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Liants Et Bétons Part2-1

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III Bétons hydrauliques

Les constituants du Béton

Ciment LiantsAddition

+ Granulats

+ Eau

+ Adjuvant
III.1 Eau de gâchage
L’eau de gâchage doit contenir peu d’impuretés pour qu’on puisse obtenir
un béton de bonne qualité.

Les eaux contenant des particules en suspension (matières organiques ou


argileuses) empêchent une bonne adhérence entre la pâte de ciment et les
grains du granulat. Elles retardent souvent la prise du béton.

Les eaux contenant des acides et certains sels tels que le sulfate de calcium,
le chlorure de manganèse et le sulfate de manganèse sont capables de
détériorer le béton même après durcissement.

L’eau de mer attaque légèrement les constituants du béton et provoque des


efflorescences salines.
III.1 Eau de gâchage
Limites en % de l’eau (en masse)
Constituants Béton Béton Béton non
précontraint armé armé
Insoluble < 0,2 < 0,2 < 0,5
Matières dissoutes < 0,2 < 0,5 < 1,0
Carbonates + bicarbonates alcalins < 0,1 < 0,1 < 0,1
Sulfates en SO3 < 0,1 < 0,1 < 0,1
Sulfites en S < 0,01 - -
Sucres < 0,01 < 0,01 < 0,01
Phosphates en P2O5 < 0,01 < 0,01 < 0,01
Nitrates en NO3 < 0,05 < 0,05 < 0,05
Zinc < 0,01 < 0,01 < 0,01
Acidité en pH >4 >4 >4
III.1 Eau de gâchage
L’eau potable ordinaire des réseaux de distribution peut être utilisée comme
eau de gâchage sans danger.
Chaque fois qu’on doute de la qualité de l’eau de gâche, il est nécessaire de
faire des analyses chimiques.
La quantité maximale en ions chlore est fixée à:
1% pour les bétons non armés;
0,65 % pour les bétons armés;
0,15% pour le béton précontraint par post-tension
0,10% pour le cas de pré-tension.

La teneur maximale en ions-soufre est fixée à 0,5%.


III.2 Les Adjuvants
Les adjuvants sont des produits chimiques qui, incorporés dans les bétons
lors de leur malaxage ou avant leur mise en œuvre à des doses inférieures
à 5% du poids de ciment, provoquent des modifications des propriétés ou
du comportement de ceux-ci.
Pour des raisons de commodité d’utilisation, la plupart des adjuvants se
trouve sous forme de liquides.
EN 934-2 classe les adjuvants suivant la propriété du béton qu’ils affectent:
• plastifiants réducteurs d’eau,
• superplastifiants hautement réducteurs d’eau,
• rétenteurs d’eau,
• entraîneurs d’air,
• accélérateur de prise,
• accélérateur de durcissement,
• retardateurs de prise,
• hydrofuges.
• Plastifiants réducteurs d’eau

Ce sont des produits qui viennent se fixer par adsorption à la surface du ciment.
Ils provoquent une défloculation des grains et une lubrification de la pâte.
Ce processus permet soit une amélioration de la maniabilité sans augmenter le
dosage en eau, soit une réduction du rapport E/C, donc une augmentation des
résistances mécaniques.

Les plastifiants se dosent généralement entre 0,3 et 0,5 % du poids de ciment


et ils se caractérisent souvent par un effet secondaire « retardateur de prise »
marqué lorsqu’on les utilise à un dosage plus élevé.
• superplastifiants hautement réducteurs d’eau
Leur mode d’action est similaire à celui des plastifiants mais il se produit avec
une intensité bien plus importante:
un plastifiant permet de réduire 5 à 10% d’eau à une maniabilité égale,
un superplastifiant 15 à 25%.
Les plastifiants et les superplastifiants sont des produits de synthèse dont les
plus utilisés sont les résines mélamines sulfonées, les naphtalène-sulfonates,…
• rétenteurs d’eau
Ce sont des produits d’addition généralement en poudre qui ont pour fonction
principale de réduire la tendance au ressuage des bétons.
On utilise souvent des méthyl cellulose qui ont la propriété d’augmenter de
volume en fixant l’eau libre du béton.
Les rétenteurs d’eau sont utilisés pour améliorer la cohésion des bétons fluides
dont le sable manquant d’éléments fins ou à faible dosage en ciment.
• les entraîneurs d’air
Ce sont des composés d’addition généralement à base de résines de synthèse:
résine vinsol, aryl alkyl sulfonates,…
Les entraîneurs d’air se présentent sous forme de liquides, de sels solubles ou
de poudres insolubles à ajouter au moment du malaxage.
Ils agissent en créant dans le béton un très grand nombre de petites bulles dont
80% sont inférieures à 100 microns.
Ils améliorent la plasticité du béton frais et la résistance au gel du béton durci.
• accélérateurs
Ce sont des produits solubles dans l’eau et qui agissent chimiquement en
augmentant la vitesse d’hydratation du ciment; cela entraîne un déclanchement
plus rapide du phénomène de prise et s’accompagne d’un dégagement de
chaleur plus important.
On distingue:
• les accélérateurs de prise: alcalis, carbonates et les sulfates de soude ou
de potasse,
• les accélérateurs de durcissement: chlorures et carbonates.
Il y a lieu de noter que si les résistances initiales sont augmentées, les résistances
à 28 jours peuvent être légèrement diminuées.
• retardateurs
Ils agissent chimiquement comme les accélérateurs en retardant plus ou moins
longtemps l’hydratation et le début de prise du ciment.
Parmi les produits retardateurs de prise on peut citer les sucres, les gluconates,
les acides citriques et tartriques, l’oxyde de zinc, les phosphates alcalins.
Les retardateurs diminuent les résistances initiales mais augmentent souvent
les résistances finales.
• hydrofuges
Ces produits améliorent l’étanchéité des bétons et protègent ainsi les
constructions de l’humidité.

Il convient de distinguer deux types d’hydrofuges: les hydrofuges de masse


que l’on ajoute lors du malaxage et les hydrofuges de surface que l’on pose
sur la surface du béton durci.
• hydrofuges

Sans Hydrofuge Avec Hydrofuge


III.3 Propriétés du béton frais et durci
• Ouvrabilité du béton
L’ouvrabilité caractérise l’adhésivité intérieure du mélange de béton frais,
sa capacité de remplissage des moules et coffrages, c’est-à-dire celle de
prendre forme sans rupture ni ségrégation.
• Consistance du béton
C’est la propriété qui caractérise la fluidité du béton frais avec conservation
de l’homogénéité du mélange. Elle est évaluée par la capacité du béton frais
de couler sous l’action de son poids propre.
La méthode la plus utilisée pour déterminer la consistance du béton est la
mesure de l’affaissement au cône d’Abrams (slump en cm).
III.3 Propriétés du béton frais et durci
• Consistance du béton

Classe Consistance du béton Affaissement au cône (cm)


S1 Ferme (F) 0-4
S2 Plastique (P) 5-9
EN 206-1
S3 Très plastique (TP) 10-15
S4 Fluide (Fl) 16-21
S5 Très fluide (TFl) ≥ 22
III.3 Propriétés du béton frais et durci
Classe Consistance du béton Affaissement au cône (cm)
S1 Ferme (F) 0-4
S2 Plastique (P) 5-9
EN 206-1
S3 Très plastique (TP) 10-15
S4 Fluide (Fl) 16-21
S5 Très fluide (TFl) ≥ 22
Désignation selon
Affaissement Classe de consistance Usages
la
[cm] des bétons fréquents
norme NF EN 206-1
Ferme Bétons de V R D.
0 à 4 S1
Plastique Ouvrages d’art
5 à 9 S2 Bétons de masse
Très plastique Ouvrages courants
10 à 15 S3

Fluide Dalles et voiles


16 à 21 S4 minces
≥ à 22 Très fluide S5
III.3 Propriétés du béton frais et durci
• Résistance à la compression et classe du béton
La résistance à l compression est la caractéristique essentielle des bétons, qui
détermine leur classe. Elle est exprimée par la résistance caractéristique
définie comme la valeur en dessous de laquelle peuvent se trouver au plus
5% des résultats des essais de compression.
• Résistance à la compression et classe du béton

La norme EN 206-1 définit des classes de résistance qui correspond à la


résistance caractéristique minimale que doit atteindre le béton.

25 MPa 30 MPa

C25/30
III.3 Propriétés du béton frais et durci
• Résistance à la compression et classe du béton
Classe de Résistance Résistance
résistance à la caractéristique minimale caractéristique minimale
compression
C8/10 sur cylindre 8 sur cubes 10
C12/15 12 15
C16/20 16 20
C20/25 20 25
C25/30 25 30
C30/37 30 37
C35/45 35 45
C40/50 40 50
C45/55 45 55
C50/60 50 60
C55/67 55 67
C60/75 60 75
C70/85 70 85
C80/95 80 95
C90/105 90 105
C100/115 100
III.3 Propriétés du béton frais et durci
• Classe d’exposition du béton (EN 206-
206-1)

X0 0 = 0 agression

Courantes XC C = Carbonatation

XF F = Froid

XS S = Sels marins

Particulières XD D = sels Divers

XA A = Attaques chimiques
III.3 Propriétés du béton frais et durci
• Classe d’exposition du béton (EN 206-
206-1)

Aucun risque de corrosion ni d’attaque


Exemple : mur de
refend pouvant être
X0 réalisé en parpaings
mais coulé en place
parce que rentrant
dans une rotation de
coffrage

5cm 5cm
Faiblement armé avec un enrobage de 5cm
et sous réserve qu’il n’y ait aucune
agression
III.3 Propriétés du béton frais et durci
• Classe d’exposition du béton (EN 206-
206-1)
Principales expositions
Voile
courantes
Voile extérieur
protégé de l’humidité non protégé
XC1 XF1 ou +
Fondation armée Voile extérieur
protégé de l’humidité
XC1/ XC2
XC1
XA si sol
agressif
Chambre 1 SdB Chambre 2 Plancher
Dallage extérieur dalle pleine ou pré-dalle
XF1 ou + Cuisine Dégt Séjour XC1

Garage Sous-sol

Adamah P.-S. MESSAN Ecole Supérieure Polytechnique de Kaya


III.4 Composition du béton : La méthode de Dreux Gorisse

1ère Etape
Exemple :

La nature de l’ouvrage Paroi verticale

La Résistance mécanique souhaitée C 35/40

La maniabilité souhaitée S4
III.4 Composition du béton : La méthode de Dreux Gorisse

2ème Etape
Exemple :
Détermination du Dmax 20 mm
III.4 Composition du béton : La méthode de Dreux Gorisse

3ème Etape Exemple :

350 kg/m3
Détermination du Dosage en ciment

Tableau dosage minimaux imposés EN 206 -1


Relation de Bolomey
Abaques de Dreux
III.4 Composition du béton : La méthode de Dreux Gorisse

3ème Etape
Relation de Bolomey

Fc résistance compression

G coefficient granulaire

CE classe vraie du ciment

C/E fixé par l’EN 206-1


III.4 Composition du béton : La méthode de Dreux Gorisse

3ème Etape
Abaques de Dreux
C
E
2,6

2,4
Dosage en ciment
C en kg/m3
2,2
400 + fluidifiant

2,0

400
1,8
C/E = 1,72
350
50 kg
1,6 x

1,4 300 Masse de ciment =300 + x

1,2
250

1,0
200

Afft en
cm
2 4 6 8 10 12

A= 6 cm
III.4 Composition du béton : La méthode de Dreux Gorisse

4ème Etape

Détermination des proportions en sable et gravillons


en fonction des caractéristique des granulats
disponibles

Exemple :

Sable et gravillons roulés


Courbes granulométriques ci après
Masses volumiques
ciment 3100 kg/m3
sable et gravillons 2620 kg/m3
Coefficient d’absorption d’eau
2%
Traçage point O et B

100
Gravillons Sables
B
90

80

70

60
% poids tamisats

50

40

30

20

10

0 20
0,080 0,160
25
0,315 0,630
30 Modules tamis
1,25
35
2,5 5
40
8 10 12,5 16 20
45
25
Dimensions (mm)
Détermination de YA
valeur de K
Détermination de YA
valeur de K s
Module de finesse d’un sable
Le module de finesse d’un sable est égal au 1/100 de la somme
des refus cumulés, exprimés en pourcentage sur les tamis
suivants :
0.16 - 0.315 - 0.63 - 1.25 - 2.5 - 5

A = préférentiel B = trop fin C = trop grossier


Mod. finesse Mod. finesse Mod. finesse
2,20 à 2,80 1,80 à 2,20 2,80 à 3,20
(augmentation (manque
dosage en eau) ouvrabilité)

Mf = (85 + 55 + 40 + 30 + 17 + 1) /100 = 2.28

Ks Module de finesse = 6 Mf – 15 = - 1.32


Traçage point A

100
Gravillons Sables
B
90

80

70

60
% poids tamisats

50
44 A
40

30

20

10

10
0

0 20
0,080 0,160
25
0,315 0,630
30 Modules tamis
1,25
35
2,5 5
40
8 10 12,5 16 20
45
25
Dimensions (mm)
Traçage OAB
Traçage 95 – 5 %
100
Gravillons Sables
B
90

80
62%
G 70
60
% poids tamisats

50 A
40

30

38%20
S
10

0 20
0,080 0,160
25
0,315 0,630
30 Modules tamis
1,25
35
2,5 5
40
8 10 12,5 16 20
45
25
Dimensions (mm)
Influence du rapport G/S

Le G/S influe sur :

Compacité : légèrement plus élevée pour G/S


supérieur à 1,2.
Résistance à la compression : meilleure pour G/S
supérieur à 1,2.
Ouvrabilité : un peu moins bonne pour G/S supérieur
à 1,2.

Pour les bétons courants il convient de ne pas


dépasser un G/S supérieur à 1,2.
5ème Etape
Détermination du Dosage des constituants

Volume du ciment c = C/3,10 Exemple :


113 l
Volume des granulats V = 1000γ – c
692 l
voir tableau ci-dessous pour γ
Volumes sables et gravillons
Vs = %S x V 263l
Vg = %G x V 428
Poids des sables et gravillons
Ps = Vs x 2.62
689 kg
Pg = Vg x 2.62 1121 kg
Détermination de γ
III.4 Composition du béton : La méthode de Dreux Gorisse

5ème Etape
Détermination du Dosage des constituants
Exemple :
Poids de sable 689 kg / m3
+
1121 kg / m3
Poids de gravillon
+
Poids de ciment 350 kg / m3
+
Poids d’eau (E/C = 0.54) 190l /m3
+
38 l / m3
Poids d’eau d’absorption

Poids total béton 2390kg / m3


III.5 Composition du béton : La méthode simplifiée
III.5 Composition du béton : La méthode simplifiée
III.6siÉvolution du comportement mécanique du béton
• Résistance à la compression et à la traction du béton
La résistance en compression, à toutes échéances, dépend directement
de la composition du béton: classe de résistance du ciment, rapport E/C,
nature des granulats, volume de pâte …
L’évolution de la résistance en compression est donnée par:
Fc28≤40 MPa

j
f cj = f c28
(1,40 + 0,95 j)

fc 28 > 40 . Mpa
III.6 Évolution du comportement mécanique du béton
• Résistance à la compression et à la traction du béton

Il est beaucoup plus difficile de faire des essais de traction. On distingue:


• les essais de traction directe avec les éprouvettes collées,
• les essais de traction indirecte tels que l’essai Brésilien ou l’essai en flexion
4 points.
Pour l’essai Brésilien qui consiste à fendre une éprouvette cylindrique, la
résistance à la traction est donnée par:

On retiendra que la résistance à la traction


du béton est beaucoup plus faible que celle
à la compression.
Rt ≈ Rc/10

Rt = 2F/(πDh)
III.6 Évolution du comportement mécanique du béton
• Résistance à la compression et à la traction du béton
L’évolution de la résistance en traction avec le temps dépend fortement des
conditions de cure et de séchage ainsi que des dimensions des éléments
structuraux considérés.
D’après l’eurocode 2,

D’après le BAEL,
III.6 Évolution du comportement mécanique du béton
III.6 Évolution du comportement mécanique du béton
• Fluage

Lorsqu’on applique une charge P de courte durée sur un béton, il se produit une
déformation relative (εci) instantanée de l’éprouvette.
III.6 Évolution du comportement mécanique du béton
• Fluage

Si la charge P est maintenue dans le temps, on observe une augmentation de la


déformation du béton (εc(t-t0)) : c’est ce phénomène de déformation sous
chargement constant qui est appelé fluage.

En général le fluage est exprimé à partir d’un coefficient Φ appelé coefficient de


fluage qui est le rapport entre la déformation due au fluage et la déformation
instantanée qui aurait lieu à 28 jours sous la même contrainte σc .

Soit Ec28 le module d’élasticité tangent à 28 jours : εc28 = σc/Ec28

Φ(t-t0) = εc(t-t0)/εc28
III.6 Évolution du comportement mécanique du béton
• Fluage
L’évaluation du fluage est compliqué par la simultanéité du retrait; il faut donc
mesurer parallèlement les déformations dues au retrait pour déduire de celles
causées par le fluage.
III.6 Évolution du comportement mécanique du béton
• Fluage
L’hygrométrie relative de l’air, influence beaucoup l’évolution du fluage. Plus
l’hygrométrie relative de l’air ambiante est faible, plus le fluage est important.
Outre l’hygrométrie, le fluage dépend de nombreux facteurs:
résistance du béton, rayon moyen du moule, nature du liant….
Mais le coefficient de fluage est notablement influencé par l’âge du béton au
moment du chargement.
III.7 Pathologie du béton: fissuration
La réglementation en matière de béton armé, prévoir le dimensionnement des
ouvrages et les dispositions propices à empêcher ou à contrôler efficacement
la fissuration potentielle. Seules, les fissures non contrôlées à caractère fortuit
sont susceptibles de jouer un rôle négatif.
Esthétique

Sulfates,
Chlorures,
Eau,
Dioxyde de carbone, ...

...compromettre la
durabilité à long terme des
structures en béton...
…dalles, panneaux de façade minces etc. présentent un risque
important de fissuration au jeune âge (10 minutes ou 3 heures…)
III.7 Pathologie du béton: fissuration
Les principales causes de fissuration sont les suivantes:

• retrait de la pâte de ciment;


• conditions thermiques et hygrométriques;
• causes mécaniques.
Les mécanismes liés aux différentes phases de déformation sont résumés dans
le tableau ci-dessous

Pré-prise Prise Durcissement

Phase de
Tassement Premier retrait Retrait à terme
déformation
Mécanisme Contraction thermique liée à
Dessiccation par
Ressuage l’hydratation et dessiccation
prépondérant évaporation par évaporation
III.7 Pathologie du béton: fissuration

Le ressuage

…arrangement des particules solides


… un tassement de la phase solide du béton
frais
…une exsudation superficielle d’une partie
de l’eau de gâchage à la surface du béton…
…cette déformation peut conduire à la
fissuration du béton
III.7 Pathologie du béton: fissuration

Retrait plastique
Déformation du béton avant et
pendant la prise

…évaporation de l’eau à la surface et à


l’intérieur du béton (temps chaud ou
venteux)
…à une fissuration du béton frais.

…apparition des fissures: 10minutes


ou 3heures (généralement avant la …les produits minces: dalles
prise du béton) par exemple
III.7 Pathologie du béton: fissuration

Retrait endogène et thermique

…consommation de l’eau de gâchage par


les anhydres du ciment
…une auto-dessiccation
…une déformation de la structure en
béton

…le processus d’hydratation est en


général exothermique
…1 jour ou 3 semaines …la fissuration peut apparaître par
gradient de température
III.7 Pathologie du béton: fissuration

Facteurs influant sur chacune des phases de déformation du béton

Tassement Premier retrait Retrait à terme


Nature et finesse du
Composition du Granulométrie/dosage Dosage en eau- ciment, dosage en
béton en eau-adjuvants adjuvants-ajouts eau, nature du
granulats
Mise en œuvre Cure, traitement
vibration cure
du béton thermique
Ratio
Géométrie de Épaisseur du béton Épaisseur de la
surface/épaisseur
l’ouvrage frais pièce
du béton
Milieu Température,
Température Hygrométrie vent
environnant hygrométrie, vent

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