales enfin reconnues,
exprimées puis apaisées, elle s’est rétablie. »
Cancer du sein : ce qu’il faut faire
pour réduire les risques
Une femme française sur huit a été, est ou sera un jour touchée
directement... Pour vous prémunir, nous vous livrons les clefs
d’une prévention efficace : un mode de vie sain, des traitements
hormonaux naturels et un meilleur dépistage.
De tristes records
31
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Arrêter le tabac
Les jeunes filles fument de plus en plus jeune. C’est pourquoi le cancer du
sein chez la femme est en passe d’être dépassé par le cancer du poumon,
lié au tabagisme.15, 16 On estime que si les femmes s’arrêtaient de fumer,
le nombre total des cancers diminuerait de 35 %. Le tabac est un des
cofacteurs dits carcinogènes dans le cancer du sein, mais aussi dans
celui du poumon et du col de l’utérus. Pourquoi ? Parce que le tabac est
responsable de perturbations génétiques et hormonales via la nicotine qui
stimule la prolactine17. C’est pourquoi il peut favoriser la survenue ou le
développement d’un cancer du sein. Même le tabagisme passif multiplie
les risques de cancer du sein (par 1,6 à 2,19). Face à la découverte d’un
cancer du sein chez une fumeuse, le premier geste est donc de mettre en
place le sevrage tabagique. Il peut être accompagné par de l’hypnose, de
l’acupuncture classique, de l’auriculothérapie ou la méthode Chiapi, mais
aussi par la prescription de plantes médicinales spécifiques. Certaines
plantes sont efficaces pour arrêter de fumer car elles créent un véritable
dégoût du tabac (voir tableau).
15. http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/01/27/23306-2015-cancer-poumon-va-tuer-
plus-femmes-que-cancer-sein
16. en 3e position des décès de la femme : le cancer du côlon
17. hormone hypophysaire de la lactation, elle impacte directement la glande mammaire.
32
Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
33
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Il est possible d’utiliser les plantes à action hormonale pour traiter ces
problèmes hormonaux. Les plantes phytoprogestagènes sont des plantes
18. Bérengère Arnal, Martine Laganier, Anticancer du sein, Éditions Eyrolles, 2015, p. 24.
19.Pr Dominique Belpomme, Ces maladies créées par l’homme, Éditions Albin Michel,
2004 ; Avant qu’il ne soit trop tard, Éditions Fayard, 2007.
20. Bérengère Arnal, Le Syndrome prémenstruel, Éditions Thierry Souccar, 2014.
21. Bérengère Arnal, Le Syndrome prémenstruel, Éditions Thierry Souccar, 2014.
34
Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
Phyto-
Plante Anti-
progesta- Posologie
médicinale œstrogènes
gène
• TM22, 50 à 100 gouttes
Achillée matin et soir
millefeuille,
Achillea + • Infusion sommités fleuries
• Gélules 180 mg 1 à 3 gélules
millefolium
matin et soir
• TM, 50 à 100 gouttes
Actée à matin et soir
grappes,
Actea + • Décoction rhizome
• Gélules 300 mg 1 à 2 gélules
racemosa
matin et soir
• TM, 50 à 100 gouttes
matin et soir
Alchémille,
• EPS1, 1 c à café matin et soir
Alchemilla + • Infusion parties aériennes
vulgaris
• Gélules 170 mg 1 à 3 gélules
matin et soir
• TM, 50 à 100 gouttes
matin et soir
Gattilier,
• EPS, 1 c à café matin et soir
Vitex agnus + + • Infusion fruits
castus
• Gélules 200 mg 1 à 3 gélules
matin et soir
Grémil, • TM, 50 à 100 gouttes
Lithosper-
mum + matin et soir
• Infusion plante entière
officinalis
35
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Phyto-
Plante Anti-
progesta- Posologie
médicinale œstrogènes
gène
• TM, 50 à 100 gouttes
matin et soir
Mélisse,
• EPS23, 1 c à café matin et soir
Melissa + • Infusion feuilles
officinalis
• Gélules 180 mg 2 à 3 gélules
matin et soir
• TM, 50 à 100 gouttes
matin et soir
Passiflore,
• EPS, 1 c à café matin et soir
Passiflora + • Infusion parties aériennes
incarnata
• Gélules 200 mg 2 à 3 gélules
matin et soir
• TM, 50 à 100 gouttes
Salsepareille, matin et soir
Smilax + • Décoction racines
aspera • Gélules 220 mg 1 à 2 gélules
matin et soir
Verveine • TM, 50 à 100 gouttes
officinale, matin et soir
Verbena
officinalis + • Infusion parties aériennes
• Gélules 250 mg 1 à 2 gélules
Lippia
citriodora matin et soir
36
Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
Tout commence dans les choix de vie personnels de chaque femme, dans
les petits riens du quotidien. Notre façon de manger par exemple. Depuis
plus de 30 ans, des spécialistes du cancer comme le Pr Henri Joyeux ont
alerté sur la nécessité de changer son alimentation pour réduire les risques
d’apparition de la maladie. Depuis, de nombreux médecins lui ont emboîté
le pas, le Dr David Servan-Schreiber, le Pr Dominique Belpomme,
le Dr Richard Beliveau et d’autres encore. Ils ont confirmé l’impact de
l’alimentation sur la genèse des cancers.
37
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
38
Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
Il est tout à fait possible que le régime cétogène devienne un jour prochain
un standard des soins pour les cancéreux28. Les cellules cancéreuses
ayant muté, elles fonctionnent en effet différemment de nos cellules
normales. En particulier, elles ne savent se nourrir que de glucose alors
que nos cellules normales peuvent aussi choisir les corps cétoniques.
Privées de sucre, elles se trouvent affamées et ne peuvent se développer,
ni proliférer29. À côté de cela, on sait que l’insuline, dont la sécrétion est
provoquée par la consommation de glucides, stimule par différentes voies
métaboliques l’inflammation et la croissance des cellules en général, et
donc des tumeurs30. On pourrait donc être tenté de croire qu’un régime
cétogène est suffisant pour guérir le cancer, mais ce n’est pas tout à fait
le cas car nous avons toujours un peu de sucre circulant dans le sang, ce
qui est au moins suffisant pour maintenir une tumeur en vie. Toutefois,
le régime cétogène offre un avantage certain : il va optimiser les effets
des autres traitements comme la chimiothérapie ou la radiothérapie,
et dans tous les cas il permettra de prolonger la survie, ce qui est déjà
39
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Les principes pour entraîner la cétose sont simples, mais ils sont loin
du mode alimentaire courant et défient tous les préceptes alimentaires
généralement admis :
40
Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
Compensez la réduction des glucides par l’ajout de lipides à tous les repas,
avec des graisses animales (beurre, viande grasse, etc.), que des huiles
végétales riches en oméga-3 (lin, noix, colza) et de l’huile d’olive. L’huile
de noix de coco est un incontournable de l’alimentation cétogène car ses
acides gras à chaîne moyenne produisent naturellement beaucoup de
corps cétoniques37 : 35 g d’huile de coco permettent d’obtenir facilement
20 g de corps cétoniques.
36. Sumithran P, Proietto J. Ketogenic diets for weight loss: a review of their principles,
safety and efficacy. Obesity research and clinical practice. 2008 ; 2:1-13
37. Combinations of medium chain triglycerides and therapeutic agents for the
treatment and prevention of Alzheimer’s disease and other diseases resulting from
41
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
42
Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
1. La plupart des choux : chou rouge, chou-fleur, brocoli, mais aussi radis,
roquette, épinards… Il faut de préférence les consommer crus en salade
ou cuits à la vapeur, à basse température, pour éviter d’altérer leurs
propriétés. Le brocoli, par exemple, détoxifie efficacement l’organisme
grâce au sulforaphane qu’il contient.
Bien sûr, ces cinq aliments ne sont pas les seuls à pouvoir vous protéger.
Il y a aussi les graines de lin riches en oméga-3 et en lignanes (intéressant
dans la prévention des cancers du sein) ou encore les épices et condiments
aromatiques (câpres, origan, thym, persil, cannelle, coriandre, etc.).
Plus tôt ils sont mis en place, plus les traitements sont efficaces, ce qui plaide pour
un dépistage précoce. Mais des controverses existent, notamment dans le cas des
cancers du sein, où le bénéfice d’un dépistage intensif est régulièrement critiqué.
45
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
gynécologue, ou, s’il n’y en a pas, par le médecin généraliste. On le sait, rares
sont les généralistes qui palpent régulièrement les seins de leurs patientes.
Mais tôt ou tard, ils vont devoir s’y mettre car les gynécologues sont une
espèce en voie de disparition40. Bientôt, ce seront ainsi surtout les méde-
cins généralistes et les sages-femmes qui pourront faire ce suivi capital pour
les femmes. L’autre vrai problème de notre système de dépistage, c’est que
si la mammographie est normale, l’échographie mammaire n’est pas pra-
tiquée dans le cadre du dépistage national. On sait pourtant que 10 à 15 %
des cancers du sein (lobulaires) ne se voient pas à la mammographie, car ce
sont des cancers radiotransparents. Seule une échographie du sein permet
de les détecter. Ce qui est terrible, c’est qu’après ce dépistage infructueux,
des femmes atteintes d’authentiques cancers repartent chez elles rassurées
pour de bon41 … Là, on voit que notre système de dépistage est réellement
contre-productif.
L’autopalpation
Au début de la maladie, le cancer du sein est souvent invisible, aucun signe ni
symptôme n’étant apparent. Ce n’est qu’une fois que la tumeur a grossi qu’il est
possible de la repérer à l’œil nu ou au toucher. Les symptômes suivants sont
les plus fréquents, mais ils ne sont pas forcément provoqués par un cancer du
sein. Néanmoins, si vous repérez un de ces signes, il est important de prendre
rendez-vous chez le médecin le plus tôt possible.
• Une boule dans un sein : c’est le signe le plus courant. Elle n’est
généralement pas douloureuse mais souvent dure. Elle est irrégulière au
toucher mais vous la sentez toujours au même endroit dans votre sein.
• Des ganglions durs sous le bras : indolores, ils sont parfois le signe de la
propagation d’un cancer du sein.
• Des changements de la peau du sein : rougeur, œdème, peau d’orange.
• Des changements du mamelon ou de l’aréole : changement de couleur,
suintement, écoulements spontanés, rétraction (le mamelon se tourne
vers l’intérieur).
• Changement de taille ou de forme du sein.
46
Le dépistage
Une fois par mois, Examinez le sein Massez avec le bout des doigts
2-3 jours après les règles et l'aisselle le bras levé en utilisant de l'huile de massage
ou du gel douche
Examinez les seins dans le miroir Des changements de couleur la déformation des mamelons,
à la recherche de bosses ou de peau ou de texture un changement de couleur
d'une rétraction cutanée ou la présence d'un écoulement
47
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
49
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Au-delà de la maladie elle-même, bien avant les effets parfois très lourds
des traitements, la seule annonce de la survenue d’un cancer du sein génère
déjà un immense stress. Il y a un choc qu’il faut parvenir à surmonter,
une angoisse, une peur profonde qu’il va falloir apprivoiser, maîtriser
afin d’apprendre à « vivre avec ». Pour affronter les émotions très vives
qui peuvent survenir à ce moment-là, la phytothérapie antistress est de
grande utilité, d’autant plus si elle est associée à l’homéopathie, très
efficace elle aussi ! Les granules homéopathiques présentent l’avantage
de pouvoir être prises, contrairement à la phytothérapie, selon un
protocole spécifique42 très près d’une anesthésie générale en raison de la
nécessité d’être à jeun depuis la veille minuit.
42. Placer les granules sous la langue sans les avaler ou les dissoudre dans un peu d’eau et
humecter sous la langue.
50
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Plante médicinale
51
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Remède Prescription
Ignatia amara 9CH Gel-
• 2 granules 3 fois par jour et 5 granules avant tout
semium sempervirens
événement stressant
9CH Passiflora composé
• 2 comprimés à sucer par jour et avant tout
Sédatif PC
événement stressant
• En 15 ou 30CH, 1 dose (petit tube) dès l’annonce
Arnica montana, remède du diagnostic
homéopathique du choc,
• En 5CH, 5 granules après la micro ou la
du traumatisme physique
macrobiopsie, puis 3 granules matin et soir
comme psychique
pendant une semaine
52
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Les traitements
53
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
54
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Depuis des décennies, vous vous battez pour que vos confrères
acceptent les découvertes de la recherche fondamentale. Vous dites qu’en
cancérologie les médecins font des erreurs de stratégie dues à un manque
d’informations et une formation « canalisée ». C’est à peine croyable !
Dr P.L. : Encore une fois, c’est la recherche qui le démontre. On sait qu’au-
delà d’un millimètre une cellule cancéreuse a besoin de beaucoup de sang
pour se développer. C’est pour cette raison qu’elle oblige l’organisme à
créer de nouveaux vaisseaux autour d’elle, ce que les scientifiques appellent
l’angiogenèse.
Il se passe la même chose quand une blessure appelle une plus grande
quantité de sang pour favoriser la cicatrisation. Or la biopsie n’est rien
d’autre qu’une blessure. Elle favorise un afflux de sang à l’endroit de la
55
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Et les exemples ne s’arrêtent pas là. Il est fréquent qu’après une opération
pour ôter une tumeur du sein, on retire un « ganglion sentinelle » dont
l’analyse est censée déterminer si l’on doit faire une chimio. Là encore, la
recherche fondamentale a démontré que c’était inutile.
Dr P.L. : Dans la majorité des cas, les premières cellules métastatiques, celles
qui vont coloniser les organes voisins en formant des cancers « secondaires »,
partent des vaisseaux sanguins et non des vaisseaux lymphatiques. L’examen
d’un ganglion lymphatique peut donc être négatif alors que les cellules
cancéreuses sont depuis longtemps passées dans les artères et les veines. C’est
officialisé depuis avril 2011 par la Haute Autorité de santé et son collège, mais
c’est connu depuis longtemps.
56
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
La durée aussi est importante car lorsque le liquide a pénétré dans la cellule, il
n’est efficace que pendant la division cellulaire qui dure environ 36 heures. En
d’autres termes, une chimio réalisée en dehors de la division cellulaire ne sert
absolument à rien ! Il faut opter pour des chimios continues sur 3 ou 4 jours, avec
des doses adaptées à chaque patient, souvent moins fortes que celles conseillées
par les laboratoires ou le protocole international. C’est beaucoup moins toxique
pour le malade et cela permet au produit d’arriver au bon moment.
Le cisplatine est un produit qui fait vomir avec une grande toxicité
nerveuse et rénale. Quinze jours avant le traitement et jusqu’à son terme,
il faut prendre le complexe B, mais sans la vitamine B12 qui est un facteur
de croissance. Associé à des minéraux comme ceux du plasma de Quinton
et à une décoction de plantes fraiches de vigne rouge et de ginkgo biloba,
on obtient de très bons résultats. La microcirculation irrigue mieux le
système nerveux. Toujours pour le système nerveux, on préconise aussi
du sélénium, de la lécithine de soja et de l’acérola (vitamine C).
Et l’alimentation ?
Dr P.L. : C’est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre. Les grandes
lignes, presque tout le monde les connaît, mais personne ou presque
ne les applique. Bannir le sucre, restreindre le sel, les produits laitiers,
éliminer le café et la viande rouge, manger bio, même si le bio véritable
n’existe plus… Plus de fibres, donc plus de fruits et légumes. Manger
moins. Et pour les malades sous chimio, jeûner la veille du traitement et
boire beaucoup après le traitement. Quant au régime sans gluten, je ne
suis pas contre, il aide à désintoxiquer l’organisme et soutient le système
immunitaire.
58
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Otto Warburg savait déjà que toutes les cellules cancéreuses sont des
cellules mutées, anormales, mais il leur a trouvé un important point
commun : quand une cellule saine génère son énergie en utilisant du
pyruvate en présence d’oxygène, une cellule tumorale n’utilise que
le glucose et le transforme en énergie sans avoir besoin d’oxygène. En
59
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Depuis les années 2000, les travaux d’Otto Warburg sont plus populaires
dans les milieux alternatifs que dans les colloques de cancérologie où les
discussions s’articulent plutôt autour des dernières découvertes en termes
de thérapie chimique et irradiante.
Il n’en fallut pas plus pour que des experts autoproclamés, qui n’avaient
en réalité jamais lu la moindre publication scientifique du docteur, crient
haut et fort que le cancer n’avait que deux causes : l’excès de consommation
de sucre et l’excès d’acidité, par carence en minéraux basifiants (calcium,
magnésium, potassium). Après tout, Otto Warburg avait bien affirmé que
la cellule cancéreuse se nourrissait de sucre et qu’elle produisait des acides…
Le rôle du sucre dans le cancer est donc très simple : il fait l’effet d’un
booster de croissance. Plus vous mangez de sucre, plus vous stimulez
60
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Dès lors pourquoi ne pas adopter une alimentation tel que le régime cétogène,
dans laquelle on n’ingère plus que des protéines et des graisses ? Dans ce cas,
notre organisme fabrique le sucre à partir des protéines. Et quand on jeûne ?
Dans ce dernier cas, l’organisme récupère les protéines des muscles et les
transforme en glucose. Ainsi donc, piégé dans son propre fonctionnement,
notre corps ne peut s’empêcher d’alimenter ces cellules qui ne cherchent qu’à
le tuer.
Il n’y a donc pas de moyen de priver les cellules cancéreuses du sucre qui les
alimente, si ce n’est par la mort elle-même. Mais tout de même, les niveaux
de sucre sanguin que l’on peut atteindre en mangeant des aliments sucrés
ou riches en glucides rapidement digérés – dits « à index glycémique élevé »
– n’ont rien à voir avec ceux que l’on peut mesurer lors de la pratique d’un
régime cétogène. Et pour cause : plusieurs études scientifiques ont déjà mis
44. Yan Jiang, Yong Pan, Patrea R.Rhea, Lin Tan, Mihai Gagea Iurascu, Lorenza Cohen,
Abstract 3735: Dietary sugar induces tumorigenesis in mammary gland partially through
12 lipoxygenase pathway. The University of Texas MD Anderson Cancer Center,
Houston, TX. Proceedings: AACR 106th Annual Meeting 2015 ; April 18-22, 2015 ;
Philadelphia, PA.
61
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Otto Warburg expose très bien le rôle des différents éléments dans la
prolifération des cellules cancéreuses. Et, outre la question des apports en
glucides qui nourrissent directement les tumeurs, il explique aussi que le
métabolisme de la cellule cancéreuse produit de grandes quantités d’acides,
mesurables objectivement par le relevé du pH urinaire au cours de la journée
– ce dernier indiquant de manière assez fidèle le pH des tissus.
62
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Une autre erreur courante est celle qui consiste à vouloir diminuer trop
fortement la consommation de protéines en cas de cancer sous prétexte que
ces dernières sont acidifiantes. Elles le sont effectivement, mais un apport
minimal est aussi indispensable. S’il n’est pas apporté, l’organisme ira puiser
Raghunand, Robert A. Gatenby, Robert J. Gillies. Bicar- bonate Increases Tumor pH and
Inhibits Spontaneous Metastases. Cancer Res. 2009 Mar 15 ; 69(6): 2260–2268.
63
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
les protéines dans les muscles, un processus efficace mais qui est lui-même
générateur d’acides supplémentaires, dont se délecteront les tumeurs.
Ces informations ne sont pas sans rappeler celles d’un autre visionnaire,
l’ingénieur chimiste René Jacquier, qui mit au point une machine pour
faciliter l’oxygénation des tissus des malades (Le « Bol d’air Jacquier »
disponible actuellement sur le marché n’a plus rien à voir avec celui
qu’avait mis au point René Jacquier, N.D.L.R.).
Mais apporter de l’oxygène aux tissus est simple : respirez ! Bien sûr, l’idéal
pour cela consiste à faire du sport mais une simple marche quotidienne
apporte déjà un bénéfice certain. Ajoutez-y des exercices de respiration
profonde pour en accentuer les effets.
64
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
65
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
La cicatrisation
66
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
L’hématome
Lymphœdème
Comme nous l’avons vu, le cancer est caractérisé par une prolifération
anarchique de certains tissus, et les médicaments sont des molécules
destinées à enrayer ce processus en s’attaquant aux cellules en division ;
les traitements contre le cancer sont donc, par nature, toxiques pour tout
l’organisme. C’est cela qui provoque les effets secondaires : perte d’appétit,
nausées, vomissements, diarrhées, lésions buccales, maux de gorge, perte
des poils et des cheveux, problèmes de peau…
50. En plus d’Arnica 5CH, 3 granules matin et soir.
51. Deux livres d’homéopathies indispensables en complément de la phytothérapie : Dr
Jean-Louis Bagot, Cancer et homéopathie, Éditions Unimedica, 2013 ; Drs Jean-Claude Karp et
François Roux, Traitement de supports homéopathiques en cancérologie, Éditions CEDH, 2012.
HV = huile végétale – HE = huile essentielle
67
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
52. Rock DB, Murray KJ, Schultz CJ, et al. Stage I and II Hodgkin’s disease in the
pediatric population: Long-term follow-up of patients staged predominantly clinically.
Am J Clin Oncol. 1996 ; 19:174–178
68
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
tous les traitements est donc ici raisonnable mais il faut néanmoins savoir que
les malades sont exposés au risque de cancer radio-induit 5 à 10 ans plus tard
(voir encadré page suivante).
69
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
lignes : si les médicaments réduisent bien la taille des tumeurs mais qu’ils
n’offrent pas de bénéfice en termes d’années de survie, c’est parce que ce
sont les effets secondaires des traitements qui finissent par tuer plutôt que la
tumeur elle-même. Enfin, les travaux des chercheurs australiens montrent
également autre chose : les bénéfices de la chimiothérapie sont certes très
discutables, mais pas ceux de la chirurgie ni de la radiothérapie. Dans ces deux
cas, il y a une réduction de la taille de la tumeur qui s’accompagne souvent
d’une augmentation des chances de survie quelques années plus tard.
Certains travaux sont même plus inquiétants. Début juillet 2017, des chercheurs
de l’université Albert Einstein (New York, États-Unis) ont découvert qu’en cas
de cancer du sein, un traitement de chimiothérapie avec une molécule de
référence (le paclitaxel) pouvait diminuer la taille des tumeurs dans un premier
temps mais accélérer leur retour dans un deuxième temps, tout en les rendant
plus résistantes. De plus, le paclitaxel fragiliserait les vaisseaux sanguins et
faciliterait ainsi les métastases du cancer dans tout l’organisme…55
55. Karagiannis GS, Pastoriza JM, Wang Y, Harney AS, Entenberg D, Pignatelli J, Sharma VP,
Xue EA, Cheng E, D’Alfonso TM, Jones JG, Anampa J, Rohan TE, Sparano JA, Condeelis JS,
Oktay MH. Neoadjuvant chemotherapy induces breast cancer metastasis through a TMEM-
mediated mechanism. Sci Transl Med. 2017 Jul 5 ; 9(397). pii: eaan0026
70
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
L’HE de cette même menthe, tout comme celle du citron (Citrus limonum),
peuvent être inhalées plusieurs fois par jour pour cette indication. Une
tisane contre les nausées : en infusion, 2 cuillerées à soupe pour ½ litre d’eau,
porter l’eau à ébullition, verser l’eau bouillante sur les plantes, couvrir.
Verveine odorante feuilles 200 g (Aloysia citrodora), basilic feuilles 150 g
(Ocimum basilicum), mélisse feuilles 150 g (Melissa officinalis), boire chaud,
froid ou avec des glaçons.
La réponse homéo
71
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
72
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
73
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
La réponse homéo
74
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Le microbiote du sein
Si l’idée que notre tube digestif ou notre peau abritent une grande va-
riété de petits organismes avec lesquels nous vivons en symbiose
nous est familière, leur présence dans certains organes est plus inat-
tendue. Ainsi, les seins possèdent eux aussi leur propre microbiote,
et des chercheurs se sont demandés si celui-ci était bouleversé en
cas de cancer. Ils ont pour cela étudié les microbes présents dans
les tissus mammaires prélevés au cours de l’opération destinée à
éliminer la tumeur chez 57 femmes malades, et les ont comparés à
ceux provenant de tissus sains, obtenus chez 21 femmes ayant eu
recours à une chirurgie esthétique. Ils ont ainsi noté des différences
au niveau d’un groupe de bactéries, les méthylobacterium, bien plus
rares dans les seins affectés par un processus cancéreux. Ces mi-
crobes sont capables de produire des hormones végétales comme
l’auxine ou les cytokinines, aux propriétés anticancéreuses avérées.
Des études antérieures avaient montré une raréfaction des lactoba-
cilles dans les tissus mammaires malades, connus pour moduler le
système immunitaire et atténuer les phénomènes inflammatoires.
Autant de constats qui pourraient déboucher à terme sur l’usage de
probiotiques pour aider à lutter contre la maladie1.
1. Hannah Wang et al. Breast tissue, oral and urinary microbiomes in breast cancer.
Oncotarget. 2017; 8:88122-88138
Le soutien de l’immunité
75
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Le ginkgo (Ginkgo biloba) sous forme d’EPS (1 cuillerée à café matin et soir en
continu) stimule les cellules souches sanguines au niveau de la moelle osseuse
qui produisent les globules rouges et blancs et les plaquettes. Il provoque aussi
une action de régulation de la micro-agglutination plaquettaire.
On le sait, la survenue d’une telle maladie est aussi une épreuve mentale.
Il n’est pas toujours facile de garder le moral, de lutter contre la fatigue, de
ne pas se laisser gagner par la dépression. C’est pourquoi il est capital de
protéger notre mental pendant ces mois très anxiogènes.
La réponse homéo
Aphtes
77
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Sucer des cachous et les coller avec la langue sur les aphtes 3 à 4 fois par
jour.
La réponse homéo
78
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
La réponse homéo
La réponse homéo
79
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Constipation
La réponse homéo
Prendre Opium 9CH, 2 granules 3 fois par jour, Nux vomica 5CH,
2 granules 3 fois par jour.
Diarrhée
Mettre une cuillerée à café d’argile blanche le soir dans un verre d’eau,
laisser reposer la nuit, boire le surnageant le lendemain matin.
La réponse homéo
Opium 9CH, 2 granules 3 fois par jour, Nux vomica 5CH, 2 gra-
nules 3 fois par jour.
Parvenir à se détendre
Boire 4 tasses par jour d’une tisane faite avec 1 litre d’eau bouillante dans
lequel on laisse infuser 10 minutes avant de filtrer :
1 cuillerée à soupe de fleurs de lavande, 1 cuillerée à soupe de feuilles de
mélisse, 1 cuillerée à soupe de fleurs de camomille romaine, 1 cuillerée
à soupe de sommités fleuries de marjolaine dans 1 litre d’eau bouillante,
laisser infuser 10 minutes, filtrer, boire 4 tasses par jour. Ajouter dans
80
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
La réponse homéo
Préparation : 2 à 5 tubes de
• Cortex cérébral, ADN ââ 4CH
• Ignatia, Gelsemium ââ 15CH
• Arnica, ARN ââ 30CH
Chasser la dépression
81
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
La réponse homéo
Il vaut mieux consulter un homéopathe pour trouver la souche spé-
cifique au terrain de chacune : est-ce une dépression réactionnelle
ou l’accentuation d’un état dépressif antérieur ?
Ignatia en 9CH ou 15CH souvent d’une grande aide, 2 granules 3
fois par jour, mais d’autres souches sont à rechercher.
82
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Le cancer du sein est une véritable épreuve qui peut concerner chacune
d’entre nous. Du jour au lendemain, on entre dans une autre dimension : on
se croyait en bonne santé et en quelques heures, après une mammographie
ou une palpation, à titre systématique ou pas, on devient malade. Et pour
beaucoup d’entre nous, le cancer est hélas synonyme de mort. La descente
aux enfers est immédiate et la remontée très progressive, marche après
marche. Nous avons besoin de toutes les aides, de nos proches, de nos
soignants, et de tous les outils pour trouver le chemin de la guérison.
Les thérapeutiques allopathiques, malgré leurs effets secondaires, sont
incontournables. Il est possible par les médecines non conventionnelles et
complémentaires de rendre le quotidien plus supportable.
83
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
La réponse homéo
• R ayons gamma 30CH, 4 tubes, 3 granules matin et soir tous les
jours du mois, le temps des 4 tubes.
• Radium bromatum 7CH, 2 tubes, 5 granules le matin pendant les
rayons.
• Apis 9CH, 6 tubes, 3 granules avant les rayons, 3 granules juste
après les rayons et tous les ¼ d’heure 4 fois. Après la radiothéra-
pie, 5 granules tous les soirs du mois.
Autre accompagnement
L’accompagnement est identique pour les deux molécules :
• Symbiotiques = prébiotiques + probiotiques
• Oméga-3 végétaux (et/ou marins)
• Curcuma, poivre à raison de 600 mg/j, gingembre
• Autres antioxydants végétaux : thé, resvératrol…
85
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Le but de ces traitements est de neutraliser l’action néfaste sur le sein des
œstrogènes endogènes, c’est-à-dire produites par la femme.
Autre recette :
Pour la préparation, utiliser de la bourse-à-pasteur (Capsella bursa
pastoris) plante, de la vigne rouge feuille, de l’hamamélis feuille, de
l’achillée millefeuille plante, de l’artichaut feuille, de l’aubépine sommité
fleurie, de la mélisse feuille, tout ceci coupé menu, en prenant 30 g pour
chaque plante.
Vous soignerez vos sécheresses vaginales avec des produits sans hormones
et sans parabens. Évitez pommade et ovules hormonaux à l’œstriol ou au
promestriène, même si certains cancérologues les prescrivent encore.
Affamer le cancer
91
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
92
« Ne négligeons aucune chance d’aller mieux »
Le drame, dans tout cela, c’est que les autorités de santé ne se sont jamais
donné la peine de faire des essais alors que c’est extrêmement simple à
organiser.
Malgré les bons résultats observés chez vos patients, vous admettez
que le traitement métabolique n’est pas « la panacée ». Pourquoi ?
56. Schwartz L., Seyfried T., Alfarouk K.O., Moreira J.D.V. & Fais S. Out of Warburg
effect. An effective cancer treatment targeting the tumor specific metabolism and
dysregulated pH. Academic Press, « Seminars in cancer biology. », January 2017.
93
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
mitochondries, bien que cela ne soit pas son objectif premier. C’est un
système en cascade.
94
« Ne négligeons aucune chance d’aller mieux »
95
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
96
« Ne négligeons aucune chance d’aller mieux »
Type de poitrine
Hygiène de vie
Je ne consomme pas d’alcool Je bois Je bois plus d’une fois
et je ne fume pas ou fume par jour et je fume
de temps souvent
en temps
CT : Chémotype
HE : Huile Essentielle
TM : Teinture Mère
99