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LES TYPES DE BIÈRE

Classification et couleurs

Les bières font l’objet de nombreuses classifications selon leur couleur, leur mode de fermentation et
leur style.

Classification autour des couleurs de la bière

Pour le consommateur occasionnel, la couleur a été longtemps le critère de classification. La couleur


de la bière vient avant tout du malt, plus ou moins grillé selon la recette utilisée.

Selon la durée et la température du touraillage de malt on obtiendra des bières de couleurs variées.
Le touraillage correspond à l’étape finale de la malterie : après la germination de l’orge, le malt vert
est séché. L’humidité du grain va passer de 44% à 4% en 24 heures à 48 heures, sous l’effet d’un
courant d’air chaud. En fonction de la durée et de la température, le malt va se colorer.

 Les bières blanches sont brassées avec des malts pâles et des malts de froment. Le malt de
blé ne comporte pas d’enveloppes comme le malt d’orge, aussi les matières colorantes sont
moindres.
 Les bières blondes sont brassées avec des malts d’orge pâles.
 Les bières ambrées ou rousses sont brassées avec des malts dits « caramel » plus grillés et
torréfiés que les bières blondes.
 Les bières brunes sont brassées avec des malts bruns, appelés malts « chocolat » fortement
torréfiés qui leur confèrent un fort potentiel aromatique et des couleurs allant du marron au
noir.

Classification selon la fermentation

 La fermentation basse : elle utilise des souches de levures qui travaillent à basse
température, moins de 10°C. Quand le milieu nutritif est épuisé en fin de fermentation, elle
se dépose en bas de la cuve et on la récupère par raclage. Les bières produites seront de type
pils, on parlera aussi de lager. Les pils correspondent à 80 ou 90 % de la production
mondiale.
 La fermentation haute : pratiquée depuis la nuit des temps, elle résulte de l’utilisation de
levure comparable à celle utilisée en boulangerie. Elle se déroule à 20°C et se récolte à l’issue
de la fermentation par écumage. Elle donnera des ale ou des stouts.
 La fermentation spontanée : les micro-organismes sont omniprésents dans la terre, l’eau,
l’air. Les levures sont véhiculées par l’air et certaines souches se développent plus
particulièrement à la saison des fruits. Dans une petite région proche de Bruxelles, la vallée
de la Senne et le Pajottenland, un moût de bière est laissé à refroidir à l’air libre, des
microbes bienveillants vont ensemencer ce milieu nutritif. Ils donneront des produits de
caractère, de grande qualité, les lambics, gueuzes et autres faros.
 La refermentation en bouteille : au niveau artisanal, la filtration n’est pas courante et moins
encore, la pasteurisation. Aussi la bière contient de la levure susceptible de fermenter les
sucres résiduels en bouteille et de se déposer. Il est recommandé de laisser ces bouteilles
debout et de verser la bière avec délicatesse. L’étiquette évoquera la présence de levures
sous le vocable, bière vivante ou bière sur lie.
 La fermentation mixte : elle allie en générale une fermentation basse et une fermentation
haute sur une même bière.

Classification autour des styles de bières


Avec la grande diversité de bières qu’offrent aujourd’hui les brasseurs français aux consommateurs,
la notion de style est de plus en plus utilisée pour caractériser les bières. Le style définit une recette,
une origine historique ou géographique, des ingrédients particuliers, que chaque brasseur combine
pour donner naissance à des bières goûteuses et originales.

Ces styles sont le plus souvent mentionnés désormais sur l’étiquette des produits comme par
exemples :

 Bière de garde : ce style typique du Nord de la France indique que la bière a été « gardée »,
autrefois en fûts, aujourd’hui en cuves avant d’être embouteillée, ce qui permet de parfaire
ses arômes et son goût. Ces bières de garde peuvent être consommées plusieurs mois, voire
années après la mise en bouteille. La plupart sont assez douces, avec des notes céréalières
et de caramel pour les plus foncées. Elles peuvent être de fermentation haute ou basse.
 Bière d’abbaye : le plus souvent blonde ou ambrée, sa recette doit s’appuyer sur une
production historique de bière dans une abbaye, les moines étant autrefois des brasseurs
notoires. La bière d’abbaye est ronde en bouche, peu amère et riche en malt.
 Lager : c’est la bière blonde classique, de fermentation basse, légère, titrant de 4 à 5%vol.
Elledéveloppe le plus souvent des notes florales et une amertume légère. Sa déclinaison la
plus éminente est la Pils* aux saveurs fines de malt et de houblon. Elle représente 90% de la
production mondiale.
 Pale Ale : signifie en anglais « bière pâle ». Blonde également, elle est obtenue par
fermentation haute,et est élaborée à base de malts spéciaux, d’où ses notes de biscuit.
 India Pale Ale : dans son utilisation actuelle, cette ale se distingue par une forte amertume et
desarômes intenses d’agrumes. Redécouverte par les brasseurs artisanaux américains dans
les années 80, la recette initiale a été mise au point par les Britanniques au XIXème siècle
pour permettre à leursbières de mieux voyager par bateau jusqu’aux Indes, en augmentant la
quantité de houblon dans leur brassage afin d’améliorer la conservation de la bière jusqu’à
destination.
 Triple : Bière plus aromatique et ronde en bouche, de fermentation haute, elle est produite
avec deslevures particulières qui lui confèrent des saveurs de fruits mûrs, ainsi que des notes
épicées de clou degirofle.
 Stout : cette ale de tradition anglaise se distingue des autres bières brunes par un goût de
grillépersistant, grâce à des malts très torréfiés au goût de café, voire de cacao. Sa couleur
foncée n’a pasd’incidence sur le degré alcoolique, puisque la plupart titre entre 4 et 6%vol.
 Blanche : une forte proportion de blé apporte acidité et fraîcheur à ces bières très
effervescentes, quine sont pas forcément blanches, mais souvent troubles car non filtrées.
Les styles allemands comme laWiezenbier présentent un léger parfum de banane. Les
Witbier, de tradition belge, plus courantes enFrance, sont agrémentées de graines de
coriandre et d’écorces d’agrumes.
 Saison : encore confidentielle, la Saison est une bière originaire des fermes brassicoles du
nord de laFrance et de Belgique. Fraîche et fruitée, elle est brassée avec une levure
particulière et des houblonsbelges ou anglais qui lui confèrent des saveurs herbacées.
 Sour : acide en anglais, sont des bières de tradition belge dont l’acidité est dûe à l’action
deslactobacilles dont la maîtrise relève d’un vrai savoir-faire. Le moût souvent laissé à l’air
libre estensemencé par les organismes présents dans l’air et se prête ensuite à différentes
recettes : rajout defruits, vieillissement en tonneaux pour donner naissance à la lambic ou la
gueuze. On trouve de plus enplus de bières sour produites par des brasseurs français.
 Vieillie en fût : certaines bières se prêtent à des vieillissements en fûts de chêne ayant
contenu desvins ou des liqueurs. Pendant une durée de 3 à 18 mois, la bière s’approprie les
arômes du bois maisaussi ceux laissées par les boissons vieillies auparavant. Ces bières de
dégustation sont prisées par larestauration pour la richesse de leurs saveurs.

LES BIÈRES CONGOLAISES

Les marques de bières congolaises

 Bralima (Brasserie)
Implantée au Congo depuis 1923, la brasserie Bralima (Brasserie et Limonaderie du Congo)
fait partie du groupe Castel. Produit les bières Primus, Mutzig, Turbo King, N’tay, Legend..

 Bracongo (Brasserie)
La brasserie Bracongo, à Kinshasa, filiale du Groupe BGI (Brasseries et Glacières
Internationales) produit les bières Tembo, .Nkoyi, Skol, Beaufort Lager.

 Bralico (Brasserie)
La société Bralico, Brasseries et Limonaderies du Congo, lance sa première bière le 16
décembre 2014. Brasse les bières Stärk, Nzoko, et la Skol.

 Brasco (Brasserie)
Acteur incontournable du paysage industriel congolais, Brasco (Brasseries du Congo) propose
un large portefeuille de marques de boissons, 8 marques de bière : Primus, Ngok’, Mützig,
Heineken, Guinness, Turbo King, Desperados, et 7 marques de boisson gazeuse.

 Brasimba (Brasserie)
La Brasimba, fondée en 1925 est une filiale du groupe Castel, leader dans l’industrie
brassicole sur le marché d’Afrique Francophone. Le siège social se situe à Lubumbashi.

 Tembo
Tembo est une bière brune congolaise, dite la bière de l’éléphant. C’est une bière brune
produite par les Brasseries Simba (anciennement Brasseries du Katanga) à Lubumbashi.

 Simba
La bière Simba produite en République du Congo est leader dans le segment de bières
blondes locales depuis 1925.

COMMERCIALISATION DE LA BIERE

Le marché mondial de la bière vaut environ 593 milliards de dollars américains et


devrait atteindre 685,4 milliards de dollars d’ici 2025.
Dans l’industrie de la fabrication de la bière, les brasseurs sont confrontés à
plusieurs contraintes et surtout aux disparités dans les processus de fabrication.
DANS LE MONDE

Malgré la crise, le marché mondial de la bière reste prospère.

La consommation mondiale avoisine actuellement le milliard d'hectolitres et vient en deuxième place


des boissons élaborées, juste derrière le thé. Le premier pays consommateur de bière reste la
République Tchèque avec 160 litres par an par habitant.
Production mondiale de bière par pays

Pays Production (tonnes) Production par personne (Kg)

République populaire de Chine 49.781.500 35,715

États-Unis d'Amérique 22.600.000 68,952

Brésil 14.000.000 66,815

Allemagne 8.723.136 105,427

Mexique 8.588.180 68,85

Royaume-Uni 4.120.400 62,392

Pologne 3.990.000 103,815

Espagne 3.353.500 71,872

Afrique du Sud 3.150.000 54,569

Japon 2.950.000 23,322

Nigéria 2.700.000 13,678

Ukraine 2.422.370 57,315

 Dans le monde, 180.332.523 tonnes de bière sont produites par an.

 République populaire de Chine est le plus grand producteur de bière au monde avec
49.781.500 tonnes de production par an.

 États-Unis d'Amérique arrive deuxième avec la production annuelle de 22.600.000 tonnes.

 Avec 14.000.000 tonnes de production par an, Brésil est le troisième producteur de bière.

 Luxembourg, avec 27.400 tonnes de production par an est classé à 120.


Le marché africain de la bière
En Afrique, la valeur du marché de la bière est estimée à 13 milliards de dollars. La moyenne
annuelle de la boisson ingurgitée par individu est de 9 litres, soit un niveau cinq fois inférieure
à la tendance mondiale (44 litres) et encore plus loin de celui d’une zone comme l’Europe (55
litres).
En Afrique, la moyenne annuelle de la bière ingurgitée par individu est de 9 litres, soit un
niveau cinq fois inférieur à la tendance mondiale (44 litres)
A l’intérieur du continent africain, ce chiffre varie énormément, allant de 5 litres en Ethiopie à
12 litres au Kenya, 36 litres au Cameroun ou 60 litres en Angola, alors même qu’il peut
grimper à 74 litres en Belgique ou 100 litres en Allemagne
L’Afrique du Sud est le principal marché africain de la bière avec un volume dépassant les 30
millions d’hectolitres par an. Malgré cette place importante, il faut noter que la consommation
sud-africaine s’est essoufflée durant ces 20 dernières années. Comptant en effet pour 46% du
volume africain en 1995, la consommation de la Nation arc-en-ciel ne représentait plus que
39% en 2005 et 26% en 2015, une part qui, selon les prévisions devrait se replier à 20% d’ici
2025.
Le Nigéria arrive au second rang dans la consommation derrière l’Afrique du Sud.
Contrairement à ce dernier, le pays le plus peuplé d’Afrique a vu sa contribution passer de
14% à 16% entre 2005-2015.
Selon les prévisions de la Deutsche Bank, le géant ouest-africain devrait dépasser d’ici 2030,
l’Afrique du Sud à la faveur du boom démographique attendu et de croissance économique.
La troisième place est occupée par l’Angola qui est l’une des zones les plus dynamiques pour
l’industrie, avec une contribution au volume africain passant de 5% en 2005 à 10% en 2015.
Le classement est complété par des pays comme le Cameroun, la RDC, le Mozambique, la
Tanzanie et le Kenya.
Un marché dominé par 4 grands acteurs
Le paysage africain de la bière reste relativement concentré. On estime en effet que le marché
est contrôlé à 90% par le quatuor formé par le néerlandais Heineken, le français Castel, le
britannique Diageo et le belgo-brésilien ABInBev qui a rejoint le groupe depuis sa fusion
avec le sud-africain SABMiller (autrefois plus gros brasseur d'Afrique et deuxième mondial).
Si, compte tenu de la nouvelle donne du marché, les entreprises sont obligées d’être
proactives afin de développer leur présence, elles peuvent aussi nouer des pactes de non-
agression.
SABMiller est présent au capital du Français, à hauteur de 20% (à l’exception de ses
activités en Algérie, au Maroc et en Angola), tandis que ce dernier détient, en retour,
38% de l’activité africaine, hors Afrique du Sud, de SABMiller.
Dans ce cadre, il faut noter que SABMiller est présent au capital du Français, à hauteur de
20% (à l’exception de ses activités en Algérie, au Maroc et en Angola), tandis que ce dernier
détient, en retour, 38% de l’activité africaine, hors Afrique du Sud, de SABMiller.

ABInBev, qui dit mieux


Profitant de son rapprochement à 112 milliards $ en 2016, avec SABMiller, fondé en 1895,
AB InBev est devenu le leader mondial de la bière et un acteur de premier plan en Afrique
avec près de 40% du marché. Avec des marques phares comme Castle, Hero, ou Kilimanjaro,
le groupe est présent grâce à ses filiales dans plus d’une trentaine de pays africains. Hormis sa
terre natale où il est roi (80% des parts), le brasseur domine plusieurs marchés comme la
Zambie, le Mozambique, le Zimbabwe, le Botswana et la Tanzanie. Il est également présent
depuis 2009, dans un pays à fort potentiel comme le Nigéria, où il fournit 12% du volume
global.

Castel, toujours bien portant


Numéro trois mondial du vin, le groupe français Castel fondé en 1949 à Bordeaux, représente
le deuxième producteur de bière en Afrique, par le biais sa filiale BGI (Brasseries et glacières
internationales) qu’elle a racheté en 1990.
Implanté dans une vingtaine de pays africains (principalement francophones), le groupe qui a
débuté ses opérations de brassage en 1967 au Gabon, possède 25% des parts de marché sur le
continent. Parmi les principaux pré-carrés de la compagnie figurent le Cameroun, où il
domine 74% des parts de marché (2016) grâce à sa filiale Société anonyme des brasseries du
Cameroun (SABC). Par ailleurs, Castel est également bien enraciné en Angola qui représente
avec le Cameroun, 52% de son volume. Dans le pays lusophone, le groupe domine 80 % de
l’offre par le biais de la CompanhiaUnião de Cervejas de Angola (CUCA) qui brasse la bière
éponyme.

Heineken, numéro un ou challenger de poids


Second brasseur mondial, le Néerlandais Heineken est le troisième du continent africain avec
environ 18% des parts de marché. Le groupe qui s’est fixé comme ambition « d’étendre son
empreinte et de devenir le numéro 1, ou un challenger de poids, dans tous les marchés » dans
lesquels il opère, a accéléré ces cinq dernières années ses opérations sur le continent qui
compte, avec le Moyen-Orient et l’Europe de l’Est, pour 19% de son volume global.
Sur le continent, Heineken signale sa présence dans des pays comme le Rwanda, où, il
possède, grâce à sa filiale Bralirwa, près de 94% des parts de marché de la bière avec des
bières comme Primus, Amstel et Mutzig. Le groupe est également leader dans des marchés
comme le Congo, l’Ethiopie, le Burundi et le Nigéria. Dans ce dernier pays, où il détient à
54% la NigerianBreweries établie depuis 1946, le Néerlandais domine 70% des parts de
marché grâce à des marques comme Star, Legend in Stout ou 33 Export.
Hormis ces marchés, le groupe a annoncé en décembre 2017, l’implantation de sa première
brasserie au Mozambique, un pays dans lequel il mène ses activités de vente de marques de
bière importées dont Heineken et Amstel depuis 2016. Nécessitant un investissement de 100
millions de dollars, l’usine sera basée dans la province de Maputo et sera dotée d’une capacité
de production de 0,8 millions d’hectolitres avec la première bouteille prévue pour être écoulée
d’ici le premier semestre 2019.

Bataille entre Heineken et Castel


Dans la guerre entre les géants de la bière en Afrique, l’affrontement entre Heineken et Castel
en Côte d’Ivoire et en Ethiopie mérite d’être soulignée.
Dans le premier pays, Castel s’est engagé dans une stratégie d’expansion horizontale en
rachetant dès 1994, la Société de limonaderies et basseries d’Afrique (Solibra). Par la suite, le
groupe se lancera en avril 2015, dans l’acquisition pour 32 milliards de Fcfa de la société
« Les Brasseries ivoiriennes (LBI) », fondée 2 ans plus tôt par le groupe local Eurofind. Si
cette manœuvre visait à supprimer toute concurrence et conforter sa position de Solibra,
l’embellie sera de courte durée. Dès le mois de septembre, le Néerlandais Heineken annonce
la création avec le groupe de distribution spécialisée CFAO d’une brasserie baptisée
« Brassivoire ».
« Mais c’est un marché également très exigeant. Cette nouvelle classe moyenne, jeune et
très connectée, souhaite désormais profiter de produits aux standards internationaux »,
« Le marché de la bière ivoirien est à la fois très prometteur et très exigeant. Très prometteur
car nous l’estimons pour 2016 à 2,6 millions d’hectolitres avec une consommation de bière de
11,8 litres par habitant. Mais c’est un marché également très exigeant. Cette nouvelle classe
moyenne, jeune et très connectée, souhaite désormais profiter de produits aux standards
internationaux », affirme Alexander Koch, directeur général de Brassivoire.
Implantée sur un site de 12 hectares dans la zone industrielle d’Anyama, l’infrastructure d’un
coût de 100 milliards de Fcfa et d’une capacité de 1,6 millions d’hectolitres par an sera
réalisée en 13 mois et écoulera dès la mi-novembre 2016, sa première marque de bière locale
à base riz dénommée « Ivoire ».
Si à l’heure actuellement, le groupe Castel domine plus encore 2/3 du marché ivoirien.
Heineken ne s’avoue pas vaincu. Il ambitionne notamment d’injecter 20 milliards de Fcfa
dans le doublement de la capacité de sa brasserie entre 2017 et 2019.
Dans le second théâtre de compétition qu’est l’Ethiopie, le Néerlandais tire son épingle du
jeu. Sur ce marché, le second plus peuplé du continent, Heineken a enchaîné les
investissements. Pénétrant le pays dès 2011 avec le rachat des brasseries de Bedele et Harar
auprès du gouvernement pour un coût de 163 millions $, la firme investira 110 millions $ de
plus en 2014, dans la construction d’une nouvelle unité de production à Kilinto qui sera
inaugurée en 2015.
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HebdoP1
Marché de la bière en Afrique : que la guerre commence !
Commentaires
5
- Vendredi, 02 février 2018 16 :30

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(Ecofin Hebdo) – Rachat de brasseries locales, l’extension de capacités d’installations
existantes, construction de nouvelles usines, méga-fusions… Pour de nombreux experts,
l’avenir de l’industrie mondiale de la bière se joue désormais en Afrique. Et si les majors du
secteur ont déjà pris de l’avance dans cette nouvelle course au profit, tout reste encore à jouer
sur ce marché très prometteur, qui reste largement ouvert à la concurrence.

Une zone clé pour l’industrie mondiale de la bière


La ruée des géants mondiaux de la bière vers l’Afrique s’explique par les belles perspectives
d’augmentation des capacités de production de l’industrie que le continent offre en raison de
la croissance économique, du boom démographique fulgurant, de l’émergence d’une classe
moyenne et de l’urbanisation rapide. Ainsi, d’après l’entreprise d’études de marché Canadean,
le volume de bière vendu en Afrique devrait croître de 5% par an en moyenne entre 2015 et
2020. Ce niveau de progression est légèrement au-dessus de celui de l’Asie (3%) qui a porté
le marché durant cette dernière décennie et reste bien très loin de la croissance de 1%
escomptée en Europe occidentale ou en Amérique du Nord. Pour sa part, la Deutsche Bank
dans un rapport datant de 2015, indique que le continent africain représentera 37% du volume
mondial de la bière et comptera 42% de la croissance du bénéfice des entreprises brassicoles
mondiales d’ici 2025.
Le marché africain de la bière

En Afrique, la valeur du marché de la bière est estimée à 13 milliards de dollars. La moyenne


annuelle de la boisson ingurgitée par individu est de 9 litres, soit un niveau cinq fois inférieure
à la tendance mondiale (44 litres) et encore plus loin de celui d’une zone comme l’Europe (55
litres).

En Afrique, la moyenne annuelle de la bière ingurgitée par individu est de 9 litres, soit un
niveau cinq fois inférieur à la tendance mondiale (44 litres)

A l’intérieur du continent africain, ce chiffre varie énormément, allant de 5 litres en Ethiopie à


12 litres au Kenya, 36 litres au Cameroun ou 60 litres en Angola, alors même qu’il peut
grimper à 74 litres en Belgique ou 100 litres en Allemagne.

Biere fraiche

La consommation annuelle varie beaucoup d’un pays à l’autre : 5 litres en Ethiopie, 12 litres
Au Kenya, 36 litres au Cameroun ou 60 litres en Angola.

L’Afrique du Sud est le principal marché africain de la bière avec un volume dépassant les 30
millions d’hectolitres par an. Malgré cette place importante, il faut noter que la consommation
sud-africaine s’est essoufflée durant ces 20 dernières années. Comptant en effet pour 46% du
volume africain en 1995, la consommation de la Nation arc-en-ciel ne représentait plus que
39% en 2005 et 26% en 2015, une part qui, selon les prévisions devrait se replier à 20% d’ici
2025.

Le Nigéria arrive au second rang dans la consommation derrière l’Afrique du Sud.


Contrairement à ce dernier, le pays le plus peuplé d’Afrique a vu sa contribution passer de
14% à 16% entre 2005-2015.

Selon les prévisions de la Deutsche Bank, le géant ouest-africain devrait dépasser d’ici 2030,
l’Afrique du Sud à la faveur du boom démographique attendu et de croissance économique.
La troisième place est occupée par l’Angola qui est l’une des zones les plus dynamiques pour
l’industrie, avec une contribution au volume africain passant de 5% en 2005 à 10% en 2015.
Le classement est complété par des pays comme le Cameroun, la RDC, le Mozambique, la
Tanzanie et le Kenya.

Un marché dominé par 4 grands acteurs

Le paysage africain de la bière reste relativement concentré. On estime en effet que le marché
est contrôlé à 90% par le quatuor formé par le néerlandais Heineken, le français Castel, le
britannique Diageo et le belgo-brésilien ABInBev qui a rejoint le groupe depuis sa fusion
avec le sud-africain SABMiller (autrefois plus gros brasseur d’Afrique et deuxième mondial).
Si, compte tenu de la nouvelle donne du marché, les entreprises sont obligées d’être
proactives afin de développer leur présence, elles peuvent aussi nouer des pactes de non-
agression.

SABMiller est présent au capital du Français, à hauteur de 20% (à l’exception de ses activités
en Algérie, au Maroc et en Angola), tandis que ce dernier détient, en retour, 38% de l’activité
africaine, hors Afrique du Sud, de SABMiller.

Dans ce cadre, il faut noter que SABMiller est présent au capital du Français, à hauteur de
20% (à l’exception de ses activités en Algérie, au Maroc et en Angola), tandis que ce dernier
détient, en retour, 38% de l’activité africaine, hors Afrique du Sud, de SABMiller.

ABInBev, qui dit mieux

Profitant de son rapprochement à 112 milliards $ en 2016, avec SABMiller, fondé en 1895,
AB InBev est devenu le leader mondial de la bière et un acteur de premier plan en Afrique
avec près de 40% du marché. Avec des marques phares comme Castle, Hero, ou Kilimanjaro,
le groupe est présent grâce à ses filiales dans plus d’une trentaine de pays africains. Hormis sa
terre natale où il est roi (80% des parts), le brasseur domine plusieurs marchés comme la
Zambie, le Mozambique, le Zimbabwe, le Botswana et la Tanzanie. Il est également présent
depuis 2009, dans un pays à fort potentiel comme le Nigéria, où il fournit 12% du volume
global.

Castel, toujours bien portant

Numéro trois mondial du vin, le groupe français Castel fondé en 1949 à Bordeaux, représente
le deuxième producteur de bière en Afrique, par le biais sa filiale BGI (Brasseries et glacières
internationales) qu’elle a racheté en 1990.

Brasseries du cameroun

Castel se taille 74% du marché camerounais.

Implanté dans une vingtaine de pays africains (principalement francophones), le groupe qui a
débuté ses opérations de brassage en 1967 au Gabon, possède 25% des parts de marché sur le
continent. Parmi les principaux pré-carrés de la compagnie figurent le Cameroun, où il
domine 74% des parts de marché (2016) grâce à sa filiale Société anonyme des brasseries du
Cameroun (SABC). Par ailleurs, Castel est également bien enraciné en Angola qui représente
avec le Cameroun, 52% de son volume. Dans le pays lusophone, le groupe domine 80 % de
l’offre par le biais de la CompanhiaUnião de Cervejas de Angola (CUCA) qui brasse la bière
éponyme.
Heineken, numéro un ou challenger de poids

Second brasseur mondial, le Néerlandais Heineken est le troisième du continent africain avec
environ 18% des parts de marché. Le groupe qui s’est fixé comme ambition « d’étendre son
empreinte et de devenir le numéro 1, ou un challenger de poids, dans tous les marchés » dans
lesquels il opère, a accéléré ces cinq dernières années ses opérations sur le continent qui
compte, avec le Moyen-Orient et l’Europe de l’Est, pour 19% de son volume global.

Sur le continent, Heineken signale sa présence dans des pays comme le Rwanda, où, il
possède, grâce à sa filiale Bralirwa, près de 94% des parts de marché de la bière avec des
bières comme Primus, Amstel et Mutzig. Le groupe est également leader dans des marchés
comme le Congo, l’Ethiopie, le Burundi et le Nigéria. Dans ce dernier pays, où il détient à
54% la NigerianBreweries établie depuis 1946, le Néerlandais domine 70% des parts de
marché grâce à des marques comme Star, Legend in Stout ou 33 Export.

Hormis ces marchés, le groupe a annoncé en décembre 2017, l’implantation de sa première


brasserie au Mozambique, un pays dans lequel il mène ses activités de vente de marques de
bière importées dont Heineken et Amstel depuis 2016. Nécessitant un investissement de 100
millions de dollars, l’usine sera basée dans la province de Maputo et sera dotée d’une capacité
de production de 0,8 millions d’hectolitres avec la première bouteille prévue pour être écoulée
d’ici le premier semestre 2019.

Bataille entre Heineken et Castel

Dans la guerre entre les géants de la bière en Afrique, l’affrontement entre Heineken et Castel
en Côte d’Ivoire et en Ethiopie mérite d’être soulignée.
Dans le premier pays, Castel s’est engagé dans une stratégie d’expansion horizontale en
rachetant dès 1994, la Société de limonaderies et basseries d’Afrique (Solibra). Par la suite, le
groupe se lancera en avril 2015, dans l’acquisition pour 32 milliards de Fcfa de la société «
Les Brasseries ivoiriennes (LBI) », fondée 2 ans plus tôt par le groupe local Eurofind. Si cette
manœuvre visait à supprimer toute concurrence et conforter sa position de Solibra, l’embellie
sera de courte durée. Dès le mois de septembre, le Néerlandais Heineken annonce la création
avec le groupe de distribution spécialisée CFAO d’une brasserie baptisée « Brassivoire ».

« Mais c’est un marché également très exigeant. Cette nouvelle classe moyenne, jeune et très
connectée, souhaite désormais profiter de produits aux standards internationaux »,

« Le marché de la bière ivoirien est à la fois très prometteur et très exigeant. Très prometteur
car nous l’estimons pour 2016 à 2,6 millions d’hectolitres avec une consommation de bière de
11,8 litres par habitant. Mais c’est un marché également très exigeant. Cette nouvelle classe
moyenne, jeune et très connectée, souhaite désormais profiter de produits aux standards
internationaux », affirme Alexander Koch, directeur général de Brassivoire.
Implantée sur un site de 12 hectares dans la zone industrielle d’Anyama, l’infrastructure d’un
coût de 100 milliards de Fcfa et d’une capacité de 1,6 millions d’hectolitres par an sera
réalisée en 13 mois et écoulera dès la mi-novembre 2016, sa première marque de bière locale
à base riz dénommée « Ivoire ».

Si à l’heure actuellement, le groupe Castel domine plus encore 2/3 du marché ivoirien.
Heineken ne s’avoue pas vaincu. Il ambitionne notamment d’injecter 20 milliards de Fcfa
dans le doublement de la capacité de sa brasserie entre 2017 et 2019.

Dans le second théâtre de compétition qu’est l’Ethiopie, le Néerlandais tire son épingle du
jeu. Sur ce marché, le second plus peuplé du continent, Heineken a enchaîné les
investissements. Pénétrant le pays dès 2011 avec le rachat des brasseries de Bedele et Harar
auprès du gouvernement pour un coût de 163 millions $, la firme investira 110 millions $ de
plus en 2014, dans la construction d’une nouvelle unité de production à Kilinto qui sera
inaugurée en 2015.

EthiopiaBeermarket

L’Ethiopie, l’autre champ de bataille entre Heineken et Castel .

Une stratégie payante puisqu’elle représente actuellement un acteur de premier plan du


secteur avec une capacité de production de 4 millions d’hectolitres et des marques comme
Walia, Heineken, BedeleSpecial ou Buckler. Pour sa part, le groupe Castel bien qu’ayant pris
pied en Ethiopie depuis 1998 représente le numéro deux du marché. Il possède trois brasseries
basées à AddisAbeba, Kombolcha et Hawassa cumulant une production de 2,6 millions
d’hectolitres par an et détient des marques comme Amber et Saint-Georges.

Diageo, spiritueux mais pas que

Leader mondial des spiritueux et 13ième acteur de l’industrie brassicole, Diageo ne compte pas
rester en marge du développement de la consommation de bière en Afrique. Sur le continent
qui compte pour 13% de ses ventes totales, l’objectif affiché par le groupe est de non
seulement faire croître son segment des spiritueux mais aussi de positionner sur le marché de
la bière. « Notre stratégie est d’accroître notre portefeuille de marques de bières rapidement et
de spiritueux plus rapidement, en nous focalisant sur nos marchés principaux », a indiqué
John O’Keeffe, président de DiageoAfrica. Le groupe est bien implantée en Afrique de l’Est
grâce à sa filiale East AfricanBreweries Ltd (EABL), qu’elle détient à 50,1%.
Possédant des opérations au Kenya (Kenya Breweries Ltd), en Ouganda (International
Distillers Uganda Ltd) et en Tanzanie (SerengetiBreweries Ltd), le groupe exporte ses
produits vers le Soudan du Sud, le Burundi et le Rwanda. Avec des marques phares comme la
Tusker, Pilsner ou Guinness, Diageo possède des parts de marché pouvant varier de 20% en
Tanzanie à 45% en Ouganda, et jusqu’à 71% du volume global des ventes au Kenya.

Toujours dans cette zone, Diageo se fait aussi remarquer en Ethiopie. Il a ainsi acquis en
2012, la brasserie Meta Abo Brewing pour 225 millions $. Grâce à sa branche Diageo-Meta
Abo Brewery, dotée d’une capacité de production de 1,7 millions d’hectolitres, il détient 20%
du marché aux côtés de Heineken et Castel, solidement implantés, et offre les marques de
bières Meta et Meta Premium.
En Afrique de l’Ouest, le groupe est présent au Nigéria par sa filiale Guinness Nigeria qu’elle
détient à 54%. Il représente le petit poucet avec 20% du marché de la bière qu’elle fournit
principalement avec les marques comme la Guinness Stout et la Malta Guiness. Il est aussi
présent au Ghana via sa filiale Guinness Ghana Brewery Ltd (GGBL).

En Afrique centrale, Diageo possède la Guinness Cameroun qui représente le second acteur
du marché camerounais derrière la SABC avec 15% du marché.

Les matières premières locales ont de plus en plus la cote

Parallèlement aux investissements qu’elles effectuent dans l’expansion horizontale, les


entreprises brassicoles renforcent leur approvisionnement local en matières premières après
d’un réseau d’agriculteurs contractuels. Cette stratégie permet ainsi aux compagnies de
réduire les coûts liés à l’importation des matières premières classiques (orge, malt et le
houblon).

En outre, elle ouvre la porte d’un autre pan du marché plus porté vers la consommation de
bière produite localement qui représente 70% de la consommation d’alcool sur le continent
contre seulement 30% pour la bière classique.

La première entreprise à s’être engagée dans cette démarche est SABMiller avec le lancement
en 2002, de la bière Eagle à base de sorgho, en Ouganda.

La première entreprise à s’être engagée dans cette démarche est SABMiller avec le lancement
en 2002, de la bière Eagle à base de sorgho, en Ouganda. Encouragée par des réductions de
taxe de la part des pouvoirs publics, la compagnie a pu proposer un produit adapté au pouvoir
d’achat des locaux (30% moins chère que la bière classique). Aujourd’hui, la boisson
représente plus de 55% du marché de la bière en Ouganda et est également présente dans
plusieurs autres pays comme le Ghana et la Zambie.

SABMiller lancera également en 2013, la EagleBeer sur le marché ghanéen grâce à sa filiale
locale Accra Breweries Ltd (ABL). Outre cette marque, il faut noter par ailleurs, que sa filiale
mozambicaine Cervejas de Moçambique, a entamé en 2011, le brassage de la première bière
au monde à base de manioc (70%) dénommée « Impala ».

Il faut noter par ailleurs, que sa filiale mozambicaine Cervejas de Moçambique, a entamé en
2011, le brassage de la première bière au monde à base de manioc (70%) dénommée « Impala
».

Elle a été rejointe dans ce virage par d’autres majors comme Diageo. Dès 2004, le britannique
a lancé, grâce à la branche kenyane de sa filiale East AfricanBreweries Ltd (EABL), la
Senator Keg produite à base de sorgho. Cette boisson représente désormais 40% du marché
kenyan de la bière et la compagnie veut développer sa production grâce à une brasserie de 140
millions $ qui devrait être construite à 350 km au nord-ouest de Nairobi d’ici 2019. Hormis,
cette marque, Diageo a également produit au Ghana en 2013 par le biais de sa filiale Guinness
Ghana Brewery Ltd (GGBL), la Ruut Extra Premium, à base de manioc.
COMMERCIALISATION EN RDC
Pour rappel, le marché de la bière en RDC est le 5e plus important d’Afrique après l’Afrique
du Sud, le Nigeria, l’Angola et le Cameroun. Bralima opère depuis 1923 et est détenue à
hauteur de 95 % par Heineken NV. Elle dispose en outre de 4 brasseries et de 20 centres de
distribution.
En 2019, selon ses chiffres, Bracongo était numéro un : la marque a fourni 53 % des bières en
RDC, contre 47 % pour Bralima
AU KASAÏ ORIENTAL
Une hausse de prix des produits brassicoles est observée ces jours à Mbuji-Mayi. Un casier de
bière Doppel, Skolsimba, ainsi que Tembo, par exemple, qui se vendait à quarante-deux mille
francs congolais (21 USD) se vend actuellement à soixante voire septante mille francs
congolais (30-35 USD).

Cette hausse a eu de l’incidence sur le prix de la bouteille de bière. Vendue à 4 500 francs
congolais (2.25 USD), elle revient à 8 000, voire 9 000 francs congolais (4-4.5 USD).

Les dépositaires des produits brassicoles justifient cette hausse par la loi de l’offre et de la
demande.

Un tenancier d’un bar, Boniface Bidilukinu, appuie cette explication et ajoute que les
difficultés d’acheminement des produits par la Société nationale des chemins de fer du Congo
sont aussi à la base de cette hausse des prix de la bière :

« Nous avons un problème de rareté de produits. Comme on dit en économie que ce qui est
rare coute cher. Et ça, c’est lié au fait que la SNCC ne nous sert pas comme il se doit. Nous
avons beaucoup de produits en cours de route, mais l’acheminement vers Mwene-Ditu est
compliqué. Nous avons un wagon ou deux wagons pour un mois ou deux mois. Bien que nous
ayons acheté à des prix bas, le besoin sur le marché est vraiment énorme. En plus il n’y a pas
de route. »

Les détenteurs des terrasses, quant à eux, sollicitent l’implication des autorités pour le retour
de la BRASIMBA au Kasaï-Oriental.

« On a maintenant des difficultés énormes. On souffre pas mal, compte tenu de l’atmosphère
qu’on a maintenant, on est en train de souffrir. Subitement la bière arrive à Mbuji-Mayi, passe
à 70 000 francs. Que la BRASIMBA retourne à Mbuji-Mayi. On ne sait pas comment faire
nourrir nos enfants », a demandé Gédéon Kapiamba, propriétaire d’une terrasse.

Il affirme que depuis la fermeture à Mbuji-Mayi et à Kananga de la BRASIMBA, en


septembre 2020, les prix des produits brassicoles sont devenus instables dans le Grand Kasaï.
CONSOMMATION
DANS LE MONDE
La consommation de bière dans le monde atteint les 177 milliards de litres chaque année soit
plus de 5600 litres chaque seconde.
Читатьдальше : https://globometer.com/boissons-biere-monde.php
La Chine, avec plus de 42 milliards de litres de bière consommés, reste le plus grand pays
consommateur de bière au monde pour la septième année consécutive depuis 2003. La
consommation chinoise a augmenté de 70% ces 10 dernières années. La Russie, avec 10
milliards de litres est le premier pays européen juste devant l’Allemagne et l’Espagne. La
France arrive en 19 ème position. La République tchèque arrive en tête de la consommation
de bière par habitant pour la 17e année consécutive avec 142 litres de bière consommée.
Principaux pays consommateurs de bière (l/habitant)

Читатьдальше : https://globometer.com/boissons-biere-monde.php
Ce tableau présente un classement des pays en fonction de la consommation de bière par
habitant en 2019[1].

Ran Pays En litres par habitant et


g par an

Tchéquie 188.6
01

02 Autriche 107.8
03 Roumanie 100.3
04 Allemagne 99.0
05 Pologne 97.7
06 Namibie 95.5
07 Irlande 92.9
08 Espagne 88.8
09 Croatie 85.5
10 Lettonie 81.4
11 Estonie 80.5
12 Slovénie 80.0
13 Pays-Bas 79.3
14 Bulgarie 78.7
15 Panama 78.3
16 Slovaquie 76.1
17 Australie 75.1
18 Lituanie 74.4
19 Hongrie 73.7
20 États-Unis 72.7
...
26 Belgique 65,8
32 Suisse 55.1
35 Canada 53.5
>50 France 32.3[2](2018)
EN AFRIQUE
La liste des pays africains selon l’OMS :
1 Gabon 9.1
2 Cameroun 9.00
3 Nigeria 8.9
4 Ouganda 8.33
5 Afrique du Sud 7.77
6 Rwanda 7.12
7 Congo Kinshasa 6.32
8 Angola 6.20
9 Congo Brazzaville 6.20
10 Côte d’Ivoire 5.98

KASAÏ ORIENTAL
La rupture de stocks des bières à Mbuji-Mayi, chef lieu de la province du Kasaï Oriental,
occasionne la hausse de prix sur le marché depuis le samedi 13 mars 2021.
Une bouteille de Simba, Tembo, Doppel ou Skol qui coûtait 2 500 CDF se vend actuellement
à 4 000 CDF.

En effet, cette rupture de stocks de la bière affecte également la province de Lomami


ravitaillée régulièrement à partir du Kasaï-Oriental, qui connait actuellement une difficulté
d’approvisionnement.
Une situation intenable pour les consommateurs des bières qui manifestent leur inquiétude.
« Nous sommes habitués, après avoir travaillé, nous venons nous déstresser, en nous mettant
quelque part pour prendre une bière. Donc il n’y a pas moyen, il n’y a même pas la bière.
Vous pouvez avoir l’argent, mais pas d’endroit pour trouver la boisson »
Les revendeurs de leurs parts s’inquiètent de voir leurs activités commerciales stopper alors
qu’ils sont entrain de se battre pour effacer les conséquences économiques causées par la
pandémie de covid-19.

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