Fiscalite Directe Ism 22
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LA PRATIQUE FISCALE
A travers cette thématique, nous essayerons d’étudier les mécanismes d’imposition pour chaque
nature d’impôt ; direct comme indirect.
Pour ce faire, nous aborderons uniquement les impôts qui intéressent généralement les
entreprises et/ou sociétés considérant le volume horaire du cours.
Ainsi, nous verrons tour à tour les règles d’imposition applicables en matière d’impôt sur le
revenu, d’impôt sur les sociétés, d’impôt minimum forfaitaire, de taxe sur la valeur ajoutée, de
droits d’enregistrement et de Contribution Economique Locale, si le temps nous le permet.
L’impôt sur les sociétés qui frappe « les revenus » des sociétés ;
L’impôt sur le revenu proprement dit qui concerne les personnes physiques.
• Il est déterminé annuellement à partir des déclarations des contribuables qui sont ensuite avertis
de son montant par voie de rôle. L’année de référence est l’année civile ;
• L’IR est général ;
• L’IR est aussi progressif avec un barème établi de telle sorte que le taux d’imposition est
d’autant plus important que les revenus sont élevés ;
• L’IR est personnel.
CHAPITRE II : LE CHAMP D’APPLICATION DE L’IMPOT SUR LE REVENU
L’impôt sur le revenu de droit commun est calculé annuellement sur la base d’une déclaration
souscrite par le contribuable qui peut être :
- une personne physique domiciliée au Sénégal ;
- ou qui dispose de revenus de source sénégalaise ou de revenus qu’une convention fiscale attribue
au Sénégal le droit d’imposer ;
- Impôt applicable à raison des bénéfices ou revenus nets que le contribuable réalise ou dont il
dispose au cours de la même année, sans qu’il y ait lieu de distinguer suivant que ces revenus ont
leur source au Sénégal ou à l’étranger.
Toutefois, en ce qui concerne les entreprises et exploitations situées hors du Sénégal, les règles
fiscales pour la détermination forfaitaire des bénéfices imposables ne sont pas applicables.
SECTION I : LES PERSONNES PHYSIQUES
Les personnes physiques, par opposition aux personnes morales, peuvent détenir des :
- revenus à titre individuel et dans ce cas, les revenus sont taxés au nom personnel des personnes
physiques ;
- revenus par l’intermédiaire d’une personne morale ou organisme assimilé et dans ce cas il
convient de déterminer si la structure en cause est imposable ou non à l’impôt sur les sociétés.
Tranche Taux
0 - 630 000 0%
630 001 - 1 500 000 20%
1 500 001 - 4 000 000 30%
4 000 001 - 8 000 000 35%
8 000 001 - 13 500 000 37%
+ de 13 500 001 40%
b) Sur le montant de l’impôt liquidé conformément au a), il est appliqué une réduction pour
charges de famille, en fonction du nombre de parts dont dispose le contribuable, sur la base du
tableau suivant qui détermine les taux, ainsi que les montants minimum et maximum de la
réduction.
APPLICATION
des sociétés de capitaux en particulier des Sociétés Anonymes (SA) y compris les
sociétés nationales et des Sociétés à Responsabilité limitée (SARL) ;
des sociétés unipersonnelles à responsabilité limitée où l’associé unique est une personne
morale.
de la part des bénéfices correspondant aux droits des commanditaires dans une société en
commandite simple ;
de la part des bénéfices correspondant aux droits des associés dont les noms ne sont pas
révélés à l’administration fiscale dans une société en participation.
b- Les personnes morales assujetties en raison de leur activité
Il s’agit en particulier des sociétés ci-après :
les sociétés civiles quand elles se livrent à des opérations de nature industrielle,
commerciale, agricole, artisanale, fruitière et minière. Toutefois, les sociétés civiles se
livrant à des opérations de nature agricole ou artisanale peuvent opter pour leur
imposition selon le régime des sociétés de personnes ;
les sociétés coopératives de consommation lorsqu’elles possèdent des établissements,
boutiques ou magasins pour la livraison de marchandises ;
les sociétés coopératives et unions de coopératives d’industriels, de commerçants ou
d’artisans ;
les sociétés coopératives de production ;
les sociétés de crédit foncier ;
les établissements publics, les organismes de l’Etat ou des collectivités locales à la
condition qu’ils jouissent de l’autonomie financière et se livrent à une activité à caractère
industriel ou commercial, ou à des opérations à caractère lucratif ;
les sociétés d’assurance et de réassurance y compris celles à forme mutuelle ;
toutes autres personnes morales qui se livrent à une exploitation ou à des opérations à
caractère lucratif ;
les personnes morales domiciliées à l’étranger lorsqu’elles sont bénéficiaires de revenus
fonciers au Sénégal ou de plus-values provenant de la cession d’immeubles sis au
Sénégal ou de droits y relatifs ou réalisent des plus-values à la suite de cessions de
valeurs mobilières ou de droits sociaux détenus dans des entreprises de droit sénégalais ;
c – Les personnes morales assujetties volontaires
La loi fiscale offre à certaines sociétés de personnes la possibilité d’opter pour leur imposition
suivant le régime de l’impôt sur les sociétés. Il s’agit :
o des sociétés de fait ;
Sénégal.
Mais, en fait, généralement les conventions internationales reprennent le principe de la
territorialité tel que défini par l’article 3 du CGI. C’est le cas notamment de la convention fiscale
franco-sénégalaise (article 10 de cette convention). La seule exception concerne les entreprises
d’exploitation de navires ou d’aéronefs en trafic international (compagnies maritimes ou
aérienne) : ces entreprises sont imposables exclusivement dans l’Etat où se trouve leur domicile
fiscal, c'est-à-dire, pour les sociétés leur siège social statutaire (article
12 de la convention fiscale franco-sénégalaise).
C. Les personnes morales non imposées à l’impôt sur les sociétés
Les personnes morales exemptées de l’impôt sur les sociétés
Aux termes de l’article 5 du Code général des impôts, les sociétés et organismes suivants ne sont
pas dans le champ d’application de l’impôt sur les sociétés : Cf. article 5 CGI.
Les personnes morales exonérées de l’impôt sur les sociétés
Elles sont prévues par les dispositions de l’article 6 du CGI (sociétés translucides).
Les subventions reçues, quel qu’en soit l’auteur et quel qu’en soit l’objet (subvention
d’exploitation, d’équilibre ou d’investissement) sont normalement imposables.
Exemple : une entreprise obtient une subvention de 1.000.000 FCFA pour l’acquisition d’un
matériel au même montant, amortissable sur cinq ans.
- Dotation aux amortissements en fin d’exercice : 1.000.000/5 = 200.000
- Ce montant sera intégré dans les bénéfices de l’exercice considéré.
4 – Les indemnités
Les indemnités perçues en réparation d’un préjudice subi (vol, inondation ou autre sinistre) sont
imposées normalement. Les indemnités perçues suite à la disparition d’une immobilisation
suivent toutefois le régime des plus-values. Le montant de l’indemnité représente le prix de
cession.
Les produits financiers et revenus assimilés
A / Le régime des revenus de valeurs mobilières
1 – Les dividendes
Le dividende est la quote-part des bénéfices réalisés par une société et attribuée à chaque associé.
La loi fiscale fait une distinction entre les dividendes provenant d’une société non filiale et ceux
provenant d’une filiale.
a- Les dividendes provenant d’une société non filiale
Les dividendes reçus d’une société non filiale subissent une retenue à la source de 10% opérée
par la société qui verse les dividendes. Ils sont imposés entre les mains de la société bénéficiaire.
Lorsque les produits de participation ne sont pas éligibles au régime des sociétés mère et filiale,
la société participante n’est soumise à l’impôt sur les sociétés que sur une quote-part
représentative de 40% du produit brut des participations.
EXERCICE D’APPLICATION
Une SA a dégagé au titre de l’exercice N, un bénéfice comptable de 95 325 000. Au titre du
même exercice, la SA a reçu d’une société non filiale des dividendes pour un montant de16 200
000. Calculer le montant de l’impôt sur les sociétés que la SA reste devoir payer au titre de
l’exercice considéré.
Résolution de l’application
Pour l’exercice considéré, la société a reçu un dividende net de 16 200 000. En considérant que
ces dividendes proviennent d’une société non filiale et ne sont imposables qu’à concurrence de
40% de leur montant brut, il convient de déterminer ce montant brut qui a par ailleurs servi à la
détermination du montant de la retenue à la source, soit 16 200 000/0,9= 18 000 000.
Pour le calcul du bénéfice fiscal, il convient de déduire du bénéfice comptable un montant égal à
60% du montant brut (18 000 000), soit 10 800 000, ce qui donne un bénéfice fiscal de 84 525
000.
L’IS correspondant est de 30% de 84 525 000, soit 25 357 500.
b- Les dividendes reçus d’une société filiale
Les dispositions de l’article 21 du CGI précisent que les produits bruts des participations d’une
société mère dans le capital d’une filiale sont retranchés du bénéfice net total, déduction faite
d’une quote-part représentative des frais et charges. Cette quote-part est fixée uniformément à
5% du produit total des participations mais ne peut excéder, pour chaque période d’imposition,
le montant total des frais et charges de toute nature exposés par la société participante au cours
de ladite période. La retenue à la source effectuée par la filiale ne constitue pas un crédit d’impôt
pour la mère.
S’agissant de l’imposition de la quote-part représentative de frais et charges, il convient de faire
remarquer qu’un principe général de fiscalité voudrait qu’il ne soit pas retenu, comme charge
déductible, une dépense ne se rapportant pas à un revenu imposable. Il est admis à cet égard
d’exclure des frais généraux, les frais supportés par la société mère dans le cadre de la gestion de
ses participations dans la filiale. Notons qu’en vertu des dispositions de l’article 22 du CGI, le
régime "mère-filiale" est appliqué à condition que :
la société mère et la société filiale soient, quelle que soit leur forme, imposable à
l’impôt sur les sociétés ;
la société mère ait son siège social au Sénégal ;
les actions ou parts d’intérêts possédées par la première société représentent au moins
10% du capital de la seconde, les actions ou parts soient souscrites ou attribuées à l’émission et
soient inscrites au nom de la société ou que celle-ci s’engage à les conserver pendant deux (2)
années consécutives au moins sous la forme nominative. La lettre portant cet engagement doit
être annexée à la déclaration des résultats.
B- Les intérêts des obligations
Les obligations sont des titres de créance négociables, représentant une part d’un emprunt à
long terme et conférant à leur possesseur le droit de percevoir un intérêt. L’obligation est donc
une valeur à revenu fixe par opposition à l’action qui est une valeur à revenu variable. Là
aussi, la loi fiscale fait une distinction (article 173 du CGI) :
- les intérêts et produits d’obligations dont le remboursement est à échéance inférieure à cinq
(5) ans subissent une retenue à la source de 13% qui constitue un crédit d’impôt imputable sur
le montant de l’impôt sur les sociétés ;
- les intérêts et produits d’obligations dont le remboursement est à échéance d’au moins cinq
(5) ans subissent une retenue à la source de 6%. Cette retenue à la source est libératoire du
paiement de tout autre impôt sur les intérêts et produits considérés. Par conséquent, ils
n’entrent pas dans la base imposable.
2- Les charges déductibles
Les charges à déduire des produits bruts imposables doivent satisfaire à un certain nombre de
conditions définies à l’article 08, II du CGI, à savoir :
1- être exposées dans l’intérêt direct de l’entreprise ou se rattacher à la gestion normale de
la société. Pour la détermination du résultat fiscal, cette condition a pour effet d’interdire la prise
en charge de dépenses ayant un caractère somptuaire, de dépenses supportées dans le seul intérêt
personnel de certains associés et ne se rattachant pas de ce fait à l’exploitation ou celles ne
procédant pas d’un acte normal de gestion commerciale ;
2- correspondre à une charge effective et être appuyées de justifications suffisantes. Ces
justifications peuvent revêtir des formes diverses : factures, livre de paie, mémoires, etc.
L’entreprise a donc intérêt à conserver les factures et autres pièces à l’appui de ses dépenses ;
3-se traduire par une diminution de l’actif net de la société ou être destinées à parer une
diminution de l’actif net. Les charges ne doivent avoir ni pour résultat l’entrée d’un nouvel
élément dans l’actif immobilisé, ni pour effet de prolonger la durée probable d’utilisation d’un
élément d’actif. Les dépenses supportées à ce titre doivent être portées non pas parmi les frais
généraux, mais à un compte d’immobilisation et donner lieu, le cas échéant, à un amortissement.
Si une immobilisation a été comptabilisée à tort en frais généraux, le prix d’acquisition doit être
rapporté au résultat. S’il s’agit d’une immobilisation amortissable, il est admis que l’entreprise
retrouve le droit de pratiquer un amortissement dans les conditions de droit commun dès la
régularisation de ses écritures comptables, par l’inscription à l’actif, de l’élément considéré ;
4-être comprises dans les charges de l’exercice au cours duquel elles ont été engagées. Les
charges doivent être rattachées au résultat de l’exercice au cours duquel elles ont été engagées,
dès lorsqu’elles présentent le caractère de dettes certaines dans leur principe et dans leur
montant, sans attendre qu’elles soient effectivement réglées ;
5-concourir à la formation d’un produit non exonéré d’impôt assis sur le bénéfice, c’est à-
dire être engagées pour la réalisation de produits imposables. Les charges déductibles doivent
concourir à la formation d’un produit soumis à l’impôt sur les sociétés. Dans le cas contraire,
elles ne sont pas acceptées en déduction. Dans le cas où la comptabilité ne permettrait pas de
dissocier les charges à réintégrer, l’administration peut recourir à des méthodes de ratios ou de
clé de répartition pour les déterminer forfaitairement (quote-part de 5% des produits bruts des
dividendes d’une filiale par exemple …).
foncière des propriétés bâties, la contribution forfaitaire à la charge des employeurs (CFCE), la
taxe sur la valeur ajoutée (TVA) non récupérable et les droits de douane.
Il convient de signaler que la taxe sur la valeur ajoutée non récupérable et les droits de douane
supportés sur les acquisitions d’immobilisations doivent être compris dans le prix de revient de
celles-ci.
Ils ne viennent en diminution du bénéfice imposable que par le biais des amortissements.
Sont toutefois exclus de la déduction, l’impôt sur les sociétés, l’impôt minimum forfaitaire sur
les sociétés, la taxe sur les excédents de provisions, l’impôt sur le revenu des salariés et la taxe
spéciale sur les voitures particulières des personnes morales prévues à l’article 550.
Ne sont pas non plus déductibles les transactions, amendes, confiscations, pénalités de toute
nature notamment celles mises à la charge des contrevenants à la réglementation régissant les
prix, le contrôle des changes ainsi que l’assiette, la liquidation et le recouvrement des impôts,
contributions, taxes et tous droits d’entrée, de sortie, de circulation ou de consommation.
Les primes d’assurance
Sont déductibles du bénéfice imposable les primes d’assurance versées à des compagnies
d’assurance agréées et établies au Sénégal ou à la Caisse de retraite par répartition avec épargne
de l’Union Monétaire Ouest Africain (CRRAE-UMOA).
Les assurances contractées au profit de l’entreprise constituent des charges déductibles si les
risques couverts se rattachent à l’exploitation. Il s’agit notamment des polices pour lesquelles la
réalisation du risque couvert se traduit par une diminution de l’actif net de l’entreprise (perte
d’un élément d’actif ou création d’une charge ou perte déductible). Il en est ainsi pour les
assurances couvrant l’incendie, les accidents du travail, etc.
En conséquence, les primes versées pour assurer les risques personnels d’un associé par exemple
ne peuvent être déductibles du bénéfice imposable.
Les dons
Dans le principe, les dons ne sont pas déductibles parce qu’ils ne constituent pas des dépenses
nécessitées par l’exercice de la profession, mais représentent plutôt des libéralités.
Toutefois, l’article 09 du CGI pose le principe de la déductibilité des versements effectués au
profit d’organismes, fondations ou associations reconnus d’utilité publique, désignés par arrêté
du Ministre chargé des Finances, dans la limite de 0,5% de leur chiffre d’affaires. Il s’agit là
d’organismes d’intérêt général à caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social ou
familial.
Il en est de même de la totalité des aides consenties sous forme de versements opérés par les
entreprises dans des comptes ouverts au nom de l’Etat. Toutefois, il faut que l’on soit en
présence de situation de catastrophe déclarée par l’autorité publique et que soient jointes à la
déclaration des résultats les pièces justificatives attestant de la date et du montant de chaque
versement.
Les sommes versées à des tiers pour les besoins de l’exploitation
Les sommes versées à des tiers non-salariés de l’entreprise (commissions, courtage, ristournes,
rabais, honoraires et autres rétributions à des intermédiaires) sont déductibles de l’assiette de
l’impôt à condition que l’entreprise qui les verse en fasse la déclaration auprès de
l’Administration fiscale (article 191 du CGI).
A défaut de déclaration, ces sommes sont réintégrées dans le bénéfice imposable de la société
versante.
Les amortissements et les provisions
Ils constituent des charges déductibles sous réserve des conditions prévues aux articles 10 et 11
du CGI.
L’impôt minimum forfaitaire sur les sociétés est perçu au profit du budget de l’Etat. Il frappe les
sociétés et morales passibles de l’impôt sur les sociétés. Il est dû par toutes les sociétés ou
personnes morales déficitaires.
L’impôt minimum forfaitaire est dû sur le chiffre d’affaires hors taxes réalisé l’année précédant
celle de l’imposition à raison de 0,5%. Toutefois, le montant dû ne peut être supérieur à
5.000.000 de francs CFA.
Il est à noter que, sont exonérées de l’IMF :
1°) les entreprises ayant commencé leurs premières opérations dans le courant de l’année
précédant celle de l’imposition et les sociétés ayant clos leur premier bilan au cours ou à la fin de
ladite année, à la condition, dans ce cas, que l’exercice ne soit pas d’une durée supérieure à
douze mois ;
2°) les entreprises ayant pour objet exclusif l’édition, l’impression ou la vente de publications
périodiques ;
3°) les entreprises ayant cessé toute activité professionnelle antérieurement au 1 er janvier de
l’année d’imposition et non assujetties à la contribution des patentes dans les rôles de l’année en
cours ;
4°) les titulaires de permis d’exploitation ou de concession minière ou pétrolière, pendant une
période de trois (03) ans, à compter de la date de délivrance du titre d’exploitation.
EXERCICE D’APPLICATION IS 1
et articles nautiques ; elle a aussi des participations dans diverses sociétés du même secteur
d’activité.
L’entreprise dont les exercices coïncident avec l’année civile, vous consulte pour la
détermination du résultat fiscal de l’exercice 2014. La société a réalisé un bénéfice comptable
de 25.150.000 et un chiffre d'affaires de 450.000.000. Pour cela, elle vous communique les
renseignements concernant les opérations enregistrées par le comptable.