Ldgi 23

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La loi de finances en tant qu'instrument légal prévoyant les conditions

de gestion du budget de l'Etat pour l'année (perception des recettes et


exécution des dépenses) est la tendance macro et microéconomiques des
choix établis. Sa préparation constitue une mission fondamentale dévolue au
La loi
ministère des Finances en tant que département argentier du pays.

Certains grands corps de l'Etat sont impliqués dans la préparation des


mesures de la loi annuelle des finances.
de finances
C'est ainsi qu'après propositions des différents départements
ministériels, propres à leurs domaines de compétences, la DGI élabore
l'avant-projet en concertation avec les services du budget et du Trésor, eux
2006
aussi intéressés au premier chef par le chantier qu'est cette préparation
de la loi.
Le document finalisé est soumis à l'approbation du ministre des Finances qui
le présente en Conseil de gouvernement. Après enrichissement
et modification éventuelle, cet avant-projet est discuté en Conseil des minis-
tres au cours duquel certains arbitrages sont rendus,
cette étape précède celle du dépôt du projet devant l'APN.

Suite à sa promulgation, et afin de permettre une applicabilité conforme à


l'esprit des dispositions prises, celles-ci sont commentées par des
circulaires d'application et des textes réglementaires, outre les actions de
communication les explicitant.

Pour cette année, et à l'instar des lois de finances (initiale


et complémentaire) pour 2005, la loi de finances pour 2006 s'inscrit dans le
prolongement de la mise en œuvre de la stratégie financière à moyen terme
(2005-2009), dont l'objectif principal est la consolidation de la croissance
économique par la mise à niveau du réseau infrastructurel du pays et
l'amélioration du cadre de vie du citoyen.

Dans ce contexte, un ensemble de mesures a été pris permettant la


concrétisation de cet objectif à travers, notamment, le soutien à la création
de l'emploi, de la richesse et de l'exportation, la promotion des sources de
financement des activités économiques et de l'épargne, le renforcement
des moyens juridiques de lutte contre la fraude et le blanchiment d'argent,
l'appréhension de l'économie informelle ainsi que la mise en place progressive
d'une fiscalité écologique.

Réussir cet objectif suppose le déploiement des efforts de chaque


institution et de tous les intervenants dans la vie économique, en vue
d'établir et de maintenir les équilibres économiques et financiers tracés par
la politique budgétaire reprise par les lois de finances.

Ce faisant, la DGI se situe au diapason de ces efforts de par


les actions de modernisation entreprises, visant l'harmonisation et la
simplification de la fiscalité en étant au service de l'économie, source de
richesse et de développement.

Editorial (P. 1)
Interview de M. Bouderbala (P. 2)
Flash / Info (PP. 3/4)
Le Droit de Savoir : Principales mesures de la loi
de finances 2006 (PP. 5/6)
Interview
M. Bouderbala : «Faire du contribuable, non plus un sujet fiscal, mais un partenaire créateur de richesses et d'emplois, participant à l'effort
national de couverture des besoins sociaux, dans un climat apaisé, exempt de conflit, voilà l'objectif que j'assigne à mes services.»

L.DGI. : Pourrirez-vous nous parler d'une pouvoirs publics ainsi que des opérateurs veiller au confort de l'agent comme de celui
manière succincte des nouveautés de la loi économiques installés dans la légalité. du contribuable qui lui rend visite, alléger
de finances 2006 et des perspectives qu'elle les procédures et rendre les textes intelligibles,
ouvre en matière d'investissement et de M. Bouderbala, vous avez dit lors commenter sans relâche chaque nouvelle
développement économique ? de vos dernières interventions publiques que disposition fiscale et accompagner l'investis-
«l'administration fiscale doit devenir une seur sont les actions minimes au titre des
M. Bouderbala : La loi de finances pour 2006 administration de service où le contribuable obligations devant peser sur l'administration
est la deuxième étape de la mise en œuvre du pourra s'acquitter de son devoir fiscal avec fiscale. Offrir les conditions afin que les résul-
programme quinquennal d'équipement public une totale conviction». Pourriez-vous nous tats soient atteints sans efforts dispersés et
2005-2009, dont l'objectif principal est la dire un peu plus sur ce concept et sur la coûts exorbitants sont également des signes
consolidation de la croissance économique manière que l'administration fiscale compte forts d'une amélioration réelle de ces relations.
réalisée à travers le programme spécial de utiliser afin d'améliorer davantage ses Faire du contribuable, non plus un sujet fiscal,
relance pour la période 2000-2004. rapports avec les contribuables ? mais un partenaire créateur de richesses et
Cet ambitieux programme public d'équipement d'emplois, participant à l'effort national de
nécessite la mobilisation de 3 800 milliards de Ces dernières années ont vu l'apparition couverture des besoins sociaux, dans un climat
dinars, ce qui demande des politiques d'un nouveau concept, à la faveur des apaisé, exempt de conflit, voilà l'objectif que
d'accompagnement efficaces en vue de premières grandes réalisations de modernisation j'assigne à mes services.
préserver la dynamique actuelle de l'économie de l'administration fiscale.
nationale (le taux de croissance économique Il s'agit pour les services fiscaux de s'adapter La DGE, étant opérationnelle, peut-on
prévu pour l'année 2006 est de 6 %). à l'environnement nouveau généré par s'attendre à des retombées financières sous
A ce titre, outre les actions engagées depuis forme d'accroissement de recettes dès son
une décennie en faveur de l'investissement, démarrage, et peut-on espérer que la gestion
de l'exportation et de l'emploi, les nouvelles des dossiers importants par une même
orientations consacrées par la loi de finances direction pourra atténuer la fraude et l’éva-
pour 2006 tendent à renforcer les dispositifs sion fiscale ?
déjà existants.
En effet, la loi de finances pour L'intégration de toutes les missions fiscales
2006 continue à soutenir la tendance de essentielles sous une même autorité est une
décrue des taux d'impôts et d'allègements spécificité fondamentale de la DGE. Chacune
fiscaux en faveur de l'investissement, de des missions essentielles (recouvrement,
l'emploi et de l'exportation touchant soit gestion des dossiers et contrôle sur pièces,
des secteurs d'activités (création du Fonds contrôle externe, action en recouvrement,
national de mise à niveau des PME), soit des contentieux, et information des contribuables)
zones géographiques (grand sud, Hauts- est planifiée et exercée de manière étroitement
Plateaux), soit des catégories spécifiques de l'économie de marché et l'émergence de pôles coordonnée. La DGE est donc chargée de
contribuables (suppression du VF en faveur des industustriels, eux-mêmes foyers de richesses l'ensemble des opérations fiscales pour les
employeurs, exonération permanente de l'IBS et promoteurs de main-d'œuvre. entreprises relevant de sa compétence. Pour ces
et de la TAP en faveur des activités L'administration, qui était autrefois rigidifiée motifs, elle est considérée comme étant
de l'exportation…). et enfermée dans un carcan qui lui procurait l'interlocuteur unique pour les démarches
Par ailleurs, cette loi a accordé une attention plus d'autorité que de revenus fiscaux, fiscales. L'exercice de toutes ces missions est,
particulière à la dynamisation du marché des a abandonné cette posture pour se faire certes, difficile mais possible grâce notamment
capitaux à travers la diversification des sources de nouveaux partenaires et devenir à l'automatisation progressive des tâches
de financement des activités économiques en véritablement au service de la société. courantes de gestion.
dehors des règles classiques de crédits Nous sommes donc passés de l'administration Le potentiel fiscal est concentré sur un nombre
bancaires, notamment par l'illustration de pouvoir à l'administration de service, c'est- limité de grandes entreprises pour lesquelles la
de plusieurs mesures confortant le recours au à-dire tournée vers les services aux citoyens. surveillance du respect des obligations fiscales
financement des activités par le biais Ce nouveau comportement entraîne l'adhésion est fondamentale pour la trésorerie de l'Etat.
du leasing. du contribuable qui comprend mieux le rôle et Leur dispersion dans de nombreuses
Enfin, d'autres mesures ont été prises en vue, l'importance de la fiscalité. Animés d'une inspections ne permettait pas la maîtrise de la
d'une part, d'une meilleure lutte contre la conviction, les citoyens donnent une matière imposable. Leur concentration dans la
fraude et le blanchiment d'argent à travers la application quotidienne au vieux principe de DGE doit permettre à la DGI de maîtriser
dotation de l'administration fiscale en moyens «l'adhésion populaire à l'impôt», lequel rapidement une part prédominante des recettes
juridiques et techniques pour lui permettre en faisait un segment important de la bonne budgétaires, en ce sens que cette proximité du
d'appréhender toutes les pratiques frauduleuses, gouvernance. dossier se traduit par une surveillance accrue
causant au Trésor public des pertes Cet équilibrage entre la participation aux (détection rapide des défaillances, amélioration
considérables tout en portant atteinte recettes publiques et l'octroi, en retour, de biens de la sélection des contrôles, célérité dans
aux règles de la concurrence entre les et services au bénéfice de la communauté l'action en recouvrement…).
opérateurs économiques (à titre d'exemple : est entretenu par une amélioration soutenue
l'exclusion du droit au remboursement de des prestations offertes par l'administration
la TVA pour les factures réglées en espèces fiscale.
et, d'autre part, de mettre en place une Sachant mieux communiquer pour pouvoir
organisation appropriée pour une meilleure mieux convaincre améliore de façon significative
appréhension de l'économie informelle qui est ses relations avec son environnement.
devenue une préoccupation majeure des Edifier des sites accueillants et de proximité,

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Flash / Infos
Activités ministérielles
M. Mourad Medelci, ministre des Finances, a reçu, le 12 novembre 2005, au
siège du ministère M. Thierry Breton, ministre français de l'Economie, des
Finances et de l'Industrie.
M. Breton était accompagné, lors de sa visite, d'une importante délégation
d'hommes d'affaires français représentant, entre autres, les secteurs de l'énergie
et de la finance.

Un point de presse conjoint s'est tenu à la résidence El Mithak à l'issue d'une


cérémonie de signature de la convention de partenariat entre l'Ecole nationale
des impôts de Koléa et le Centre national de formation professionnelle de Nevers
(Nievre).

Le ministre des Finances a accueilli à son cabinet l'encadrement de la DGI,


conduit par Monsieur le Directeur général, le 30 novembre écoulé, afin de
s'enquérir de l'état d'avancement de la modernisation de la DGI.

Des recommandations ont été données par Monsieur le Ministre pour


consolider la stratégie de modernisation que l'administration fiscale devra
adopter afin d'atteindre les objectifs du programme quinquennal (2005-2009).

Activités du Directeur général


Le conseil de direction s'est réuni en date des 4, 6 décembre Dans le cadre de la mission d'assistance technique en matière de la
ainsi que les 2 et 21 janvier afin d'élaborer et étudier la stratégie de fiscalité pétrolière, M. Bouderbala a présidé, le 7 décembre 2005,
modernisation de l'administration fiscale pour 2005-2009. une réunion sur la fiscalité pétrolière, en préscence du Directeur des
Un projet détaillé de la stratégie que l'administration compte Grandes Entreprises, du sous-directeur de la fiscalité des
adopter afin de se moderniser a été présentée à Monsieur le Ministre hydrocarbures, du représentant d’ELANFT, le représentant de la
des Finances. Banque mondiale en Algérie ainsi que l'expert de la Banque
mondiale en Algérie.

Coopération
Une mission du FMI s'est déplacée en Algérie durant le mois Elle s'est rendue ensuite à la Direction régionale d'Alger, où elle s'est
de janvier 2006. Après avoir été reçue par le Directeur général, entretenue avec les responsables locaux et a effectué une visite au
les membres de cette mission ont animé des ateliers de travail avec Centre des impôts de Sidi M'hamed.
les responsables centraux autour des thèmes suivants :
Le fonctionnement de la Direction des Grandes Entreprises (DGE). A la fin de son séjour en Algérie, cette délégation a présenté,
La mise en place des Centres des impôts (CDI) et de la Direction le 29 janvier 2006, un compte rendu détaillé des conclusions de la
de l'information et de la documentation (DID). mission d'assistance à la DGI à Monsieur le Ministre des Finances en
Le Numéro de l'identification fiscale (NIF). présence de M. Bouderbala, Directeur général des impôts,
et de M. Hibouche, Directeur des études.
Cette délégation a rencontré les experts de l'UE (projet MARA)
chargé de l'appui à la DGE, CDI, DID et NIF ainsi que les experts de
la DGI française chargée de la mise en œuvre du plan de coopération.

Des cadres de la DGI française ont


animé, les 5 et 6 du mois décembre
écoulé, un séminaire sur l'évaluation
des titres non cotés à l'intention
de l'encadrement de la Direction
des recherches et des vérifications
(DRV) ainsi qu'au personnel chargé
du contrôle fiscal au niveau des
services décentralisés.

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Flash / Infos
Un séminaire sur la rationalisation des budgets de la DGI a été animé, du 23 au 25 janvier 2006, par un expert de la DGI
française à l'intention des sous-directeurs des moyens généraux des Directions de wilayas de la Direction régionale
des impôts d'Alger et de Blida.
Ont pris part également à ce séminaire le Directeur et le sous-directeur des moyens généraux de l'administration centrale.

Activités des Structures


Animation Il a recensé, pour l'heu-
re, près de 3 400 entre-
Des journées d'information à prises éligibles à la
l'intention des contribuables DGE. Il s'agit des socié-
éligibles à la DGE ont été tés réalisant un chiffre
organisées du 24 au 26 d'affaires égal ou supé-
décembre 2005. rieur à 100 millions de
Lors de ces journées d'infor- dinars, les groupes
mation, le Directeur général étrangers ainsi que les
des impôts, le Directeur des entreprises pétrolières
Grandes Entreprises ainsi que (voir L.DGI n° 21).
les sous-directeurs de la DGE
se sont relayés pour présenter, M. Kouider Benhamed
d'une manière détaillée, les a enchaîné, en insistant
nouvelles obligations aux- sur le fait que cette nou-
quelles doivent se soumettre velle structure permet-
les grandes entreprises. tra un traitement rapide
des créances des entre-
M. Bouderbala, DGI, a ouvert les journées en basant son discours sur prises, un assouplissement des modalités de paiement et un rembour-
l'importance d'établir des liens de partenariat entre l'administration sement des excédents en temps réel.
fiscale et l'entreprise de manière à ce que toutes les opérations soient Un long et riche débat s'en est suivi durant lequel toutes
facilitées. les explications utiles ont été fournies.

Une journée d'information son intervention, les condi-


sur la garantie des métaux tions et les modalités pra-
précieux a été organisée par tiques de la mise en œuvre
la Direction des Opérations du dispositif réglementaire
Fiscales (DOF) le 29 janvier relatif à l'agrément et à la
2005. souscription au cahier des
charges pour l'importation
M. Bouderbala a ouvert les des métaux précieux.
travaux de cette journée en
mettant l'accent dans son Un débat riche et animé sur
discours sur la modernisa- les problèmes liés au contrô-
tion des impôts indirects, en le de l'activité du marché de
apportant les réformes l'or et du fonctionnement
nécessaires à ce secteur sur des services s'en est suivi.
le plan de la législation, de
l'assiette et du contrôle. L'après-midi a été consacré
à la présentation des nou-
Pour sa part, M. Guidouche, veaux poinçons (voir LDGI
Directeur des opérations n°19) et de leur mise en
fiscales, a expliqué, lors de œuvre.

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Le Droit de Savoir
Principales mesures de la loi de finances 2006
1- Mesures de soutien à l'exportation et à la création
de l'emploi et de richesse
Suppression du Versement forfaitaire (VF). Bonification des taux d'intérêt au profit des programmes publics de
Exonération permanente de l'IBS et de la TAP en faveur des acti- soutien à la mise à niveau des entreprises.
vités d'exportation et suppression de la condition de réinvestissement Institution d'un abattement pour les contrats d'utilisation
de leurs bénéfices ou revenus. de logiciels informatiques.
Relèvement de 2 % à 5 % du produit de la Taxe intérieure de Exemption de la TVA en faveur du Centre de développement des
consommation (TIC) affecté au Fonds spécial pour la promotion des technologies avancées.
exportations. Institution de la possibilité de création de caisse d'économie.
Suppression de la condition de concession de terrains domaniaux
par voie d'enchères publiques et possibilité de reconversion de
concession en cession.
Exemption du droit d'enregistrement des actes constitutifs de
sociétés en faveur des investisseurs agréés par la Caisse nationale
d'assurance chômage (CNAC).
Exemption de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) des intérêts
moratoires.
Extension du dispositif de l'accession à la propriété aux locaux
destinés au dispositif «emploi de jeunes».
Création du Fonds national de mise à niveau des PME.

2- Promotion et diversification des sources de financement


des activités économiques et de l'épargne
Institution du régime d'amortissement linéaire accéléré en faveur des produits des obligations dites rétractables ou extensibles.
des activités de crédit-bail. Institution d'un abattement de 2 % avec un plafond de
Suppression de l'obligation de reversement de la TVA déduite pour 20 000 DA sur l’Impôt sur le revenu global (IRG) en faveur de
les cessions opérées dans le cadre des contrats de crédit-bail. l’assurance des personnes.
Extension de l'exonération de l'IRG et de l'IBS en faveur

3- Renforcement de l'administration fiscale en moyens juridiques


et techniques pour une meilleure lutte contre la fraude et le blanchiment d'argent

Renforcement des sanctions en cas d'empêchement au contrôle Institution d'une imposition minimale forfaitaire de 5 000 DA au
fiscal. titre de l'IRG et de l'IBS.
Exclusion du droit au remboursement de la TVA pour les factures Renforcement du droit de communication auprès des banques et
constatant des paiements en espèces. institutions financières.
Suppression du régime des achats en franchise pour les acquisi- Communication à la Direction des impôts de wilaya des informa-
tions destinées à l'exportation. tions sur l'état des immeubles.
Aggravation de la sanction pour défaut de déclaration suite à une Taxation des jeux de hasard et des loteries.
notification recommandée.
Obligation de déclaration des références des comptes ouverts,
utilisés ou clos à l'étranger.

4- Mise en place d'une organisation appropriée pour une meilleure appréhension


de l'économie informelle
Institution du Numéro d'identification fiscal (NIF).
Institution du casier fiscal.
Définition et classification de l'activité informelle comme manœuvres frauduleuses.
Suite

5
Le Droit de Savoir
5- Mesures d'harmonisation du système fiscal
Actualisation des mesures de réévaluation des immobilisations. échéancier de paiement au lieu de l'extrait de rôle apuré.
Réaménagement de l'impôt sur le patrimoine. Précision de la nature du taux de change pour le calcul de la
Relèvement du seuil de la délégation de pouvoirs du Directeur retenue à la source de 24 % au titre de l'IRG ou de l'IBS.
des impôts de wilaya en matière de contentieux fiscal Suppression de l'exonération de la TVA à l'importation des
de 100 000 DA à 500 000 DA. navires de mer et leur soumission au taux réduit de 7 %.
Définition des prérogatives du Directeur des Grandes
Entreprises (DGE) et précision de son domaine de compétence.
Possibilité d'inscription d'hypothèque par la production d'un

6- Mesures à vocation écologique


Réduction des tarifs de la Taxe sur les produits pétroliers (TPP) Institution d'une taxe sur les pneumatiques neufs importés ou
sur l'essence sans plomb et le GPL carburant. produits localement.
Réduction du taux de la TVA pour les équipements destinés au Réduction du taux de TVA pour les climatiseurs fonctionnant
GPL/carburant. par absorption au gaz naturel et au propane.
Institution d'une taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations
lubrifiantes.
7- Mesures diverses
Relèvement des tarifs de la taxe sur les transactions de Institution d'une hypothèque légale au profit de la Caisse de
véhicules automobiles d'occasion avec harmonisation des garantie des marchés publics.
abattements et actualisation des tarifs du timbre sur les cartes Extension de l'exemption des droits de douanes en faveur de la
d'immatriculation. Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la
Actualisation des tarifs de la taxe spéciale sur les actes réinsertion.
et permis immobiliers. Habilitation en matière de recouvrement forcé des trésoriers
Relèvement des tarifs de la taxe de séjour. communaux et trésoriers des secteurs sanitaires et des centres
Exemption du droit de mutation des cessions de logements hospitalo-universitaires.
acquis par les banques en vue de la revente.
Prise en charge des spécificités conventionnelles de gestion des
dons étrangers.
Prorogation du délai de dépôt du rapport d'audit des comptes
associations et organisations bénéficiant des subventions de l'Etat.
Institution d'une redevance annuelle pour l'obtention des
autorisations de pêche.
Modification des tarifs du timbre gradué des assurances pour
les véhicules.
Actualisation de la redevance pour l'obtention du permis de
pêche commerciale des grands migrateurs halieutiques.
Réaménagement de l'exemption des droits et taxes accordés
aux invalides de la guerre de Libération nationale et aux enfants
de chouhada handicapés.
Actualisation des tarifs de la taxe sur les appareils récepteurs de
radiodiffusion et de télévision.

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