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    DM 29, Supplémentaire - Énoncé - Restes Des Séries de Riemann

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    DM 29, Supplémentaire - Énoncé - Restes Des Séries de Riemann

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    DM 29, supplémentaire _ énoncé _ Restes des séries de Riemann

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    DM 29 : énoncé

    Restes de Cauchy des séries de Riemann

    Il s’agit d’un sujet supplémentaire pour votre travail personnel.


    Il n’est pas à rendre.
    Un corrigé sera fourni le dimanche 2 avril à 8h.

    L’objet de ce problème est de donner une approximation de la somme des séries de


    +∞
    X 1
    Riemann convergentes S(α) = où α est un réel strictement supérieur à 1. Pour
    n=1
    nα
    +∞
    X 1
    cela, on étudie le reste : Rn (α) = .
    k=n
    kα

    Partie I : Formule de Taylor


    Dans cette partie, I désigne un intervalle de R contenant au moins deux éléments
    et f désigne une application de classe C ∞ de I dans C.
    1◦ ) Soit a, b ∈ I avec a < b et n ∈ N.
    Démontrer la formule de Taylor avec reste intégral à l’ordre n :
    n b
    (b − a)k (b − t)n (n+1)
    X Z
    (k)
    f (b) = f (a) + f (a) + f (t) dt.
    k=1
    k! a n!

    2◦ ) Soit n ∈ N. En posant f (t) = e−t , déduire de la question précédente


    Z x n
    ∗ n −t
     X xk −x 
    que, pour tout x ∈ R+ , t e dt = n! 1 − e .
    0 k=0
    k!
    Z +∞
    En déduire que tn e−t dt = n!.
    0
    ◦
    3 ) Soit k ∈ N. On suppose que [k, k + 1] ⊂ I. Montrer que, pour tout n ∈ N,
    n
    1 1 (n+1)
    Z
    X 1 (h)
    f (k + 1) = f (k) + f (t + k)(1 − t)n dt.
    h=0
    h! n! 0

    1
    Partie II : Convergence des séries de Riemann
    4◦ ) Soit f une fonction réelle, définie continue et décroissante sur [a, +∞[, où a ∈ R.
    Z k+1 Z k
    Montrer, que pour tout entier k ∈ [a+1, +∞[, on a f (x) dx 6 f (k) 6 f (x) dx
    k k−1

    X 1
    5◦ ) En déduire la nature de la série de Riemann α
    selon la valeur de α ∈ R.
    n>1
    n
    +∞
    X 1
    En cas de convergence, on pose S(α) = α
    .
    n=1
    n
    1
    6◦ ) Pour tout réel α > 1, montrer que 1 6 S(α) 6 1 + .
    α−1

    Partie III : Première étude asymptotique du reste


    Dans la suite du problème, on fixe un réel α strictement supérieur à 1 et pour tout
    +∞
    X 1
    entier naturel non nul n, on pose Rn (α) = .
    k=n
    kα
    7◦ ) En utilisant l’encadrement de la question 4,  
    1 1
    montrer que lorsque n tend vers +∞, Rn (α) = α−1
    +O .
    (α − 1)n nα
    1
    8◦ ) Soit f la fonction définie sur R∗+ par f (x) = .
    (1 − α)xα−1
    1 α 1
    Montrer que, pour tout k ∈ N∗ : f (k + 1) − f (k) = α − + Ak
    k 2 k α+1
    α(α + 1)
    où Ak est un réel vérifiant 0 6 Ak 6 .
    2k α+2
     
    ◦ 1 1 1
    9 ) En déduire que lorsque n tend vers +∞, Rn (α) = + +O
    (α − 1)nα−1 2nα nα+1
    On pourrait répéter le procédé pour obtenir un développement asymptotique plus précis
    de Rn (α), mais la partie suivante va nous donner une méthode plus rapide.

    Partie IV : Nombres de Bernoulli


    On fixe un intervalle I de R contenant au moins deux éléments.
    On souhaite construire par récurrence sur p une suite de réels (ap )p∈N et une famille de
    réels (b`,p ) p≥2 telles que, pour tout p ∈ N∗ , on dispose de la propriété R(p) suivante :
    1≤`≤p−1
    pour toute fonction f de I dans C de classe C ∞ , la fonction g définie par

    2
    p−1
    1 00 1 (3)
    0 1 (p) 0
    X
    0
    g = a0 f +a1 f +. . .+ap−1 f (p−1)
    vérifie : g + g + g +. . .+ g = f + b`,p f (p+`) ,
    2! 3! p! `=1
    0 1 00 1 (3) 1 (p) 00
    de sorte que la quantité g + g + g +. . .+ g ne dépend pas de f , f (3) , . . . , f (p) .
    2! 3! p!
    10◦ ) Déterminer des réels a0 , a1 et b1,2 pour lesquels R(1) et R(2) sont vraies.
    11◦ ) Soit p ≥ 2. On suppose construits (a0 , . . . , ap−1 ) et (b`,k ) 2≤k≤p pour lesquels
    1≤`≤k−1
    R(1),. . ., R(p) sont vraies. Déterminer ap et (b`,p+1 )1≤`≤p pour lesquels R(p + 1) est
    vraie.
    12◦ ) En utilisant f (t) = ext , où x est un réel quelconque,
    p+1
    X ap+1−i
    montrer que pour tout p ∈ N tel que p ≥ 2, ap = − .
    i=2
    i!
    13◦ ) Calculer a2 , a3 et a4 .
    14◦ ) En déduire que, pour tout p ∈ N, |ap | 6 1.
    X
    15◦ ) Pour tout z ∈ C tel que |z| < 1, montrer que la série ap z p est convergente.
    p∈N
    +∞
    X
    Pour tout z ∈ C tel que |z| < 1, on note ϕ(z) = ap z p .
    p=0

    16◦ ) Soit z ∈ C tel que |z| < 1.


    N N
    X z n  X 
    Montrer qu’on peut écrire ap z p = z + rN , où rN −→ 0.
    n=1
    n! p=0
    N →+∞

    z
    17◦ ) En déduire que, pour tout z ∈ C∗ vérifiant |z| < 1, on a ϕ(z) = .
    ez − 1
    18◦ ) Pour tout n ∈ N, montrer que ϕ(t) admet au voisinage de 0 le développement
    n
    X
    limité à l’ordre n suivant : ϕ(t) = ak tk + o(tn ).
    k=0
    ◦
    19 ) Montrer que a2k+1 = 0 pour tout entier k > 1.
    Les nombres bn = n!an sont appelés nombres de Bernoulli.

    Partie V : Seconde étude asymptotique du reste


    1
    Soit f la fonction défnie sur R∗+ par f (x) = , où α est un réel strictement
    (1 − α)xα−1
    supérieur à 1.
    Dans cette partie, on fixe un entier naturel p tel que p ≥ 2 et on note :

    g = a0 f + a1 f 0 + · · · + a2p−1 f (2p−1) .

    3
    Pour tout k ∈ N∗ , on pose R(k) = g(k + 1) − g(k) − f 0 (k).
    20◦ ) En utilisant la question 3, montrer qu’il existe un réel A tel que, pour tout
    k ∈ N∗ , |R(k)| 6 Ak −(2p+α) .
    21◦ ) En déduire que Rn (α) admet le développement asymptotique suivant :
    +∞  
    X 1 0 00 (2p−2)
     1
    = − a0 f (n) + a1 f (n) + a2 f (n) + . . . + a2p−2 f (n) + O
    k=n
    kα n2p+α−1

    22◦ ) Donner le développement asymptotique de Rn (3) correspondant au cas α = 3 et


    p = 3.

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