Chap.28. Le Rekkame
Chap.28. Le Rekkame
Chap.28. Le Rekkame
I. 28
LE RE K K A M E
Par
Marc SIMONOT
Le Rekkame est une unité géographique faisant sur la vallée (oueds Hammam, Keddou,
la jonction entre les Hauts-plateaux à l'E et la Timersat, Tissaf, Aïssa, Ouahar) qui se jettent
Moyenne-Moulouya à l'W. C'est l'unité structurale directement dans la Moulouya. Tous ces oueds
la plus occidentale de la Meseta oranaise. Au N la sont intermittents, secs pendant la plus grande
plaine de Guercif et la Chaîne des Horsts et au S partie de l'année et ne coulant qu'après des
le Haut Atlas, limitent le Rekkame qui fait partie du pluies importantes et prolongées ou répétées.
bassin versant de la Moyenne-Moulouya. Cette Dans ces rares cas, ils ont un régime torrentiel
région, d'une superficie d'environ 7 000 km 2, se pré- et érodent fortement leur lit et leur bassin
sente comme un quadrilatère de 90 km de longueur versant.
(N-S) et 30 à 50 km de largeur (E-W). L'altitude de
ces plateaux est très régulière: elle varie de 1000 Le Rekkame est une région économique à
à 1 500 m, avec une altitude moyenne de 1 250 mètres. vocation pastorale nomade avec très peu de
Du fait de sa structure, la pente est très faible (1 à ferres cultivables et des pâturages pauvres. La
2 %) sur l'ensemble du Rekkame sauf au contact population n'étant pas fixée, sauf dans quelques
de la vallée où elle atteint 15 %. La direction de rares douars peu peuplés (Bouloufane, Hassi-
cette pente est partout E ou NE. Les reliefs aplanis el-Ahmar), elle a été estimée à 22 000 personnes
ont été et sont encore entaillés par une multitude en 1960. Les nomades ont une origine complexe
d'oueds très ramifiés. Celte forme d'érosion est liée rattachée aux ksouriens du Sud ; ils vivent
au fait que le Rekkame constitue la bordure occi - sous la tente (khaïma), entourés de leurs
dentale des Hauts-plateaux au-dessus de la vallée troupeaux de moutons (55 000 têtes en 1961)
de la Moyenne-Moulouya. Les précipitations relati- et de chèvres (28 000 têtes), de chameaux
vement faibles n'ont pu entailler que cette bordure (550) et de mulets (2 350). Leur migration est
à peu de distance et peu profondément. L'érosion a liée à deux facteurs qui sont l'eau et le
été faible comparativement au versant atlasique de pâturage. Ils se déplacent du S vers le N en
la Moulouya et s'est faite linéairement. Des buttes hiver et dans l'autre sens en été.
témoins de l'ancienne bordure demeurent sur la En dehors de l'élevage qui constitue
rive droite de la Moulouya. Le Rekkame est donc pratiquement leur seule richesse, les nomades
formé d'un réseau très ramifié d'oueds donnant un tirent quelques ressources supplémentaires en
« chevelu » typique. Cette myriade d'oueds se coupant l'alfa qui leur est racheté par les
rassemble en quelques lits seulement au débouché coopératives alfatières des Hauts-plateaux, en
cultivant quelques ares de blé, orge ou luzerne
sur des alluvions d'oueds lorsqu'ils s'y fixent
pendant un temps suffisant.
GEOLOGIE
Le Rekkame fait partie du domaine géologique rigide du Secondaire et à structure
des Hauts-plateaux (Meseta oranaise) à substratum calme.
226
Stratigraphie
(BERGUENT) 14.3 0.1 16.0 0.8 18.7 3.1 21.4 5.0 25.7 8.0 32.0 12.6 39.6 16.2 39.6 16.6 34.1 14.0 25.7 9.2 19.2 4.8 14.8 1.7 25.1 7.7
(BERGUENT) 7.2 8.4 10.9 13.2 16.8 22.3 27.9 28.1 24.0 17.4 12.0 0.2 16.4 240 - 43,0 E1 B' 3 db'2 240
FIG. 107
228 RESSOURCES EN EAU DU MAROC
Paléogéographie et tectonique
Le Rekkame était, au Secondaire, une zone de dans l'ensemble, mais hachurée, dans le détail, de
plateau continental à sédimentation calme. Il a petites failles : synclinaux et anticlinaux réduits.
émergé en bloc à la fin du Bathonien et n'a été
touché que partiellement par la transgression céno- Le Rekkame est constitué d'un vaste flanc mono-
manienne. Le Tertiaire est caractérisé par une clinal à pendage de 3 à 4° vers l'W, limité au
sédimentation continentale correspondant aux mou- contact de la plaine par des failles importantes
vements orogéniques atlasiques qui se sont étouffés NE-SW mises en évidence par la géophysique
dans le Rekkame en lui donnant une structure calme (Tissaf - Aïn-Aïssa) et par les éruptions de laves.
CLIMATOLOGIE
Il n'existe aucune station météorologique sur le en hiver. Le nombre de jours de pluie est de 30 à
Rekkame par suite de l'absence d'habitat fixe néces- 40 par an.
saire pour y effectuer les observations. Les carac- Comme pour la pluviométrie, il n'existe pas de
téristiques climatiques ne sont donc pas connues, résultats concernant la thermométrie. Le régime
mais peuvent être rapprochées de celles des stations thermique est identique à celui de la Moyenne-
des Hauts-plateaux (Aïn-Beni-Mathar et Tendrara)
Moulouya avec des températures plus basses en
pour lesquelles on dispose de 30 années de mesures.
hiver et plus hautes en été.
L'extrapolation est possible du fait de la similitude
des facteurs orographiques. La classification de Thornthwaite range le Rek-
La hauteur des pluies est voisine de 200 mm kame dans le même type climatique que la Moyenne-
(250 mm à Aïn Beni-Mathar et 210 mm à Tendrara Moulouya et que les Hauts-plateaux, à savoir un
contre 160 mm à Outat-el-Haj). Le régime annuel climat aride, mésothermique sec, à continantalité
est à peu près identique à celui de la Moyenne- exagérée et influences altimétriques très peu mar-
Moulouya, si ce n'est que les deux maxima pluvio- quées.
métriques se produisent à des mois variables mais L'évapotranspiration n'est pas connue, mais
toujours l'un au printemps, l'autre en automne, sans l'assèchement rapide des nombreux lacs collinaires
prédominance marquée de l'un ou de l'autre. Il y artificiels (rdirs) montre qu'elle est intense et égale
a aussi deux minima, le principal en été et le second ou supérieure à 1 mètre par an.
HYDROLOGIE
Comme il a été dit précédemment, il n'y a pas Malgré le nombre d'ouvrages de retenue construits
d'oued pérenne dans le Rekkame. Cependant, la sur ce réseau intermittent du Rekkame, il n'existe
ramification intense qui se rattache à un tout petit pas de donnée quantitative sur les débits écoulés.
nombre d'oueds au débouché sur la vallée de la L'éloignement, la rareté des crues, le grand nombre
Moulouya ainsi que l'étroitesse des sous-bassins d'oueds à surveiller rendent prohibitif tout équipe-
versants explique que les pluies, lorsqu'elles sont ment. Tout au plus est-il possible d'estimer une
suffisamment intenses et prolongées ou répétées, crue de temps en temps lorsque l'occasion se présente
donnent naissance à des débits de ruissellement et ces mesures, faites empiriquement, ne peuvent
importants qui se transmettent très rapidement, pas être très précises. Dans presque tous les cas
érodent brutalement et débordent. Il faut tout de observés, le débit de pointe dépasse rarement quel-
même noter que ces crues sont très peu nombreuses; ques dizaines de mètres cubes par seconde ; le plus
en année moyenne, il ne s'en produit pas plus de souvent le débit moyen est de l'ordre du m 3 /s et
trois ou quatre importantes et c'est un maximum les crues ne durent, en moyenne, que quelques
rarement atteint. heures, la décrue étant tout aussi rapide.
REKKAME 229
Il existe une soixantaine de points d'eau dans l'oued Tissaf, un sur l'oued Aïssa). Une vingtaine
le Rekkame ce qui est fort peu vu la superficie de d'ouvrages sont prévus dans les années à venir,
cette région et explique bien les caractères écono- pour les raisons énoncées ci-dessus, leur construc-
miques et sociaux. Ils se répartissent en puits et tion est aléatoire, car la Division des Ressources
citernes (trente) exploitant essentiellement des under- en Eau a proposé d'autres solutions moins coûteu-
flow, en rdirs (dix) qui sont des petites retenues ses et plus avantageuses. Ces solutions consistent
artificielles, en sources (dix dans un seul horizon à recenser et tester tous les underflows intéres -
aquifère), en forages (huit) et en dayas (quatre) sants et surtout à effectuer une reconnaissance
qui sont des bassins fermés retenant temporairement par forages dans les nappes profondes.
les eaux de pluies.
LES PUITS
LES RDIRS Les puits sont foncés, pour la plupart, à proximité
Ce sont actuellement les seuls points d'eau exis- immédiate des oueds les plus importants tant en
tant pour le ravitaillement du bétail, d'où leur très largeur qu'en épaisseur d'alluvions. Ils exploitent
grande importance. Cependant, l'expérience montre alors les faibles quantités d'eau qui se sont mises:
que la solution qui consiste à élever une petite à l'abri de l'évaporation dans la masse des alluvions.
digue dans le lit des oueds les plus intéressants par Ces puits ne sont équipés que de poulie et sont
leur bassin versant d'une part, le volume de la utilisés par les nomades comme point d'eau potable.
retenue d'autre part, représente de nombreux incon- Quelques puits exploitent des petites nappes isolées
vénients majeurs : dans des alluvions fines au centre de minuscules
• Le remplissage de la retenue n'est pas automa - vallées qui tranchent dans le paysage par leur
tique puisque lié au ruissellement, lequel est verdure et par les rares cultures que les nomades y
négligeable en année sèche. Dans ce cas, les tentent.
pertes par évaporation, infiltrations et consom- LES CITERNES
mation ont vite fait de vider la retenue. Les citernes sont des cuves cimentées, enterrées
• Du fait de l'érosion intense due à l'absence de à proximité d'un oued avec lequel elles communi-
couverture végétale et au régime torrentiel des quent. Lors des écoulements, une partie de l'eau est
écoulements, l'eau de ruissellement est considé- déviée dans la citerne qui constitue alors un point
rablement chargée de particules en suspension d'eau. Ce système a été pratiqué surtout à l'W du
formant des dépôts solides qui comblent la Rekkame et l'expérience a montré que le rendement
retenue en quelques années ou plutôt après un ne justifiait pas la dépense. En effet, ces citernes
certain nombre de crues. sont très rapidement comblées par les matériaux
transportés par l'eau et la rareté des écoulements
• Les volumes retenus sont généralement faibles, ne permet pas un renouvellement régulier de la
les ouvrages devant être réduits pour ne pas être citerne dont le faible volume est très rapidement
trop coûteux (prix actuel d'un rdir = environ épuisé.
350 000 Dh) ; aussi, à moins d'être renouvelés
au moins deux fois par an, ils ne suffisent pas LES SOURCES ET LES FORAGES Les rares
à compenser toutes les pertes. forages et les quelques dizaines de sources
recensés dans le Rekkame ont permis de
• Dans le cas de crues de fréquence décennale distinguer deux niveaux aquifères :
ou cinquantenaire, certains ouvrages calculés
trop étroitement sont emportés. • Aaléno-Bajocien : trois forages exploitent une
• L'eau retenue est, en général, d'assez mauvaise nappe dans les calcaires dolomitiques et dolomies.
qualité tant chimique que bactériologique. Cette nappe est à rattacher à celle qui est mise en
évidence sur la rive droite de la Moulouya. Elle
• Enfin, il a été constaté que la plupart des ouvra - a les mêmes caractéristiques (température élevée :
ges existant ont été construits sans une recon- 27°C et résidu sec de plus de 1 g/1). La continuation
naissance géologique préliminaire qui aurait de cette nappe dans les dolomies du Rekkame est
évité des erreurs. Par exemple, un rdir construit à peu près certaine et mérite donc d'être plus large-
tout récemment (1966) sur le substratum dolomi- ment reconnue. En effet, si cette nappe est rencon-
tique de l'Aalëno-Bajocien parcouru d'un réseau trée dans toutes les zones du Rekkame, son
serré de fissures, se remplit en quelques heures, exploitation permettrait la création d'un réseau de
et se vide en quelques jours. points d'eau pour l'abreuvement des troupeaux,
• Une dizaine de rdirs ont été construits dans le l'alimentation en eau potable des humains et, peut-
Rekkame sur les principaux oueds (deux sur être, leur fixation prolongée. Cette solution présente
l'oued Sabraïne, trois sur l'oued Sefoula, un sur les avantages suivants sur celle du rdir :
230 RESSOURCES EN EAU DU MAROC
— point d'eau pérenne et indépendant Deux nouveaux forages ont été exécutés en
1969 dans le Haut-Rekkame de façon à
— coût moins élevé (150 000 Dh) apprécier les possibilités d'exploitation de la
— eau de qualité chimique acceptable nappe de l'Aaléno-Bajocien. Le premier (4/24 :
X = 697,7 ; Y = 329,2 , Z = 1 130 m) a traversé
— possibilité de placer les points d'eau aux empla- 94 m de marno-calcaires du Bajocien supérieur
cements adéquats (passage des troupeaux). puis 263 m de calcaires dolomi-tiques de
l'Aaléno-Bajocien suivis de 18 m de Toarcien
marneux avant de pénétrer le Lias calcaire
jusqu'à la profondeur finale de 450 m ; les
venues d'eau ont été enregistrées dans
l'Aaléno-Bajocien. Le niveau piézométrique
s'établissait à la profondeur de 263 m (cote
867 m) ; un débit de 2,7 1/s pour 24 m de
rabattement put être exhauré après acidifi-
cation ; la transmissivité était de l'ordre de
3.10- 3 m 2 / s . L e s e c o n d f o r a g e ( 1 3 / 2 4 : X
= 6 9 8 , 8 , Y = 344,0 ; Z = 1 175 m)
profond de 400 m a pénétré de 320 m dans les
calcaires et dolomies de l'Aaléno-Bajocien, y
rencontrant un niveau d'eau profond de 209 m
(cote 966 m) ; après acidification, un débit de
1,1 1/s pour 15 m de rabattement pouvait être
obtenu. L'eau était de bonne qualité dans les
deux cas (1 g/1 de résidu sec à 180°C) mais il faut
reconnaître que sa profondeur la rend
pratiquement inexploitable ; si l'on peut
concevoir l'exploitation par éolienne munie de
tiges en bois, il faut demeurer conscient du fait
que ces régions ne sont pas habitées en
permanence et que le matériel, trop fragile,
risque fort d'être rapidement détérioré.
Du point de vue hydrogéologique, ces
sondages semblent prouver l'existence d'une
nappe généralisée dans l'Aaléno-Bajocien,
nappe qui s'alimenterait au N du Rekkame,
dans la Gada de Debdou haute et bien arrosée
et s'écoulerait vers la Mou-louya (Aïn Tissaf,
cote 800 m). On se rapportera à ce sujet au
chapitre précédent (Moyenne-Moulouya) et en
particulier au paragraphe traitant de la nappe
de l'Aaléno-Bajocien.
• Bathonien ; ce niveau aquifère est
reconnu par cinq sources (fig. 108) et deux
forages situés à l'E de Fritissa des Oulad-Jerrar.
Ils exploitent les différents niveaux perméables
du Bathonien (calcaires à huîtres et calcaires
oolithiques). Les débits sont faibles (5 1/s au
total) et ne permettent pas d'envisager, tout du
moins dans l'immédiat, une reconnaissance de
ce niveau dont la présence n'est effective que
dans une zone réduite du Rekkame.
LES DAYAS
F IG , 108 — Rekkame : type de gisement de quelques Ce sont des zones basses et fermées qui
sources provenant des réservoirs bajociens sont tapissées d'alluvions suffisamment
(47/23) ou bathoniens (70 et 268/23)
imperméables pour qu'après des pluies
notables, elles permettent la formation de
mares dont la pérennité est surtout fonction de
l'imperméabilité de leur substratum et de
l'évaporation. Elles constituent alors des points
d'eau dont la courte présence est toujours
utilisée par les nomades et leurs troupeaux.
REKKAME 231
C O N C L U S I O N S
Le Rekkame est une région particulièrement L'étude des différentes solutions appliquées
déshéritée et les conditions précaires de subsistance à la recherche de l'eau, c'est-à-dire puits,
Y impliquent un mode de vie itinérant. L'éloigne- rdirs et forages, conclue que la solution «
ment, la rareté et l'intermittence des points d'eau forage » a été la moins exploitée alors que
sont les problèmes majeurs. La sédentarisation des c'est elle qui peut présenter les plus grands
nomades, déjà rendue difficile par des siècles avantages, bien que les difficultés
d'exploitation d'une eau souvent profonde ne
d'accoutumance, ne sera possible que lorsque seront
soient pas à mésestimer. Il est conseillé, dans
créés des points d'eau pérennes permettant à la fois les années à venir, d'étendre la reconnaissance
l'alimentation des personnes et du bétail, et la par forage sur l'ensemble du Rekkame.
culture de quelques hectares. Ces cultures couplées
avec la cueillette de l'alfa permettraient l'installa- Il faudra aussi pousser l'étude des sous-
tion plus ou moins prolongée d'un certain nombre écoulements dont certains ne sont pas à
de familles. La construction, en cours, de la route négliger et peuvent fournir des débits
intéressants. Des essais de pompage
goudronnée de Aïn-Beni-Mathar à Outat-el-Haj, qui détermineront les conditions d'exploitation.
traversera le Rekkame, est déjà un premier pas vers Enfin, la solution rdir ne devra être
cet objectif. appliquée qu'en dernier recours et après les
reconnaissances géologiques approfondies qui
ont jusqu'alors été négligées.
R E F E R E N C E S
FELLAHI M. (1958) : Etude hydrogéologique dans le plateau M EDIONI R. (1968) : Carte géologique du
du Rekkame au NE d'Outat-el-Haj. Rapp. inéd. Maroc au 1/100 000. Feuille Matarka (Hauts-
MTPC/DH/DRE, 5 pp. plateaux). Notes & M. Serv. géol. Maroc, n°
191.
MEDIONI R. (1960) : Contribution à l'étude géologique des
Hauts Plateaux méridionaux marocains. Notes Serv. MEDIONI R. (1968) : Notice explicative de la carte
géol. Maroc, t. 19, n° 149, pp. 7-53, 8 fig., 5 phot., géologique du Maroc au 1/100 000, feuilles
1 carte h.t. en coul. au 1/500 000, bibl. Hassi-el-Ahmar et Matarka. Notes & M. Serv.
géol. Maroc, n° 190 bis-191 bis, 42 pp.
M EDIONI R. (1968) : Carte géologique du Maroc au SIMONOT M. (1965) : Etude hydrogéologique de la
1/100 000. Feuille Hassi-el-Ahmar (Hauts-plateaux). Moyenne Moulouya (partie nord). Thèse doct.
Noties & M. Serv. géol. Maroc, n° 190. hydrogéol., Paris, 223 pp., nombr. fig., tabl.
et cartes, pl. h.t., inéd. MTPC/DH/DRE.