Droit Des Groupements D'affaire

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UNIVERSITE ALIOUNE DIOP DE BAMBEY

INGENIERIE JURIDIQUE

L3 IJ : Tronc commun JA & CYBER

DROIT DES GROUPEMENTS D’AFFAIRES

Deuxième Partie : LES REGLES SPECIFIQUES A CHAQUE SOCIETE

L’article 6 de l’AUSCGIE nous renseigne que « sont commerciales à raison de leur forme et
quel que soit leur objet, les sociétés en non collectif, les sociétés en commandite simple, les
sociétés à responsabilité limitée, les sociétés anonymes et les sociétés par actions simplifiées.
Pour un examen succinct, il convient de les regrouper sous la famille sociétés de personnes
(Chapitre I), sociétés de capitaux (Chapitre II) et enfin la société mixte qui n’est autre que
la société à responsable limitée (Chapitre III).

Chapitre I : Les sociétés de personnes

La société de personnes est une société constituée intuitu personae, c’est-à-dire en


considération de la personne même des associés. Il existe deux types de sociétés de
personnes : la société en nom collectif (SNC) et la société en commandite simple (SCS).
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Section I : Société en nom collectif


La SNC est l’archétype de la société de personnes, essentiellement formée en considération de
la personne des associés. Elle est régie par les articles 270 et suivant de l’AU, c’est celle par
laquelle les associés sont des commerçants et répondent personnellement, solidairement et
indéfiniment, du passif social.

Parag I : Constitution
Pour l’essentiel, les règles de constitution d’une société en nom collectif, tant de fond que de
forme et de publicité, obéissent aux conditions de création des sociétés commerciales.
Toutefois, sa grande particularité c’est qu’elle confère à ses associés la qualité et commerçant.
Sa forme unipersonnelle n’est pas encore admise en droit Ohada. La loi est flexible car elle ne
fixe pas aucune règle contraignante en matière de capital social, les associés peuvent être mari
et femme.

Parag II : Fonctionnement
Les statuts doivent normalement organiser la gérance de la société, mais lorsqu’ils
n’anticipent pas sur la désignation du gérant « tous les associés sont réputés être gérants »
(Art. 276 in fine). En effet, les statuts organisent librement la gestion unitaire ou collective de
la société. En cas de pluralité de gérants, cette gestion collégiale est possible par le biais du
conseil de gérance. A l’égard des associés, en l’absence de détermination de leurs pouvoirs
par les statuts, les gérants peuvent faire tous les actes de gestion dans l’intérêt de la société
(Voir sur ce point l’Article 277).

Il faut retenir que dans une SNC, les solutions sont prises à l’unanimité (Art. 283).
Concernant le contrôle, les associés non gérants ont le droit de consulter 2 fois par an tous les
documents et pièces comptables ainsi que les PV de délibérations et d’en faire copie (Art.
289). Les fonctions du gérant prennent fin par l’arrivée du terme de son mandat. La fin des
fonctions peut résulter d’un décès, de la survenance d’une incapacité, d’une démission ou
d’une révocation (Art. 279 et s.).

La responsabilité personnelle, indéfinie et solidaire de tous les associés envers les tiers est
incontestablement le trait essentiel de la SNC. Les créances sociales ont pour gage, non
seulement le patrimoine de la société, mais encore les biens personnels de chaque associé.
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Cependant, l’engagement de leur responsabilité ne concerne véritablement que les dettes


sociales.

Enfin, en tenant en considération le caractère intuitu personae, la cession de parts ne peut être
librement consentie (Art. 274), cela requiert le consentement unanime des associés. Dans cet
esprit, le décès d’un associé devrait entraîner la dissolution de la société. Pourtant, le
législateur offre deux voies de contournement pour que les autres associés continuent la
société. Il s’agit de la Clause de continuation entre associés survivants ou une clause de
continuation avec les héritiers (Art. 290).

Section II : Société en commandite simple = SCS


Dans cette forme sociale, la considération de la personne joue un rôle déterminant comme
dans la SNC. En cela, nombre de dispositions relatives aux SNC sont transposables aux SCS,
comme le prévoit l’article 292-1.

Parag I : Les caractéristiques générales


La SCS est un peu que la SNC puisqu’elle présente l’originalité de réunir deux catégories
d’associés dont les droits et obligations sont substantiellement différents :
---Le ou les commandités qui sont des commerçants et se trouvent dans la situation
d’associés en nom collectif, donc indéfiniment responsables du passif social,
---Et le ou les commanditaires, qui sont avant tout des investisseurs, ils ne sont tenus que sur
leurs apports. Leur statut est plus proche des associés d’une SARL ou d’une SA. Ils sont en
contrepartie exclus de la gestion et n’ont pas à ce titre, la qualité de commerçants (Art. 299).
Donc ils ne peuvent pas faire d’apport en industrie (exclus des actes de gestion).

En résumé, importe de retenir la forme hybride de SCS en ce sens que des capitalistes
fournissent les fonds dont les premiers (commandités) avaient besoin pour exercer le
commerce (Art. 293 AU). Pour chaque associé, l’acte constitutif doit mentionner son statut
(Art. 295). En revanche, « le nom d’un associé commanditaire ne peut en aucun cas être
incorporé à la dénomination sociale, à défaut de quoi ce dernier répond indéfiniment et
solidairement des dettes sociales » (Art. 294 in fine).

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Parag II : La constitution
Pour les règles spécifiques à la constitution d’une SCS, celle-ci obéit aux règles qui
gouvernent la SNC (Art. 293-1). Pour que la SCS soit valablement constituée, il suffit de 2
associés, à condition que l’un-e soit commandité et l’autre commanditaire. Parmi les
spécificités des statuts, l’article 295 vient compléter les mentions obligatoires contenues dans
l’article 13 de l’AU. Ces mentions permettent, d’une part, d’éviter toute discussion entre
associés et toute équivoque dans leur situation respective et, d’autre part, donnent aux tiers la
possibilité de connaître les droits et intérêts respectifs des associés ainsi que leur obligation
aux dettes.

Parag III : Organisation de la SCS


Comme la SNC, la SCS est dotée d’un ou de plusieurs gérants. Elle est gérée par tous les
associés commandités, sauf clause contraire des statuts (Art. 298). Cette règle exclut de façon
sous-jacente les commanditaires même s’ils ont une procuration. Concernant la situation des
associés commandités est analogue à celle des associés en nom collectif. Les statuts doivent
fixer la part globale des commandités et la part de chaque commanditaire dans la répartition
des bénéfices.

A ce stade, il est utile de préciser qu’en raison de l’intuitu personae, les parts de commandités
et des commanditaires ne sont pas en principes cessibles, même entre associés, sauf s’il y a un
consentement unanime de tous les associés. Lorsqu’un commandité cède une partie de ses
parts à un commanditaire, celui-ci n’en devient pas pour autant un commandité. Cependant, la
non-cessibilité des parts peut être contournée dès lors que les statuts le prévoient (Art. 297).
Dans le cadre des assemblées, les décisions collectives sont prises à l’unanimité. Toute
modification des statuts, est valable avec le consentement de tous les commandités et celui de
la majorité en nombre et en capital des commanditaires. Ainsi les clauses édictant des
conditions plus strictes de majorité sont réputées non écrites.

Chapitre II : Les sociétés de capitaux

Les sociétés de capitaux qu’on oppose aux sociétés de personnes ont pour principale
caractéristique la prééminence reconnue aux apports faits par les associés. Elles sont au

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nombre de 2 en droit Ohada : la Société Anonyme (Section I) et la Société par Actions


Simplifiées (Section II).

Section I : Société anonyme


La SA est définie par l’article 385 de l’AU comme « une société dans laquelle les
actionnaires ne sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports et dont
des actionnaires sont représentés par des actions ». Sa forme unipersonnelle est également
admise.

Parag I : Constitution
On distingue deux types de sociétés anonymes : les SA ne faisant pas appel public à l’épargne
et les SA faisant appel public à l’épargne.

A--- Les conditions de créations


Les associés de la SA sont des actionnaires et leur responsabilité est limitée à concurrence de
leurs apports, comme celle des associés de la SARL. Pour le capital minimum, la loi Ohada a
uniformisé les montants :
--- 10 millions pour les SA ne faisant pas appel à l’épargne public (Art. 387)
--- 100 millions pour les SA faisant appel à l’épargne à public
Le capital social est « divisé en actions dont le montant nominal est librement fixé par les
statuts » (Art. 387). Le capital doit être souscrit avant la date de la signature des statuts. Les
apports en nature doivent être libérés en totalité alors que les apports en numéraire peuvent
l’être partiellement.

Procédure :
Lors de sa constitution, les fondateurs doivent établir des bulletins de souscription et les fonds
collectés sont déposés chez le notaire ou auprès d’un établissement bancaire par l’ouverture
d’un compte au nom de la société (Art. 390). L’étape suivante est la fourniture d’une
déclaration notariée de souscription et de versement établie sur la base soit du bulletin de
souscription, soit d’une attestation de dépôt délivrée par la banque qui a reçu les fonds, tous
deux devant être présentés au notaire. Le dépôt des fonds pouvant être fait au fur et à mesure,
mais la déclaration ne se fera alors après réception et dépôt du quart au moins du capital social
exigé.

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Le retrait des fonds émanant des souscriptions en numéraire n’est possible qu’après
l’immatriculation au RCCM. La nomination de commissaire aux apports est nécessaire, celui-
ci est chargé de dresser un rapport qu’il déposer 3 jours avant l’AG constitutive convoquée
par les fondateurs. Deux autres particularités, résident dans les règles de quorum et de
majorité.

Ainsi, l’assemblée ne délibère valablement que si les souscripteurs présents ou représentés


détiennent au moins la moitié des actions et les décisions prises à la majorité des 2/3.
L’assemblée constitutive joue un rôle fondamental dont les missions sont déterminées par les
articles 404 et s. Pour ce qui est de la société faisant appel à l’épargne public, elle doit en
informer le public et le projet soumis à l’organisme de contrôle de la bourse des valeurs
mobilières.

Parag II : Le fonctionnement
Les principaux organes des SA sont l’administration et la direction, les organes de
délibération et les organes de contrôle.

A--- Administration et direction


Il existe 2 formules pour organiser une SA :
La SA avec conseil d’administration et la SA à directoire et conseil de surveillance.
La SA avec conseil d’administration est obligatoire pour les sociétés faisant appel à l’épargne
public. Pour pouvoir choisir, il faut remplir 2 conditions holistiques :
-----Le nombre d’actionnaires est égal ou inférieur à trois (3) ;
-----La SA ne fait pas Appel Public à l’Épargne.

1---- SA avec conseil d’administration


Cette formule met en place 2 organes à sa tête, un organe administratif qui est le conseil et un
autre de direction avec PDG ou un DG. Le conseil d’administration est « composé de 3
membres au moins et de 12 membres au plus, actionnaires ou non » (Art. 416), lorsqu’elle
fait appel à l’épargne public, il peut être composé de 15 membres. Les administrateurs n’ont
pas de pouvoir de décision propre. Ils sont nommés pour une durée ne pouvant dépasser 6
ans. Le conseil agit au nom et pour le compte de la société.

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Le PCA est désigné par le Conseil parmi ses membres. Le PCA dirige les réunions du Conseil
et les Assemblées Générales. Il doit veiller à ce que le Conseil assure le contrôle de la gestion
du DG. Le DG est nommé par le Conseil d’Administration parmi ses membres ou en dehors
des membres.

2---- SA à directoire et conseil de surveillance


Ici le Conseil d’administration désigne un administrateur général et assume les fonctions à la
fois d’administrateur et de directeur de la société. L'administrateur général a des pouvoirs très
étendus, ainsi il peut engager la société même pour des actes qui ne relèvent pas de son objet
social. La direction est composée de personnes qui ne sont pas nécessairement des
actionnaires, sous le contrôle du conseil de surveillance. L’essentiel des pouvoirs est
concentré dans les mains du PDG ou DG qui assume aussi les fonctions du Président de
conseil d’administration (Art. 494 et s.).

B--- Organes de délibération


C’est l’organe qui réunit les assemblées d’actionnaires, convoquée par le Conseil
d’administration ou par l’Administration générale. Dans des circonstances particulières, le
commissaire aux comptes peut être autorisé à convoquer une AG (après que celui-ci ait
vainement requis de l'organe compétent la convocation, dans le cadre de la procédure
d’alerte), le liquidateur ou le mandataire judiciaire.

Il y a trois sortes d’assemblées d’actionnaires :


1- Assemblée Générale Ordinaire : a une compétence de droit commun… Il est prévu que
les décisions sont prises à la majorité des voix exprimées.
2- Assemblée Générale Extraordinaire : seule compétente pour modifier les statuts. Pour la
majorité, on dit que les décisions sont prises à la majorité des deux tiers (2/3) des voix
exprimées.
3- Assemblées Spéciales : Une catégorie spéciale d’actionnaires, dès lors que leurs statuts
sont modifiés. S’applique la règle cumulative de quorum (moitié des actionnaires) et de
majorité (2/3 des votes).

C---- Organes de contrôles


En plus du contrôle interne, l’Ohada a renforcé a renforcé le contrôle de la SA. Le contrôle
interne se matérialise par la consultation des documents (Art. 525), par les procédures d’alerte
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(Art. 158), à l’expertise de gestion (Art. 159)… Naturellement, le contrôle relève de la


compétence du commissaire aux comptes qui ont vu leur pouvoir d’investigation élargi avec
la dernière réforme.

Section II : Société par actions simplifiées


La touche d’innovation en droit des sociétés dans l’espace Ohada est le fait de l’instauration
d’un nouveau type de société commerciale sans capital social minimum (Article 853-1 et s.).
La SAS peut être formée par une seule personne. Le but est de donner plus de souplesse d’une
société contractuelle à une société par actions.

Parag I : Constitution
L’article 853-1 souligne l’avantage de la SAS. En effet, les associés créent la société avec
une liberté organisationnelle et fonctionnelle, sous réserve du respect des règles impératives
en la matière. Les règles de fonctionnement sont laissées à la discrétion des actionnaires. Les
associés ne sont responsables des dettes sociales que jusqu’à concurrence de leurs apports.

Parag II : Organisation
La SAS est dirigée par un Président (Art. 853-8) et peut être assisté par un DG. Toujours dans
le sens de la flexibilité, L’organisation des assemblées générales n’est pas obligatoire dans
une SAS. Cependant, certaines décisions doivent nécessairement être prises collectivement
par les associés tenant notamment à l’augmentation du capital, fusion, scission, apport partiel
d’actif.

Le mode de contrôle est librement défini dans les statuts. Mais la désignation d’un
commissaire aux comptes est obligatoire conformément aux termes de l’article 853-13. Les
statuts de la SAS peuvent prévoir l’exclusion forcée d’un associé qui ne veut pas céder ses
actions.

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Chapitre III : La société mixte : SARL

La SARL est la forme de société la plus répandue. Elle peut être dotée d’un seul associé et on
parle d’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée UERL qui n’est en rien différente
de la SARL. La SARL est définie par l’article 309 de l’AU qui met en relief toute sa mixité.
En effet, à l’instar de la SA, dans celle-ci, la responsabilité des associés est limitée aux
apports. Elle se rapproche beaucoup de la SNC car les droits sociaux sont représentés par des
parts sociales dont la cession n’est pas libre.

Section I : Constitution
Elle est valablement constituée d’associés qui ne peuvent dépasser 100 sous peine de
dissolution. Le Capital Social doit être 1.000.000 Francs. Il est divisé en parts de valeur
nominale minimale de Cinq Mille (5 000), sauf disposition nationale contraires (Art. 311).
En ce sens le Sénégal à travers la loi n° 17-2014 du 15 avril 2014 portant fixation u capital
social minimum de la SARL, en son article 1er prévoit que le capital social de la SARL est de
100.000 au moins.

Les apports en numéraire sont déposés et bloqués chez un notaire jusqu’à l’immatriculation.
A défaut d’immatriculation dans le délai de six (6) mois à compter du premier dépôt de fonds,
les associés peuvent demander au Président du Tribunal, l’autorisation de retirer leurs fonds.
Dès lors, le dépôt effectué, le Notaire délivre la Déclaration Notariée de Souscription et de
Versement (Art. 314).

Section II : Fonctionnement
Au sein de la SARL, il y a un partage des pouvoirs entre trois organes : les gérants, les
associés et l’organe de contrôle. Le gérant exerce le pouvoir exécutif de la société. Les
associés prennent des décisions collectives grâces aux assemblées (Art 333). Les Gérants sont
choisis par une majorité des associés représentant plus de la moitié du capital. En l’absence de
dispositions, le gérant est nommé pour 4 ans renouvelables.

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Les associés ont des parts sociales qui sont cessibles entre vifs, transmissibles suite à un
décès. Ils prennent toutes les décisions lors des assemblées ou à l’occasion des consultations
écrites (Art.333). Les décisions en sessions ordinaires sont prises par les associés représentant
plus de la moitié du capital. Quant aux décisions collectives extraordinaires, sont prises par
les associés représentant au moins les trois quart (3/4) du capital.

La nomination des commissaires aux comptes est obligatoire lorsque l’une des conditions
posées par l’article 376 est satisfaite :
Lorsque le bilan total est supérieur 125 millions ;
Lorsque la société réalise un chiffre d’affaires supérieur à (250) millions ;
Lorsque la société a un effectif permanent supérieur à cinquante (50) salariés.
Il faut cependant signaler que même dans les cas où la désignation n’est pas obligatoire, elle
peut être demandée par un ou plusieurs associés représentant au moins le dixième (1/10) du
capital.

En plus des causes communes (Art 200), les causes propres de dissolution par l’article 384 :
la réduction du capitale en deçà du minimum légal et de la perte d’une fraction importante des
capitaux propres.

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