El Mahjoub CHAKIR: Mr. R M. B. T. Berrada

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UNIVERSITE MOHAMMED V

T H £ SE

Présentés à

LA FACULTE DES SCiPNCCS M- RABAT

Pour Obtenir

LE DIPLOME D'ETUDES SUPERIEURES


DE 3'-< CYCuF
Spécialité : PHYSIQUE NUCLEAIRE

Par

El Mahjoub CHAKIR

SIMULATION D'UN REACTEUR NUCLEAIRE A £A U

SOUS PïiESSiON HN REGIME ACCSDEhTEi.

Soutenue te 12 Avril 1294 Gavant is Jury -1

Mr. r M. B. T. BERRADA
Professeur à \a Faculté des Sciences ci* K«bot
Mr. : A. AIT HADDOU
Professeur, Directeur Scientifique et Technique u:i C.N c.S-ï.îî.N.
^r. : A. BACHIR
Pr:.iiC:SoSi;r à Vl'.oole MohoiviiVindia dss :ny«.îîvours
My. : !.. ERRAD»
Professeur à JQ faculté des Snicoc^s de rïabal
Mr. : A. C H Ê T A I N E
Maître Assistant à ic Focuîté ties, Scif-nci;.? dsi Rciljai
1VÏ-. : C. GiRA&D

(CE.A, R
UNIVERSITE MOHAMMED V

THESE

Présentée à

LA FACULTE DES SCIENCES DE RABAT

Pour obtenir

Le Diplôme d'Etudes Supérieures de 3 c m c Cycle


Spécialité : Physique Nucléaire

Par

El Mahjoub CHAKIR

SIMULATION D'UN REACTEUR NUCLEAIRE A


EAU SOUS PRESSION EN REGIME ACCIDENTEL
Soutenue le 12 Avril 1994 devant Le Jurv:

MM M. B. T. BERRADA
Professeur à la Faculté des Sciences de Rabat Président

A AITHADDOU
Professeur, Directeur Scientifique et Examinateur
Technique au CNESTEN

A. BACH1R
Professeur à l'Ecole Mohammadia des Ingénieurs Examinateur
A. CHETAINE
Maître assistant à la Faculté des Sciences de Rabat Examinateur

L. ERRAD1
Professeur à la Faculté des Sciences de Rabat Examinateur

C. GIRARD
Ingénieur au Centre d'Etudes Nucléaires de Cadarachc Invité
(C.E.A. France)
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ma mere;

Jraro/e /tr iurtra/f turfirtmei' re atrcjr {A*Z(/<ii£fioai>'Mr

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C&rmrr ///ère r\ Xattxr/,

otn /f'J M rmn.


ABSTRACT

Our work was aimed to develop the 1300 MWe 4 loops "PWR"
Simulator called "SATRAPE", witch the adopted physics
modélisation allows a simplified neutronic calculation, and focus
essentially on the reactor thermal hydraulic behavior in the case
of the following accidents:
-Loss Of Coolant Accident (LOCA).
-Steam Generator Tube Failor (SGTF).
-Steam Line Break (SLB).
In case of the "LOCA1 or "SLB" accident, this modélisation
enables the calculation of the pressure and the temperature in
the containment building, and also the debit of the released dose
in this latterin case of the "LOCA" accident.
The adopted models are relatively simple so as to allow an
explicite resolve.
In SATRAPE, two graphical interfaces were developped by using
the "Graphical kernel System". One of these, interfaces enables
to lanch orders, whereas the other permits to vizualize, the
principal state variables of installations.
The results obtained show a very good consistency with the
envisaged commonly scenario at the time of the considered
accidents
RESUME

'~?a;çs ce; travai? nous avons participé au développement d'un simulateur il;- .:&Ï.
nuciîâirû à eiui sous pression à 4 boucles de 1300 MWe: SATRAPiC. /.o-:!
au• I 'i«s:iti«?t physique adoptée permet de faire un calcul nt-uîronïque sînipHili', i. •.. vetc
es :<>>icliiMiiciit sur le comportement thermohydnuiliquc du nactour en cas d'.iuc'ti
Lii type:
-l'crte de réfrigérant p: irîsifrc "APRP"
-iiuptuse de tube de gé :>;'aîeur de vapeur "RTGV"
-Rupture dû tuyauterie vapeur "RTV".
Dans le « s des accidents de type "APRP" ou de "RTV",ccîîc modé^saîron j.vvn:-
es! :uler ia pression et la tciRpérature dans l'enceinte de confinement ainsi qr. c îc <i
L : dose relâché dans cdîe-ci en cas d'"APRP".
La modèles adoptes soni relativement simples de manière à permettre une ru\ ;i
de type expïicïîe.
Dans SATRAPE, deux interfaces graphiques ont été développées, en v.t.Ki : = t
fonctions de la norme graphique GKS. Une de ces deux interfaces permet le Linccm
des commandes, alors que *a deuxième permet de visualiser {es principles vnrir*
d'ci'ais de l'instaîhsiioiï.
l^«es rcsulias obtenus montrent une bonne concordance ?vr,. as
.scénarios couramment admis h;.» des accidents considérés.

Mois cîés :
Réacteur nucléaire - Simulateur - APRP - RTGV - RTV - GKS.
REMERCIEMENTS

Ce travail a été réalisé au Laboratoire de Physique Nucléaire


de la Faculté des sciences de RABAT que dirige Monsieur le
Professeur M.B.T.BERRADA. Il a été entrepris en collaboration
avec le Laboratoire de Contrôle et de simulation des Réacteurs
(L.C.S.R.) du Centre d'Etudes nucléaires de Cadarache (CEA-
FRANCE).

Tout d'abord, qu'il me soit permis d'exprimer ma profonde


gratitude à Monsieur le Professeur M.B.T.BERRADA, qui m'a
accueilli dans son laboratoire. Il me fait le plaisir de présider
le jury de cette thèse. Je le prie de bien vouloir accepter mes
respectueux remerciements.

Tout au long de mes études de 3è'"e cycle, j 'ai bénéficié de


l'encadrement, et des conseils précieux de Monsieur le Professeur
L.ERRADI que je tiens à remercier chaleureusement pour son aide
constante et ses conseils avisés qui m'ont été utiles pour bien
mener mes recherches. Je l'assure ici de ma respectueuse
gratitude.

Cette thèse doit beaucoup à Monsieur B.PAPIN Chef du


L.C.S.R., qui a mis à ma disposition tous les éléments de base
du simulateur, et gui m'a fait bénéficier de sa longue
expérience. Qu'il me soit permis de lui exprimer le témoignage
de ma plus vive reconnaissance de m'avoir accueilli dans son
laboratoire.

Je suis très heureux d'exprimer ma profonde gratitude à


Monsieur C.GIRARD, Ingénieur au L.C.S.R. pour sa disponibilité
professionnelle et amicale tout au long de ce travail. Je le
remercie pour ses conseils avisés et pour les discussions
enrichissantes. Il me fait à présent le grand plaisir de
participer au jury de mon travail.
Monsieur A.AIT HADDOU Professeur et Directeur Scientifique
et Technique au C.N.E.S.T.N a bien voulu m'honorer en participant
au jury de cette thèse. Ses enseignements, particulièrement en
physique nucléaire m'ont permis de profiter de ses connaissances.
Je lui adresse ma profonde reconnaissance et mes remerciements
les plus vives.

Je remercie très respectueusement Monsieur A.BACHIR


Professeur à l'Ecole Mohammadia des Ingénieurs pour l'aide qu'il
m'a prodiguée. Je le remercie infiniment d'avoir accepté de
participer au jury de ma thèse.
Il m'est très agréable de remercier Monsieur A.CHETAINE
Maître Assistant à la Faculté des Sciences de Rabat pour l'aide
qu'il m'a apportée. Qu'il trouve ici l'expression de ma profonde
sympathie. Il me fait le plaisir- de participer au jury de ma
thèse.
Monsieur C.MARCON technicien administrateur système au LCSR,
n'a cessé de m'aider tout au long de mon séjour en France. C'est
grâce à lui que j'ai pu avancer dans le développement des
interfaces graphiques. Je lui exprime ici, tous les sentiments
de respect et d'admiration que j'éprouve pour lui.
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à tous les
membres du L.C.S.R., Monsieur J.L.ARTAUD ainsi que Monsieur
J. C. COLLONGES pour leur accueil chaleureux et pour leur
sympathie.
Mes vifs remerciements et mon profond respect vont à Madame
R.CHERKAOUI, Monsieur A.CHIADLI et Monsieur A.CHOUAK Maîtres de
Conférences à la Faculté des Sciences de Rabat qui n'ont cessé
de permettre à tous les membres du laboratoire de profiter de
leurs connaissances et de leurs longues expériences.
Je tiens à exprimer mes vifs remerciements à Messieurs
S.BOUHLASSA, M.LFERDE et A.REGGOUG, Professeurs à la Faculté des
Sciences de Rabat, pour leurs enseignements. Qu'ils veuillent
bien croire à mon respect et ma reconnaissance.
Je tient à remercier sincèrement Messieurs T.BARDOUNI et
K.KAROUANI pour leur aide et leur sympathie.
Je n 'oublierai pas les encouragements et l'aide prodigués par
feu A.OUBAHADDOU, Maître Assistant à la Faculté des Sciences de
Rabat. Que Dieu ait son âme en paix.
Que Monsieur M.BOUFRAQUECH, Maître de Conférences au
C.N.E.S.T.E.N, A.CHOUKRI Maître Assistant à la Faculté des
Sciences de Kénitra et MM K.EMBARCH, M.IBN MAJAH, et T.EL KHOUKHI
Maîtres Assistants au C.N.E.S.T.E.N, trouvent ici mes vifs
remerciements pour leur disposition amicale et professionnelle.
Je remercie également Messieurs A.BEN MANSOUR et R.MALKI
pour les nombreux services qu'ils m'ont présentés.
J'exprime mon profond dévouement à tous les membres de ma
famille, pour leur soutien moral et matériel.
En fin, il m'est très agréable de remercier tous mes amis
en particulier: H.AFIF, M.AHCHAD, L.N.Y.ALAOUI, M.AZOUGAGH,
A.BERKAOUI, B.BAYBANOU, M.BOUBCHER, F.Z.BOUJRHAL, H.BOUKHAL,
M.DAHMANI, N.EL KHAYATI, O.HAKAM, Y.MOUHSINE, N.EL MOVTEZ, M et
Y.LAHLOU, A.LAKDACHE, B.OUJIDI, N.QAZBOUR, S.OUSSAMA, My.B.SEDRA.
TABLE DE MATIERE

INTRODUCTION GENERALE 1

1|CTC PARTIE ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE 4

I-DESCRIPTION D'UN REACTEUR A EAU PRESSURISEE 5

Introduction • 5

1-1 COEUR DU REACTEUR •5


1-1-1 Crayon combustible et assemblage 7
1-1-2 grappes de contrôle 7

1-2 LA CUVE DU REACTEUR ET SES EQUIPEMENTS. . . . 7


1-2-1 La cuve 7
1-2-2 Equipements internes inférieurs . 9
1-2-3 Equipements internes supérieurs 9

1-3 LE CIRCUIT PRIMAIRE . ... 9


1-3-1 Le générateur de vapeur 11
1-3-2 La pompe primaire 11
1-3-3 Le pressuriseur 11

1-4 LES CIRCUITS AUXILIAIRES .15


1-4-1 Le circuit de refroidissement à l'arrêt 15
I T 4 - 2 Le circuit de réfrigération intermédiaire .15
1-4-3 Circuit de contrôle volumétrique et chimique .15

1-5 CIRCUITS DE SAUVEGARDE. . 1 ...... 17


1-5-1 Le Circuit d'injection de sécurité. . 17
1-5-2 Le Circuit d'alimentation de secours des GV. ....... 1*. . .19
1-5-3 Le circuit d'aspersion de l'enceinte. ; .19
1-5-4 Autres circuits de sauvegarde 20

II ELEMENTS D'ANALYSE DE SURETS DES


INSTALLATIONS NUCLEAIRES 22

II-1 PRINCIPES DE SURETE 22


II-l-l Notion de barrières 22
II-1-2 Concept de défense en profondeur 24

II-2 CLASSIFICATION DES ACCIDENTS 24


II-2-1 Fonctionnement normal 26
II-2-2 Incidents à fréquences modérées 26
II-2-3 Accidents peu probables 26
II-2-4 Accidents hypothétiques 26

II-3 PROCEDURES INCIDENTELLES ET ACCIDENTELLES 27

II-3-1 Les procédures par événement 28


II-3-2 Les procédures par état 28

II-4 ETUDE DE QUELQUES ACCIDENTS 30


II-4-l Accident de perte de réfrigération primaire 30
II-4-1-1 Brèches petite et intermédiaire 30
II-4-1-2 Accident grosse brèche 32
II-4-2 Effet sur l'enceinte de confinement lors de l'APRP....34
II-4-3 Rupture d'un tube de générateur de vapeur 35
II-4-4 Rupture de tuyauterie vapeur 35
II-4-5 Rupture d'une tuyauterie de circuit secondaire 36

2CTie PARITE DEVELOPPEMENT DU SIMULATEUR 37

INTRODUCTION 38

I PRINCIPE DE MODELISATION DES CIRCUITS


PRIMAIRE ET SECONDAIRE 39
1-1 CALCUL NEUTRONIQUE. 39 .

1-2 PRINCIPE DE MODELISATION THERMOHYDRAULIQUE 41


1-2-1 Hypothèses 41
1-2-2 Principe de modélisation .41
1-2-2-1 Bilans de masse et d'énergie 41
1-2-2-2 Calcul des niveaux .44
1-2-2-3 Calcul des pressions primaire et secondaire 45
1-2-2-4 Calcul des.débits de fuite '. .46
1-2-2-5 les actionneurs 47

II MODELISATION DE L'ENCEINTE DE CONFINEMENT 49

II-l CALCUL DE L'EVOLUTION DE LA PRESSION ET DE LA TEMPERATURE


DANS L'ENCEINTE DE CONFINEMENT EN CAS D'UN "APRP" OU D'UNE
"RTV" 49

II-2 CALCUL DE DEBIT DE DOSE RELACHE DANS L'ENCEINTE DE

CONFINEMENT EN CAS D ' "APRP" . 52

III ENVIRONNEMENT INFORMATIQUE 55

III-l ORGANISATION DU PROGRAMME 55


III-1-a Les variables de commande 56
III-1-b Les variables de synthèse; 56
III-l-c Les variables d'état 56
III-2 DEVELOPPEMENTS ET ANIMATION DES INTERFACES
GRAPHIQUES 57
III-2-a Les mémoires partagées 57
Ill-2-bLes sémaphores 58

IV ANALYSE DES RESULTATS 64

IV-ICASD'APRP 64
IV-2 CAS DE RTGV 66
IV-3 CAS DE RTV 67
IV- 4 RESULTATS SUR L • ENCEINTE DE CONFINEMENT 68
CONCLUSION 90

ANNEXES 92

ANNEXE 1 93
ANNEXE 2 112
ANNEXE 3 132
ANNEXE 4 139
ANNEXE 5 142
ANNEXE 6 143
ANNEXE 7 , 147

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 146


INTRODUCTION GENERALE

Les installations nucléaires se . distinguent des autres


installations de production d'énergie par deux propriétés
particulières: - .
- la présence d'une quantité importante de produits radioactifs
dans les réacteurs nucléaires.
- la poursuite pendant très longtemps d'un dégagement d'énergie
significatif après l'arrêt du réacteur.
Il faut alors contrôler en permanence les paramètres de
fonctionnement de l'installation, assurer un bon refroidissement
du combustible même après 1'arrêt du réacteur et avoir un bon
confinement.
C'est dans ces trois directions qu'il faut améliorer
l'analyse de sûreté des centrales nucléaires, renforcer la
formation des opérateurs afin de développer leur capacité de
diagnostic et améliorer leur efficacité dans les situations
accidentelles, et améliorer l'interface homme-machine.

En raison de l'impossibilité de procéder directement à


l'expérimentation dans les installations nucléaires, on a recours
très souvent dans 1 ' analyse de sûreté de ces dernières à une
méthode de travail qui s'appelle "la simulation". C'est une
procédure de recherche scientifique qui consiste à réaliser une
reproduction artificielle du phénomène que l'on désire étudier,
à observer le comportement de cette reproduction lorsque l'on
fait varier expérimentalement les actions que l'on peut exercer
sur celle-ci, et à en induire ce qui se passerait dans la réalité
sous l'influence des actions analogues.

Le modèle simulable se fonde toujours sur une théorie, c'est


à dire une description abstraite du processus réel en terme de
concepts ou de variables et de relations ou de lois*. Les
relations prennent le plus souvent la forme de fonctions
mathématiques ou logiques. Elles décrivent la manière dont
certaines variables agissent en fonction d'autres variables.
Les rapports entre le modèle et la réalité simulée permettent
de définir les trois grands domaines d'application de la
simulation: la construction de théories, la décision et la
formation. Lorsque le modèle correspond à une théorie à éprouver
et que l'expérience consiste à reconstituer artificiellement des
phénomènes déjà observés; les techniques de simulation
constituent une aide à la recherche fondamentale dans le choix
et l'ajustement de théories nouvelles. Lorsque la théorie est
bien établie et que l'on réalise artificiellement des situations
qui ne sont pas encore rencontrées; la simulation est un outil
de décision et peut aider au choix d'une stratégie. Lorsque enfin
le modèle est éprouvé et les situations sont bien connues;
l'intérêt de la simulation est de permettre à ceux qui la
réalisent, c'est dire ceux qui agissent sur les facteurs exogènes
contrôlables du modèle, de se familiarise- avec la réalité
qu'elle présente.
Grâce à la simulation, on a pu développer tout un arsenal de
principes, de concepts, de méthodes applicables tant au stade de
la conception qu'à celui de la construction ou de l'exploitation,
on a également pu énumérer et étudier toute une série d'incidents
et d'accidents, et, évaluer et valider l'ensemble de procédures
incidentelles ou accidentelles opérationnelles de manière à
pouvoir en toute circonstance ramener 1'installation dans un état
sûr.
Enfin, l'exigence légitime et la détermination de la sécurité
maximale, l'optimisation des installations et la complexité des
procédés sont autant d'impératifs auxquels les opérateurs sont
confrontés. Dans ce contexte, la formation et l'entraînement
permanents du personnel deviennent une priorité. Les simulateurs,
grâce à leur représentation réaliste, mettent en évidence les
phénomènes physiques importants d'une installation nucléaire tels
que: la contribution neutronique, la thermohydraulique mono et
diphasique, les bilans de masse et d'énergie, etc... Grâce à leur
qualité spécifique, les simulateurs constituent un outil
prévilégié de formation au fonctionnement et à la compréhension
des phénomènes physiques dans les conditions normales ou
accidentelles des principaux systèmes d'une installation.
Dans ce travail nous présentons les caractéristiques d'un
simulateur de réacteur à eau sous pression de 1300 MWe en régime
accidentel "SATRAPE" (Simulateur AccidenT Réacteur basé sur
l'Approche Par Etat), dont nous avons contribué à la réalisation
dans le cadre d'une collaboration éivec le Laboratoire de Contrôle
et de Simulation des Réacteur (LCSR) du centre d'études
nucléaires de Cadarache en France.

La modélisation adoptée porte essentiellement sur le


comportement thermoydraulique du réacteur en cas d'accident de
type :
- Accident de perte de réfrigérant primaire "APRP".
- Rupture de tuyauterie du générateur de vapeur "RTGV".
- Rupture de tuyauterie vapeur "RTV".

Les principes du simulateur et la formulation de base de son


modèle ont été vus lors d'un stage réalisé au LCSR à Cadarache
en France.
La première partie de cette thèse est consacrée à une étude
bibliographique, dans laquelle nous présentons une brève
r
description d'un réacteur à ea\i sous pression, une re\ ue sur le
principe d'analyse de sûreté des installations nucléaires ainsi
qu'une description des scénarios d'un certain nombre d'accidents
typiques.

La deuxième partie est consacrée à la présentation du


simulateur "SATRAPE". Nous présentons d'abord le principe de
modélisation des circuits primaire et secondaire qui a été
réalisée au LCSR en France et à laquelle nous avons apporté un
certain nombre d'améliorations. Nous présentons ensuite une
modélisation de l'enceinte de confinement, et le principe de
développement des interfaces graphiques animées que nous avons
réalisées au Laboratoire de Physique Nucléaire de la Faculté des
Sciences de Rabat. Enfin, nous présentons les résultats obtenus
lors des essais effectués sur différents types d'accidents
(APRP,RTGV,RTV ). Ces résultats sont ensuite validés
qualitativement en se référant aux scénarios couramment admis.
w
ere
r Partie
I DESCRIPTION D'UN REACTEUR A EAU PRESSURISEE

INTRODUCTION

Les réacteurs à eau pressurisée appartiennent à la filière


à eau légère dans laquelle l'eau ordinaire est utilisée à la fois
comme modérateur et comme fluide caloporteur. les neutrons sont
ralentis par chocs successifs sur les noyaux légers constitutifs
de l'eau jusqu'à atteindre l'énergie thermique qui permet la
fission de l'Uranium 235. L'environnement neutronique impose un
léger enrichissement (de 2 à 3 %)en 235U.
Un "REP" se compose essentiellement de deux circuits séparés:
* Le circuit primaire comprend le réacteur proprement dit, des
tuyauteries qui permettent le transfert de la chaleur vers les
générateurs de vapeurs, les tuyauteries de retour avec une pompe,
le pressuriseur, et les circuits annexes.
* Le circuit secondaire comprenant une arrivée d'eau. L'eau
s'évaporise dans le générateur de vapeur. La vapeur ainsi
produite est acheminée vers la turbine pour l'actionner . Ce
circuit est fermé grâce à un condenseur et aux pompes de
recirculation.

Dans ce chapitre, nous allons décrire une chaudière à eau


sous pression [20]. :

1-1 COEUR DU REACTEUR

Le coeur du réacteur constitue la source primaire de la


chaleur. Il est formé par la réunion de plusieurs assemblages
disposés verticalement en trois zones d'enrichissement variable
afin d'obtenir ujie répartition uniforme de la puissance.
MmMM

toyctan^intîni «y r
w
-91

Figure 1: a) Assemblage combustible 17x17


et grappe de contrôle,
b) Crayon combustible.
1-1-1 Crayon combustible et assemblage;

Le combustible utilisé dans un " REP " est de l'oxyde


d'Uranium fritte sous forme de pastilles, empilées dans des tubes
en zircollay étanches "gaines", pour protéger le combustible et
contenir les produits de fission. L'ensemble gaine et oxyde
d ' Uranium forme un ". crayon ".
Les crayons combustibles sont réunis pour . former un
assemblage. Chaque' assemblage est composé de -264 crayons
combustibles réunis.en un réseau carré de 17X17. Le squelette de
l'assemblage contient 24 tubes guides dans iesquels se déplacent
les grappec dé contrôle.

1-1-2 Grappes de contrôle

Les grappes de contrôle sont constituées chacune d'un


faisceau de 24 crayons absorbants, tenus en leur extrémité
supérieure par une structure dite " araignée ". Cette dernière
est prolongée par une tige jusqulaux organes de commande de la
grappe. On a plusieurs types de grappes :
- les grappes iarges au nombre de 48 et qui permettent le
réglage de la réactivité pendant le fonctionnement normal et à
l'arrêt du réacteur.
- Grappes partielles au nombre de 5 et elles permettent le
contrôle de la distribution axiale du flux neutronique perturbée
par les oscillations dues au Xénon.
Signalons l'existence d'autres types de grappes notamment:
les grappes poison, grappes sources, etc...

1-2 LA CUVE DU REACTEUR ET SES EQUIPEMENTS

1-2-1 La cuve

C'est une enceinte qui contient le coeur du réacteur, et dans


laquelle circule de l'eau primaire sous une forte pression. Le
corps de la cuve est un ensemble mécano-soudé, qui se compose de
la cuve proprement dite et d'un couvercle amovible maintenu par
Cu ve du Réacteur
Figure 2:
l'intermédiaire de 58 gaujons. Dans la cuve on distingue :
- une brido qui permet le raccord avec le couvercle,
- une virole portant des ajutages d'entrée et de sortie de
l'eau primaire,
- un fond traversé par 50 tubes en Inconel gui permettent le
passage de l'instrumentation interne.
L'étanchéité entre cuve et couvercle est assurée par deux
joints toriques en Inconel.

1-2-2 Equipements internes inférieurs

Ces équipements qui sont toujours en place dans la cuve ont


pour rôle de :
- supporter le coeur
- canaliser et répartir le débit du fluide caloporteur.
- protéger la cuve contre les rayonnements émis par le coeur

1-2-3 Equipements internes supérieurs

II servent à:
- immobiliser les assemblages combustibles qui, sous l'action
des forces hydrauliques ont tendance à se soulever.
- assurer le guidage de mécanisme de barres de contrôle.
- supporter les thermocouples mesurant la température du fluide
chaud sortant du coeur.

1-3 LE CIRCUIT PRIMAIRE

Le circuit primaire a pour rôle d'assurer la circulation de


l'eau, de maintenir sa pression constante, et de permettre le
transfert de chaleur au circuit secondaire, il est divisé en
plusieurs boucles identiques comprenant chacune un générateur de
vapeur et une pompe de circulation. La cuve est le seul point
commun à ces boucles.
cv

CK CUVK.4U r£i<tbui
£A eutalimenuire
GV générateur de vapeur
PP pompe primaire
SV sortie: vapeur
PR pressuriseur

Figure 3? Configuration générale du circuit primaire d'une


chaudière nucléaire à eau sous pression.
La figure montre les trois boucles du circuit primaire
d'une tranche de 900 MWe. Le pressuriseur est branché
sur l'une des boucles. Le circuit primaire d'une
tranche de 13 00 MWe comporte quatre boucles.

10
1-3-1 Le générateur de vapeur

C'est un vaporisateur tubulaire à circulation naturelle


disposé verticalement. Sa partie inférieure constitue la partie
primaire qui forme l'ensemble vaporisateur. Elle est constituée
d'un faisceau de tubes en U inversé. L'eau primaire arrive à la
partie inférieure du générateur de vapeur dans la boite à eau
chaude, puis circule à travers les tubes, et échange son énergie
avec l'eau du circuit secondaire qui est située autour des tubes
et contenue à l'intérieur de la virole du GV.
Au niveau des tubes l'eau secondaire se vaporise
partiellement, alors que l'eau primaire sort du GV après
traversée des tubes par la boite à eau froide. En fonctionnement
normal, la vapeur saturée qui sort des GV alimente la turbine ,
alors qu'en cas accidentel la vapeur est évacuée :
- soit au condenseur par le circuit de contournement "GCT"
- soit à l'atmosphère par les soupapes.

1-3-2 Pompe primaire

C'est un groupe moto-pompe de type hélico-centrifuge situé


sur la branche froide de la boucle primaire, son rôle est:
- de permettre la mise en vitesse de l'eau primaire
- de vaincre les pertes de charge
- d'assurer le transfert de l'énergie entre le combustible et
le GV.

1-3-3 Le pressuriseur

C'est un appareil qui permet le maintient de la pression du


circuit primaire à sa valeur de consigne, et surtout lors des
transitoires de charges. Le réglage de la pression primaire est
assuré en gardant l'équilibre eau-vapeur à la température de
saturation correspondante à cette pression:
- En cas de baisse de pression, par chauffage de la phase
liquide par des cannes chauffantes .
- En cas de montée de pression, par condensation de la phase

11
vapeur par aspersion par ouverture des soupapes de décharge.
Le pressuriseur a également un autre rôle; il permet le
contrôle du volume d'eau dans le circuit primaire et ceci en
mesurant le niveau d'eau dans le pressuriseur.

12

tr
TU8ULURE DE SORTIE DE
LA VAPEUR

SECHEUR

TROU O' HOMME SECONDAIRE

VIROLE SUPERIEURE

SEPARATEUR A CYCLONE

ANNEAU D'ALIMENTATION
TUBULURE 0'ENTREE OE
L'EAU ALIMENTAIRE

EMTRETOISE ANTI-VIBRATOIRE

FAISCEAU TUBUlAiRE

PLAQUE SUPPORT
VIROLE INFERIEURE
VIROLE ENVELOPPE
OU FAISCEAU

PLAQUE TU8ULAIPE

FOND HEMISPHERIO.UE
TROU O 'HOMME PRIMAIRE

PATTE DE SUPPORTAGE

TUBULURE De SORTIE DE TUBULURE O "ENTREE O'EAU


L"EAU PRIMAIRE PRIMAIRE

Figure 4 : Générateur de vapeur

13
IQUACE TUYAUTEHIC O ASPEfi

PIQUAGE TUYAUTERIE DE 1QUAGE SOUPAPE DE SURETE


DETENTE
TROU D ' HOMME

FOND SUPEHIEUR

IQUAGE CIRCUIT
0 ' INSTRUMENTATION

TOURILLON OE MANUTENTION

VIROLE CYLINDRIQUE

'NO INFERIEUR
IPCAQUES SUPPORT
IDES CANNES CHAUFFANTES
IQUAGE CIRCUIT
0' INSTRUMENTATION

NNE CHAUFFANTE ELECTRIQUE

JUPE SUPPORT

IQUACE TUYAUTERIE
0 ' EXPANSION

Figure 5 : Pressuriseur

14
1-4 LES CIRCUITS AUXILIAIRES

Au circuit primaire sont raccordés un certain nombre de


circuits auxiliaires dont nous allons présenter les principaux.

1-4-1 Le circuit de refroidissement à l'arrêt "RRA"

Son rôle est de réfrigérer le réacteur lorsque le circuit


secondaire est inefficace. Il est utilisé pour évacuer, lors de
l'arrêt à froid du réacteur:
- la chaleur résiduelle dégagée par le coeur
- la chaleur sensible de l'eau et des équipements primaires
- la chaleur fournie au fluide primaire par la pompe lorsque
celle ci est en service.

1-4-2 Le circuit de réfrigération intermédiaire "RRI"

II a pour rôle de :
- servir de source froide au circuit "RRA" lorsque le réacteur
est à l'arrêt,
- refroidir certains équipements de la partie nucléaire de la
centrale lorsque le réacteur est en service ou à l'arrêt.
De plus le RRI sert de barrière entre le fluide primaire
(contaminé) et l'eau brute.

1-4-3 Circuit de contrôle volumétrique et chimique RCV

II assure les fonctions suivantes:


- le contrôle volumétrique, en absorbant les variations de
volume d'eau dans le circuit primaire.
- Le contrôle chimique, en maintenant les conditions chimiques
de l'eau primaire dans les limites prévues, pour minimiser la
corrosion et l'érosion des équipements du circuit primaire
- le contrôle neutronique en ajustant la concentration en bore
de l'eau primaire dans le but de respecter les impératifs de
conduite de sécurité du réacteur.

15
Figurée CIRCUIT DE CONTROLE VO LU M ETHIQUE J T CHIMIQUE (R.C.V.)
£»U lK![8Kf!!U!.U (.R.R.I)

ORIFICE DE
DETENTE

(R.F?E.) VERS TRAITEMENT CES :


VERS RESERVOIfl DES EFFLUENTS LIQUIDES
j:CEV.;fjE3ALISEURS'
DRAINS PRIMAIRES

ECHANGEUR DE
CATIONIGUE MELANGES
SOUTIRAGE EXCEDENTAIRE ^ N

OLC
RESERVOIR DE
CONTROLE
VOLUMETRIQUE
GENERATEUR
OE VAPEUR

E.VJ
AZOTE DEMINERALISEE
J,'(S.ED.)
ECHANGEUR OU CIRCUIT
OETANCHEITE OES i
POMPES PRIMAIRES

,. n E / RESERVOIR IjRESERVORl
BRANQC CHAIJGE BHWPiKsarpnp i l ï 0-AODITIFS i' O-ACIDE V
REMPLISSAGE OE LA <t ruminiiFC ^ nnninilF
'PISCINE OU REACTEURn CHIMI(MS
' 80RICUE

4 ^ O'ACIQÊ *

BRANQt FROIOE

PCMPt OÊ CHARGÉ
PW»(P€ CTACCE 80vî(QLE
-^i^ ^"U- « ^ 4 C PC ^—v
PAB
1-5 CIRCUITS DE SAUVEGARDE

Outre les circuits auxiliaires, l'installation est dotée de


circuits de sauvegarde. Les principaux sont:

1-5-1 Circuit d'injection de sécurité "RIS"


Le système "RIS" a pour rôle de :
-fournir de l'eau de refroidissement au coeur du réacteur en
cas de brèche dans le circuit primaire, et maintenir un volume
minimal dans le coeur pour éviter l'élévation excessive de la
température, et par la suite la rupture ou la déformation de
l'élément combustible.
- fournir, grâce à une injection de bore très concentrée, une
antireactivite suffisante pour couvrir tous les cas de
dépressurisation tant primaire que secondaire .
On a trois types d'injection:
a) Injection haute pression:
Cette injection se fait par l'intermédiaire des pompes de
charge "RCV". Ces pompes aspirent de l'eau dans le réservoir de
remplissage de la piscine du réacteur "PTR", et la refoulent dans
les branches chaudes et froides des boucles primaires. Ce système
"Haute pression" ne permet de compenser que les pertes dues aux
petites brèches.
b) Injection moyenne pression:
Des accumulateurs situés sur chacune des boucles primaires,
sont maintenus à une pression d'azote de 42 bar.
Cette injection se fait automatiquement par des clapets, qui
s'ouvrent dés que la pression primaire tombe en dessous de la
pression des accumulateurs.
c) Injection basse pression
Lorsque la pression primaire devient très faible (<10 bars),
le circuit d'injection de sécurité basse pression se met en route
par l'intermédiaire de deux pompes, en refoulant de l'eau borée
dans le circuit primaire. Après la phase d'injection basse
pression le fluide perdu par la brèche est repris par les pompes
basse pression, puis retourné vers ]e circuit primaire, cette
phase est appelée " phase de recirculation".

17
Figure 7 CIRCUIT D'iI\UECï!O(\l DE SECURITE (R.I.S.)

ACCUMULATEUR (A I S
RESEHVGIR CE
REMPLISSAGE DE LA
PISCINE DU REACTEUR
RESERVOIR D'INJECTION
D'ACIDE BORIQUE

POMPE OINJECTION DE X _ s VERS ASPERSION


SECURITE HAUTE PRESSION

CO

POMPE Of
OU XEACfCUft A t'AU

ou rwi rmunn ti
UCUSITE BASSE
BRANCHE CHAUDE

POMPE
PRIMAIRE
1-5-2 Circuit d'alimentation de secours dea GV »ASG"

Le système "ASG" fournit au générateur de vapeur de l'eau


nécessaire à l'évacuation de la puissance résiduelle du coeur en
cas d'indisponibilité de l'alimentation normale, et surtout lors
de certains accidents :
- perte de l'alimentation électrique extérieure,
- rupture de tuyauterie vapeur, e t c . .
Le système "ASG" assure en outre les fonctions suivantes:
- Le remplissage des GV.
- L'alimentation des GV en période de démarrage du réacteur
- Le maintien en arrêt à chaud
- Le refroidissement jusqu'aux conditions de la mise en
service du "RRA".

1-5 3 Le circuit d'aspersion de l'enceinte "EP.S"

Le circuit primaire et quelques parties du circuit secondaire


sont contenus dans une structure en béton dite "enceinte de
confinement", capable de résister aux différentes agressions de
l'environnement. Elle est aussi destinée à contenir les produits
radioactifs lors des accidents sur le circuit primaire.
En cas d'accident dans l'enceinte de confinement conduisant
à une augmentation de pression et de température dans celle-ci
(brèche dans le circuit primaire ou dans la tuyauterie vapeur)
le circuit d'aspersion de l'enceinte permet de ramener et de
maintenir la pression et la température dans l'enceinte à des
valeurs acceptables pour maintenir l'intégrité de celle-ci.
Un autre rôle de l'"EAS"; c'est de rabattre les produits
radioactifs répandus dans l'atmosphère de l'enceinte et d'inhiber
les corrosions. Il peut aussi avoir un rôle de protection contre
1'incendie.
on distingue deux types d'aspersion:
a) Aspersion directe:
Au début de l'accident, de l'eau froide et borée est
pulvérisée dans l'enceinte. Cette eau provient de stockage d'eau
dans la piscine (PTR).

19
b) Aspersion de r e c i r cu1at ion:
Dés que le "PTR" est vide, on fait recirculer l'eau accumulée
au fond de l'enceinte (les puisards), avant d'être pulvérisée
dans l'enceinte, l'eau est refroidie grâce à un échangeur dont
l'eau froide est celle du circuit "RRI".

•.a.*, evvse za~s _ enci:..c= ;a


confinement.

1-5-4 Autres circuits de sauvegarde

D'autres circuits complètent la chaudière nucléaire pour en


faire un flos nucléaire. Parmi ceux-ci on peut citer :
-Le circuit de contournement turbine "GCT".
-Le circuit de purges des générateurs de vapeur "APG".
-Le système de traitement des effluents,etc...

20
Figure s CIRCUIT D'ASPERSION DE LfENCEINTE (E.A.S.)

8 A T IM EN T
CIRCUIT 0 ESSAI OES POMPES

-r: :->=-. RESERVOIR DE


lj?-yï.:-"- REMPLISSAGE
: --- = :-E-?DE LA PISCINE
REACTEUR

R E A C T E U R

! MMPfS
O'ASPCHSION

CUVE DU REACTEUR RESERVOIR


OE SOUOE

PUISARD (PRE
D U CIRCUIT RRA
POMPES Â
D'ASPERSION t
II ELEMENTS D'ANALYSE DE SURETE DES INSTALLATIONS
NUCLEAIRES

II-l PRINCIPES DE SURETE [13] [171

On peut définir la sûreté comme l'ensemble des dispositions


techniques prises à tous les stades, de la conception, de la
construction, de la mise en service, et de l'exploitation de la
centrale nucléaire, dans le but d'assurer un fonctionnement
normal, de prévenir les accidents, et le cas échéant d'en limiter1
les dégâts.

II-l-l La notion des barrières [13]

La première disposition vise à la protection du publique


contre les concéquences d'un relâchement accidentel des produits
radioactifs engendrés au sein du combustible. Dans ce but on
interpose en série trois barrières étanches et indépendantes,
dont l'intégrité est surveillé en permanence. ;
En partant de l'intérieur vers l'extérieur ces barrières
sont :
- La gaine qui enveloppe le combustible et contient les
produits radioactifs qui sont pour la plus part à l'intérieur du
matériau fissile.
- L'enveloppe du circuit primaire et la cuve; les produits de
fission ne sont pas contenus dans le combustible seul, le fluide
primaire en contient, lui aussi, certains d'entre eux. Le
confinement de ces produits doit donc être organisé et assuré.
- L'enceinte de confinement qui sert de bâtiment du réacteur
et qui permet de contenir les produits de fission en cas cle fuite
de ces derniers.

En plus de la disposition de ces différentes barrières, il


y a d'autres dispositions prises dans le cadre de la sûreté des
centrales nucléaires, en particulier deux:

22
Une disposition technique essentielle : LES BARRIERES
t '* barrière
CHEMINEE
^tm <wil ^^ ^^ «
barrière
3*m* barrière

VENTILATION
DES BATIMENTS

EAU
BRUTE
y-
Llgn» de décharge
C

CONTRÔLE
VOLUMETRlOUE
h t * .-
. Ligne it charge
GENERATEUR
OE VAPEUR
I C0H05NSEUR

c\
10
ET CHIMIQUE -JXJ.--4SI J
to
M

:r_ri.- POMPE VERS

1
VENTILATION

CO l TRAITEMENT
DES EFFLUENTS
Uût/IOES USES -i
I
V
I
PRESSURISEUR
PRIMAIRE

J
:•^r^^v.'••.•,••,:^^;^^.•.^^^:^•^.^'.•.^^•.^.^.l.^^.•.•.•••^.•l I p . • • • • . • . • • • . • . • . • . • • • . • • < . • • • • • • • • •'• •••• • ••••••••• ••••••••••••••••••.•:-.•.•.':

PUISARO PUISARO PUISARO



BATIMENT des AUXILIAIRES
BATIMENT REACTEUR .. BATIMENT Siïl^ÛH
E REJEI
NUCLEAIRES COMBUSTOLE °
STOCKAGE
POUR CONTROLS

Trois barrières : GAINE , ENVELOPPE DU FLUIDE PRIMAIRE . CONFINEMENT.


Schématisation des principales barrières d'un réacteur à eau sous pression.
La première consiste à assurer l'arrêt d'urgence et immédiat
du réacteur en cas d'accident en faisant chuter les barres de
sécurité, et en augmentant la concentration du bore dans le
fluide primaire.
La deuxième vise à assurer l'évacuation de manière sûre de
la puissance résiduelle dégagée par le combustible Après l'arrêt
du réacteur. . . . • :

II-1-2 Concept de défense en profondeur (CDP) T13T


• _• . i
Le concept de défense en profondeur repose sur la prise en
compte de l'éventualité de défaillances techniques ou humaines
et la mise en place d'une série de dispositions pour y faire
face. Ce concept est une méthode de raisonnement qui permet
d'examiner plus complètement l'ensemble de l'installation tant
pour la concevoir que pour l'analyser. Ces mesures doivent
établir plusieurs niveaux de protection; une défaillance à l'un
de ces niveaux doit donc être compensée ou corrigée au niveaux
suivant, ce qui assure une protection et une sûreté supérieures
à celles qu'offrirait un seul niveau de protection quel qu'il
soit. La figure (10) présente ces différents niveaux établis dans
le "CDP".

II-2 CLASSIFICATION DES ACCIDENTS T131

Un accident est un transitoire anormal plus ou mois long, qui


peut affecter la sûreté du coeur, et peut aussi provoquer des
rejets radioactifs malgré l'arrêt d'urgence du réacteur. Il est
provoqué par des événements simples ou multiples, initiaux ou
conséquences d'autres événements.
les conditions de fonctionnement normale ou accidentel d'un
réacteur nucléaire sont classées en quatre catégories:

24
accidents graves

Injection
de
sécurité

Régulation / Prévention
Avion par Séisme
CorMe
la qualité de cuve
et soudures
limite du fonctionnement
Surveillance
périodique
Alimentation
du secours
desGV

INCIDENTS el ACCIDENTS
POSTULES

Figure 10: Le concept de défense en profondeur.

25
II-2-1 Fonctionnement normal

Ceci correspond aux états et transitoires prises en comptes


en premier niveau du "CDP". Il couvre tout le domaine autorisé
par les spécifications techniques d'exploitation. Parmi ces états
on cite :
* des variations rapides de puissances de 10%,
* des montées en puissances de 5% par minute, etc..

II-2-2 Incidents à fréquences modérées

Ce sont les incidents mineurs mais fréquents. Ils sont


envisagés face au deuxième niveau du "CDP". Ils doivent être
maîtrisés par des actions de protection et des systèmes de
régulation. Les principaux incidents sont :
* dilution incontrôlée de l'acide borique,
* perte partielle du débit primaire,
* ouverture intempestive d'une soupape de pressuriseur ou d'un
GV,
* retrait incontrôlé de grappes de régulation .etc..

II-2-3 Accidents peu probables

Ces accidents peuvent entraîner des rejets incontrôlés des


produits radioactifs, l'évaluation des conséquences de ces rejets
montre qu'ils restent à des niveaux relativement faibles.
Les principaux accidents de cette catégorie sont:
* réduction forcée du débit primaire {petite brèche),
* petite brèche dans une tuyauterie secondaire,
* retrait d'une grappe de contrôle à pleine puissance, e t c . .

II-2-4 Accidents hypothétiques

Ce sont des accidents très peu probable. Ils sont plus graves
que les autres des classes précédentes. On admettra, néanmoins,
que l'utilisation durant l'accident devra se trouver dans une
situation stable ou légèrement évolutive, suite aux interventions

26
automatiques des systèmes de protection et de sauvegarde. Parmi
ces accidents, on peut citer: • •.

* grosse brèche dans le circuit primaire,


* rupture complète d'un tube de générateur de vapeur,
* rupture importante d'une tuyauterie secondaire, etc..

En dehors de ces classes d'accidents, on se trouve dans des


situations hors dimensionnement comme par exemple:

* perte totale de la .source froide.


* perte totale de l'évacuation de la puissance résiduelle
* perte totale des alimentations électriques.

Ces situations sont très improbables, elles ne sont pas


prises en compte dans le dimensionnement de l'installation.

II-3 PROCEDURES INCIDENTELLES ET ACCIDENTELLES [15][161

Les procédures doivent prévoir des mesures visant à prévenir


les accidents en limitant la probabilité de séquences
d'événements entraînant l'exposition d'êtres humains, des rejets
de la matière radioactive dans l'environnement .
Une procédure est constituée de :
- une régie de conduite qui justifie la consigne de conduite
et elle est aussi à la base de la rédaction de la consigne
opérationnelle,
- une consigne de conduite qui est un document qui doit être
le plus clair possible, et rédigée en une langue maîtrisée par
l'exploitant afin d'éviter en cas d'accident toutes confusions
ou interprétations douteuses.
Les procédures sont de deux types :

27
II-3-1 Les procédures par événement

Ce sont des actions optimisées pour l'événement diagnostiqué


d'après l'état de la chaudière immédiatement après l'événement.
Ces procédures "I" pour les incidents; "A" pour les accidents,
couvrent les situations "enveloppes", servant au dimensionnement
des protections et des systèmes de sauvegarde.
Afin de compléter le domaine de dimensionnement, on définit
ce qu'on appelle les procédures complémentaires "H", qui
correspondent aux situations de perte d'un système redondant.

II-3-2 Les procédures par état

Les procédures par événement ne peuvent pas couvrir toutes


les situations accidentelles, telles que : l'erreur de
diagnostic, une mauvaise application d'une procédure, ou une
accumulation de plusieurs accidents. Pour remédier à cette
impasse , une approche par état de la conduite post-accidentelle
a été développée, dans le but de compléter voir même remplacer
1'approche par événement.
L'objectif de l'approche par état est d'expliciter une
relation directe entre les états observables et les actions
!r~cruises rovr smélicrçr Is situstion, c'est a dire :

domaines de stabilité, et leurs transitions.


- Caractériser ces états par grandeurs physiques mesurables
- Identifier pour chacun de ces états les actions requises ou
réparatrices requises de l'opérateur.
- Expliciter le processus de diagnostic d'état correspondant
et les règles associées.

28
LES PROCEDURES DE CONDUITE LA.H.ctU

Repère de Contenu de la consigne


là consigne

E I Consignes incidentelfes (A.U., IS surabondantes, Pertes de


tension, défaillances de systèmes).
Consignes accidentelles mettant enjeu l'ensemble de la
tranche. ,

HI Perte de la source froide.

I H2 Perte totale de l'eau alimentaire normale et de secours des


générateurs de vapeur.

on
a H3 Perte totale des alimentations électriques.
| H 3
c H4 Secours de l'ISBP par EAS
a
© ou réciproquement
en
S
S <
H5 Protection de certains sites Fluviaux contre
une crue supérieure à la crue millénàle.
§ Mode de refroidissement du coeur et de la chaudière
Ul
Prévention de situations dégradées.

0)
.s U2 Vérification de l'étanchéité du confinement.
es s
S •a Mise en oeuvre de moyens mobiles pour secourir les
U3
©
U 4î systèmes de sauvegarde.
2
4f Noyage des drains.
U4
en
ja
'•S
es U5 Décompression de l'enceinte.
5
5
•% # r - -

II-4 ETUDE DE QUELQUES TYPES D'ACCIDENTS

II-4-1 Accident de perte de réfrigération primaire (APRP)

L'APRP est défini comme étant la conséquence de la rupture


d'une tuyauterie primaire en deçà de la première vanne
d'isolement. Il y a toute une série de brèches sur le circuit
primaire allant des celles qui sont suffisamment petites et qui
peuvent être compensées par le circuit de contrôle volumétrique

principale de boucle primaire. La brèche peut se produire en


branche chaude entre la cuve et le générateur de vapeur, en
branche froide entre la pompe et la cuve ou en branche
intermédiaire entre générateur de vapeur et pompe primaire.
Les brèches primaires peuvent être groupées en 4 catégories:
-Les très petites brèches dont le diamètre est inférieur ou
égale à 9,5mm, les fuites sont compensées par le RCV. Ce type de
brèche est considéré comme incident.
-Les petites brèches dont le diamètre équivalent est entre
9,5mm et 2,5cm pour, les quelles le circuit d'injection entre en
jeu pour éviter le dénoyage du coeur.
-Les brèches intermédiaire, celles dont le diamètre
correspondant est entre 2,5cm et 34,5 cm.
-Les grosses brèches, celles dont le diamètre équivalent est
supérieur â 34,5cm.
Une APRP se traduit par:
-Un transitoire thermohydraulique dans le circuit primaire et
en particulier au niveau du coeur.
-Une sollicitation mécanique des systèmes de protection.
-Des effets radiologiques: dispersion des substances
radioactives contenues dans le circuit primaire dans l'enceinte
de confinement* et sur le site.

11-4-1*1 Brèches petites et intermédiaires t81

Dans ce types d'accidents le coeur est partiellement


recouvert, le circuit primaire reste à une pression supérieure

30
à celle de l'enceinte de confinement. Les régimes transitoires
sont lents, ce qui permet aux opérateurs de pouvoir intervenir
et d'en modifier le cours (arrêt ou remise en route des pompes
primaires, pilotage du circuit secondaire, action sur , les
injections de secours, etc... ) .
Nous allons décrire brièvement un transitoire de ce type
d'accident en supposant que la brèche est sur branche froide-

La courbe suivante illustre le déroulement de la


décompression du circuit primaire lors du transitoire.

Temps(s)

Dés l'ouverture de la brèche (z =tO) , le pressuriseur se vide


pour compenser la fuite à la brèche.
Au temps tl, quand la pression devient égale à 129 bar,' le
signal d'arrêt d'urgence apparaît, les vannes d'admission turbine,
se ferment. L'isolement des secondaires des GV entraîne une
dégradation des échanges primaire-secondaire, la pression

31
primaire remonte donc jusqu'au moment où les barres de contrôle
deviennent pleinement efficaces. La pression primaire peut alors
recommencer à diminuer. Le circuit "ASG" remplace le circuit
d'alimentation normal des GV.
Quand la pression primaire devient inférieure à 120 bar
(temps t.2) l'injection de sécurité se déclenche.
La pression primaire devient ensuite en équilibre avec la
pression secondaire (au temps t3) de telle sorte que la puissance
générée dans les crayons combustibles et transmise au fluide
primaire soit évacuée vers le secondaire des GV.
Au temps t4, sous l'effet de la vapeur produite par
l'énergie résiduelle du coeur, la pression primaire augmente à
nouveau légèrement. En effet, au fur et à mesure que le primaire
des GV se vide', la température primaire augmente compensant ainsi
(par augmentation de l'écart de température primaire et
secondaire) la diminution d'échange due au dénoyage du primaire
des GV.
Après évacuation suffisante du bouchon d'eau, le niveau dans
le coeur augmente à nouveau, le débit à la brèche est
principalement en phase vapeur, ce qui permet d'accélérer. la
décompression du circuit primaire à partir du temps t5
Le niveau dans le coeur peut baisser à nouveau, jusqu'au
moment où les accumulateurs s'ouvrent, quand la pression descend
en dessous de 42 bar (au temps t6).
L'injection d'eau par les accumulateurs permet de renoyer le
coeur et éviter toute découvrement;.
A long terme,' un débit important peut être fourni par les
pompes d'injection basse pression.

II-4-1-2 Accident grosse brèche [7] [131

Dans ce type d'accident on distingue traditionnellement trois


phases que noug allons décrire en prenant comme référence
l'accident de rupture complète d'une branche froide.

32
II-4-l-2-a Phaae de dépreseurisation.

Durant cette phase, le circuit primaire se décomprime très


rapidement.
La pression primaire chiite brutalement jusqu'à la pression
de saturation des zones chaudes; du circuit. Il y a alors
vaporisation brutale et en masse de l'eau des zones concernées.
Ce phénomène ralentit la baisse d<; la pression dans le circuit.
Les protections intervenant dans cette phase sont:
-L'arrêt d'urgence pour arrêter la réaction en chaîne.
-La mise en service de l'injection de sécurité (haute pression),
lorsque la pression primaire devient faible (120bars), ceci pour
refroidir le combustible et éviter la caléfaction qui réduit le
coefficient d'échange.

II-4-l-2-b Remplissage du fond de la cuve

Quand la pression devient égale à 42 bars, les accumulateurs


sont ouverts, l'eau de ces derniers fait remonter le niveau d'eau
du fond de la cuve. Durant cette phase la coefficient d'échange
est supposé nul et on admet que les crayons s'échauffent
adiabatiquement.

11-4-1-2-c Le renoyaae du coeur

Lorsque le niveau d'eau atteint la partie active du coeur,


une partie de l'eau injectée se transforme, au contact du crayon
en vapeur entraînant avec elle de l'eau vers la brèche, alors que
la partie restante participe au renoyage du coeur. Quand la
pression devient très faible, l'injection basse pression est mise
en service, pour fournir de 1'eau nécessaire au renoyage du
coeur.
Durant cette phase la température des éléments combustibles
chute au fur et: à mesure de la montée du niveau du coeur.
L'accident peut être considéré comme terminé une fois le
coeur renoyé. •

33
II-2 Effet sur l'enceinte de confinement lors de l'APRP [131

En cas de perte de fluide primaire ou de rupture de


tuyauterie vapeur dans l'enceinte de confinement, il y a des
conséquences sur celle-ci. Ces conséquence dépendent de la
section de la brèche, nous allons décrire ce qui se passe dans
l'enceinte lors d'une très grosse brèche primaire:
Lors d'une grosse brèche, on assiste au déversement de la
totalité de l'eau primaire "chaude" et d'une partie de l'eau
d'injection de sécurité dans l'enceinte de confinement, ce qui
provoque une montée importante de la pression et de la
température dans celle-ci.
Selon les phases de déroulement de cet accident on a:
Durant la phase de dépressurisation du primaire, la pression
et la température dans l'enceinte! montent très rapidement. Un
premier pic de pression est atteint.
Pendant le remplissage du fond de cuve et le début du
renoyage du coeur, on a une diminution de pression et de
température due au phénomène de condensation sur les parois.
La production de vapeur due au remouillage des crayons
combustibles peut faire remonter la pression et la température
jusqu'à déclenchement du circuit d'aspersion de l'enceinte. Cette
mise en service se fait automatiquement quand la pression dans
l'enceinte dépasse 2,6 bar.
Après cette phase la pression et la température décroissent
continûment.
Enfin, l'enceinte de confinement pourrait être soumise à la
surpression due à l'explosion d'un mélange d'hydrogène et
d'oxygène. Ce dernier est présent dans l'air de l'enceinte, alors
que le premier se libère à partir des sources suivantes:
-l'hydrogène dissout volontairement dans le primaire pour
neutraliser la radiolyse dans le coeur,
-la réaction entre Zirconium et eau
-la radiolyse de l'eau dans les puisards due au rayonnement des
produits radioactifs.

34
II-4-3 Rupture d'un tube de générateur de vapeur [71 [13]

La succession de trois barrières comporte un point singulier


très important; les tubes de générateur de vapeur qui jouent
simultanément les rôles de deuxième et de troisième barrière, ce
qui est une entorse sérieuse à éviter. Il est donc intéressant
à ce stade de décrire ce qui se passe dans le cas de rupture
complète d'un tube de générateur de • vapeur. •
Lors d'une rupture de tube de générateur de vapeur, et compte
tenu de l'écart de pression entre le circuit primaire et le
circuit secondaire, on a un transfert de masse d'eau primaire
vers le circuit secondaire, ce qui entraîne:
-Du coté secondaire:
*Une augmentation de pression et. de niveau dans le GV affecté
jusqu'à la pression seuil d'ouverture des vannes de décharge-
*Une contamination de circuit secondaire suite au relâchement
des produits radioactifs. *
-Du coté primaire: on a une chute de pression et de température.
Lors de cet accident les automatismes permettent d'assurer
l'intégrité du coeur et de la première barrière, tandis que
l'opérateur permet de reconstituer la troisième barrière par
annulation de la fuite et du rejet à 1'extérieur(en égalisant
les pressions primaire et secondaire du GV rompu), il permet
aussi d'atteindre les conditions de passage à l'arrêt à froid.

II-4-4 Rupture de tuyauterie vapeur [143

La rupture de tuyauterie vapeur entraîne une augmentation du


débit de vapeur au secondaire du générateur de vapeur et donc un
refroidissement du circuit primaire. Les ruptures peuvent se
produire soit:
-entre le générateurs de vapeur et l'enceinte de confinement.
-entre l'aval des vannes d'isolement vapeur et le barillet
vapeur.
-sur le barillet vapeur.
Un tel accident nécessite la vérification de l'intégrité des
différentes barrières de protection.

35
Divers moyens de protection interviennent pour limiter. le,s
conséquences de l'accident, ils sont automatiques tels que
l'arrêt d'urgence, l'injection de sécurité, l'ASG et l'EAS, mais
ils sont aussi déclenchés par action de l'opérateur, comme
l'isolement du générateur de vapeur accidenté et la borication
de l'eau primaire...

II-4-5 Rupture d'une tuyauterie d'eau du circuit secondaire [141

Une rupture de tuyauterie d'eau alimentaire conduit, selon


l'importance et la localisation de la brèche, à la diminution
d'eau alimentaire vers les générateurs de vapeur. Cette
diminution peut aller jusqu'au vidange du générateur de vapeur
affecté et entraîne la chute' de la pression des générateurs sains
chute. Cet accident entraîné donc une dégradation de la capacité
de refroidissement du secondaire, ce qui provoque une
augmentation de«la température, du niveau et de la pression dans
lé circuit primaire.
La protection du réacteur durant cet accident est assurée
par les fonctions suivantes :

a-Les protections automatiques


-Arrêt d'urgence
-Mise en service du circuit d'injection de sécurité.
-Fermeture des vannes d'isolement des tuyauteries vapeur
-Mise en service de l'ASG.

b-Actions manuelles de l'opérateur


L'opérateur a la possibilité d'isoler le GV accidenté de
manière à diriger tout le débit des groupes de l'ASG vers les
générateurs de vapeur sains

36
-CfflC
IT" Portic

dec <U
INTRODUCTION . .

Cette partie porte sur la présentation des différentes


caractéristiques du simulateur "SATRAPE".
Dans SATRAPE, on se place depuis le déclenchement, des
circuits de sauvegarde automatiques, (après l'arrêt d'urgence)
jusqu'à la situation de repli sûr.
La modélisation physique permet de faire un calcul
neutronique, ot porte essentiellement sur le comportement
thermohydraulique des circuits primaire et secondaire, et de
l'enceinte de confinement. On calcule également le débit de dose
relâché dans celle-ci.

Pour éviter des problèmes de résolution numérique, et des


problèmes d'itérations et de convergence, les*modèles adoptés
sont relativement simples de manière à permettre une résolution
de type explicite.

Dans le premier chapitre de cette partie nous présentons un


rappel des hypothèses et de la modélisation effectuées pour les
circuits primaire et secondaire.
Le deuxième chapitre est consacré à la modélisation de
l'enceinte de confinement. Dans cette modélisation nous calculons
le débit de dose relâché dans l'enceinte lors d'un "APRP", la
pression et de la température dans celle-ci en cas d'"APRP" ou
d'une "RTV" dans l'enceinte.
Dans le troisième chapitre nous présentons l'environnement
informatique du simulateur:
Les résultats obtenus lors de quelques essais effectués sur
différents types d'accidents, sont présentés dans le quatrième
chapitre ainsi que leurs interprétations.

38
I- PRINCIPE DE MODELISATION DU PRIMAIRE ET DU SECONDAIRE

1-1 CALCUL NEUTRONIQUE

La partie neutronique est traitée pour calculer la puissance


neutronique de manière à pouvoir simuler la dilution du Bore,
donc la redivergence du réacteur, surtout lors d'un accident RTV.
Le calcul de la puissance neutronique se fait en utilisant
un modèle cinétique point. On peut, la calculer en fonction du
coefficient de multiplication effectif "Keff" selon l'équation
suivante :
dWn
n
"dt

avec :
Wn puissance neutronique .
Keff: facteur de multiplication effectif.
S : fraction totale des neutrons retardés pour 1|235U; J5=650pcm
1 : temps de vie moyenne des neutrons { 1 =1O"S secondes)
P : contribution des précurseurs par unité du temps.

La contribution des précurseurs est donnée par la formule


suivante :

ce qui donne :

dt "'
Cette équation peut être résolue analytiquement et on
obtient :

• Wn=wo. ( e .-£.Keff)

a v e c Vto =10 6 W a t t s

39
x = l-Keff ;i-

Dans le calcul du coefficient; Keff, il n'a pas été tenu


compte de l'effet de température du combustible, de l'effet
Xenon, Doppler, etc.. Et puisqu'on se place après l'AU, les
barres sont donc enfoncées dans le coeur du réacteur, par
conséquent, leur effet sur le calcul de la variation de Keff est
nul. On a alors :

dkeff dCb
=KB.
dt dt
Où efficacité différentielle du Bore
concentration du Bore
Tp température du primaire
mod coefficient modérateur . Il est la somme de deux
effets: effet de la présence de l'eau pure, et celui de la
concentration du Bore. Il est donné par [1].:
amod = 0,03.Cn - 33

La puissance thermique totale est considérée comme la somme


de trois termes; la puissance neutronique, la puissance des
pompes primaires lorsqu'elles sont en service et la puissance
résiduelle, celle-ci est déduite de la courbe suivante [8]:

PUISSANCE RESIDUELLE
• n pouront d> lo puiwonc» initial*

Ititurt 1ja _!min 4MC


SCM-
s
A 10 AC? 10 K? 40* 40rTempi{s)

40
1-2 PRINCIPE DE MODELISATION THERMOHYDRAULIQUE

1-2-1 Hypothèses fil [21

Que ce soit pour le primaire ou pour le secondaire, le modèle


adopté est un modèle homogène point, c'est à dire les équations
représentent une phase et à zéro dimension.
Beaucoup de* phénomènes ne sont pas alors représentés, tels
que: les situations de -stratification dans les tuyauteries
verticales et horizontales, ou dans la cuve, les écoulements
dipahsiques contre et co-courant, etc..
Les déséquilibres thermiques susceptibles de se produire Jors
des transitoires rapides ne sont pas pris en compte.
Les branches intermédiaires ainsi que les épingles des
générateurs de vapeur sont négligées.
La brèche primaire n'est pas localisée.
Lors d'une. "RTGV" ou d'une "RTV" un seul GV est susceptible
d'être affecté.
Chaque GV est considéré comme un volume homogène. Le
primaire, y compris le pressuriseur, est traité à son tour comme
un modèle homogène.
Ces hypothèses simplificatrices sur le code de simulation,
ne permettent pas de représenter correctement ou carrément
certaines phases transitoires d'accidents; cas des transitoires
lents comme par exemple lors des petites brèches.

Ces simplifications, bien qu'elles nous empêchent de prendre


en compte les phénomènes locaux, elles nous permettent d'avoir
rapidement le sens de l'évolution du système lors d'un
transitoire d'accident.

1-2-2 Principe de modélisation

1-2-2-1 Bilans de masse et d'énergie;

Pour chaque volume homogène V on résout les bilans de masse


et d'enthalpie, en tenant compte des'débits d'entrée et de sortie

41
pour le bilan de masse, et des énergies véhiculées par les
différents débits, des sources d'énergie et de l'énergie échangée
avec d'autres volumes, pour le bilan enthalpique.

-> Wech

- Qe, he
Wsou
-» Qs, hs

On a alors :
-Bilan de masse

avec :
* pour le primaire:
Qe : débit d'injection + débit de charge pressuriseur.
Qs : débit de décharge (du RCV, du ligne de décharge ou des
soupapes pressuri seur) + débit de brèche (lors de T'APRP
ou lors de la RTGV).

* pour le secondaire:
Qe : débit de fuite primaire pour le GV affecté (lors de
RTGV) + débit ASG
Qs : débit de fuite vapeur pour le GV affecté (lors de RTV)
+ débit de décharge par GCT ou par soupapes des GV.

-Bilan d'énergie :-.-...'.•-t.sr---^

^=Qe. he-Qs. hs+Wsou+We


at

U est l'énergie interne qu'on peut écrire en fonction de

42
1 ' enthalpie h et de la pression P-.
dU = dH - VdP = d(Mh) - VdP = Mdh + hdM -VdP
ce qui donne après developpememt:

. (he-h) -Qs. (hs-h) + Ws


at M at M

* pour le piimaire :
Wsou : énergie thermique totale (correspondant la
puissance résiduelle fouurnie par le coeur).
We = -Wech
Wech : énergie évacuée par le secondaire des; GV.

* pour le secondaire:
Wsou = 0
We = Wech

Pour le calcul de Wech (énergie évacuée par le secondaire),


on a considéré que le mode d'évacuation d'énergie par le
secondaire dépend des facteurs suivants:
- la nature de l'écoulement dans le circuit primaire, donc de
l'état des pompes primaires (si les pompes sont en service on est
en convection forcée, si non on est en circulation naturelle),
- le niveau d'eau dans le GV: (plus le niveau d'eau dans le GV
est faible moins celui-ci évalue de l'énergie résiduelle),
- l'état du GV: ( si aucun GV n'est isolé, chaque GV évacue le
1/4 de la puissance en convection naturelle),
- la différence des pressions primaire et secondaire (si la
pression primaire est inférieure au pression secondaire, les
échanges sont inversés).

Remarque:

On adopte une modélisation unique pour tous les GV; bien


entendu pour .les GV sains on ne tient pas compte des débits de
fuite dans le cas de RTGV et dans le cas de RTV. De plus en cas
d'isolation du GV accidenté, en circulation naturelle, chaque GV
sain évacue le 1/3 de la <•- lissance thermique.

43
1-2-2-2 Calcul des niveaux '

En ce qui concerne le calcul des niveaux d'eau dans la cuve,


le pressuriseur ou dans les GV/ on a supposé que toute la masse
est contenue dans la phase liquide considérée à saturation- On
a également supposé que la cuve ne commence à se vider que
lorsque le pressuriseur est déjà vide, et ce n'est qu'à ce moment
qu'on calcule le niveau dans la cuve.

- Pour un GV on a :

NJVGV= MGV
pL..(PGV) ' SGV

avec
MGV : masse d'eau dans le GV considéré
pLS(PGV) : masse volumique à saturation à la pression PGV
SGV : section de passage équivalente p'our le GV

- Pour le pressuriseur et la cuve :


Tant que le volume de vapeur présente dans le primaire est
inférieur au volume du pressuriseur on a:

NIVPZR"
SPZRO

Si NIVPZR est non nul, on calcule le niveau de la cuve. Pour


le calcul de en dernier, on tient, compte des volumes situés au
dessous des branches (le calcul détaillé est dans la référence
[3]). On a:
- si NIVCUVt & 75% on est en dessus des branche et:

NIVCUVt=2,88-VOLVAP;™LPZR+0,73.

- si NIVCUVt < 7b% on est en dessous des branches et on a:

NIVCUVt=2 , 8 8 . 3 0 + < 0 , 7 3 . VOLCUVE- VOLVAP-VOLPZR) .


SPCVO

avec :
NIVPZR : niveau d'eau dans le pressuriseur
NTVOIXVE : niveau d'eau dans la cuve

44
VOLVAP : volume vapeur dans le primaire
VOLCUVE: volume de la cuve
VOLPZR : volume du pressuriseur
SPZRO : section de passage équivalente pour le pressuriseur
SPCVO : section de passage équivalente pour la cuve

1-2-2-3 Calcul des pressions primaire et secondaire

Pour chaque volume homogène on considère une pression globale


dont l'évolution dépend de:
- l'apport d'enthalpie pour les débits entrants et
sortants :
- l'effet de "compression détente" du matelas de vapeur:

on a donc

dP=|£.
|£.dh
dh
dh+a . dVvap
dh dVvap

dh Vvap

avec:
DPVO est la variation de pression en fonction de la
variation de volume, elle est exprimé en % (c'est une donnée)
Ë£ est corrélé en fonction du titre thermodynamique dans
dh
le primaire ou dans le secondaire.

Pour le primaire, on ajoute un troisième terme, qui est dû


à l'apport d'énergie au pressuriseur par effet d'aspersion /
chaufferettes quand il n'est pas vide.
On a donc:

jf
dh
.dh+DPVO. dVvap
^rvap . dWPZR

et comme dVvap -dVliq

-z- . dh-DPVO. 4 ^ - 2 . 1 0 0 + dP <jWpZR


dh Vvap dWPZR
Pour le secondaire on exprime Vvap en fonction du niveau
d'eau dans le secondaire. On a alors:
Vvap = VO - Vliq = NMAX.SGV - NGV.SGV
d'où:

avec
NMAX: niveau maximum du GV (c'est une donnée).
NGV : niveau du GV.
SGV : section de passage du GV.

1-2-2-4 Calcul des débits de fuite:

1-2-2-4-a) Débit de brèche primaire:

A la brèche dans le circuit primaire, et vu l'importante


différence entre la pression primaire et la pression dans
l'enceinte de confinement, le débit est limité par le phénomène
du débit critique, ce phénomène est appelé également "débit
sonique". Pour caculer ce débit on s'est basé sur la correlation
dite de Gros D'aillon [8], dont la forme générale est la
suivante : •••.•....

Qbz=Sbx. (1-0,544X) /2p~m\.P-C(l-X) Psat]

avec :
Qbr débit à la brèche
Sbr section de la brèche
p masse volumique moyenne d'eau primaire
X titre thermodynamique
Psat presion à saturation
P pression primaire
c coefficient de correlation expérimentale c = 0,9

Dans le calcul du débit de brèche primaire on considère deux


cas: . ' -i
- si NIVCUVE a 75% le débit à la brèche est en phase liquide.
- si NIVCUVE < 75% on a:

46
- si les pompes sont en service, le débit est un mélange
liquide/vapeur. .
- si les pompes sont hors service, le débit est en phase

I-2-2-4-b) débit de brèche en cas de RTGV

Compte tenu des pertes de charges dans les parties de tube


de GV accidenté, et de la depressurisation du circuit primaire,
le débit à la brèche dans le tube ne peut être critique. Il dépend
de l'écart entre. les pressions primaire et secondaire du GV
rompu.

ORTGV=ÇRTGV0. • ' P~PGV


deltaPO

avec :
QRTGVO : défini par initialisation
P : pression primaire
PGV : pression du GV accidenté
deltaPO: écart de pression à l'initialisation

1-2-2-4-c) débit de brèche en cas de RTV

Lors d'une RTV le débit de fuite est calculé en fonction de


la pression du GV affecté :

QRTV-QFVO..1 PGV
'

avec :
QFVO : débit vapeur à définir initialement.
PVO : pression de référence du calcul de débit.

1-2-2-5 Les actionneiirs*

Le débit d'injection dans le circuit primaire est la somme


des débits d'injection haute et basse pression, ces débits sont
uniquement fonctions de la pression primaire, et ils ont été
47
déduits des résultats d'un code thermohydraulique de
référence"CATHARE". A noter qu'on n'a pas pris en compte les
accumulateurs.
Pour les autres circuits de sauvegarde considérés, ils ont
chacun un débit supposé multiplié par son débit de référence.
Exemple.

QGCT = ENGCT.QGCTO
avec :
QGCTO : débit GCT de référence
ENGCT = 0 si GCT est fermé
=•• 1 pour une petite ouverture du GCT,
-•• 2 pour une ouverture modérée du GCT
- 3 si GCT est complètement ouvert.

Les enthalpies véhiculées par les circuits de sauvegarde


considérés sont des constantes données.

L-

48
II- MODELISATION DE L'ENCEINTE DE CONFINEMENT

II-1 CALCUL DE L'EVOLUTION DE LA PRESSION ET DE LA TEMPERATURE


DANS L'ENCEINTE DE CONFINEMENT LORS D'UN "APRP" OU D'UNE
"RTV"

L'enceinte de confinement est considérée comme un réservoir


contenant un mélange d'air et d'eau saturée. Ce réservoir est
alimenté par de la vapeur d'eau en provenance de la brèche, et
de l'eau froide provenant du circuit d'aspersion de l'enceinte.
Le mélange de l'eau et de l'air est considéré comme idéal.
L'air et la vapeur d'eau sont assimilés à des gaz parfaits.

II-1-a) Bilan de masse;

dM_ dMe.
dt~ dt

avec:
M : masse totale ; M = Me + Ma
Me : masse d'eau présente dans l'enceinte de confinement.
Ma : masse d'air contenu dans 1'enceinte.elle est donnée par:
Ma= Ven.29/22,4.
Ven : volume libre de l'çnceinte de confinement
Qf : débit'de brèche, soit primaire dans le cas d'"APRP", ou
secondaire dans le cas do "RTV".
Qasp: débit d'aspersion; Qasp - ENASPEN.QaspO
ENASPEN :l'état d'aspersion .11 est égal à 1 si le circuit
d'aspersion de l'enceinte est en service et égal à 0
s'il est hors service.
QaspO: débit d'aspersion de référence.

II-1-b) Bilan d'énergie;

L'énergie interne totale dans! l'enceinte est la somme des


énergies; de l'air Ua, de l'eau Uo et des constituants solides

49
p r é s e n t s dans l ' e n c e i n t e ( b é t o n , . . . ) Ub. On a a l o r s :

U = Ue + Ua + Ub
Ua = 0,4.Ma.ra(Te - TO) . :

Ub = Kb(Te - TO) '


avec :
Te .- température dans l ' e n c e i n t e de confinement
TO : température i n i t i a l e de l ' e n c e i n t e
ra : 287J/kg/°K
Kb : coefficient d'échange air/structures solides dans
1'enceinte.
Kb e s t r e c a l é à p a r t i r de la courbe suivante [ 9 ] :

Pression
bars

Prtttion dont i W t i n î » cuit*


à la ruptur* d'un» branch» froide.

1jôur Tantôt

0,< 1 100 1000 10000 « 0 0 0 0 Seconde

D'autre part on a:

50
avec
h, : 1'enthalpie moyenne du mélange " aspersion/fuite"
introduite dans l'enceinte à l'instant t.
Qt : débit d'eau introduit dans l'enceinte.

II-l-c) Calcul de la température dans 1'enceinte de confinement;

soient :

^ V-Vls
" Vvs-Vls

X2^ h-his
hvs-hls
i

avec :
XI : titre volumique
X2 : titre enthalpique
V : volume massique de l'eau . V = Ven/Me ( M3/Kg)
Vis et Vvs: sont respectivement les volumes massiques liquide
et vapeur à saturation,
his et hvs: sont respectivement les enthalpies massiques
liquide et vapeur à saturation,
he : 1'enthalpie massique moyenne de 1'eau

he = (Ue - Psat.Ven)/Me

Or:
Ue = U - Ua - Ub

-Kb{Te-T0)

d'où:

he=[u.Ma.raiTe-TO) _ . Ven] . - L
Me

Pour calculer la température dans l'enceinte, on part de la


condition d'équilibre dans celle-ci:

51
XI = X2
ce qui donne : «
he = xl.(hvs - his) + his (2)
de (1) et (2) on tire la température dans l'enceinte:

Te=TO+ [U-Me.Xl (hvs-hls) *hls) +PsatVen] .


Ma.ra

II-1-d) Calcul de la pression :

La pression dans l'enceinte est la somme des pressions


partielles de l'air et de là vapeur d'eau:
P = Pe + Pa
Puisque l'air est considéré comme gaz parfait, on a:
Pa.Ven = Ma.ra.Te
donc

p
Pa
Ma.ra. Te
viîï—

La vapeur d'eau est saturée, donc


Pe = Psat(Te)
d'où

P=Ma.ra.Te+psat{Te)
Ven

II-2 CALCUL DE DEBIT DE DOSE RELACHE DANS L'ENCEINTE DE


CONFINEMENT EN CAS D'"APRP"
Le débit de dose relâché dans l'enceinte de*confinement lors
d'un "APRP" est la somme des débits relâchés par les différents
radionucleides présents dans le circuit primaire.
On a [ 1 0 ] :

52
avec
Di(t) est en Gy/h
Ei(t) : énergie libérée par unité de temps par le
rodionucleide i (j/h).
M : masse de l'atmosphère gazeuse qui règne dans l'enceinte

£i(t)=ai(t) .

aj(t): activité du radionucleide i relâchée dans l'enceinte


I7j : intensité du rayonnement y) émis par le radionucleide i
E7j : énergie du rayonnement y] émis par le radionucleide i
I0i : intensité du rayonnement 0j émis par le radionucleide i
Efl : énergie du rayonnement /3j émis par le radionucleide i

Le calcul de l'activité a{{t) est donné par :

Nj(t) le nombre de radicnucleides i présents dans l'enceinte


de confinement à 1'instant t. On a :

avec :
Ai : constante de désintégration du radionucleide i
Nj.,(t) : nombre de noyaux pères du radionucleide i présent dans
1'enceinte
Qi(t) : activité du radionucleide i relâchée dans l'enceinte
à l'instant t. Elle e!3t donnée par :

t) .

Mf : masse de fuite d'eau primaire dans l'enceinte.


Mp : masse d'eau dans le circuit primaire .
: activité du radionucleide i dans le circuit primaire
à 1'instant t.

53
Ap,(t) = Ai.Np,(t) ,,, .... ,,
: nombre du radionucleides i présents dans le circuit
primaire à l'instant t.
II est donné par:
i-l i-1

I
k-
.e

: nombre de radionucleides i présents dans le circuit


primaire juste avant l'accident.

54
Ill- ENVIRONNEMENT INFORMATIQUE

III-l ORGANISATION DU PROGRAMME

La résolution des équations physiques se fait d'une manière


incrémentale, c'est à dire à partir de l'état antérieur X(t-l),
on calcule l'état X(t) tout en tenant compte de la modification
de l'état des systèmes de commande. Cette résolution se traduit
par le schéma suivant :

X(t-l)

Code de calcul

Commande

Le programme de calcul est écrit en langage C, et


l'organisation générale du calcul est présentée dans le schéma
ci-dessous :

Lecture des
- constantes
- variables initialisées

Calcul des variables de synthèse

- Calcul neutronique
- Modélisation secondaire

Modélisation du primaire

Modélisation de l'enceinte de
c on f inemen t
y t = t+1

55
Dans le code de simulation, trois types de variables
distinctes sont utilisés: les variables de commande, les
variables de synthèse et les variables continues.

III-1-a LeB variables de commande

Ce sont des variables qu'en peut modifier depuis l'écran


graphique. A partir de ces variables, on peut mettre un système
En ou Hors service. Elles ont comme préfixe:
MES pour mettre en service.
MHS pour mettre hors service.

Exemple: la variable MESFBA: Mise En Service de la borication


automatique.

III-1-b Les variables de synthèse

Ce sont des variables calculées par le code. Elles permettent


de connaître l'état des systèmes, et elles sont de type
"équations logiques" dans lesquelles peuvent intervenir des
commandes et d'autres variables d'états. Elles ont comme préfixe:
EN : pour EN/HORS service.
IN : pour Disponible/Indisponible.

III-l-c Les variables d'état

Ce sont des variables continues calculées, à partir du code


et traduisent l'état physique du système (pression, masse,
température...)

Remarque ;

Pour tenir compte des retards et des temps de manoeuvre, lors


du lancement d'une commande on a créé une fonction de réponse du
premier ordre avec un temps de retard dont l'expression en
transformée de Laplace est la suivante:

56
Action de la commande exp ! -T Etat actionneur;
-? évolution des
MES ou MHS 1 +9 P variables de
synthèse

Avec
t : temps de retard
0 : constante du temps

III-2 INTERFACES GRAPHIQUES

Pour visualiser l'état des systèmes et suivre de manière


interactive l'évolution des différentes grandeurs physiques, on
a développé des images graphiques animées.
En utilisant les fonctions de la norme graphique "GKS" [31] -
[34], dont nous présentons les principaux concepts dans l'annexe
III , nous avons pu réaliser deux images graphiques:
- Une image permettant le lancement des commandes. A partir
de cette image on peut agir interactivemcat sur les différentes
variables de commande.
- Une image qui permet la visualisation des principales
variables d'état et de synthèse des systèmes de l'installation
(suivie globale de la tranche).

Pour faire le couplage entre le programme de calcul des


différentes variables et les images graphiques, on fait appel à
deux mécanismes de communication entre processus, les mémoires
partagées et les sémaphores.

III-2-a Mémoire partagée T31 [281 [301

La notion de mémoire partagée est un procédé très rapide pour


le transfert des données entre deux ou plusieurs processus. Grâce
donc au mémoire partagée on peut échanger des informations entre
plusieurs processus ou programmes, en l'occurrence dans notre
cas, entre le code de calcul physique et l'animation des images
graphiques. Cet échange se manifeste par le partage d'une zone
de mémoire entre certains nombres de processus qui auront la

57
possibilité de venir lire ou écrire dans cette zone de mémoire
partagée.
Une zone de mémoire partagée est appelée " un segment". Il
peut y avoir plusieurs segments, chacun pouvant être partagé par
plusieurs processus actifs et chaque processus peut accéder à
plusieurs segments partagés.
On a créé deux sortes de mémoires partagées distinctes sous
forme de deux tableaux; ENTREE () et SORTIE 0 . Ces tableaux
peuvent être lus ou modifiés par plusieurs processus-. ,-.• v .
Dans le tableau SORTIE () on stocke les valeurs des variables
destinées à être affichées à l'écran, dans notre cas les
variables de synthèse, de commande: et d'état.
Le tableau ENTREE 0 sert aux variables susceptibles d'être
modifiées directement à l'écran ( c'est à dire les variables de
commande ) . Il y a donc automatiquement modification des éléments
du tableau ENTREE. { Si par exemple le numéro de mémoire
partagée (ENTREE (153) ) est égale à 1, il devient égale à 0 si on
clique sur l'endroit réservé dans l'image à la commande de mise
EN/HORS service de la pompe primaire).

III-2-b Les sémaphores 126] C30I

Les segments de mémoire partagée une fois créés, ils


deviennent des sources critiques et les accès devront être
synchronisés. Un sémaphore est un mécanisme qui empêche deux
processus ou plus d'accéder à une zone de mémoire partagée. Il
sert alors à empêcher le destinataire de lire trop tôt les
données et sert à empêcher l'expéditeur d'écrire de nouvelles
données avant que le lecteur n'ait, terminé la lecture.
Pour organiser l'échange d'information dans tles zones de
mémoires partagées, on a créé un tableau de deux éléments, le
premier élément représente le sémaphore d'écriture, alors que le
deuxième représente le sémaphore de lecture. On a aussi créé deux
procédures, la première permet de bloquer un sémaphore tandis que
la deuxième permet de le libérer.
Les deux sémaphores d'écriture et de lecture se bloquent
et se libèrent mutuellement. Grâce: à ce mécanisme de sémaphore,
on peut donc par exemple bloquer lo sémaphore d'écriture jusqu'à
ce qu'on puisse effectuer l'opération de lecture sur tous les
processus, puis on bloque le sémaphore de lecture et on libère
celui d'écriture, ainsi on peut synchroniser les accès des
processus de mémoires partagées.

Dans l'annexe IV nous présentons les programmes, de


création de mémoire partagée, des sémaphores et les processus de
blocage et de libération d'un sémaphore.

59
GkS Vorkstatiori

A. P- I . SUIVI GLOBAL

[.COMMANDE DES SYSTEMES


GKS Workstation

SL«"-rROLE BILAN V A S ^ i R<_P | Ji.'K"-."ïLE BJXIi^

CCSTRû.E ENCEINTE
Initialisation des constantes;
Fonctions: lecture action,lecture-const
Initialisation des variables:
* de synthèses ==> Fonction:lecture_var_synt
* de commandes ==> Fonction:lecture_var_commande
* d'états ==> Fonction:lecture var cont

_1
Equation pour calcul des variables de synthèses!
Fonction: test_variable_synth

Evolution des variables d'états;


Fonction: equations

:i
Passage des variables dans les mémoires partagées
Fonction: passage_SM_EM

Test d'arrêt

Récupération des variables ENTREE dans les


variables correspondantes: Fonction: recupEM

Equation pour calcul de variables de synthèse:


Fonction: test_var_synt

Evolution des variables d'état:


Fonction: equations

Remettre le contenu des mémoires partagées dans les


variables correspondantes: Fonction: remetSMEM

Organigramme Glpba]

62
SUN /UNIX

Simulation:
Données: Equations Stockage pour sorties
-vor.de commonde physiques graphiques
• var. de synthèse
• var. continues
-constantes

Norme graphique
GKS

écran
graphique
interoctif

i ;-e générale du simulateur

G3
IV- ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS

Nous avons fait plusieurs tests sur différents cas


d'accidents, on présente les résultats obtenus lors des
transitoires suivants:
- grosse brèche primaire,
- brèche primaire 3" en circulation naturelle avec farmature du circuit GCT,
brèche primaire 3" en circulation naturelle sans
intervention du système RIS,
- brèche primaire 3" avec intervention des pompes primaires
et le système GCT ouvert,
- rupture de tube de générateur de vapeur."
- rupture de tuyauterie vapeur.

IV-1 Accident de perte réfrigérant primaire "A.P.R.P."

Dans la figure(2) on présente l'évolution des pressions


primaire et secondaire dans le cas d'une brèche primaire 3" en
circulation naturelle avec la fermeture du circuit GCT. La
pression primaire présente un palier qui dure environs 1000
secondes, durant ce palier la puissance résiduelle est
essentiellement évacuée par les GV et vers l'atmosphère par les
soupapes des GV qui s'ouvrent automatiquement dés que la pression
des GV atteint 85 bars; le débit à la brèche étant en phase
liquide ne permet pas l'évacuation de la puissance résiduelle.
Après cette phase on a une décroissance régulière de la pression
primaire. En effet la masse d'eau primaire décroît, le volume
vapeur augmente, donc la pression primaire décroît. Cette
décroissance continue jusqu'à environ 6000 secondes où la
pression primaire devient inférieure à 20 bars, pression nominale
pour le déclenchement automatique de 1'ISBP qui induit un
gradient de pression positif, la pression primaire augmente de
nouveau et se stabilise vers 20 bars Après réduction du débit
d'injection.
La pression secondaire augmente sous l'effet du remplissage
des GV par le circuit "ASG", et de la compression de la vapeur

64
contenue dans les GV. Cette augmentation continue jusqu'à ;
i

l'ouverture des soupapes de sécurité des GV, qui s'ouvrent


automatiquement pour une pression > 85 bars, et se ferment pour '
une pression «s 85 bars. Ces soupapes permettent donc d'écrêter !
la pression secondaire. Après la fermeture du système "ASG" (vers i
600 secondes), la pression secondaire décroît d'une manière j
régulière; conséquence de la diminution do la pression primaire. •
Durant ce transitoire la pression secondaire est supérieure à la i
i
pression primaire, ce qui se traduit par l'inversion des échanges •
t

primaire/secondaire. j
Suite à cet accident, la masse primaire diminue, on a donc j
vidange du pressuriseur, ensuite de la cuve. Le niveau d'eau dans j
celle-ci (figure(1)) diminue jusqu'au niveau des branches chaudes ;
{ 75%) où il se stabilise. Le déclenchement de l'ISBP permet de
renoyer le coeur, et le niveau de la cuve augmente donc de
nouveau jusqu'à atteindre 100%. '.
Dans la figure(3), on a présenté l'évolution du débit de
brèche et le débit d'injection. Après des importantes expulsions
de bouchons d'eau, de fortes oscillations à maxima élevés
apparaissent. Ces oscillations durent environ 5400 secondes.

Lorsque les pompes primaires sont en service (circulation ]


forcée) dans le cas d'une brèche primaire, la dépressurisation j
est très rapide,par rapport au cas précédent. En ce qui concerne
la pression secondaire, du fait de l'ouverture du GCT, elle chute
brutalement bien que l'ouverture du GCT est minimale! (figure 6) .
Après le déclenchement de l'ISBP, le niveau de la cuve remonte
très rapidement (voir figure (4)).
En l'absence du système d'injection en circulation naturelle,
la masse d'eau primaire diminue, le volume vapeur augmente, on
doit donc avoir une décroissance de la pression primaire. Ce
qu'on a observé dans la figure(7) quand le pressuriseur n'est pas
vide, et l'effet d'augmentation de l'enthalpie DPHPO est nul.
Mais une fois le pressuriseur est vide, DPHPO devient
prépondérant par rapport à l'effet de compression/détente du
matelas de vapeur. Pour dépressurisser le primaire on a ouvert le

65
système GCT vers 300s.

dP=DPHO. dENTt +DPVO. — . 10 0 + -|^ • dW


V dW

On ferme le CGT vers 2600s et la pression chute et s'annulle


au bout de 4000s.
Dans la figure (8) on observe une chute du niveau de la cuve
suite au dénoyage du coeur due au fuite non compensée de l'eau
primaire.

Pour une grosse brèche, l'évacuation de l'énergie résiduelle


s'effectue essentiellement à la brèche. Le circuit primaire se
décomprime complètement d'une manière très violente (voir
figure(11)) .
Le débit de brèche suit le même comportement de la pression
primaire (figure (12)). Il présente de fortes oscillations entre
110 et 1600 secondes. Ces oscillations sont dues aux expulsions
de bouchons. Ensuite, il se stabilise avec le débit d'IS.
Le niveau de la cuve chute très rapidement . fig(10)
(découvrement du coeur) jusqu'à 35%, puis il augmente de nouveau
Après 1'ISBP qui renoie le coeur.

IV-2 Rupture d'un tube de générateur de vapeur '

Dans les figures (15), (17) et. (18), on présente l'évolution


des pressions; primaire, 'secondaire du GV accidenté et secondaire
du GV sain. La rupture d'un tube du GV provoque le transfert de
masse d'eau primaire vers le secondaire du GV affecté, ce qui
provoque une augmentation rapide de pression dans ce dernier
jusqu'à atteindre 85 bars, pression nominale pour l'ouverture des
soupapes de décharge du GV rompu.
Le refroidissement du circuit primaire (figure 16) est assuré
par l'ouverture maximale du système "GCT" des GV sains, ce qui
fait diminuer la pression primaire , et chuter la : pression des
GV sains.
La conduite de l'accident doit permettre d'isoler le GV j
rompu, de limiter les rejets à l'atmosphère, et d'annuler le j
débit de fuite, ceci en essayant d'égaliser les pressions î
i
primaire et secondaire du GV accidenté. Ensuite jl faut essayer î
de dépressuriser simultanément le primaire et le secondaire du j
GV rompu, pour cela on joue sur le débit d'injection et le i
circuit de décharge et de l'aspersion pour le primaire, et en i
ouvrant les purges "APG" pour le GV rompu. Dans les figures (15)
et (17) on voit qu'on arrive à dépressuriser le primaire et le
secondaire du GV affecté en même temps (les différentes actions J
adoptées pour la conduite de cet accident se trouvent dans j
1'annexe 5 ) . . I
i
La figure (14) présente le niveau de la cuve, suite au
transfert de masse du primaire ver.'; le GV rompu, le niveau de la j
cuve diminue au bout de 310 secondes, puis remonte de nouveau j
lorsque le débit d'injection l'emporte sur le débit de fuite . j
Dans ce type d'accident il ne peut y avoir découvrement du coeur. i
Dans la figure (13) nous présentons l'évolution du débit de i
brèche, on voit qu'il devient pratiquement nul lorsque les
pressions primaire et secondaire du GV rompu s'équilibrent. \
(La valeur négative du débit de brèche se traduit par 1 ' inversion '.
des fuites lorsque la pression primaire devient inférieure à la j
pression du GV rompu). i
i
IV-3 Rupture d& tuyauterie vapeur "RTV". j
i
t
Une, RTV entraîne une augmentation du ' débit vapeur au J
secondaire du GV affecté, ce qui provoque un refroidissement, j
donc une contraction du primaire, et par la suite une !
augmentation de la réactivité. j
La conduite consiste en l'isolement du GV rompu, à boriquer '
l'eau du circuit primaire en mettant la borication en service, ;
limiter la repressurisation du primaire en jouant sur le débit
d'injection de sécurité, l'aspersion et la charge du I
pressuriseur.(les différentes actions adoptées pour cet accident
se trouvent dans 1 •' annexe 5 ) '

67
Dans la figure (19), où est présentée la pression primaire,
on observe une chute de celle ci, qui est due au refroidissement

provoquée par la violente dépressurisation . du GV accidenté


{figure (21)) .
La pression secondaire des GV sains diminue aussi , mais
moins vite (voir figure(20)).
La figure (22) présente le débit de fuite vapeur, on voit
qu'il a la même allure que la pre.'ssion du GV accidenté.
La contraction du primaire et suivie par une augmentation
de la réactivité. Dans la figure (23), on observe une montée de
la puissance neutronique due à l'effet modérateur ,cette montée
est contrôlée par injection du Bore.

IV-5-RESULTATS OBTENUS SUR L'ENCEINTE DE CONFINEMENT

Lors d'un "APRP"on a relâchement des produits de fission dans


l'enceinte de confinement. La figure (24)' et la figure (27)
présentent le débit de dose relâché dans l'enceinte dans le cas
d'un "APRP" grosse brèche et petite brèche de 3". On n'a pas tenu
compte de l'effet du circuit d'aspersion dans le calcul de ce
débit. On a donc une augmentation débit jusqu'à 64,9 rad/h au
bout de 2000 secondes pour Ja grosse brèche et jusqu'à 15 rad/h
pour la brèche de 3". Pour la grosse brèche le débit de dose
relâché dans l'enceinte est plus important, ceci à cause du
déversement dana celle ci de la quasi totalité des .produits
radioactifs contenus dans le circuit primaire.'

II faut signaler que dans le calcul du débit de dose relâché


dans l'enceinte nous n'avons tenu compte que des produits de
fission les plus importants. Dans tableau I on, présente ces
produites ainsi que leurs activités 'prises au départ du calcul.
Les rayonnements y et & considérés sont ceux qui ont des
intensités supérieures ou égales à 1%.
Pour la "RTV", nous avons supposé que la vapeur relâché dans
l'enceinte est non contaminée, et par la suite le débit de dose
relâché dans l'enceinte est nul.

68
En ce qui concerne la partie thermodynamique :
Lors d'une rupture de tuyauterie primaire ou secondaire à
l'intérieur de l'enceinte de confinement, on a relâchement de
masse e,t d'énergie d'eau dans celle ci , provoquant ainsi une
augmentation de la pression et de la température.
Dans les figures (25) et (26), on présente l'évolution
de la pression et de la température dans l'enceinte de
confinement lors d'une grosse brèche primaire. Le déversement de
la. quasi totalité de l'eau chaude dans l'enceinte provoque une
importante et rapide montée de la pression et de la température
dans l'enceinte (.17 secondes) vers 4,6 bars et 136,6 °C.
Le même phénomène est observé dans les figures (28) et (29)
pour la brèche 3" où la montée en pression vers 3 bars et en
température vers 114,3 °C se fait en 250 secondes, et dans les
figures (30) et (31) pour une "RTV" où la montée en pression vers
3,4 bars et température vers 120 °C se fait on 150 secondes.
Lorsque, la pression dans l'enceinte de confinement atteint
2,6 bars, le circ.uit d'aspersion de l'enceinte se déclenche
automatiquement, pour maintenir la pression et la température à
l'intérieur de l'enceinte à des valeurs acceptables . A la mise
en service de l'EAS il y a pulvérisation de l'eau froide, qui
d'abord minimise le pic de la pression atteint, et réduit ensuite
la pression et la température. Ceci est dû à :
- un refroidissement de l'air entraînant une baisse de sa
pression partielle.
- une condensation de la vapeur d'eau , donc une diminution de
sa pression partielle.
Dans les figures (25), (26), (28), (29), (30) et (31), on
observe bien l'effet de l'aspersion sur l'évolution de la
pression et de la température dans l'enceinte de confinement. Le
pic de la pression atteint dépend du type d'accident considéré,
plus la brèche est importante plu« le pic atteint est grand.

69
100-i > niveau ouve oo
pression primaire
80 80
i
Î 60-! 60

g 4CH \, 40

20- 20

11 I 111 11 111 11 1111 111111111|0


2000 4000 6000 8000
Temps ( s )

Figure 1 : B re c|i^. prima i r e 3'h-.er. circulation' naturelle


sans>iinterVentïon.-;du secondaire f-

100.03

80.0-;

60.0-

.1
m
40.0-9
a
20.0-i
— pression secondaire.
_ _ pression primaire
0.0
2000 4000 6000 8000
Temps ( s )
Figure 2 : Brèche primaire 3" en circulation naturelle
sans intervention du secondaire

70
too
— dibit briohi
- dtbit d'injtction

000

'400-

too

0 4000 0000 §000


temp* ( m)

Figure 3 : Brèche primaire 3" en circulation naturelle


sans intervention du secondaire

71
o.

1111111 iri| i i n 11111111111111111111 m 11


0 4000 2000 3000 4000 5000
Temp* (s )

Figure 4: Brèche primaire ,3" ; Pc-r.pes primaire en service

120

4000 2000 3000 4000 5000


Temps ( s )
Figure 5: Brèche primaire :• " ; Pompes primaire en service

72
-100:

2Q-

4000 2000 3000 4000 5000


Tempi ( « )

Figure 6: Brèche prir-aire 3"; Pompes primaire en service

73
420?

<000 2000 , 3000 4000 3000


Ttmps(ens)

Figure 7 : Brèche primaire; le système RIS hors service

420;

M 11 > 111 • ' i » » i » 1111 » 1 1 1 1 1 1 1 n > 1 1 1 1 1 1 1

4000 2000 3000 4000 5000


Temps (tn«)
Figure 8 Brèche primaire, le système RIS hors servie*

74
400 7

4000 2000 3000 4000 5000


Temps (en s)
Figure 9 : Brèche primaire; le s y s tème Ris hors service

75
00
0.00 4000.00 2000.00 3000.00 4000.00
:. Temps ( « ) . t

Figure 10: «rosse Brèche

-100.0

ao.o-_
1
.5
o 60.0

I 40.0-^

200-

4000 2000 3000 4000


Tempt ( * )
Figure 11: Grosse Brèche

76
5000.0-

4000.0-

3000.0-;

2O00.0-;

o
4000.0

0 4000 2000 : 3000 4000


Tamps ( s )
Figure 12: «rosse Brèche

77
40.00

H0.00
4000 2000 3000 4000 5000
Temps ( s )

Figure 13: Débit RT3V

100.00

94.00
0 4000 2000 3000 4000 9000
Temps ( s )
Figure 14 : Niveau de cuve en cas de RTGV

78
420.00-

o 80.00-^

40.00-

0.00
0 4000 2000 3000 4000 5000
Temps ( s )
F i g u r e 1 5 : Pre = £=:on p r i m a i r e -:•. c a s de RTGV

35p.OO7

10000
0 4000
2000 3000 4000 5000
Tfmps ( s )
Figure 16: Température primaire on cas de RTGV

79
400.00

80.00

60.00r

0.00
-(000 2000 3000 4000 5000
Temps ( s )

Figure 17: Pression dam» le GV affecté en cas de RTGV

100.00}

000
1000 2000 3000 4000 5000
Temps ( s )
Figure 18: Pression da .a le GV sain en cas de RTGV
1000 2000 3000 4000 5000
Temps ( s )
Figure 19: Pression primaire en cas de RTV

4000 2000 3000 4000 5000


Temps ( s )
Figure 20: pression secondaire GV sain en cas de RTV
81
80

60- RTV pression se'condaire


GV rompu
i_
O
JO

1000 2000 3000 4000 5000


temps ( s )

Figure 21: pression secondaire GV rompu en cas de RTV

600 -r

1000 2000 3000 4000 50 00


temps ( s )

Figure 22: débit RTV

82
• :Ï

•?
• s

4000 2000 3000 4000 5000


Temps ( s )
Figure 23 : Puissance neutronique en cas de RTV

;••

83
c
o /
Q:
J

(A
o
~n

.^, -io

0 t~""TT -n-rx:-rr m :-rr r-i—,—ri ' i i i i i i | i i • i i


0 1000 .'000 .5000
i^inpL; {S)

Figure 24: Débit de dose relâché dans l'enceinte;


APRP Grosse brèche

7 3;
I .

CL

• 1 :

0 l " i " i v ' i r i r ~"|"T r r". T: :• i - f •i-r-i-i—i—t-i—•• r ^ T - 1


0 100Û 000
2000 3000
erips (s)
Fiqure 25: Pression dans; l'enceinte "APRP Grosse brèche"

04
o 100 ^

"o
<D
a.
E 40-.
0

20-:

1000 2000 ;
Temps, (s) 3000

Figure 26: température de l ' e n c e i n t e "APRP Grosse brèche'

85
"O
o
a:
<L) 8 0
U)
O
"G

0)

40-

2000 4000 6000


Terr.ps (s)

Figure 27: Débit de dose relâché dans-l'enceinte;

2000 -J000 6C00


Temps (s)

Figure 28: Pression dans l'enceinte "APRP Brèche 3"

86
2000 4000 6000
Temps (s)

Figure 29: Température de l ' e n c e i n t e " APRP Brèche 3" "

87
1

0 T-i i i i i i i i I i—m
0 1000 2000 3000
Temps (s)
Figure 30: Pression dans l'enceinte " cas de RTV"

120-

0 1000 2000 3000


Temps (s)
Figure 31: Température dans l'enceinte " cas de RTV*
88
Les principaux radioéléments pris en compte lors du calcul
de débit de dose relâché dans l'enceinte de confinement et leurs
activités initiales:

Isotopes Activités (Ci/kg)

Kr 83 m 3,88.10-*
Kr 85 m 1,63.10-
Kr 85 6,0 .10-
Kr 87 9,94.10-
Kr 88 2,83.10-

Xe 131 m 1,98.10-
Xe 133 m 1,94.10-
Xe 133 2,98.10-
Xe 135 m 5,38.10-'
Xe 135 8,5 .10-
Xe 138 6,0 .10-'

I 131 2,8 .10-'


I 132 1,04.IO-!
1 133 4,17.IO-J
I 134 3,89.10-'
I 135 2,3 .10-»

Te 129 m 1,80.10-s
Te 129 l,76.1O-s
Te 131 m 5,36.10-*
Te 132 2,89.10-*

Ci 134 4,72.10-*
Ci 135 3,7 .10-'
Cs 136 7,17.10-*
C« 137 1,09.10-'
Cs 138 6,8 .10-*

89
CONCLUSION

Dans ce travail, nous avons d'abord bien pris en main la


modélisation physique des circuits primaire et secondaire faite
en France. A cette modélisation nous avons apporté quelques
améliorations qui concernent notamment le débit de brèche
primaire, la pression secondaire et l'énergie évacuée par les GV.

Nous avons fait une modélisation simple de l'enceinte de


confinement. Cette modélisation nous a permis de calculer
l'évolution de la pression et de la température de l'atmosphère
dans l'enceinte de confinement en cas d'un "APRP" ou d'une "RTV",
et de calculer le débit de dose relâché dans celle-ci lors d'un
"APRP".
4

Pour pouvoir visualiser l'état des systèmes et suivre de


manière interactive l'évolution des différentes grandeurs
physiques, nous avons développé des images graphiques
interactives et couplées au code de calcul. Le développement de
ces images est fait en utilisant les fonctions de la norme
graphique "GKS". Nous avons pu réaliser deux images:
- Une permettant le lancement des commandes. A partir de cette
image on agit interactivement sur les différents systèmes de la
tranche. •
- L'autre image permet la visualisation des principales
variables d'état et de synthèse des systèmes d'installation.

Les résultats obtenus lors d'un certain nombre d'essais


montrent une assez bonne concordance avec les scénarios
couramment admis pour chaque type d'accident. On peut dire qu'une
comparaison sur le plan qualitatif présente un bon accord.
Les hypothèses et les méthodes numériques utilisées ne nous
permettent pas de faire une comparaison quantitative.
SATRAPE dont les performances informatiques sont excellentes

90
forme avec ses interfaces, un outil pédagogique pour la
compréhension du comportement global du réacteur en cas
d'accident, et de l'approche de la conduite accidentelle et post-
accidentelle.

Des améliorations pourraient être apportées au simulateur


concernant la représentation des systèmes, la modélisation
physique (écoulement diphasique, vaporisation, condensation...),
la localisation de la brèche, et les méthodes numériques
utilisées. Ces, améliorations ne sont pas essentiellement
demandées dans le cadre de l'utilisation du simulateur, car elles
risquent de se faire au détriment de ses performances et de sa
simplicité.

91
RNN€X€S
ANNEXE 1: FONCTIONS DE CALCUL DES DIFFERENTES VARIABLES

/************************************************************/
/* FONCTION TEST_VAR_SYNTH1 */
/ /

ENBORNOR = INBORNOR*action(tab[1],SM[150],EM[150]);

ENBORDIR = INBORDIR*action(tab[2],SM[151],EM[151]);

ENFBA = I N F B A * a c t i o n ( t a b [ 3 ] , S M [ 1 5 2 ] , E M [ 1 5 2 ] ) ;

ENPP = I N P P * a c t i o n ( t a b [ 4 ] , S M [ 1 5 3 ] ,EM[153] ) ;

ENBOR = ENBORNOR + ENBORDIR + ENFBA;

if ( (MESISOGV1 == 1. ) j (MESISOGV1 ==2.) i| (MESISOGV1 == 3.))


ENISOGV1 = 1;
else
ENISOGV1 = 0;

ENGCT1 = ENISOGVl*action(tab[5],SM[154],EM[154]);

/ * * * test circulation naturelle * * * /

if (NIVCt > BBCO)


ENREF = 1.;
/**********/
ENASG1 = INASGl*action(tab[6],SM[156],EM[156]);
ENASG2 = INASG234*action(tab[8],SM[158],EM[158]);
ENASG3 = INASG234*action(tab[10],SM[158],EM[158]);
ENASG4 = INASG234*action(tab[12],SM[158],EM[158]);
/**********/
ENGCT2 = action(tab[14],SM[160],EM[160]);
ENGCT3 = action(tab[15],SM[160],EM[160]);
ENGCT4 = action(tab[16]j ,SM[160] ,EM[160]);

93
if (PRCPt > PMPO)
{ INMPA=0;
SM[95]'-5. ; }
else INMPA=INISMPA;

if (INISMPA==0). SM[95]=2.;

if (PRCPt > PMPO)


{ INMPB=O;
SM[97]=5. ; }
else INMPB=INISMPB;

if (INISMPB==O) SM[97]=2.;

ENISMPA =INMPA *action(tab[17],SM[161],EM[161]);


ENISMPB =INMPB *action(tab[IB],SM[162],EM[162]);

ENRISMP = ENISMPA + ENISMPB;

if ( PRCPt > PBPO )


{ INBPA=O;
SM[100]=5. ;
else
INBPA=INISBPA;

if ( PRCPt > PBPO )


{ INBPB=0;
SM[102]=5. ;
else
INBPB=INISBPB;

ENISBPA = INBPA*action(tab[19],SM[163],EM[163]) ;

ENISBPB = INBPB*action(tab[20],SM[164],EM[164]);

ENRISBP;= ENISBPA + ENISBPB;

ENCH = INRCV*action(tab[21],SM[165],EM[165]);

ENDECH = rNRCV*action(tab[22],SM[166],EM[166]);

94
if (NIVPZRt > 5.) ENPZR = 1.;
else ENPZR=O.;

if { ENPZR == l.) /* les systèmes ne peuvent pas être NOP */

INASPtemp = INASP;
INCHAUtemp = INCHAU; :
else
{
/* les systèmes doivent être mis NOP */ •
INASPtemp = 0;
SM[107] = 5.;
INCHAUtemp = 0 ;
SM[108] = 3. ;
}
/* test si les systèmes doivent être mis IND */
if (INASP==0) SM[107] = 2.;
if (INCHAU==0) SM[108] = 2 . ;

ENASP = INASPtemp*action(tab[23] ,SM[167] ,EM[167]);

ENCHAU = MESCHAU * INCHAUtemp;

if {ENCHAU == 1) SM[108] == 1.; /* CHAUFRETTE =-EN */


else if (INCHAUtemp 1= 0) SM[108] = 0.; /* CHAUFRETTE HS

fprintf (fichENCHAU,"%f\n",ENCHAU);

/**********/
if (MESISOAQ == 1)
ENISOAQ = 1.;
else
ENISOAQ = 0.;
/**********/

if (MESLDP == 1)
ENLDP = 1.;
else
ENLDP = 0 . ;
/**********/
if (OUVAPG1 == 1)
ENAPG1 = 1.;
else
ENAPG1 = 0.;
if (OUVAPG234 == 1)
ENAPG234 = 1.;
else
ENAPG234 = 0 . ;

if (WNt > 100.e6)


EN_AL_CRI = 1;

if (WNt < 90.e6)


EN_P_INF_3 = 1;

if ( TTOT<1200)
EN_T_INF_TAU_20 = 1;
else
EN_T_INF_TAU_20 = 0 ;
if (TTOT>50400)
MES_IS_SUP14 = 1;
else
MES_IS_SUP14 = 0;

if ((ENISOGVl = = 1 ) | | (ENISOGV234 .= = 1))


{IN_SEC_DISPONIBLE = 1;
I^GV^DISPONIBLE = 1;}
else ^
{IN_SEC_DISPONIBLE = 0;
IN_GV_DISPONIBLE = 0 ; }

if ( (TENCt *<= 40) i| (PENCt <= :i) | (ACTENCt <=1))


EN_AMBIANCE_ENCEINTE_NORMALE - 1;
else
EN AMBIANCE ENCEINTE NORMALE == 0;

96
7
/* LES FONCTIONS D'ETAT DE L'EAU */
/* */

h
TSAt */
/* FONCTION
float TSAt(P)
float P;
float x;
float résultat;
x = log(P);
résultat = (((0.010293*x+0.38048)*x+1.7934)*x+28.553)*x+99.63;
return (résultat);

/*************************************************************/
/* FONCTION HLS */
/*************************************************************/
float HLS(P)
float P;
float résultat,TSATvar;
float hll,hl2,hl3,hl4;
hll = 0.18637e-2*P*le5-0.50352e5;
hl2 = (0.3654e-12*P*le5-0.30413e-5)*P*le5+0.40047e4;
hl3 = (-0.95261e-8*P*le5-0.27585)*P*le5+0.20641e8;
hl4 = 399.98;
TSATvar = TSAt(P);
résultat = hll + hl2 * TSATvar + hl3 / (hl4 - TSATvar);
return (résultat);

/*
h
float HVS(P)
float P;
{
float résultat.HLSvar;
float CHA;
HLSvar = HLS(P);
CHA = (-0.17638e-2*HLSvar+0.68525e4)*(pow(221.2e5-P*le5,0.35));
résultat =HLSvar + CHA;
return (résultat);
}*************************************************************/
/
/*
/ * * * * * *
FONCTION ROL
* * * * * • * *
*/* * * * * * * * * * * * * * * * • * * * * * * * * * * . * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * /

float ROL(H,P)
float H,P;
97
{
float r4 # r3,r2,rl;
float ROLIQ;
r4 = 0.50507e-30*P*le5-0.58821e-22;
r3 = -0.83829e-24*P*le5+0.17239e-15;
r2 = 0.85471e-18*P*le5-0.29179e-9;
rl = 0.48157e-6*P*le5+0.99916e3;
ROLIQ = (<r4*H+r3)*H+r2)*(pow(H,2.) )+rl;
return (ROLIQ);
/*************************************************************/
/* FONCTION ROLS */
/*************************************************************/
float ROLS(P)
float P;
{
float r4,r3,r2,rl;
float ROLIQ,HLSvar;
r4 = 0.50507e-30*P*le5-0.58821e-22;
r3 = -0.83829e-24*P*le5+0.17239e 15;
r2 = 0.85471e-18*P*le5-0.29179e-9;
rl = 0.48157e-6*P*le5+0.99916e3;
HLSvar = HLS(P);
ROLIQ = ((r4*HLSvar+r3)*HLSvar+r2)*(pow(HLSvar,2.))+rl;
return (ROLIQ);
}
/* FONCTION ROVS */

float ROVS(P)
float P;
{
float résultat;
float al,a2,a3 ( bl,b2,b3;
al=-5.10260236e-5;
a2=1.1208e-10;
a3=-4.45055976e5;
bl=-1.6893e-10;
b2=-3.3980178e-17;
b3=2.30576e-l;
resultat=al+a2*P*le5+a3/ (P*le5) +HVS (P) * (bl+b2*P*le5+b3/ (P*le5) ) ;
resultat=l/resultat;
return (résultat);
}
it************************************************************/
/* FONCTION PSAt */

float PSAt(T)
float T;
{
float résultat;
/•résultat = 0.761*T-145.73;*/
float res;
*
98
res = (l./H7.8*(T+17.95) ) ;
résultat = pow(res,1./.233)
return (résultat);

r****************************/

FONCTION TLIQ */
I*
float TLIQ(H,P)
float H,P;
float hll,hl2,hl3,hl4;
float det,TL;
hll = 0.18637e-2*P*le5-0.50352e5;
hl2 = (0.3654e-12*P*le5-0.30413e-5)*P*le5+0.40047e4;
hl3 = (-0.95261e-8*P*le5-0.27585)*P*le5+0.20641e8;
hl4 = 399.98;
det = pow(H-hll+hl2*hl4,2.)-4.*hl2*(hl4*(H-hll)-hl3)
TL = (H-hll+hl2*hl4-sqrt(det))/(2.*hl2);
return (TL);

float CHL;
float a0ral,a2,a3,a4;
aO = 2497.22;
al = 0.00545427*T - 0.223992*T*T + 0.00839781*T*T*T;
a2 = -0.000161391*pow(T,4) + 1.7e274e-06*pow(T,5);
a3 = -1.19799e-08*pow(T,6) + 4.97276e-ll*pow(T,7);
a4 = -1.24436e-13*pow(T,8) + 1.71952e-16*pow(T,9)
-1.00734e-19*pow(T,10) ;
CHL = (aO + al + a2 + a3 + a4)*1000.;
return(CHL);

99
/ft************************************************************/
/* */
/* FONCTION EQUATIONS1 (neutronique et secondaire) */
/* */
y*************************************************************/
equationslO
/* EVOLUTION DU TEMPS */
TISt = (int)(TTOT/60.) ;
TISsec = TTOT - TISt*60 ;

/* CONCENTRATION EN BORE */
CBOREANt = CBOREt;
CBOREt =CBOREt + ENBOR * TVCBO *deltat ;
fprintf (fichconcenbore,"%e\n",CBOREt);
/* COEFFICIENT MODERATEUR */
KMODt = (0.03 * CBOREt) - 33.;

/* VALEUR DU KEFF */
KEFFt = KEFFt + KBO * (CBOREt
CBOREANt)*le-5+KMODt*(TRCPt-TRCPtANt)*le-5;
fprintf (fichkeffectif,"%e\n",KEFFt*1000.);
/* EVOLUTION PUISSANCE NEUTRONIQUE */
to=l.e-05/(l.-KEFFt*(1.-650.e-5) ) ;
alfa=-TTOT/to;
WNt =l.e6*((exp(alfa))+0.97*650*to) ;
fprintf (fichpuisneutr,"%e\n",WNt/l.e6);

/* PUISSANCE THERMIQUE TOTALE */


/* décroissance de la puissance résiduelle sur brèche 3" */
WR0=
201. 61-0.1745*TTOT+9.446e-5*TTOT*TTOT-1.644e-8*TTOT*TTOT*TTOT;
if(TTOT>2600.) WR0=-0.01245*TTOT+129.8;
WR0=WR0*le6;*

WTHt = WNt+WRO+(ENPP*WPPO) ;
fprintf (fichpuistherm,"%e\n",WTHt/le6);

7* MODELISATION DU SECONDAIRE */

/* DEBIT FUITE VAPEUR */


QFVt = QFVO*sqrt(PGVlt/PVO)*ENRTV1;
fprintf (fichdebRTV,"%e\n",OFVt);
if(NGVlt < 4. ) {
QFVt=QFVt/2. ; }
/* DEBIT RTGV */
QRTGVt = QRTGV0*sqrt(fabs(PRCPt-PGVlt)/deltaPO)*ENRTGV1;
if( PRCPt < PGVlt )
QRTGVt = -QRTGVt ;
fprintf ( f ichdebGV, "%e\n» , QRTGVt: ) ,-

100
/* DEBIT GCT */ •
QGCTlt = ENGCT1*QGCTNO;
QGCT2t ,= ENGCT2*QGCTN0;
QGCT3t = ENGCT3*QGCTN0;
QGCT4t = ENGCT4*QGCTN0;

/* DEBIT ASG */
QASGlt = ENASG1*QASGNO;
/* DEBIT ASG234 */
QASG2t = ENASG2*QASGN0;
QASG3t = ENASG3*QASGN0;
QASG4t B ENASG4*QASGNO;

/* MODELISATION SOUPAPE GVl */


QSOUP_GV1=60.;

if(PGVlt<80.) FLAG1=O;
if(PGVlt>8b.)
{
FLAG1=1;
}
if((PGVlt>80.)&&(FLAG1==1))
FLAG1=1;
/* calcul du titre thermo. */
TITRE=(ENTGVlt-HLS(PGVlt))/(HVS(PGVlt)-HLS(PGVlt));
if ( TITRE < 0. )
{ TITRE=0.; }
DPHO = 0.65e-3/(5.1-6.4*TITRE);

QAPG1 = 30.;
/* BILAN MASSE GVl */
M G V 1 t
MGVlt+ (QASGlt+ QRTGVt-QFVt-QGÇTlt-QAPGl*ENAPGJ.-FLAGl*QSOUP_GVl)
*deltat;
fprintf (fichmasseliquGVl,n%e\n",MGVlt);
«
/* CALCUL DE L'ENERGIE EVACUEE PAR LE GVl */
SENS= (PRCPt-PGVlt)/PRCPt + QGCTlt/(QGCTNO+QGCTlt);
WGVlt =NGVlt/14 . 04*QPP0*ENPP* (ENTt-HLS (PGVlt) )' .:
+SENS*ENREF* (1. -ENPP) * (WTH't/4 . ) *ENISOGV1;
fprintf (fichevacueGVl,»%e\n",WGVlt/le6);
/* NIVEAU GVl */
NGVlANt = NGVlt;
NGVlt = MGVlt/(ROLS(PGVlt))*(1./SGVO);
fprintf (fichknivGVl,"%e\n",NGVlt);
/* CALCUL BILAN ENTHALPIE */
/* initialisations */

101
i f ( T T 0 T < 2 . * d e l t a t ) { ENTGVlt-HLS(PGVlt);
dPl=O.; }
DELTHlt =
dPl/ROLS (PGVlt)
+ (WGVlt+QRTGVt* (HLS (PRCPt) -ENTGVlt) +QASGlt* (HASGO-ENTGV11) -QAP
G l * ( H L S ( P G V l t ) - E N T G V l t ) * E N A P G 1
(QGCTlt+QFVt+FLAGl*QSOUP_GVl)*(HVS(PGVlt)-ENTGVlt))
*deltat*(l./MGVlt);
/* EVOLUTION DE L'ENTHALPIE */
ENTGVlt=ENTGVlt+DELTHlt,;
i

/* EVOLUTION DE LA PRESSION */
dPl=DPH0*DELTHlt+100.*DPVO*((NCVlt-NGVlANt)/(20.-NGVlt));
PGVlt = PGVltHjdPl;
if(PGVlt<0.1) PGVlt=0.1;
fprintf (fichpressionGVl,"%e\n",PGVlt);
i

/* MODELISATION SOUPAPE GV2,3,4 */


QSOUP_GV=60.;

if(PGV2t<80.) FLAG=0;
if(PGV2t>85.)
{
FLAG=1;
}
if((PGV2t>80.)&&(FLAG= = l) )
FLAG=1;
/* calcul du titre .thermo. */
TITRE=(ENTGV2t-HLS(PGV2t))/(HVS(PGV2t)-HLS(PGV2t));
if ( TITRE < 0. )
{ TITRE=0.; }
DPHO = 0.65e-3/(5.1-6.4*TITRE);

QAPG234 = 30. ;

/* BILAN DE MASSE */
M G V 2 t - M G V 2 t +
<ENASG2*QASGN0-QGCT2t-QAPG234*ENA?G234-QSOUP_GV*FLAG)*deltat;
fprintf (fichmasseGV2,"%e\n",MGV2t);
M G V 3 t •••. M G V 3 t +
(ENASG3*QASGN0-QGCT3t-QAPG234*ENAPG234-QSOUP_GV*FLAG)*deltat;
M G V 4 t = M G V 4 t +
(ENASG4*QASGN0-QGCT4t-QAPG234*ENAPG234-QSOUP G V * F L A G ) * d e l t a t ;

/* CALCUL NIVEAU GV234 */


NGV2ANt = NGV2t;
NGV2t = (MGV2t/ROLS(PGV2t))*(1./SGVO);
fprintf (fichniveauGV2,"%e\n'\ NGV2t);
NGV3ANt = NGVTt;
102
NGV3t = <MGV3t/ROLS(PGV3t))*(l./SGVO);
NGV4ANt = NGV4t;
NGV4t = (MGV4t/ROLS(PGV4t))*(l./SGVO);

SENS=(PRCPt-PGV2t)/PRCPt + QGCT2t/(QGCTNO +QGCT2t) ;

/* ENERGIE EVACUEE PAR GV234 */

WGV2t =NGV2t/l4.04*QPP0*ENPP*(ENTt-HLS(PGV2t))

+SENS*(ENREF*((1.-ENPP)*(WTHt/4.)+(1.-ENPP)*(1.-ENISOGV1)
*( WTHt/3.)));
fprintf (fichpuissanceGV2,"%e\n",WGV2t/le6);
WGV3t =NGV3t/l4.04*QPP0*ENPP*(ENTt-HLS(PGV3t))

+SENS*(ENREF*((1.-ENPP)*(WTHt/4.)+(1.-ENPP)*(1.-ENISOGV1)
*(WTHt/3.))) ;
WGV4t =NGV4t/l4.04

*ENPP*QPPO*(ENTt-HLS(PGV4t) )

+SENS*(ENREF*((1.-ENPP)*(WTHt/4.)+(1.-ENPP)*(1.-ENISOGV1)
*(WTHt/3.)));

/* EVOLUTION DE L'ENTHALPIES234)*/
/* initialisation */
if(TTOT<2.*deltat) { ENTGV2t=HLS(PGV2t);
dP2=0.; }
if(TTOT<2.*deltat) { ENTGV3t=HLS(PGV3t);
dP3=0.; }
if(TTOT<2.*deltat) { ENTGV4t=HLS(PGV4t);
dP4=0.; }

DELTH2t=
dP2/ROLS(PGV2t)
+ (WGV2t+QASG2t* (HASGO-ENTGV2t) -QAPG234* (HLS (PGV2t) -ENTGV2t) *EN
APG234
- (QGCT2t+QSOUP_GV*FLAG) * (HVS (PGV2t:) -ENTGV2t) ) *deltat* (l./MGV2t) ;

DELTH3t=
dP3/ROLS(PGV3t)
+ (WGV3t+QASG3t* (HASG0-ENTGV3t) -QAPG234* <HLS(PGV3t) -ENTGV2t) *EN
APG234
- (QGCT3t+QSOUP_GV*FLAG) * (HVS (PGV3t) -ENTGV3t) ) *deltat* (1 ./MGV3t) ;
DELTH4t=
dP4/ROLS(PGV4t)
+ (WGV4t+QASG4t* (HASGO-ENTGV4t) -QAPG234* (HLS (PGV3t) -ENTGV2t) *EN
APG234

103
- (QGCT4t+QS0UP_GV*FLAG) * (HVS (PGV4t ) -ENTGV4t) ) *deltat* (1. /MGV4t) ;

/* EVOLUTION DES ENTHALPIES */


ENTGV2t=ENTGV2t+DELTH2t;
ENTGV3t=ENTGV3t+DELTH3t;
ENTGV41=ENTGV41+DELTH41;

/* EVOLUTION DE LA PRESSION */

dP2=DPHO*DELTH2t+100.*DPVO*((NGV2t-NGV2ANt)/(20. - NGV2t));
PGV2t = PGV2t+dP2;
dP3=DPH0*DELTH3t+100.*DPV0*((NGV3t-NGV3ANt)/(20.-NGV3t));
PGV3t = PGV3t+dP3;
dP4=DPH0*DELTH4t+100.*DPV0*((NGV4t-NGV4ANt)/(20.-NGV4t));
PGV4t = PGV4t+dP4;
if(PGV2t<0.1) PGV2t=0.1;
if(PGV3t<0.1) PGV3t=0.1;
if(PGV4t<0.1) PGV4t=0.1;
fprintf (fichpressionGV2,"%e\n",PGV2t);

/ * * • * • * * * • * • * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * /

/ * * /

/* FONCTION EQUATIONS2 (primaire) */


/* */
/•A*******************************************************/
equations2 ()
/* CALCUL DEBITIS TOTAL */

QISMPt=0.5*ENRISMP*(140.1-0.12G76*PRCPt-0.00568*PRCPt*PRCPt);

QISBPt = QISBPO*ENRISBP*sqrt(fabs(PBPO-PRCPt));

QlSt = QISMPt + QISBPt;


fprintf (fichinj,"%e\n",QlSt);

/* SOUPAPE PRESSU */ !
QSOUP=180.; |
f
if(PRCPt<160.) FLAG2=0;
if(PRCPt>166.)
{ :
FLAG2=1;
l
if((PRCPt>160.)&(FLAG2==1>)
FLAG2=1;
/* LIGNE DE DECHARGE PRESSU */
QLDP=40.;
/* CALCUL DEBIT DE FUITE PRIMAIRE */
104
if(NIVCt >= 75.)
QBRPt = QBRPO*sqrt(PRCPt/PBRCPO)*ENBRP;
HBR=HLS(PRCPt);
Ind =0;

/* test si brèche vapeur */


else
if( ENPP >= 0.5)
{
QBRA = QBRPt;
NUM = ROVS(PRCPt)*PRCPt;
DEN = ROLS(PRCPt)*(PRCPt - 0.9*PSAt(TRCPt));
QBRPt = QBRA*0.466*sqrt(NUM/DEN);
HBR=HV3 (PRCPt) *TITRE <- (1 - TITRE)*HLS(PRCPt);
}
else
{
if (NIVCt >= 74.5)
QBRA = QBRPt;
NUM = ROVS<PRCPt)*PRCPt;
DEN = ROLS(PRCPt)*(PRCPt - 0.9*PSAt(TRCPt));
QBRPt = QBRA*0.466*sqrt(NUM/DEN);
HBR=HVS(PRCPt)*TITRE + (1 - TITRE)*HLS(PRCPt);
else

QBRA =QBRPt;
QBRPt= QBRA*sqrt(ROVS(PRCPt)*PRCPt/ROVS(PRCPtANt)/PRCPtANt);
HBR=HVS(PRCPt);

fprintf (fichdebpri,"%e\n",QBRPt) ;
/* test si brèche vapeur */
QBRPt=QBRPt*ROVS(PRCPt)/ROLS(PRCPt);
HBR=HVS(PRCPtANt); " ,
}*/
/* BILAN D'ENERGIE */
al=(PRCPt-PRCPtANt)*l.e5/ROL(ENTt,PRCPt);
a2=(-(QBRPt+QRTGVt)*(HBR-ENTt)+QISt*(HO-ENTt)
-(QSOUP*FLAG2+QLDP*ENLDP)*(HVS(PRCPt)-ENTt))*(deltat/MRCPt);
a3=(WTHt-WGVlt-WGV2t-WGV3t-WGV4t)*(deltat/MRCPt);
DENt =al+a2+a3;
105
/* EVOLUTION ENTHALPIE */
ENTtANt=ENTt;
ENTt = ENTtANt +DENt;

/* BILAN DE MASSE */

/* calcul du titre thermo. */


TITRE=(ENTt-HLS(PRCPt))/(HVS(PRCPt)-HLS{PRCPt));
if {. TITRE < 0. )
{ TITRE=0.; } ' •
/*EVOLUTION QCHARGE */
QCHt = QCHN0*ENCH;
/* QQECHARGE */
QDCHt = QDCHNO*ENDECH;
/* EVOLUTION MASSE RCP */
MRCPtANt = MRCPt;
M R C P t
MRCPt+deltat* (QISt-QBRPt-QRTGVt+QCHt-QDCHt-QSOUP*FLAG2-QLDP*EN
LDP) ;
fprintf (fichmassefluide,"%e\n",MRCPt);
/* EVOLUTION VOLUME LIQUIDE ET VAPEUR */
VOLIQANt = VOLIQt;
VOLIQt = MRCPt/ROL(ENTt,PRCPt) ;
fprintf (fichvolliquide,"%e\n",VOLIQt);
VOLVAPt = VRCPO-VOLIQt;
if (VOLVAPt < 0.) VOLVAPt = le-5 ;
fprintf (fichvolvapeur,"%e\n",VOLVAPt);
/* EVOLUTION NIVEAUX */
/* SI = Section haut de cuve integrant les branches */
Sl=30.;
if (VOLVAPt < VOLPZRO)
{
NIVCt = 100.;
NIVPZRt = ((VOLPZRO-VOLVAPt)/SPZRO)/13.012*100.;
}
else
{
NIVPZRt = 0.;
/* test si milieu des branches découvertes (BC)
*/
if(NIVCt>73.)
NIVCfc=2.88-(VOLVAPt-VOLPZRO)/Sl+0.73*VOLCUVEO/SPCVO;
NIVCt =NIVCt/(VOLCUVEO/SPCVO)*100.;
}
else 106
NIVCb= (2.88*S1 + O.73*VOLCUVE0-VOLVAPt+VOLPZR0)/SPCVO;
NIVCt = NIVCt/(VOLCUVEO/SPCVO)*1OO.;

if (NIVCt <= 20. ) NIVCt = 20. ;


{ • '
NIVCt =(2.88*Sl+0.73*VOLIQt+VOLPZR0)/SPCVO;
NIVCt = NIVCt/(VOLCUVEO/SPCVO) *100. ;.

fprintf (fichnivpressu,"%e\n",NIVCt);

/* EVOLUTION TEMPERATURE RCP */


TRCPtANt = TRCPt;

TRCPt=TLIQ(ENTt,PRCPt);
DELTSATt=TSAt(PRCPt)-TRCPt;
if(DELTSATt<0.) {
TRCPt=TSAt(PRCPt);
DELTSATt=O.;
}
fprintf (fichtempsphaseliqui,"%e\n",TRCPt);

/* Dérivée temperature RCP */


DTRCPt = Kl * DTRCPt + K2 * (TRCPt-TRCPtANt)/deltat * 3600. ;
/* PUISSANCE EQUIVALENTE SUR PRESURISEUR */
WEQPZRt = (ENASP*WASPO)+(ENCHAU*WCHO*ENPZR);

/* EVOLUTION DE LA PRESSION */

/* calcul de DPHPO a partir du titre */


DPHPO = l.e-3/(5.1-6.4*TITRE);
if(NIVCt<75.1) DPHP0=10.e-5;
DPV01 = DPVO;
/* if( PRCPt <= 15. && VOLIQt>VOLIQANt ) { DPV01 = -DPVO ;
DPHPO= 10.e-6; }*/
PRCPtANt=PRCPt;
PRCPt = PRCPtANt+DPVO*{(VOLIQt-VOLIQANt)/VOLVAPt)*100.+
(DPHPO*DENt)*(1.-ENPZR)
+(DPWO*WEQPZRt*deltat);
if(PRCPt<0.1) PRCPt=0.1;
fprintf (fichpressionprimaire,"%e\n",PRCPt);

/* MODELISATION THERMODYNAMIQUE DE ENCEINT */


/ . /
equations3()
Hasp = 173800; , '•'
Ma = 102708.;
Me = 31750.;
VO = 85000. ;

107
Lt = 2350000. ;
TENCt =309.;
PI =PENCt;
Petant =PENCt;
if ((PENCt <= 2.6) && FASP ==0){Qasp = 0.0;}
else
{
ENASPENA = 1;
INASPENA = 0;
ENASPENB = 1;
INASPENB = 0;
ENASPEN = ENASPENA +ENASPENB;
QASPO += 1.;
if(QBRPt<=800.&& ENBRP==1){QASPO +=1.;}
if(QBRPt>=900.&& NIVCt>=70. ){QASPO +=40.;}
if (QBRPt>=1400.t&QBRPt< = 2500.&&NIVCt< = 70. ) {QASPO +=0.;}
if(QBRPt<=1400.&& NIVCt<=70. ){QASPO +=7.;}
Qasp = ENASPEN * QASPO;
FASP =1;

QFP += QBRPt;
QFS += QFVt;
QASP += Qasp;
ENAPFP += QBRPt*HBR ;
ENAPFS += QFVt*HVS(PGVlt);
ENAPA = Hasp;
if ( QASP = = 0 . && QFP ==0. && QFS ==0.) { ENAP =0.; }
else
{ENAP = (QASP*ENAPA + QFP*ENAPFP+ QFS*ENAPFS)/{QASP+QFP+QFS);}
ENRT = 14215780352. ;
ENRT = ENRT + ENAP;
Me = Me +QBRPt+QFVt + Qasp;
TO =323.15;
P = PSAt(TO - 273.25);
a = (V0*ROLS(P) -Me)*ROVS(P);
b = (ROLS(P) -ROVS(P))*Me;
Xvap a a/b;
c= Me*(Xvap*(HVS(P) - HLS(P)) + HLS(P)) - P*V0*l.e5;
KTENCt = 323.'+ (ENRT - c )/{Ma*717.5 + 8.e8) ;
TENCt = KTENCt - 273.15;
PENCt = 287.*KTENCt/V0*Ma + PSAt(TENCt)*1.e+5;
PENCt = PENCt *l.«e-5;
fprintf (fichTENCT, "%f \n" ,'TENCt).;
fprintf .(fichPENCT, "%f\n", PENCt );

108
/* CALCUL DE DEBIT DE DOSE RELACHE */
/ /
equation4()
FILE *FileDD;
int k , l ;
f l o a t IEG ;
f l o a t IEB ;
if { (FileDD = fopenC'dondose" , "r")) == NULL)
r e t u r n (NULL);
f o r ( k = 0 ; k< MAXDD; k++)

fscanf(FileDD, "%s %f %f %d %d %d",


d d [ k ] . s z l s o t , &dd[k].Lambda,
&dd[k].ACTO, &dd[k],idxGB,
&dd[k].GamBetNbr, &dd[k].blevel
); .
dd[k].NO = (dd[k].ACTO)*3600/(dd[k].Lambda)*WW0;

if ( d d [ k ] . b l e v e l == 0)
r s [ k ] . D e b Q t
(dd[k] .Lambda)*dd[k] .NO*deltat*QBRPt/MRCPt*exp(-(dd[k].Lambda)
*TTOT/3 6 0 0 . ) ;

else i f (dd[k] . b l e v e l == 1 && dd [ k - 1 ] ' . b l e v e l == 1)

rs[k].al = (dd[k-1].Lambda)* (dd[k-2].Lambda)/


(dd[k] .Lambda - (dd [k-2] .Lambda))/
((dd [k-1] .Lambda) - (dd[k-2].Lambda))*dd[k-2].NO;

rs[k].a21 = (dd[k].blevel) * (dd[k-1].Lambda)*


(dd[k-2].Lambda)/
(dd[k].Lambda -(dd[k-1].Lambda))/
((dd[k-2].Lambda) - (ddlk-1].Lambda))*dd[k-2].NO;

rs[k].a22 = (dd[k].blevel) * (dd[k-1].Lambda) /


(dd[k] .Lambda - (dd fk^2| .Lambda) ) *dd["k-l] .NO;

r s [ k ] .a31 = dd[k] .NO;

r s [ k ] . a 3 2 = (dd[k].blevel) * (dd[k-1].Lambda)/
((dd[k-l].Lambda) - dd[k].Lambda)*dd[k-1].NO;
rs[k].a33 = (dd[k].blevel) * (dd[k-1].Lambda)*
(dd[k-2].Lambda)/
((dd[k-l].Lambda) - dd[k].Lambda)/
((dd[k-2].Lambda) - dd[k].Lambda)*dd[k-2].NO;

rs[k].AAl = rs[k].al*exp(-(dd[k-2].Lambda)*TTOT/3600.);

r s [ k ] . A A 2 = ( r s [ k ] . a 2 1 +
rs[k].a22)*exp(-(dd[k-l].Lambda)*TTOT/3600.);
rs[k].AA3 = (rs[k].a31 + rs[k].a3 2 +

109
rs[k].a33)*exp(-(dd[k].Lambda)*TTOT/360Ô.);

r s l k j .NN= rs[k].AAl + rs[k'].AA2 + rs[k].AA3;


rs[k].AA'= (dd[k].Lambda)*rs[k].NN;

rs[k].DebQt = rs[k].AA *deltat* QBRPt/MRCPt;

else if(dd[k].blevel == 1 && d d [ k - 1 ] . b l e v e l == 0)

rs[k].al = (dd[k-l].Lambda)*ddtk-l].NO/(dd[k].Lambda
-(dd[k-l].Lambda));

r s [ k ] .a21 =. dd[k] .NO;

r s [ k ] .a22 = (dd[k-lj.Lambda)*dd[k-l] .NO/(dd[k-lj.Lambda -


dd[kj .Lambda);

rs[k].AAl = rs[k].al*exp(-(dd[k-l].Lambda)*TTOT/3600.);

r s [ k ] . A A 2 = ( r s [ k ] . a 2 1 +
r s [ k ] .a22)*exp(-(dd[k] .Lambda)*TT0T/3600.) ;

rs[k].NN= rs[k].AAl + rs[k].AA2 + rs[k].AA3;


rs[k].AA = (dd[k] .Lambda) *rs[k] .NN;

rs[k].DebQt = rs[k].AA * deltat*QBRPt/MRCPt;

/•rstkj.Nt = (rs[k].Ntant + (dd[k].blevel)


{ddtk-l].Lambda) * (rs[k-l].Nt) * deltat + deltat
(rs[k].DebQt))/(I + (dd[k].Lambda»*deltat/3600. ) ; * /

rs[k].Nt = (rs[k].Ntant*3600./deltat + (dd[k].blevel) *


(dd[k-l].Lambda) * (rs[k-l].Nt) + (rs[k].DebQt))/(
(dd[k].Lambda) + 3 6 0 0 . / d e l t a t };

rs[k].ACTt = (ddtk] .Lambda) * (rs[k].Nt);

rs[k].Ntant =rs[k].Nt;

for(1=0; 1< (dd[k).GamBetNbr); 1++){


fscanf(FileDD, "%f %f %f %f " ,
&gb [dd [k] . idx(3B +1] .GEnergy,
&gb[dd[k].idxGB +1].GYield,
&gb[dd[k].idxGB +1].BEnergy,
&gb[dd[k].idxGB +1].BYield

IEG =( (gb[dd[k].idxGB + 1].GYield) *


(gb[dd[k].idxGB + 1].GEnergy) );

IEB = ( (gb[dd[k].idxGB + 1].BYield) *


(gb[dd[kj .idxGB + 1].BEnergy) ) ;

110
rs[k].DebDt = 1. 6e-15*rs[k] .ACTt * (IEG /(Mvt+Ma> ;

Doset += rs[k].DebDt ;

fclose(FileDD);

fprintf (fichACENCT,"%e\n",Doset*100.) ;

111
ANNEXE 2: FICHIERS D'INITIALISATION POOR QUELQUES TYPES
D'ACCIDENTS CONSIDERES

I-FICHIER D'INITIALISATION POUR UNE BRECHE 3"


Variables continues

ENBRP 1
TTOT 0.
TISsec 0.
TISt 0.
CBOREt 1500.
CBOREANT 1500.
KMODt 27.
KEFFt 0.97
WNt le6
WTHt 160e6
QFVt 0.
QRTGVt 0.
QGCTlt 20.
QGCT2t 20.
QGCT3t 20.
QGCT4t 20
QASGlt 20.
MGVlt 68500.
WGVlt 1500.
NGVlt 14.04
NGVlANt 14.04
DELTHlt 0.
PGVlt 78.0
MGV2t 68500.
MGV3t 68500.
MGV4t 68500.
PGV2t 78.0
PGV3t 78.0
PGV4t 78.0
NGV2t 14.04
NGV3t 14.04
NGV4t 14.04
WGV2t 15600.
WGV3t 15600. '
WGV4t 15600.
QISt 80.
QBRPt 190.
DENt 0.
ENTt 1345400
ENTtANt 1345400
TRCPt 300.
TRCPtANt 300.23
QCHt 8.
QDCHt 8.
MRCPt 248522.
VOLIQt 349.
112
VOLIQANt 349.
VOLVAPt 55.
NIVCt 100.
NIVPZRt 8.
PRCPt 86.
PRCPtANt 86.
DELTSATt 0.
KTENCt 323.15
PENCt 1.
ACTENCt 10.
DTRCPt -8.
QASG2t 21.
QASG3t 21.
QASG4t 21.
WEQPZRt 0.165
NGV2ANt 14.04
NGV3ANt 14.04
NGV4ANt 14.04
DELTH2t 0.
DELTH3t 0.
DELTH4t 0.
TENCANt 373.15
Petant 2.e5
vg 82304.82
Mit 0.
Mvt 30000.
ACt 61122.
Doset 0.

Variables_de_syntheses
ENBOR 0.
ENBORNOR 0.
INBORNOR 1
ENBORDIR 0.
INBORDIR 1
ENFBA 1.
INFBA 1
ENPP 1.
ENRTV1 0.
ENRTGV1 0.
ENGCT1 1.
ENGCTISM 0.
ENISOGV1 1
ENISOAQ 1.
ENASG1 1.
ENASGA 1.
INASG1 1
ENASGB 1.
INASG234 1
ENREF 0.
ENASG2 1.
ENASG3 1.
ENASG4 1.
ENGCT2 1.
ENGCT2SM 0

113
ENGCT3 1.
ENGCT3SM 0
ENGCT4 1.
ENGCT4SM 0
ENRISMP 2.
ENISMPA 1.
INISMPA 1
ENISMPB 1.
INISMPB 1
ENRISBP 2.
ENISBPA 1.-
INISBPA 1
ENISBPB 1.
INISBPB 1
ENCH 0.
ENDECH 0.
ENPZR 0.
ENASP • o.
ENCHAU 0.
INASP 1
INCHAU 1
ENASPENA 0.
INASPENA 1
ENASPENB •o.
INASPENB 1
INDTABA 1
INDTABB 1
ENACTGV1 0
ENACTGV234 0
ENISOGV234 1
INPP 1
INRCV 1
ENLDP • o.
ENENAPG1 0.
ENENAPG234 0.

Variables_de_c«Dmmand
MESBORNOR 0
MESBORDIR 0
MESFBA 0
MESPP 0
MESGCT1 0
MESISOGV1 1
MESASG1 1
MESASGA 1
MESASG234 1
MESASGB 1
MESGCT234 0
MESISMPA 1
MESISMPB 1
MESZSBPA 1
MESISBPB 1
MESCH 0
MESDECH 0

114
MESASP 0,
MESCHAU 0,
MESISOAQ 0.
MESASPENA 0.
MESASPENB 0.
MESLDP 0.
OUVAPG1 0.
OUVAPG234 0.

Variablesdeconstantes
QFVO 500
PVO 78.
deltaPO 8.
QASGNO 20
QGCTNO 20
SGVO 6.72
HASGO 173800
QPPO 25
DPHO 19.6e-6
DPVO 0.64
QISMPO 43
PMPO 110.
QISBPO 110
PBPO 20
QBRPO 190
PBRCPO 86.
QRTGVO 50
HO 173800
QCHNO 7.85
QDCHNO 8.75
VRCPO 404
VOLPZRO 61
SPZRO 4.73
SPCVO 11.8
DPWO 8.9e-9
WASPO -15.e6
WCHO 15.e6
TVCBO 0.75
KBO -10
WRO 160e6
WPPO 20. e6
VOLCUVEO 126
NMAXO 14.04
BBCO 55
DPHPO 19.6a-5
Kl 0.9
K2 0.1
Cvv 1578.
Cva 721.
Ce 4200.
Cpa 1867.
Cpv 2180.5
Kcond 0.05
Kvap 0.005

115

1
vo 85000.
K 0.064
Ma 102708,
WWO 248522.
AO 43566.
HASP 173800.
FASP 0
QASPO 0.

116
II- Fichier d'initialisation pour "APRP" grosse brèche

Variables continues

ENBRP 1
TTOT 0.
TISsec 0.
TISt 0.
CBOREt 1500.
CBOREANT 1500.
KMODt 27.
KEFFt 0.97
WNt Ie6
WTHt 160e6
QFVt 0.
QRTGVt 0.
QGCTlt 20.
QGCT2t 20.
QGCT3t 20.
QGCT4t 20.
QASGlt 20.
MGVlt 68500.
WGVlt 1500.
NGVlt 14.04
NGVlANt 14.04
DELTHlt 0.
PGVlt 78.0
MGV2t 68500.
MGV3t 68500.
MGV4t 68500.
PGV2t 78.0
PGV3t 78.0
PGV4t 78.0
NGV2t 14.04
NGV3t 14 .04
NGV4t 14 .04
WGV2t 15600.
WGV3t 15600.
WGV4t 15600.
QISt 80.
QBRPt 250.
DENt 0.
ENTt 1345400.
ENTtANt 1345400.
TRCPt 300.
TRCPtANt 300.23
QCHt 8.
QDCHt 8.
MRCPt 224836.62
VOLIQt 316.
VOLIQANt 316.
VOLVAPt 60.
NIVCt 98.
NIVPZRt 0.
PRCPt 74.
PRCPtANt 74.

117
DELTSATt 0.
TENCt 30.
PKNCt 1.
ACTENCt 10.
DTRCPt -8.
QASGat 21.
QASG3t 21.
QASG4t 21.
WEQPZRt 0.165
NGV2ANt 14.04
NGV3ANt 14.04
NGV4ANt 1 4 . 0.4
DELTH2t 0.
DELTH3t 0.
DELTH4t 0.
TENCANt 373.15
Petant 2.e5
Vg 82304.82
Mit 0.
Mvt 35520.
ACt S1122.
Doset 0.

Variables_de_synthiese.

ENBOR •0
ENBORN0R 0
INBORNOK 1
ENBORDIR 0
INBORDIR 1
ENFBA 1
INFBA :i
ENPP i
ENRTV1 0
ENRTGV1 0
ENGCT1 0
ENGCTISM 0
ENISOGV1 1
ENISOAQ 1
ENASG1 1
ENASGA • I
INASG1 1
ENASGB 1
INASG234 1
ENREF 1
ENASG2 1
ENASG3 1
ENASG4 1
ENGCT2 0
ENGCT2SM 0
ENGCT3 0
ENGCT3SM 0
.ENGCT4 0
ENGCT4SM 0
ENRISMP 1

118
ENISMPA 1.
INISMPA 1
ENISMPB 1.
INISMPB 1
ENRISBP 0.
ENISBPA 0.
INISBPA 1
ENISBPB 0.
INISBPB 1
ENCH '0.
ENDECH 0.
ENPZR 0.
ENASP 0.
ENCHAU 0.
INASP 1
INCHAU 1
ENASPENA 0.
INASPENA
ENASPENB 0.
INASPENB 1
INDTABA 1
INDTABB 1
ENACTGV1 0
ENACTGV234 0
ENISOGV234 1
INPP 1
INRCV 1
ENLDP 0.
ENAPG1 0.
ENAPG234 0.

Variables_de_command
MESBORNOR 0
MESBORDIR 0
MESFBA 0
MESPP 0
MESGCT1 0
MESISOGV1 1
MESASG1 1
MESASGA 1
MESASG234 1
MESASGB 1
MESGCT234 0
MESISMPA 1
MESISMPB 1
MESISBPA 1
MESISBPB 1
MESCH 0
MESDECH 0
MESASP 0
MESCHAU 0
MESISOAQ 0
MESASPENA 0
MESASPENB 0

119

L
MESLDP 0.
MESAPG1 0.
MESAPG234 0,

Variables de constantes

QFVO 500
PVO 78.
deltaPO . 8.
QASGNO 20
QGCCTNO 20
SGVO 6.72
HASGO 173800'
QPPO 25
DPHO l: : J.6e-6
DPVO 0.64
QISMPO ' 43
I'MPC) 110.
.îlSBPO 17.0
I'BPO 20
;>BRPO 5000
PBRCPG 74.
QRTGVO 50
HO V'3800
QCK'40 7.85
£)DC!tINO 8 75
v^RCI-'O •404
VOl.l'ZRO 6!.
?;p.'!iiO 4.73
HP'.'Md 11. 8
DPXH; 8.9e-9
vJA;.!PD -•lEi.e6
113. e 6
':.'V'.!:13 0 . ''5
o •" -10

2!3..e6
•••'o ,:::,r/Eo 126
tWiXO "14.04
55
liP;[PQ 19 . 6 e - 5
0.9
K2 0.1
1578.
,;,r;i 721.
•A"' 4200.
':p.i 1367.
2180.5
Ko:m::l O.Ob
iCvnp 0.005
vo 82304.82
0.064
r.i.i 8 3017.47

120
AO 43566.
HASP 173800
FASP 0
QASPO 1600.

121

L
ï3-. 1- Fichier d'initialisation pour une "RTGV"

Variables continues
;
ENBRP 0
j TTOT 0.
T] S5£ec 0.
TISt 0.
1
CEGREt 1500.
CB'JREANT 1500.
: KMODt 27.
'; KF.ETt 0.97
i;
;
WNL Ie6
; WTHt 160e6
; Qivt 0.
QRlGVt 30.
QGGTlt 20.
\ QGC:'I'2t 20.
0GCT3t 20.
CGC:T4t 20.
QASGlt 20.
MGVlt 68500.
WGVlt 1500.
NGVlt 14.04
NGVlANt 14 .04
DELTHlt 0.
PGVlt 78.0
MGV«t 68500.
MGV3.t 68500.
MGV4t 68500.
PGv'2t 78-0
PGV3t 78.0
PGv'4t 78.0
NGv'2t 14.04
NGV3t 14 . 04
NGv'4t 14 .04
WC-V2t 15600.
WGV3t 15600.
WGV'4 t 15600.
QlSt 80.
QERPt 0.
DEiNt ' 0.
SKTt. 1491&00
SKrtANt 1491600
TRCPt 300.
TRGPtANt 3 0(3.23
QCHt 8.
QDCHt 8.
MRCPt 228595.
VOLlQt , 349.
VOI.lQANt 349.
VOLVAPt 55. •
NI VCt 100.
NIVPZRt- 8.
PRCPt 14 0.
rucrtANt 340.

122
DELTSATt 0.
TENCt 30.
PENCt 1.
ACTENCt 10.
DTRCPt -8.
QASG2t 21.
QASG3t 21.
QASG4t 21.
WEQPZRt 0.165
NGV2ANt 14.04'
NGV3ANt 14.04
NGV4ANt 14.04
DELTH2t 0.
DELTH3t 0.
DELTH4t 0.
TENCANt 373.15
Petant 2.e5
Vg 82304.82
Mit 0.
Mvt 1500.
ACt 51122.
Doset 0.

Variables de syntheses

ENBOR 0.
ENBORNOR 0.
INBORNOR 1
ENBORDIR 0.
INBORDIR 1
ENFBA 1.
INFBA 1
ENPP 1.
ENRTV1 0.
ENRTGV1 1.
ENGCT1 0.
ENGCTISM 0.
ENISOGV1 1
ENISOAQ 1.
ENASG1 1.
ENASGA 1.
INASG1 1
ENASGB 1.
INASG234 1
ENREF 1.
ENASG2 1.
ENASG3 1.
ENASG4 1.
ENGCT2 0.
ENGCT2SM 0
ENGCT3 0.
ENGCT3SM 0
ENGCT4 0.
ENGCT4SM 0
ENRISMP 2.

123
SMSMPA 1.
IKISMPA 1
EK1SMPB 1.
INTSMPB 1
ENRISBP 1.
SNISBPA 1.
IN1SBPA 1
ENJ.SBPB 1.
IN1SBPB 1
EN::H 0.
ENDECH 0.
5NP2R 0.
ENASP 0.
EN-HAU 0.
INASP 1
IN::HAU 1
ENASPENA 0.
INASPENA 1
ENASPENB 0.
INASPENB 1
INDTABA 1
INDTABB 1
ENACTGV1 1
SNACTGV234 0
SNIS0GV234 1
INPP 1
INRCV 1
EN LDP 0,
ENAPG1 0
EIiSAPG234 0.

Variables de commandes

MESBORMOR 0
MEriBORDIR 0
ME 3FBA 0
ME3PP , 1
MEtSGCTl 0
MESISOGVl 0
ME3ASG1 1
MESASGA 0
ME:JASG234 2
ME3ASGB 1.
MESGCT234 ' 3
ME31SMPA 1
ME3T.SMPB 0
ME31SBPA 0
ME.SISBPB 0
ME3CH 0
MEiiDECH 0
MES5ASP 0
MEE5CHAU 0
MESÏÏSOAQ 0
MESASPENA 0
ME£!ASPENB 0

124
MESLDP 0.
MESAPG1 0.
MESAPG234 0.

Variables de constantes

QFVO 0
PVO 78.
deltaPO 72.
QASGNO 20
QGCCTNO 20
SGVO 6.72
HASGO 173800
QPPO 250
DPHO 19.6e-6
DPVO 0.64
QISMPO 43
PMPO 110.
QISBPO 110
PBPO 20
QBRPO 0
PBRCPO 86.
QRTGVO 30
HO 173800
QCHNO 7.85
QDCHNO 8.75
VRCPO 404
VOLPZRO 61
SPZRO 4.73
SPCVO 11.8
DPWO 8.9e-9
WASPO -15.e6
WCHO 15. e6
TVCBO 0.75
KBO -10
WRO 160e6
WPPO 20.e6
VOLCUVEO 126
NMAXO 14.04
BBCO 55
DPHPO 19.6e-5
Kl 0.9
K2 0.1
Cvv 1578.
Cva 721.
Ce 4200.
Cpa 1867.
Cpv 2180.5
Kcond 0.05
Kvap 0.005
VO 82304.82
K 0.064
Ma 83017.47
WWO 248522.

125
AO 43566.
HASP 173800.
FASP 0
QASPO 0

126
IV- Fichier d'initialisation pour une "RTV"
Variables continues
ENBRP 0
TTOT 0.
TISsec 0.
TISt 0.
CBOREt 200.
CBOREANT 200.
KMODt 27.
KEFFt 0.99
WNt le6
WTHt 160e6
QFVt 300.
QRTGVt 0.
QGCTlt 20.
QGCT2t 20.
QGCT3t 20.
QGCT4t 20.
QASGlt 20.
MGVlt 68500.
WGVlt 1500.
NGVlt 14.04
NGVlANt 14.04
DELTHlt 0.
PGVlt 78.0
MGV2t 68500.
MGV3t 68500.
MGV4t 68500.
PGV2t 78.0
PGV3t 78.0
PGV4t 78.0
NGV2t 14.04
NGV3t 14.04
NGV4t 14.04
WGV2t 15600.
WGV3t 15600.
WGV4t 15600.
QISt . 80.
QBRPt 0.
DENt 0.
ENTt 1338200.
ENTtANt 1338200.
TRCPt 300.
TRCPtANt 300.23
QCHt 8.
QDCHt 8.
MRCPt 248522.
VOLIQt 349.
VOLIQANt 349.
VOLVAPt 55.
NIVCt 100.
NIVPZRt 8.
PRCPt 120.
PRCPtANt 120.
127
DELTSATt 0.
KT.SNCt 313.15
PENCt 1.5
ACTENCt 10.
DTRCPt -8.
3ASG2t 21.
QASG3t 21.
QASG4t 21.
WEQPZRt '0.165
NG72ANt 14.04
NGV3ANt 14.04
NGV4ANt 14.04
DELTH2t 0.
DELTH3t 0.
DELTH4t 0.
TENCANt 373.15
Pedant 1.5e5
Vg 82304.82
Ml" 0.
Mvr 30000.
ACt 61122.
Do:set 0.

Variables_de_syntheses

ENfiOR 1
0
ËRBORNOR .0
ÏNBORNOR 1
ËNBORDIR 0
IN1BORDIR 1
EN?BA 1
IN:?BA 1
EN?P 1
ENRTV1 1
ENRTGV1 0
ENGCT1 0
ËNGCT1SM 0
ENISOGV1 1
EKISOAQ 1
ENASG1 '1
ENASGA 1
INASG1 1
ENASGB 1
INASG234 1
ENREP 0
ENASG2 1
ENASG3 1
EKASG4 1
ENGCT2 0
EKGCT2SM 0
ENGCT3 0
EKGCT3SM 0
ENGCT4 0
ËNGCT4SM 0
ENRISMP 2

128
ENISMPA • 1.
INISMPA 1
ENISMPB 1.
INISMPB 1
ENRISBP 1.
ENISBPA 1.
INISBPA 1
ENISBPB 1.
INISBPB 1
ENCH 0.
ENDECH 0.
ENPZR 0.
ENASP 0.
ENCHAU 0.
INASP 1
INCHAU 1
ENASPENA 0.
INASPENA 1
ENASPENB 0.
INASPENB 1
INDTABA 1
INDTABB 1
ENACTGV1 0
ENACTGV234 0
ENISOGV234 1
INPP 1
INRCV 1
ENLDP 0.
ENAPG1 0.
ENAPG234 0.

Variables de commandes
= S = = = =S

MESBORNOR 0
MESBORDIR 0
MESFBA 0
MESPP 1
MESGCT1 0
MESISOGV1 1
MESASG1 2
MESASGA 1
MESASG234 2
MESASGB 1
MESGCT234 2
MESISMPA 1
MESISMPB 1
MESISBPA 1
MESISBPB 1
MESCH 0
MESDECH 0
MESASP 0
MESCHAU 0
MESISOAQ 0
MESASPENA 0
MESASPENB 0

129
0.
OaVAPGl 0.
QUVAPG234 0.

Variables de constantes

QFVO 500
PVO 78.
deltaPO 72.
QASGNO 20
QGCCTNO 20
3GV0 6.72
HASGO 173800
QPPO 2500
DPHO 19.6e-6
DPVO 0.64
QISMPO 43
PMPO 110.
QISBPO 110
PBPO 20
QBRPO 0
PBRCPO 86.
QRTGVO 0
HO 173800
QCHNO 7.85
QDCHNO 8.75
VRCPO 404
VOLPZRO 61
3PKR0 4.73
SPCVO 11.8
DPNO 8.9e-9
WASPO -15.e6
WCHO 15.e6
TVCBO 0.75
KBO -10
WRO 160e6
WPPO 20. e6
VOLCUVEO 126
NMAXO 14 .04
3BC0 55
DPHPO 19.6e-5
XI 0.9
K2 0.1
Cvv 1578.
Cva ' 721.
Cs 4200.
Cpa 1867.
Cpv 2180.5
Kcond 0.05
Kvap 0.005
VO 82304.'82
K 0.064
Ma 83017.47
wwo 248522.

130
AO 43566.
HASP 173800,
FASP 0
QASPO 150.

131
ANNEXE 3: INTERFACE GRAPHIQUE GKS

GKS {Graphical Kernel System) est une norme de programmation


graphique, c'est à dire une structure d'organisation logique de
programmes permettant de réaliser l'ensemble des tâches
graphiques élémentaires.
Le système GKS constitue une interface graphique 2D entre un
programme d'application et une configuration de dispositifs
d'entrée et de sortie graphique. L'interface contient toutes les
fonctions de base des opérations graphiques interactives et non
interactives d'un grand nombre d'équipements graphiques.
Les principaux concepts de GKS sont:
1-Poste de travail:
GKS est basé sur le concept de postes de travail graphiques.
Ces postes constituent L'interface; logique à travers laquelle le
programme d'application contrôle les appareils physiques. Un
po£5t;e de travail est une unité formée:
•- d'au plus une surface d'affichage
•• d'un certain nombre d'organes d'entrée, tels que : clavier,
tabLette, etc
le programme d'application peut accéder simultanément à
plusieurs postes de travail.

2-Primitives graphiques
Les informations graphiques qui sont générées par GKS et
acheminées vers tous les postes de travail actifs sont
constituées d'éléments de base appelés primitives graphiques.
Les primitives graphiques sont au nombre de six, et elles
sonz indépendantes les unes des autres: ligne, polyligne, texte,
matrice de pixcels et la primitive graphique généralisée (qui
permet d'adresser des dispositifs; logiciels ou matériels d'un
poste de travail pour €:ngendrer des cercles, des ellipses, des
arcs, des courbes, ...etc).

3-Segments:
Une image est composée de figures élémentaires qui peuvent
être manipulée comme des unités. Ces parties peuvent être

132
désignées et manipulées comme un tout on les appelle "segments".
Un segment est un ensemble de primitives graphiques
manipulable comme une unité. Chaque segment peut être crée,
détruit, rendu visible ou invisible, désignable ou non
désignable... On peut également lui appliquer des transformations
(rotation, translation . . . ) .

4-Entrée:
Les moyens d'entrée fournis sont au nombre six : entrée de
position, entrée d'une suite de positions, entrée de valeurs
numériques, entrée d'une chaîne de caractères, choix de
désignation d'un élément graphique.
Les outils servant à réaliser les -opérations d'entrée
pourront être: le curseur réticulé ou non, le crayon
électronique, la souris, , ou tout autre dispositif
permettant à renvoyer à l'application des positions ou des
valeurs numériques.

5-Métafichiers(GKSM):
Le métafichier est un fichier séquentiel qui peut être écrit
ou lu par GKS. Il est utilisé pour le stockage à long terme des
informations graphiques.
Le GKSM est un mécanisme de mémorisation et de transfert des
informations et de contrôle, indépendant des stations de travail.
Un tel fichier consiste en une suite d'images indépendantes.
Les items graphiques de GKSM sont produits par les résultats
de l'appel des fonctions GKS. Les enregistrements des
utilisateurs sont écrits par la fonction "WRITE USER ITEM TO
GKSM". La lecture du métafichier est effectuée par GKS, sous le
contrôle de l'utilisateur. Les items sont communiqués au
programme d'application, l'interprétation des enregistrements
graphiques de GKSM peut aussi être laissée à GKS. Dans ce cas,
le programme d'application les redonne à GKS, qui effectuera la
fonction qui initialement a crée.1'enregistrement GKSM (voir
schémas 1 et 2).

6-Etats de GKS:

133
Le programme d'application ne peut utiliser une fonction GKS
que si celui ci se trouve dans un état opératoire approprié. Si
ce n'est pas le cas, il. y aura un message d'erreur . Il y a 5
é-at opératoires de GKS:
- GKCL: GKS fermé
- GKOP: GKS ouver:
•- WSOP: au moins un poste de travail est ouvert
-• WSAC: au moins un poste de travail est actif
-• SGOP: segment ouvert
L'état de GKS est repéré par la valeur d'une variable
.•statique (initialised à la valeur GKCL) .
Suivant la fonction utilisée, on passera d'un état à un autre
(voir schéma 3).

Pour le développement des interfaces graphiques, on a utilisé


tous les concepts cités. Toutes les variables destinées au
oliquage sont déclarées comme des segments "détectable". Ces
variables sont les variables de commande et quelques variables
de synthèse. Les autres variables sont déclarées comme des
«segments "indésignables" . Seul le métafichier est couplé au code
de calcul.
Dans le schéma 4 on présente l'organigramme de réalisation
d'une image, et dans le schéma 5 on présente l'organigramme du
programme de d'animation des images graphiques.

134
Programme d application

Fonctions items de l'utilisateur


graphiques 6KS

Schéma 1: écriture de 3KSM; -xecu::i.or. du.programme


d'application et même r : sat ic:: WRITE OUT) dans le métafichier

Programme d'application

items a items items de


interpréter graphiques l'utilisateur

Schéma 2: lecture de 3KSM; lecture des informations du


métafichier, interpret ation puis affichage sur l'écran

135
KS ITFUP

GKS niiviti

ouverture d'un du dçnv


rtr» pnstr ri" tf.iv;«il

ouverture d'un ooste \


tin travail un posi» il^ trnvail d'.rtrili'jts «ntrrn
d'un poste OUvfirt p
dp travail

activation d'un postiî d«';sact!vat>ori «lu


rip l-ivail rniof pnstc lin Ir.ivnil

activation d'vm poste

/ ^ :J»S.ictiviition d'un
f poste d«î travail un poste d«! travail
\ ouvtîrtiiri; d'un pnstrî s»«:tif n u tnoin 1 }
d Pt'ribuis
>> do travail m»nip<ilnti(<n do /
f«;rmnture d'un
^--de uavail
ouvçrturr» dn s»»afrir»rn t\f. s

ouvcrtuin d'un poste


'tation di piirniiiv»; \
dr> tmv;ul
» d'un Inl'Iir.r.ptTirut I
tin travail d'attribut- J
t s

Schéma 3: Transitions entre état de GKS

136
DEBUT

Déclaration des
différentes primitives
graphiques et données
de leurs coordonnées

Ouverture du GKS

Ouverture et activation de
la première image GKSM

Identificateur .
du choix d'images
PICK =

Ouverture et activation Ouverture et activation


d'image de commande d'image de commande
GKSM GKSM

Identification des différents Identification des différents


segments affichés segments affichés

Interprétation des Interprétation des


items graphiques items graphiques

FIN

Schéma 5: Organigramme du programme d'animation des


images graphiques
DEBUT

Déclaration des
différentes primitives
graphiques et données
de leurs coordonnées

Ouverture du GKS

Ouverture et activation du
poste de travail et du GKSM

Création des segments désig


-nables au cliquage pour
l'image considérée

Traçage des primitives


graphiques

Fermeture et désactivation
des postes de travail

fermeture du GKS

FIN

: organigram e réalisation d'une image graphique


Schéma 4
ANNEXE4: PROGRAMME DE CREATION DES MEMOIRES PARTAGES ET DES
SEMAPHORES
tfinclude <stdio.h>
#include <sys/types.h>
#include <sys/ipc.h> ,
#include <sys/shm.h>
#include <sys/sem.h>
#include "anima.h"
/* routines d'initialisation des mémoires partagées et des
semaphores */
init_shm<) /* Initialisation des mémoires partagées */
/* on constitue une cle shm->M */
if ((key_shm = ftok("/home/chakir", 'M')) == -1)
printf (stderr, "ftock failed : bad path key_shmf<) ;
exit(l) ;
};
/* creation d'une segment de mémoire partagée */
if ((shmid = shmget(key_shm, SIZE_SHM, 0666 | IPC_CREAT)) ==
-1)
{
perror("shmget : shmget failed");
exit(l);
else
{
(void) fprintf{stderr, "shm no %d créée \n",shmid);
/* on "attache" le segment a l'adresse du tableau SM */
/* on met en correspondance les adresses de SHM_buf et du
segment sh */
adr_shm = &SORTIE;
*adr_shm = (float *)shmat(shmid,0,0);
ENTREE = SORTIE + (SIZE_SHM_2) ;

init_semaphore0 /* Initialisation des semaphores */


{
int nsems = 2 ; . .. • .
/* on constitue une cle semaphore~>S */
if ((key_sem = ftok("/home/chakir", 'S')) == -1)
{
printf(stderr, "ftock failed : bad path key_sem") ;
exit(l) ;
139
7* creation de deux semaphores : tableau de deux semaphores */
/* element 0->ECRITURE, element 1->LECÏ'URE */

if ((semid = semget(key_sem, nsems, 0666 | IPC_CREAT)) == -1)


{
perror("semget : semget failed");
exit(1);

else v
/
(void) fprintf(stderr, "semaphore no %d creee \n",semid);

/* allocation ce la place nécessaire pour UNE structure sembuf


(nsops)=1 */
nsops = 1;
if ((sops = (struct sembuf *)malloc((unsigned) (nsops *
sizeof(struct sembuf)))) == NULL)
{
(void) fprintf(stderr, "echec. allocation mémoire sembuf"};
exit(2);

libere_semaphore(semaphore) /* Fonction de liberation de


semaphores */
int semaphore ;
{
/* on force la semaphore a 1 pour la libérer <sem_op=l) */
/* semaphore num 0 ->ecriture, semaphore nutn 1 ->lecture */
sops[0].sem_num = semaphore;
sops[0].sem_cp = 1;
sops[0].sem_flg = 0;.
if .( (semop(semid, sops, nsops)) == -1)

140
perror("semop : echec liberation semaphore");
exit(l);

else

semval = semctl(semid, semaphore, GETVAL, 0 ) ;

bloque_semaphore(semaphore) /* Fonction de bloquage de


semaphores */ -,
int semaphore ;
{ •
/* on force la semaphore a 0 pour la bloquer' (sem_^op=-l) */
sops [0] .sem_num = semaphore; ,
sops[0].sem_op = -1;
sops[0].sem_flg = 0;
/* on décrémente tant que la semaphore est d'iff de Q */
while((semval = semctl(semid, semaphore, GETVAL, 0)) != 0)
{
if ((semop(semid, sops, nsops)) == -1)
{
perror("semop : echec blocage semaphore");
exit(i);

141
ANNEXE 5: DIFFERENTES ACTIONS ADOPTEES LORS DE
RTGV OP RTV

Cas de RTGV;
Ouverture des purges: 1000s.
MES de l'aspersion du pressuriseur: 1770s.
MHS de l'ISHP: 1780s
MES de la charge du RCV: 1894s.
MES de l'ISHP: 2100s.
MHS de 1'aspersionvdu pressuriaeur: 2160s.
MHS de l'ISHP: 2220s.
MES de l'ISHP: 2640s.
MHS de l'ISHP: 2920s.
MES de l'aspersion du pressuriseur: 3136s.
MES de l'ISHP: 3320s.
MHS de l'ISHP: 3 720s.
MHS de l'aspersion du pressuriseur: 3920s.

Cas de RTV:
Isolement du.GV affecté: . 90s.
MES de la bcrication: 200s.
Diminution du débit de l'ASG: 360s.
MHS du 1*' fil ISHP: 510s.
MES de la charge du RCV: 580s
nd
MHS du 2 fil ISHP: 600s.
MHS de la bcrication: 700s.
MES de la bcrication: 750s.
MES de l'ISHP (1 fil): 840s.
MHS de l'ISHP': . 1130s
MES de l'aspersion du pressuriseur: 1145s.
MES de l'ISKP (1 fil): 1400s.
MHS de l'aspersion du pressuriseur: 1440s.
MES de la ligne de décharge du pressuriseur: 1560s,
MHS de l'ISHP: 1770s
MHS de la ligne de décharge du pressuriseur: 1780s,

142
ANNEXE 6: DEFINITION DES DIFFERENTES VARIABLES

Puissance neutronique.
Keff : Facteur de multiplication effectif.
: Fraction totale des neutrons retardés.'
: temps de vie moyenne des neutrons prompts.
; Contribution des Précurseurs par unité de temps.
Concentration de Bore.
Efficacité différentielle; du Bore.
Coefficient modérateur.
Tp Température primaire.
NIVGV Niveau d'eau dans le GV.
MGV Masse d'eau dans le GV.
SGV Section de passage équivalente pour le GV.
NIVPZR Niveau d'eau passage dans le pressuriseur.
VOLPZR Volume du pressuriseur.
VOLVAP Volume vapeur dans le primaire.
NIVCUVE Niveau d'eau dans la cuve.
VOLCUVE Volume de la cuve.
SPZRO Section de passage équivalente pour le PZR.
SPCVO Section de passage équivalente pour la cuve.
DPVO Variation de pression en fonction de la variation de
volume vapeur.
Qbr Débit à la brèche primaire.
Sbr Section de la brèche.
P Pression primaire.
PGV pression secondaire du GV affecté.
QRTGV Débit de fuite lors d'une RTGV.
QRTV Débit de fuite lors d'une RTV.
Me Masse d'eau dans l'enceinte de confinement.
Ma Masse d'air contenu dans l'enceinte de confinement.
Qasp débit d'aspersion de l'enceinte. '
XI titre volumique

X2 titre massique.
Ven Volume du mélange air/eau.

143

,
U : Cp /Cv
p : chaleur massique de l'air à pression constante.
: chaleur massique de 1'air à volume constant.
v
Pe : Pression partielle de la vapeur d'eau.
Pa :. Pression partielle de l'air.
D(t) : débit de dose total relâché dans l'enceinte de
confinement à 1•instant t
Dj',t) : débit de dose relâché dans l'enceinte de confinement par
le radionucleide i à l'instant t.
E,(t) : l'énergie libérée dans l'enceinte de confinement par
unité de temps par le radionucleide i
a,(t) : activité du radionucleide i relâché dans l'enceinte.
Xi •• constante de désintégration du radionnucleide i.

144
ANNEXE 7: ABREVIATIONS

REP : Réacteur à Eau sous Pression.


RCP : Circuit Primaire.
GV : Générateur de Vapeur.'
PZR : Pressuriseur.. ,
RRA : Circuit de Refroidissement à l'Arrêt.
RRI : Circuit de Réfrigération Intermédiaire.
RCV : Circuit de Contrôle Volumetrique. '
ISHP : Injection de Sécurité.
ISBP : Injection basse Pression.
ASG : Circuit d'Alimentation de secours de GV.
EAS : Circuit d'Aspersion de l'Enceinte.
PTR : Circuit de Stockage d'Eau du réacteur.
APG : Circuit des Purges des GV.
GCT : Circuit de Contournement Turbine.
CDP : Concept de Défense en Profondeur.
APRP : Accident de Perte de Réfrigérant Primaire.
RTGV : Rupture d'un Tube.de Générateur de Vapeur.
RTV : Rupture de Tuyauterie Vapeur.
FBA : Fonction de borification Automatique.
GKS : Graphical Kernel System (Norme Graphique).
SATRAPE: Simulateur Accident Réacteur basé sur l'Approche Par
Etat.
MES : Mise En Service.
MHS .-Mise Hors service.

145
BIBLIOGRAPHIE

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"Approche et analyse de sûreté des réacteur à eau
sous pression"
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"Accident intervenant sur le circuit secondaire"
Session d'études sur le fonctinnement des REP
INSTN / CEA Saclay 1991

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et formels"
Session d'études sur le fonctionnement des REP
INSTN / CEA Saclay 1991 , '

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"Séquences accidentelles"
Session d'études sur le fonctionnement des REP
INSTN / CEA Saclay 1991

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CLEFS revue trimestrielle éditée par le CEA N° 21 été 1991
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de fonctionnement"
Cours de Génis Atomique INSTN Saclay

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Paris: Edition Masson

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149
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G.YVON
"Elément de CAO"
Vol 1 "Matériels et logtciems de base"
Paris: Edition Hermes 1988

150
P. £ 3 >J m E

Dans GO travail nous avons participé tru développement d'un simulateur de réacteur

nucléaire à eau sous pression à A boucles de 1300 M We .- SATRAPE, dont la modélisation

physique adopté permet de foiro un calcul neutranique simplifié, et porte essentiellement

sur le comportement thermohydrauiique du réacteur en cos d'accidents ds type.


' \

— Perle de réfrigérant primaire "APRP"

— Rature de tube de générateur do vapour "RTGV"

— Rupture de tuyauterie vapeur "RTV".

Dans le co« d'accidents 6e typa "APRP" ou de "I-.VÎV", cftîla rriod'ïiiaalion permet

de cniculer la pression 'et i<« îefripéraîuro dana l'enceinte de confinement uinsl quo le

débit cU- cose relâché d'JMs celio-ci en cos en cas tT "APRP" ,

Les modèles adoptés sont mialivernsrvt simples d=s riianiôie à petm&iim une resolution

ciô typo explicita .

Dons SATRAPE, deux interfaces graphiques ont été déveleppées, en utiilsonx les foncllona

do la norme çj.aphiqus GKS. Une de cos deux interfaces permet le lancement ciss

commandes, oiors quo la clsuxiôsne permet ds vieucJiser tes pfincipoîss variobies

d'éto'.s ' de î'insîoïiotton.

Les résultats obtenus montrent un« bonne co»oor(jonc<j aver; iss scénarios couro-

rornont urimis lors des acoidentt considCrés.

Mots Ciés : Réacteur nuoléoire - - Simwiatoyr •-• APR? — RVGV -— HIV — GKS

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