Df-Projet de Resolution Fiche 2 en Droit de La Famille FDSP-2024
Df-Projet de Resolution Fiche 2 en Droit de La Famille FDSP-2024
Df-Projet de Resolution Fiche 2 en Droit de La Famille FDSP-2024
FDSP1/UP 2023-2024
Fiche 2
Le CPF béninois ne définit pas le célibat. Il faut noter qu’il y a une nuance entre
le célibat et le célibataire. Le premier constitue le contenant et le second constitue le
contenu.
Ainsi, le célibat …
Le célibataire …
Le célibat est l'état légal d'une personne qui est en âge de vivre en couple ou
d'être mariée, mais qui n'a pas de conjoint dans sa vie sentimentale ou sexuelle. On ne
qualifie cependant pas en général de célibataires les veufs et veuves.
Le mariage n’est plus aussi en vogue qu’à une certaine époque. Pour bien des
couples modernes, l’union libre est devenue une véritable vertu. Certains se marieront
plus tard, par exemple après avoir eu des enfants, ou même lorsque les enfants seront
assez grands pour assister au mariage. Il semble que l’amour hors-mariage apporte un
sentiment de sécurité qui fait oublier les conséquences de scénarios tels que la rupture
ou le décès. Les récentes études de la Chambre des notaires témoignent des fausses
perceptions largement répandues parmi les conjoints de fait. Mais qu’en est-il des
droits et de la protection des conjoints l’un envers l’autre advenant un décès ou une
séparation ? Les conjoints de fait sont-ils unis aux yeux de la loi ? Sont-ils considérés
davantage que de simples célibataires ?
Les droits : les célibataires jouissent de tous les droits de la personne humaine.
1
Le droit de jouir da liberté matrimoniale
Le droit d’exercice de l’autorité parentale
Le droit d’adoption
Les obligations :
Le célibat …
Le célibataire …
Article 340 : Nul ne peut être adopté par plusieurs personnes si ce n’est par
deux époux.
2
Sujet 2 : Dissertation
La liberté matrimoniale
Introduction
Réfléchir sur le sujet intitulé la liberté matrimoniale peut être orienté sous
l’angle de la recherche des possibilités de choix des futurs époux dans le cadre d’un
mariage, il peut être vu aussi sous l’angle de leurs possibilités de choix après le
mariage. Le sujet peut également être vu l’angle de l’analyse des libertés des futurs
époux ou époux en droit béninois en référence aux exigences mondiales. Au surplus, le
sujet peut être orienté sous l’angle de l’efficacité de la liberté matrimoniale des époux
applicable au regard de la sociologie juridique africaine et des traditions matrimoniales
1
CORNU G., vocabulaire juridique, Association Henri Capitant, 10e édition mise à jour, 2014, p. 610.
2
CORNU G., op. cit, p. 647.
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africaines3. Cependant, dans ce contexte, l’on se limitera à l’étude de ladite liberté sous
l’angle de son étendue. L’avantage et que l’approche choisie permet en effet non
seulement d’aborder la liberté matrimoniale dans toutes ses dimensions, elle permet
surtout de la jauger avant et après le mariage des concernés.
4
obligatoire et il existe désormais d’autre moyen d’unir deux personnes, comme le pacs
en droit comparé français, les unions libres deviennent grandissantes. L’ensemble de
ces possibilités est la manifestation de l’évolution des droits de l’Homme et donc la
place que le législateur accord à chaque sujet de droit. Pourtant, dans ce couloir libéral,
l’individu, lorsqu’on se loge dans le contexte matrimonial, se doit de respecter l’ordre
public mais aussi les bonnes mœurs. On fait le constat d’un laisser-aller contrôlé par le
législateur par divers moyens légitimes pour les uns et de trop pour les autres.
Tantôt libre tantôt freiné, les époux ou les futurs époux, au regard des contrastes
soulevés sur la liberté matrimoniale, on n’en vient à se demander quelle est l’étendue
de la liberté matrimoniale ?
Plan
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Décision DCC 19-271 du 22 Août 2019 de la Cour constitutionnelle du Bénin
Quelles sont les parties dans cette affaire ? Qui a saisi la juridiction ? Et quand ?
Madame Isabelle M. ASSOGBA a saisi la Cour constitutionnelle pour deux causes les
10 octobre et 24 décembre 2018.
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méconnaissance de l’article 13 du décret no2008-493 du 29 août 2008 ; que sur le fond,
il sollicite de la Cour de rejeter le recours au motif …
« que les dispositions visées, qui élèvent en cause d’inaptitude l’état de conception ou
de gestation, sont contraire à l’article 26 de la Constitution en ce que ces inaptitudes,
qui ne sont pas applicables dans les mêmes conditions à l’homme et à la femme, sont
stigmatisantes à l’égard de celle-ci et, par suite discriminatoire ; qu’au surplus ces
dispositions violent l’alinéas 2 du même article 26 de la Constitution qui prescrit à la
charge de l’Etat, l’obligation de protéger la famille et particulièrement la mère et
l’enfant ; que le fait pour l’article 5 du même décret de sanctionner de la radiation
des forces armées la conception et la gestation est constitutif d’un manquement par
l’Etat à l’obligation mise à sa charge par l’article 26 alinéa 2 de la Constitution ; que
le décret no79-287 du 30 octobre 1979 étant dès lors contraire à la Constitution, la
radiation de madame Isabelle M. ASSOGBA fondée sur cette base, est également
contraire à la Constitution »;
Article 1er : Dit que le décret no79-287 du 30 octobre 1979 déterminant le délai de
service au niveau des Personnels militaires des Forces Armées Populaires du Bénin
avant de contracter mariage est contraire à la Constitution.
Remarques
- le retour au galop de l’intemporel débat sur le contentieux des droits
fondamentaux subjectifs ;
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-
- Application littérale du principe d’égalité par le juge constitutionnel dans un
domaine aussi sensible que l’armée sans rechercher s’il n’y a pas d’autres
moyens ;