Rapport de Certification
Rapport de Certification
Rapport de Certification
INTRODUCTION 2
2. LA CERTIFICATION V2014 2
PRÉSENTATION DE L'ÉTABLISSEMENT 6
1. DÉCISION DE CERTIFICATION 8
PROGRAMME DE VISITE 9
PARCOURS DU PATIENT 26
DOSSIER PATIENT 31
La certification mise en œuvre par la Haute Autorité de santé a pour objet d'évaluer la qualité et la sécurité des soins
dispensés et l'ensemble des prestations délivrées par les établissements de santé. Elle tient compte notamment de
leur organisation interne et de la satisfaction des patients.
Il s'agit d'une procédure obligatoire qui intervient périodiquement tous les 4 ans.
Pour conduire son évaluation, la Haute Autorité de santé se réfère à un référentiel qu'elle a élaboré : le Manuel de
certification publié sur son site internet. La version du Manuel de certification applicable est celle en vigueur à la
date de la visite.
Si elle ne se substitue pas aux inspections et contrôles de sécurité sanitaire diligentés par les autorités de tutelle, la
certification fournit aux ARS une évaluation externe qualifiée sur le niveau de maturité des différentes composantes
de la qualité et de la sécurité des soins des établissements de santé.
Elle est une certification globale et non une certification de toutes les activités de l'établissement. En effet, le
dispositif mis en place (référentiel général, visite non exhaustive, experts-visiteurs généralistes) porte sur le
fonctionnement global de l'établissement et n'a pas vocation à analyser spécifiquement le fonctionnement de
chaque secteur d'activité.
2. La certification V2014
Le développement d'une démarche d'amélioration de la qualité et de la sécurité dans les établissements de santé
nécessite une étape première de développement d'une culture partagée et d'une maîtrise des processus
transversaux clés pour la qualité et la sécurité des soins.
Ce double regard permet à la certification de s'adapter aux diverses situations des établissements et offre à ces
derniers un diagnostic régulier favorisant l'actualisation des plans d'actions d'amélioration, tant sur les apects
managériaux que sur les aspects opérationnels.
Pour la V2014, la HAS a choisi une approche par thématique. Une liste de thématiques a été établie qui fait la
correspondance avec les critères du Manuel de certification.
• et, par exception, sur des thématiques supplémentaires ajoutées en visite dans le cas où un
dysfonctionnement est observé sur une thématique non inscrite au programme initial de visite.
2. Des investigations selon la méthode du patient-traceur : cette dernière permet d'évaluer la prise en compte des
critères de la certification dans le registre de la prise en charge réelle d'un patient.
Le présent rapport rend compte de l'évaluation réalisée par les experts-visiteurs sur l'existence d'un système de
pilotage de l'établissement pour ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en
charge dans chacun des secteurs d'activité (avec une obligation de résultat sur des critères jugés prioritaires - les
PEP) ainsi que sur la maturité des démarches qualité risques, en particulier leur déploiement au plus près des
équipes et de la prise en charge des patients.
Etabli après une phase contradictoire avec l'établissement, le rapport de certification est transmis à l'autorité de
tutelle. Il est rendu public.
Sur chaque thématique investiguée en visite, la Haute Autorité de santé peut prononcer :
- des recommandations d'amélioration,
- des obligations d'amélioration,
- des réserves.
Les recommandations d'amélioration, les obligations d'amélioration et les réserves traduisent le niveau de maturité
de chaque thématique évaluée c'est-à-dire la capacité de l'établissement à maitriser les risques identifiés, à
atteindre les objectifs de la thématique et à fonctionner selon un dispositif d'amélioration continue. La maturité de
chaque thématique est fondée sur les conformités et écarts identifiés au cours de la visite de certification, pour
chaque sous-étape du « PDCA » ; l'ensemble répondant à la définition d'un niveau de maturité objectivé dans une
grille de maturité établie par la HAS.
Dans certaines situations, les recommandations d'amélioration, les obligations d'amélioration et les réserves
peuvent traduire l'existence d'une situation à risque pour les personnes non maitrisée par l'établissement.
- une décision de certification assortie d'une ou plusieurs recommandations d'amélioration (B) sur les
thématiques investiguées en visite,
- une décision de certification assortie d'une ou plusieurs obligations d'amélioration (C) (et d'éventuelles
recommandations d'amélioration) sur les thématiques investiguées en visite,
La HAS peut également décider de surseoir à statuer pour la certification (D) en raison de réserves sur les
thématiques investiguées en visite, ou d'un avis défavorable à l'exploitation des locaux rendu par la commission qui
en est chargée dans chaque département.
Les objectifs de visite, établis en amont de la visite par la HAS, consistent à contextualiser les
audits sur des thématiques communes à tous les établissements, motiver le choix des audits
Objectifs et
sur des thématiques spécifiques à l'établissement (1 à 3 audits) et définir les investigations
programme de visite
selon la méthode du patient-traceur.
Cela se traduit, pour chaque établissement, par l'élaboration d'un programme de visite.
Méthode d'évaluation rétrospective qui consiste, à partir d'un séjour d'un patient hospitalisé, à
Patient traceur :
évaluer les processus de soins, les organisations et les systèmes qui concourent à sa prise
Sigle PT
en charge.
Justification de l'écart, c'est-à-dire ce qui a été observé ou entendu au travers des différents
Preuve entretiens, visites terrain ou patient traceur.
Niveau de criticité de l'écart identifié et conformité en synthèse collective. Il existe en 3
niveaux de qualification :
- Point sensible :
o Ecart qui n'entraîne pas de risque direct pour le patient ou les professionnels.
o Ou, écart qui n'entraîne pas de risque de rupture de système (par exemple, par
manque d'antériorité, de structuration et/ou d'appropriation).
- Non-conformité :
o Ecart entraînant un risque direct pour le patient ou les professionnels
Qualification des
o Ou, écart indiquant une rupture du système.
écarts
- Non-conformité majeure :
o Ecart indiquant des faits ou manquements mettant en jeu la sécurité des patients ou
des professionnels de manière grave et immédiate et pour lequel il n'existe aucune
mesure appropriée de récupération ou d'atténuation
o Ou, absence ou défaillance totale du management d'une activité sur une thématique
donnée.
Référentiel applicable Exigences du manuel de certification, incluant la réglementation et les éléments issus du
processus décisionnel de la HAS.
2.1 La caractérisation générale qui précise la problématique de la thématique. Cette partie, élaborée par la
HAS, est identique pour tous les établissements de santé.
a. Une représentation graphique permet à l'établissement de visualiser son niveau de maturité à partir des
colorations obtenues et d'évaluer sa marge de progrès.
b. Une synthèse générale sur le niveau de maîtrise de la thématique. Rédigée selon les étapes du
PDCA, elle présente les conformités et les écarts observés lors de l'audit processus et intègre le cas
échéant, les constats des évaluations par patient-traceur.
c. Un tableau des écarts qui recense l’ensemble des écarts relevés, tels qu'énoncés dans la synthèse.
Chaque écart y est qualifié et rattaché au référentiel applicable. Non publié, ce tableau n'est à disposition
que de l'établissement qui peut ainsi savoir précisément, ce qui doit être amélioré.
Statut Privé
Activités
MCO Gyneco-Obstétrique 40 / /
MCO Médecine 96 18 /
Regroupement / Fusion /
1. Décision de certification
Au vu des éléments mentionnés dans le présent rapport, issus de la visite sur site, la Haute Autorité de santé décide :
- la certification de l'établissement avec obligation d'amélioration (C).
Recommandations d'amélioration
Management de la qualité et des risques
Management de la prise en charge médicamenteuse du patient
Management de la prise en charge du patient au bloc opératoire
Management de la prise en charge du patient en imagerie interventionnelle
5. Suivi de la décision
L'établissement transmettra à la Haute Autorité de santé un compte qualité supplémentaire dans un délai de 6 mois,
indiquant les actions correctives conduites sur l'ensemble de ses obligations d'amélioration. Au terme de l'analyse de
ce compte qualité supplémentaire, la HAS peut décider la certification de l'établissement éventuellement assorties de
recommandations d'amélioration ou d'organiser une visite de suivi sur les obligations d'amélioration définies dans le
rapport de certification.
La Haute Autorité de santé a défini des objectifs de visite, établis sous forme d'une liste de thématiques à
auditer et de patients-traceur à réaliser.
Seuls les audits de processus inscrits dans les objectifs de visite font l'objet du présent rapport.
Dans le cas où un dysfonctionnement est observé en cours de visite sur une thématique non inscrite au
programme de visite, les experts-visiteurs peuvent conduire des investigations supplémentaires et ajouter
cette thématique au programme.
MANAGEMENT
Management de la qualité et des risques
PRISE EN CHARGE
Droits des patients
Parcours du patient
Dossier patient
FONCTIONS SUPPORTS
Secteurs
Type de
PT Population d'activité / Pathologie Mode d'entrée PEC
parcours
services
1 H ou F Gastro- Maladie de colon Hospitalisation 1 patient(e) pec MCO
entérologie programmée pour une
endoscopie
2 H ou F Plateau technique cancer Hospitalisation 1 patient(e) en MCO
de chimiothérapie programmée ambulatoire pec
pour une chimio
3 H ou F Chirurgie Pathologie Hospitalisation 1 patient(e) MCO
cardiologique cardiologique programmée hospitalisé(e)
pour une chir
cardiolo
4 H ou F Chirurgie Pathologie Hospitalisation 1 patient(e) MCO
1. Caractérisation générale
L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale,
collective, organisée et suivie de gestion de la qualité et des risques. L'établissement doit montrer que sa
démarche n'est pas liée uniquement à des actions immédiates et correctives liées à des événements
indésirables, une situation de crise ou à l'actualité, mais fondée sur une approche systémique de la qualité et
des risques et intégrée au projet managérial. De plus, cette démarche globale doit intégrer la préparation aux
situations sanitaires exceptionnelles dans le cadre du plan blanc.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Non défini
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
L’établissement a dû faire face à certains changements : nouveau Président de CME nommé en décembre 2017,
nouvelle équipe qualité (suite au départ du RAQ depuis novembre 2017 resté pour accompagner jusqu’à la
certification à hauteur de 10 heures par semaine) avec un coordinateur qualité passé à temps plein, une nouvelle
DSI nommée coordinatrice des risques associés aux soins recrutée en aout 2017. La politique qualité, incluant la
politique de l'évaluation des pratiques professionnelles, est élaborée pour la période 2014-2018. Elle est intégrée au
projet d'établissement. Elle comprend trois axes stratégiques :
• Approfondir la démarche d’amélioration continue de la qualité
• Mettre en œuvre une démarche globalisée de gestion des risques
• Améliorer la qualité de l’écoute patient, son information et la gestion des plaintes
Ces axes sont déclinés en objectifs opérationnels et actions à mettre en œuvre. Le projet Qualité est élaboré en
cohérence avec les autres composantes du projet d'établissement que sont notamment le projet médical et le projet
de soins. Il s'appuie sur les exigences du manuel de certification, sur les textes règlementaires, sur les orientations
du CPOM, sur les rapport de la CDU, sur les résultats des enquêtes de satisfaction, les comptes rendus des
instances, les analyses des dysfonctionnements, risques, plaintes et réclamations, sur le recueil et l’analyse des EI,
sur les résultats d'évaluation menées en interne. Il existe une politique EPP, définie par la CME : la sous-
commission EPP est le bureau de CME composé de médecins représentants de la CME, du pharmacien, du
responsable qualité, du gestionnaire des risques associés aux soins, de la direction. La responsable qualité assure
la coordination, le suivi des démarches engagées en lien avec les pilotes des EPP. Afin d'identifier et d'analyser ses
risques, la clinique a élaboré une cartographie des risques selon la méthode AMDEC par processus en utilisant les
sources (évaluation, résultats d’analyse des indicateurs, bilan des EI en lien avec processus, les plaintes et
réclamations). Les risques on été hiérarchisés en fonction de leur fréquence, gravité et niveau de maîtrise d'après
les échelles de la HAS. L'ensemble des plans d'actions est regroupé dans un programme unique et pluriannuel
d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, le PAQSS. Celui-ci est doublé d'une fiche processus tableau
de bord (risques, indicateurs, plan d’action) accessibles pour chaque pôle d'activité. Le PAQSS prévoit l'ensemble
des modalités pour sa mise en œuvre : objectifs, actions, pilote du processus de rattachement, responsables
d'actions, échéances, modalités de suivi et état d'avancement. Il est présenté et validé au comité de pilotage de la
démarche qualité. Il est ensuite présenté aux instances (CME, CDU, CE, CHSCT) et aux réunions de pôle. Une
synthèse des actions par processus est communiqué aux professionnels via l’encadrement, et des livrets
spécifiques (CERTIF BOOK). Le PAQSS intègre en totalité les données du compte qualité dans l'identification de
ses risques et plans d'actions prioritaires.
ORGANISATION INTERNE
Le pilotage stratégique de la démarche qualité gestion des risques est assuré par un comité de pilotage (COPIL)
élargie composé du président de la CME, le directeur d’établissement, la directrice des soins coordonnateur des
RAS, les responsables d’unité de soins, le pharmacien gérant, le responsable EOH, le responsable qualité et
l’assistant qualité. Un COPIL restreint composé du directeur, du coordonnateur RAS et du responsable qualité se
réunit en tant que de besoin. Le COPIL a pour mission d’arrêter les axes prioritaires de la politique QGDR et de
valider les projets et les actions à conduire dans le cadre du PAQSS. Il est l’organe stratégique et décisionnaire de
la démarche. Il se réunit une fois par mois.
Le pilotage opérationnel est assurée par la cellule qualité gestion des risques composée du responsable qualité, du
coordonnateur des risques associés au soins, du technicien qualité. En fonction des thématiques l’équipe s’appuie
également sur le responsable opérationnel hygiène (1 ETP), le pharmacien hygiéniste (0,3 ETP), le responsable
qualité opérationnel en radiothérapie (0,5 ETP), le gestionnaire des risques environnementaux (1 ETP).
Cette cellule qualité GDR s’appuie sur d’autres instances comme le COVIRIS (comité des vigilances et des risques)
qui a pour missions la gestion des évènements indésirables. Le COVIRIS définit la méthodologie d’identification
d’analyse et de traitement des EI, d’identifier les EI nécessitant une analyse systémique, assurer analyse et
recherche causes profondes des EIR… Elle s’appuie également sur les différents comités (hygiène, médicaments
conseil de bloc, CLUD, CDU, commission EPP...) et les correspondants (hygiène, douleur, soins support …). La
responsable qualité participe aux différentes instances et assure de ce fait le lien permanent entre ces instances et
la politique qualité gestion des risques. Les pilotes pour la plupart responsables institutionnels ou de services ont été
désignés pour l’ensemble des thématiques investiguées pour la certification. Une fiche de mission existe pour les
pilotes des processus, la responsable assurance qualité, la gestionnaire des risques et accessibles au sein de la
gestion documentaire. Les vigilants sont identifiés et assurent leur mission. Les procédures d'alerte descendantes et
ascendantes sont disponibles et chaque correspondant réalise un bilan annuel. La coordination entre les différentes
vigilances, la veille sanitaire et la gestion globale de la qualité et des risques est organisée.
La gestion documentaire est organisée au moyen d’une gestion électronique de documents. Le système de
signalement est informatisé et est accessible à l'ensemble des professionnels. Une information sur le
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
A / AGIR
1. Caractérisation générale
L'investigation de la thématique « Gestion du risque infectieux » vise à évaluer que l'établissement a établi et
mis en œuvre un programme de maîtrise du risque infectieux adapté à son activité et en cohérence avec les
objectifs nationaux. Ainsi, les activités à haut risque infectieux, telles que la réanimation, la néonatalogie, et les
activités des secteurs interventionnels exigent un haut niveau de prévention et de surveillance.
Le bon usage des antibiotiques doit permettre d'apporter le meilleur traitement possible au patient et de limiter
l'émergence de bactéries résistantes.
Il repose sur un effort collectif de l'ensemble des professionnels de santé. En outre, l'hygiène des locaux est un
des maillons de la chaîne de prévention des infections nosocomiales.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Non défini
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
La stratégie déclinée dans le programme d’actions de l'EOH, est mise œuvre par un groupe composé de l’EOH, d'un
pharmacien Hygiéniste, du Coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins, des cadres de santé. Le
programme d’action est réactualisé tous les ans et fait l’objet d’un bilan d’activité annuel transmis aux instances
CME, CHSCT, CDU. Sur la base des données internes (cartographie des risques infectieux par le groupe "Clinifutur"
déclinée pour l'établissement, signalements internes, résultats d’audits internes et de surveillance, EPP) et des
données externes (indicateurs nationaux, recommandations, PROPIAS) l'établissement a identifié ses risques. 5
risques ont été inclus dans le compte qualité. Ils concernent : la maîtrise du risque aspergillaire lors des travaux, la
gestion des excretas, l'hygiène des mains, le plan de crise de risques infectieux et la méconnaissance des actes
techniques. Ces risques sont priorisés. Sur la base de cette analyse des risques, il existe des plans d'action intégrés
dans le Compte Qualité et retrouvés dans le PAQSS.
ORGANISATION INTERNE
Le processus de gestion du risque infectieux est piloté par: l'infirmière hygiéniste et un pharmacien hygiéniste, ils
constituent l'EOH. Ils bénéficient de l'aide d'un infectiologue pour le processus concernant les antibiothérapies. La
CME est informée par l'EOH des plans d'action et des bilans annuels, de plus à chaque CME un point est fait
concernant l'hygiène et les antibiotiques. Une sous-commission constituée par l'EOH, le gestionnaire de risque, les
cadres de santé et des référents en hygiène se réunit mensuellement pour traiter des problèmes d'hygiène. Une
commission des anti infectieux est en place et se réunit quatre fois par an pour traiter des antibiotiques. L’EOH est
composée de 0,3 ETP praticien hygiéniste, de 1 ETP IDE hygiéniste. Le conseil antibiotique est réalisée par
l'infectiologue pour 0,22 ETP avec un relai par le pharmacien hygiéniste qui a les compétences pour ce faire. Un
réseau de correspondants paramédicaux en hygiène dans les services (40 personnes) permet de relayer auprès
des personnels soignants les informations concernant l'hygiène. L'infirmière hygiéniste participe à l'analyse des
déclarations des événements indésirables. Les rôles et les responsabilités des pilotes de ce processus sont
identifiés et formalisés dans les fiches de poste (infirmière hygiéniste, praticien hygiéniste, médecin référent
antibiotique, correspondants en hygiène). Une organisation est en place pour promouvoir le bon usage des
antibiotiques. Le pharmacien hygiéniste et le médecin infectiologue sont les référents en antibiothérapie du GIE et
de l'établissement. Des outils d'aide à la prescription sont à disposition sur la gestion documentaire électronique
(guide du BOUDA, bon usage des antibiotiques). Une organisation est en place pour encadrer la prescription
(dispensation nominative encadrée pour toutes les molécules antibiotiques, antivirales et antifongiques) ainsi qu'une
limitation informatique de la prescription antibiotique probabiliste à 72h et de la prescription documentée à 7 jours. Il
existe un dispositif de surveillance épidémiologique et de consommation des antibiotiques et de surveillance de la
résistance aux antibiotiques. Les ressources documentaires sont accessibles par intranet et sur la gestion
documentaire. Elles sont réactualisées tous le 5 ans ou lors de nouvelles recommandations. L’EOH participe à la
réalisation des procédures et à l'évaluation des équipes externes de bio nettoyage (prestation sous traitée) ainsi
qu'aux procédures de bionettoyage du bloc opératoire pris en charge par les personnels du bloc opératoire.
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
1. Caractérisation générale
L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale
visant à garantir le respect des droits des patients, dimension essentielle de la qualité. La certification constitue
ainsi l'un des leviers de la mise en œuvre de la loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et
à la qualité du système de santé qui réaffirme un certain nombre de droits fondamentaux de la personne
malade, notamment des droits relatifs au respect de l'intégrité et de la dignité de la personne et de la
confidentialité des informations la concernant. Elle souligne l'obligation de respect des libertés individuelles.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Non défini
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
La Clinique a inscrit sa stratégie institutionnelle en matière de droits des patients dans le projet d’établissement
2014-2018 et en particulier dans son axe 4 de la politique qualité gestion des risques « améliorer la qualité de
l’écoute du patient, son information et la gestion des plaintes ». Cette politique se décline autour de 8 objectifs. Une
analyse des risques élaborée sur la base des résultats des indicateurs (IQSS, HN, nombre d'EI, taux e plaintes et
réclamations…), des évaluations (patient traceur, RMM, CREX…), des recommandations de la commission des
usagers, a été réalisée en associant les professionnels et les représentants des usagers. 5 risques prioritaires ont
été identifiés autour de la promotion des droits des patients. La hiérarchisation des risques a été réalisée en équipe
pluridisciplinaire selon l’échelle de criticité de la HAS. La promotion du respect des droits des patients constitue une
des valeurs de la Clinique. Elle est réaffirmée dans un certain nombre de documents soumis à affichage comme la
Charte de la personne hospitalisée, la charte de l’enfant, la Charte de la bientraitance et de Bien Naître en
maternité, charte des droits et devoirs. Cette stratégie, validée par les instances concernées (CME, CDU, IRP), est
déclinée dans un programme d’action et dans le compte qualité. Le CQ est établi et intègre les risques prioritaires
retenus. Des plans d’action sont élaborés, mis en œuvre et suivis en réponse à l’identification de ces risques et sont
retrouvés dans le PAQSS de l’établissement.
ORGANISATION INTERNE
La clinique a missionné en décembre 2017, en qualité de pilote de processus, la directrice des soins-coordinatrice
des risques associés aux soins recrutée en août 2017. Une fiche de mission institutionnelle « pilote de processus »,
en définit les attendus et précise les moyens mis à disposition notamment en terme d’accompagnement par la
cellule qualité et en terme de formation.
Membre de la cellule qualité gestion des risques elle travaille en lien avec équipe qualité et les représentants des
usagers. Les rôles et responsabilités des professionnels en charge de la mise en œuvre de la politique Droits du
patient sont définis et précisés dans les fiches de postes.
Les ressources nécessaires en effectifs et compétences sont identifiés en fonction des besoins, des risques, de la
réglementation et des profils des patients. Le plan de formation de la clinique intègre des formations sur les droits
des patients. (bientratance, annonce dommage lié aux soins, toucher massage….). La commission des usagers est
en place avec des représentants des usagers et des médiateurs identifiés. Elle exerce ses missions et dispose d’un
règlement intérieur formalisé. Le circuit des plaintes et réclamations est organisé avec une chargée des relations
avec les usagers identifiée. Cette fonction est assurée par la responsable des secrétaires médicales qui s’occupe
également de la gestion des demandes d’accès au dossier médical.
Un comité éthique réactivé en juin 2017 est en place à l’échelle du groupe CLINIFUTUR. Un règlement intérieur en
définit les modalités de fonctionnement et la composition. Il est présidé par le médecin responsable de l’USP et
intègre une représentation pluridisciplinaire : Directeur, Président de la CME, directeur des soins, juriste, RU,
représentants du personnel et membres invités selon le thème. Ce comité d’éthique intervient sur saisine et se
réunit tous les quatre mois. Il a pour mission d'identifier les problèmes éthiques rencontrés dans l'établissement de
favoriser la réflexion sur le sens du soin, de produire des avis et de diffuser en interne des réflexions et des
recommandations.
Les modalités d’information des patients sur leurs droits et les missions de la CDU sont formalisées et présentées
dans le livret d’accueil (formalités d’admission, charte de la personne hospitalisée, personne de confiance, directives
anticipées, mission de la CDU, référence des représentants des usagers, droit d’accès au dossier médical, etc.) et
affichées dans les espaces d’accueil des patients et proches des différents secteurs.
La promotion de la bientraitance et des droits des patients est transversale à l’ensemble des activités (médecine,
chirurgie, ambulatoire, fin de vie, maternité) de l’entrée à la sortie.
Concernant la prise en charge en fin de vie, l’établissement dispose d’une autorisation de 6 LISP et d’une Unité de
soins palliatifs (USP) de 6 lits et a il a mis en place une organisation pour répondre aux besoins des patients qui y
sont pris en charge (IDE coordinatrice, médecin référent, psychologue, soins de support, association ASP Présence
NORD REUNION, etc...).
Les modalités d'accueil et d'accompagnement de l'entourage sont identifiées et formalisées. Une organisation
relative à l'information donnée au patient, le recueil du consentement éclairé, le recueil de la personne de confiance
et de la personne à prévenir, du refus de soins, l'information du patient en cas de dommage lié aux soins, et de
l’accès du patient à son dossier, est définie. Les modalités de recueil de la volonté du patient et, le cas échéant, des
directives anticipées sont définies. Des moyens d'évaluation de la douleur pour les patients non communicants sont
prévus. Les modalités de signalement en cas de maltraitance sont définies au travers d’une procédure en date de
novembre 2017 diffusée dans la gestion documentaire (GED). Une procédure de repérage et de signalement des
violences conjugales et familiale est également formalisée. Les professionnels et les représentants des usagers
participent à l’élaboration des divers documents relatifs aux droits des patients. La diffusion de ces documents est
organisée
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
A / AGIR
1. Caractérisation générale
L'évaluation de cette thématique vise à promouvoir et organiser les parcours du patient en établissement de
santé en ce qu'ils contribuent à améliorer la qualité de la prise en charge des patients et à améliorer l'efficience
des soins. Le parcours de soins concerne le management de l'établissement et des secteurs d'activités qui, en
étroite collaboration :
- organise et prend en compte les besoins de la population aux différentes étapes (accueil, prise en charge
diagnostique et thérapeutique, sortie ou transfert) de la prise en charge des maladies aiguës, des
maladies chroniques, des populations spécifiques ;
- structure et formalise les liens avec les acteurs extérieurs à l'établissement en développant les interfaces
avec les professionnels de ville, les autres établissements de santé et les établissements médico-sociaux
;
- évalue ces prises en charge.
Les professionnels des secteurs d'activités grâce à un travail en équipe pluri professionnel et interdisciplinaire
mettent en place une démarche d'amélioration continue des prises en charge centrée sur le patient et son
entourage.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
Il existe une stratégie et des objectifs pour définir le parcours des patients à la clinique Sainte Clotilde. Ils ont été
élaborés en prenant en compte le contexte et les besoins de la population. La clinique compte 284 lits et places, 32
de médecine, 104 de chirurgie, 17 de chirurgie ambulatoire, 40 d'obstétrique, 12 places de néonatalogie, 7 salles de
bloc opératoire , une salle de lithotricie, 30 lits d'oncologie, 14 places de chimiothérapies, 35 de cardiologie, 2 salles
de coronarographie, une unité de soins continus, une unité de soins intensifs. A l'entrée de l’établissement un centre
de soins non programmés tenu par des médecins libéraux disposant du personnel, du matériel et des locaux
appartenant à la clinique prend en charge de 8h à 20h 7 jours sur 7, la traumatologie, l'urologie, les douleurs
thoraciques et les lombalgies. Le projet d'établissement 2014-2018 est validé par les instances. Il prévoit le
développement des soins palliatifs, de la médecine polyvalente. La prise en charge des personnes âgées en
chirurgie et en médecine, les patients obèses traités en chirurgie bariatrique,ainsi que l'oncologie, les soins palliatifs,
la cardiologie interventionnelle, un service de médecine ambulatoire, une maternité de niveau 2 avec une unité de
néonatologie. L'établissement a signé des conventions pour aider à la fluidité des parcours. Le projet de soins et le
projet qualité suivent ces objectifs. L'évaluation des risques a été structurée à partir de réunions pluri-
professionnelles dans tous les services. La cartographie des risques a été construite ensuite en tenant compte des
résultats des indicateurs nationaux et de l'analyse des événements indésirables. Les risques ont été priorisés avec
les pilotes et le service qualité en utilisant la méthode HAS, puis validés par le comité qualité risque et la CME. La
stratégie d'amélioration est déclinée par service, dans un programme d'action formalisé - PAQSS, et les actions
prioritaires sont inscrites dans le compte qualité. Les modalités de suivi sont prévues et planifiées.
ORGANISATION INTERNE
Une organisation est définie pour piloter le processus "Parcours Patient". Des pilotes institutionnels (Directrice des
soins, directeur) et opérationnels (directrice des soins Cadre de santé,...) ont été nommés. L’établissement s'appuie
également sur les personnes ressources au sein des instances et comité et les référents. Les rôles et
responsabilités de chacun sont identifiés et formalisés dans des fiches de mission signées. Au regard des besoins
de chaque secteur, l'établissement prévoit les ressources humaines (qualitatives et quantitatives) nécessaires pour
les prises en charge. La permanence des soins est organisée, elle permet une présence ou un recours aux
spécialistes pendant les jours ouvrés, les week-ends et jours fériés, la nuit. Des praticiens sont planifiées pour
l'ensemble des activités. Le plan de formation de l'établissement permet aux agents de suivre une formation en lien
avec les différentes étapes du parcours patient. Les ressources documentaires sont disponibles pour l'ensemble des
professionnels sur le logiciel documentaire. Les ressources matérielles nécessaires sont effectives. L’acquisition ou
le renouvellement des équipements et la maintenance du matériel sont organisés. La communication est organisée
via la direction, la commission des soins, les différents secteurs (anesthésie ambulatoire, endoscopie, unités de
soins...) les réunions d’encadrement, les réunions de services et l'intranet de l'établissement. Un dispositif de prise
en charge des urgences vitales internes à l’établissement est organisé : équipement de matériel d’urgence,
procédures, programmes de formation, évaluations. L'appel d'urgence vitale est organisé avec un numéro dédié.
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
A / AGIR
1. Caractérisation générale
L'investigation de la thématique « Dossier patient » vise à évaluer que l'établissement a défini une organisation
qui garantit que le dossier, outil central de partage des informations, assure la coordination des soins. Compte
tenu de la multiplicité des intervenants autour du dossier du patient et de la complexité qui en résulte, une
identification des risques inhérents à son utilisation doit contribuer à lui assurer sa fonction d’élément clé de la
qualité et de la sécurité des soins dans le cadre de prises en charge pluri professionnelles et pluridisciplinaires.
Ces approches se doivent d'intégrer l'accessibilité du patient à son dossier en référence à la réglementation en
vigueur.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Non défini
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
L'établissement a défini une stratégie de gestion du dossier patient, inscrite dans le projet d’établissement 2014-
2018 (orientation stratégique n°3 du projet de soins), en liaison avec le projet du système d’information et en
adéquation avec une politique dossier patient groupe déclinée par établissement, validée en janvier 2018. Cette
stratégie vise principalement l’optimisation de l’utilisation du dossier patient informatisé par l’ensemble des
utilisateurs. Elle est précisée dans une fiche thématique "Gestion du dossier patient" présentée dans le document
"Politique et programme d’actions prioritaires, note d’orientations 2017-2018". L'analyse des besoins prend en
compte les différents bilans issus de la mise en œuvre de méthodes du patient traceur, de plans de soins guide,
d’une description macroscopique du processus et des résultats des indicateurs nationaux (IQSS transversaux et de
spécialité), les indicateurs hôpital numérique, les événements indésirables et le taux de plaintes et de réclamations
des patients ainsi que les attendus de la certification. Cette analyse de besoins a permis d’identifier les principaux
risques du processus du dossier traduits dans une cartographie des risques spécifiques au processus.
Parallèlement, le service informatique a établi l’identification des risques sur la thématique du système d’information
qui vient compléter la démarche. Chaque risque est hiérarchisé selon une méthode définie au niveau de
l’établissement. QUatre risques prioritaires alimentent le compte qualité. Des axes d'amélioration sont déterminés en
lien avec les mesures de traitement des risques identifiés. Ils sont décrits dans un document global constituant le
programme d'amélioration de la qualité (PAQSS) de l'établissement et dans la partie "plan d'actions" du compte
qualité, le compte qualité étant une extraction du plan institutionnel pour les risques majeurs recensés. Les objectifs
principaux visent à harmoniser les pratiques sur la communication du dossier patient à sa demande (connaissance
du contenu), améliorer la maitrise du DPI, améliorer la complétude des dossiers patients en hospitalisation,
poursuivre l’évolution du dossier patient informatisé et améliorer la tenue du dossier patient. Les objectifs définis
sont intégrés dans un plan d’actions pluriannuel 2014-2018. Pour chaque objectif sont précisés le pôle d’activité
concerné, les actions à mener, le responsable, un état de réalisation et un état de suivi par colorimétrie. Cette
stratégie est validée par les différentes instances concernées et décisionnelles (COPIL QR, CME, CDU et
COVIRIS).
ORGANISATION INTERNE
Le management stratégique est assuré par le Directeur et le service qualité. La responsabilité opérationnelle de ce
processus est confiée à la Responsable des secrétariats médicaux. Les missions de pilote de processus sont
définies dans une fiche générique de pilote de processus signée par chaque pilote. La Responsable des secrétariats
médicaux agit dans le cadre du comité de pilotage qualité-risques, instance qui accompagne la stratégie interne en
lien avec le processus. Elle peut s’appuyer sur des personnes ressources identifiées :
- La référente « groupe » pour le DPI
- La directrice des soins
- Le médecin DIM
- Le directeur des systèmes d’information
- Le service qualité
Depuis 2017, la formation s’est structurée autour d’actions de formation, planifiées dans le plan de formation et
assurées en interne pour renforcer l’appropriation et l’utilisation des logiciels déployés (nouveaux arrivants) et à
déployer (évolution des logiciels). Pour les nouveaux arrivants, elle peut être relayée dans les secteurs de soins par
les cadres ou des professionnels compétents.
Les ressources documentaires (procédures, protocoles, formulaires) sont formalisées, actualisées et diffusées au
sein de la base documentaire électronique. Elles concernent entre autres les guides d’utilisation des différents
logiciels, les procédures de gestion du dossier patient et de son circuit (création, circulation, responsabilités,
confidentialité, communication, utilisation, archivage). L'organisation de l'accès du patient à son dossier fait l'objet
d'une procédure avec la centralisation et le traitement des demandes au niveau de la La Responsable des
secrétariats médicaux. Une charte informatique est diffusée aux professionnels. Un Plan de Reprise d’Activité (PRA)
du Système d’Information en cas d'interruption des applications informatiques est arrêté par le groupe. Chaque
logiciel dispose d’une procédure en mode dégradé en cas de rupture d’utilisation.
Les ressources matérielles font l’objet d’investissement et d'une maintenance préventive et curative en concertation
entre la direction, le service informatique et le groupe d'appartenance. Des matériels informatiques fixes et mobiles
sont déployés au sein de tous les secteurs.
L'archivage se fait soit dans l’établissement (dossiers de l’année disponibles près des pôles de consultation) soit
dans un hangar extérieur sécurisé réservé à cet effet (dossiers archivés de patients non décédés et patients
décédés, archives administratives).
Le dossier patient informatisé (DPI) dans ses fonctions communes est déployé sur 100% des lits (suivi soignant et
médical, prescription) y compris en maternité toutefois en attente de l’intégration du
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
A / AGIR
1. Caractérisation générale
L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer de la mise en place et du suivi par l'établissement d'une
politique / programme d'amélioration de la sécurité et de la qualité de la prise en charge médicamenteuse visant
la lutte contre la iatrogénie médicamenteuse, la pertinence et la continuité des traitements médicamenteux, par
une approche concertée et pluridisciplinaire.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Non défini
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
L’établissement dispose d'une pharmacie à usage intérieur (PUI) et d'une unité de reconstitution des cytotoxiques
(URC) comprenant deux hottes de préparation des poches de cytotoxiques. La PUI de la clinique livre les autres
établissements du groupe en médicaments, dispositifs médicaux et cytotoxiques. La clinique Sainte Clotilde a défini
des axes stratégiques pour l’amélioration du processus du management de la prise en charge médicamenteuse du
patient. Il existe une politique de la prise en charge médicamenteuse intégrée au projet d’établissement 2014-2018.
L'établissement développe une stratégie dans le respect des engagements du contrat de bon usage du médicament
(CAQES), de la sécurisation du circuit du médicament, de l'engagement de la direction, de l'informatisation du circuit
du médicament, du recueil et l'analyse des évènements indésirables, les études de risques à partir d'une
cartographie des risques, de la formation des professionnels. Les orientations sont définies en objectifs
opérationnels intégrant les réponses aux constats de la certification V2010. L’établissement élabore une analyse
des risques à priori du circuit du médicament permettant l’identification des principaux risques, leur priorisation ainsi
que la définition d’actions d’améliorations. Celles-ci sont intégrées au plan d’amélioration institutionnel et pour
certaines intégrées au compte qualité pour les risques prioritaires. La stratégie et les plans d’actions sont validés par
la Direction, la commission médicale d'établissement (CME) et le comité du médicament et des dispositifs médicaux
(COMEDIMS). L’établissement utilise les indicateurs (IQSS et internes) pour alimenter les orientations de sa
politique et son programme d’actions. Les modalités de partage d’informations et de communication sont établies.
ORGANISATION INTERNE
Un pharmacien est nommé pilote du processus et le responsable qualité est responsable du système de
management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse (SMQPCM). Il coordonne les actions définies
dans le PAQSS avec le groupe de pilotage. La fiche de mission est formalisée. La clinique dispose d'une PUI qui
organise le circuit du médicament pour les autres établissements du groupe sur le territoire de l'Ile et d’une unité de
reconstitution de chimiothérapie (URC) qui reconstitue environ 14 500 poches par an. La COMEDIMS est en place.
Les ressources humaines sont adaptées aux besoins : 4 pharmaciens, des préparatrices en pharmacie, des
magasiniers au dépôt situé au Port qui contient 3 mois de stockage de médicaments et dispositifs médicaux afin
d'éviter les ruptures de stock dus aux cyclones ou à des retards de livraisons de containers, une organisation de
transport interne et externe. Le plan de formation est élaboré. Au regard de ses missions, l'établissement organise la
réponse à ses besoins matériels (armoires fermant à clé, chariots à médicaments et caisses de transport sécurisés).
Les ressources documentaires sont disponibles dans la gestion documentaire informatique ou dans le logiciel du
médicament pour le livret thérapeutique.
Toutefois, la gestion documentaire concernant la gestion du traitement personnel du patient n'est pas complètement
opérationnel.
Trois procédures "gestion du traitement personnel" sont diffusées l'une dans la gestion documentaire (révisé 2014
archivé en cours de visite) l'autre dans le manuel qualité de la PUI (juillet 2016) qui indique que le seul pouvant
noter le traitement personnel dans le dossier du patient est le médecin, la troisième nommée" validation du
traitement personnel du patient en chirurgie" en date de juillet 2017 diffusée dans la gestion documentaire
informatisée détaille la transcription par l'infirmière du traitement personnel et la validation dans un second temps
par le médecin.
Lors de la consultation d'anesthésie, la secrétaire du praticien transcrit dans le logiciel du cabinet le traitement
personnel du patient validé par l'anesthésiste (protocole mode opératoire validation du traitement personnel du
patient en chirurgie du 19/04/2017), puis ce traitement est intégré dans le logiciel du dossier patient informatisé. Lors
de l'entrée du patient en service de chirurgie, l'IDE fait une photocopie de l'ordonnance, vérifie la saisie du traitement
personnel initié en cabinet d'anesthésie avec le patient et le valide dans l'onglet"prescriptions externes". Elle saisit
d'éventuels changements thérapeutiques. Après validation du traitement personnel par le médecin lors de sa visite
au patient, ce traitement personnel bascule dans le plan de soins dans l'onglet "prescriptions/administration". En
service de médecine, l'IDE saisit le traitement personnel à partir de l'ordonnance du patient dans le dossier patient
informatisé. Ce traitement sera intégré au plan de soins lors de la validation par le médecin dans le dossier. Les
difficultés liées à cette pratique sont mentionnées par les soignants lors des visites de terrain et non prises en
compte dans l'identification des risques de l'établissement.
La prescription médicamenteuse est informatisée pour toutes les unités sauf en per opératoire. Des postes
informatiques fixes et mobiles sont présents dans tous les secteurs. Les règles et supports de prescriptions ont été
validés par l'ensemble des prescripteurs lors du développement du logiciel de prescription. Les modalités de
sécurisation et de dispensation sont définies dans le manuel qualité de la PECM approuvé. La gestion des circuits et
interfaces est organisée entre professionnels de la PUI et unités de soins (ex : laboratoire, gestion des déchets
pharmaceutiques, produits périmés). Les procédures dégradées sont prévues pour d’éventuelle rupture
d’informatique. La permanence pharmaceutique est
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
A / AGIR
1. Caractérisation générale
L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale,
collective, organisée et suivie de gestion de la qualité et des risques au bloc opératoire afin de garantir la
sécurité des patients lors de la phase péri-opératoire. L'établissement doit montrer que sa démarche n'est pas
liée uniquement à des actions immédiates et correctives liées à des événements indésirables, une situation de
crise ou à l'actualité, mais fondée sur une approche systémique de la qualité et des risques et intégrée au projet
managérial.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Non défini
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
L’activité opératoire de la Clinique Sainte Clotilde se déroule dans un plateau technique dédié comportant 7 salles
d’intervention , tant pour l’ hospitalisation complète que l’ambulatoire. Ces salles sont qualifiées ISO 7 sauf une ISO
5 dédiée à l’orthopédie (une des salles est réservée pour la réalisation des césariennes avec le matériel nécessaire
pré positionné). La SSPI dispose de 11 postes. Les orientations prévues par la Clinique Sainte Clotilde pour
développer son activité opératoire sont en accord avec ses options stratégiques 2014-2018 de développement de la
chirurgie ambulatoire, en particulier pour les actes marqueurs identifiés et de diversifier son offre de soins pour faire
face à aux demandes la population. Un projet de reconstruction et d’agrandissement du secteur opératoire est en
développement, les travaux sont commencés pour une échéance en 2020. L’établissement a analysé ses risques et
individualisé ses besoins selon une méthodologie précise en identifiant ses pilotes, ses actions, ses échéances et
ses modalités de suivi par le biais d’une cartographie de ses risques (bloc et ambulatoire). Les actions en lien avec
les risques ainsi identifiés sont intégrées au Programme d’Amélioration globale de la Qualité et la Sécurité des Soins
et pour certains d’entre eux, estimés prioritaires, intégrés au compte qualité.
ORGANISATION INTERNE
Le processus est piloté par deux cadres soignants, IBODE et IADE. Un manuel qualité regroupe l’ensemble des
règles de fonctionnement du secteur opératoire. Une charte de fonctionnement - règlement intérieur détaillé
spécifique, actualisé en juillet 2017, précise ces règles, les rôles et responsabilités de chacun, intervenants
médicaux et soignants. Le conseil de bloc est en place. Il a pour mission de valider ces règles, de superviser, de
réguler l’organisation et le fonctionnement du secteur opératoire. Les programmations des intervenants libéraux sont
accessibles en temps réel grâce à un logiciel commun avec le système d’information de l’établissement. Le
programme est établi de manière hebdomadaire par les responsables du bloc assistés par un médecin anesthésiste
en fonction des plages opératoires des intervenants médicaux, en tenant compte des ressources humaines et
matérielles nécessaires disponibles. Il permet l’intégration des éventuelles urgences, reprises et soins non
programmés. Les ressources humaines sont en adéquation avec l’activité. En secteur ambulatoire, l’appel de la
veille et du lendemain est organisé et tracé. Toutefois, la formation des IDE de SSPI n’est pas exhaustive : Les IDE
de SSPI, non IADE, n’ont bénéficié que d’une formation "par compagnonnage" pour la surveillance et les soins
spécifiques dans ce secteur qui comporte des risques vitaux spécifiques. Les plans de formation de l’établissement
(de 2017 et de 2018) n’intègrent pas cette nécessité. La gestion des interfaces et des circuits est organisée
formellement pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité.
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
A / AGIR
1. Caractérisation générale
L'investigation de la thématique « Management de la prise en charge du patient dans les secteurs à risque »
vise à évaluer que l'établissement a identifié ses activités à risque afin de développer une démarche de
management de la qualité et de gestion des risques visant un rapport optimum bénéfice/risque pour le patient :
les dispositions organisationnelles et techniques en lien avec la prise en charge du patient sont définies et mises
en place, incluant les vérifications à effectuer au sein de l'équipe pluridisciplinaire concernée, lors de la
réalisation des actes critiques, conformément à la réglementation et aux référentiels reconnus.
La présente procédure de certification concerne cinq activités à risque : la radiothérapie, la médecine nucléaire,
l'endoscopie, le secteur de naissance et la radiologie interventionnelle.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Non défini
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
Le service de radiothérapie est situé au niveau -1 du bâtiment A. Il est composé de :
- Un plateau de consultation
- Un plateau technique de radiothérapie doté d’un scanner dédié, de 2 accélérateurs de particules, d’une console de
simulation, de systèmes de dosimétrie, de matériels de contrôle qualité et de systèmes de sauvegarde des bases de
données sur servers. Il est intégré au pôle oncologie-radiothérapie.
Le projet d’établissement 2014-2018 intègre un chapitre relatif au pôle oncologie radiothérapie portant notamment
sur l’innovation et la « poursuite du développement du centre de radiothérapie pour faire bénéficier la population
réunionnaise des dernières avancées dans ce domaine ». Des partenariats sont prévus et organisés avec les
établissements notamment pour les activités non réalisées sur la clinique comme la curiethérapie. La direction s’est
engagée dans une démarche de management de la qualité et de gestion des risques en radiothérapie (cf. manuel
qualité avril 2015) autour des objectifs suivants :
• Renforcer le pôle d’excellence en radiothérapie,
• Réorganiser les activités autour du patient pour une meilleure prise en charge,
• Être en conformité avec les exigences règlementaires et de sécurité,
• Répondre à la satisfaction du patient,
• Exploiter le retour d’expérience,
• Renforcer la gestion des risques,
• Mettre en place des audits et indicateurs de suivi.
L'identification des besoins et des risques liés à la prise en charge en radiothérapie a été réalisée sur la base de
différentes données sources : l'analyse de la conformité à la réglementation, les évaluations externes (ARS, ASN,
HAS), les évaluations internes et écoute des professionnels, les indicateurs, les analyses des évènements
indésirables en CREX, les recommandations (HAS, ASN, InCa, les sociétés savantes,…..), les enquêtes de
satisfaction des patients et l'étude des risques a priori.
L’identification et la hiérarchisation des risques a priori a été faite selon la méthode AMDEC et elle a porté sur
l'ensemble des sous-processus « pilotage », « opérationnels » et « supports ». Elle est actualisée tous les deux ans
au regard du bilan du CREX, des modifications apportées à l’activité (nouvel équipement par exemple) ou des
recommandations de l’ASN. Le compte qualité est établi et intègre les risques prioritaires retenus par le groupe
CREX. 4 risques ont été identifiés. Des plans d’action sont élaborés, mis en œuvre et suivis en réponse à
l’identification de ces risques et sont retrouvés dans le PAQSS de l’établissement.
ORGANISATION INTERNE
Un organigramme fonctionnel du service est établi. Le service de radiothérapie est sous la responsabilité de deux
radio physiciens qui sont les interlocuteurs de la direction pour tous les problèmes de fonctionnement du service et
d’un cadre responsable des manipulateurs et du système de management de la qualité du service. La responsabilité
médicale est assurée par les radiothérapeutes, qui interviennent dans le service en tant que libéral avec un médecin
chef de service détenteur des autorisations d’utilisations des accélérateurs à des fins médicales et deux autres
médecins déclarés en tant qu’utilisateurs. L’établissement a identifié, en qualité de pilote de processus, le
responsable des manipulateurs qui est aussi le responsable opérationnel au sens de la décision ASN 2008-DC
n°103. Une fiche de mission générique « pilote de processus », en date de septembre 2015, en définit les attendus
et précise les moyens mis à disposition notamment en terme d’accompagnement par la cellule qualité et en terme
de formation. Le pilote du processus est le responsable opérationnel du service de radiothérapie. Il dispose d’une
fiche de poste qui décrit précisément les missions prioritaires dans le cadre du management de la qualité et de la
sécurité des soins en radiothérapie. De plus ce responsable assure la mission de responsable des manipulateurs.
Le pilote s'appuie sur une équipe composée au total de radiothérapeutes, de radio physiciens, de dosimétristes, de
MERM, d’un aide manipulateur et d’une secrétaire dédiée à la radiothérapie.
Un PCR est identifié et exerce son activité à temps plein pour l’ensemble des cliniques du groupe dont 0,5 ETP pour
l’activité de la clinique Sainte Clotilde. Il coordonne la démarche de radioprotection des travailleurs et des patients.
Le pilote exerce ses missions en lien avec l’équipe et la cellule qualité GDR. Les processus de prise en charge du
patient et de fonctionnement du plateau technique de radiothérapie sont cartographiés. Des protocoles et
procédures précisent les étapes de prise en charge des patients pour les différents traitements pratiqués.
?Les interfaces avec les secteurs cliniques sont organisées en particulier les RCP. Le dispositif d'annonce est
également organisé, en particulier par une consultation para médicale réalisé par les MERM lors des mises en
traitement. Les fiches de poste par métier sont établies pour les différentes catégories professionnelles. Les études
de poste des personnels exposés aux rayonnements ionisants sont réalisées en collaboration avec la médecine du
travail. Les effectifs médicaux et paramédicaux sont définis au regard de l’activité. Un plan d'équipement annuel est
établi tenant compte des besoins exprimés, des
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
A / AGIR
1. Caractérisation générale
L'investigation de la thématique « Management de la prise en charge du patient dans les secteurs à risque »
vise à évaluer que l'établissement a identifié ses activités à risque afin de développer une démarche de
management de la qualité et de gestion des risques visant un rapport optimum bénéfice/risque pour le patient :
les dispositions organisationnelles et techniques en lien avec la prise en charge du patient sont définies et mises
en place, incluant les vérifications à effectuer au sein de l'équipe pluridisciplinaire concernée, lors de la
réalisation des actes critiques, conformément à la réglementation et aux référentiels reconnus.
La présente procédure de certification concerne cinq activités à risque : la radiothérapie, la médecine nucléaire,
l'endoscopie, le secteur de naissance et la radiologie interventionnelle.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Non défini
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
L’établissement dispose de différents secteurs interventionnels. Deux salles sont dédiées aux actes de
coronarographie, angioplastie, pacemaker, rythmologie : une salle d’imagerie médicale située au 5ème étage
disposant d’un espace de surveillance post interventionnelle et une salle située dans l’enceinte du bloc opératoire
(1er étage) avec une SSPI partagée. Les actes de chirurgie vasculaire, digestive, orthopédie sont réalisés dans les
différentes salles du bloc opératoire. L’établissement déploie une stratégie concernant la cardiologie et la
rythmologie interventionnelle finalisée dans le projet médical intégré dans le projet d’établissement 2014-2018. Les
axes structurants de cette stratégie prennent en compte la consolidation et le développement de l’activité, la place
de l’établissement dans son territoire, son attractivité, l’optimisation des parcours du patient et l’analyse des risques
propres à ce secteur. Pour décliner ces axes, l’établissement réalise un vaste projet architectural avec recentrage de
l’ensemble des secteurs d’hospitalisation, de salles interventionnelles et de consultations sur un même étage, à
horizon 2020. Ce projet permettra de mettre en conformité les plateaux techniques, d’augmenter la pratique de
l’ambulatoire et d’améliorer les circuits de prise en charge.
L’évaluation structurée des risques du processus repose sur une analyse a posteriori (analyse de terrain, analyse du
processus et des parcours patients, conformité des locaux) et a priori pour le secteur d’activité interventionnelle
(méthode AMDEC) incluant les différents professionnels et circuits (activité planifiée ou en urgence) du pôle
cardiologie. Elle se traduit dans une cartographie identifiant plusieurs risques, priorisés en fonction de la fréquence,
de la gravité, et d’un niveau de maitrise. Les principaux risques identifiés visent à sécuriser la prise en charge du
patient, assurer la continuité des soins, maitriser le risque infectieux et améliorer le processus de surveillance post-
interventionnelle. L’établissement a, dans un premier temps, travaillé sur le plan d’actions faisant suite à l’inspection
de l’ASN de 2016 en prenant en compte les demandes d’actions correctives, les compléments d’information et les
observations.De la démarche d’analyse des risques, est issu un plan d’actions spécifiques en rapport avec les
quatre objectifs d'amélioration identifiés. La constitution de ce plan d’actions s’inscrit dans la démarche
méthodologique institutionnelle (présentation en tableau Excel). Chacune des actions programmées est dotée d'un
responsable identifié, d'un calendrier prévisionnel, d'un objectif identifié et de modalités de suivi. Les risques
prioritaires sont repris dans le compte qualité. Les actions d'amélioration contenues dans le compte qualité sont en
adéquation avec celles du plan d'actions. Le compte qualité est élaboré en collaboration avec les pilotes de cette
thématique et le service qualité. Le compte qualité et le programme d’actions sont présentés dans les réunions du
pôle de cardiologie et validés par les instances décisionnelles (CODIR-QR, CME).
ORGANISATION INTERNE
Le pilotage du processus imagerie interventionnelle est intégré dans le fonctionnement du pôle de cardiologie. Sous
couvert de la directrice des soins, le pilotage opérationnel est confié aux responsables du pôle "cardio" et du bloc
"coro", avec des missions précisées dans une feuille de route "pilote de processus" institutionnelle visée par chaque
pilote. Cette feuille de route précise les missions à réaliser, la durée, les moyens mis à disposition et les résultats
attendus. Les rôles et missions de chaque cadre et des professionnels sont inscrits dans les fiches de poste
respectives de chaque métier.
Les ressources humaines en termes d'effectifs et de compétence sont en adéquation avec les besoins identifiés sur
le plan médical (cardiologues interventionnels, anesthésistes) et paramédical (IDE, Manipulateurs en radiologie,
brancardiers). Une personne compétente en radioprotection est nommée afin d'assurer cette mission (suivi des
dosimétries passives et opérationnelles, formation, respect des recommandations) ainsi qu’un remplaçant. Trois
radio-physiciens sont présents dans le secteur de radiothérapie. La création de deux postes de manipulateurs en
radiologie affectés au bloc opératoire est prévue en lien avec le projet architectural.
Le plan de formation de l'établissement est décliné au niveau de la radiologie interventionnelle avec des formations
ciblées en fonction des besoins identifiés notamment dans le rapport ASN de 2016. (radioprotection, hygiène).
L'accompagnement des nouveaux arrivants est assuré sous la forme d'un compagnonnage.
Les ressources documentaires sont adaptées aux activités, et aux besoins des professionnels. La démarche qualité
documentée et actualisée repose sur l'élaboration de procédures spécifiques (27) ou générales (hygiène des locaux,
élimination des déchets…), de modes opératoires, de formulaires de traçabilité (check-List, ouverture de salle…) et
sur des documents d’information à destination du patient. Ces ressources sont accessibles sur la base
documentaire de l’établissement. La prise en charge des actes dans la salle du bloc opératoire respecte les
procédures du bloc opératoire.
Ce secteur a été créé en fonction des évolutions techniques avec pour contrainte l’architecture. La salle utilisée au
bloc opératoire dispose de l’organisation de ce secteur : circuits, SSPI, surveillance du traitement d’air. Le projet de
reconstruction du bloc en cours de réalisation permettra d’assurer une signalisation relative à la mise sous tension
des appareils.
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
A / AGIR
1. Caractérisation générale
L'investigation de la thématique « Management de la prise en charge du patient dans les secteurs à risque »
vise à évaluer que l'établissement a identifié ses activités à risque afin de développer une démarche de
management de la qualité et de gestion des risques visant un rapport optimum bénéfice/risque pour le patient :
les dispositions organisationnelles et techniques en lien avec la prise en charge du patient sont définies et mises
en place, incluant les vérifications à effectuer au sein de l'équipe pluridisciplinaire concernée, lors de la
réalisation des actes critiques, conformément à la réglementation et aux référentiels reconnus.
La présente procédure de certification concerne cinq activités à risque : la radiothérapie, la médecine nucléaire,
l'endoscopie, le secteur de naissance et la radiologie interventionnelle.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Non défini
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
L'établissement a identifié les activités d'endoscopie se déroulant uniquement au bloc opératoire qui sont
essentiellement de l' endoscopie digestive et urologique (4 100 actes par an environ). Une cartographie des risques
basée sur une approche processus a été réalisée avec la cellule qualité et le pilote du processus à partir d'une grille
nationale (FORAP), mais aussi après les résultats de l'audit national (GREPHH) sur l'endoscopie.
Les risques ont été hiérarchisés en terme de criticité, puis intégrés au compte qualité. Les plans d'action du compte
qualité disposent de responsables identifiés d'un échéancier et en majorité de modalités de suivi. Trois risques ont
été inclus dans le compte qualité : le défaut de décontamination en phase terminale, la zone de traitement des
endoscopes non optimale, la surveillance microbiologique des enceintes de stockage des matériels
thermosensibles. Les cartographies et les plans d'action ont été validés par la cellule qualité, le conseil de bloc de
novembre 2017 et la CME du 5 octobre 2017 pour les endoscopies au bloc opératoire. Le plan d'actions des
traitements des risques identifiés et intégrés au compte qualité ont été intégrés au PAQSS durant la visite.
ORGANISATION INTERNE
Concernant cette thématique un pilotes (cadre de bloc) a été nommé par le management de l'établissement. Ses
missions sont décrites dans une fiche de mission générique commune à tous les pilotes. L'activité d'endoscopie est
incluse dans le manuel qualité du bloc opératoire et dans la charte du bloc (mise à disposition d'une salle).
L'établissement a identifié une salle au bloc opératoire dédiée aux endoscopies digestives et urologiques. Les
patients sont généralement hospitalisés en UCA. La maintenance des appareils est prévue et suivie. Le parc des
endoscopes est géré par la fonction biomédicale. Une organisation est en place pour les échanges de données
entre les services d'amont et d'aval, elle est incluse dans le processus de prise en charge des patients au bloc
opératoire (programmation des endoscopies avec ou sans anesthésie, fiches de liaison bloc service, fiche écologie).
Les ressources documentaires sont accessibles par électronique et uniquement sur support papier en salle de
traitement des endoscopes au bloc opératoire. L'EOH a mis en place une politique de contrôles bactériologiques
des endoscopes et de leurs Enceintes de Stockage.
Toutefois, le processus "endoscopie" ne dispose pas d'un management unique ayant une vue et des actions
transversales. L'établissement n'a pas mis en place de pilotage commun à toutes les activités d'endoscopie. Il n'a
pas été trouvé de stratégie formalisée spécifique pour l'organisation interne. Il n'a pas été trouvé de projet dans le
projet médical 2014-2018 concernant les endoscopies. Lors de la visite des experts l'établissement a établi un plan
d'actions lui permettant d'avoir un seul pilote et une vue globale du secteur endoscopie. D'autre part l'établissement
n'a mis pas en place un plan de formation 2017-2018 concernant l'endoscopie. Il n' a pas été retrouvé de formation
concernant l'endoscopie dans les plans de formation 2017 et 2018, un soignant récemment recruté a bénéficié d'un
compagnonnage mais pas d'une formation stricto sensu. Lors de la visite des experts l'établissement a prévu la
formation d'agents sur le thème de l'endoscopie.
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
1. Caractérisation générale
L'investigation de la thématique « Management de la prise en charge du patient dans les secteurs à risque »
vise à évaluer que l'établissement a identifié ses activités à risque afin de développer une démarche de
management de la qualité et de gestion des risques visant un rapport optimum bénéfice/risque pour le patient :
les dispositions organisationnelles et techniques en lien avec la prise en charge du patient sont définies et mises
en place, incluant les vérifications à effectuer au sein de l'équipe pluridisciplinaire concernée, lors de la
réalisation des actes critiques, conformément à la réglementation et aux référentiels reconnus.
La présente procédure de certification concerne cinq activités à risque : la radiothérapie, la médecine nucléaire,
l'endoscopie, le secteur de naissance et la radiologie interventionnelle.
2. Résultats de l'établissement
a. Représentation graphique
P Définition de la stratégie
Evaluer
Non défini
Fonctionnement de base
Défini
Maitrisé
Optimisé
P / PRÉVOIR
DÉFINITION DE LA STRATÉGIE
L'établissement dispose d’une maternité de niveau II A avec un secteur de soins intensifs néonatales réalisant (en
2017 ) 1 922 accouchements pour 1 931 naissances. L’activité du secteur mère enfant de la Clinique Sainte Clotilde
s’intègre dans le projet d’établissement 2014-2018 et dans son volet qualité–sécurité des soins :
- Conforter et structurer la prise en charge de la femme , de la mère et de l’enfant
- Promouvoir l’allaitement maternel
- Renforcer la formation professionnelle continue des sages femmes
- Poursuivre l’évaluation et la formalisation des pratiques professionnelles en lien avec le service qualité de
l’établissement
- Contribuer au développement de son offre de soins de façon à répondre aux besoins des habitants du territoire
nord - est de l’ile par la mise en place d’une salle nature, de consultations autour de la naissance (allaitement,
sophrologie, accompagnement dès le début de grossesse pour les femmes en situation de surpoids, poursuite de la
participation au programme PRADO).
La cartographie des risques élaborée pour ce secteur intègre ces données. Elle est en cohérence avec le compte
qualité. Elle se décline en un plan d’actions formalisées. Les risques reconnus comme prioritaires sont intégrés au
compte qualité.
ORGANISATION INTERNE
Le pôle femme – mère – enfant a établi son organisation pour le pilotage de ce processus : 2 cadres sage femme.
Des règles de fonctionnement sont formellement définies dans un manuel qualité en salle de naissance établissant
les rôles, responsabilité et devoirs de chacun. Les obstétriciens et les médecins anesthésistes sont de garde sur
place, les pédiatres sont en astreinte. La liste et les coordonnées de ces divers intervenants sont affichées et
connue de l’ensemble des professionnels. Un staff journalier réunit les acteurs du secteur pour évaluer les
problématiques médicales organisationnelles.
Les locaux et équipements du bloc obstétrical sont adaptés au volume de son activité : dans un secteur
architecturalement dédié on retrouve 5 salles de naissance, des locaux de pré travail (3) dont une salle « nature «,
une salle de réanimation néonatale avec deux tables équipées de matériel adapté. Elles sont toutes équipées de
fluides médicaux permettant de réaliser les péridurales voire une anesthésie générale et d’en assurer la surveillance
et les suites. Les césariennes sont réalisées au bloc chirurgical attenant dans une salle entièrement dédiée et pré
équipée pour cet usage. Les conditions de prise en charge des césariennes en extrême urgence (code rouge) sont
définies et connues de l’ensemble des intervenants du secteur (conditions humaines et matérielles). Les interfaces
entre le secteur de naissance de la Clinique Sainte Clotilde et les autres structures du territoire de santé sont
définies : la maternité s’intègre dans le réseau régional de péri natalité "REPERE". Le plan de formation
institutionnel tient compte des besoins spécifiques des professionnels de ce secteur.
D / METTRE EN OEUVRE
C / EVALUER
A / AGIR