Droit Des Hydrocarbures. Laurent Otshumbe

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Droit des hydrocarbures

Titre I: Considération générale sur les hydrocarbures

Il est généralement admis que le droit est immergé dans les relations sociales,
économique, politique etc…( Jean-Jacques Suer), une introduction du droit Harmattan
Paris pages 15. On en déduit que le droit des hydrocarbures ne peut être appréhender
véritablement si son objet est méconnu.

Chapitre 1: Objet du droit des hydrocarbures


Comme l’on notait Louis-Marie Morphox et Jean Le Franc, le mot objet peut signifier dans un
sens vulgaire peut signifier le contenu, c’est sur quoi porte une activité.( Vocabulaire de la
philosophie et sciences humaines, Harman Colin). Dans cet optique l’objet du droit des
hydrocarbures porte sur les hydrocarbures. Leur étude renvoie inéluctablement à la chimie et
à la géologie tant qu’il est vrai, que ce sont des substances physicochimiques.

Section 1 : Éléments physicochimiques des hydrocarbures

On doit essayer tant bien que mal d’en donner une définition générale avant de tenter d’en
donner une typologie et évoqué succintement.
§1 Définition:

Le terme hydrocarbures signifie « les molécules allongées ou circulaire composé d’atomes de


carbone et d’hydrogène. Le pétrole et gaz en font partie. Comme source d’énergie du système
solaire, ils sont catalogués dans ce qui proviennent des combustibles fossiles. Pour le
législateur congolais, le terme hydrocarbures est défini comme un composé organique
d’hydrogène solide, liquide et gazeux gisant dans le sol et utilisable comme carburant,
combustible pouvant servir des matières de base pour l’industrie pétrochimique. Art2.22 de la
loi n⁰15/012 du 1 août 2015 portant loi n⁰) la définition proposé par le législateur congolais
semble restrictive dès lors que les gaz méthane du lac Kivu n’en font pas partie. Mavinga
Ndangi et Nzau Matuta, traité de droit congolais des hydrocarbures, tome 1, Généralités,
cadre légal et protection de l’environnement, bruyant, Bruxelles, p24.
§2: Typologie des hydrocarbures

On distingue les hydrocarbures conventionnelles (A) et les hydrocarbures non


conventionnelles (B). La loi précitée ne donne aucune définition sur ce qui convient
d’identifier comme hydrocarbures conventionnelles sans aller dans les détails qui nous
éloigneraient des objectifs élémentaires
A. Les hydrocarbures conventionnelles

Quelquess points pour permettre de distinguer des autres types d’hydrocarbures:

Le coût de production des hydrocarbures conventionnelles est faible comparativement aux


hydrocarbures non conventionnelles ;

L’extraction des hydrocarbures conventionnelles s’effectue suivant des méthodes de forage


classique. Parmi les hydrocarbures conventionnelles on peut citer ;

 Le pétrole brut, il se caractérise par gisement naturel, exploitation sous forme liquide à
la pression atmosphérique.
 Le condescende brut de pentane ;
 Liquide naturel ;
 Le pétrole extra lourd ;
 Le liquide de synthèse ;
 Les Agro carburant ;
 Le gain de raffinage.

B. Les hydrocarbures non conventionnelles

L’article 95, de la loi n⁰ 15/012 portant régime général sur les hydrocarbures cité à titre
extensifs :

 Le butine ;
 Le sable asphaltique ;
 Le gaz de charbon ;

Section 2 : Répartition des hydrocarbures dans le monde

Le pétrole et le gaz peuvent s’échappe dans la Roche réservoir où il se produisent un


suintement naturel il en résulte que pour qu’une réserve

Il en résulte que pour qu’une réserve de pétrole existe,le pétrole et le Gaz doivent être piégé
au sous-sol dans une roche réservoir. (Si le pétrole soit il ne peut y avoir de grandes réserves)
Le niveau d’une configuration géologique appeler. (piège la connaissance variable d’une
norme juridique réside dans la connaissance d’une source matérielle).

En réalité, il y a deux compositions dans un piège, a. le pétrole, b. le gaz. Tout d’abord une
roche de couverture imperméable, Tel un schiste est constituer de l’argile, du sel etc. qui doit
se trouver au-dessus de la Roche, réservoir et arrêter la montée des hydrocarbures ensuite les
masses de roche de couverture
.

Il convient de compléter la vision objective en situant l’avènement du droit des


hydrocarbures

CHAPITRE 2. L’AVÈNEMENT DU DROIT DES HYDROCARBURES

Ce dernier est le résultat caractérisé par un encrage au droit minier et par son
émancipation cela veut dire que le droit des hydrocarbures faisait parti du droit minier

Section 1. Encrage du droit des hydrocarbures au droit minier


Pour mieux cerner les contours de l’inféodation du droit des hydrocarbures au droit minier il
convient d’examiner la question en scrutant les différentes époques qui ont marquées
l’histoire de notre pays:
§1 la période prè coloniale :

L'exploitation du fer, du cuivre et d’autres minerais était activement pratiquée avant l’arriver
des européens au KATANGA d’après les témoignages de LIVINGISTON ( voir heribert
kabwe, droit minier en RDC. Genèse évolution et perspective, brillant Bruxelles, 2019, page
18) les indigènes fabriqués ainsi les fils, bracelets, houx, hache et autres ustensiles par
martelage et tréfilage. En ce qui concerne le régime juridique il y a lieu de penser que la terre
étant chez le noir une propriété collective le sous-sol a était considéré comme un accessoire.
Selon mon seigneur HEMPTINE : << le gisement minier était une propriété collective seul le
puis d’extraction ouvert appartenait à celui ou à ceux qui y travaillé >>

§2 La Période De L’eic:
Le premier décret sur les mines de l’epoque de l’EIC date du 30 avril 1887 selon les termes de
l’art 5 de ce décret << nul ne peut sans autorisation donnée par mois exploiter des mines sur
des terres dont la propriété ne lui a pas été légalement reconnue. Il en découle s’un titulaire
d’un droit de propriété sur un fond selon la législation foncière de l’EIC pouvait s’adonner
aux activités des mines ainsi les propriétaires des terres enregistrées,les sociétés à charges et
les indigènes pouvaient exploiter les minerais ce régime va radicalement changer avec le
décret du 8 juin 1888 sur les mines ce décret disposait en son article 1 : << l’aliénation par
l’état des terres effectuées conformément au règlement du régime foncier ne confère pas aux
acquéreurs aucun droit de propriété, d’exploitation des richesses que le sol peut renfermer>>.
Ces recherches minérales demeurent la propriété de l’état avec ce décret, on consacre le
principe de la domanialisation des richesses du sous sol par l’État avec MAVINGA Ndangi
on peut soutenir que « ce décret consacre trois principes qui vont apparaître dans tous les
textes postérieurs à savoir :

- La propriété des mines est distincte des propriétés du sol ;


- La propriété des mines revient à l’Etat;
- L’exploitation des mines se fait au moyen des concessions.
§3 La période coloniale

On peut relever globalement que le régime juridique applicable au??? a été maintenue pendant
la période de la colonisation Belge dans la mesure où le décret du 8 juin 1880 a survécu
presque un demi siècle. Cependant, à partir de 1937 on a institué deux régimes : le régime
général et le régime conventionnel.

A. Le régime général :

Il a été institué par le décret du 1937, ce décret prévoyait pour les personnes physiques
immatriculées au Congo belge, aux congolais et aux habitants du Rwanda, Burundi les
sociétés civiles à but lucratif et les sociétés commerciales remplissant les formalités requises
la possibilité d’obtenir :

- Le permis général de recherche ;


- Le permis d’exploitation;
- Le permis spécial de recherche ;
- Le permis de traitement.

B. Le régime conventionnel

Les sociétés à charge à savoir le commuté du Katanga, le commuté du ??? et la compagnie de


chemin de fer au grand lac africain avait obtenu de l’État des terres en plaines propriété de
l’État sur base d’une convention auquel il faut ajouter la construction de l’exploitation du sous
sol.

§4 la période poste coloniale


Elle est marqué par la séparation des mines et des hydrocarbures

Section 2 : Émancipation des mines et des hydrocarbures


Alors pendant la période la colonisation Belge on faisait guerre une distinction entre mine et
hydrocarbures. Le décret du 24/09/1937 portant en son article 2.3 que sont considérés comme
mines :

 les gisements…
 Les substances fossiles, combustible ou bitumineuses.

Le décret du 31 mars 1959 règlementant la recherche et l’exploitation des hydrocarbures.


Alors pour le conseil colonial :« la recherche et la production des hydrocarbures sont une
matière spéciale et il importe que des investisseurs susceptibles de s’y interressé aient à leur
possession un texte de loi qui renferme les règles qui seront obligatoirement à l’accord des
parties et qu’ils sachent qu’à ces règles, aucune dérogation ne pourra être accordée». Après
l’indépendance du pays, l’ordonnance loi n⁰67-231 portant législation générale sur les mines
est intervenu le 11 mai 1967 soit 8 ans après le décret du 31 mars 1959 règlementant la
recherche et l’exploitation des hydrocarbures. Ce texte à la particularité de réunir à la fois les
règles consacrées au régime des mines et celles des hydrocarbures en s’inspirant du décret des
hydrocarbures précité. En plus mettre en exergue la séparation de l’ordonnance loi subdivisée
et ses mesures d’applications ( ordonnance loi n⁰67-476 du 23/j07/1967 portant règlement
minier) Un peu plus tard, c’est-à-dire le 02 avril 1981 sera édicté l’ordonnance loi n⁰a81/01
portant législation générale des mines et des hydrocarbures. Ce texte a la particularité
d’instituer la convention pétrolière comme mode l’octroi sur les hydrocarbures en lieu et place
de ce qu’on qualifié la guerre. L’autonomie de droit des hydrocarbures est aujourd’hui
consacré par la loin⁰15/012 du 1 août 2015 portant régime général des hydrocarbures
complété par le décret n⁰16/010 du 16 avril 2016 portant règlement d’hydrocarbures.

Section 3 : sources du droit des hydrocarbures.

Pour Catherine THIBIERGER, le concept source de droit par son caractère bipolaire voir
objectifs inclus ce qui est né ( sources ) et ce qui est créé.

Jean-Jacques Suer opine que le droit est immergé dans la réalité sociale, économique,
politique etc… ne peut être décrit, connu indépendamment de cette réalité.

Alors ces deux citations convergent vers une réalité :

- Une connaissance véritable d’un droit


- Sources matérielle

§1. Sources matérielles de droit des hydrocarbures :

Alors, selon JR Gargi toute connaissance est spontanément créatrice des valeurs et des
normes. Que les sources matérielles de ce droit proviennent de science dure et Les sciences
sociales.

a. Les sciences dures

Des nombreuses dispositions de droit des hydrocarbures ne sont que des emprunts ou des
transpositions de connaissances géologique ou encore divers discipline. A titre illustratif les
définitions comme basin sédimentaire gaz naturel associé, le gaz naturel non associé,
gisement, hydrocarbures pétrochimie.

b. Les sciences sociales


Il ne fait pas l’ombre de doute que des nombreuses dispositions tant de décret du 13/08/2012
que du décret du 19/10/2016 ont pour fondement l’économie, la politique, les sciences
administrative, le droit de l’environnement etc.

§2. Les sources formelles


Les sources créées du droit sont souvent

- La constitution « l’État exerce une souveraineté permanente sur le sol, le sous sol et
les forêts, sur les espaces aériennes, fluviale, lacustre et maritime congolais ainsi que
sur la mer territoire congolais ainsi si que sur le plateau…. Les modalités sont
déterminés par la loi.

Le traité : certains actes du droit de l’ohada sans concerté directement le droit des
hydrocarbures. il s’agit de :
L’acte uniforme révisé de 2010 portant sur le droit commercial article 3;
Le caractère propre de l’exploitation des mines (
- L’acte uniforme révisé de 2014 relatif aux droits des sociétés et aux groupement
économique.
- L’acte uniforme de
- L’acte uniforme du 26 janvier relatif au droit comptable
- L’acte uniforme relatif au droit comptable
- L’acte uniforme portant

c. Les lois
d. Les règlements
e. Ainsi que les arrêtés.
Titre II: RÉGIME JURIDIQUE DES ACTIVITÉS DES HYDROCARBURES.

Le législateur de la loi n⁰15/ du 1 août distingue les activités des hydrocarbures en hameau et
en avale. Aussi est il indiqué de devoir examiner les régimes juridiques applicables aux
activités des hydrocarbures en hameau et en deuxième lieu les régimes juridiques applicables
aux activités des hydrocarbures en avale.

Chapitre 1: le régime juridique applicable aux activités des hydrocarbures en hameau :

Lorsqu’on prend en compte l’acquisitiondes droits relatifs à l’exercice des activités on peut
globalement les syndés en trois :

- Le droit relatif à l’exercice de construction ;


- Celeratif aux activités d’exploration et d’exploitation.

Le sol peut être imputable suite à l’exercice suivant :

- Le cost oil

Q/Pourquoi l’État fixe le cost oil ?

R/L’état doit avoir un profit.

- LA DOMANIALITÉ

Le législateur congolais de la loi 15/012 est resté draconique sur le contrat de société, se
contentant d’évoquer simplement l’article48 l’État ou la société peut conclure un contrat de
service avec une ou plusieurs personnes morales avec de droit congolais ou étranger appelé
Le contrat de service se définit par un tiers procède pour le compte de l’État ou la société
nationale à ses propres risques et

Il y a deux types de contrats de service

De manière général, les compagnies pétrolières ne seront pas dans le cadre de contrat de
service rémunérées par l’attribution d’une part de production, mais toutefois, elles peuvent
bénéficier du droit préférentiel d’achat sur le surplus de production. Si le contrat prévoit une
close de bail bank.

B. ACCUSATION DE DROIT DES HYDROCARBURES.


Le droit des hydrocarbures est défini comme étant « des prérogatives conférés en vertu des
dispositions… au contractat aux fins de l’exploratio et l’exploitation des hydrocarbures ».

La présélection : elle a pour but de sélectionner des personnes morales de droit congolais ou
de droit étranger sur base des critères définis dans le manifestations d’intérêt. Art 62 du droit
des hydrocarbures. L’avis des manifestations est élaboré par une commission had hoc mise en
place par un arrêté et chargé de l’organisation de l’appel d’offre jusqu’à

- L’identification du bloc concerné ;


- Dénomination ;
- Situation géographique ;
- Superficie du bloc ;
- La période de dépôt des plis ( Date, Heure et lieu de dépôt);

Les termes de référence :

Ce sont des ensembles d’indication

Le contractant a le droit de peser et construire des canalisations à l’intérieur du bloc mais ces
travaux sont soumis à l’autorisation préalable du ministère ayant dans leur attributions
l’aménagement du territoire,l' urbanisme et des affaires foncières et les hydrocarbures.

2. Les droits reconnus à l’extérieur du bloc

A l’extérieur du bloc, le contractant est souvent obligé de construire les moyens de


communication et transport de toute nature c’est-à-dire la théorie des infrastructures
essentielles.
Chapitre 2: LES ACTIVITÉS D’HYDROCARBURES EN AVAL.

Selon le terme de l’article100; de la loi n⁰15/012 on peut distinguer 5 catégories des


hydrocarbures en aval qui convient d’examiner tour à tour :

- Le rafinage
- Le transport et stockage des produits pétroliers ;
- La fourniture des produits pétroliers ;
- L’importation et la commercialisation des produits pétroliers ;
- L’industrie pétrochimique.

Section 1 : le rafinage

Pour bien cerner les règles se rapportant sur le rafinage, il est indispensable d’en définir la
notion, étudier la modalité d’acquisition de droit de rafinage et en dernier lieu les obligations
qui s’y rattachent.

§ 1. Définition
L’article 2.30 de la loi 15/012 défini le raffinage comme étant une opération consistant à
traiter par des procédés physicochimiques les hydrocarbures en vue de l’obtention des
produits dérivés fini et semi fini commercialisable. A la notion de raffinage, il faut rapprochée
celle de transformation qui se conçoit comme tout procédé chimique ou mécanique qui
consiste à changer la nature d’un hydrocarbure et à obtenir un ou plusieurs produits dérivés ou
semi fini commercialisable.

§2. Modalités d’acquisition de droit de raffinage.

Selon le terme de l’article119 de la loi 15/012, les activités de raffinage des hydrocarbures
sont soumis à l’autorisation préalable du ministère ayant les hydrocarbures dans ses
attributions. L’article153 du règlement des hydrocarbures précise que “ le droit d’exercice des
activités de raffinage est accordé à toute personne morale de droit congolais ou étranger ayant
souscrit un cahier de charge moyennant l’agrément et présentant une étude d’impact
environnementale”. Alors pour obtenir l’agrément, une demande est adressée au ministre
ayant les hydrocarbures. A cette effet, la société requérante doit satisfaire aux conditions
exigées sur la localisation et la technologie (art 156). Sous un autre angle de vue, il ne faut pas
oublier que la signature d’un contrat relatif à l’exercice de l’activitéde raffinage est
subordonnée au payement d’une taxe rémunération dont le taux est fixé par l’arrêté ministériel
par le ministère ayant les hydrocarbures dans ses attributions.

§3. Les obligations.

Les obligations spécifiques sont précisées par l’article158 du règlement des hypothèses, elles
consistent notamment :

- Prendre en charge des agents et cadres des hydrocarbures ;


- Contribuer à la constitution du stock stratégique ;
- Participer aux actions sociales en faveur des populations riveraines.

Section 2 : transport, stockage des produits pétroliers.

Selon Mavinga Ndangi et Nzau Matuta, ces deux activités entendu transport-et stockage sont
indissociablement liées qu’il paraît inconciliable que la personne disposant le droit de
transporté les hydrocarbures puissent sollicité un autre titre pour les stockés. On peut donc
envisager leur étude sous deux volets :

- L’acquisition d’un droit transport-stockage;


- Au conditions d’exercice de transport-stockage.

§1. De l’acquisition de droit de transport et stockage :

Au terme de l’articleles chargements, l’enlèvement, les transferts et les déchargements des


produits pétroliers d’un lieu à un autre ainsi que leur entreposage sont soumis à l’autorisation
préalable du ministère ayant les hydrocarbures dans ses attributions (art 109 Al 1). Cependant,
le règlement d’hydrocarbures distingue : Le régime de l’autorisation et celui du permis, dans
cette optique, le ministère dérive l’autorisation transport stockage des produits pétroliers pour
le volume supérieur à 10 m³ selon les catégorisations ci-après :

- 100,001m³ et plus ( catégorie A);


- 50,001m³ à 100m³ ( catégorie B);
- 10,001m³ à 50m³ (catégorie C).

Quant aux permis pour le volume inférieur à 10m³ selon la catégorisation ci-après :

- 5,001 m³ à 10 m³ ( catégorie A);


- 1m à 5 m ( catégorie B) à l’exclusion de lubrifiant pour les quantité

L’autorisation et permis pour transport et stockage ne sont ni cessible ni transmissible, en


revanche, ils sont renouvelables.
§2. CONDITIONS DE L’EXERCICE DE L’AUTORISATION TRANSPORT-STOCKAGE

Ces conditions consistent à l’observation des formalités administratives (A) et techniques(B)


art 164 et 165.

Section 3: Fourniture des produits pétroliers

§1. Définition

Elle est défini par la loi 15/012 comme étant une activité consistant à emmener les produits
pétroliers en consignation sur le territoire national en vue de le mettre en disposition des
importateurs agréés par le ministère ayant les hydrocarbures dans ses attributions. Il faut
entendre par consignation, une somme remise en dépôt au près de la douane pour couvrir le
montant et taxe dû sur la marchandise dont on veut la libre circulation. En résumé, il s’agit
d’un payement par avance et provisoire qui peut être utilisé dans le cas litigieux. Ainsi, les
importateurs sont tenus à accueillir les produits pétroliers sous douane.

§2. Contrat de fourniture

L’exercice de l’activité de fourniture des produits d’hydrocarbures est subordonnée à la


signature avec le gouvernement d’un contrat de fourniture par le biais de ministre ayant les
hydrocarbures dans ses attributions, la validité du contrat est de 4 ans renouvelable après
évaluation (article 183) en prenant en compte notamment ;

- Le volume fourni et en consignation sous le contrôle d’une déclaration douanière. Il


est entendu que le produit à fournir doit être conforme aux spécifications international.
Elles sont soumis au payement de la taxe rémunératoire dont le taux est fixé par
l’arrêté interministériel le ministre des Finances et des hydrocarbures.

Section 4. De l’importation et la commercialisation.

L’exercice de l’activité d’importation et de commercialisation des produits pétroliers est


soumis à l’autorisation préalable du ministre ayant les hydrocarbures dans ses attributions.
Alors trois titres sont délivrés par l’administration des hydrocarbures pour l’exercice de cette
activité à savoir :

- Le permis de commercialisation qui est un titre autorisant pour la mise en vente des
produits acquis auprès d’un importateur ;
- Autorisation d’importation: titre octroyé pour les besoins d’auto consommation :
- L’autorisation d’importation et de commercialisation, celui-ci est un titre autorisant
l’importation et la mise en vente par le même opérateur.

Section 5: L’industrie pétrochimique

La pétrochimie tel que défini par l’article2.24 de la loi 15/012 est une activité industrielle
conduisant sur base des hydrocarbures naturelles à la production des composés synthétique
qui peuvent exister ou non dans la nature ( composé artificiel). Le règlement d’hydrocarbures
distingue dans le cadre de l’industrie pétrochimique :

- Son implantation
- L’importation- transformation des dérivés des hydrocarbures

§1. Implantation des industries pétrochimique

L’implantation de l’industrie pétrochimique est de la compétition du ministre ayant les


hydrocarbures dans ses attributions, celui-ci signe avec le requérant un contrat. A cr effet, un
avis favorable de l’administration est requise, après l’examen par celle-ci du dossier
comportant les mêmes éléments que ceux exigés pour les activités en amont.

- La présentation d’une étude d’impact sur l’environnement et sociale assorti de son


plan de gestion environnementale ;
- La vérification des capacités techniques et financières (art 239 de règlement des
hydrocarbures);

L’implantation des industries est par ailleurs soumis aux conditions de localisation et de
technologie. Pour la localisation, on exige qu’elle soit réunion les conditions nécessaires pour
l’approvisionnement en fossile et en bio masse (masse matérielle vivant d’un biotope). Milieu
défini par ces constituants inorganique et ses conditions climatique ordinairement étendu
limité.

C. Excès oil

Lorsue les coûts récupérable au cours de la période à laquelle se rapporte le partage et le


production sont inférieurs au cost stop, la différence constitue l’excès oil. Il le partage à part
égale.

D. Profit oil

La part de production qui se dégage après réduction des prix de royal et du const oil est
destiné à être partagée entre l’État et le contractant.

E. Super profit oil

Lorsque après la récupération de revenus qui se dégage après la récupération de l’ensemble


des coûts et les prises de la rentabilité fixé par les contractant après une forte hausse de prix
d’hydrocarbures.

Chapitre 2 : Régime fiscal douanièer des activités hydrocarbures en aval


Section 1 : régime fiscal et douanier

Conformément à la loi 15/012 à l’exception de l’activité de fourniture, les autres activités des
hydrocarbures en aval sont soumis au régime fiscal et douanier de droit commun ainsi qu’au
droit, taxe et redevance prévu par la loi en vigueur. Toutefois, en vertu de l’article152 de la loi
15/012, il a été institué une redevance superficielle pour les canalisations.

Section 2 : régime de change

Un régime particulier de change applicable aux sociétés exerçant les activités des
hydrocarbures sera déterminé par la banque centrale du Congo.

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