Cours D'informatique 4

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SECONDAIRE ET


PROFESSIONNEL

MANUEL D’INFORMATIQUE
6ième C.G

Rédigé par Marcellin BAGANDA

ANNEE D’EDITION 2018-2019


MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 1

CHAP 1. RAPPEL SUR L’INFORMATIQUE GENERALE

1.1. Définition de l’informatique

L’informatique est définie comme science du traitement automatique de


l’information grâce à un ordinateur1.

1.2. Origine du terme Informatique

Le mot Informatique est un néologisme provenant de la contraction (association tirée)


de deux mots : de « l’Information » et « de l’automatique ».

En effet, le terme a été utilisé pour la première fois en 1962 par Philippes Dreyfus
dans la désignation de son entreprise S.I.A « Société d’Informatique Appliquée »2. Ainsi, il a été
authentifié en 1966 par l’académie française afin d’être utilisé dans les dictionnaires français.

1.3. But (Importance) de l’informatique

Le but de l’informatique est le traitement général de l’information par ordinateur afin


de gagner le temps et limiter les erreurs dans traitementdes informations.

1.4. Ordinateur

1.4.1. Définition

Un ordinateur est une machine électronique qui traite automatiquement les


informations sous forme de Bit3.

NB : Bit est une contraction de «Binary digit signifiant chiffre binaire c.à.d. unité
élémentaire de l’information pouvant prendre soit 0 ou 1».

1.4.2. Origine du terme Ordinateur

Le terme ordinateur vient du latin Ordo ordinis (signifiant Ordre instruction ou


commande). Il a été proposé dans les années 55-56 par le français JACQUES PERRET afin de
donner à la langue française l’équivalent du mot anglais Computer (signifiant au départ
calculateur).

1.4.3. Composition (structure) de l’ordinateur


Un ordinateur est généralement composé de 2 grandes parties : le hardware et le
software.

1.4.3.1. Hardware(le matériel)

1) Définition

Est la partie dure (matérielle ou physique) de l’ordinateur. C.à.d. la partie qu’on peut
voir et toucher de l’ordinateur.

1
MICROSOFT®CORPORATION, Microsoft Encarta 2009 - Collection[DVD], ©1993-2008.
JEANMARIE BWANGA MUKONKOLE & JEAN FELIX MUKENDI, J’étudie l’informatique 1, MédiaSpaulAoût 2013, P.41-42
2
http://www.commentçamarche.com,CCM, encyclopedie informatique libre, version 2.0.6, 2006.
3
Ib
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 2

Elle est comparable au corps humain. Exemple : la souris, l’écran, l’unité centrale, le scanner,
l’imprimante, …

2) Composition

Le hard est composé de l’unité centrale et des périphériques (comme le moniteur, la


souris, le clavier, le scanner…).

1.4.3.2. Software (le logiciel)

1. Définition

Est la partie immatérielle ou logique de l’ordinateur. C.à.d. la partie qu’on ne peut


toucher de l’ordinateur.

Elle est comparable à l’intelligence d’être humain.

2. Composition

Elle est composée du S.E système d’exploitation comme (MS DOS, Windows 95, 2000,
XP, SEVEN, UBUNTU, UNIX …) ; des applications telles que : ZUMA, Word, Excel, Teken,
Photoshop...et du système Résident (Premier Programme installé lors de la fabrication de
l’ordinateur).

1.4.4. Différents types d’ordinateurs (systèmes informatiques)


Les types d’ordinateurs ou des systèmes informatiques sont classés selon la taille et
leur complexité des tâches à effectuer. Nous avons :

1.4.4.1. Le Super Ordinateur


Est un ordinateur très spécial, plus grand, plus rapide et plus couteux conçu pour
réaliser des applications très complexe.

NB : Il peut réaliser des calculs liés à la balistique, à la météorologie et à des sociétés


d’ingénierie.

1.4.4.2. Le Gros Ordinateur (Mainframe)


Est un ordinateur semblable au super ordinateur mais conçu pour des applications de
gestion ou d’administration des grandes entreprises.

NB : Il peut gérer de grosses applications bancaires, commerciales ou industrielles

1.4.4.3. Le Mini-ordinateur
Est un ordinateur universel moins réduit que le gros ordinateur mais conçu pour
commander des machines-outils ou d’ordonnancement des tâches dans une entreprise.

Remarque : cependant, actuellement le terme mini-ordinateur est employé pour désigner les
ordinateurs de très petite taille.

1.4.4.4. Le Micro-ordinateur
Est un ordinateur personnel conçu pour être utilisé de façon personnelle.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 3

Il est appelé PC « Personal computer : Ordinateur Personnel » apparu au début des


années 1970. Ainsi, tous ses traitements d’informations sont basés sur une puce électronique
appelée Micro-processeur.

Cet ordinateur regroupe la catégorie des ordinateurs suivants :

1) le micro-ordinateur de bureau (ou fixe : appelé « desktop »),


2) les micros ordinateurs Portables « Lap top ». Nous avons par exemple : (le PC Bloc-notes,
Tablet-PC)
3) les ordinateurs de poche (PDA : Personal Digital Assistant : Assistant Numérique
Personnel et le Smartphone).

 Remarque : un Tablet-Pc est tactile c.à.d. il est manipulable par le touché des doigts sur
son écran soit par un stylet. Sa taille va jusqu’au format A4 du papier duplicateur.

1.4.5. Avantages majeurs de l’ordinateur sur les personnes

L’ordinateur est vraiment avantageux dans le traitement des informations par rapport
au traitement fait par l’homme.

En effet, Il se caractérise par les éléments suivants :

 la rapidité,
 la capacité de stocker une grande quantité d’informations
 et la fiabilité des informations traitées.

1.4.6. Inconvénients majeurs de l’ordinateur sur les personnes

Malgré les avantages que l’ordinateur peut nous fournir, l’informatique favorise :

 Le chômage dans différentes entreprises cherchant à automatiser leurs traitements,


 L’accès non autorisé aux informations confidentielles pour les informaticiens malins,
 La révélation en public des problèmes liés aux affaires personnelles sur l’internet par
exemple.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 4

CHAP 2. LE SYSTEME D’EXPLOITATION

2.1. Définition du S.E (Système d’Exploitation)

Est un programme informatique (ou logiciel) qui rend l’ordinateur exploitable et


manipulable par l’utilisateur. C.à.d. l’ensemble des fonctions de base qui facilitent
l’utilisation d’un ordinateur.

Autrement dit, un programme sans lequel l’ordinateur ne peut fonctionner. Il est aussi
appelé programme ou logiciel système. Exemple: Ms DOS (Microsoft Disc Operating System),
Ms WINDOWS, LINUX, UBUNTU, MAC OS (Macintosh Operating System), Etc.

2.2. Fonctions de base du S.E

De manière générale, le S.E a pour fonction de base : gérer les matériels, les logiciels
et toutes autres ressources se trouvant sur l’ordinateur.

Utilisateur de Sont des


l’ordinateur gestionnaires des
périphériques

2.3. Les Fichiers systèmes

Sont des fichiers nécessaires pour le fonctionnement du système d’exploitation une fois
installé sur l’ordinateur. Nous avons le fichier :

2.4. Système d’exploitation MS-DOS

2.4.1. Définition

Est un système d’exploitation à mode clavier (ou à mode caractère) c.à.d. un S.E dont
la manipulation de l’ordinateur est faite par des commandes introduites au clavier.

 Exemple des quelques commandes DOS

 Md Franck : permet de créer un dossier nommé Franck,


 chkdsk C : est celle qui vérifie et affiche l’état d’un disque (flash disc, cart)
 EXIT permet de quitter la fenêtre ou l’écran Dos
 Help : vous permet d’avoir la liste des commandes dos et leurs descriptions.
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2.4.2. Bref Historique sur le S.E MS-DOS

Le DOS est un système d’exploitation mis au point dans les années 80 par la firme
Microsoft Corporation grâce à Bill Gates en collaboration avec Paul Allen. Ainsi, il fût
largement popularisé sur tous les ordinateurs du monde entier et rendant Bill Gates l’homme le
plus riche du monde pendant plusieurs années.

Bref, l’entreprise Ms (Microsoft) publia sa première version en 1981 et fut utilisée par
les ordinateurs d’IBM (International Business Machin). Depuis lors, plusieurs versions se sont
succédées jusqu’à l’apparition de Windows (un système d’exploitation à mode graphique).

NOTE EXPLICATIVE LORS DE L’EXPOSE

Nous étudions le DOS et le Windows parce que sont deux S.E les plus historiques et
répandus au monde entier.

Ainsi, IBM est une grande entreprise américaine de fabrication des matériels
informatiques (ordinateurs et autres). Tandis que MS «Microsoft » fabrique les logiciels ou des
programmes informatiques à commercialiser dans le monde informatique.

2.4.3. Présentation de l’écran MS-DOS

Une fois lancé le DOS, il s’affiche de la façon suivante :

 Le fond de l’écran (son arrière-plan) est en couleur noir ;


 Et les écrits en couleur blanche accompagné d’un curseur texte Dos en Horizontal.

NB : Pour lancer le Dos sous le S.E Windows, il faut appliquer le raccourci clavier Windows+R
afin de saisir cmd dans la zone : Ouvrir. Ou encore Démarrer/Exécuter.

2.4.4. Commandes Dos (cfr Livre 4ième Année : Initiation à l’informatique)

2.5. Système d’exploitation WINDOWS

2.5.1. Définition

Contrairement au DOS, Windows est un système d’exploitation à mode graphique crée


par la firme Microsoft corporation.

Nb : Un système à mode graphique est celui dont la manipulation (ou la sollicitation) est
beaucoup plus faite par la souris que par le clavier. Ex : Windows 95, 98, 200, vista, seven, eight,
Windows 9 et 10.

Remarque : une interface graphique est un espace de travail entre utilisateur et l’ordinateur
grâce à l’aide des objets Windows tels que : les icônes, la barre des tâches, des boutons de
commande ou d’action, etc.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 6

2.5.2. Bref Historique sur le S.E WINDOWS

Le concept Windows signifie Plusieurs fenêtres. Le système a été mis au point en


1985 par la firme Microsoft corporation afin d’ajouter une interface graphique sur le concept
DOS et ajouter l’utilisation de plusieurs fenêtres à la fois.

Sa première version était publiée sous le nom de Windows 1.0 suivie de Windows 3.0,
3.11, 9x (95 et 98), 2000 ou millenium, NT, xp, vista, Seven, Eignth, 9 et 10.

2.5.3. Avantages de WINDOWS par rapport au MS-DOS

Le Windows présente plusieurs avantages par rapport au DOS, Parmi lesquels nous
citons :

 Il est multitâche : c.à.d. plusieurs programmes peuvent s’exécuter au même moment ;


 Il est facile dans le passage d’un programme à un autre sans passer par des lignes des
commandes comme en DOS;
 Il est multiutilisateur : c.à.d. plusieurs utilisateurs peuvent accéder à un même système
ou ordinateur pour consulter des données de la même catégorie.

2.5.4. Autres Systèmes d’exploitation

 UNIX
 LINUX
 MACOS
 UBUNTU
 ANDROÏDE,…
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 7

CHAP 3. NOTIONS DE LA BUREAUTIQUE

1. Définition de la Bureautique

Une bureautique est l’ensemble des moyens matériels et logiciels permettant


d’automatiser les travaux d’un bureau4.

2. Origine du terme bureautique

Ce terme a été utilisé et proposé pour la première fois par Louis Nauges en 1976(5).
Ainsi, le terme Bureautics est utilisé en Angleterre tandis qu’Office automation est employé aux
Etats-Unis d’Amérique.

3. But de la Bureautique

Elle a pour but d’automatiser les travaux d’un bureau grâce à ses moyens matériels
et logiciels.

4. Suite Bureautique

Une suite bureautique est un paquet logiciel ou un ensemble des logiciels permettant
d’effectuer des travaux d’un bureau. Exemple: MS office, sun star office, libre K. office,
wordperfect, etc

Remarque : dans une suite bureautique, on peut trouver un logiciel de traitements de texte
comme le Word, un logiciel des traitements des calculs comme Excel, un logiciel des
publications comme Publisher, un logiciel de création de base des données comme Access, un
logiciel de diaporama ou d’animation des données comme le Power Point, si possible avec un
logiciel de messagerie comme Outlook Express.

5. Système Bureautique

Un système bureautique est ensemble de personnes d’un bureau et des moyens mis à
leur disposition pour l’accomplissement de leurs tâches (6).

6. Banque des données

6.1. Définition

Est un centre ou organisme (public ou privé) permettant de recueillir


systématiquement les informations au sujet quelconque.

Par exemple : l’opération de la CENI lors des enrôlements des électeurs en RDC, les
données consultées des requêtes tapées sur le net par des internautes, etc.

6.2. Composition d’une banque des données

Elle est composée de 3 grandes parties : le fournisseur, la base des données et les
utilisateurs.

4
Ibidem, Médias Paul 2011, P.49-50
( ) ACHRAF CHERTI, Op.cit), Mai 2005
5

(6) C.LUEMBA, E.MWENDANGA, J.BANTU, op. cit, Médias Paul 2011, P.50
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 8

Utilisateurs
Fournisseur Base des
users
données

6.2.1. Fournisseur : alimente la base des données avec les informations qu’il produit.

6.2.2. Base des données

1. Définition : est une collection structurée des données ou des informations sur un sujet
précis.

NB : une base des données doit être protégée par un mot de passe pour empêcher les
utilisateurs non autorisés d’y accéder et apporter des modifications.

2. But de la base des données : elle a pour but de réduire la duplication des données et
d’améliorer l’accès aux données.

3. Opérations sur une B.D

Sur une base des données, on doit :

 Eviter des données disparates et des conflits d’accès ;


 Réduire la duplication (ou la redondance) des données
 Protéger les données par un mot de passe
 Partager des informations entre les utilisateurs

6.2.3. Les utilisateurs : sont des personnes qui interrogent la base des données afin de satisfaire
leurs besoins. c.à.d. les utilisateurs renvoient des requêtes à la base des données tout en
espérant une ou des réponses au retour.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 9

CHAP 4. LE TABLEUR

1. Définition

Un tableur est un logiciel ou programme d’application permettant de manipuler et


effectuer des calculs sur des données numériques7.

2. Bref Historique

Le tableur est un programme d’application datant de plusieurs années. Le premier fut


appelé Visicalc (Visible calculator) inventé en 1978 par l’étudiant DANIEL BRICKLIN. Ce
dernier fut étudiant à l’université de Havard et stagiaire chez Pepsi Cola, il devait établir des
tableaux comptables et financiers pour une étude de cas sur Pepsi-Cola de façon manuelle.
Alors, il proposa l’automatisation de cela à l’aide d’un tableur de 5 colonnes et 20 lignes.

En 1979 la société Visicorp engagea Daniel et publia ce tableur en raison de 100$


américain. Ainsi, plusieurs autres tableurs ont été inventés après : lotus 1.2.3, les tableurs de
Microsoft (Multiplan, excel) et autres tableurs crées ultérieurement8.

3. Quelques différents tableurs les plus connus

Hormis le 1er tableur, nous avons :


 MS Office Excel (de la suite bureautique MS Office) ;
 Open calc (de la suite bureautique);
 Libre office calc (de la suite bureautique Libre Office) ;
 Sun star Office (de la suite Star Office) ;
 IBM/Lotus 1.2.3 (de la suite bureautique Smart perfect) ;
 Corel quatro Pro (de la suite Word perfect) ;
 Ks bread (de la suite libre K.Office), etc.

4. Domaines d’application du tableur

Le champ d’application du Tableur est devenu de plus en plus vaste du fait qu’il est
appliqué quasiment dans toute entité où il y a une grande quantité des données chiffrées à gérer
tels que dans des gros magasins, banques, super marché ainsi que dans le domaine de
comptabilité et des statistiques.

7
http://www.commentçamarche.com, CCM, Encyclopédie informatique libre, Version 2.0.2, 2006.
8
www.wikipédia.com : Généralités sur le tableur Excel
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 10

CHAP 5. LE TABLEUR EXCEL


1. Définition

Excel est un tableur crée et publié par la firme Microsoft Corporation. Autrement dit,
est un logiciel du traitement et d’automatisation des calculs9.

NB : Il peut aussi représenter graphiquement une série des données chiffrées par des
diagrammes (Graphiques) Excel.

2. Différentes versions du tableur Excel

Le tableur Excel est créé en 1982 et publié en 1985 sous sa première version appelée
1.0 destinée aux ordinateurs Apple/Mac Os. Après, elle était suivie des versions suivantes 10:

 Version 2.0 (crée en 1987) ;


 Version 3.0 (Excel 1990) ;
 Version 4.0 (Excel 1992) ;
 Version 5.0 (Excel 1993) ;
 Version 7.0 (Excel en 1995) ;
 Version 9.0 (Excel 2000, crée en 2000) ;
 Version11.0 (Excel 2003) ;
 Version 12.0 (Excel 2007) ;
 Version 14.0 (Excel 2010) ;
 Version15.0 (Excel 2013) ;
 Ainsi, la dernière version de l’office 2016.

3. Lancement et présentation de l’écran MS Excel (2007)


3.1. Lancement ou démarrage classique du tableur Excel

De façon classique et comme pour tous les logiciels de la suite office se lance en cliquant
sur : le Menu Démarrer/Tous les programmes/Microsoft office/Microsoft Office Excel11.

Remarque : si l’icône raccourcis d’Excel se trouve sur le Bureau Windows, l’utilisateur pourrait
double cliquer sur l’icône. Sinon, il pourrait cliquer sur Démarrer/Excel s’il était déjà lancé
plusieurs fois.

9
Op. Cit , CCM, Encyclopédie informatique libre, Version 2.0.2, 2006.
10
Idem : Wikipédi/ Historique sur le tableur Excel 2013
11 Centre d’aide Office : Microsoft Office Excel (ou l’utilisation de F1 sous Excel), 2007
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 11

3.2. Présentation de l’écran Excel


Barre de titre
Barre d’outils

Barre des
menus

Bouton Office ou Barre des


Cellule menu Fichier formules
Zone de
Active
nom

Barres de
défilement
Feuille des
calculs

Sont différents éléments principaux et descriptifs de la fenêtre Excel :

 La barre de titre : qui affiche le nom du document Excel et de l’application Excel.


 La barre des menus : qui renferme différents menus dans lesquels on trouve des
options groupées.
 La barre d’outils : pour l’accès rapide aux différentes options ou outils personnalisés
par l’utilisateur.
 Barres de défilement : pour parcourir le contenu du document horizontalement ou
verticalement.
 Barre des formules : pour voir et modifier une formule Excel ou le contenu d’une
cellule.
 Barre d’état : montre l’état du classeur en cours d’utilisation. Ainsi, l’utilisateur Excel
peut cliquer sur la barre d’état pour personnaliser certains outils.
 La zone de nom : qui affiche le nom de la cellule. Par exemple : A1, B2, etc.
 La cellule Active : est celle sélectionnée et dans laquelle on peut saisir directement des
données. Par défaut, c’est A1 qui est sélectionnée.

NB : une cellule est l’intersection d’une ligne et d’une colonne. Tandis qu’une plage est
l’ensemble des cellules sélectionnées.

 La feuille des calculs : espace de travail Excel sur lequel on peut effectuer des calculs.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 12

 Bouton Office : est le menu Fichier dans lequel on trouve les options relatives au
document Excel. Par exemple : Nouveau, Ouvrir, enregistrer, Imprimer, etc.

Remarques : d’autres éléments Excel sont similaires qu’en Word.

3.2.1. La fenêtre Classeur


Est celle qui représente le document Excel (ou un classeur). Elle est détachable en
partir du bouton Agrandir-rétrécir de la barre des menus au coin droit.

3.2.2. La fenêtre Programme


Est celle qui affiche uniquement le nom de l’application Excel.
NB : les 2 fenêtres incorporées forment l’écran Excel.

4. Description d’une feuille des calculs

Une feuille des calculs est structurée en lignes et colonnes et subdivisée en cellules
dans lesquelles on saisit et on automatise des calculs.
Autrement dit, est un tableau informatique dont les colonnes sont représentées par
des lettres alphabétiques et les lignes par des numéros.

Remarque : un classeur ou un document Excel s’affiche par défaut ou au démarrage avec 3


feuilles des calculs. Cependant, l’utilisateur Excel pourrait les ajouter jusqu’à 255. Ainsi, Excel
prévoit Les onglets de navigation pour avancer d’une feuille à une autre.

1. Nombre des lignes et colonnes Excel

Pour Excel 2003 et autres versions antérieures de 2007, Excel les lignes varient de 1 à
65536 et les colonnes varient de A à IV (ce qui donne 256 colonnes).

Cependant, à partir de la version 2007 et autres versions ultérieures, Excel compte


1 048 576 lignes et 16 834 colonnes allant de A à XFD.

Conseil pratique : pour atteindre ce nombre, faites ctrl + touche de direction Bas, droite ; voir
haut ou gauche pour retourner au départ de votre affichage.

2. Nombre de cellules possibles sur une feuille des calculs

Il est trouvé en multipliant le nombre des colonnes par celui des lignes d’après les
versions Excel.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 13

3. La poignée ou le bouton de recopie : est un petit élément situé au coin droit de la


cellule active. Il permet de reproduire une suite logique sans passer par la saisie au
clavier. Par exemple : les jours de la semaine, les mois d’une année, l’insertion d’une
suite des nombres etc.

Est la poignée de recopie

5. Enregistrement d’un classeur

L’utilisateur peut appliquer 2 méthodes suivantes :

 Cliquez sur Bouton Office/Enregistrer sous/insérer le nom sous la boite enregistrer


sous/puis, Enregistrer.

 Ou encore Ctrl + S/insérer le nom sous la boite enregistrer sous/puis, Enregistrer.

NB : l’utilisateur peut aussi enregistrer des modifications apportées à son classeur en faisant
Ctrl + S à chaque instant pour ne pas perdre les données lors des coupures brusques du courant
électrique.

6. Fermeture d’un classeur

 Pour fermer un classeur, il faudrait cliquer sur Bouton Office/Fermer


 Ou encore cliquez tout simplement sur le bouton Fermer de la fenêtre classeur.

Remarque : si vous voulez quitter Excel (donc l’écran Excel), faites Alt + F4 ou cliquez sur
Bouton Office/Quitter Excel.

7. Ouverture d’un ou plusieurs classeurs

Pour le faire, cliquez sur Bouton Office/Ouvrir ou faites Ctrl + la lettre O.

8. Création d’un nouveau classeur à partir d’un classeur existant

Faites Ctrl + N ou cliquez sur Bouton Office/Nouveau/Créer.


MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 14

CHAP 6. MANIPULATION D’UNE FEUILLES DES CALCULS ET SA MISE EN FORME

6.1. MANIPULATION
1. Les alignements

Par défaut quand on saisit, les données textuelles s’alignent à gauche et celles chiffrées
à droite. Cependant, l’utilisateur peut les aligner selon le besoin (au centre, justifier, à gauche ou
à droite).

2. Modification et Ajout des données dans une cellule

Pour modifier ou ajouter des données, 3 possibilités sont définies :

 Sélectionnez la cellule à modifier puis appuyez sur la touche F2 ;


 Soit double cliquez sur la cellule ciblée ;
 Ou encore cliquez sur la cellule à modifier puis sur la barre des formules

3. Suppression des données Excel

Pour supprimer avec la touche (Effacer) Back Space ou Delete.

NB : les données d’une plage sont supprimées avec Delete tandis que celles d’une cellule sont
supprimées avec Back Space.

4. Insertion des lignes et colonnes

Pour le faire, cliquer sur :

 Menu Accueil/insérer/puis choisissez soit des lignes ou des colonnes.


 Ou cliquez droit leur l’entête/Insertion

5. Suppression des lignes et colonnes

 Menu Accueil/Supprimer/puis choisissez soit des lignes ou des colonnes.


 Ou cliquez droit leur l’entête/Supprimer

6. Redimensionner une ligne ou une colonne

Positionnez-vous sur l’intersection de 2 colonnes ou de 2 lignes puis, faites le clic


glissez soit vers la droite ou vers la gauche pour augmenter ou diminuer de taille.

7. Insertion d’une feuille des calculs


7.1. Insertion

3 procédures sont possibles pour le faire :

 Menu Accueil/insérer/puis insérer une feuille


 Ou cliquez droit l’onglet Feuil1 ou sur autre feuille/Insérer/Ok
 Ou encore cliquez tout simplement sur l’outil d’insertion situé après les 3 feuilles
par défaut.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 15

7.2. Opération sur une feuille des calculs

Les opérations suivantes : Insérer, supprimer, renommer, déplacer ou copier,


protéger la feuille, couleurs d’onglets etc. peuvent s’effectuer avec le clic droit sur l’onglet
Feuil1 ou sur un autre onglet Feuille.

6.2. MISE EN FORME

Plusieurs options permettent de faire la mise en forme comme en Word. Cependant,


nous citons celles de base pour mettre en forme une feuille des calculs Excel :

1. Fusionner et centrer : pour mettre ensemble plusieurs cellules et centre le texte.

 Comment le faire ? sélectionnez les cellules à fusionner, puis cliquez sur Menu Accueil/
fusionner et centrer.

NB : les cellules à fusionner doivent être vide, Soit une cellule doit avoir le contenu.

2. L’option Bordure : pour border les données à l’aide des lignes de cadrage.

 Comment le faire ? sélectionnez les cellules à border, puis cliquez sur Menu Accueil/
l’option Bordure.

3. L’option Trier et Filtre : pour lister les noms selon l’ordre alphabétique.

 Comment le faire ? sélectionnez les cellules qui contiennent des noms à ordonner,
cliquez sur Menu Accueil/Trier et Filtre/puis choisir soit Tri de A à Z (Ordre croissant)
soit de Z à A (ordre décroissant).

4. L’option renvoie automatique : pour visualiser tout le contenu dans une même
cellule.

NB : Elle est souvent utilisée quand la saisie des données dépasse la largeur ou la longueur de la
cellule.

 Comment le faire ? sélectionnez la cellule active des données, puis cliquez sur renvoie
automatique du menu accueil.

5. Style des cellules : insère différents styles des bordures déjà mis en
formes.
 Comment le faire ? Sélectionnez toutes les données de la feuille des calculs, puis cliquez
sur Menu Accueil/styles des cellules et faire le choix des styles.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 16

6. Mise en forme Conditionnelle : pour conditionner la


mise en forme de certaines cellules remarquables sur une feuille des calculs.

Exemple : Ici, on veut conditionner la saisie de tous les échecs (cotes inférieures à 5)
puissent apparaitre en rouge.

TP1 TP2 TOTAL

10 10 20

1 5 6

5 4 9

10 8 18

 Alors Comment le faire ?

Toujours dans le menu Accueil

Sélectionnez les plages TP1 et TP2 à partir de leur maxima 10 jusqu'à leurs dernières cotes puis,
cliquez sur Accueil/ Mise en forme Conditionnelle/Nouvelle règle/Appliquer une nouvelle
règle uniquement aux cellules qui contiennent/cliquez sur la mention comprise puis
choisissez Inférieur à/saisissez à droite 5 (Est la moitié) /cliquez sur Format/couleur/Ok/Ok12.

7. Nombre : pour déterminer différents formats de cellules Excel.

Exemple :

 Standard : saisie des nombres de façon normale. Par exemple : 12, 5, 15.etc.
 Nombre : pour déterminer des valeurs décimales ou pas après la virgule. Exemple : 45,2
ou par exemple : 12
 Monétaire : pour déterminer des valeurs monétaires générales. Exemple : €, $ etc.
 Personnalisée : pour spécifier d’autres types de format qui ne sont pas définis par
l’ordinateur. Par exemple : la valeur monétaire Franc congolais n’est pas définie : pour
avoir par exemple : 12 500Fc, il faut personnaliser de manière comme suit : ### Fc/Ok
 Etc.

Remarque générale : toutes les fonctionnalités relatives à la cellule sont dans le menu
Accueil/Format/Format des cellules.

12
Bardons, www.coursbardon-microsoftoffice.fr
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 17

CHAP 7. SAISIE DES FORMULES EXCEL

1. Définition d’une formule Excel

Une formule Excel est une expression mathématique Excel ou combinaison des
calculs effectués dans une cellule afin d’obtenir un résultat13.

Par exemple : =C3*100/$F$2 sont des formules Excel


=Somme (C5 : F5)

2. Règles de saisie d’une formule Excel

Quand on saisit une formule Excel, les règles suivantes sont à respecter :

1) Toute saisie de formule doit commencer par le signe Egal = ou plus + ;


2) Les calculs s’effectuent sur les noms des cellules que sur leurs contenus. Par exemple :
=Somme (C5 : F5) au lieu de =somme (12 : 12) ;
3) La saisie de la formule Excel doit être insérée dans une cellule différente des cellules
permettant de réaliser des calculs ;
4) A chaque fin de saisie d’une formule, tapez sur la touche Enter pour qu’Excel valide votre
formule14.

3. Types d’opérateurs Excel

Nous distinguons les opérateurs suivants15 :

1) Les opérateurs arithmétiques usuels : + pour l’addition, - pour la soustraction, / pour


la division, * pour la multiplication.
2) Les opérateurs relationnels ou de comparaison : < inférieur, > Supérieur, = égal, <=
inférieur ou égal, >= supérieur ou égal, <> différence, etc.
3) L’opérateur de concaténation « l’esperluette ou le e commercial & » : est celui qui relie
deux des caractères. Exemple : =C1 & A1 si dans C1 il y avait CLARIS et que dans A1
FRANCK, la réponse serait : CLARISFRANCK

13 Franck Tshibangu kankonde, inédit cours d’informatique 6ième CI/Cs les Buissonnets, 2012-2016
14 Sylvain Batata, inédit cours de labo-Ms office Excel 2003/UMK-EK/G1 info, 2008-2009
15
Centre d’aide Office : Op Cit, 2007
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 18

NB : on peut aussi l’utiliser pour accompagner le résultat d’un message. Exemple : le bénéfice
calculé est de &=A1-B1

4) Les opérateurs logiques ET et OU : sont ceux qui renvoient soit un résultat vrai ou faux
selon un certain critère de renvoie.

A cet effet, le ET renvoie un résulta vrai lorsqu’il compare 2 ou plusieurs arguments à la


fois. Sinon, il renvoie faux. Tandis que OU renvoie vrai lorsque l’un des arguments comparés est
vrai. Sinon, il renvoie un résultat faux lorsque tous les arguments sont faux.

NB : ils sont toujours utilisés avec la fonction Si pour conditionner l’exécution de renvoie des
résultats.

 Exemple avec ET : Délibérer un élève sur base du pourcentage obtenu et de nombre


d’échecs dans l’ensemble des cours.

=Si (ET (C1>=50 ; D1<=2) ; ‘’Passe de classe’’ ; ‘’Double de classe’’)

ET
SINON

ALORS
En effet, C1 est la cellule qui contient le pourcentage de l’élève. Tandis que D1 contient le
nombre d’échecs de l’élève dans différents courts.

Alors, que veut dire cette formule ? :

Elle veut dire : Si le pourcentage est supérieur ou égal 50 ET le nombre d’échecs est inférieur ou
égal à 2 Alors l’élève passe de classe Sinon, il double sa classe.

 Exemple avec OU : Même exemple

=Si (OU (C1>=50 ; D1<=2) ; ‘’Passe de classe’’ ; ‘’Double de classe’’)

OU
SINON

ALORS

Elle veut dire : Si l’élève obtient un pourcentage supérieur ou égal 50 OU il a le nombre d’échecs
qui est inférieur ou égal à 2 Alors il passe de classe Sinon, il double de classe.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 19

5. Référencement des cellules

5.1. Définition d’une référence

De manière plus exacte et stricte, une référence est l’adresse d’une cellule dans
une formule Excel16.

5.2. Types de référence

Trois types de référence sont généralement distingués : la référence relative,


absolue et mixte.

1. Reference relative

Est celle qui désigne de manière relative la ligne et la colonne d’une cellule.
C.à.d. Elle varie dans une formule selon la ligne ou la colonne Excel. Exemple : C5, C6,
C7, ou B3, B4, B5…

2. Reference absolue

Est celle qui désigne une cellule de manière unique. C.à.d. Elle ne fait pas
varier dans une formule la ligne ou la colonne d’une cellule Excel, (elle est toujours
fixe).

Remarque : une cellule en référence Absolue est désignée toujours par le signe dollars
($) avant la colonne et avant la ligne.

Exemple : $C$5, $A$2, $C$2, $H$2,… ici, les colonnes et les lignes sont fixes.

3. Reference mixte

Est celle qui adresse une cellule Excel à la fois relative et Absolue. C.à.d. Soit
c’est une colonne qui est fixe et la ligne varie ou c’est une colonne qui varie et la ligne ne
varie pas donc, vice versa.

Exemple :

 $A2 : dans cette référence, la colonne A ne varie pas dans la formule (elle est
absolue) et la ligne 2 varie (elle est relative) donc : 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, etc.
 A$3 : ici, la colonne A varié dans une formule (elle est relative) donc : A, B, C, D, E
etc. et la ligne 3 ne varie pas (elle est absolue).

16
Bardons,Op Cit, .fr
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 20

CHAP 8. FONCTIONS EXCEL

1. Définition
Une fonction Excel est instruction permettant à Excel de renvoyer un résultat
escompté17.

Exemple : = Somme (D1 : F1) permet de renvoyer le résultat de l’addition de la


plage D1 à F1.

NOTRE EXPLICATIVE LORS DE L’EXPOSE EN CLASSE

Les fonctions Excel sont insérées et utilisées dans des formules Excel pour nous renvoyer des
résultats. Ils sont donc des instructions que l’on donne à Excel afin qu’il fasse des calculs à
notre place et nous donner un résultat après.

2. Type des fonctions

Il y a plus de 300 fonctions en Excel classées en catégorie. Cependant, nous allons citer
quelques catégories de fonctions pour notre pratique. Nous avons entre et autres 18:

1. Les Fonctions Arithmétiques ou mathématiques


1.1. Fonction Somme ( ) : pour calculer ou automatiser la somme d’une plage ou des
certaines cellules.

Exemple : =Somme (C2 : C10) Veut dire faites la somme de la plage C2 à C10.
=Somme (C2 ; C4 ; C5) Veut dire faites la somme de la cellule C2, C4 et C5

NOTE EXPLICATIVE LORS DE L’EXPOSE EN CLASSE


NB : avec la Fonction Somme, Double point (:) est utilisé pour spécifier une plage qui sera
définie par la première cellule et la dernière cellule. Exemple : =Somme (C2 : C10) tandis que le
point-virgule est employé comme le signe plus afin d’additionner une cellule avec les autres.
Exemple : =Somme (C2 ; C4 ; C5) compris sous la forme de C2+C4+C5.

Ainsi, la somme peut être aussi calculée sans saisir le terme Somme. Cependant,
l’utilisateur pourrait saisir par exemple = (C2+C4+C5).

17 ACHRAF CHERTI, Jargon Informatique. Version 1.3.1 (Béta), Mai 2005


18
Bardons,Op Cit, .fr
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 21

1.2. La Fonction Produit ( ) : permet de calculer le produit d’une plage ou des certaines
cellules.
Exemple : =Produit (C3 ; C4) ou =Produit (C3 : C10)
NB : le double point et le point-virgule sont aussi utilisés comme dans la fonction Somme.

1.3. La Fonction Quotient ( ) : permet de calculer le quotient d’une plage ou d’une cellule par
une autre.
Exemple : =Quotient (C3 ; C4)
NB : La Fonction Quotient utilise le point-virgule pour séparer une cellule à une autre ou pour
spécifier la plage sur laquelle on veut trouver le quotient.

Remarque : pour trouver la différence de 2 ou plusieurs cellules, on utilise le signe moins (-).
Exemple : = (C3-C4)

1.4. La Fonction Moyenne ( ) : est celle qui renvoie le résultat de la somme des certaines
cellules (valeurs) divisées par leur nombre.
Exemple : =Moyenne (C3 : C10)
Remarque : même utilisation du point-virgule et double point qu’avec la fonction Somme.

2. Les Fonctions trigonométriques

2.1. La fonction Cos () : est celle qui renvoie le cosinus d’une valeur Excel.
 Exemple : =Cos (C2)
2.2. La Fonction Sin () : est celle qui renvoie le sinus d’une valeur Excel.
 Exemple : =Sin (C2)

3. Les Fonctions Statistiques


3.1. Fonction Min ( ) : est celle qui renvoie la valeur minimale d’une plage c.à.d. la plus petite
valeur d’une plage. Exemple : =Min (C5 : E5)

3.2. Fonction Max ( ) : est celle qui renvoie la valeur maximale d’une plage. C.à.d. la plus
grande valeur d’une plage. Exemple : =Max (C5 : E5)
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 22

3.3. Fonction NB ( ) : est celle qui renvoie le nombre de cellules contenant les nombres.
 Exemple : NB (C5 : E5)

3.4. Fonction NBVal ( ) : est celle qui renvoie le nombre de cellules non vides. Autrement dit,
qui contiennent quelque chose.
 Exemple : =NBVal ( )

3.5. Fonction NB. Vide ( ) : renvoie le nombre des cellules vides à l’intérieur d’une plage
spécifique.
Exemple : =NB. Vide (C5 : E5)

3.6. Fonction NB. Si ( ) : détermine le nombre des cellules non vides contenant un critère ou
une condition à l’intérieur de la plage.

Exemple : =NB. Si (C5 : E5 ; ‘’=M’’) veut dire comptez dans la plage C5 à E5 le nombre de cellules
contenant M.

NOTE EXPLICATIVE LORS DE L’EXPOSE DANS LA SALLE DE CLASSE


Ainsi, dans le cadre de compter le nombre des cellules contenant le sexe masculin, ça va nous
servir de compter le nombre des élèves garçons dans une salle de classe.

4. Les Fonctions Logiques


4.1. La Fonction Logique Si ( ) : est celle qui renvoie un résultat vrai en vérifiant si la
condition est respectée, sinon elle renvoie un résultat faux.

 Exemple : =si (C5>=50 ;’’Passe’’ ; ‘’Double’’) c.à.d. Si dans la cellule C5 il y a la valeur


supérieure ou égale à 50 Alors mentionnez Passe sinon Double.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 23

 Illustration de la fonction SI
=Si (C5>=50 ;’’Passe’’ ; ‘’Double’’)

Condition ou
critère
Résultat si
faux
Résultat si
vrai

4.2. La Fonction opérateur Et ( ) : vérifie si tous les arguments sont vrais et renvoie vrai ;
Sinon si l’un des arguments est faux, elle renvoie faux.

 Exemple : Cfr opérateur logique Et et Ou.

4.3. La Fonction opérateur Ou ( ) : vérifie si l’un des arguments est vrai et renvoie vrai ;
sinon, elle renvoie faux si tous les arguments sont faux.

 Exemple : Cfr opérateur logique Et et Ou.

5. Les Fonctions relatives à la Date et à l’Heure

5.1. Aujourd’hui ( ) : est celle qui affiche uniquement la date système ou d’aujourd’hui.
 Exemple : Tapez = Aujourd’hui ( )

5.2. Maintenant ( ) : est celle qui affiche uniquement la date et l’heure système ou
d’aujourd’hui.
 Exemple : Tapez = Maintenant ( )

6. Autres Fonctions Math :


6.1. Arrondi ( ) : est qui permet d’arrondir un nombre au nombre de chiffres indiqués après
la virgule ou sans virgule.

Exemple : soit dans C2 le nombre 123,4589 à arrondir un rang après la virgule, alors
comment arrondir sous le Ms office Excel ? Il faut taper dans une autre cellule =Arrondi
(C2 ; 1) affichera 123,5
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 24

6.2. La Fonction Racine ( ) : renvoie la racine carrée d’une valeur.


Exemple : =racine (C2)

6.3. La Fonction Puissance ( ) : est celle qui renvoie la valeur du nombre élevé à une
puissance quelconque.

Exemple : on veut élever une valeur Excel au carré, il faudrait taper dans une autre cellule
=Puissance (C2 ; 2)
Remarque : la puissance d’une valeur ou d’un nombre peut être calculé à partir du symbole
accent circonflexe ^. Exemple : = C2^2

6.4. Fonction Somme automatique ∑ : renvoie automatiquement la somme sans saisie de


la formule Somme au clavier.

Comment le faire ? Il faut toujours sélectionner les cellules permettant de réaliser l’addition
puis, cliquez sur ∑ du Menu Accueil.

6.5. Fonction Somme. Si ( ) : renvoie automatiquement la somme des cellules sur base d’un
critère ou d’une condition quelconque.

Exemple : quand on veut automatiser la somme débitée ou créditée de la balance de vérification


du système comptable, il faut taper :

=Somme. Si (Journal ! E5 : E35 ;’’=10’’ ; Journal ! K5 : K35) veut dire faites la somme de toutes
les valeurs de la plage du Journal K5 à K35 Si dans la plage E5 à E35 du journal il y a le
compte 10 (capital).
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 25

CHAP 9. GRAPHIQUE EXCEL


1. Définition
Un graphique Excel est un diagramme permettant de représenter une série des
données Excel19.

2. Type des graphiques


Les graphiques les plus utilisés en Excel sont 20:

1. Le Graphique à type colonne : est celui utilisé pour comparer 2 ou plusieurs valeurs
entre elles.

Exemple : soit le tableau suivant :

TARIF DES MOYENS DES TRANSPORTS VERS KASUMBALESA

DESIGNATION JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI


PAR VELO 15000 15500 15000 20000 12500
PAR MOTO 25000 28000 25000 50000 20000
PAR JEEP 4 X 4 45000 45500 45000 60000 40000
PAR CAMION 35000 38000 35000 40000 30000
PAR TRAIN 50000 50000 50000 60000 45000
PAR BATEAU 37500 38500 37500 42000 30000
PAR AVION 120000 125000 120000 150000 91500

 Graphique à type colonne pour le tableau ci-haut :

160000
140000
120000
100000
JANVIER
80000
FÉVRIER
60000
MARS
40000
AVRIL
20000
MAI
0

19
Bardons,Op Cit, .fr
20
Centre d’aide Office : Op Cit, 2007
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 26

2. Le Graphique à type ligne : est celui permet de montrer la tendance dans le temps c.à.d.
une évolution comparative et évolutive des valeurs d’une série des données.

Exemple : pour le même tableau

160000
140000
120000
100000
JANVIER
80000
FÉVRIER
60000
MARS
40000
AVRIL
20000
MAI
0

3. Le Graphique à type secteur : est celui qui montre la contribution de chaque partie à un
total (ou un ensemble).

NB : Il est juste utilisé pour une même série des données qui constituent un ensemble.

Exemple :

12500
15000
1
2
3
4
20000 15500
5
6

15000
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 27

4. Le Graphique à type barre : est un graphique à type colonne. Cependant, choisi comme le
plus meilleur pour comparer plusieurs valeurs d’une série des données.

Exemple :

PAR AVION

PAR BATEAU

PAR TRAIN MAI


AVRIL
PAR CAMION
MARS
PAR JEEP 4 X 4 FÉVRIER
JANVIER
PAR MOTO

PAR VELO

0 50000 100000 150000 200000

5. Le Graphique à type Aire : est celui utilisé pour accentuer les différences des valeurs sur
une face en Aire.

Exemple :

160000
140000
120000
100000
JANVIER
80000
FÉVRIER
60000
MARS
40000
AVRIL
20000
MAI
0

3. Insertion d’un graphique

Sélectionnez toutes les données/Menu Insertion/puis choisir le type de Graphique


MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 28

4. Exemple modèle :

Cfr. Tableau représentant les taris des moyens de transport vers KASUMBALESA.

Travail demandé en Excel :

1. Lancez Excel et nommez votre classeur sous le nom de Graphique Excel ;


2. Ajoutez 3 feuilles aux 3 autres par défaut, Nommez-les en commençant par la première
feuille comme : Données, Type Colonne, Type ligne, Type secteur, Type Barre, Type Aires.
3. Faites le tableau suivant :

TARIF DES MOYENS DES TRANSPORTS VERS KASUMBALESA

DESIGNATION JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI


PAR VELO 15000 15500 15000 20000 12500
PAR MOTO 25000 28000 25000 50000 20000
PAR JEEP 4 X 4 45000 45500 45000 60000 40000
PAR CAMION 35000 38000 35000 40000 30000
PAR TRAIN 50000 50000 50000 60000 45000
PAR BATEAU 37500 38500 37500 42000 30000
PAR AVION 120000 125000 120000 150000 91500

4. Sélectionnez toutes les données y compris leurs entêtes,


5. Cliquez sur insertion/choisir le type de colonne

NB : une fois qu’il est inséré sur la feuille des données, il faudrait le déplacer en cliquant sur
l’option Déplacer du menu création/choisir dans l’onglet objet dans : la feuille Type colonne.
Ainsi, appliquez la même procédure pour le reste des graphiques.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 29

CHAP 10. MISE EN PAGE ET IMPRESSION EXCEL


1. MISE EN PAGE EXCEL

La mise en page est à la fois menu et une phase permettant de préparer un document
avant qu’il soit imprimé21.

NB : Préparer une page Excel ou un classeur avant qu’il soit imprimé, c’est vérifier si la page ou
le document à imprimé est en forme voulue par l’utilisateur.

Les éléments suivants permettent de mettre la page Excel en forme :

1. Marges : définit la taille des marges de la page Excel.

NB : la marge par défaut de la page Excel est 1,8 (gauche et droite) et 1,9 (haut et bas).

2. Orientation : permet d’orienter la page Excel soit en Paysage soit en Portrait.

NB : Paysage signifie Orientation de la page en sens horizontal. Tandis que Portrait est
l’orientation de la page de façon verticale.

3. Taille : option permettant de spécifier la grandeur ou le format de la page Excel.

NB : la taille par défaut de la page Excel est le format A4 (297 x 210 mm)

4. Zone d’impression : est une option permettant d’identifier une partie de la feuille des
calculs à imprimer. Autrement dit, elle permet de spécifier une partie sélectionnée de la
feuille des calculs qui sera imprimée.

5. Aperçu avant l’impression : est un outil ou option permettant de donner l’image du


document qui sera imprimé. Elle permet aussi de bien voir la mise en page de votre
document.

2. IMPRESSION

2.1. Définition
Est une action permettant d’imprimer ou de faire sortir un document de l’ordinateur
sur papier à l’aide de l’imprimante.

2.2. Lancement de l’impression

L’impression se lance en cliquant de façon classique sur Bouton Office (Menu


Fichier)/Imprimer.

Ou encore en faisant le raccourcis clavier Ctrl+P.

21
Bardons,Op Cit, .fr
Centre d’aide Office : Op Cit, 2007
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 30

2.3. Validation de l’impression Excel

Pour valider ou confirmer l’impression en Excel, il faudrait faire attention aux éléments
suivants :

Nom de l’imprimante connectée et installé à l’ordinateur pour des impressions


L’option tout : pour tout imprimer
Pages : pour spécifier des pages Excel à imprimer
Nombre des copies : pour définir le nombre des pages à imprimer.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 31

CHAP 11. EXERCICES SUR LA LOGIQUE DE PROGRAMMATION ET BASIC


1. Rappel sur la définition des Concepts

1.1. ALGORITHMIQUE
Est une science destinée à l’étude des algorithmes22.

1.2. ALGORITHME

1.2.1. Définition
Est une suite ou série d’instructions (opérations) permettant de résoudre un problème
donné (ou une tâche particulière)23.

Autrement dit, un algorithme traite les comment «faire, atteindre, et réussir». C.-à-d.
il sait définir et expliquer une suite finie d’opérations élémentaires qui constitue un schéma de
calculs ou de résolution d’un problème donné.

NOTE EXPLICATIVE LORS DE L’EXPOSE

En effet, pour arriver à résoudre un problème donné ou à créer une application en


informatique, il faut bien réfléchir minutieusement afin d’analyser correctement le cas à
développer. Sur ce, le développeur se sert toujours des algorithmes.

Alors, un algorithme :

sert à transmettre un savoir faire, il décrit les étapes à suivre pour réaliser un travail qui
sera converti dans un langage de Programmation et exécutable par l’ordinateur ;

permet d’expliciter clairement les idées de Solution d’un problème indépendamment


d’un langage de Programmation.

Bref, le développeur ou l’utilisateur d’algorithme n’a qu’à suivre toutes les instructions
dans l’ordre structuré afin d’arriver au résultat (ou à la spécification : qui est la raison d’être)
que doit donner l’algorithme.

1.2.2. Origine du mot Algorithme

Le terme algorithme est apparu au 13ième Siècle (Vers les années 1200) et est proposé
par le mathématicien arabe Mohammed Ibn Musa Abu Djefar Al-Khwarizmi. il signifie tout
simplement INSTRUCTIONS.

1.3. INSTRUCTION
Est une commande (ou un ordre donné). Ou encore un ordre qui sera exécuté par
l’ordinateur.

22
ACHRAF CHERTI, Jargon informatique version 1.3.1 (béta), Mai 2005
23
Ib, Mai 2005
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 32

1.4. LANGAGE DE PROGRAMMATION

Est une combinaison des caractères, des symboles et des règles d’écritures (appelées
syntaxe).

NOTE EXPLICATIVE LORS DE L’EXPOSE

En effet, Il permet de créer des applications ou des programmes informatiques24.


Autrement dit, il permet à un informaticien de donner des ordres à un ordinateur (ou de
communiquer avec l’ordinateur) grâce aux instructions données.

 Exemple des quelques langages de Programmation

Nous avons : Le FORTRAN, ADA, BASIC, COBOL, C+, JAVA, PHP, PASCAL, …

1.5. PROGRAMMATION
La programmation est un art de programmer. C.à.d. une discipline qui permet de
concevoir ou développer (écrire) des programmes informatiques.

1.6. PROGRAMMER
C’est écrire (développer ou concevoir) un programme informatique (c.à.d. une
application informatique)25.

1.7. PROGRAMME
Est un algorithme traduit dans un langage de programmation et exécutable sur un
ordinateur26.

Exemple d’un programme BASIC faisant la somme de deux valeurs introduites au clavier :

Rem Programme faisant la somme de 2 valeurs


Dim x, y, Som as Integer
Som=0
x=0
y=0
Input ‘’Entrez la première valeur’’ ; x
Input ‘’Entrez la deuxième valeur’’ ; y

Som=x+y
Print ‘’La somme de ces deux valeurs est :’’ ; Som
End

24
Ib, Mai 2005
25
Ib, Mai 2005
26
Ib, Mai 2005
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 33

1.8. VARIABLE

1.8.1. Définition

Est un emplacement mémoire ou un objet qui peut stocker une valeur et pouvant varier
en cours de l’exécution d’un programme27.

Donc une variable stock et fait varier une valeur lors de l’exécution d’un programme.

NB : le nom d’une variable est appelé identificateur. Par exemple : Pource est un
identificateur qui désigne et stock le pourcentage obtenu par un élève ; x peut contenir une
valeur numérique ou non.

NOTE EXPLICATIVE LORS DE L’EXPOSE

Bref, dans une variable, on trouve une association d’un nom et d’un type permettant
de mémoriser une valeur de ce type.

1.8.2. Types des variables (ou des données variables)

Un type des données désigne ou définit à priori la nature du contenu de la variable.


Sur ce, il existe plusieurs types des données en programmation.

Cependant, nous étudierons 2 grands types : le type Numérique et Alphanumérique


ou (chaîne des caractères).

 Type Numérique : est celui qui manipule les valeurs entières et réelles. Par exemple x :
Entier où x peut prendre des valeurs entières comme 0, 1, 2, 3…et Pource : réel peut
prendre 55, 8 comme valeur réelle par exemple,….

 Type Alphanumérique (chaîne des caractères): est un type qui manipule les valeurs à
la fois numériques et alphabétiques ou encore manipulant une chaîne des caractères
(série des caractères). Par ex : 60CSB, NomElev, … sont des chaînes des caractères ou des
types des données alphanumériques.

1.9. CONSTANTE
Une constante est un objet ou emplacement mémoire dont le contenu reste
invariant lors de l’exécution d’un programme. C.à.d. la valeur d’une constante est préfixée pour
l’ensemble d’algorithme. Exemple : Pi ou π=3,14 où sa valeur n’a jamais changé, la date de
naissance, etc.

NB : comme pour les variables, il existe aussi des constantes du type numérique et
alphanumérique.

2. Exercices sur la logique de Programmation

27
Op,cit Mai 2005
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 34

1) Faites un algorithme qui calcule le bénéfice d’une marchandise achetée et vendue après.
D’une autre façon, écrivez un algorithme qui calcule le bénéfice d’une marchandise
sachant le prix de vente et son prix d’achat.

2) Ecrivez un algorithme qui calcule et affiche le stock final d’une marchandise tout en
sachant le stock initial, les entrées et les sorties.

3) Concevez un algorithme qui fait la somme de 2 valeurs introduites au clavier.

4) Concevez une suite d’instructions qui permet le calcul de la surface d’un cercle.

5) Ecrivez un algorithme qui calcule le pourcentage obtenu d’un élève tout en sachant son
nom et le nombre obtenu sur la totalité de l’ensemble de cours.

6) Faites un algorithme qui calcule la moyenne arithmétique de 3 valeurs.

7) Concevez une suite d’instructions qui calcule le Stock Final d’une marchandise sachant
que le stock Initial est de 5000.

8) Concevez un algorithme qui calcule le périmètre d’un rectangle.

9) Que fait cet algorithme :

/* Algorithme qui …
Var S, c : Entiers
S=0
C=0
Début
Lire c
S←c*4
Afficher S
Fin

10) Ecrivez un algorithme qui demande un nom puis l’afficher après, une fois le saisit au
clavier.
11) Faites un algorithme qui élève un nombre au carré et l’afficher après.

Remarque : Avant d’arriver à concevoir à ou à produire un algorithme, il est mieux de passer


par une étape d’analyse et de compréhension du problème demandé pour y bien réfléchir
minutieusement et produire un algorithme spécifique (Conception d’algorithme).

NOTE EXPLICATIVE LORS DE L’EXPOSE

La phase d’analyse et de compréhension définit le problème à résoudre par rapport à


la spécification du Problème tout en utilisant un langage très simple et compréhensible de l’être
humain comme le français ou n’importe quel autre langage tout en décrivant le problème ou
l’algorithme. Tandis que la conception d’algorithme donne une solution informatique par
rapport au problème à résoudre tout en se servant des instructions algorithmiques suivante : la
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 35

déclaration, l’entrée des données, le traitement et la sortie des données ou du traitement ou


encore l’affichage du traitement.

1.1. Résolution des exercices algorithmiques

Résolution de l’énoncé N°1 avec Méthode d’analyse-compréhension et conception


d’algorithme

1.1.1. Analyse et Compréhension du Problème (Bénéfice d’une marchandise)

 Qu’est-ce qu’on peut déclarer comme variables : Prix d’achat (PA), Prix de Vente (PV),
Bénéfice (B).
 Quels sont les éléments d’entrées :
Le Prix d’achat (PA), le Prix de Vente (PV)
 Quel serait le traitement de la part de l’ordinateur ou comment calculer ce Bénéfice ?
Bénéfice (B)= Prix de Vente (PV)- Prix d’achat (PA)
 Qu’est-ce que l’ordinateur affichera comme Résultat ?
Affichage du calcul du Bénéfice

1.1.2. Conception d’algorithme


1. // Algorithme qui calcule le Bénéfice d’une marchandise
Var B, PV, PA : Entiers
Début
Lire PA
Lire PV
B←PV-PA
Afficher B
Fin

2. /* Algorithme qui calcule et affiche le Stock Final d’une marchandise

Var SF, SI, E, S : Entiers

Début
Saisir SI
Saisir E
Saisir S
SF←SI+E+S
Afficher SF
Fin

3. ‘Algorithme faisant la somme de 2 valeurs introduites

Var : A, B, Som : Entiers

Début
Lire A
Lire B

Som ←A+B
Ecrire Som
Fin
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 36

4. // Algorithme calculant la surface d’un cercle

Var Surf, r : Réel


Const Pi=3,14

Début
Lire r
Surf ←Pi*(r)^2
Afficher Surf
Fin

5. // Algorithme qui calcule le pourcentage d’un élève

Var NomElev : Chaîne des caractères


Var Pource, Total, NObtenu : Réel

Début

Lire ‘’Entrez le nom d’un élève ‘’ ; NomElev


Saisir NObtenu
Saisir Total

Pource← NObtenu *100/ Total

Afficher ‘’le pourcentage de l’élève’’ ; NomElev ‘’est de : ‘’ ; Pource

Fin

6. // Algorithme qui calcule la moyenne arithmétique de 3 valeurs

Var M, a, b, c : Réels

Début

Saisir a, b, c
M← (a+b+c)/3
Afficher M

Fin

7. /*Algorithme qui calcule et affiche le Stock Final d’une marchandise


Var SF, E, S : Entiers
Const SI=5000

Début
Saisir E
Saisir S
SF←SI+E+S
Afficher SF
Fin

8. /* Algorithme qui calcule et affiche le périmètre d’un rectangle


MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 37

Var longue, large, P : Entiers

Début
Saisir longue
Saisir large

P← (longue + large)*2
Afficher P
Fin

9. C’est un algorithme qui calcule et affiche le périmètre d’un carré car il se calcule par la
formule suivante : P=c*4 où P est remplacé par S comme périmètre d’un carré.

10. // Algorithme demandant un nom et l’afficher après

Var Nom : chaîne des caractères

Début
Lire Nom
Afficher Nom
Fin

11. // Algorithme qui élève une valeur au carré (Puissance 2)


Var Val, ValElev : réel

Début

Lire Val
ValElev←(Val)^2
Afficher ValElev
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 38

3. Exercices sur l’ordinogramme

1. Définition de l’Ordinogramme

Est une représentation graphique ou (schématique) d’un algorithme.

2. Figures de base d’un algorithme

Il existe plusieurs figures représentant un algorithme graphiquement. Cependant, nous


citons celles de base :

A. Ovale ou l’ellipse : représente le début ou la fin d’un ordinogramme.

B. Le rectangle : représente une action ou un traitement différent d’un


test.

C. Le losange : représente un test conditionnel, un choix ou encore une


structure alternative.

D. Le parallélogramme : représente l’entrée ou la sortie des données.

NB : la figure ci-contre : peut aussi représenter l’affichage ou la sortie des


données.

E. Le trait : schématise le lien entre les figures d’ordinogramme.

F. La flèche : représente le sens d’exécution d’un ordinogramme.

G. Le petit cercle : symbolise la connexion d’une partie d’ordinogramme à une


autre.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 39

 Exercices sur proprement dite

1) Tracez graphiquement un algorithme qui calcule et affiche le stock final d’une


marchandise tout en sachant le stock initial, les entrées et les sorties.

Début

Lire SI, E, S

SF←SI+E-S

Ecrire SF

Fin
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 40

2) Concevez un ordinogramme qui fait la somme de 2 valeurs introduites au clavier.

Début

Lire A, B

Som←A+B

Ecrire Som

Fin

3) Tracez un ordinogramme qui permet le calcul de la surface d’un cercle.

Début

Lire r

S←(r^2)*Pi

Ecrire S

Fin
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 41

4) Représentez graphiquement un algorithme qui calcule le pourcentage obtenu d’un élève


tout en sachant son nom et le nombre obtenu sur la totalité de l’ensemble de cours.

Début

Lire Nom, Nobt,


Tot

Pource←( Nobt*100)/ Tot

Afficher Pource

Fin

5) Représentez graphiquement un algorithme qui délibère un élève sur base d’un


pourcentage obtenu>=50.

Début

Lire Pource

Oui non
Pource Double
Passe >=50

Fin
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 42

6) Représentez graphiquement un algorithme qui demande 2 valeurs à un utilisateur afin


d’effectuer à la fois les 4 opérations fondamentales.

Début

Lire x, y

Non Afficher ‘’la 2ème valeur n’est


y<>0 pas différente de Zéro’’
Oui

Som← (x+y)
Diff← (x-y)
Quotient← (x/y)
Prod← x*y)

Ecrire Som, Diff, Quotient, Prod

Fin
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 43

7) Tracez un ordinogramme d’une équation de second degré.

Début

Lire A, B, C

Delta← (B^2)-4*A*C

Afficher Delta

Si oui
Pas de Solution Delta<0

Sinon si

Delta>0 Si Non Il ya Double


racine x1=x2

Si Oui

Il ya 2 racines x1←(-B/2*A)

Ecrire ‘’x1 et x2 =’’ ; x1


x1←(-B+Sqr (Delta)/2*A)
x2←(-B-Sqr (Delta)/2*A)

Ecrire x1, x2

Fin
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 44

3. Exercices sur le BASIC


3.1. Généralités sur le Basic

1. Définition du langage BASIC


Est un langage de Programmation disposant un code d’instructions symboliques à
multi-usages pour les débutants.

Il Signifie en anglais : Begginners All purpose Symbolic Instructions Code.

2. Origine du langage BASIC


Ce langage fut créé par JOHN KEMENY & THOMAS KURTZ dans les années 64-65 afin de
donner l’accès à ceux qui sont débutants en informatique d’accéder à la puissance de
l’ordinateur grâce à la programmation BASIC.

3. Structure d’un programme BASIC


Les éléments suivants déterminent les règles de la construction d’un programme
BASIC. A noter :

1) Chaque instruction BASIC doit être numérotée


2) Les instructions numérotées doivent aller au croissant. C.à.d. les numéros doivent varier
du plus petit au plus grand.
3) Deux instructions ne peuvent pas porter le même numéro.
4) Deux instructions ne peuvent pas se mettre sur la même ligne d’instruction déjà
numérotée. A conditionner de les séparer par double point ( : ).
5) Le programme BASIC commence par l’entête exprimé sous forme d’un commentaire et
s’achève par le mot End

4. Instructions BASIC de base


1. Print : est une instruction d’écriture ou d’affichage en BASIC. C.à.d. elle permet d’afficher soit
un message ou la valeur contenue dans une variable.

Exemple : 20 Print ‘’Bienvenue !’’ //l’affichage du mot Bienvenue à l’écran


30 Print Surface //l’affichage de la valeur d’une surface

2. Input : est une instruction de la lecture. C.à.d. qui permet la saisie, l’entrée ou encore
l’introduction des données au clavier dans un programme BASIC.

Exemple : 10 Input Largeur // La saisie de la largeur au clavier.

3. Let ou = (le signe Egal) : est une instruction d’affectation. Ou celle qui permet d’attribuer
(transférer) une valeur à une variable.

Exemple : 10 Surface= (Longueur*Largeur)


12 P=(c*4)
4. Rem ou le signe Apostrophe (‘) : est une instruction des commentaires en BASIC.

Exemple : Rem Programme BASIC de la surface d’un cercle


MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 45

‘ Programme BASIC qui fait la division de 2 valeurs

5. CLs (Clear Screen) : est une instruction permettant de nettoyer l’écran BASIC lors de
l’exécution d’un programme.

NB : Cette commande est obligatoire pour s’éviter l’affichage d’une ou plusieurs exécutions d’un
même programme.

6. COLOR : est une instruction qui permet d’afficher du texte Basic avec une certaine couleur
lors de l’exécution.
Exemple : COLOR 2 //Affiche le texte d’un programme BASIC en couleur verte.

Voici le tableau des codes couleur pour la commande COLOR

0=Noir 3=Cyan 6=Marron 9=Bleu Clair 12=Rouge Clair


1=Bleu 4=Rouge 7=Blanc 10=vert Clair 13=Violet Clair
2=vert 5=Violet 8=gris 11=Cyan Clair 14=Jaune

Exercice Proprement dite en BASIC

1.1. Exercice des programmes BASIC (Niveau 1)


 Enoncés :

1. Faites un programme BASIC qui calcule le bénéfice d’une marchandise achetée et vendue
après.
2. Ecrivez un programme BASIC qui calcule et affiche le stock final d’une marchandise tout
en sachant le stock initial, les entrées et les sorties.

3. Concevez un programme BASIC qui fait la somme de 2 valeurs introduites au clavier.

4. Concevez une spuite d’instructions BASIC exécutable par l’ordinateur permettant le


calcul de la surface d’un cercle.

 Réponses :

1) Rem Programme du bénéfice d’une marchandise achetée et vendue


10 Dim B, PV, PA as Integer
15 Cls : color 2
20 Input ”Saisissez le prix d’achat’’; PA
25 Input ”Saisissez le prix de vente’’; PV
30 B=PV-PA
40 Print ‘’Le bénéfice calculé est de : ‘’ ; B
50 End

2) Rem Programme BASIC déterminant le stock final d’une marchandise


10 Dim SI, E, S, SF as Long

15 Cls : color 3
20 Input ”Introduisez le Stock Initial de votre stock ’’; SI
25 Input ”Saisissez les entrées’’;E
27Input ‘’Entrez les Sorties’’ ; S
30 SF=SI+(E-S)
40 Print SF
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 46

50 End

3) Rem Programme faisant la somme de 2 valeurs introduites au clavier


10 Dim A%, B%, Som%
15 Cls
20 Input A%
25 Input B%
30 Som%= A%+ B%
40 Print Som%
50 End

4) Rem Programme de la surface d’un cercle


5 Const Pi=3.14
10 Dim surfCerc, ray as double
15 Cls
18 Print ‘’Entrez le rayon de votre cercle’’
20 Input ray
30 surfCerc=Pi*(ray^2)
40 Print ‘’La surface calculée est de ‘’; surfCerc
50 End
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 47

1.2. Structures de contrôle ou de Programmation

1.2.1. Définition
Une structure de contrôle est une organisation des instructions dans un algorithme
(ou dans un programme) et déterminant la façon dont ces instructions vont s’exécuter.

1.2.2. Types
Nous en avons 5 :

 La séquence
 Le branchement
 La structure Alternative (ou conditionnelle)
 Les boucles ou la structure Répétitive
 Le sous-programme

1. La structure Alternative (ou Conditionnelle)

Est une structure qui réalise une action à l’aide d’un test conditionnel.

Ses types sont :

1) IF THE SIMPLE
Syntaxe
IF [Condition] Then
Action 1
Else
Action 2
End If

Exemple 1 : de délibération d’un élève

IF [pourcentage>=50] Then
Print ‘’L’élève passe’’
Else
Print “L’élève double”
End If

Exemple 2 : Ecrivez un programme Basic qui demande un nombre puis, affiche s’il est pair ou
impair.

Rem Programme d’affichage d’un nombre pair ou impair


10 Dim nb1, nb2, rest as integer
15 Cls
18 Input ‘’Saisissez le nombre ’’
20 rest=nb mod 2
30 If rest=0 Then
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 48

35 Print ‘’C’est un nombre Pair’’


Else
40 Print ‘’C’est un nombre impair’’
50 End if
60 End

2) IF THEN IMBRIQUE
Syntaxe :
IF [Condition 1] Then
Action 1
Else
IF [Condition 2] Then
Action 2
Else
IF [Condition 3] Then
Action 3
Else
Dernière Action à exécuter (nième Action)
End if
End if
End if

Exemple : affichage des noms des cours enseignés par les profs aux Buissonnets.

IF [Prof=”FRANCK”] Then
Print ‘’C’est le Cours d’informatique’’
Else
IF [Prof=”PIERRE”] Then
Print ‘’C’est le Cours De Mathématique’’
Else
IF [Prof=”LEVIS”] Then
Print ‘’C’est le Cours De Microbiologie’’
Else
Print ‘’Le nom du Prof que vous avez introduit n’existe pas aux buissonnets’’
End if
End if
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 49

3) SELECT CASE
Syntaxe :
Select case [Identificateur]
Case [Condition 1]
Action 1
Case [Condition 2]
Action 2
Case [Condition 3]
Action 3
Case Else
Dernière Action à exécuter (nième Action)
End Select

NB : Le terme anglais Is doit précéder tout opérateur relationnel lors de l’utilisation de la


structure Select case afin d’éviter l’erreur de syntaxe. Exemple : case Is =2

Exemple : idem pour les If imbriqués


Select case Prof
Case [is =”FRANCK”]
Print ‘’C’est le Cours d’informatique’’
Case [is =”PIERRE”]
Print ‘’C’est le Cours De Mathématique’’
Case [is =”LEVIS”]
Print ‘’C’est le Cours De Microbiologie’’
Case Else
Print ‘’Le nom du Prof introduit n’existe pas aux buissonnets’’
End Select

2. La structure Séquentielle ou la séquence

Celle-ci est une suite d’instructions dont l’exécution commence par la 1ère ligne
d’instruction jusqu’à la dernière sans contrainte ou alternative. Par exemple : le programme
suivant, est une séquence :

Rem Programme qui élève une valeur au carré (Puissance 2)


Dim Val, ValElev: double

Print ‘’Entrez une valeur’’


Input Val
ValElev←(Val)^2
Print ValElev
End

3. Le branchement (Jump : le Saut)


MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 50

1) Définition : est un arrêt de l’exécution normale d’une ligne d’instruction ou d’une séquence
afin de la continuer à un endroit spécifique du programme BASIC.

2) Types
Il existe le branchement Inconditionnel appelé (Goto n : Allez vers) et le branchement
Conditionnel (If [condition] Go to n).

NB : n est le numéro de la ligne à atteindre dans un programme BASIC. Ainsi, le branchement


est dit conditionnel lorsqu’il dépend d’une condition (If) et inconditionnel quand il ne s’agit
pas d’une condition.

Exemple 1 : Concevez un programme BASIC qui permet d’ouvrir une session (ou un compte) à
l’aide d’un mot de passe Session (Compte d’utilisateur).

NB : Le compte (ou la session) ne s’ouvre que lorsque l’utilisateur fournit un mot de passe
correct. Au cas contraire, on affichera un message erroné (d’erreur).

Résolution

1) Rem Programme BASIC d’ouverture d’une session à l’aide d’un mot de passe
10 Dim MopassSaisi as String
12 Const MopasSession =”60CSBSIX”

15 Cls : color 3
20 Input ”Introduisez le mot de passe Session’’; MopassSaisi
25 If MopassSaisi=MopasSession Then
30 Print ‘’Bienvenue ! à la Session 6’’
Else
40 Print ‘’Le mot de passe que vous avez tapé est incorrect’’ : Goto 20
50 End

Exemple 2 : Programme BASIC qui demande une valeur non positive (négative) à
l’utilisateur afin d’afficher un message ‘y correspondant (c.à.d. qui correspond à cette
valeur).

2) Rem Programme BASIC qui demande une valeur non positive afin d’afficher un message
‘y correspondant
10 Dim nombre as integer
15 Cls
20 Input ”Introduisez S.V.P. ! Un nombre négatif ’’; nombre
25 If nombre>0 Goto 20
30 Print ‘’C’est un nombre négatif’’
40 End
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 51

4. Les boucles
4.1. Définition

Une boucle est une structure de contrôle qui permet de répéter une même série
d’instructions plusieurs fois (c.à.d. autant de fois qu’on en a besoin).

En d’autre terme, une boucle est une structure répétitive (ou itérative).

4.2. Types des boucles

Généralement, 3 types des boucles sont distingués en BASIC: la boucle For (Pour), la
boucle Do While (Tant que) et Do until (Répéter).

4.2.1. La boucle For (Pour)

Est celle qui répète une même série d’instructions avec un nombre connu en avance.
C.à.d. elle est utilisée lorsqu’on connait en avance le nombre de fois qu’une série d’instructions
pourrait être répétée dans un programme.

 Syntaxe :
For i=[valeur de départ ] to [valeur d’arriver]
Instruction ou serié d’instructions à répéter
Next i

NB : i est un compteur (c.à.d. une variable ayant une valeur numérique de départ et
d’arriver). Tandis que Next i indique la fin de la boucle For.

NOTE EXPLICATIVE LORS DE L’EXPOSE

Le compteur peut changer de nom. Il peut prendre x, a, e, etc.


MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 52

 Exemple : faites un programme Basic qui affiche 5 fois le mot Informatique à


l’écran.

 Résolution :

Rem Utilisation de la boucle For pour afficher 5 fois le terme Informatique


10 For i=1 to 5
20 Print ‘’informatique’’
Next i
30 End

 Soit on peut utiliser une autre solution avec l’instruction Print :

Rem Affichage du terme informatique avec l’instruction Print


1 Print ‘’informatique’’
2 Print ‘’informatique’’
3 Print ‘’informatique’’
4 Print ‘’informatique’’
5 Print ‘’informatique’’ : End

4.2.2. La boucle Do While (Tant que)

Est une boucle qui répète une même série d’instructions tant que la condition n’est pas
réalisée ou vérifiée.

Syntaxe :
Do While [Condition]
Instruction ou série d’instructions à répéter
Loop

 Exemple : faites un programme BASIC qui permet de déverrouiller un téléphone par


un mot de passe.

 Résolution

Rem Programme BASIC déverrouiller un téléphone


10 Dim MopassSaisi as String
15 Cls : color 2

20 Input ”Introduisez le mot de passe téléphone s.v.p’’; MopassSaisi


23 Do while MopassSaisi<> 0007100
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 53

24 Print ‘’Vous avez oublié votre mot de passe’’ : Goto 20


25 Loop
26 If MopassSaisi=MopasTel Then
30 Print ‘’Bienvenue ! chez Samsung ! ’’
Else
40 End if
50 End

4.2.3. La boucle Do until (Répéter jusqu’à ce que)

Est celle qui répète une série d’instructions jusqu’à ce que la condition soit réalisée.

 Syntaxe :

Do
Instructions à répéter
Loop until [condition à réaliser]

 Exemple : même exemple avec la boucle Do While.

Résolution

Rem Programme BASIC déverrouiller un téléphone


10 Dim MopassSaisi as String
15 Cls : color 2

20 Input ”Introduisez le mot de passe téléphone s.v.p’’; MopassSaisi


21 If MopassSaisi=0007100 Then
22 Print ‘’Bienvenue ! chez Samsung ! ’’
23 else
24 Do
25 Print ‘’Vous avez oublié votre mot de passe’’ : Goto 20
26 Loop until MopassSaisi=0007100
40 End if
51 End
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 54

CHAP 12. LES SYSTEMES DE NUMERATION

1. Définition d’un système de Numération

Un système de numération est un ensemble d’éléments appelés symboles et d’une


base qui est égale au nombre de ces symboles. Exemple : le système décimal, binaire, octal,
hexadécimal…

A quoi sert un système de numération ? Il sert à écrire, lire et à nommer un chiffre


ou nombre.

2. Système de numération décimal

Est un système de numération à base 10 dont les symboles sont de 0 à 9 c.à.d. {0, 1, 2, 3,
4, 5, 6, 7, 8 et 9). Exemple : 25, 546,…sont des nombres du système décimal.

 Décomposition d’un nombre décimal

Pour décomposer un nombre décimal, on numérote d’abord en position décimale


chaque chiffre décimal de ce nombre de la droite à gauche puis, on multiplie chaque chiffre
décimal par la base 10 exposant sa position décimale.

NB : la position décimale est la place qu’occupe un chiffre dans un nombre décimal.

Ex : on donne le nombre 546. Comment le numéroter en position décimale ?

Réponse 1 : Ça serait : 52 41 60 ce qui donnera :

5*102=5*10*10=500
4*101=4*10=40
6*100=6
Alors 500+40+5 donnent 546

1.1. Système de numération binaire

Est un système à base 2 (ou binaire) dont les symboles sont soit 0 soit 1.

NB : ce système est utilisé par l’ordinateur pour son fonctionnement interne et se traitement
d’informations.

1.2. Exécution des conversions par l’ordinateur

L’ordinateur commence à transformer à l’entrée des informations décimales en


données binaires. Puis, à la sortie des informations, il transforme les ces données binaires en
informations décimales et compréhensibles par l’être humain.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 55

1.2.1. Passage du système Décimal en Binaire

Pour passer du système décimal en binaire, on divise le chiffre ou le nombre décimal


successivement par 2 jusqu’à ce que le quotient devient 0. Puis on récupère les restes de la
division de gauche à droite en commençant par le dernier reste.

 On donne :
1) 5(10)=…………………………… (2)
2) 15(10)=………………...……….. (2)
3) 7(10)=…………………………… (2)

 Réponse :
1) 5 2
-4 2 2
1 -2 1 2 1 0 1
0 -0 0 donc 5(10)=101(2)
1

Ou encore :

5 : 2=2 reste 1
2 : 2=1 reste 0
1 : 2=0 reste 1

Donc 5 en base 10 donnera 101

2) 15(10)= ? (2)

15 : 2=7 reste 1
7 : 2=3 reste 1
3 : 2=1 reste 1
1 : 2=0 reste 1

Donc 15 en base 10 donnera 1111

3) 7(10)= ? (2)

7 : 2=3 reste 1
3 : 2=1 reste 1
1 : 2=0 reste 1

Donc 7 base 10 donnera 111


MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 56

1.2.2. Passage du système Binaire en Décimal

Pour passer du système binaire en Décimal, on numérote d’abord en position


décimale chaque chiffre binaire de la droite à gauche puis, on multiplie chaque chiffre binaire
par la base 2 exposant sa position décimal et on fait leur somme jusqu’à trouver la valeur
décimale.

1.2.3. Exemples Modèles


 On donne :
 101(2)=…………………………………………. (10)
 1111(2)=………………………………………… (10)

 Réponses :

1) 1(2)2 + 0(2)1 + 1(2)0 = 4 + 0 + 1 = 𝟓


2) 1(2)3 +1(2)2 +1(2)1 + 1(2)0 = 8 + 4 + 2 + 1 = 𝟏𝟓

1.2.4. Exercices d’application

1) 101010(2)=…………………………………………. (10)
2) 1000(2)=………………………………………… (10)
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 57

1. L’addition en Binaire

 Règle d’addition en binaire


 1+0=1
 0+1=1
 0+0=0
 1+1=10 (c’est-à-dire j’écris 0 et je retiens 1) en d’autre terme 2 en base 2
 1+1+1= (c’est-à-dire j’écris 1 et je retiens 1) en d’autre terme 3 en base 2

 Exemples modèles :

1) 111 2) 111 3)1111


+ 101 +111 +1010
1100 1110 11001

 Exercices d’application

1) 1101+111
2) 1111+101
3) 111+100
4) 11111+1111+111
5) 111011+11101

2. La soustraction en Binaire

 Règle de la soustraction en binaire

Ici, le principe est d’appliquer la règle de la soustraction en décimal tout en sachant que
l’unité empruntée au rang immédiatement supérieur vaut 2 en base 2.

 Exemples modèles
1) 1001 02 1 2) 1021 1
- 1 1 1 11 1
0 0 1 0 01 0 0

 Exercices d’application

1. 11011-1101= ?
2. 1000-111= ?
3. 100101-1111= ?
4. 10101011-100001= ?

3. La multiplication Binaire

 Règle : le principe est de garder les règles de la multiplication en décimal et faire


l’addition en binaire.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 58

A cet effet, nous retenons ceci :

 0 x 0=0
 0 x 1=0
 1 x 0=0
 1 x 1=1

 Exemples modèles
1) 101 2) 111
x101 x 111
101 111
000 111
+101 111
11001 101001

 Exercices d’application

1. 10011 x 101= ?
2. 101 x 110= ?
3. 11011 x 10= ?
4. 11111x111= ?

4.La division en Binaire

 Règles de la division : on applique les règles de soustraction et celle de la multiplication


décimale tout en effectuant la soustraction en binaire.

 Exemples modèles
1) 11111 101
-101 110
0101
-101
00001
-00000
00001

2) 101000 100
-100 1010
0010
-0000
00100
-00100
00000
-00000
00000

 Exercices d’application

1. 10111111 : 101
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 59

2. 1111 : 10
3. 1111001 : 111
4. 1000000 : 1010

3. SYSTEME DE NUMERATION OCTAL

1. Définition
Est un système à base 8 dont les symboles sont de 0 à 7 (c.à.d. 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6,7).

2. Passage du Système de Numération Décimal en Octal


On garde le même principe qu’en binaire mais tout en sachant que nous sommes en
base 8. En d’autre terme, la division se fera par 8.

 Exemples modèles:

1. 68 (10)=…………………………………..(8)
2. 100 (10) =………………………………..(8)
3. 8 (10) =…………………………………....(8)
4. 16 (10)=…………………………………..(8)

 Réponses :

1 0 4 1 4 4
1. 68 8 2. 100 8
64 8 8 -96 12 8
04 8 1 8 4 -8 1 8
0 -0 0 4 -0 0
1 1

NB : lorsque la valeur donnée est égale à la base demandée, il ne faudrait pas calculer car ça
donnera toujours 1 et 0.

3. 8 (10) =10(8) 4. 16 8 2 0

-16 2 8

0 -0 0
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 60

3.Passage du Système Numération Octal en Décimal

On garde aussi, le même principe qu’en binaire mais tout en multipliant chaque chiffre
octal par la base 8 exposant sa position décimal et on fait leur somme jusqu’à trouver la valeur
décimale.

 Exemples modèles:

1. 8 (8)=…………………………………. (10)
2. 144 (8) =…………………………….. (10)

 Réponses
1. 8 x 80=8 (10)
2. 1 x 82+4 x 81+ 4 x 80= 64+32+4=100(10)

4. Passage du binaire en octal


La règle est qu’il faut d’abord convertir en base 10 puis, convertir de base 10 en base
octal.

 Exemples modèles:
 On donne :
1) 111(2)= ? (8)
2) 100011(2)= ? (8)

 Réponses
2 10

1. 111=1(2)2+1(2)1+1(2)0=7(10) alors 7(10) donne 7(8)


5 4 3210
2. 100011=1(2)5+0(2)4+0(2)3+0(2)2+1(2)1+1(2)0=35(10) alors 35(10) donne 43(8)

5. Passage de l’octal en binaire


Ici, la règle est qu’il faut d’abord convertir en base 10 puis, convertir la base 10 en base
binaire.

 Exemples modèles:
 On donne :
1. 43 (8)= ? (2)
2. 10 (8)= ? (2)

 Réponses
1) 43(8)=en base (10)=4130=4(8)1+3(8)0=32+3=35(10)

35 :2=17 reste 1
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 61

17 :2=8 reste 1
8 :2=4 reste 0
4 : 2=2 reste 0
2 : 2=1 reste 0
1 : 2=0 reste 1 et on classe le résultat à partir du dernier reste de la division donc 43(8)
donne : 100011 (2) en binaire.

2) 10(8)=en base (10)=1100=1(8)1+0(8)0=8+0=8(10)

8 :2=4 reste 0
4 : 2=2 reste 0
2 : 2=1 reste 0
1 : 2=0 reste 1 et on classe le résultat à partir du dernier reste de la division donc 43(8)
donne : 1000(2) en binaire.

5.3. Exercices d’application

1. Convertissez les valeurs suivantes en octal :


1.1. 256(10)= ? (8)

1.2. 512(10)= ? (8)


1.3. 65536=(10)= ? (8)
1.4. 128(10)= ? (8)

1.5. 20(10)= ? (8)


1.6. 16(10)= ? (8)

1.7. 64(10)= ? (8)

2. Convertissez les valeurs suivantes en décimal :


2.1. 200 000(8)= ? (10)
2.2. 800(8)= ? (10)
2.3. 200(8)= ? (10)
2.4. 400(8)= ? (10)

3. Convertissez les valeurs suivantes en binaire :


3.1. 7(8)= ? (2)
3.2. 32(8)= ? (2)

4. Convertissez les valeurs suivantes en octal :


4.1. 101(2)= ? (8)

4.2. 11111(2)= ? (8)

5.4. Opérations (d’addition et Soustraction en Octal) :

5.4.1. Addition en octal


Le principe est d’appliquer la règle de l’addition en décimal tout en sachant que la
valeur supérieure à 8 doit être convertie en base 8.
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 62

 Exemples modèles:
1) 112 518
+ 2 7 1 2(8)
4 1 7 2(8)

Donc 8+2=10 (c’est supérieur à 8), alors se demande 8 entre combien de fois dans 10 : 1 fois et
reste 2 alors on écrit 2 et on reporte 1 sur 5 ainsi de suite pour d’autres valeurs qui dépassent la
base 8

2) 615151316
+ 2 5 6 2(8)
70 3 2 0(8)

5.4.2. Soustraction en Octal


Le principe est d’appliquer la règle de la soustraction en décimal tout en sachant que
l’unité empruntée au rang immédiatement supérieur vaut 8 en base 8.

 Exemples modèles :
6 8 08
1) 874 2) 1256
-349(8) -512(8)
523(8) 0544(8)

5.4.3. Exercices d’application

1) 8796 3) 45879
-898(8) +5879(8)

2) 1256987 4) 16834
-89745(8) +256(8)
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 63

4. SYSTEME DE NUMERATION HEXADECIMAL

4.1. Définition
Est un système à base 16 dont les symboles sont de 0 à 9 et de 6 lettres alphabétiques
(c.à.d. A,B,C,D,E,F correspondant à 10,11,12,13,14,15).

4.2. Passage du Système de Numération Décimal en Hexadécimal


On garde le même principe qu’en binaire mais tout en sachant que nous sommes en
base 16. En d’autre terme, la division se fera par 16.

4.3. Exemples Modèles


 On donne :

a. 2850(10)= en base 16
b. 400(10)= en base 16

 Réponses :

1) 2850 16 B 2 2 donc 2850(10)=B22(16)


-16 178 16
125 -16 11 16
-112 018 - 0 0
130 - 16 11
-128 02
002

 Ou encore :

2850 : 16=178 reste 2


178 : 16=11 reste 2
11: 16=0 reste 11 et 11=B en base 16 donc : B22(16)

2) 400 : 16=25 reste 0


25 : 16=1 reste 9
1:16=0 reste 1 donc : 190(16)

4.4. Passage du Système de Numération Hexadécimal en Décimal

On garde aussi, le même principe qu’en binaire mais tout en multipliant chaque chiffre
hexadécimal par la base 16 exposant sa position décimal et on fait leur somme jusqu’à trouver
la valeur décimale.

4.5. Exemples Modèles


1) 16 (16)=…………………………………. (10)
2) 256 (16) =…………………………….. (10)
 Réponses
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 64

1. 1 x 161+6 x 160=16+6=22(10)
2. 2x162+5x161+6x160=512+80+6=598(10)

4.6. Exercices d’application


1. 64(16)=………………………………...(10)
2. 128 (16) =……………………………..(10)
3. 512 (16)=………………………………(10)
4. 1024 (16) =……………………………(10)

4.7. Opérations (d’addition et Soustraction en Hexadécimal)

4.7.1. Addition en Hexadécimal


Le principe est d’appliquer la règle de l’addition en décimal tout en sachant que la
valeur supérieure à 16 doit être convertie en base 16.

 Exercices modèles
1) 2850 2) 1089
+ 8995(16) +2999(16)
B1E5(16) 3A22

4.7.2. Soustraction en Hexadécimal


Le principe est d’appliquer la règle de la soustraction en décimal tout en sachant que
l’unité empruntée au rang immédiatement supérieur vaut 16 en base 16.

 Exercices modèles
1) 98AF 2) B22
-3AB(16) -AC1(16)
9504(16) 061

4.7.3. Exercices d’applications


1. Additionnez les valeurs suivantes en hexadécimal
1. 1999+899= ? (16)

2. 2015A+2016B= ? (16)
3. B22+AC1= ? (16)
4. F12+F4= ? (16)

2. Soustrayez les valeurs suivantes en hexadécimal


1. 2850-8995= ? (16)
2. 1998-A18= ? (16)

3. B1E5-A332= ? (16)
4. 98AF-9504= ? (16)
MANUEL D’INFORMATIQUE 6ieme COMMERCIALE INFORMATIQUE 65

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