Les Savant

UE 7 : PHYSIQUE ET BIOPHYSIQUE
UE 7: PHYSIQUE & BIOPHYSIQUE

RESPONSABLES: Pr C WISNIEWSKI et D MARIANO-GOULART
Cours 35 (56%) Compréhension
ED 28 (44%) Manipulation ↑
Tutorat 14 x 2h Entrainement
D Mariano-Goulart
C Wisniewski,T Ruiz & PO Kotzki C Wisniewski PO Kotzki, V Boudousq

PASS
UE 7: EQUIPE PEDAGOGIQUE
Prénom Nom Courriel Responsable Faculté (UFR)
Christelle WISNIEWSKI [email protected] UE 7, CM « Fluides, Chaleur » Pharmacie
Denis MARIANO-GOULART [email protected] UE 7, CM « Ondes & Matière » Médecine

ENSEIGNANTS
DE COURS Thierry RUIZ [email protected] CM «Fluides» Pharmacie
MAGISTRAUX
Pierre-Olivier KOTZKI [email protected] CM «Fluides, Transfert Matière» Médecine
Vincent BOUDOUSQ [email protected] CM «Transfert Matière» Médecine
Laurent VACHOUD Tutorat Montpellier (Pharmacie) Pharmacie

[email protected]
Catherine LOZZA [email protected] Tutorat Nîmes Médecine
Carine BECAMEL [email protected] Tutorat Montpellier (Médecine) Médecine

ENSEIGNANTS
D'ENSEIGNEMENTS Lidwine GROSMAIRE Pharmacie
[email protected]
DIRIGES
Maxime LOUET [email protected] Pharmacie
Laurent MAIMOUN [email protected] Médecine
Eric RONDET [email protected] Pharmacie
PASS
http://scinti.edu.umontpellier.fr/enseignements/cours/
METHODE EN PHYSIQUE
Prête au vrai maintenant une oreille attentive,
Quod super est, vacuas auris animumque sagacem
Nette de tout souci, aiguise ton esprit,
semotum a curis adhibe veram ad rationem,
Et mes dons, apprêtés avec un soin fidèle,
ne mea dona tibi studio disposta fideli,
Garde d’en faire fi avant d’y rien comprendre,
intellecta prius quam sint, contempta relinquas.
Car je vais t’exposer les hautes lois du ciel
nam tibi de summa caeli ratione deumque
Et des dieux, dévoiler d’où procèdent les choses,
disserere incipiam et rerum primordia pandam.
De la nature des choses, Chant 1, vers 50-55

Traduction d’Olivier Sers, Belles lettres, Paris, 2012. Lucrèce
(1° siècle avant JC)
Modélisation mathématique la plus simple possible

des mécanismes de la nature telle qu’elle est
PASS observée expérimentalement
ONDES SON OEM PROPAGATION(VISION) DUALITE ATOME X RA
ONDES ET MATIERE: PROGRAMME

ONDE PROGRESSVE
PROPAGATION
ONDE ELECTRO-
SON ONDE STATIONNAIRE DIFFRACTION, MAGNETIQUE
INTERFERENCES
IMAGERIE SPECTROSCOPIE
AUDITION MEDICALE
DIOPTRIQUE DUALITE
ECHO- OCULAIRE ONDES- RESOLUTION
GRAPHIE PARTICULES
VISION PARTICULES RADIOLOGIE IRM
SCINTIGRAPHIES
MODELE ATOMIQUE RAYONNEMENTS

IONISANTS: X,
DE BOHR RADIOACTIVITE
INTERACTIONS RAYONS /
PATIENTS RADIO-
BASES THERAPIE
RADIOBIOLOGIE,
DE
DOSIMETRIE,
CHIMIE
RADIOPROTECTION
PASS
ONDES ET MATIERE: OBJECTIFS

ONDE PROGRESSVE
PROPAGATION
ONDE ELECTRO-
SON ONDE STATIONNAIRE DIFFRACTION, MAGNETIQUE
INTERFERENCES
IMAGERIE SPECTROSCOPIE
AUDITION MEDICALE
DIOPTRIQUE DUALITE
ECHO- OCULAIRE ONDES- RESOLUTION
GRAPHIE PARTICULES
VISION RADIOLOGIE IRM
PARTICULES
MEDECINE
NUCLEAIRE
MODELE ATOMIQUE RAYONNEMENTS

IONISANTS: X,
DE BOHR RADIOACTIVITE TRAITE EN 2°
ANNEE EN
FONCTION DES
INTERACTIONS RAYONS /
PATIENTS RADIO- FILIERES
BASES THERAPIE
DE RADIOBIOLOGIE,
CHIMIE DOSIMETRIE,
(S1) RADIOPROTECTION
PASS
ONDE PROGRESSIVE: DEFINITION

Propagation d’une perturbation des caractéristiques physiques du milieu
Source
d’énergie Propagation à la vitesse c (m/s)
x
modification locale de position, pression, température, champ électrique, magnétique,…
Exemple : propagation d’une modification périodique de la position verticale d’une corde
Source c
d’énergie
r
T
corde rigide tendue de masse linéique µ
PASS
ONDE PROGRESSIVE: CORDE VIBRANTE

Source d’énergie
(baguette) d r
T
retard
t=0
τ = d/c
t=τ
t=2τ
Onde
progressive
t=3τ scalaire
de vibration
transversale
t=4τ
PASS
c = d/τ
ONDE PROGRESSIVE: SON

Source d’énergie (corde ou surface vibrante, HP)
d
x,0
retard τ = d/c
x,τ Son
=
Onde
x,2τ progressive
scalaire
de vibration ou
x,3τ de surpression
longitudinale
x,4τ
PASS c = d/τ
ONDE PROGRESSIVE: LUMIERE

ou
retard τ = d/c d x,0
x, τ
Lumière
=
x,2τ champ
électromagnétique
=
x,3τ Onde progressive
vectorielle
transversale
x,4τ
x,5τ
PASS
c = d/τ
ONDE PROGRESSIVE: MODELISATION

c
g (t, x = 0) g (t , x) = ? x
x
g (t ,0) g (t, x)
g (τ ,0) g (τ ,0)
0 τ t x c x +τ t
x c
g (τ + , x) = g (τ ,0)
c
x
g (t, x) = g (t − ,0)
PASS c
RAPPEL: FONCTION SINUS .
ω.t t
.
2 . .
2 .
avec par définition :

t
1/(2f) 1/f=T 2
2 .
1 2
ω (rad.s-1) = pulsation propre = 2.π.f = 2.π /T

f (Hertz = Hz = s-1) : fréquence
PASS T (s) : période (temporelle)
ONDE PROGRESSIVE SINUSOIDALE

c
g (t ,0) = g (0,0) + A sin (ω.t ) g (t , x) = ? x
  x 
g (t , x) = g (0, x) + A sin ω. t − 
  c 
perturbation
grandeur physique avant la perturbation
retardée de x/c
0, +A
,
0,
0,
PASS
A
DECOMPOSITION EN OPS
H 0-1
H 0-1
3,0
ω=1
2,5
T = 2π = 1/f
2,0
1,5
1,0
0,5
π 2π π 2π
0,0
1 11 21 31 41 51 61 71 81
-0,5
-1,0
g(t) = 1 + 1,3. sin (t + 1,6)

g(t) = 1 + 1,3. sin (t + 1,6) + 0,4.sin(3.t + 3,1)
g(t) = 1 + 1,3. sin (t + 1,6) + 0,4.sin(3.t + 3,1) + 0,3.sin(5.t + 1,6)
g(t) = 1 + 1,3. sin (t + 1,6) + 0,4.sin(3.t + 3,1) + 0,3.sin(5.t + 1,6) + 0,2.sin(7.t)
PASS
DECOMPOSITION EN OPS
SPECTRE ou TF
g(t) = 1 + 1,3. cos(t) + 0,4.cos(3.t + 1,6) + 0,3.cos(5.t) + 0,2.cos(7.t - 1,6)

g(t) = 1 + 1,3. sin (t + 1,6) + 0,4.sin(3. t + 3,1) + 0,3.sin(5. t + 1,6) + 0,2.sin(7. t)
π
rappel : sin(θ + ) = cosθ
2
π π
[ ] [ ]  
g(t) = A0 + A1 cos ωt + ϕ1 + A2 cos (2ω )t + ϕ 2 + ... = A0 + A1 sin ωt + ϕ1 +  + A2 sin (2ω )t + ϕ 2 +  + ...
 2  2
+
2 θ
π
[ ]
∞ ∞

g(t) = A0 + ∑ An cos ( nω )t + ϕ n = A0 + ∑ An sin ( nω )t + ϕ n + 
n =1 n =1  2
PASS
SERIE DE FOURIER : CAS GENERAL

Pour toute fonction g(t) intégrable de période T=2π/ω:
[ ]
∞
g(t) = A0 + ∑ An cos (nω )t + ϕ n
n =1 J FOURIER 1768-1830
Les composantes de cette somme sont les harmoniques de fréquence f =ω/(2π)
Onde portant une fréquence unique: sinusoïdale = pure = monochromatique = radiation

Onde caractérisée par une somme d’harmoniques : onde complexe = polychromatique
Pour les plus curieux (ces formules ne sont pas à apprendre par cœur), on montre que
les coefficients An et ϕn se calculent suivant :
T
an = ∫ g (t ). cos(nωt ).dt
a0 2
An = an2 + bn2 sauf A0 = T 0
2 avec
T
bn = ∫ g (t ). sin (nωt ).dt
b 2
tgϕ n = − n
PASS an T 0
SPECTRE D’UNE ONDE COMPLEXE
[ ]
∞
g(t) = A0 + ∑ An cos (nω )t + ϕ n
n =1
amplitude de harmonique n de
l’harmonique fréquence fn
fn =n.ω/2π =n.f
A1 Af
A0
A3
A5 A100
0 1 3 5 … 100 fn fmax f
PASS Spectre discret Spectre continu
CARACTERISTIQUES D’UNE RADIATION
  x 
g (t, x) = A.sin ω t − 
  c 
• Célérité c,
dans ce cas, propagation dans la direction x positifs
• Amplitude = A (même unité que la grandeur g)
• Pulsation propre : ω en rad/s
• Fréquence f en Hertz (Hz = s-1) : ω =2πf
ω ou f déterminent la nature de l’onde et ses modes
d’interaction avec l’environnement…
PASS
  x 
g (t, x) = A.sin ω t − 
  c 
• Périodes
– Par rapport au temps : T = 1/f = 2π/ω en s
λ
• Pour x fixé, g(t,x) = g(t+T,x)
– Par rapport à l’espace : longueur d’onde

T
  x    x    c.T + x 
A.sin ω t −  = A.sin ω t − T −  = A.sin ω t − 
  c    c    c 
pour t fixé, g(t, x) = g(t, x + c.T) = g(t, x + λ)
λ=cT=c/f= 2π c /ω
λ est la distance parcourue par l’onde en T secondes.
PASS

  x 
g(t, x) = A.sin ω t −  = A.sin [ω t − φ ]
  c 
• Phase : φ = ωx/c = 2πfx/c = 2πx/λ

• Surfaces d’onde : surfaces connexes contenant
l’ensemble des points de même phase
S’ S
S
S’
Onde plane Onde sphérique

t fixé t fixé
PASS

  x 
g (t , x) = A.sin ω t −  = A.sin[ω t − φ ] = A.sin[ω t − kx]
  c 
r
Vecteur d’onde : k
– perpendiculaire aux surfaces d’ondes r
– de norme k = ω/c = φ/x k
r r
S k k
r
k r
k
S
Onde plane Onde sphérique
PASS t fixé t fixé
ONDE SPHERIQUE PURE

Une source ponctuelle émettant de façon
isotrope produit une onde sphérique
(dans un milieu homogène).
ω
φ= d
c t fixé
Localement et loin de la source, S
la surface d’onde peut être
approchée par un plan P : on
parle alors d’approximation en
onde plane P
d
P
PASS
ONDE SPHERIQUE PURE

Une source ponctuelle émettant de façon
isotrope produit une onde sphérique.
A une distance d de la source, la puissance
émise P se répartit uniformément sur la t fixé
surface d’une sphère de rayon d : S=4πd²
−2 P 1
I (Wm ) =
4π d 2
P
La puissance surfacique reçue à la
distance d varie donc comme 1/d² d
P
PASS
LOI EN 1/d²
A distance d d’une source ponctuelle
isotrope :
−2 P 1
I (Wm ) =
4π d 2 t fixé
S
Doubler la d diminue I d’un facteur 4

Radioprotection
P
d
P
PASS
DIRECTION DE PROPAGATION
Qu’est-ce qui détermine la
trajectoire suivie par un rayon
? lumineux ou une onde ?
S S’
La forme des surfaces d’onde est-elle conservée
r
k au fil de la propagation ?
λ
S S’ Principe de Huygens-Fresnel:
Tout point atteint par une onde issue d’une C Huygens
source se comporte comme une nouvelle 1629-1695
t fixé r source ponctuelle isotrope, émettant donc

S’ k une onde sphérique.
S
A Fresnel
Source 1788-1827
lumineuse P
PASS
HUYGENS ⇒ PRINCIPE DE MOINDRE ACTION
Ci, φi Quelle est la trajectoire suivie par un rayon

S lumineux émis en S et reçu en S’ ?
A priori, le rayon emprunte une infinité de
S’ chemins possibles Ci de longueurs xi entrainant en S’ un déphasage
φi = ω.xi /c = ω.ti = 2π.xi /λ avec ω ≈ 1014 rad/s dans le visible.
Huygens-Fresnel en S’⇒
  x 
A = A. ∑ sin ω. t − i  = A. ∑ sin[ω.t − ω.ti ]
chemins i   c  chemins i
Sauf si ti est minimal, ω.ti change très vite de Ci à Ci+1 et les contributions de ces
rayons se détruisent mutuellement (par interférences)
PMA: Un rayon lumineux (une onde) suit
la trajectoire parcourue en un temps
minimum, donc une droite dans le vide.
Exception si ω (ou f) << 1 (soit λ >> xi): cf. diffraction

R Feynman 1918-1988
PASS Suggestion de lecture pour l’été: R. Feynman, « lumière et matière, une étrange histoire », Points Sciences
PRINCIPE DE HUYGENS-FRESNEL
Principe de Huygens-Fresnel: chaque point d’une surface
d’onde agit comme une source ponctuelle émettant en phase
t fixé S4
S3
P S2 P
S1
λ Entre les surfaces d’onde:

pas de maximum
λ
λ Somme d’ondes en
phase: nouveau maximum
et nouvelle surface d’onde
sphérique
Surfaces d’ondes d’une onde sphérique

PASS
PRINCIPE DE HUYGENS-FRESNEL
Principe de Huygens-Fresnel :
chaque point d’une surface d’onde agit comme
une source ponctuelle émettant en phase
S λ S’
t fixé Lors d’une petite propagation de l’onde,

r la surface d’onde de déplace donc dans la
k direction du vecteur d’onde en conservant
sa forme (plane ou sphérique).
P
Reste à comprendre pourquoi sur un
déplacement non microscopique, une
onde se propage en ligne droite dans un
milieu homogène…
Propagation d’une onde plane

PASS
ONDES COHERENTES
• Deux ondes de λ différentes ou dont la

phase dépend du temps ne peuvent pas
superposer leurs extrema de façon stable
• Pour ces sources incohérentes, seules les intensités s’ajoutent
• Exemple : lampe à incandescence
• Définition d’une onde cohérente :
• Même longueur d’onde et déphasage constant dans le temps
g1 (t , x) = A. sin[ω t − kx − φ1 ]
g 2 (t , x) = A. sin[ω t − kx − φ2 ]
φ1 , φ2 phases supplémentaires, indépendantes de t
• Particularité : Peuvent s’additionner algébriquement (donc conduire à une
onde somme d’intensité supérieure, égale ou inférieure aux ondes avant addition)
PASS
OBJECTIFS DU POINT D’ÉTAPE 1
• Savoir définir : onde progressive, onde pure,

onde complexe, harmoniques, spectres et
ondes cohérentes.
• Savoir manipuler les caractéristiques

r d’une
onde : ω, f, T, λ, φ, Sonde, k
• Savoir modéliser une onde pure :

• g(t,x) = A.sin[2π.f(t-x/c)]
• Savoir manipuler ce modèle
• Savoir utiliser le principe d’Huygens-Fresnel

• Savoir exploiter la loi en 1/d² à des fins de
radioprotection
PASS
L’ONDE SONORE
HP
PASS
SON = ONDE DE PRESSION

g
Pression en x = cste = P atmosphérique

Hypothèse c >> x,
⇒ retard = x/c → 0
⇓
vibrations en phase,
écarts conservés,
x densité constante,
pression constante.
Or dans l’air,
t
HP c ≈ 343 m/s
  x  ⇓
c >> x ⇒ g (t , x) = x + A sin ω. t −  ≈ x + A sin[ω.t ] c≈x
  c  l’hypothèse c >> x
est fausse
PASS

g surpression
locale
P déphasage des ondes
de vibration au
dépression
voisinage d’un lieu x
locale
⇓
onde de surpression
x acoustique P qui s’ajoute
à la pression ambiante.
t
Ordres de grandeur
HP
  x  dans l’air : Pa = 105 Pa
c ≈ x ⇒ g (t , x) = x + A sin ω. t −  P = 20 µPa – 20 Pa
  c  P << Pa
PASS dans l’eau: P < kPa

Rappel: la dérivation
E ,
x fixé ∂E
∂t → 0
E , .
∂E ∂  x   x 
= E ' (t )x constant =  A. sin ω.(t − )  = ω. A. cos ω.(t − ) 
∂t ∂t   c   c 
∂E ∂   x  ω  x 
= E ' ( x )t constant =  A. sin ω.(t − )  = − . A. cos ω.(t − ) 
∂x ∂x   c  c  c 
PASS

v
t0=0 Compressibilité
x dx 1 ∆V
χ =−
P V0
E(t,x) E(t,x+dx)
en Pa-1, exprimant V0
t la diminution relative
de distance (ou de volume)
dx+E(t,x+dx)-E(t,x) P
par Pascal de surpression
= dx + ∂E ∆V
apporté
1 ∂E 1 ∂   x  A.ω  x 
P=− =−  A. sin  ω.(t − )  = . cos ω.(t − )
χ ∂x χ ∂x   c  χ.c  c  1
⇒ P= .v = Z .v
∂  x   x  χ .c
v=  A. sin  ω.(t − )  = A.ω. cos ω.(t − ) vitesse de vibration
∂t   c   c 
L’impédance acoustique Z du milieu (kg.m-2s-1)

PASS caractérise sa capacité à transmettre un son

On applique la relation fondamentale de la dynamique à une
tranche de milieu de propagation de masse volumique ρ,
de surface dS et d’épaisseur dx.
dx dv ∂P
m. =F1−F2 = [ P( x) − P( x + dx)].dS = − .dx.dS
dt ∂x
 x  ∂ P Z . A.ω 2
 x 
r dS r P = Z.v = Z.A.ω. cosω.(t − )  ⇒ = sin ω.(t − ) 
F1 F2  c  ∂x c  c 
dv ZAω 2  x 
⇒ m. = − sin ω.(t − ) .dx.dS
dt c  c 
 x  ∂v  x 
mais v = A.ω. cosω.(t − )  ⇒ = − A.ω 2 .sin ω.(t − ) , donc
x x + dx  c  ∂t  c 
Z
m = ρ.dS.dx = dx.dS ⇒ Z = ρ.c
c
1 1
Conséquence: Z = ρ.c = ⇒ c=
χ.c χ.ρ
pour de l’air à 20°C et 1 atm: ρ = 1,204 kg/m3 et χ = 7,04 10-6 Pa-1
PASS ⇒ c = 1/√(χ.ρ) = 343 m/s et Z = ρ.c = 413 kg.m-2.s-1
RAPPELS MATHÉMATIQUES
• PRODUIT SCALAIRE
r∧ r
(u, v) → u.v = u . v .cos(u, v)
r r rr r r
r rr r
Propriété: si v = 1,ralors u.v est la longueur
u∧
r r r
(u, v )
de la projection de u sur la direction de v r 1 rr
0 v u.v
• PRODUIT VECTORIEL y
z
r
(u, v) → u ∧ v ⊥ PLAN(u, v)
r r r r r r r r
u∧v v r
u
r r r r r∧ r x
u ∧ v = u . v .sin( u, v)
r r r r
(u, v, u ∧ v) direct
PASS
RAPPELS DE PHYSIQUE: FORCE & TRAVAIL

• Une force est ce qui fait varier la quantité de
"#
mouvement d’un mobile dans le temps: ≝ .
"
" $% " %
Si v<<c et m constant: &. &. '
" " M,m
&.
• Le travail ( est l’énergie fournie par une force
dl
M’
pour déplacer un mobile sur une trajectoire W = F.dl
donnée:
.
W= m.g.dl
)( ≝ . )* . )+. cos , )* dl
13
(/01→13 4 . )*
M M’
1 dV
F = P.S
dW = F.dl = P.S.dl
PASS
dW= p.dV
RAPPELS DE PHYSIQUE: FORCE CENTRALE
• Certaines forces se décomposent en ≔ . 6

où 7 ℝ caractérise l’objet qui subit la force
(s = m ou q, masse ou charge d’une particule), Pesanteur:
et 6( , :, ;) est un champ vectoriel C

M,m
(C = g ou E pour la gravitation ou l’électrostatique).

m'
A &. C
O,M
• Une force est centrale si il existe un point fixe O Terre
tel qu’à tout instant, la force observée en tout

O,Q
point M est portée par la direction (MO) C
M,q
B.
q'
C
(exemple avec Q.q > 0)
PASS
RAPPELS DE PHYSIQUE: GRAVITE ET
ELECTROSTATIQUE
• Les forces de gravité et électrostatique sont

des cas particuliers de forces centrales crées Pesanteur:
M,m
par un champ vectoriel où :
C
E F A &. m'
6 D. G avec C et H ± J0 C
F F r
E
. D. G
r'
F O,M
Terre
s = masse ou charge électrique du mobile M.
O,Q
K > 0 dépend de la source du champ et du milieu: C
M,q
B.
Gravitation: K= K. M (K = 6,67.10-11 Nm²/kg²) r
ℱ O q'
Electrostatique: K= . Q (ℱ = = 9.109 Nm²/C²) C
MN PQMR (exemple avec Q.q > 0)
PASS
RAPPELS DE PHYSIQUE: Potentiel,
Energie potentielle d’un champ central en 1/r²
E
• Gravitation/Electrostatique: ≔ . D. G :
F
13 13 E."U 13 "F
(1→13 T1 . )* D. . T1 G D. . T1 G = Pesanteur:
F F M
O F3 O O C )*
D. . D. . W J W J V dr
M’
F F F V3 r
W indépendant du chemin suivi entre M et M’. A &. r'
Force conservative (pour l’énergie: Ec+Ep=cste) O,M
Force électrostatique ou de gravitation :

Electrostatique:
E
Force centrale: ≔ . 6 'cd 6 ≔ D. F G
q(M) O,Q
D D C
W ≔ . e 'cd e ≔
H H
B.
r
)*
ℱ
.Q
dr
Electrostatique: s=q K=
MN q(M’)
Gravitation: s=m K= K. M (exemple avec Q.q > 0)
PASS
RAPPELS DE PHYSIQUE: SYNTHESE

PESANTEUR ELECTROSTATIQUE
Source Masse de la terre M Charge Q
s Masse de la particule m Charge de la particule q
Pesanteur:
C C ℱ C
6 D. f K. J . f .h . f Ep = m.g.r
H H gF H
A
1 ℱ 1
K. J. .H . h. .H
r
V = K/r
H gF H E’p = m.g.r’
ℱ 1
r'
1
Ei = s.V &. K. J. &. . H &. e B. . h. B. . H B. e M
H gF H
C ℱ C Electrostatique:
F .6 A &. K. J. &. f B. . h. B. f
H gF H Q
r
O
Constantes K = 6,67.10-11 Nm²/kg² ℱ = PQM = 9.109 Nm²/C²
R Ep = q.V
E’p = q.V’
" " j.k " O j.k
D. . "F
(Exemple avec Q et q positifs)
Remarque : "F # "F F F FG
PASS Une force centrale en 1/r² « dérive de l’énergie potentielle »
RAPPELS ELECTRO ET MAGNETOSTATIQUE

Champs statiques (créés par des distributions de charges ou de
courants électriques constants dans le temps). Exemples :
r
• Charge ponctuelle permanente ⇒ E r
r q' 1 E r r
E(r) = F = q.E
4πε r 2 -q’ q
Permittivité: ε = ε r ε 0 = ε r .8,85 .10 F.m
−12 −1
r
• Circuit de courant permanent ⇒ B r μ.I 3
Perméabilité :
r B(r) =
2r
sin α
I µ = µr µ0 = µr .12,57.10−7 H.m−1 B
r r α
B v r
q
r
r r r
r
B(r) =
μ I F = q.v ∧ B
PASS
2π r Nb. Cette force ne travaille pas (W=0 ; Ec=cste)
LIEN ELECTRICITE / MAGNETISME

(Romagnosi 1802, Ørsted 1820)
r
B R’
r r r r r
R F r F = -e(E + v ∧ B)
V r r r r
-e F' = -e(E'+v'∧B' )
r r r r
Dans R fixe , champ (E, B) Dans R’ mobile, champr (E' , B' )
r
déplacement de charges dans charges statiques (v' = 0), donc
r r
un champ magnétique (vr = Vr) pas de force magnétique :
sans champ électrique (E = 0)
r r r r r
F = −e.V ∧ B F' = −e.E'
r r r
PASS
donc E' = V ∧ B
COUPLAGE ELECTROMAGNETIQUE
• Si les charges et les courants électriques
ne dépendent pas du temps, ils créent des
champs E et B permanents (statiques) et
indépendants l’un de l’autre.
• Si les charges et les courants électriques

varient au cours du temps, ils créent des
champs électriques et magnétiques JC Maxwell 1831-1897
d’intensités variables dans le temps et couplés:

Equations de Maxwell: empiriques (fin XIX° siècle),
puis conséquence théorique de la relativité restreinte
PASS (théorie des champs, début XX° siècle).
CONSEQUENCE DES EQUATIONS DE
MAXWELL 1 (Cf. Annexe 1)
1- une onde électromagnétique (OEM) est une onde
progressive transversale composée d’une paire
indissociable de
r rvecteurs champs électrique et
magnétique ( E , B) d’intensités variables dans le temps.
2- Une OEM peut être crée par des charges ou des

courants électriques variables, par un champ lC
électrique et/ou un champ magnétique variables

dans le temps.
r r
3- Les champs E et B varient en phase, à la
même fréquence, restent orthogonaux
r
r r de propagation u
entre eux et rà la direction
de l’OEM : E ⊥ B ⊥ u
r r OP vectorielle transversale
4- Les champs ( E , B) se déplacent à la r 1 r r
célérité cn et sont liés par la relation: B= u∧E
PASS cn
CONSEQUENCE DES EQUATIONS DE
MAXWELL 2 (Cf. Annexe 1)
1- Les OEM se propagent dans un milieu (vide ou matériel)
caractérisé par une permitivité ε et une perméabilité µ.
2- La célérité des OEM dans le vide est la constante

physique c : c = 1 ε µ = 2,998.108 ms−1
0 0
lC
3- La célérité des OEM dans un milieu matériel est cn :
1 1 c c
cn = = = =
εµ ε r µ r ε 0 µ0 ε r µr n
4- Le rapport c/cn est appelé indice de réfraction

d’un milieu matériel :
c Perméabilité µ = µ r µ0
n= = ε r µr > 1
cn µ0 = 4π .10−7 H/m
Permitivité ε = ε r ε 0 OP vectorielle transversale
107
ε0 = F/m
PASS 4π .c 2 Indices 0 pour le vide, r = relatif
POLARISATION
r r
Si la direction de E (donc de B ) est :
– fixe : polarisation rectiligne

– tourne à vitesse angulaire constante
• en décrivant un cercle : polarisation circulaire
• en décrivant une ellipse: polarisation elliptique r
r r E(t )
E(t ) E(t )
r r
B(t ) r B(t ) r r r
B(t )
c c c
rectiligne elliptique circulaire
PASS
CLASSIFICATION SIMPLIFIEE
R. cosmique U.V visible IR micro hertzien

X, γ ondes TV, radio
radar téléphone
Wifi IRM
1 pm 1 nm 10 nm 400-800 nm 1mm 1m 100 m 1km
λ
f (Hz)
1020 1017 1016 1014 1011 108 106 105

PASS
• Savoir définir : une onde sonore comme

onde de vibration ou de pression.
• Savoir manipuler les caractéristiques d’une
onde sonore : c, Z, χ…
• Savoir définir, modéliser une onde
r 1 r r
électromagnétique et manipuler B = u ∧ E
cn
• Savoir manipuler n, ε, µ, ε , µ R R
• Connaitre les grands domaines du spectre

électromagnétique:
X-γ,< 10 nm, UV, V (400-800 nm), IR, H > mm
PASS
LOIS DE PROPAGATION DE LA LUMIERE
r
z Ei (t )
e- r r
y E(t ) = 0
r r
B(t) = 0
r
ki
x
r
Bi (t )
r miroir plan
kr [r r
Er (t ), Br (t ) ] conducteur
PASS
REFLEXION ET REFRACTION
Ces phénomènes peuvent être abordés de deux façons
équivalentes. La première correspond à une approche « optique
physique », la seconde à une approche « optique géométrique ».
• Conséquence des équations de Maxwell
• Conséquence du principe de Fermat

– Principe de moindre action pour les ondes
– Entre deux points de l’espace, le vecteur d’onde suit la
trajectoire la plus rapide,
– Si le milieu est homogène, il s’agit de la trajectoire la plus
courte.
PASS
PMA ⇒ LOI DE LA REFLEXION DE DESCARTES
miroir
Soit (OO’) la médiatrice de [S’,S’’] S
et S sur la droite (OS’’).
γ O
Le triangle (S’OS’’) est isocèle.
'm no ⇒ qm rs ⇒ qm tm
α // // β
a b
S’ // // S’’
Les angles à la normale à (OO’) de
O’
(SO) et (OS’) sont donc égaux.
miroir
S
PMA: Le rayon lumineux réel choisit la trajectoire
parcourue en un temps minimum, donc la plus // // // //
courte dans un milieu homogène. // // S’’
S’
Lors d’une réflexion sur un miroir placé dans un milieu homogène,

les angles d’incidence et de réflexion sont égaux.
PASS
CHEMIN OPTIQUE
• Principe de Fermat : La lumière suit la
trajectoire qui minimise le temps de parcours tn entre
deux points A et B dans un milieu d’indice de réfraction n :
dist ( A, B) c
tn = ⇒ c.t n = .dist ( A, B) = n.dist ( A, B)
cn cn
La lumière suit donc la trajectoire qui minimise n.dist(A,B).
• Chemin optique L entre deux points d’un milieu d’indice n
r r r AB
A u L( A → B) B L( A → B) = n.dist ( A, B) = n.u.AB où u = AB
• L(A→B) est la distance que parcourrait la lumière dans le vide dans le

temps nécessaire à relier A à B dans un milieu d’indice n:
dist ( A, B) dist ( A, B ) n.dist ( A, B) L
tn = = = =
PASS cn c/n c c
VARIATION DE CHEMIN OPTIQUE

Supposons un petit déplacement de B en B’ et calculons larpetite
variation de chemin optique (on néglige la modification de u )
B’
L’=L+dL
dB
r
A u L( A → B) B dL
r r
(
L' = n.u.AB' = n.u. AB + dB ) Si B subit un déplacement dB,
r r L varie de :
L' = n.u.AB + n.u.dB
r
r
L' = L + n.u.dB dL = n.u.d B
r
dL = n.u.dB projection
r
de dB sur u
AJ dH&' ⇒ )+ 0
PASS u CH )d ud d c'H ' )d H'vd Hd 'C CH )d *' H'vd Hd C c d u'H *' *C& èHd.
LOIS DE SNELL -DESCARTES
Quelles sont les directions

r du rayon réfléchi et du
n i
rayon transmis par rapport
au rayon incident ?
n1 n2
René Descartes
PASS
1596-1650
LOIS DE SNELL –DESCARTES (REFLEXION)
Fermat ⇒ dL( A → M → B) = 0
P r r
A r u et u coplanaires
i r
ui
r i’ )+ → J → 0
n ⇒ O Cx . )J O CF . )J 0
i M
r
⇒ O . )J. cos ′ O . )J. cos H′
dM
r' r
ur ⇒ cos ′ cos H′
B ⇒ sin sin H
⇒ H
n1 n2
Rayons incidents et réfléchis dans le même plan

i=r
PASS
LOIS DE SNELL–DESCARTES (REFRACTION)
dL( A → M → C) = 0
r P r r
ui A ui et u t coplanaire s
r
n i M dL( A → M → C) = 0
t r
dM ut r r
C
n .u .d M − n .u .d M = 0
1 i 2 t
⇒ n sin i = n sin t
1 2
n1 n2
Rayons incidents et transmis dans le même plan

n1 sin i = n2 sin t
PASS
LOIS DE SNELL -DESCARTES

La lumière suit la trajectoire qui minimise le temps de parcours :
P P
Rayons incidents
réfléchis et transmis
i i dans le même plan
r=i t r=i t
i=r
n1 sin i = n2 sin t
n1 n2 > n1 n1 n2 < n1
Conséquence: (n1/n2) sin i = sin t ≤ 1 ⇒ sin i ≤ n2/n1

n2 < n1 ⇒ réflexion totale si i > arc sin (n2/n1)
PASS
MODELISATION D’UN ŒIL HUMAIN

cornée
n n’ rétine
iris
nerf optique n=1 (air)
Axe de révolution
S n'=1,34
cristallin (vitrée)
humeur vitrée Œil ≈ système optique dioptrique centré

humeur
aqueuse
• Dioptre = frontière entre un espace transparent d’indice de réfraction n’ et

un autre d’indice n ≠ n’
• Système optique = milieu transparent contenant des miroirs ou des dioptres

• Pas de miroirs = système dioptrique
• Miroirs = système catadioptrique
• Système optique centré = admettant un axe de révolution

PASS
MODELISATION D’UN ŒIL (HYPOTHESES)

Approximation de Gauss :
• système optique centré,
• dont les rayons lumineux s’écartent peu de l’axe
Dans l’approximation de Gauss, le système optique est
• stigmate si l’image de tout point A est un point A’
• aplanétique si l’image de tout segment AB
perpendiculaire à l’axe est un segment A’B’
perpendiculaire à l’axe DIOPTRE 2
B
α A’
A α << 1
n n’ n’’
DIOPTRE 1 B’
PASS
CONVENTIONS
Valeur algébrique P
de l’arc PS >0
angle ω >0 dans le
dans le sens
sens trigonométrique Axe optique (S,C)
trigonométrique ω orienté positivement
+
dans le sens de
S C propagation de la
Valeur algébrique du
lumière
segment SC = xC – xS >0
Dioptre sphérique dans

Dioptre sphérique de un système optique centré
sommet S = portion
de surface d’une
sphère de centre C
PASS
et de rayon SC
FORMULE DE CONJUGAISON DU
DIOPTRE SPHERIQUE
n
n'
P
i
GAUSS
π-i
i' n. sin (i ) = n'.sin (i ') ⇒ n.i = n'.i '
α ω π−ω π −i +ω +α = π ⇒ i = ω +α
A α’ A’ +
S C π − ω + i '+α ' = π ⇒ i ' = ω − α '
n'−n n' n DEF

SC
= −
SA' SA = Π
Π puissance ou vergence
en dioptrie (Dp = m −1 )
n.(ω + α ) = n'.(ω − α ') ⇒ (n'− n ).ω = nα + n'α ' Π > 0 ⇒ dioptre convergent
SP SP PS SP PS SP Π < 0 ⇒ dioptre divergent
α= =− α'= = ω= =
AS SA A' S SA' CS SC Π = 0 ⇒ dioptre plan ou absent
Π est additive
⇒ (n'− n ).
SP SP SP
= −n + n'
PASS SC SA SA'
CONSTRUCTION DES IMAGES

B n n’ > n
A’
S C n'−n n' n
A F’ image Π= = −
objet B’ SC SA' SA
Dioptre sphérique
convergeant
Un rayon parallèle à
l’axe optique émerge en
coupant l’axe au foyer
image F’ avec Π = n' / SF '
Un rayon normal au
dioptre passe par le
centre sans être dévié
(Descartes)
PASS

B n n’ > n
A’
S C n'−n n' n
Dioptre sphérique
convergeant
Un rayon parallèle à
coupant l’axe au foyer
image F’ avec Π = n' / SF '
Un rayon normal au
dioptre passe par le
(Descartes)
PASS

B n n’ > n
A’
S C n'−n n' n
Dioptre sphérique
convergeant
n n’ > n
Un rayon parallèle à B
coupant l’axe au foyer B’
image F’ avec Π = n' / SF ' F’
Un rayon normal au A A’ C S
dioptre passe par le objet image
(Descartes) Dioptre sphérique
divergeant
PASS
MODELE DE L’ŒIL REDUIT NORMAL
Cornée (42 Dp)

+
Cristallin ≅ 1 dioptre convergent (60 Dp)
F’
(22 Dp + δ) La rétine est dans le plan focal image
= 4 dioptres
n =1 n’=1,34
A
objet à ∞ C foyer
S SA’=22,2 mm
n'−n A’ (et image)
Π= = 60 Dp ⇒ SC = 6 mm sur la rétine
SC
n' Œil réduit normal
Π= = 60 Dp ⇒ SF' = 22 mm
PASS SF '
AMETROPIES SPHERIQUES
n =1 n’=1,34
A
objet à ∞ 22,2 mm
image sur
S C A’ la rétine
Œil réduit normal

n'−n
Π= = 60 Dp
SC
n n’
A
objet à ∞ L
S C MYOPE : HYPERMETROPE :
Π > 60 Dp (R↓) Π < 60 Dp (R↑) ou L↓
ou L↑
Π
PASS Pathologie de la convergence
CORRECTIONS DES AMETROPIES
SPHERIQUES
A
objet à ∞ L
MYOPE
S C - - - - non corrigé
______ corrigé
verre
divergent Π
n n’
A
objet à ∞ L
S C HYPERMETROPE
- - - - non corrigé
verre ______ corrigé
convergent Π
PASS
REFLEXION NORMALE
g représente par exemple E ou B d’une OEM
x
g (t, x) = A sin[ω.(t − )] P
i i
c
1
x
x g (t, x) = A sin[ω.(t − )]
g (t, x) = A sin[ω.(t + )]
r r
t t
c
c 2
1
x
∂g ∂g ∂g 0
(t,0) +
i
(t,0) =
r
(t,0) t
n1 n2
∂x ∂x ∂x
ω ω ω c1
⇒ − Ai + Ar = − At ⇒ Ai − Ar = At
c1 c1 c2 c2
g (t,0) + g (t,0) = g (t,0) ⇒ A + A = A
i r t t i r t
Ar c1  Ar  Ar c2 − c1
⇒ Ai − Ar = At = ( Ai + Ar ) ⇒ 1 −
c1 c1
= 1 +  ⇒
  =
c2 c2 Ai c2  Ai  Ai c2 + c1
PASS
REFLEXION NORMALE
P
Ar c2 − c1
r
= c c
− ki
Ai c2 + c1 Ar n2 n1 n1 − n2
r
⇒ = = n
ci =
c Ai c c n1 + n2 0 r x
+ r
ni n2 n1 kr kt
n1 n2
En milieu homogène, l’intensité lumineuse est proportionnelle à A²:
2
I r  n1 − n2 
r = =  
I i  n1 + n2 
It
t = = 1− r
Ii
Ex: lentille en verre (n2=1,5) dans de l’air (n1=1) : r= 4%
PASS Conséquence: réflexion totale si n2→∞ (soit n2 >> n1)
REFLEXION NORMALE TOTALE

r r   x  r r   x 
Ei (t , x) = E0 sin ω  t −  Er (t , x) = − E0 sin ω  t + 
  c    c 
r r r
interférences : E (t , x) = Ei (t , x) + Er (t , x) r P (x=0)
r r    x    x   ki
E (t , x) = E0 sin ω  t −  − sin ω  t +   r r
   c    c   r kt = 0
n
p−q p+q x
Rappel: sin p − sin q = 2 sin cos 0
2 2
r
r r   ω.x  
donc : E (t , x) = 2 E0 sin −  cos[ω.t ] kr
  c   n1 n2→∞
r  ω. x r  r
E (t , x) = − 2 sin( ) E0 . cos(ω.t ) = A( x). cos(ω.t )
 c 
PASS
ONDE STATIONNAIRE
r  ω .x r  r
E (t , x ) =  − 2 sin( ) E 0  cos( ω .t ) = A( x ) cos( ω .t ) P
 c 
Pas de
déphasage
Amplitude
r r r ω.x r
A( x) = 2.E0 A( x) = 0 A( x) = −2 sin( ) E0
c
variable avec x
PASS
ONDE STATIONNAIRE
∆φ = 0 P
Pas de
déphasage
Amplitude A(x)
r r variable avec x
A( x) = 2.E0 A( x) = 0 λ/2
ω.x 2π .x 2π .x  λ λ 
sin( )=0⇔ = = N.π ⇔ x ∈ 0, , λ,3 ,...
c cT λ  2 2 
r  ω. x r 
E (t , x) = − 2 sin( ) E0  cos(ω.t ) = A( x). cos(ω.t )
 c 
PASS
ONDE STATIONNAIRE & QUANTIFICATION
Si le milieu est limité

de dimension L, λ
ne peut prendre que
certaines valeurs
discrètes 2L/k :
λ/2
λ=2L, L, 2L/3,
L=kλ/2 L/2,…
λ=2L/k
On dit que ces
k entier naturel
grandeurs sont
r  ω.x r  quantifiées
E(t, x) = − 2 sin( )E0  cos(ω.t )
PASS  c 
OBJECTIFS DU POINT D’ ÉTAPE 3
Savoir définir, caractériser et manipuler:

• Un chemin optique et le principe de Fermat
• Calculs de chemins optiques dans diverses
configurations
• Les lois de Descartes et la réflexion normale

• Dans des contextes géométriques variés
• Les coefficients de réflexion et de transmission
• Onde stationnaire en lien avec la quantification
• L’approximation de Gauss, la relation de

conjugaison du dioptre et ses applications dans
la correction des amétropies sphériques
PASS
DIFFRACTION
Rappel du principe de Huygens-Fresnel : chaque point d’une surface
d’onde agit comme une source ponctuelle émettant en phase,
Diffraction = changement de direction

d’une onde au passage d’un écran
percé d’un trou de diamètre b de
l’ordre ou inférieur à la longueur
d’onde.
Après l ’écran :
une ou plusieurs ondes
sphériques se propagent.
un déphasage apparaît entre les
rayons émis dans une direction
les ondes cohérentes ré-émises
peuvent s’additionner
algébriquement = interférences
PASS
INTERFERENCES
• Définition : Addition algébrique d’ondes
progressives pures cohérentes
• Attention : il ne s’agit pas simplement de l’addition des intensités des
ondes (qui a lieu même avec des ondes incohérentes)
• Exemples :
• Onde stationnaire après réflexion normale
• Ondes sphériques après diffraction Source cohérente
• Onde fractionnée avec décalage de phase

Source cohérente
Bi-prisme et miroirs de Fresnel

PASS
Miroirs réfléchissant et semi-réfléchissant
INTERFERENCES DE 2 SOURCES COHERENTES

p+q p−q
Rappel : sin p + sin q = 2 sin cos M
2 2
r
écran éloigné
2 sources
r r
cohérentes E (t , r ) = E0 [sin(ω.t − ϕ r ) + sin(ω.t − ϕ r − φ)]
r r 2ω.t − 2ϕ r − φ φ
E (t , r ) = 2.E0 sin( ). cos( )
2 2
b θ r  r φ 
θ E (t , r ) = 2.E0 . cos( ). sin(ω.t − ϕ r − )
φ
 2  2
ωr
D = b. sin θ (où ϕ r = )
ω 2π c
φ = D = D
c λ
b.sin θ
⇒ φ = 2π indépendant du temps t
λ
PASS
INTERFERENCES DE 2 SOURCES COHERENTES

M
λ
b écran éloigné
r  r φ  φ
E(t, r) = 2.E 0 .cos( ).sin(ωt − ϕ r − )
b  2  2
b.sin θ
φ = 2π
λ
Amplitude (donc intensité) maximum si |cos(ϕ/2)| maximum, soit si ϕ /2 multiple de π
φ b.sin θ λ
= π. = k. π ⇔ sin θ = k. ≈ θ
2 λ b
Succession de bandes claires et sombres → mesures de petits déplacements, astronomie
PASS
INTERFERENCES APRES DIFFRACTION

Calcul du déphasage entre deux rayons distants
de x, diffractés sous un angle θ :
ω 2π x
r
dφ = dD = dD k
c λ S
2π .sin θ r
⇒ dφ = x = Θ.x
λ k x θ
θ
Dans la direction θ, l’onde 0 y
observée après diffraction est la
dD = x.sin θ
somme de toutes les ondes b
déphasées ayant passé
l’obstacle entre –b/2 et +b/2 et
écran
ayant été diffractées dans la
r éloigné
direction θ: r b/2
sin (ω.t − Θx).dx
A0
PASS
E= ∫
−b/2
b
ONDE DIFFRACTEE (Cf. Annexe 2)

r
r b/ 2 A0 2π .sin θ
E= ∫ sin (ω.t − Θx).dx avec Θ =
−b / 2
b λ
r r  π.b.sinθ 
⇒ E = A0 .sinc  sin (ω.t )
 λ 
Amplitude
minimale pour
π.b.sin θ /λ = N. π
r r π b sin θ r λ
A = A0 .sinc( ) = 0 ⇔ sin θmin = N , N entier
λ b
PASS
INTERFERENCES APRES DIFFRACTION

I/I0
θmin
λ
∆ sin θ = ≈ ∆θ
b
θmin
−2λ/b −λ/b 0 λ/b 2 λ/b
sin θ ≈ θ
λ
sin θ = ≈ θ
min min
est aussi la largeur à mi-hauteur du maximum principal
b
PASS
DIFFRACTION PAR DES ECRANS
λ
ORIFICE CARRE DE COTE b sin θ N
min = N.
b
ORIFICE CIRCULAIRE DE DIAMETRE d
λ
sin θ N
min = 1,22 . N.
d
N entier positif
PASS
LA DIFFRACTION LIMITE LA RESOLUTION

n=1
ymin
S λ
θmin f.θmin ymin θmin ≈ sin θmin = 1,22.
d
x λ
ymin ≈ f .θmin ≈ f .1,22.
d
S’ f
PASS

n=1
S
θmin f.θmin
x
S’ f
x x
f.θmin f.θmin
x ≤ f.θmin : fusion des 2 objets x > f.θmin : 2 objets vus
L’optique sépare les images de 2 objets distants de x si x > LMH = f.θmin = 1,22.λ.f/d
Rm : N = f/d = nombre d’ouverture des objectifs photographiques (f/2,8 > f/5,6 = d)
PASS
La diffraction dégrade plus la résolution pour N=5,6 (d↓) que pour N=2,8 (d )
S d
θmin f.θmin
α
x
f
S’
L’optique sépare les images de 2 objets distants de x > LMH = f.θ min
LMH = R = pouvoir séparateur = résolution
d Pouvoir séparateur d’un instrument d’optique:
d f 1 f 0,61.λ
sinα ≈ tgα = 2 = ⇒ ≈ R = 1,22.λ. =
f 2f d 2sinα d sin α
Si on interpose une goutte d’huile d’indice n entre le 0,61.λ
diaphragme et l’écran de visualisation, il faut remplacer la ou si le milieu image est d’indice n
longueur d’onde dans le vide λ par λ/n : n.sin α
c λ
λn = cn .T = .T =
PASS n n Cf. cours d’UE3 sur la microscopie optique

Résolution angulaire = 1,22 . λ/d = θmin
Résolution spatiale = 1,22 . λf/d = 0,61. λ/(n.sin α)
• Pupille d = 5 mm, λn = 500/1,34 nm ⇒ θmin = 0.09 mrad.

R = f.θmin = 2 µm
n=1,34
∆θ
3 µm
• Microscope d = 1 cm, λ = 500 nm, n.sin α = 1,5

f = 22 mm
θmin = 61 µrad et R = 0,2 µm
• Intérêt des optiques de grand diamètre (télescopes)

• intérêt des faibles λ (rayons X ou γ, …)
• Intérêt d’un milieu de n élevé entre la lame et le microscope
PASS
RESOLUTION ET NUMERISATION
R = f.θ min
R Théorème d’échantillonnage de Shannon:

R
Numérisation sans perte d’information
⇔
R+ε Dimension du pixel = R/2
R Exemple: calcul du diamètre optimal

des cônes de la rétine: 2 µm/2 = 1 µm
R/2 Données histologiques :

Bâtonnets : 2 µm ; Cônes : 1 à 3 µm
PASS
Nb: la diffraction n’est pas la seule à limiter la résolution, cf. DFGSM2
APPLICATIONS DE LA DIFFRACTION
• Holographie
• Détermination des structures moléculaires
• sin θ ≈ λ/d donne l’ordre de grandeur de d
• La symétrie de la figure de diffraction reflète celle de l’objet diffractant
• Rayons X : λ ≈ Å, adaptés à sonder les structures moléculaires
• L’analyse de Fourier des figures de diffraction générées par des
molécules biologiques cristallisées permet d’en déduire la structure
R Franklin 1920-58 A structure of DNA

« photographie 51 » JD Watson & FHC Crick.
RE Franklin & R Gosling. Nature. 171, 737-738. 1953
Nature. 171,740-741. 1953 (parmi 5 articles)
PASS
EXEMPLE DES FENTES D’YOUNG

On associe diffraction, sommation des rayons diffractés et
interférences de ceux issus de chacun des deux trous
Le calcul pour cet exemple donne :
r r π b sin θ π D sin θ
A = A .sinc(
0
).cos( )
λ λ
INTERFERENCES
D λ
D
λ
b
b
PASS
• Savoir :
• Définir des ondes cohérentes, interférence,

diffraction.
• Évaluer si des interférences sont possibles
• Calculer un déphasage et une interférence dans
des cas simples.
• Manipuler la relation sin θmin=N.λ/b
• en déduire les caractéristiques de résolution
angulaire des instruments optiques et les
conditions de numérisation.
PASS
APPROCHE EXPERIMENTALE
Pression de radiation: lumière ⇒ chocs de particules ?

X, γ, UV (f > 1014 Hz)
1905: effet photo-électrique seulement avec UV, X ou γ

PASS Lumière = Particules dont l’énergie dépend de f ?
DUALITE ONDE-CORPUSCULE
r ωr
k= u
cn
A B
r r
p = m.v trajectoire suivie
Problème : modéliser ensemble les deux caractéristiques de la lumière :

• ondulatoires : réflexion, réfraction, diffraction, interférences…
• corpusculaires : chocs, effet photo-électrique, effet Compton…
Idée : Modéliser via le principe de moindre action et l’analogie

r entre :
• ondulatoire : surface d’onde / vecteur d’onde k r
• corpusculaire : masse / quantité de mouvement p
PASS
PRINCIPES DE MOINDRE ACTION

Aspect ondulatoire: principe de Fermat (1657)
r r ωr
ds k= u
A cn B
r r
k.ds trajectoire suivie
B
C = ∫ n.ds chemin optique minimal
A
c ω c ω c r r
B B B B B
c
C = ∫ n.ds = ∫ .ds = ∫ .ds = ∫ .ds = ∫ k .ds
A
c
A n
c ω
A n
ω A cn ωA
1601-1665 c
car n =
PASS
cn

Aspect ondulatoire: principe de Fermat (1657)
r ωr
k= u
A r cn B
ds
trajectoire suivie
Br r
A = ∫ k.ds minimale
A
1601-1665
PASS

Aspect corpusculaire: principe de Maupertuis (1744)
r
ds r r
p = m.v B
A r r
p.ds trajectoire suivie
B
r r
A = ∫ p.ds minimale
A
Justifications :
B B B
m et v constants ⇒ ∫ p.ds = ∫ m.v.ds = m.v.∫ ds = m.v.( sB − s A )
A A A
B B B B B
ds
1698-1769 Ec constant ⇒ ∫ p.ds = ∫ m.v.ds = ∫ m.v. .dt = ∫ m.v 2 .dt = 2.Ec ∫ dt = 2.Ec (t B −t A )
A A A
dt A A
PASS
trajectoire non suivie

B r r
A = ∫ k.ds r
A k B
B
r r A
r
A' = ∫ p.ds ds p
trajectoire suivie
A
Description ondulatoire et corpusculaire de la lumière

⇒ A et A’ minimaux ensembles
r r r r
Il suffit d’avoir p et k proportionnels : p = h.k
PASS
RELATION DE LOUIS DE BROGLIE
ω 2π h
p = h.k ⇒ p = h. = h. =
cn λ λ
Constante de Planck
h = 6,62 10-34 J.s
h h = h 2π
λ=
p
Longueur quantité de mouvement
d’onde (m) de la particule (kg.m.s-1)
ONDE ↔ PARTICULE 1892-1987
PASS
APPLICATION NUMERIQUE
• Sujet de 70 kg se déplaçant à 10 km/h

6.62.10−34
λ= = 3,4.10−36 m << 10-18 m (électron)
70.10000/3600
• Électron accéléré sous 100 V

1
m.v 2 = e.V ⇒ m2 .v2 = 2m.e.V ⇒ p = m.v = 2.m.e.V = 5,4.10−24 kg.m.s −1
2
6.62.10−34 −10
λ= -24
= 1,2.10 m ≈ dimensions atomiques
5,4.10
Donc : comportement ondulatoire (diffraction) des électrons
Les électrons ⇒↑ résolution des microscopes (∝ λ↓/d )
mais ce comportement ne peut pas se manifester pour un humain …
PASS
3 CONSEQUENCES DE LA DUALITE O.C
• Relation du quantum d’Einstein

• Que signifie λ=h/p dans le cas d’un photon (m=0 mais p≠0) ?
• Relations d’incertitudes d’Heisenberg

• Où comment le hasard entre en jeu du fait de la dualité onde-corpuscule
• Quantification des grandeurs physiques

• Où l’on renonce à la continuité des grandeurs physiques
PASS
RELATIVITE RESTREINTE
Hypothèse : c est une constante
R’: Train mobile à V

L/2 dt‘ = L/c
temps propre
R: Rails fixes
c.dt/2 V
L/2 c.dt/2
0 V.dt/2 V.dt R: Rails fixes

2 2 2
 c .dt 

 V . dt 
 = 
 L
 +   ⇒ dt . c − V
2 2
( 2
)= L 2 = c 2 . dt ' 2 ⇒ dt 2
=
c 2 .dt ' 2
c2 −V 2
=
dt ' 2
V 2
 2   2   2  1− 2
c
dt '
dt = = γ .dt ' où γ ≥1 Exemple: V = 0,87.c ⇒ γ = 2
V 2
1− 2 Si vue de l’intérieur du train, l’horloge bat toutes les ns (t’=L/c=10-9s),
PASS c alors elle bat 2 fois plus lentement (t=2 ns), vue du sol.
IMPULSION & ENERGIE EN RELATIVITE

dr dr dt dr dt 1
p=m =m = m γ ⇒ p = γ .m.V où = =γ
dt ' dt dt ' dt dt ' V2
1−
En particulier, V = c ⇒ m = 0 c2
ε →0
de plus, comme (1 − ε ) ≈ (1 − n.ε )
n
1
−
mc 2
 V 2
 2 V <<c  V2  1
γ .mc = 2
= mc .1 − 2
2
 ≈ mc .1 + 2  = mc 2 + mV 2 = E
2
V2  c   2c  2
1− 2
c
Donc, en généralisant : E = γ .mc 2
p A Einstein
E = γ .m.c = .c2 = p.c si V = c donc
2
m = 0 ⇒ E = p.c 1879-1955
V
Remarque, plus généralement : V2

2
1 c 2
2V
E = γ m c = m c (1 + γ − 1) = m c (1 +
2 2 2 4 2 4 2 2 4
2
−1) = m c (1 +
2 4
2
) = m c (1 + γ 2 ) ⇒ E 2 = m2c4 + m2c2γ 2V 2 ⇒ E 2 = m2c4 + p2c2
2 4
V V c
PASS 1− 2 1− 2
c c
RELATION DU QUANTUM
Pour une particule (PHOTON) associée à une onde
électromagnétique se déplaçant à la célérité
de la lumière c : mrepos
M= donc V = c ⇒ mrepos = 0
2
V
1− 2
c
mrepos = 0 ⇒ E = p.c
La relation de L. de Broglie s’écrit dans ce cas particulier :
h hc DEFh
p=
λ
⇒ E = = hf = h.ω h =
λ 2π
E : énergie du photon
ω, f et λ: pulsation, fréquence et longueur de l’OEM associée
c: célérité des OEM dans le vide; h: constante de Planck
PASS
RELATION DU QUANTUM
hc h
E = = hf = h.ω où h =
λ 2π
Électron-volt = énergie acquise -
par un électron accéléré sous 1 V :
- 1V +
E = q.V où q=e et V=1
1 eV = 1,602.10-19 J
E(eV ) =
h.c 6,626.10-34.2,998.108 1240
λ(nm )
E(eV) = ⇒ E (eV ) =
e.λ (nm ).10 −9
1,602.10-19.λ (nm ).10−9
Attention: cette relation ne s’applique pas aux particules de masses au repos non nulles
PASS
CLASSIFICATION SIMPLIFIEE
R. cosmique U.V visible IR micro

X, γ ondes Hertzien :
radar téléphone
Wifi TV, IRM
1 pm 1 nm 10 nm 400-800 nm 1mm 1m 100 m 1km
λ
F (Hz)
1020 1017 1016 1014 1011 108 106 105
E (eV) 6
10 103 102 3,1 1,5 10-3 10-6 10-8 10-9
PASS
RETOUR SUR LA DIFFRACTION
x λ
b
r r
p p
θ ∆px
0
b
La même figure d’interférences est enregistrée sur une plaque

photographique lorsque les photons sont émis un par un
PASS
Interprétation ?
x λ
b
r r
p p
θ ∆px
0
b
D≈1m
Incertitude sur la position du photon : ∆x = b

Incertitude sur l’impulsion du photon : ∆px = p.sin θ
si θ petit et D ≈ 1m, alors p.sin θ ≈ p.θ ≈ p. λ/b
PASS
Alors ∆x. ∆px ≈ b. p. λ/b = p. λ = h (≈ h/2π)
x λ
b
r r
p p
θ ∆px
0
b
Δx.Δp x ≥ h ≠ 0
L’incertitude sur la direction de diffraction de l’OEM se
retrouve dans l’impossibilité de connaître avec une absolue
précision à la fois la position et l’impulsion du photon
PASS
RELATIONS D’INCERTITUDE D’HEISENBERG
Δx.Δp x ≥ h
ΔE.Δt ≥ h
∆E : énergie échangée lors
d’une interaction de durée ∆t 1901-1976
Pour calculer une trajectoire à partir de la relation fondamentale de la

dynamique (Σf=ma), il faut connaître exactement les positions et impulsions
initiales, ce qui n’est pas le cas.
Donc, il n’y a pas de trajectoire définie à l’échelle des particules
élémentaires, mais seulement des probabilités de présence p
PASS
QUANTIFICATION
L =N.λ/2 N entier P
λ/2
Dualité Onde-particule ⇒ L. d’onde λ=2.L/N quantifiée
⇒ fréquence f=c/λ=N.c/(2L) quantifiée
⇒ Énergie = hf =N.h.c/(2L) quantifiée
Les grandeurs physiques ne varient pas continûment, mais par
multiples d’une grandeur élémentaire: elles sont quantifiées.
PASS
• Savoir expliquer pourquoi une modélisation

duale ondulatoire et corpusculaire entraîne :
– λ = h/p et E= hc/ λ pour les particules de masses nulles
– ∆x.∆px borné inférieurement et la perte du concept de trajectoire
– La quantification des grandeurs physiques
• Savoir manipuler :
– Les relations λ = h/p et E= hc/ λ
– Et les conséquences de E= hc/ λ sur la classification des REM
• Connaître: les ordres de grandeur limites en énergie des photons :

– (X,γ) : E > 10-100 eV ; (visible) : E = 1-3 eV; (Hertzien) : E < 1 meV
PASS
LE MODELE STANDARD
BOSONS DE JAUGE FERMIONS (MATIERE)

(INTERACTIONS)
6 quarks 6 leptons
PORTEE
I/If
µ τ
INTERACTION BOSON CIBLE
fm
uc t 2e/3 e -e
+66 anti-quarks
νe νµ ντ
anti-leptons
FORTE
8
GLUONS
HADRON 1 1 ds b -e/3 0
paires/triplets :
∞
ELECTRO-
PHOTON CHARGEE 10-3
MAGNETIQUE
HADRONS ELECTRON
e = 1,6 10-19 Cb
Z°
FAIBLE
W +, W -
TOUTE 10-3 10-5
 2 2 1
proton = (uud) q =  + − .e = e
 3 3 3
∞
(GRAVITON)
GRAVITATION MASSIQUE 10-38
?
 2 1 1
neutron = (udd) q =  − − .e = 0
 3 3 3
PASS ATOME = (p,n,e)

MODELES ATOMIQUES
• Modèle atomique de Thomson
Z électrons
de charge -e -
-
10-10 m
charge +Ze -
uniforme + THOMSON
-
-
Atome neutre
• Expérience d’E. Rutherford (1911)

NAGAOKA 1904 RUTHERFORD
α
1-2° suivant le modèle
de Thomson
uranium
210
84 Po
PASS or Animation sciencesphy.free.fr
MODELES ATOMIQUES
Z électrons
de charge -e -
-
10-10 m
charge +Ze -
uniforme +
-
-
Atome neutre
• Modèle atomique d’E. Rutherford (1911)
uranium
210
84 Po
MODELES ATOMIQUES
Z électrons
de charge -e -
-
10-10 m
charge +Ze -
uniforme +
-
-
Atome neutre
• Modèle atomique d’E. Rutherford (1911)
uranium
210
84 Po
UNITES EN PHYSIQUE ATOMIQUE
• Energie : électron-volt (eV)

• 1 eV = énergie cinétique acquise par un électron qui -
passe, dans le vide, d'un point à un autre ayant un
potentiel supérieur de 1 volt - 1V +
• 1 eV = e.V = 1,6 10-19 J
• Masse :
• Unité de masse atomique = u
1 1 12.10−3 −27
• 1u= masse d’un atome de carbone 12: 1 u = . 23
= 1,66.10 kg
12 12 6,022.10
• Au repos: E = m.c² ⇒ m = E/c² en MeV ou MeV/c²

1,66.10−27.(299 792 458)
2
1u = = 931 MeV
1,602.10−19
PASS
MODELE ATOMIQUE DE RUTHERFORD

• Atome : AZ X
• Z = numéro atomique = Nb d’électrons et de protons
• A = nombre de masse = Nb de nucléons (A=Z+N)
• me=9,109 10-31 kg << mp=1,673 10-27 kg < mn=1,675 10-27 kg
e
-
• ISOTOPE : même Z exemple : 11 H et 21 H -
• ISOBARE : même A exemple : 4019 K et 4020 Ca
n
+
• ISOTONE : même N exemple : 2612 Mg et 2713 Al p
• Dimensions des nucléons r ≈ 1,4 fm

4 4
• Dimension du noyau R / 3 π R ≈ A πr ⇒R≈ 3 3 3
A. r
3
• R < 2571/3 . 1,4 < 10 fm ⇒ interaction forte dans le noyau
PASS

• Défaut de masse : M(AZ X ) < Z.m p + (A − Z ).m n
Le défaut de masse correspond à une énergie
de liaison nucléaire par interaction forte
ΔM =
ΔE
c 2
( )
= Z.m p + (A − Z ).m n − M AZ X > 0
+
+ +
PASS Courbe d’Aston

ENERGIES DE FISSION ET FUSION
Libérer Fournir
8,4 x 235 MeV 7,5 x 235 MeV
créer pour isoler
94Sr + 139Xe
235 nucléons
Libérer 235 x 0,9=211 MeV

0,9 x 235 MeV pour
Q = 211 106x e x N
la fission d’un 235U
Q ≈ 20.1012 J/mol
C + O2→ CO2 +Q’

Q’ = 418 kJ/mol
94Sr + 139Xe
PASS Q/Q’ = 48 106
• Un électron en orbite s’écraserait sur le noyau

• mouvement accéléré (circulaire, de période T)
• donc rayonne une onde électromagnétique f=1/T (antenne) e
-
• donc perd de l’énergie et T diminue ⇒ f ↑ +
• et émettrait des fréquences continûment variables.

lumière Spectres d’absorption
Hg
blanche
Na
Hg
Expérimentalement,
un atome donné
Na Spectres d’émission absorbe et émet
PASS
des fréquences fixes
et déterminées
• Savoir définir :
– 4 interactions + hadrons (p,n) + leptons (e, ν)
– Le modèle de Rutherford et ses limites
– Isotope, isotone, isobare
• Savoir manipuler
– Les unités atomiques de masse et d’énergie
– Le défaut de masse ∆M
PASS
MODELE ATOMIQUE DE BOHR

• Dualité onde-électron ⇒ quantification
h
λ =
mv hydrogénoïde : 1e-
• Quantification : 2π r = nλ
v
-e
m
+Ze
λ
2π r = k 2π r = nλ
2
k entier impair k = 2 .n
PASS

h
λ = nh
mv ⇒ 2π r = hydrogénoïde : 1e-
mv
h
⇒ mv r = nh où h = v
2π -e
m
• D’où la quantification du Mt cinétique de l’e- :
r r r
L = p ∧ r = mv r = nh avec n = 1,2,... +Ze
PASS

h
λ = nh
mv ⇒ 2π r = hydrogénoïde : 1e-
mv
h mv²/r
⇒ mv r = nh où h =
2π -e
• D’où la quantification du Mt cinétique de l’e- : k/r²
r r r
L = p ∧ r = mv r = nh avec n = 1,2,... +Ze
r
mv 2
• RFD : k
= ⇒ (mv )2
=
km
r2 r r h2
2 ⇒ r = n2 = n 2 .r0 k=
Z.e 2
= 2,3.10 − 28 Z
 nh  km 4πε 0
mais (mv ) =  
2
 r  0,53 −10
r0 = 10 m
Z
PASS quantification de rayon orbital

• Energie cinétique de l’e- :
1 2
Ec = mv
2 k hydrogénoïde : 1e-
⇒ Ec =
RFD ⇒ (mv ) =
2 km 2r mv²/r
r
-e
k/r²
• Energie potentielle de l’e- : E p = −eV = −
k
r
• En prenant Ep(∞)=0 Z.e 1 +Ze
V=
4πε0 r
r
Z.e 2
k= = 2,3.10 − 28 Z
4πε 0
PASS

• Energie cinétique de l’e- :
1 2
Ec = mv
2 k hydrogénoïde : 1e-
⇒ Ec =
RFD ⇒ (mv ) =
2 km 2r mv²/r
r
-e
k k/r²
• Energie potentielle de l’e- : E p = −eV = −
r
• En prenant Ep(∞)=0 +Ze
r
• Energie de l’électron : E = Ec + E p = − k
2r
2 2 4 2 Z.e 2
h m  
k 1 me Z k= = 2,3.10 − 28 Z
r = n2 ⇒E=−   2 ⇒ E=− 2 2 2 4πε 0
km 2 h n 8h ε 0 n
Z2
E (eV ) = −13,6.
PASS n2

Pour un atome hydrogénoïde (i.e à un électron)
E1 (eV ) = −13,6.Z 2
Z2
13,6 2 En (eV ) = −13,6.
E2 (eV ) = − .Z n2
4
+Ze
r0
9r0
N. Bohr
E∞ = 0 4r0
13,6 2
E3 (eV ) = − .Z
PASS 9

Pour un atome à plus d’un électron (Z=1)
EFFET D’ÉCRAN :
- - - la charge du noyau « vue »
par l’électron périphérique
- semble diminuée de σ.e
- -
- (Z − σ )2
- En ,σ (eV ) = −13,6.
+Ze n2
-
- -
PASS

Pour l’atome d’hydrogène 11 H
-
1
- En (eV ) = −13,6.
n2
EMISSION +e
d’un photon de ABSORPTION
fluorescence d’un photon
d’énergie Eφ d’énergie Eφ
hc E1 = −13,6 eV Eφ = hf =
hc
= E −E
Eφ = hf = = E −E λ 3 1
λ 3 2
1 1 E2 = −3,4 eV 1 
Eφ (eV ) = −13,6. − 1
Eφ (eV ) = −13,6. −  9 
9 4
E3 = −1,5 eV Eφ (eV ) = 12.1
Eφ (eV ) = 1,9
1  1 1 

Conforme à la formule de Balmer (1885): = K . 2 − 2 
et aux spectres d’absorption/émission λ n p 
PASS
ENERGIE D’IONISATION E
i
n,σ = −En,σ
C’est l’énergie minimale nécessaire pour
soustraire un électron atomique à l’influence
électrostatique du noyau
(Z − σ )2
En ,σ (eV ) = −13,6.
n2
- -
Eϕ = Eni ,σ = −En,σ
-
- -
- -
- +Ze
-
E∞ = 0, Ec = 0
Pour l’hydrogène dans

- - son état fondamental
E1i = 13,6 eV
PASS
ENERGIE D’IONISATION E
i
n,σ = −En,σ
C’est l’énergie minimale nécessaire pour
soustraire un électron atomique à l’influence
électrostatique du noyau
(Z − σ ) 2
En ,σ (eV ) = −13,6.
- - - n2
Eϕ = Eni ,σ + ε
-
- -
-
r
- +Ze v
-
E∞ = 0, Ec = ε
Pour l’hydrogène dans

- - son état fondamental
E1i = 13,6 eV
PASS
LIMITES DU MODELE DE BOHR
• Le modèle de Bohr est semi-classique

• est validé expérimentalement
r
sur 1 H pour E n (eV) = −13,6/n , mais pas pour L = n.h
1 2
• notion de «trajectoire» de l’électron incohérente

• Du fait des inégalités d’Heisenberg :
• pas de trajectoires
• seulement des probabilités de présence de l’e-
• Comment déterminer cette probabilité p ? :
• hypothèse: p liée à une fonction ψ associée à l’e-
PASS
FONCTION D’ONDE ET
EQUATION DE SCHRODINGER
• Interprétation de Copenhague (M. Born, 1926) :

La fonction d’onde ψ d’une particule z dV
détermine sa probabilité de présence en y
un lieu dV à l’instant t : p = ψ(x, y, z, t) dV

2
x
• On montre que cette fonction ψ est solution

de l’équation différentielle suivante :
h ∂ ψ (t , x )
2 2
− + V .ψ = E .ψ
2 m ∂x 2
E Schrödinger
Equation de Schrödinger 1887-1961
PASS
UNE APPROCHE DE L’EQUATION DE SCHRODINGER
Si on recherche ψ sous la forme d’une OPS ψ (t, x ) = sin [ωt − k .x ]

dont les caractéristiques (ω,k) sont liées à celles d’une particule
(E,p) par les relations de dualité: E = ћ.ω et p = ћ.k *
1
(Et − p.x )
ψ (t, x ) = sin [ωt − k .x ] = sin 
h 
∂ 2ψ (t , x ) p2 h 2 ∂ 2ψ (t , x )
⇒ = − 2 ψ (t, x ) ⇒ − 2 =ψ
∂x 2
h p ∂x 2
1 2 h2 ∂ 2ψ (t , x )
p = (mv ) = 2 m. mv  = 2 m.(E − V ) ⇒ − =ψ
2 2
2  2 m ( E − V ) ∂x 2
h ∂ ψ (t , x )
2 2
− + V .ψ = E .ψ ψ ⇒ p = ψ ( x, y, z , t ) dV
2
⇒ ⇒
2 m ∂x 2
* Attention: bien différencier ψ (densité de probabilité) de l’OEM (E,B) associée au photon
l
Exemple: V
2  πx 
2
h
ψ n ( x) = sin n.  et En = n 2
PASS x l  l  8ml 2
• En 3D, ψ et E dépendent de trois

nombres entiers (n,l,m): nb. quantiques
1
• Pour un électron dans un atome, V ∝ et ψ (n, l , m)
r
nombre quantique… valeurs grandeur quantifiée
n principal 1,2,… couche,énergie
(K,L,M,…)
r r r
0,1,…,n-1 L = p ∧ r = l (l + 1)h
l secondaire
(s,p,d,f) sous-couche, énergie (via σ)
m magnétique -l,…,0,…,l Lz = m.h
1 1
s spin − ou + σ z = s.h
2 2
PASS
• Principe d’exclusion de Pauli (1925) :
un seul électron par quadruplet (n,l,m,s)
m n=3
• Pour la couche n : 2
1
• 0 ≤ l ≤n-1⇒ n sous-couches n² cases 0
-1 l
• -l ≤ m ≤ l ⇒ 2l+1 cases -2
0 1 2
s p d
• S = ± 1/2 ⇒ 2 électrons par case
K
• au plus 2.n² électrons sur la couche n L
M
L
M M
PASS
N2
S. Haessler et al.
Nature Physics 2010;
6:200-206
PASS
MODELE ATOMIQUE
me 4 (Z − σ (n, l ))
2
E n ,l = −
8h 2ε 02 n2
E n,l
-
- -
-
E n,l
E n',l' E n'',l'' - - -
- EXCITATION
FLUO-
RESCENCE - OU IONISATION
+Ze
émission - absorption
d’un photon d’un photon
d’énergie Eφ d’énergie Eφ
- 1s
hc - hc
Eφ = hf = - - Eφ = hf =
λ 2s -
- - λ
- 2p -
= En,l − En ',l ' - - - = En ,l − En '',l ''
3s
3p
PASS
- - 3d - -
MODELE NUCLEAIRE
• Nucléons: ± même modèle en couches,
• E[n,l,j(m,s)], j demi-entier pour quantifier
les moments orbital et intrinsèque couplés des nucléons
• Un nucléon peut passer d’un niveau excité au niveau
fondamental en émettant un photon gamma (γ)
142,6 keV
0 keV
PASS

• Connaître et savoir manipuler :
– Le modèle de Bohr-Sommerfeld
• Remplissage des couches électroniques
– Les énergies des électrons atomiques (hydrogénoïdes)
(Z − σ(n, l))2
E n,l (eV) = −13,6.
n2
– Les énergies d’ionisation, d’excitation, de
fluorescence :
Ein,l = −En,l
E ↑n,n'l,l' = E n,l − E n',l'
hf = E ↓n'n,,ll' = E n,l − E n',l'
– Les niveaux d’énergie des nucléons
PASS
RAYONNEMENTS IONISANTS
Rayonnement ionisant, définition :
capable d’ioniser l’électron K de l’hydrogène.

Une particule est dite ionisante si son énergie dépasse 13,6 eV
mais, les énergies moyennes d’ionisation sont plus élevées :

Dans l’eau : 32 eV
Dans l’air : 34 eV
Les particules ionisantes d’intérêt en santé sont :

Les neutrons, protons, électrons, alpha d’énergie > 13,6 eV
et leurs antiparticules
Les photons X et γ
PASS
H - H+
-
- e- et H• réducteurs
O+ H
-
RI
-
- -
- -
-
• INCONVENIENT : H
O+
Ils peuvent briser des liaisons covalentes, -
donc produire des radicaux libres qui sont très -
réactifs peuvent dénaturer des molécules. -
Énergie moyenne d’une ionisation de l’eau : 32 eV - -
PASS OH• • oxydant

H - H+
-
- e- et H• réducteurs
O+ H
-
RI
-
- -
- -
-
• AVANTAGE : O+ H
Ils peuvent être utilisés pour irradier -
des cellules pathologiques (cancers, -
-
Hyperthyroïdie…). - -
PASS OH• • oxydant

PHOTONS IONISANTS
• AVANTAGE :
Les photons ionisants peuvent traverser la matière,
donc permettre de sonder l’intérieur d’un organisme
PASS
PRODUCTION DE RAYONS X
• Dé-excitation d’électrons atomiques

– Fluorescence, effet Auger, conversion interne
• Freinage d’électrons (bremsstrählung)

-
- (n,l)
-
(n’’,l’’) X de FLUO-
-
- RESCENCE
X de FLUO- (n’,l’) (après excitation)
RESCENCE
+Ze hc
(après ionisation) Eφ = hf = = En ,l − En ',l '
λ
hc
Eφ = hf = = En",l "
λ
- 1s
-
2s -
-
2p
PASS

DE-EXCITATION & EMISSION D’UN QUANTUM

- (n,l)
-
r
- - v
-
- IONISATION
(n’,l’) OU EXCITATION -
+Ze D’UN ELECTRON Ec≈0
AUGER
- K
-
L - FLUORESCENCE X
PASS
M

• Freinage d’électrons (Bremsstrahlung)

EMISSION D’UN QUANTUM PAR LE NOYAU
(Cf. RADIOACTIVITE)
-
-
r
- - v
- -
- IONISATION
OU EXCITATION -
+Ze Ec≈0
- K
-
L - FLUORESCENCE X
PASS
M

• Freinage d’électrons (Bremsstrahlung)
Dans tous les cas donc,

on observera un spectre
discret de fluorescence
permettant d’analyser la
composition atomique
massique d’un échantillon
PASS

• Particule chargée décélérée par interaction électrostatique avec
noyaux de la cible: émission d’un REM
• Energie rayonnée ∝ a² ∝ (Ze²/mr²)² donc importante pour les e-
• La fraction de l’Ec(e-) rayonnée augmente avec Ec(e-) et Z² (le reste
de l’ Ec(e-) perdue l’est sous forme d’excitations et de chaleur)
Ec - Eϕ
chaleur
Électron incident
- Photon X
fortement accéléré - - -
- - de freinage
(Ec ≈ 100 keV)
+Ze
-
- --
PASS

• L’Ec(e-) peut être intégralement fournie à un unique photon (Eϕ=Ec),
ou fournie à plusieurs photons et perdue en partie sous forme de
chaleur, d’où un spectre continu de rayonnement (0<Eϕ<Ec)
- Eϕ Nϕ
Absorption par la cible
Ec chaleur
Photon X
des X de plus faible énergie
-
- - de freinage
- - -
+Ze spectre continu
-
- --
Eϕ
PASS
Ec

• L’Ec(e-) peut être intégralement fournie à un unique photon (Eϕ=Ec),
ou fournie à plusieurs photons et perdue en partie sous forme de
chaleur, d’où un spectre continu de rayonnement (0<Eϕ<Ec)
• Ionisations au sein de la cible ⇒ photons de fluorescence en sus
- Eϕ Nϕ
Ec chaleur
Photon X
-
- - de freinage
- -
+Ze
- Photon X de
- - fluorescence
-
Eϕ
PASS
Ec

• Applications : Le tube à rayons X des appareils de radiologie et les
ostéodensitomètres bi-photoniques (DEXA).
vide A
Nϕ
C
U
e-
X i en
mA
100 kV
Eϕ
W Röntgen
Ec=100 keV
PASS 1845-1923
PASS 22/12/1895

Savoir définir et caractériser :
– Un rayonnement ionisant (E> 13,6 eV; λ < 91 nm)
– L’énergie moyenne d’ionisation de l’eau (32 eV)
– La dangerosité des rayonnements ionisants
⇒ radicaux libres non spécifiques ⇒ altération de
protéines
– L’intérêt des rayonnements ionisants
Thérapie, photons pénétrants (imagerie médicale)
Connaître, savoir caractériser et manipuler :

– Les modes de production des rayons X
Transitions électroniques et freinage
– Les spectres associés à ces phénomènes
– Les utilisations associés (tube à rayons X)
PASS
DESINTEGRATIONS RADIOACTIVES
• Transformation d’un noyau « père » X

en un noyau « fils » Y : AZ X→ A'Z'Y + particules
• Si noyau instable : Z ≠ N=A-Z ou Z ≥ 84
• À condition :
• D’un bilan énergétique positif : Ed ≥ 0
• De la conservation de la charge, de l’impulsion…
• 50 isotopes radioactifs naturels (périodes longues)

• tous les isotopes artificiels sont radioactifs
PASS
DESINTEGRATIONS RADIOACTIVES
• Classement par interaction impliquée
• Interaction forte : radioactivité alpha (α)

• Interaction faible :
» radioactivité bêta (β)
» capture électronique
• Interaction EM :
» radioactivité gamma (γ)
» conversion interne
» création de paires
• Loi de décroissance radioactive

PASS
RADIOACTIVITE ALPHA
• Emission d’un noyau d’hélium :

A−4
A
Z X→ Z− 2 Y + He 4
2
• Energie disponible :
E d = M(X).c 2 − [M(Y) + M (α )].c 2
E d = [M (X) - M (Y) - M(α )].c 2 r
[ ]
E d = M (X) - Z.me- - M (Y) + ( Z - 2).m e- - M (α ) + 2.m e- .c 2 vY
E d = M (X).c 2 − [M (Y) + M (α )].c 2 Henri Becquerel
avec M ( AZ X) = M( AZ X) + Z.me- : masse atomique + 1852-1908
« Rayons uraniques »
α
A
et M( X) masse nucléaire
Z en 1896
r
• Ed ≥ 0 ⇒ A >150 : concerne les
puis en 1898
vα E Rutherford (α,β)
isotopes lourds
PASS
RADIOACTIVITE ALPHA
• Spectre de raie unique (approximation) :

mα
mα vα = mY vY ⇒ (mα vα ) 2 = (mY vY ) 2 ⇒ EY = Eα
mY
 m 
Ed = EY + Eα = Eα .1 + α  Nα
 mY 
mY
donc : Eα = Ed
mY + mα Ed r
mY vY
Énergie des α unique, précise,
et de peu inférieure à Ed Eα Eα
+
• Ordre de grandeur : Eα ≈ 4-9 MeV, ionisant α

r
• Applications : radiothérapie superficielle & métabolique mα vα
PASS Radium 223 (métas de prostate)
RADIOACTIVITE PAR INTERACTION FAIBLE
• Transformations isobariques : même A
Z > N = A - Z ⇒ proton → neutron

Z < N = A - Z ⇒ neutron → proton
• 3 types de radioactivité isobarique :
– radioactivité bêta moins

– radioactivité bêta plus
– capture électronique
PASS
RADIOACTIVITE BETA MOINS
• Chadwick 1914 : émission d’électrons

par des noyaux riches en neutrons
210
83 Bi → 210
84 Po + -01e soit 1
0 n → 11p + -01e 210
J Chadwick 83 Bi
1891-1974
• Energie disponible : r
[ ]
E d = M (X).c 2 − M (Y) + M (e − ) .c 2 = M (X).c 2 − M (Y).c 2 +
vPo
210
+ + Po
N e- 84
- e- - e-
Spectre de raies ? r r
ve− ve−
E e-
PASS
Ed
• Chadwick 1914 : émission d’électrons

par des noyaux riches en neutrons
210
83 Bi → 210
84 Po + -01e soit 1
0 n → 11p + -01e 210
83 Bi
• Energie disponible : r
[ ]
E d = M (X).c 2 − M (Y) + M (e − ) .c 2 = M (X).c 2 − M (Y).c 2 +
vPo
Spectre continu 210
+ + Po
N e- N e- 84
- e- - e-
r r
ve− ve−
E e- E e-
PASS
Ed E e- Ed
• Où est perdue l’énergie ?

Ralentissement variable des e- (1922, Meitner) ?
Spectre continu
N e- ?
r
ve− - e- E e-
E e- Ed
210
Bi r
83
vPo
+
1925, Ellis et Wooster : calorimétrie
PASS
• Où est perdue l’énergie ?

1931, Pauli: émission d’une particule non détectée ?
r
ve− - e-
r Eν
210
83 Bi vν r
N e-
ν + vPo
• Anti-neutrino : ν =ν e
– Interaction/matière ≈0 E e- E d E e-
– charge nulle, v <≈ c Spectre continu
(pour l’e- et le ν )
– 0,03 < m < 0,23 eV
W. PAULI E. FERMI
– observés en 1956 1900-1958 1901-1954
PASS
• Emission d’un électron et d’un : ν

A
Z X→ A
Y + -01e - + 00ν
Z +1
n→ p+ e + ν
A
1 1 0 - 0
Z X
0 1 -1 0
E d = M (X).c2 − [M (Y) + M (e − )].c 2
E = M (X).c − M (Y).c = E + E
d
2 2
e− ν
A
Z+1 Y
• Spectre continu pour l’électron, ionisant ν

r - e-
• Applications : Radiothérapie métabolique par l’e- vν r
153
62
89
• Traitement antalgique des métastases osseuses ( Sm , Sr )
38
ve−
• Hyperthyroïdies (131
53 I)
PASS
• Cancers thyroïdiens (131 90
53 I ), cancers du foie ( 39Y)
RADIOACTIVITE BETA PLUS
• Emission d’un positon et d’un neutrino

par un noyau riche en protons :
A
Z X→ A
Y+
Z −1
0 +
+1 e + ν
0
0
A
Z X
1
1 p→ n+
1
0 e + ν
0 +
+1
0
0
• Energie disponible : A
Y
[ ] [ ]
Z−1
E d = M (X) - M (Y) - m e .c 2 = M (X) − M (Y) − 2m e .c 2
ν
N e +
r + e+
r
• Spectre continu du positon vν ve+
E e+
PASS
• Devenir du positon : annihilation entre

matière et anti-matière
e+
γ +
-
2 - 3 mm freinage
électrostatique
perte d’Ec
+
- ionisations
Annihilation :
e+ + e- γ + γ
γ
Émission de 2 PHOTONS partant à 180°
d’énergie E = 511 keV = me c²
PASS
• Application :
Tomographie
par
Émission de
Positons (TEP)
=
18
Scintigraphie
G 8 O de coïncidence
G γ
e+
18 γ e-
9 F
PASS
CAPTURE ELECTRONIQUE
• Capture d’un électron atomique K par

un noyau riche en protons :
• En compétition avec β+
A
- X
X+ e →0 −
Y+ ν
Z
A A 0
Z -1 K Z −1 0
1
1 p+ e → n+ ν
0 −
-1 K
1
0
0
0
A
Y
Z −1
ν
[
E d = M(X) + m e - M(Y) .c − E] 2 i
K
r
vν
E d = [M (X) − M (Y)].c 2 − E iK
PASS
CAPTURE ELECTRONIQUE
• Il s’ensuit l’émission de photons X de

fluorescence caractéristiques de
l’atome fils Y
A
- Z X
• Application : dosage de protéines par

Radio-Immuno-Array (RIA) via un
-
comptage X A
Y
Z −1
• Application : comptage à 35 keV pour
de l’125I fixée sur la molécule à doser.
ν
X r
vν
PASS
RADIOACTIVITE PAR INTERACTION EM
Il en existe 3 modes :
– Radioactivité gamma (γ)
– Conversion interne
– Création de paires
PASS
RADIOACTIVITE GAMMA (Villard 1900)
• Emission d’un photon :

A
Z X → X+ γ
m A
Z
0
0 A
Z Xm
E d ≈ E γ = hf =
hc
λ
[ ( ) ( )]
= M AZ X m − M AZ X .c 2
A
Z X
• Spectre de raies γ
PASS
RADIOACTIVITE GAMMA
• Applications : le technétium 99m

γ
→ Tc + 00γ
99 m 99
43Tc 43
6h
β -
Scintigraphie
– source : 99
42 Mo → 9943Tc m + e + 00ν
0 −
−1
d’émission
66 h mono-
photonique :
142,6 keV
Single
Photon
Emission
0 keV Computed
stable
Tomography
•
PASS
D’autres isotopes sont utilisés ( 123 ou 131
53 I, 81
36 ,
Kr 111
49 In , 81Tl …)
201
RADIOACTIVITE GAMMA (SPECT)
PASS
AUTRES RADIOACTIVITES PAR INTERACTION EM
• Conversion interne Création de paires

Si Ed > 1,02 MeV
A
Z Xm
A
Z Xm
+
-
- 2 photons γ de 511 keV

A
Z X (annihilation du e+)
+
- fluorescence X du fait
- des ionisations de l’e-
X et du e+
spectre de raies de
fluorescence X
PASS

Pour chaque réaction radioactive :
Savoir définir et caractériser

– La transformation nucléaire (équation de réaction)
– Le type (α,β,γ) et le mode (β+, β-, CE, CI, CP)
– Les conditions nécessaires à une désintégration
– Le spectre
– Les applications dans les domaines de la santé
Savoir calculer et exploiter :

– Le bilan énergétique d’une réaction (Ed)
– L’allure du spectre
PASS
LOI DE DECROISSANCE RADIOACTIVE
• N = Nombre de noyaux radioactifs

λ = proba. qu’un isotope se désintègre/sec
λ=(-dN/N)/dt, soit en moyenne C = −∆N = λ.N.Δt
• P(C∆t=n) : probabilité de mesurer n ≠ C photons γ

issus de désintégrations dans un intervalle de
temps ∆t
γ
• Le phénomène de désintégration est aléatoire ∆t
– sans mémoire : désintégrations indépendantes
– stationnaire : proba(désintégration entre t et t+∆t) ne C photons γ
dépend que de ∆t, et pas de t.
– rare λ<<1
PASS
• Processus sans mémoire, stationnaire, rare
⇔
Processus POISSONNIEN (1711,1837) γ
C = λ.N.Δt
γ
comptage moyen sur un grand
nombre d’expériences identiques
∆t
n photons γ
P(C∆t = n) = e −C
(C ) n
n!
− λN∆t
(λN∆t ) n
P(C∆t = n) = e S.D. POISSON A de Moivre

n! 1781-1840 1667-1754
PASS
• Processus sans mémoire, stationnaire, rare
⇔
Processus POISSONNIEN
P(C∆t=n)
Propriété essentielle
C =1 d’une statistique de Poisson :
C = λN∆t = σ 2
C=4 S C
⇒ = =
C
B σ C
C = 10
S
= C
B
n
PASS

Processus aléatoire suivant une loi de Poisson : σ2 =C
P(C∆t=n)
γ S C
n = = C
B σ
γ C =10
n’
C
n
C ∈ [C − C , C + C ] n n’
p = 68,3%
PASS « tirage au sort » suivant P
Le taux de comptage
est 5 fois plus élevé
sur l’image de gauche,
donc le rapport S/B est
plus de 2 fois meilleur
(√5=2,24)
S
= C est multiplié par 2,24
B
12 cm/min 60 cm/min
PASS
• N0 = nombre initial de noyaux radioactifs

• N(t) = nombre de noyaux non encore désintégrés à t
λ = probabilité qu’un isotope se désintègre/sec
dN N
λ=−
dt
dN
dN = -λ Ndt ⇒ = −λ.dt
N
en intégrant : ln N = −λ.t + K
soit N(t) = e -λt + K = e K e -λt
-λ .t
or N(0) = N 0 , donc : N(t) = N 0e
PASS

1,000000
N/N0 99
Tc m
43
0,875000
N(t) = N 0 e - λ .t
0,750000
0,625000
ln 2 0,69
T= ≈
0,500000
0,375000 λ λ
ln 2
0,250000 - .t
N(t) = N 0e T
0,125000
t(h) N0
N(t) =
0,000000
0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60
t
Période : durée moyenne nécessaire à la désintégration T
de la moitié des noyaux d’un échantillon
2
N0 ln2
N(T) = = N 0 e -λ.T ⇒ ln2 = λ.T ⇒ T =
2 λ
PASS

1,000000
N/N0 99
Tc m
43
0,875000
0,750000
=1/√2
0,625000
ln 2 0,69
T= ≈
0,500000
=1/2
0,375000 λ λ
0,250000
=1/4
0,125000
1/32 t(h) N0
N(t) =
0,000000
0 T= 6 2T= 12 3T=18 4T= 24 5T=30 6T= 36 42 48 54 60
t
T
Dix périodes sont nécessaires pour diminuer le nombre de 2
noyaux radioactifs d’un facteur supérieur à 1000 (210=1024)
PASS
Vie moyenne τ d’un isotope avant désintégration:

∞ ∞ ∞
1 1 1 − λt
τ= ∫t =0t.dN = N 0 ∫t =0t.λNdt = N 0 λ
∫ 0 dt
t . N e
N0 t =0
N N+dN<N
dN=-λNdt
∞
t t+dt
− λt
τ = λ ∫ t.e dt
t =0
− λt ∞ − λt ∞
− λt
∞
 e  ∞
1 − λt 1
∞
− λt 1  e  1
Par parties : ∫
* t .e dt =  − t  ∫ λ
− − e dt = ∫ e dt =   =
t =0  λ  0 0 λ 0
λ  − λ  0 λ2
1 T
Donc : τ = = ≈ 1,4.T
λ ln2
Pour le : 99
43 Tc m : τ ≈ 8,7 h
PASS
*
car [uv] = ∫ d (u.v) = ∫ v.du + u.dv ⇒ ∫ u.dv = [uv] − ∫ v.du
ACTIVITE
DEF
• Activité = nombre de désintégrations

par seconde au sein d’un échantillon
• Unité SI: Becquerel (Bq) : 1 Bq = désintégration/sec.

• Autre unité: curie (Ci) : 1 mCi = 37 MBq
dN d
A(t ) = = N 0 e − λ t = λ N 0 e − λt
dt dt
• donc l’activité est proportionnelle à N(t), nombre de

noyaux non encore désintégrés :
A(t) = λ.N(t)
PASS
FILIATIONS RADIOACTIVES
β-
→ e + 00ν
0 −
99
42 Mo 99
Tc m +
43 −1
T1 = 66 h γ
→ Tc + 00γ
99
43
A [Mo] T2 = 6 h
A[Tc m ]
T1
= 1.1
T1 − T2
A[Tc m ]
Équilibre séculaire ou de régime :
A [Mo] ≈ 1 désintégration de 99Mo pour
chaque désintégration de Tcm.
PASS
Le Mo « impose » sa période

Savoir :
– Définir une statistique de Poisson
Aléatoire, sans mémoire, stationnaire, rare
– L’associer aux désintégration radioactives
– Caractériser sa variance = moyenne
– Caractériser un équilibre séculaire
Savoir manipuler et utiliser :

– Les taux de comptages en scintigraphie (S/B = √N)
– La loi de décroissance : N(t) = N 0 e - λ . t = N 0 .2 − t / T
– Les définitions de λ, T, τ.
– L’activité en Bq : A(t) = λ.N(t)
PASS
Si vous avez la curiosité d’approfondir un peu ce cours, je vous conseille un ouvrage remarquable-
ment bien adapté à l’étude de la physique pour des professionnels de santé :
Physique pour les sciences de la vie (tome 1: la physique et ses méthodes; tome 2: la matière; tome 3: les ondes)
A. Bouyssy, M. Davier, B. Gatty.
DIA Université. Belin, 1988.
Je vous remercie pour votre attention

et vous souhaite tout le courage nécessaire pour la suite de l’année
PASS Ce cours est disponible toute l’année sur http:\\scinti.edu.umontpellier.fr/enseignements/cours/
ANNEXES
Documents complémentaires destinés à satisfaire la
curiosité des étudiants intéressés,
non exigibles à l’examen.
PASS
ANNEXE 1
DENSITES DE CHARGES ET DE COURANTS

Soient n particules par unité de volume,
de charge q et de vitesse v. On définit :
• la densité de charge ρ = n.q en C.m-3

• la densité de courant j = n.q.v = ρ.v en A.m-2
Le principe de conservation de
q r la charge donne un lien entre
n par m3 v ces deux densités :
r r r ∂j ∂ρ
v j = j.ex ⇒ =−
∂x ∂t
PASS
ANNEXE 1
LES EQUATIONS DE MAXWELL

Un champ électromagnétique est caractérisé par un couple
( ) ( )
r r
de vecteurs B Bx , By , Bz et E Ex , Ey , Ez satisfaisants:
• Charges électriques ⇒ champ électrique ∂Ex ∂Ey ∂Ez ρ

+ + =
∂x ∂y ∂z ε
• Pas de « charge » magnétique ∂Bx ∂By ∂Bz
+ + =0
∂x ∂y ∂z
• Couplage électro-magnétique
 ∂E ∂E   ∂B ∂B 
r r  z
− 
y
 z
− y

Variation de B dans le temps ⇒ E  ∂ y ∂ z  B   ∂y ∂z  E  j 
∂ ∂ ∂    ∂B ∂B  ∂   
x x x
r r  E E  − =
− = −  B  , et εμ E  + μ j 
x z x z
Variation de E dans le temps ⇒  ∂z ∂x  ∂t  

y  ∂z ∂x  ∂t 
y y
B  ∂E ∂E   ∂B ∂B   j 
ou courant permanent B  E   
−  − 
z z
 
z y
y x x
 ∂ x ∂ y   ∂x ∂y 
PASS
ANNEXE 1
LES EQUATIONS DE MAXWELL DANS LE VIDE
APPLICATION :
• Soit une onde électrique y

z
  r
r x  E(t, x) r r
E(t, x) = (0,0, E0 sin ω t − ) c = cnu
  cn 
x
• 1° relation de couplage de Maxwell :
 ∂Ez ∂Ey 
 − 
 ∂y ∂z   Bx   0   Bx 
 ∂E ∂E  ∂    ∂Ez  ∂  ∂Ez ∂By
 x
− z
 = −  y
B ⇒  −  = −  B  ⇒ B = B = 0 et =
 ∂z ∂x  ∂t    ∂x  ∂t   ∂x ∂t
y x z
 ∂Ey ∂Ex  B
 z  0  B
 z
 ∂x − ∂y  seul By est non nul
 
PASS
ANNEXE 1
LES EQUATIONS DE MAXWELL DANS LE VIDE

r   x 
E(t, x) = (0,0, E0 sin ω t − )
  cn 
Maxwell ⇒ Bx = Bz = 0 et z y
r
∂By ∂Ez 1   x  E(t, x) r r
= = − ω.E0 cosω t −  c = cnu
∂t ∂x cn   cn 
x
  x  r
B(t , x)
1
⇒ By = − E0 sin ω t − 
cn   cn 
r   x  1
B(t, x) = (0,−B0 sin ω t − ,0) avec B = E
0 0
  cn  c n
r 1 r r
Généralisation : B = u ∧ E
cn
PASS
ANNEXE 1
CELERITE DE LA LUMIERE
r x
E (t , x) = (0,0, E0 sin[ω (t − )])
cn
Dans notre cas particulier
r E x
B (t , x) = (0,− 0 sin[ω (t − )],0)
cn cn
4° équation de Maxwell (en l’absence de courant):
 ∂Bz ∂By 
 − 
 ∂y ∂z   
 Ex   jx   0  0
 ∂B ∂B  ∂       ∂   ∂By ∂E
 x − z  = εμ  Ey  + μ j y  ⇒  0  = εμ  0  ⇒ = εμ z
 ∂z ∂x  ∂t      ∂B  ∂t   ∂x ∂t
 ∂By ∂Bx  E j
 z  z 
y
 E
 z
 ∂x − ∂y   ∂x 
 
∂B y ∂E ∂  E x  ∂ x   ω  E 
= εμ z ⇒  − 0 sin[ω (t − ]  = εμ  E0 sin[ω (t − )] ⇒  − . − 0  = εμ.ω.E0
∂x ∂t ∂x  cn cn  ∂t  cn   cn   cn 
1
cn =
PASS
εμ
ANNEXE 2
CALCUL DE L’ONDE DIFFRACTEE

r r
r b/ 2 A0
sin (ω.t − Θx).dx = 0 [cos(ω.t − Θx)] −b/ 2
A 1
E= ∫
b/ 2
−b / 2
b b Θ
r
r A0 1   Θb   Θb  p −q p +q
⇒E = cos ω .t −  − cos ω .t +  or cos p − cosq = −2 sin sin
b Θ  2   2  2 2
r
r A0 2  Θb  r sin (Θb 2) 2π sinθ
⇒E =− sin −  sin (ω.t ) = A0 sin (ω.t ) avec Θ =
b Θ  2  Θb 2 λ
r r  π.b.sinθ 
⇒ E = A0 .sinc  sin (ω.t )
 λ 
r r π b sin θ r λ
A = A0 .sinc( ) = 0 ⇔ sin θmin = N , N entier
PASS λ b
EXERCICES
TYPES
PASS
EXERCICE : TF et aspects fréquentiels
EXERCICE D’APPLICATION
π
2
Connaissance
Réflexion
Les deux
A. Le point (0,0) est centre de symétrie du graphe du signal 1 (signal impair) .

1
s1(t ) = sin(t ) + sin( 2.t ) + sin(10.t )
2
B. L’axe des ordonnées est axe de symétrie du graphe du signal 2 (signal pair).
π 1 π 1
s 2(t ) = sin(t + ) + sin( 2.t + ) = cos(t ) + cos( 2.t )
2 2 2 2
C. Le signal A peut correspondre
au spectre 1.
D. Le signal 2 est le signal 1

PASS avancé de 1,57 secondes.
EXERCICE : Equation de D’Alembert
EQUATION DE D’ALEMBERT
Montrez que la connaissance de la fonction g(t,x) caractéristique
d’une onde progressive périodique quelconque permet d’en déduire
Jean Le Rond d’Alembert
la célérité de cette onde. 1717-1783
Il suffit de le démontrer sur l’une des composantes harmoniques de l’OP Connaissance

, ±
qui s’écrit en toute généralité : Réflexion
Les deux
∂g(t, x)
On calcule la dérivée partielle d’une fonction g(t,x) suivant la variable x est la dérivée de g
∂x
par rapport à x calculée en supposant constante l’autre variable t.
La dérivée partielle seconde est notée :
∂ g (t , x) 2
∂x 2
x ∂g ω  x ∂g x
g (t , x ) = A sin[ω (t ± )] ⇒ = ±  . A cos[ω (t ± )] et = ω . A cos[ω (t ± )]
c ∂x c c ∂t c
∂  ω 
2 2
g (t, x )
= −   .g (t , x )
∂ x 2
 c  ∂ 2 g (t , x) 1 ∂ 2 g (t , x)
⇒ ⇒ = 2
∂ 2
g (t, x )
= − ω 2
.g (t , x ) ∂x 2
c ∂t 2
∂ t 2
Equation de d’Alembert caractéristique d’une onde progressive,

PASS permet de calculer c à partir d’une modélisation de l’onde
EXERCICE: OEM
CONCOURS PACES 2011

Dans un milieu de propagation homogène, on considère
une onde électromagnétique plane caractérisée par le champ électrique
(Ex,Ey,Ez) = (0, 0, 100.sin[628.(t-0,5.10-8.y)])
Connaissance
dans le repère orthonormé direct (O,x,y,z).
Réflexion
Les deux
A. Le champ électromagnétique se déplace le long de la direction y.
y
E z (t , y ) = E0 sin[ω.(t − )]
B. Le champ électromagnétique est une radiation de fréquence 100 Hz.
cn
ω = 628 = 2πf ⇒ f = 100 Hz
C. Le champ électrique est polarisé rectilignement suivant la direction y.
Non, suivant z
D. Les composantes en y et z du champ magnétique sont nulles à tout instant.
r r r y
B = (1 / c n ).u ∧ E ⇒ B x (t , y ) = B0 sin[ ω .( t − )]
E. L'indice de réfraction du milieu de propagation est 1,5. cn
ω 2πf −8 628 2π .100 c 3.108 z
= = 628.0,5.10 = = ⇒ n = = = 1,5 E
cn cn 2.108 2.108 cn 2.108
y
x
B c
PASS
EXERCICE: Chemin optique
CONCOURS PACES 2013

Comprendre que L est un « équivalent de distance dans le vide »,
c ( AB) L
au sens où : L = n.( AB) = .( AB) ⇒ t = =
cn cn c
Connaissance
n' n=1 n'
A B
Réflexion
Les deux
e = 1 mm e = 1 mm
Lames: εr = 5,76, et µr = 1,000021
c
A. L'indice de réfraction des lames est n' = 2,4 n' = = ε r µr = 5,76.1,000021 = 2,40
cn '
c 3.108
B. La célérité du rayonnement laser dans les lames est de 2.108 m/s cn ' = = = 1,25.108 m/s
n' 2.4
C. La variation de chemin optique induite par l'introduction des deux lames est de 4,8 mm ∆L = 2.(n'-1).e = 2,8 mm
2,8.10−3
D. Après introduction des deux lames, la lumière arrive en B avec 9.10-12 s de retard = 9,3.10−12 s
c
ω 2π
E. La variation de phase induite par l'introduction des deux lames est inversement proportionnelle à λ. ∆ϕ = ∆L = ∆L
c λ
PASS
EXERCICE: Lentille
CONCOURS PACES 2016-2017
Une lentille de verre (n=1,8) est constituée d’un dioptre divergent

de R1= 80 cm et d’un dioptre plan. On considère que les
sommets des 2 dioptres sont confondus (lentille mince).
C1 S C2→ ∞ Connaissance
Réflexion
n Les deux
1- Donnez la formule de conjugaison de cette lentille
n −1 n 1
= −
SC1 SA' ' SA n −1 1 1
⇒ = −
1− n 1 n SC1 SA' SA
=0= −
2- Calculez la puissance de cette lentille SC2 SA' SA' '
n −1 0.8
Π= =− −2
= − 1 Dp ( SC1 = − R1 )
SC1 80.10
3- Calculez la focale image de cette lentille
1
Π = −1 = ⇒ SF ' = −1 m
SF '
4- Calculez le grandissement d’un objet placé 1 SA
à 1 m en amont de cette lentille = = Π.SA + 1 = (−1).(−1) + 1 = 2
PASS
G SA'
EXERCICE: Amétropies
AMETROPIES SPHERIQUES
Quelle correction proposer à un patient myope qui voit
flou tout objet situé au-delà d’un mètre de son œil ?
objet
à∞ L
MYOPE non corrigé
S C
1m
objet
L
à∞ MYOPE corrigé
S C
SF’ = 1 m
Connaissance
Π Réflexion
PASS Les deux
EXERCICE: Diffraction & résolution
Ecran éloigné où se forment les

images de 2 sources identiques de
d b λ = 500 nm après traversée d’une Connaissance
fente carrée de largeur b = 0,5 mm. Réflexion
D=1m Les deux
A. La distance entre le premier minimum et le maximum principal est de l’ordre de 1 mm.

λ xmin 500.10−9
sin θmin = ≈ tg θmin = = xmin = = 1 mm
b D 0,5.10−3
B. La largeur à mi-hauteur de la tache de diffraction (maximum principal) est de l’ordre de 1 nm.
LMH≈ xmin = 1 mm
C. Si D = 3 m, la distance entre le 2 maxima est de l’ordre de 3 mm.
λ
x = D. = D.1 mm= 3 mm
b
D. Si D = 1 m, Les 2 images seront indiscernables si d < 1 mm. Fusion des 2 pics d’intensité
(intersection à plus de 50%
E. Si D = 3 m, Les 2 images seront indiscernables si d < 1 mm. de l’intensité maximale)…
PASS Indépendante du grandissement
EXERCICE: Niveaux d’énergie des électrons atomiques
Les énergies d’ionisation de la raie K, d’une raie L et d’une raie M
d’un atome à plusieurs électrons sont :
EKi = 3 keV, ELi = 0,3 keV et EMi =0,03 keV.
Connaissance
Réflexion
A. La transition L→K émet un photon X de λ = 0,46 nm.
hc 6.62.10 −34.3.108 Les deux
3 − 0.3 .10 .1,6.10
3 −19
= 4,32.10 −16
= ⇒λ = = 0,46 nm
λ 4,32.10 −16
B. La transition L→M nécessite l’absorption d’un photon d’énergie 0,27 keV.
0.3 − 0.03 = 0,27 keV
C. La transition M→K émet un photon de fréquence 718 1015 Hz

−19 −16 4,752.10 −16
3 − 0.03 .10 .1,6.10
3
= 4,752.10 = h. f ⇒ f = = 717,8 .1015
Hz
6.62.10 −34
D. La transition M→L peut provoquer une ionisation sur la couche K.
E. La transition L→K peut provoquer une ionisation sur la couche M.
PASS
EXERCICE: Tube X
Concours PACES 2011

Un tube à rayons X dont l'anode est en tungstène est utilisé avec
une tension d'accélération des électrons de 150 kV.
Les énergies d'ionisation des couches K (n=1, l=0), L (n=2, l=0) et
M (n=3, l=0) de l'atome de tungstène sont respectivement 69,5 keV, 12,1 keV et 2,8 keV.
A. L'énergie véhiculée par le rayonnement X produit est Connaissance
principalement le fait d'un rayonnement de freinage. Réflexion
B. Le spectre du rayonnement X produit est un spectre continu Les deux
au sein duquel peuvent être observées des raies surajoutées
d'énergie 66,7 keV et 57,4 keV. 69,5-2,8 = 66,7
C. L'énergie véhiculée par le rayonnement X produit est 69,5-12,1 = 57,4
principalement le fait de photons de 9,3 keV. 12,1-2,8 = 9,3
D. Une raie unique est observée à 9,3 keV dans le spectre du pas unique
rayonnement X produit.
E. S'il est focalisé sur un tissu humain vivant, le rayonnement X
produit par ce tube est capable de créer des radicaux libres.
F. L’énergie des photons émis varie entre 0 et 175 keV entre 0 &150 keV
G. Des photons X non ionisants prédominent dans le rayon X autoabsorbés
PASS observé
EXERCICE: Activité et période
EXERCICE
Pour réaliser une scintigraphie osseuse, on administre par voie
intraveineuse 3,8 ng de 9943Tc m (T = 6 h) à un patient.
1- Déterminer le nombre de moles de molybdène nécessaire

-9
à sa production
3,8.10
1 mole ≡ 99 g ⇒ 3,8 ng ≡ = 38,4.10-12 moles de 99 m 99
43Tc ou de 42 Mo
99
2- Déterminer l’activité injectée
ln 2 ln 2
38,4.10 -12 moles = 23.1012 atomes. A = λN = N= 23.1012 = 741MBq = 20 mCi
T 6.60.60
3- Déterminer la vie moyenne de ce radio-isotope 1 T
τ= = = 8,6 h = 8 h 39 min
λ ln2
4- Quelle conséquence aurait l’administration d’une activité 4 fois plus faible
4 fois moins de photons détectés et S/B divisé par 2
En supposant l’absence de toute élimination de cet isotope:
5- Combien de photons gamma seront émis dans l’organisme du patient ? 23,1012
6- Quelle % d’activité persistera 24h après l’injection ?

A0 A0 A0
t = 24h = 4.T ⇒ A = t
= 4
= = 6.25%. A0
PASS T
2 16
2
EXERCICE: Capture électronique
CAPTURE ELECTRONIQUE (PACES 2013)

On observe l’apparition de manganèse 2555 Mn (masse atomique de
54,938 047 u) au sein de fer 2655 Fe (masse atomique 54,938 296 u),
sans émission de particule chargée positivement (1 u = 931,5 Mev/c²).
On donne: Ei1s ( 2655 Fe ) = 7,11 keV et Ei1s ( 2555 Mn ) = 6,54 keV Connaissance
Ei2 s ( 55
26 )
Fe = 0,85 keV et Ei2 s ( 55
25 )
Mn = 0,77 keV Réflexion
Ei2 p ( 55
26 )
Fe = 0,72 et 0.71 keV et Ei2 p ( 55
25 Mn ) = 0,65 et 0.64 keV
Les deux
1- Ecrire la réaction en cause

55
26 Fe + -10eK− → 55
25 Mn + 00ν
2- Calculer l’énergie emportée par la particule émise

z{ | ~~
f} d | ~~
f~J . •€ z‚• ~~
f} d
Œ†
ƒ„, …†‡€…ˆ ƒ„, …†‡‰„Š . …†‹, ƒ Š, ‹‹. ‹‰ 224,83 keV
3- Calculer l’énergie des photons émis après la réaction

(hors Auger sur M) L1 → K : 6,54 − 0,77 = 5,77 keV
L 2 → K : 6,54 − 0,65 ou 0,64 = 5,89 keV ou 5,90 keV Fluorescence X
PASS
L 2 → L1 : 0,77 − 0,65 ou 0,64 = 0,12 keV ou 0,13 keV

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UE 7 : PHYSIQUE ET BIOPHYSIQUE

UE 7: PHYSIQUE & BIOPHYSIQUE

Cours 35 (56%) Compréhension

C Wisniewski,T Ruiz & PO Kotzki C Wisniewski PO Kotzki, V Boudousq

Prénom Nom Courriel Responsable Faculté (UFR)

Christelle WISNIEWSKI [email protected] UE 7, CM « Fluides, Chaleur » Pharmacie

Denis MARIANO-GOULART [email protected] UE 7, CM « Ondes & Matière » Médecine

Vincent BOUDOUSQ [email protected] CM «Transfert Matière» Médecine

Laurent VACHOUD Tutorat Montpellier (Pharmacie) Pharmacie

Carine BECAMEL [email protected] Tutorat Montpellier (Médecine) Médecine

Laurent MAIMOUN [email protected] Médecine

Eric RONDET [email protected] Pharmacie

De la nature des choses, Chant 1, vers 50-55

Modélisation mathématique la plus simple possible

ONDES ET MATIERE: PROGRAMME

MODELE ATOMIQUE RAYONNEMENTS

ONDES ET MATIERE: OBJECTIFS

MODELE ATOMIQUE RAYONNEMENTS

ONDE PROGRESSIVE: DEFINITION

Exemple : propagation d’une modification périodique de la position verticale d’une corde

corde rigide tendue de masse linéique µ

ONDE PROGRESSIVE: CORDE VIBRANTE

ONDE PROGRESSIVE: SON

ONDE PROGRESSIVE: LUMIERE

retard τ = d/c d x,0

ONDE PROGRESSIVE: MODELISATION

RAPPEL: FONCTION SINUS .

avec par définition :

ω (rad.s-1) = pulsation propre = 2.π.f = 2.π /T

ONDE PROGRESSIVE SINUSOIDALE

g (t ,0) = g (0,0) + A sin (ω.t ) g (t , x) = ? x

g(t) = 1 + 1,3. sin (t + 1,6)

g(t) = 1 + 1,3. cos(t) + 0,4.cos(3.t + 1,6) + 0,3.cos(5.t) + 0,2.cos(7.t - 1,6)

SERIE DE FOURIER : CAS GENERAL

Les composantes de cette somme sont les harmoniques de fréquence f =ω/(2π)

Onde portant une fréquence unique: sinusoïdale = pure = monochromatique = radiation

SPECTRE D’UNE ONDE COMPLEXE

CARACTERISTIQUES D’UNE RADIATION

CARACTERISTIQUES D’UNE RADIATION

– Par rapport à l’espace : longueur d’onde

CARACTERISTIQUES D’UNE RADIATION

• Phase : φ = ωx/c = 2πfx/c = 2πx/λ

Onde plane Onde sphérique

CARACTERISTIQUES D’UNE RADIATION

ONDE SPHERIQUE PURE

ONDE SPHERIQUE PURE

Doubler la d diminue I d’un facteur 4

t fixé r source ponctuelle isotrope, émettant donc

HUYGENS ⇒ PRINCIPE DE MOINDRE ACTION

Ci, φi Quelle est la trajectoire suivie par un rayon

Exception si ω (ou f) << 1 (soit λ >> xi): cf. diffraction

λ Entre les surfaces d’onde:

Surfaces d’ondes d’une onde sphérique

t fixé Lors d’une petite propagation de l’onde,

Propagation d’une onde plane

• Deux ondes de λ différentes ou dont la

OBJECTIFS DU POINT D’ÉTAPE 1

• Savoir définir : onde progressive, onde pure,

• Savoir manipuler les caractéristiques

• Savoir modéliser une onde pure :