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L’information n’est pas un savoir, le savoir

n’est pas une sagesse , la sagesse n’est pas


la vérité, et la vérité n’est pas la beauté
disait Albert Einstein. Cette citation
résonne d’une clarté incontestable dans le
contexte actuel des réseaux sociaux.
Nous étudiants de la faculté de droit privé,
nous tenons fermement à affirmer que les
réseaux sociaux sont indéniablement, un
outil d’information, et non de
désinformation .
Selon le dernier rapport sur l’information
numérique publiée le mercredi 15juin 2023
par l’institut Reuters d’étude du
journalisme, de l’université d’oxford 51%
des jeunes de 18-24 ans utilisent les
réseaux sociaux comme moyen
d’information et pour 28% d’entre eux,
cette source est la première . Dans cette
dynamique, les réseaux sociaux surplantent
la télévision (24%) comme source
prioritaire.
Selon cette même étude, des pays comme
le Nigéria, la Thaïlande, les philippines, le
Pérou , les réseaux sociaux sont devenus
des canaux d’information prédominants,
avec des pourcentages élevés allant jusqu’à
78%. Cette adoption massive reflète la
montée en puissances de l’accès à
l’internet et la confiance croissante
accordée aux plateformes numériques pour
s’informer.
Très cher membre du jury, vous
conviendrez avec nous que les réseaux
sociaux ont révolutionné la manière dont
nous accédons à l’information. Ils ont
démocratisé la diffusion de nouvelles et
des idées , permettant à chacun de
participer au dialogue public.
Cependant, cela ne signifie pas qu’ils sont
intrinsèquement biaisés ou trompeurs. Au
contraire, les réseaux sociaux fournissent
une plateforme pour une diversité
d’opinions et de perspectives , ce qui
enrichit notre compréhension du monde
qui nous entoure.
Nous disons à nos honorables adversaires
de l’INFSS qui avancent que les réseaux
sociaux sont des vecteurs de
désinformation que cette désinformation
ne réside pas intrinsèquement dans la
plateforme, mais dans l’usage qui en est .
Le philosophe Davide Hume disait ceci :
La vérité se trouve souvent à mi-chemin
entre deux extrêmes. Ainsi plutô t que de
diaboliser les réseaux sociaux dans leur
ensemble, nous devrions travailler à
améliorer la littératie médiatique et à
promouvoir une utilisation responsables de
ces plateformes.
Alors, Mesdames et Messieurs, nous vous
exhortons à considérer pour ce qu’ils sont
réellement : des sources d’information
dynamiques et inestimables dans notre
paysage médiatique en constante
évolution.
Plutô t que de succomber à la peur de la
désinformation, embrassons la richesse et
la diversité des informations disponibles
sur les réseaux sociaux, et utilisons-les
pour éclairer nos esprits et nourrir notre
compréhension du monde.

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