Matrise Dans Les Crues de Basfonds
Matrise Dans Les Crues de Basfonds
Matrise Dans Les Crues de Basfonds
DOSSIER No 12
LE POINT SUR
LA MAÎTRISE
DES CRUES
DANS LES
BAS-FONDS
PETITS ET MICROBARRAGES
EN AFRIQUE DE L’OUEST
Sylvain BERTON
Février 1988
Groupe de Recherche
et d’Echanges Technologiques
213, rue LaFayette
75010 Paris
Tél. (1)42 39 13 14
Ministère de la Coopération Agence de Coopération
République française Culturelle etTechnique
20, rue Monsieur 13. auai André-Citroën
75007 Paris 75015 Paris
Tél. (1) 47 83 10 10 Tél. (1) 4.5 75 62 41
Ouvrages déjà parus dans la collection « Le Point Sur »
AVERTISSEMENT
PREFACE
Mahamane BRAH
Secrétaire exécutif du CILSS
IV
AVANT PROPOS
A. BASSANE
AUX LECTEURS
ANNEXES 301
l- LA PREDETERMINATION DES CRUES 302
2- SANTE ET RETENUES D'EAU 391
3- TENIR COMPTE DE L'ORGANISATION
FONCIERE 415
4- COMPRENDRE LE MILIEU RURAL 429
5- AVANT DE S'ENGAGER, LES
CONTACTS A PRENDRE 461
6- PROJETS ET OPERATIONS A LA
BASE DE CE DOSSIER 465
GLOSSAIRE 471
1
1 - INTRODUCTION
I
I
I
-1
Les études-diagnostics
Une majorité d’opérations a été conçue sans diagnostic.
préalable (30 sur 49). Dans la plupart de ces cas,
l’opérateur juge que sa connaissance du milieu suffit à
la conception de 1’ aménagement.
C’est le cas particulièrement pour les retenues d’eau
destinées à l’abreuvement des troupeaux et à quelques
cultures traditionnelles de bordure de cuvette (riz
pluvial, cultures de décrue).
L ‘expérience montre alors que ces ouvrages sont
toujours sous exploités. Les volumes d’eau stockés sont
démesurés par rapport aux besoins., ‘Toutefois, 1 ‘ouvrage
même surdimensionné et sous exploité, répond à la
demande des villageois. Créer un nouveau point d’eau
n’est pas une véritable innovation.
Dès que l’ouvrage doit répondre à une exploitation
agricole plus complexe (riziculture à 1’ amont par
submersion semi-contrôlée, périmètres irrigués.. .), les
opérateurs semblent ressentir le besoin de mieux cerner le
cadre de leurs actions.
Dans ce cas, 1’ aménagement est une innovation, qui
sera réellement appropriée par les bénéficiaires, si elle
est véritablement adaptée à son contexte particulier.
LEGENDE
IFigure
(formule
6 - Evapotranspiration
de TURC)
potentielle annuelle _ J
(source CIEH) - Au nord de la zone soudano-
sahelienne 1 ‘ETP peut atteindre-2,s m par an.
16 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
RpLYiolité
mm moyenne
mcnsuetbz
200 ETPL$a.a$r,r,+d
D
moyenrie mensu
4: P:ETP> 0
bl Ian podi F
t
-
Figure 9 - Pluviométrie moyenne sur la période
1951-1970
(source CIEHI
. les rivières
cours d’eau permanents
. les fleuves
L’Afrique de > 1 ‘Ouest est drainée par quatre
principaux fleuves : le Sénégal, le Niger, les Volta, la
Gambie.
Ce sont les voies d’eau temporaires qui retiendront
notre attention. L’aménagement des fleuves et de leurs
plaines alluviales est généralement du domaine de vastes
projets d’aménagement d’ensembles géographiques qui
dépassent souvent l’échelle de la société rurale
villageoise à l’exception toutefois des petits périmètres
* L’aména- irrigués villageois (P.I.V.)* alimentés par eau de
gement des
P.1.V n’est pompage.
Pas traité
dans le L’aménagement des marigots et des bas-fonds qu’ils
présent ou-
vrage traversent est souvent mieux adapté à l’échelle de la
micro-région.
croupe ~arapacée
buttes cti ras&
_ \
interfluve -
talwq
* La plaine alluviale
El1.e naît de la confluence de plusieurs bas-fonds.
D’une largeur importante (plus de 200 m) elle présente un
agencement de terrasses successives, de bourrelets de
berges, d’anciens lits, de cuvettes de débordement.
Le bassin versant est beaucoup plus vaste et les
écoulements permettent la présence d’un “véritable” cours
d ’ ea.u (rivière ou fleuve).
Morphologie
Les bas-fonds qui prédominent en Afrique de l’ouest
soudano-sahélienne sont assez peu encaissés dans le
paysage.
Leur profil transversal est généralement horizontal
excepté dans leur partie amont (à la tête du marigot) où
il peut être concave.
La pente longitudinale de ces bas-fonds est toujours
très faible (inférieure à 3 76). Toutefois, lorsque le
marigot prend naissance dans des zones collinaires cette
caractéristique n’est pas générale.
Une entaille centrale sinueuse profonde de 1 à 2
mètres est présente à peu près systématiquement. Cette
entaille correspond au lit d’un cours d’eau temporaire
dont le régime d’écoulement est lié ‘à la pluviosité (voir
figure 15).
Matériaux et sols
Le matériau du bas-fond est constitué d’un
remblaiement colluvio-alluvial souvent épais au centre et
plus mince sur les bordures où il recouvre en biseau les
parties basses des versants.
Ces dépôts sont alimentés par l’érosion des bassins
versants (décapage en nappes, griffes et rigoles 1, donc
d’une part latéralement et d’autre part longitudinalement
(dans le cas de fortes crues).
Des conditions de dépôts variables selon l’intensité
des pluies (puissance de transport-érosion des
écoulements) peuvent conduire à la formation de couches
superposéés sablo-gravillonnaires (écoulements forts) et
argilo-limoneuses (écoulements lents et décantation
“tranquille”).
Sur l’ensemble de la coupe de terrain (yoir figure 15)
la base du dépot est sablo-gravillonnaire (principalement
dans la partie centrale du bas-fond). Elle est recouverte
par le matériau argilo-limoneux.
Sous ce remblai colluvio-alluvial se trouvent les
matériaux d’altération de la roche’ du socle (altérites) .
Ces altérites seront à dominante d’argile de type
montmorillonite (gonflante) si la roche est de nature
basique (grès, granitoïdes calcaires par exemple), à
dominante sableuse et d’argile de type kaolinite (peu
gonflante) si la roch.e est acide (granite, quartz) .
Dans les milieux à montmorillonite, le réseau est très
ramifié et hiérarchisé. Les entailles des cours d’eau sont
bien marquées (lits en “U”). Griffes-rigoles et ravines
strient le bas des versants pour alimenter le m’arigot.
Dans les milieux à sable et kaolinite, le; réseau de
bas-fonds est moins dense. Le remblai contient’ davantage
de lentilles sableuses. Les entailles des cours d’eau sont
moins ma.rquées (voir figure 161.
Cerner les limites de l’action 25
ALT6RiTES
domaine de la nappe phréatiwedà~fxhk
)
-il ROCHE DU SDCLP
Remarque :
A la limite sud de la zone soudano-sahélienne les
bas-fonds évoluent vers le type caractéristique des
régions soudaniennes (voir figure 18).
Ces bas-fonds sont moins larges, plus encaissés et
forment un réseau plus dense que précédemment.
Leur fonctionnement vis-à-vis de l’eau est lui aussi
très lié à la pluviosité. La pluviosité plus importante,
l’encaissement plus net des vallées, l’épaisseur et la
perméabilité supérieure des altérites permettent l’existence
d’une nappe phréatique permanente.
BARRAGE DE SURFACE
BARRAGE SOUTERRAiN
retenue déau souterraine
I Y-
rouche imperméable
BARRAGE MiYTt
diaue
--. . - -
. . ’
. . . -*
- -. - *..L
.m -
-.*.. - -
- - .-. -
. . .*
SOUS-SOL ittyertnéable
-a.
-b-
digue Fi1trat-k
digue déversanFe/FiItrante
* Choix multicritères
Il met en jeu un processus d’élimination et de
sélection basé sur plusieurs critères :
- techniques (hydrologie, agronomie, climat, relief) ,
- financiers (capacité de financement local, régional,
national ou extérieur.. . 1,
- la politique de développement rural et les priorités
nationales et régionales en matière d’ aménagement,
- les conséquences probables sur les systèmes ruraux,
- la reproductibilité technique et économique de
l’opération aux niveaux local, régional ou national.
1
I- I 1
analyse dela demande I I
Moyens
* Les réunions sur le terrain sont le lieu de
causeries d’ordre général et permettent à chacun de se
présenter, que ce soit : le groupe demandeur, la
structure sollicitée.
* Les rencontres individuelles permettent ‘d’éclaircir
certains points qui restent obscurs, ou qui n’ont pas été
abordés lors des discussions collectives.
J- Des informations complémentaires sont apportées par
les personnes qui, d’une manière ou d’une autre,
travaill.ent dans la zone (agents de développement,
administration, etc) .
Moyens
* L’étude de la documentation disponible qui permet
Concevoir l'aménagement 47’
Remarque
Pour collecter de l’information il faut savoir exactement
ce que l’on recherche. C’est tout l’intérêt d’une bonne
connaissance de la demande (étape 1) et des éléments
qu’elle met en jeu.
Objectifs
* Relier clairement les besoins qui sont exprimés par
le ‘groupe rural qui fait la dèma.nde aux contraintes
propre’s au milieu considéré (recoupement des étapes 1 et
2).
* Déterminer en collaboration avec les futurs
bénéficiaires les objectifs à atteindre.
Moyens
* Provoquer des réunions où la participation de tous
les futurs acteurs est indispensable. La discussion
s’organise autour de la question “Pourquoi aménager ?”
et tout le : monde doit y prendre part.
Les intérêts de chacun sont parfois différents :
- notables (chefs, anciens, responsables villageois.. . ),
- paysans (culti.vateurs, pasteurs, agropasteurs.. . 1,
- diverses catégories sociales (hommes, femmes,
jeunes 1.
Cependa.nt leurs objectifs peuvent être parfaitement
compat.ibJ.es.
Objectifs
* Déterminer les types d’ouvrages les plus aptes à
répondre aux objectifs fixés, (dans un premier temps
aucune possibilité de doit être rejetée).
* Choisir en fonction de toutes les informations
disponibles celui qui paraît être .le mieux adapté au
contexte de réalisation (physique, social, agronomique et
Cconomique 1.
48 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Moyens
* Posséder un éventail le plus complet possible des
différents ouvrages et maîtriser leur fonctionnement.
* Informer les futurs bénéficiaires sur les
caractéristiques de ces ouvrages :
- ce qu’ils sont,
- leur fonctionnement,
- leurs limites,
- les contraintes qu’ils impliquent.
Au moyen de :
- visites et rencontres intervillageoises,
- présentation de maquettes,
- projections de montages audiovisuels,
- réunions d’information.
* Provoquer une réunion de l’ensemble des
bénéficiaires pour arrêter le choix avec l’accord de tous.
Objectifs
* Identifier dans la zone rurale exploitée par le
groupe des bénéficiaires les sites susceptibles de convenir
à 1’ aménagement choisi.
* Pour chacun d’eux définir sommairement leurs
principales caractérist’iques : situation, topographie,
utilisation de l’espace.. .
* Classer ces sites par ordre de préférence pour les
villageois et expliquer cet ordre.
* Repérer les lieux les plus favorables pour
1’ aménagement.
Moyens
* Visiter le terrain avec les villageois en leur
demandant de montrer dans l’ordre d”importance à leurs
yeux les sites qu’ils connaissent.
* Discuter sur les lieux, des avantages et
inconvénients de chacun d’eux.
* Revenir s’il le faut plusieurs fois sur les mêmes
sites pour pouvoir décider.
Objectifs
* Recenser l’ensemble des techniques aptes à permettre
la réalisation du type d’ouvrage retenu.
* Evaluer pour chacune d’elles les aspects positifs et
les contraintes qu’elles présentent’ dans le contexte de la
zone :
- facili.té d’approvisionnement et coût des matériaux,
- disponibilité et coût du matériel nécessaire,
- fa.cilite de mise en oeuvre: en fonction des
compétences et de la force de travail des partenaires.
* Choisir la technique la mieux adaptée aux
caractéristiques techniques, humaines et financières de
l’opération.
Moyens
* Visi.tes sur le terrain afin de repérer les éventuels
matériaux de construction disponibles sur place ‘et de
déterminer leur qualité.
* Visiter des ouvrages de même type dans la région et
identifier les techniques employées : ouvrages
traditionnels, ouvrages d’ autres projets.
* Di.aloguer lors de réunions villageoises sur la
validité des techniques possibles afin que le choix. soit
effectué d’un commun accord.
Remarque
* C’est seulement lorsque les choix du type
d’ouvrage, du site, de la technique sont arrêtés que les
études plus approfondies peuvent débuter.
* Les étapes de’ 1 à 6 sont donc les étapes
préparatoires à 1’ aménagement. De leur qualité et leur
fiabilité dépend la suite des actions.
* A ce stade chacun des partenaires (villageois,
partenaires locaux et nationaux, bailleurs de fonds)
doit être suffisamment informé pour agir .
Objectifs
* Identifier, le plus fidèlement possible avec les
moyens dont on dispose, les caractéristiques du milieu
qui influent sur 1 ‘aménagement (sur sa construction etsur
son fonctionnement 1.
* Dimensionner les ouvrages
* Définir les caractéristiques de leur mise en oeuvre :
- provenance, qualité et quantité des matériaux,
- type de matériel à utiliser,
- force de travail et compétences ‘nécessaires,
- durëe des travaux.
Ces études aboutissent à l'élaboration du dossiér
technique et du dossier de financement.
50 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Moyens
* L’étude du site comprend :
- topographie : modelé du terrain,
- hydrologie : écoulements de surface,
- hydrogéologie : eaux souterraines,
- géotechnie : les matériaux.
* L’étude de 1 ‘ouvrage se décompose en :
- caractéristiques de construction,
- dimensionnement général,
- dimensionnement des évacuateurs de crue, vidanges
et prises d’eau,
- plan,
- métrés et temps de travaux.
Remarques
* La réalisation d’études approfondies est très
complexe, donc souvent coûteuse, longue et difficile. Ce
travail peut donc être confié à des spécialistes (cas
rare) ou être simplifiée par l’utilisation de méthodes
adaptées en connaissant leurs limites.
* Seules les dimensions réduites des ouvrages
construits autorisent Leur emploi. Cependant une certaine
rigueur est i.ndispensable pour minimiser ,l’erreur.. . et
1’ appui technique ponctuel des spécialistes est une
sécurité.
Objectifs
* Déterminer quelles sont les conséquences positives ou
négatives de 1’ aménagement du bas-fond sur les
caractéristiques agro-écologiques et socio-économiques du
milieu .
Dans le but de :
* valoriser au maximum les effets positifs, qu ‘ils
soient prévus pour répondre aux ‘objectifs initiaux, ou
qu ‘ils apparaissent secondairement.
* Minimiser les effets négatifs en les maîtrisant :
- problèmes fonciers +
- problèmes d’accès et d’usage de l’eau,
7 problèmes sanitaires.
Moyens
* Réaliser 1 ‘étude de la mise en valeur, des points de
vue :
- du quantitatif : les quantités ,produites ,
- du qualitatif : les avantages non productifs ,
- de 1’ efficience : comparaison des résultats
escomptés/coûts engagés.
- de la viabilité : pérennité de l’aménagement sans
apport extérieur.
* Aborder les conséquences négatives/positives de
l’aménagement lors de réunions villageoises pour prévoir
Concevoir 1’ aménagement 51
Remarques
Tout ce processus d’évaluation “à priori” se base sur
une série d’hypothèses formulées lors d’études préalables.
Leur validité sera vérifiée au fur et à mesure de ?a vie
de 1’ aménagement.
Cependant cette phase d’évaluation permet de mettre
en place un programme coh.érent d’aménagement.
Objectifs
* Déterminer les différentes étapes des travaux et les
moyens qu’il faudra mettre en oeuvre :
- la durée aproximative,
- les matériaux,
- le matériel,
- la main d’oeuvre.
* Assurer le fonctionnement continu du chantier et la
bonne marche des travaux (pour terminer avant l’arrivée
des pluies par exemple).
* Permettre aux acteurs villageois de s’organiser en
fonction de leurs autres occupations.
* Programmer l’achat ou la préparation des matériaux
(ciment, gabions.. . ) et du matériel.
* Préparer les sessions d’animation, information et
form.ation nécessaires.
Moyens
* Organiser des réunions de travail sur le terrain
(animation-information) afin d’évaluer la force de travail
disponible.
* Définir un calendrier de travail avec les villageois
qui devra être respecté.
* Formaliser l’ensemble par un “contrat” d’engagement
approuvé par tous les partenaires sans omettre d’y ‘faire
figurer les obligations de gestion et d’entretien de
1’ aménagement.
Remarques
* Pour ce type d ’ action, réalisée avec la
participation bénévole des populations, la rigueur
nécessaire à une entreprise n’est pas envisageable.
Cependant, tout chantier d’aménagement rural doit être
organisé le mieux possible, en tenant compte des
imprévus.
* Dans un tel contexte de travail, chacun se sent
responsable, donc partenaire à part entière dans
l’opération.
* La complexité de l’organisation dépend de
l’importance du chantier.
52 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
I PI?OTOCOLE
L'ASSOCIATION
ET EYDA
DE COLLABORATION
TIERS-MONDE
FRANCAISE DES
ENTRE
VOIwONTAIRES
LE YlLLAGE
DU
DE
PROGRES
KER MDRI
(AFVP)
FALL
Id zone de THIES .
‘Yc7RI FALL .
-’ du système “village”,
- de 1 ‘économie rurale régionale.
Regrouper ces éléments, c’est d’abord en identifier la
source (Où se trouve l’information ?) puis mettre en
oeuvre les moyens nécessaires à leur collecte (Comment
obtenir l’information ?).
Les sources principales d’informations sont :
* La documentation disponible
* Les personnes ressources
* Le savoir paysan
* L’observation critique sur le terrain.
* Documents divers
A 1 ‘occasion de travaux de recherche, d’études de
projets, de stages universitaires, certains documents
peuvent avoir été élaborés précisément sur la région à
étudier.
56 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Milieu physique :
Le climat, le relief, la géologie, la pédologie,
1’ hydrographie, la végétation.
Pouvoir traditionnel
Le pouvoir Pouvoir religieux
Pouvoir administratif
L ‘élevage sédentaire
L ’ élevage transhumant
Elevage Relations avec l’agriculture
La vente des animaux (lieux-
périodes)
Milieu physique
Les terroirs, les unités de paysage et leurs interrela-
tions , les cours d’eau et leurs caractérist,iques, la
végétation.
Situation générale
L ‘habitat et les
Les quartiers
communications
Les pistes
Le développement
C Projets
Projets
passés et résultats
en cours et résultats
Chefs traditionnels
Les autorités Chefs religieux
Responsables administratifs
0
+ dispensaice Mai-enga
\
eU;~S aménajek
contessions
L Figure
Bidi)
23 - Bas-fond
plan des, lieux
de Gourda et Tilli (village de J
Le matériel
La di/$htt~ de nifau
d-re AefBcotrespd
à ladi/fh des hau-
teun lues sur- les
* Le niveau de chantier
Plus précis ce matériel permet la lecture des angles
horizontaux, et celle des hauteurs sur une mire graduée.
Il permet aussi l’estimation de la distance entre la mire
et la station de lecture (figure 25).
Son utilisation est simple, c’est un matériel solide.
Posséder les bases de la topographie permet de l’employer
(des stages de formation à la topographie sont parfois
cr,ganisés sur le terrain).
* Le petit matériel
- Décametre - Jeu de fiches et piquets
- Boussole - Fil à plomb
lmiregraduée
niveau de
chantier
,-------------* --- P
teck.rue position E
B :\
LECTURE
147-d03 = 44 m
Bibliographie utile
c A
tl/poCbèsede position
du +tur ouvrage
Lt& topographiqve
zone inondke
lizH
tielle 50 m : u
3P 28 A0-i AO2
0 360 1% 200
-
Longueur mouillée de l’ouvrage : I (m) o 57 92 117 143 165
* Principe
- Positionner sur carte ou photographie aérienne le
lieu d’implantation de l’aménagement.
- Repérer le réseau hydrographique en amont du lieu
d’implantation.
- Tracer la ligne de partage des eaux qui délimite le
bassin versant en fonction du relief et du sens
d’écoulement de 1 ‘eau dans les marigots environnênts.
- Affiner le tracé dans les secteurs “douteux” par un
passage sur le terrain.
- Estimer la superficie du bassin versant .
* Outils
La détermination peut être réalisée sur une carte
topographique (IGN) ou sur photographie aérienne.. .
Les cartes topographiques : elles sont établies par
1’ Institut Géographique National à partir de photographies
aériennes.
Leur échelle peut varier de 1/25 000 e à l/lOOO 000 e.
Les plus courantes sont celles au 1/50 OOOe (lcm: =, 500 m)
et au 1/200 OOOe (lcm = 2km).
Sur une carte au 1/200 OOOe il est difficile d’estimer
la superficie d’un basin versant inférieur à 25 km2. Sur.
celle au 1/50 OOOe les très petits bassins (< 10 km2) sont
peu “lisibles”.
: nkm’
40’ J 40 Yq l
#
(1
A
-
-
-
i
30’ Figure
bassins
comptage.
Connaissant
35 - Exemple
versants
la
d’estimation
A et B par
surface d’un
de la superficie
quadrillage
car;:;;
régulier
llkm2
des -
et
sur
1 ‘exemple) il suffit d’estimer nombre à
1 ‘intérieur des limites de la ligne de partage des
eaux .
Concevoir l'aménagement 77
LES FONDATIONS
3 In terpéta tion
R = rayon du trou hl=H-Pl h2=H-P2 R en mètre
K = coefficient de perméabilité h en mètre
t en secondes
Ln : lognépérien
Remarques :
* A l’occasion de corrections de ravines au Burkina
Faso, on a pu observer des dépôts solides de l’ordre
d’un mètre d’épaisseur en une saison pluvieuse à l’amont
des ouvrages.
* 1 cm de dépot sur 1 hectare de cuvette représente
un volume de 100 m3.
* Un dépôt so1id.e par, la sédimentation de matériaux
argilo-limoneux peut au fil des années imperméabiliser
une cuvette.
Concevoir 1’ aménagement 83
drz’briz
organiqurs
r
élémenh
[iris
(argiles - lif7xm5 )
apportht-étal: r0lJuuions...
41 Cl Iimik duphndh
-z r.
. -
parigot
débris organioues
3.4 - L'ESTIMATION
DES POTENTIALITES D'AMENAGEMENT :
DES REPONSESA LA DEMANDE
Nulle NIAI~S
- Manifestation d’un engorgement Cultures de mais et sorgho en parcelles Aménagement en diguettes pour
temporaire du sol (en ann6e éparses. entrecoupees de friches kicùlture pluviale
humide les paysans perdent les herbeuses 1”
r6cottes de maist Zone arbustive d’acacia pennata P6rimétres irriguk a condition de
1: Pentes!aibles (il%) Quelques ‘jardins- d’aubergines locales prevoir un rkeau de drainage
Sol arallo-sableux-limoneux (avec sfficace...
Sol hydromorphe totalemenl satur6 Riziculture pluviale en petites parcelles Périmètres irrigués rizicules par
* attenante5 (cultures des femmes...) bassins
,”
- Sot argile-limoneux a argileux Am6na&menl en diguettes et
(pr&amce de larges fentes de retrai am6lioration du riz pluvial
Sots argile-limoneux à argileux- - Riz pluvial et zones de Iriche en Zone d’inondation prévue de la
allernance retenue d’eau
Riziculture de pourtour
’ riz inond6
’ riz pluvial
Remarques
* -L ‘ensemble des informations agro-techniques doit
être ensuite revu pour essayer de discerner quels sont les
blocages possibles :
- au plan économique,
- au plan foncier,
- au plan des ‘interdits traditionnels,
- du point de vue des conflits inter catégories
sociales et ethniques.
* Ecouter des paysans èst nécessaire pour’ comprendre
les contraintes à chacun de ces plans : “si le technicien
connait bien 1’ agronomie et 1’ hydra~ulique , le paysan
connait certainement mieux que lui son agriculture”.
- Organieation du
d8 l’aeu
- Protection périmètre
- Esonomie du projet - Organisation daa
- Voisa d’accès
- Pmblème de geeticn.
traraux de rétif
- Iniraetnlctursa
- Ebrslc.pp financikm
d’accompqnement
On choisit alors :
On choisit alors. :
On choisit alors :
Remarque :
Malgré la disponibilité en terre,
. si 1 ‘eau manque pour compacter correctement,
. si 1 ‘on veut gagner du temps et de 1 ‘argent,
. si le sous-sol est peu stable,
. s’il y a des roches en quantité et en qualité
suffisante,
il est préférable de choisir :
On choisit :
Remarque :
. un petit barrage en maçonnerie ne peut être envisagé
que si le sous-sol permet des fondations stables,
. le recours à une membrane d’étanchéité demande la
présence d’un spécialiste pour le choix et la pose
correcte de cette membrane.
Choisir l'aménagement 95
On peut choisir :
Remarque :
CARACTERISTIQUES DU DEVERSOIR
L_ déversoir
Figure 42 - Les arêtes de la crête du seuil d’un A
1 : arêtes vives
* arêtes arrondies
k épaisseur du seuil
H: épaisseur de la lame d’eau déverqante
I m
a,46
O,bh
6,42
0,40
0,3x
a,36
0 ;3A
cl,3’L
0,30
Principe
- Connaître le débit à ëvacuer au niveau du
déversoir.
- Définir la hauteur de la lame d’eau déversante.
- Calculer la longueur du déversoir en fonction de ses
caractéristiques.
Les grandeurs
Pour déterminer tous les éléments nécessaires au
calcul de longueur du déversoir, on peut suivre la
chronologie suivante :
Déterminer QcM : pour déterminer le débit de crue
maximum de pointe dans le bas-fond, se reporter au
chapitre 3.3” (“la prédétermination des crues”).
Rappelons que QcM = C x QlO
-Figure 44
* hydrogramme de crue à 1 ‘entrée de. la retenue.
b I hydrogramme de, crue sortant à 1 ‘évacuateur.’
C : .évacuateur vu en coupe.
Calcul :
2
m x g x Lt x, QcM x tm3
avec x0 =
S3
“09 xc4
-Figure 45
(source EIER - CIEH Ouagadougou)
Abaque de détermination
Démarche :
* Calculer Ll sans tenir compte de l’effet de
laminage :
QcM = mL 5 . H3’2 Ll =
m. QG . H3’2
* Calculer Xo en fonction de Ll
m2 x g x Lf x QcM x tm3 ~
x0 =
S3
* Déterminer L
1
L=LlxS
xm
UN EXlbïPLE DE CALCUL
4 2 3 4
tl
l
l
I
I
l
--
LA LONGUEUR DU BASSIN
Très simplement : la longueur (L 1 - du bassin de
dissipation doit être au moins égale à la longueur du
seuil déversant.
Les extrémités de -la fosse doivent être protégées par
les murs bajoyers dont la revanche sera suffisante pour
éviter tout débordement latéral (figure 47 - 48)
L Figure
“plongée”
47 - *Schéma d’un évacuateur de type -
:
L : Longueur du seuil déversant et de la fosse de
dissipation
1 : Largeur de la fosse de dissipation
P : Profondeur de la fosse
TN : Terrain naturel
- Calculer +.
- Calculer Yn
Ho
- Lire sur 1’ abaque la valeur correspondante de
P ”
= x
Ho
- En déduire P = x. Ho
H
= 25
HO
-P = ci,28
Ho
Yn = 0 25
Ho ’
P = 0,28 . Ho = 0,56
P = 0,56 m
BIBLIOGRAPHIE
.+ aval amont -$
I
(schéma de principe)
Légende
2 : altérites
3 : substratum rocheux
Stocker l'eau : les barrages 115
-- Courbes’ de nivea-u
* Les producti.ons
Le choix des productions autour des retenues d’eau
s ‘effectue selon le désir des villageois, les !Contraintes
agronomiques du site et les caractéristiques économiques
de la région.
De nombreuses cultures peuvent être pratiquées sous
irrigation et le petit barrage peut ,être valorisé par :
- les céreales : sorgho,, maïs, riz...
- les légumineuses : haricots, arachide...
- les racines et tubercules : pommes de terre, manioc,
igname, patate douce.. .
- les cultures maraîchères,
- les cultures fruitières.
* La zone d'exploitation
Les cultures peuvent être pratiquées :
- à 1’ amont de la retenue,
- dans la cuvette d’in,ondation,
- à l’aval du barrage.
Les moyens de mobilisation de l’eau sont alors
variés :
- le pompage,
- le puisage,
- les prises d’eau.
* La saison de culture
Selon la saison de culture, sèche ou pluvieuse, les
objectifs de l’irrigation sont différents :
- en saison des pluies, c’est l’irrigation d’appoint
qui permet de compenser le déficit en eau en cas de
sécheresse temporai.re,
- en saison sèche (contre-saison), c’est l’irrigation
‘totale.
Stocker 1’ eau : les barrages 117
B L’UTILISATION DE L’EAU
Prise en pied
Cette technique doit être réservée aux barrages de
type homogène. Pour les barrages à zones (en gabions
par exemple) sa mise en oeuvre ,est difficile et les
mouvements différentiel’s de,s matériaux peuvent créer des
problèmes (ruptures, fuites.. .).
Pour les petits ouvrages, la ‘prise est constituée
ainsi :
- un ouvrage en béton à l’amont, : la fosse de
dessablage,
- une grille de protection coritre les débris qui
poürraient obstruer la prise,
- un tube d’acier muni d’écrans d’étanchéité en béton
ou métalliques et soudés,
- une vanne aval permettant 16’ contrôle du débit.
(voir figure 52).
La mise en place du tuyau dans le corps de la’ digue
s’effectue dès que le niveau de pose est; atteint.
Le niveau de la pose est choisi de manière à ce que
1FS dépôts solides dans la cuvette ‘ne viennent pas
combler la fosse rapidement. 9 peut ~élever
artificiellement le tuyau ,par rapport aux dépôts dk fond
de fosse, en installant un coude à l’entrée du tuyau
! attention aux risques d’obstruction supplémentaires).
uannc aval
~mmande de vanne
3 -- -
0
-m
- Figure 55 -
400
Estimation
zoo
de dé1 ait
300
d’une
Y00
conduite
Qb3jh) en
charge (siphon ou prise d’eau en tube circulaire).
-------__ Prise en pied : 20 mètres de tube acier
f 1 vanne aval
Siphon : 20 mètres de tube acier + 2
vannes.
Exemple d ‘estimation :
Pour ùne charge (hauteur dleau comprise entre
le &eau de la retenue et la sortie d’un siphon) de
5m :
- une conduite de 75 mm de diamètre autorisera
un débit de 110 in3lh,
- une conduite de 90 mm de diamètre autorisera
un débit de 165 m3ih.
Stocker 1 ‘eau : les barrages 121
LE POMPAGE
TYPE DE
POMPES AVANTAGES INCONVENIEfiTS
J F H A M D
I I
éVa poration
hauteurd'eau
,!lltL .sut- *
la règle
b, 2,5
NDVEM&LE
JANViER
F EVRifR‘
~ MM3
AvRiL
tlhi
\/ >
volttme disponible volume dis pbi bL
au 4 ZZ décembre
vue atrièrc
2
vue de dessus
Béton
Perré
Bois ou tôle. m
LES DOC
La maîtrise des crues dans les’ bas-fonds
Stocker l'eau : les barrages
131
cau0nneme
CARACTERlSTlQUES FONCTIONS
compactée l’ouvrage
l’ouvrage
l Assurer 1’ etancherte barrage
- Tranchée d’ancrage et d’étanchéité piein, sous la digue
L
2.5
- Protège le talus des agressions
Revêtement : extérieures : pluies, batillage. 0
perré gravillonné sur couche de passage d’animaux
pose filtrante
lyau étanche
2.4
tranchée d’e’lanchéiti en argile
Gravier 10mm 0 20 mm 20 cm EP 30 cm
PROTEGER LA DIGUE
coche de gravier
&m.zhe de sable
Important :
Oll constate
fréquemment
1’abscence
de la couche
de sable,
sans dégâts digue en
notables de
la digue
sous-jacente,
si le com-
pactage est
Correct. bl oquees ’
de pore
L Figure 64 -
du gravillon
Caractéristiques
ou "gravillonné"
d'un perré bloqué avec-
Stocker 1’ eau : les barrages 139
Par exemple :
semis
Andropogon gayanus Graminée vivace
bouture
Cenchrus ciliaris I Graminée vivace I semis
En zone soudano-sahélienne, la situation culturale en
pente forte sur couche de terre arable peu épaisse rend-
la culture particulièrement sensible aux périodes de
sécheresse. Si avant les premières années, les pluies sont
mal réparties dans la saison, le tapis herbacé est
hétérogène ce qui provoque des zones de passage de l’eau
de ruissellement pouvant conduire 3 une érosion en
rigoles et ravines.
En saison sèche le couvert herbacé attire le bétail sur
la digue. La divagation des animaux endommage alors le
talus. Ce phénomène est courant d’autant que la retenue
d’eau est un point de concentration des troupeaux.
L’entretien et la surveillance des cultures herbacees
sur les digues est donc indispensable. Le choix d’espèces
utiles (Andropogon pour l’artisanat.. .) incite les paysans
à protéger les e.nherbements.
140 La maîtrise des, crues dans les bas-fonds
penlre 3 %
amont ÛVdl
~:4,65i07
--
- - -
_ - -- y
.-
. c ;-
-. -
/ - -
50
- -
.b-
.
- -
-Cm .
Remarques :
Mur bajoyer : ce mur de protection de la digue en
terre le long de l’évacuateur de crue est muni d’un
écran antirenard dont le rôle est d’empêcher les
infiltrations d’eau à la jonction terre-béton dans le sens
amont-aval.
Filtre : ce filtre
drain (tapis drainant) est nécessaire
pour évacuer l’eau sous l’ouvrage et rompre les forces de
sous-pression qui risquent de s’y manifester.
Barbacanes : perforations de la dalle de béton afin
de réduire les forces de sous-pression.
rehnw d’eau
A _ évacuatw cenkral
1I
//- - retenue d’eah
A’
I entonnemet& I
B - évacuateur faf-éral
Echelle
onl
b
,
-A-
Amonk Aval
Echelle
H Gabions
Pierres ou enrochements
.:i::v.... .. Filtres - Drains
_---- Limite des fondations du mur
bajoyer.
amont aval
OYO = In-d
Y
I d
1
I
1 I
* IMPORTANT Remarque :
Des avis Plus les grains sont petits et peu liés entre eux
autorisés
pr&xlisent (cohésion faible), plus le risque de renardage est élevé.
l’emploi de Pour éviter ce phénomène, il faut obliger l’eau à
la r&gle de
Lane “POW parcourir un chemin suffisamment long sous la digue,
vérification” afin que des résurgences ne se produisent pas à l’aval.
car son
aur>lication
n’ést Pas La longueur du cheminement neut être calculée de
toujours manière à Respecter la règle de LAiE + .
justifiée
pour de tels
ouvrages. Pour qu'un "renard" ne se forme pas il faut que :
Aussi
applique-t-on
généralement Lv + 1/3 Lh > C H
la règle
suivante
pour où Lv = longueur des cheminements verticaux
s’assurer de Lh = longueur des cheminements horizontaux
la stabilité
a” H = hauteur d’eau à l’amont du barrage
glissement C est un coefficient fonction du terrain
S”T
fondation :
okreuser la
tranchée
jusqu’à
atteindre un
niveau
imperméable
et s’y en-
foncer de
50 cm mini-
*“*. Si on
ne trouve
Pas de
niveau
imoerméable.
s’arrêter a Le respect de la règle de LANE en terrain très
3,5-4 m de sensible au renardage conduirait à élargir la base de la
profondeur
et remplir digue ou à approfondir la tranchée de manière excessive.
avec “Il Pour éviter ces surdimensionnements ‘coûteux, il est
matériau
imperméable”.
La maîtrise des ,crues dans les bas-fonds
152
ari-mnt aval
L Figure
respect
73 - Exemples
de la règle de
du calcul
LANE.
de vérification du _
Lv = bl + b2 Lh = a1 +#a2,+ a3
Lv + 113 Lh ,= 4 + ‘% = a,7
,3
C H = 2 x 2,s = 5
Le matériel
Le matériel nécessaire à l’exécution du chantier est
fonction :
- de la taille de l’ouvrage,
- de la technique choisie (digue homog’ène, digue à.
noyau étanche, digue à masq,ue amont avec
géomembrane) ,
- des moyens humains et financiers disponibles.
Stocker l’eau : les barrages 155
LE MATERIEL DE COMPAC,T/iGE
TYPE 1 CARACTERISTIQUES
- Ciment CPA classe 325
CIMENT
I l
MOELLONS - Diamètre compris entre 100 mm et 2.50 mm
- Roche durs (éviter la latérite)
I 1 1
Stocker l’eau : les barrages ~ 159
LE MATERIEL
TYPE UTILISATION ET LIMITES
Pelles - Réalisation des gachées de, béton manuellement (durée de malaxage
Brouettes importante)
- Réservé aux trés petis volumes (quelques mitre-cubes) : 5 gachées
par m3 de béton
Ciment 250 kg
Sable 300 litres
Gravier 400 litres + Eau environ 200 litres
Pierraille 200 litres (selon la teneur initiale des matériaux)
Moellons 550 litres
Sable = 1 brouettée
Gravier = 1,5 brouettés + Eau 40 litres
Pierraille = 1 brouettée (4 à 5 arrosoi[s)
Mpellons = 2 brouettées
160 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
1 : Moteur 4 : Coffrage
- Flexible 5 : Couche de béton frais
31 Aiguille 6 : Couche prkédente
Fer 0 I&n
x tord> dei2m
l- Figure
l’aide
77
d’un
- “Vibration”
crochet.
d’un béton cyclopéen à
Travaux préparatoires
étape 1 : décapage des fondations et creusement de la
tranchée d ’ ancrage-étanchéité.
étape 2 : préparation des zones d’emprunt par un
décapage superficiel.
étape 3 : déboisement de la cuvette de retenue d leau.
Exécution de l'ouvrage
étape 4 : remblaiement des fondations jusqu’au terrain
naturel.
étape 5 : pose de la prise d’eau s’il, y a lieu. ~
étape 6 : mise en place du système de drains et
filtres horizontaux.
étape 7 : exécution du remblai compacté et S’il~ y a’
lieu du système de drains et filtres verticaux.
étape 8 : exécution de l’évacuateur de crue.
étape 9 : mise en place des protections et revêtements
d.e talus.
étape X0 : nettoyage de la cuvette des gravie~rs et
terres en surplus s’il y en a.
œ BIBLIOGRAPHIE
La maîtrise des crues dans les bas-fonds
164
œ CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
CARACTERISTIQUES FONCTIONS
* Tapis liltrant de granulométrie variable décroissante des * Draine les eaux inliltrées dans le corps de l’ouvrage
Drains
fondations vers I’enrochemenl ou les gabions
* Arr& le passage des grains de la terre du
soubassement en cas d’infiltrations des eaux dans
* Drain vertical en coeur de digue
les fondations
Stocker l’eau : les barrages 167
I 0 A am
L ,
Y
Remarques
* Bien que nommés “digues à déversoir total”, les
petits barrages en gabions et enrochement ne peuvent
déverser sur une longueur supérieure au lit majeur
(niveau de crue) du marigot.
La réalisation d’un mur ba joyer est fortement
conseillée dès que la lame d’eau prévue dépasse 20 cm
d’épaisseur (figure ‘79). Sans le bajoyer ‘et son mur, les
bordures latérales du talus aval sont soumises à des
phénomènes d’érosion import’ants, qui risquent à terme de
destabiliser 1 ‘ouvrage.
* Le bassin de dissipation doit avoir la même longeur
que le déversoir.
La maîtrise des crues dans les bas-fonds
166
---------------_-__
Inconvénients
* Le déversoir total condamne généralement la zone
cultivable située immédiatement à l’aval de l’ouvrage en
saison des pluies (sauf riziculture si la lame déversante
est peu épaisse).
* La lame d’eau déversante doit être d’une épaisseur
inférieure à 70 cm. Par mesure de sécurité il vaut, mieux
ne pas dépasser 50 cm.
et au transport 1.
Le montàge du gabion s’effectue sur le chantier et
pour cela les fils de ligature et les tirants’ sont livrés
dans la cage repliée.
Les gabions peuvent être stockés empilés et groupés par
paquets de 5 unités pesant entre. 50 et 75 kilos.
A m-
a- cabion cage b- Gabion semelle
C. maille double
100 x 120
w----m----__
4 L
-m--m----_-
C)
Ch
----------
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4 _I_ 2 _!_ 3 4 l5
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180 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
<.
Crête gabionnée et enrochement =TYPE 6
E
”
3
aJ
= ;
‘C
u
:I
;
5
L
c
182 La maîtrise des crues dans l-es ‘bas-fonds
Avantages
* Adapté aux fondations peu stables du fait de :
- la grande déformabilité des gabions qui épousent la
forme du terrain,
- 1’ armature de tout le massif de pierres par les
cages :des gabions, : ce qui donne une plus grande
unité à l’ensemble de l’enrochement.
* Supporte de gros déversements : lame d’eau
supérieure à 40 cm, à condition
que la face
horizonta.le de la marche soit d’une longueur au moins
égale ~2 celle de la face verticale. Si le gradin est
trop abrupte, la lame déversante saute des marches et
son im,pact dégrade les gabions.
Une 1,ame dkversante supérieure à 70 cm est à
proscrjre.
* Peut être exécuté par tranches hprizontales
successives :
- réalisation du bassin de dissipation dès le début
des travaux,
- arrê,t et reprise des activité sans mettre l’ouvrage
en pér,il en cas de ‘crue.
Inconvénients
* Les “nez de marche” (arêtes) sont particulièrement
sollicités lors des déversements et parfois détruits.
Dans cette disposition en gradins’, le grillage des
gabions de Couvertu:re “travaille” trop.
* Le coût des barrages en gabions est proportionnel
au nombre de gabions utilisés. Cette technique exige
donc des moyens financiers importants.
* Le temps de pose, remplissage et fermeture des
gabions est assez ce qui entraîne
long, des temps de
travaux élevés parfois incompatibles avec les
disponibilités locales de main d’oeuvre.
Conclusion
A réserver aux cas extrêmes :
- fondations meubles (très argileuses, très sableuses
ou facilement engorgées),
- lames déversantes très épaisges,
- qualité médiocre des pierres (latérite très légère,
schistes altérés.. .).
Stocker l’eau : les barrages 185
CARACTERISTIQUES FONCTION
aval
Figure 85 - TYPE 2
Barrage à parement aval en gradins et massif aval
en enrochement revêtu (Profil type)
l- Massif de terre compactée
2- Perré gravillonné
3- Filtre
4- Revêtement de gabions en gradins
5- Bassin de dissipation
6- Enrochement parafouille
Y-- Tapis filtrant
#Y- Tranchée d’ancrage et d’étanchéité
9- Massif d ‘enrochement
(T.NI- Terrain naturel,
186 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Avantages
* Diminution des coûts par rapport au type d’ouvrage
“tout oabions” (type 1) : 50 % de gabions en moins.
* Faccité et rapidité d’exécution avec cependant une
attention particulière au remplissage des gabions sur
la pente.
* Supporte une lame d’eau comprise entre 40 et 70 cm
d’épaisseur au déversement, si le bassin de
dissipation est correctement réalisé.
* Peut être réalisé sur fondations moyennement stables
à condition de mettre en place un bon tapis filtrant
(épais et bien stratifié).
* Le grillage des gabions de couverture est moins
sollicité lors des crues. que dans le cas de parement
aval en gradins.
Inconvénients
* Pas d’inconvénient majeur.
Conclusion
Ce type de barrage est bien adapté aux forts
passages d’eau.
Son coût est moyen mais pour des déversements
supérieurs à 40 cm dépaisseur sont utisation est
justifiée.
Stocker l’eau : les barrages
187
l CARACTERISTIQUES FONCTION
amont aval
r-7 -
1 Figure 86 - TYPE 3
Barrage à parement aval en pente gabionnée et
massif aval avec mur gabionné et enrochement
(profil type 1
1 : Mur vertical en gabions
- Couverture cabionnée en pente
3 I Massif d'engochement
* Tapis filtrant
t : Filtre-vertical
(T:NI : Terrain naturel.
La maîtrise des crues dans les bas-fonds
188
Avantages
* Réduction importante du nombre de gabions (80 % de
moins que pour le “tout gabions” - Type 1) :
diminution de coûts et des temps de travaux.
* Supporte une lame d’eau déversante plus épaisse
qu’un ouvrage en enrochement libre : lame comprise
entre 20 cm et 40 cm de hauteur.
* Le grillage des gabions sur la pente est moins
sollicité lors des crues que pour des parements aval
en gradins.
Inconvénients
* Ne supporte pas les gros déversements (lame
supérieure à 40 cm).
* Ne s’accommode pas de fondations instables : risque
de glissement (sauf si la pente aval est ramenée à
1I et le tapis filtrant épais).
2
* La mise en oeuvre de la terre compactée est délicate
au niveau du filtre oblique.
Conclusion
* Adapté aux “petits” budgets
* Doit être réservé aux fondations assez stables
* Lame déversante comprise entre 20 et 40 cm
maximum.
CARACTERISTIQUES FONCTION
Xnont aual
II II I I
I
schéma - a-
damier vue de dexswx
Figure 87 - TYPE 4
Barrage à parement aval en pente gabionnée et
massif aval en enrochement (Profil type)
l- Gabions de crête
2- Gabions de couverture du talus (en damier)
3- Couvercles de gabions (en damier)
4- Massif d ‘enrochement
5- Tapis filtrant
IT.N1- Terrain naturel.
190 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Invonvénients
* La lame d’eau déversante ne peut dépasser 20 cm
d’épaisseur. Dans le cas contraire, le talus est
endommagé.
* Les fondations doivent être stables car tout
affaissement produit une zone de déversement
préférentiel (lame d’eau plus épaisse) qui peut nuire
au barrage. r
Conclusion
Cette catégorie de barrage convient lorsque :
* la lame déversante prévue pour la crue de projet est
inférieure à 20 cm d’épaisseur,
* les fondations sont stables,
* les disponibilités réduites en main-d’oeuvre imposent
une exécution rapide.
Stocker l’eau : les barrages 191
CARACTERISTIQUES FONCTION
3uai
-
I Figure 88 - TYPE 5
Barrage à parement aval en pente de pierres libres
et massif aval avec mur gabionné et enrochement
(Profil type)
l- Parement amont avec perré
2- Massif de terre compactée
3- Filtre vertical
A- Mur de gabions
5- Gabions de rupture de pente
6- Massif d ‘enrochement
7- Bassin de dissipation
R- Empierrement parafouille
V- Tapis filtrant
JO- Tranchée d'ancrage et d'étanchéité
(T.NI- Terrain naturel.
192 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Avantages
* Coût de réalisation faible.
* Rapidité et facilité d’exécution.
Inconvénients
* Réservé aux fondations stables
* Ne supporte pas une lame d’eau déversante
d’épaisseur supérieure à 20 cm.
* Mise en oeuvre de la terre compactée délicate à
proximité immédiate du filtre oblique.
Conclusion
Technique très intéressante à condition de respecter
les limites de son utilisation :
* lame d’eau déversante inférieure à 20 cm
d’épaisseur,
*fFondations saines : pas de terrain trop sableux,
pas d’argiles molles.
Le coût très réduit est un facteur favorable pour les
petits budgets.
Stocker l'eau : les barrages 193
CARACTERISTIQUES FONCTION
Maai:lif Réalisé
lierres
en enrochement
en vrac
de Résistance
I’eàu.
à la poussée de
ParXnt Réalisé
Ilacées
en pierres
avec leurs
libres
faces
Résistance
déversement
aux faibles
: lame d’eau
llates visibles. d’épaisseur inférieure à
20 cm.
I amont
4
/-Figure 89 - TYPE 6
Barrage à parement aval en pente de pierres libres
avec massif aval en enrochement et crête gabionnée
(Profil type 1
1- Perré
2- Massif de terre compactée
3- Filtre oblique
4- Gabion de crête
5- Mur de pierres placées
6- Parement en pierres libres
7- Bassin de dissipation
8- Empièrement parafouille
9- Tapis filtrant
lO- Tranchée d’étanchéité
T. N. - Terrain Naturel
La maîtrise des crues dans les bas-fonds
194
Remarques :
* Les stockage des rouleaux non utilisés de film
plastique doit faire l’objet d’une attention toute
particulière. Pas de stockage de longue gurée, pas de
risque de choc, pas d’exposition au soleil.
* Le concours de spécialistes est une précieuse
garantie pour la qllalité du travail. Il ne faut pas
hésiter à les contacter dès que ce type de réalisation est
envisagé car la pérennité des ouvrages est en jeu.
_’
Pour en savoir plus :
* GEOMEMBRANES GRILTEX
‘> .X76, me, d’Alger
I:> ,BP575- 59060 ROUBAIX cedex 1
E~:,.,Tél’ZP ,fm 93 00
;~~~;.ff&&c~~ GPS 132 960
“’1Y~‘,.
l.- y$. &@ t-1 DE MELLOIJRS S.A.
?”‘j:;;‘?&&p& ‘j$yPAR (T&otewtfie
:A.. me de Vienne
75008 - PARIS
.^
?96 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Important :
Dans les fondations, l’eau circule selon
De l’avis cheminement plus ou moins long en fonction d:
autorisé de caractéristiques de 1 ‘ouvrage (hauteur d ‘eau, .nature du
cerains ex-
perts, la terrain). Ce cheminement ne doit pas aboutir à l’aval du
règle de barrage mais plutôt sous le massif de gabions ou
Lane ne
peut .5’.3p- d ’ enrochement où l’eau de résurgence est évacuée sans
pliquer ici dommage.
qu’a titre
très “infor-
matif” car La règle de LANE doit. être vérifiée : (figure 92)
elle n’est
Pas prévue
pour de tels Lv + 1/3 Lh> C H
milieux.
LAtdE :
(dce) + $ (a~ b cc ,> L H
l I
Poids volumique de Poids volumique de
Nature roche la roche (kg/m3) I’erïrochement (kg/m3)
I
b= poids volumique de l’eau = 1 000 kg3/m3
h = hauteur d’eau totale à l’amont de 1 ‘ouvrage
(épaisseur de la lame déversante comprise)
- Les forces de sous-pression (poussée verticale de
l’eau des fondations du bas vers le haut) qui sont
annulees sous un massif de gabions et d’enrochements,
par nature très perméable.
L’ensemble des interactions entre ces forces constitue
un système très complexe dans le cas des barrages en
gabions, terre et enrochements d’une hétérogénéité
importante.
H-Hl:~.~ ‘
_> ‘.>.
“T”
^^ >” = 0,46
H >< m
LE MATERIEL NECESSAIRE
peut pas tout faire avec rien ! Par contre, dans le cas
de proximité des pi-erres et d’ouvrages de petites tailles,
le transport sur la tête, ou avec des charrettes est
possible. Cependant, l’utilisation d’un bien privé pour
l’usage collectif est source d’ennuis ; ce qui limite ces
possi.bilités aux villages s’entendant parfaitement bien.
Plus contraignante quant à la disponibilité, la
location est intéressante pour la phase de départ d’un
projet ou pour des réalisations à l’unité ; ou encore pour
certains travaux spécifiques (chargement de terre).
Dans le cas d’achat de véhicules, un certain nombre
de points étudiés au préalable peuvent contribuer à la
réussite d’un projet. Il est en effet parfois plus
rationnel d’investir un peu plus dans un matériel adapté
et même un peu surdimensionné, que de supporter les
pannes et avatars d’un véhicule de série.
Pour le transport des pierres, de la terre, l’outil de
base est le camion. En effet le tracteur agricole est
moins adapté aux longues distances en tout terrain. Par
a.illeurs les remorques, si elles sont plus basses donc
plus faciles à charger, ne permettent pas de vider
latéralement.
Travaux préparatoires
étape 1 : collecte et mise en tas des pierres sur le
site de ramassage
étape 2 : préparation des zones d’emprunt de terre
par un décapage superficiel
étape 3 : déboisement de la cuvette de retenue d’eau
dans les zones prévues en eau toute l’année
étape 4 : décapage des fondations jusqu’au sol de
stabilité suffisante.
Exécution de l’ouvrage
étape 5 : pose du tapis filtrant
étape 6 : réalisation du massif de gabions et
d ’ enrochement
étape 7 : réalisation du bassin de dissi.pation, du
parement aval et des bajoyers
étape 8 : creusement de la tranchée d’étanchéité
étape 9 : réalisation du massif de terre compactée et
du filtre vertical par couches horizontales
étape 10 : confection du perré du talus amont et
travaux de finition.
Stocker l’eau : les barrages 205
BIBLIOGRAPHIE
pour en: g;,&i;-piu;’ ;
* Les barrages en gabions “”
Noël HAMEL (AFVP. - 1984)
* Les ouvrages en gabions
collection “techniques rurales en Afrique”
Secrétariat d’état aux affaires étrangères
République Française (PARIS 1974)
Une réactualisation de cet ouvrage est prévue par le
ministère de la Coopération.
* Ouvrages flexibles pour ik tronçons torrentiels et
fluviaux
SPA Officine MACCAFERR 1
.( Bologne 1982 1 1”
,f Fabrication manuelle des gabions en Hafti
.. .Document projet AFVP.. . ‘,’
‘i * Eau et te,rres en fuite.. . Métiers de l’eau au Sahel. ’ .‘! :
“3, (“.”
J.L. CHLEQ;. H. DUPRIEZ “<“n<
’ Collection “Terres et vie” 1’Harmattan - Enda (19841,” ‘:,.‘y”“;.
>^ “,
206 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
D CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Le pertuis
C’est une ouverture de section rectangulaire réalisée
dans le massif de l’ouvrage (figure 93). Il comprend :
l un entonnement formé de deux piliers distants de 2
208 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
---
ri.
’ 3 mètres et une dalle maçonnés,
* un déversoir de hauteur réglable formé par le jeu
de ba.tardeaux superposés,
* un évacuateur aval formé de deux murs latéraltx et
d’une dalle en pente maçonnés,
Le support à glissière des batardeaux consiste en une
gorge pratiquée lors du coffrage dans les murs latéraux.
Cette gorge verticale est protégée par une barre d’ IPN
(section en “1”) noyée dans le béton.
La jonction entre le mur d’étanchéité amont et le mur
latéral du pertuis est réalisée avec un joint “water-stop”
(qui arrête les infiltrations d’eau) placé verticalement et
“continu” des fouilles à la crête du barrage (la mise en
place du joint est décrite plus loin).
Les batardeaux
Ils sont construits en bois dur (madriers de bois
rouge) ou en tôle soudée sur un bâti de cornière. Ils
doivent être suffisamment rigides pour supporter la
poussée de l’eau sans se déformer. Leur longueur varie
entre 2 et 3 mètres.
Lorsque le débit à évacuer est important, pour
pouvoir abaisser le niveau de plan d’eau, il est
nécessaire de prévoir plusieurs jeux de batardeaux et le
pertuis est alors cloisonné par des piliers intermédiaires
espacés de 2 à 3 m entre eux (exemple de pertuis à 2
jeux de batardeaux : figure 93 et 94).
v = SI x H S2 x h
2,67 - 2,67
où Sl est la superficie du plan d’eau à la cote H et
S2 la superficie à la cote h (Sl et S2 en m2 ; H et h
en m).
* Le débit moyen du pertuis peut être approché par :
3/2
Q=mL G.
Q en m3/s
m = 0,4 pour le seuil déversant en batardeaux
L = longueur des batardeaux
g = accélération de la pesanteur : 9,81 m/s
Exemple de calcul
Soit une retenue d’eau :
Sl = 6 hectares = 60 000 m2
S2 = 5 hectares = 50 000 m2
H=2m
h = 1,5 m
L = 3 m (longueur des batardeaux)
Le niveau d’eau doit être abaisssé de 0,5 m
pour mettre hors d’eau les rizières.
H - h = 0,5 m
v = 16 854 m3
2) Q moy = 0,4 x 3 X lx X
ainonC aval
mm- dtanhéité
drain verLiaI
\-drain galerie
a mont
G, Terrain naturel
Les drains
Le système de drainage est composé :
* d’un drain vertical continu placé immédiatement à
l’aval du mur d’étanchéité dont il couvre toute la
surface,
* d’un réseau de drains galeries, horizontaux,
distants de 5 à 6 m les uns des autres, qui
débouchent immédiatement à 1’ aval de 1 ‘ouvrage.
Les drains sont exécutés en graviers et pierrailles
(granulométrie comprise entre 5mm et 6Omm).
vue de dessus
STABILITE AU RENVERSEMENT
Q = J(H + 2h)H
2
avec
b = poids volumique de l’eau : 1000 kg/m3
H = hauteur de l’eau à la cote du déversoir
h = épaisseur de la lame déversante.
$L (H + 2h)
sp = 2
I-
4
L48
Stabilité au glissement
La poussée de l’eau qui agit sur le barrage tend à le
déplacer vers l’aval. La résistance ~ à cette force
horizontale (= résistance au cisaillement) est offerte par
les fondations grâce à leur cohésion et à leur coefficient
de frottement avec le massif de maçonnerie (en général
0,75 à 0,6).
avec
P = Poids de l’ouvrage
= Sous-pressions
7 = Poussée de l’eau
(P, sp et Q ont été déterminés au paragraphe
précédent : “stabilité au renversement”).
4200 x 0,75
2400 = 1,3
* Le sable
- granulométrie comprise entre 2 et 5 mm
- exempt de corps étangers, “fines” et matière
organique
* Le gravier
- granulométrie comprise entre 5 et 25 mm
- exempt de corps étrangers, terre et débris
organiques
* Les pierres
- taille comprise entre 150 et 300mm
- propres et non altérées.
* L’eau
- propre et non chargée en sels divers
Stocker 1’ eau : les barrages 217
LE MATERIEL NECESSAIRE
Travaux préliminaires
* étape 1 : collecte et transport des sables,
graviers et
pierres sur le site.
l étape 2 : débroussailler la cuvette de retenue
d’eau.
l étape 3 : réaliser les fouilles dans la fondation
puis les nettoyer de toutes impuretés (terre, eau,
etc).
Exécution de l'ouvrage
* étape 4 : placer et sceller les fers à béton
218 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Remarques
* Tout au long du chantier, la maçonnerie doit être
arrosée et protégée d’un séchage trop rapide par un
ombrage efficace (bâche, sacs, tiges de sorgho, etc).
* L’ensemble des travaux doit être achevé avant
1’ arrivée des premières pluies.
LES SOLS : LES MICRO-BARRAGES
filtrante
L’organisation sociale prioritaire pour un
aménagement cohérent
220 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
I I I l 1 I
Pmm 19BC
)tPmm
44.
--- - - --t-r
a.
20.
10
. f (II, I 1.1 I I II
MAI I' luln IUILLET 1' AOUT 1’ SEPT.
CUMUL
YENUEL 1C 22 97 121 30 cc=286~
/
1 Figure 100 - Répartition journalière de la pluviomé--
trie à SABOUNA en 1985
(Sabouna est situé à 30 km au nord de Ouahigouyal
D'après P. DUGUE - CIRAD.
La maîtrise des crues dans les bas-fonds
222
hauteur de la pluie
Intensité de la pluie =
durée de la pluie
_----
. ‘\ \
/-- \
/ // /’
>’ , /’
L
Figure 101
(vues en plan!
b- Micro-barrage transversal
m : Microbarrage
a- digue déversante
b- digue filtrante
Construction étanche
Infiltrations fortes
Infiltrations .réduites.
Conserver l’eau et les sols : les microbarrages 225
Zone d’épandage
Riz ihondé
. .
L I I
-Figure 104 - Riziculture pluviale ou riziculture-
inondée selon la profondeur d’eau
(112 coupe en travers du bas-fond)
._ - _..
_
(très argileux)
W: Corps de la digue
pq : Bassin d'eau
’ rrs
-P : . . . * - - -_-_
. .
_-a_ -
l *~- . . . . . -
--
. .
LES DEVERSOIRS
Lv + 1/3 Lh& CH
mur d ‘étanchéité
---
J- -
-~~s~-~G~nc&
-L d’étanchEiLe radier a val
écheiie : I Of5 m I
“..
inférieure à 20 cm et de
empierrement de largeur
--+
\
Lv + ; Lh> C H
de la digue.
Son épaisseur est égale à 0,2 m (10 cm de sable + 10 cm
de gravier) sur fondations imperméables et à 0,3 m sur
fondations perméables (10 cm de sable + 10 cm de gravier
+ 10 cm de sable).
amont aval
2
1 - Terre compactée
2 - Crête
3 - Perré
4 - Drain filtre horizontal
5 - Tranchée d’étanchéité
1T.N) - Terrain naturel
238 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
1/ ‘I/ ,’
0 0,5 A
échelle - m
- c,wtreCort an enrochament
-a- _-_-_
-’ hchëe itancheïk
amot+ ava I
rochement de dkipatl’on
mur &anh6 té -
richelie Io,Sm
1 Lit
/ marigot
‘\ /
\ \
‘\ .---_-_-.._
\
L------ D6Y6
h=
sens eau
I I t Ldatle bétonnée
Le jeu de batardeaux
Il est réalisé en madriers de bois dur ou en tôle
soudée sur un bâti métallique. Dans les deux cas, la
surface de contact entre les batardeaux doit être parfaite
pour éviter les fuites d’eau. Une bande de caoutchouc
peut être intercalée entre eux pour assurer une meilleure
étanchéité (bande de chambre à air par exemple) (voir
figure 118).
La longueur variable des batardeaux (2 à 5 mètres)
est calculée en fonction du volume d’eau à évacuer dans
un laps de temps fixé (voir chapitre 5.5 ).
La hauteur des batardeaux est comprise entre 15 et
30 cm, afin d’obtenir une précision suffisante dans le
contrôle du niveau du plan d’eau.
L-'
d-
/-
L:---- C
-a- -b-
a- Batardeaux en madriers
b- Batardeaux en tôle sur bâti métaZZique
-a.
- semellr
-b-
- Figure 119 - Exemple de dalot mis en oeuvre dans
une digue en terre compactée
(projet “Aménagement de marigots” Bakel - Sénégal
oriental - GREDI
Terre compactée
La terre pour le compactage doit être de bonne
qualité :
- du point de vue granulométrie : les éléments fins
s ‘intercalant entre les éléments plus grossiers,
- du point de vue humidité : la terre trop sèche se
compacte mal ; la terre trop humide se met en “boue”
et colle aux outils (voir chapitre 5.2*).
l Le matériel de compactage
La cualité du compactage garantit la solidité des
dfgues en terre.
Les digues déversantes, de dimensions réduites
nécessitent d’assez faibles volumes de terre à mettre en
oeuvre (quelques centaines de mètres cubes au maximum).
1,‘utilisation de petit matériel est souvent possible pour
le compactage à condition de respecter quelques règles
simples :
- com-acter en couches minces (de 5 à 10 cm
d ‘Epaisseur de terre foisonnée),
- scarifier entre chaque couche,
- effectuer plusieurs passages de compacteur,
- humidifier la terre s’il y a lieu.
harge
rn;talliqke
-a-
at-res de rigiditr’
t
cylindre khelle ti
a- vue d’ensemble
b- cylindre vu en coupe
Caractéristiques
- Châssis métallique : cornière ou IPN
- Hauteur du rouleau 60 cm
- Longueur du rouleau 80 .cm
- Tôle : épaisseur 10 mm
- Matériau de remplissage : sable
- Poids du rouleau plein : 550 à 600 kg
- Poids total en charge (rouleau + plateaux)
600 à 800 kg
- Animaux de traction : 2 ânes
Conserver l’eau et les sols : les microbarrages 249
l Le matériel de transport
- Dans des cas très exceptionnels 1’ emploi de
charettes est possible (faibles volumes de terre et de
pierres, distances très courtes). Ce moyen de
transport est peu performant et allonge
considérablement les temps de travaux.
- L’utilisation d’un camion benne est presque toujours
nécessaire : 6 à 7 tonnes de charge utile.
- Le camion peut être remplacé par un tracteur et une
remorque si les distances à parcourir sont assez
fai.bles.
Les bétons
En général les bétons seront dosés à 350 kg de ciment
(CPA classe 325) par mètre cube.
l Béton cyclopéen
- 1 sac de 50 kg de ciment
- 1 brouettée de sable
- 1 brouettée de gravier
- 0,5 brouettée de pierraille
l Béton pour maçonnerie
- 1 sac de 50 kg de ciment
- 1 brouettée de sable
- 2 brouettée de gravier
l 200 litres d’eau par m3 de béton
Les gabions
Les gabions utilisés sont généralement des gabions
“semelles” de fabrication artisanale.
250 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
LA REALISATION
En résumé :
étape 1 : préparation des zones d ’ emprunt et
regroupement des matériaux nécessaires ( sables,
graviers, pierres).
étape 2 : décapage des fondations.
étape 3 : réalisation des déversoirs avec le système
de contrôle du niveau du plan d’eau s’il y a lieu.
étape 4 : mise en oeuvre de la terre compactée et du
système de contrôle s’il y a lieu.
étape 5 : exécution des protections de talus et des
aménagements aval anti-érosifs (enrochements, bassins
de dissipation, coursier.
Conserver l'eau et les sols : les microbarrages 251
La longueur en crête
Les digues filtrantes sont des ouvrages à crête
horizontale dont la longueur est fonction des pentes
l.atérales’ et de la hauteur de la crête.
Conserver l’eau et les sols : les microbarrages 255
1, : sens de 1 ‘écoulement
H5
0
ph d
barraoe
+20
0
-20
-SO
-a ~ertWr
Filtrantex
d'obset-va tien
ah BkRYiNA
des
Fkzo
d;gues
*
w inondable
o5m
déversante ) 20~17 et <40cm d-l
---
---
---
---
---
a val amont
A
-=----- --
I \
pierrer en vrac décapage sdnma;m
-a-
pinr Tes
perre’ aval
bdjoyer -a-
b- Vue en plan
Conserver 1 ‘eau et les sols : les microbarrages 271
, /
L tapis Çi kfank
_a-
-c -
b- Vue en plan
c- Perspective du bajoyer
272 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
enrmhem efit
* digue
. talus
en pierres
amont 2 L 1
libres :
. talus aval 1 I
2
. largeur en crête 0,5 m à 1 m
Tassements
Les tassements peuvent avoir trois origines :
- le tassement du massif sous l’effet de son propre
274 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
P L’ORGANISATION
COHERENT
SOCIALE PRIORITAIRE POUR UN AMENAGEMENT
: (3, *“;; “. <:“” ‘; ,“o:l”:” ’ _jj yil”“” I’“i:“J’-:~j” ,“zn”: “i. _II”
1, &, &+$+g ‘; ^‘ :” “:.““,, 8.
QUANTITATIF DE L’OUVRAGE
Volume total = VD + Vd
---.
a4 b, C,
Remarques :
* les vclumes de déblais sont évalués en place.
* les volumes de remblais correspondent au volume en
place + coefficient de foisonnement (le foisonnement est le
gain de volume d’une terre remuée donc “détassée”).
A titre d’exemple
Au Burkina Faso : observations effectuées par 1'AFVP
(sous réserve de vérification. ..)
(en journée-homme)
I ramassage du gravier m3 3
- drain aval m3 4
Présentation
* Organisme responsable de l'exécution des travaux :
Union des Fédérations des Groupements Naam
(IJFGN - Cellule hydraulique)
BP 100 OUAHIGOUYA
l Volume d'eau stocké : 602 000 m3
* Superficie du plan d'eau : 43,4 hectares
l Déversoir central :
- longueur 70 mètres,
- réalisé
en terre compactée et gabions,
- hauteurd’eau au droit du déversoir 4 mètres
* Digue en terre : longueur 472 mètres
l Longueur totale du barrage : 542 mètres
l Ouvrages de prise d'eau : deux canalisations enterrées
en prise de pied (0 400 mm)
l Mise en valeur prévue par la pré-étude :
- 24 hectares de cultures maraîchères,
- abreuvement du bétail toute 1 ‘année.
Présentation
* Organisme responsable de l’exécution des travaux :
Rsspciation Française des Volontaires du Progrès (AFVP)
BP 1511 Lomé
TOGO-
* Mise en valeur
- approvisionnement en eau du bétail sédentaire,
- périmètres irrigués (objectif seco,ndaire).
* Caractéristiques de l’ouvrage : voir fiche synthétique
288 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
- Déolacements - Transports -
coût C.T. C.T. /
Véhicules KM Année 1 Kl-1 Année 2 /cl) + (2)
KM
104 Pick-up 90 4 jOO 405.000 4 000 360.000/ 76j.000
j1.231.2501 1 2.567.5001
~~ 3.iO8.750'
- Main - d’0euvre -
., Salaire C.T.
QTE mois
mensuelQTEmois Année 1
Chef de chantier 45.000 10 450.000 10 450.000 g00.000
Présentation
l Organismes responsables de l'exécution des travaux
- GTZ (Deutsche Gesellschaft für Technische
Zusammenarbeit )
- Bureau d’ Etudes de la Direction Nationale de
1’Hydraulique et de 1’Energie du Mali.
* Mise en valeur
- cultures maraîchères,
- riziculture en pourtour de cuvette,
- approvisionnement en eau de bétail.
l Caractéristiques de l'ouvrage :
Le barrage de KOLOUNTANGA a une hauteur de 2,00 m
et une longueur de 81,9 m. La largeur à la crête est de
0,8 m avec une largeur maximum à la base de 2,30 m. Le
volume de la retenue est de 42 900 m3. Il sera équipé de
deux pertuis de 3,O m chacun munis de batardeaux
métalliques. Le talus aval est de 1 : 0,8 tandis que le
parement amont est vertical et droit.
F CFA
Déolai
,1 15.860 311.810
TOTAL 16.Olti.330
La maîtrise des crues dans les bas-fonds
290
3 Explosif Kg 3.000
4 Détonateur U 750
S Cordon détonnant m SO0
6 béblais à sec en terrain rocheux m3 15.860
7 Béton pour béton armé en élévation m3 141.830
El Aemol.ai de gravier et cailloux ril3 fi.100
14 Sikalatex 1 2.675
15 Cikalit Kg 2.140
16 Travaux d'injection trou .123.050
17 Revêtement en pierres maçonnerie sèche ri? 640
IE Gabion (1.0 x 1.0 x 4,O m) !! 16.090
19 Gabion (0.5 x 1.0 x 4,O m) U 10.700
20 Gabion (0,5 x 1.0 x 2.0 m) U 8.025
22 Essence 1 260
23 Gas-oil 1 183
24 Ciment T 65.000
2s waterstop m 7.500
Présentation
* Organisme chargé de l’exécution des travaux
AFVP (Asssociation Française des Volontaires du
Progrès) : BP 1721 Bamako. MALI
* Caractéristiques d’un ouvrage : FOUNIA BIRGO
Voir fiche technique
Le coût des ouvrages 29-l
I
Le coût des ouvrages
Présentation
* Organisme responsable de l’exécution des travaux :
AFVP (Association Française des Volontaires du Progrès)
Interprétation :
L’extrême variabilité des résultats s’explique par les
importantes différences au niveau de la qualité des sites
(topographie).
Les coûts annuels rapportés au m3 d’eau stockée
varient dans un rapport de 1 à 100. Toutefois, en
éliminant les valeurs extrêmes (Sitenga, Daffiré et
Seguénéga) , on obtient les moyennes suivantes :
* coût annuel moyen par m3 d’eau utilisable : 30
FCFA CO,60 FF) ;
La maîtrise des crues dans les bas-fonds
298
aNragea coût direct Volume d'eau coüt/n' stocké coüt annued stocké Caütlanlm' eau utilirablt
de l'ouvrage stocké
IBarrage de stockage
I
50% Riziculture de saison des
I pluies (irrigation d’appoint)
ANNEXE 2
SANTE ET RETENUES D'EAU : CE
QU'IL FAUT SAVOIR, CE QU'IL FAUT
FAIRE 391
ANNEXE 3
TENIR COMPTE DE L'ORGANISATION
FONCIERE 415
ANNEXE 4
COMPRENDRE LE MILIEU RURAL 429
ANNEXE 5
AVANT DE S'ENGAGER, LES CONTACTS
A PRENDRE 461
ANNEXE 6
PROJETS ET OPERATIONS A LA BASE
DE CE DOSSIER 465
302
ANNEXE 1
- D. CHABI GONNl(CIEH).
La maîtrise des crues dans les’ bas-fonds
304
(P. Ribstein)
Annexes
1) CRUE :
2) HYDROGRAMME
DE CRUE :
3) HYETOGRAMME
:
4) INTENSITE :
Temps
--+-- hyetogramme’
ntensité
débit
Annexes 307
6) COEFFICIENT D'ABATTEMENT :
7) RUISSELLEMENT :
8) ECOULEMENT RETARDE :
9) COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT :
Réseau en arête
de poisson
14) RESEAURADIAL :
RBseau ra dia1
Annexes
309
L~""l~l; s[ l+~-q
b c d
Qmax= a.S.Ig.Pan
V. LE DEROULEMENTDE L'ETUDE
Définition de l'étude :
- choix du site,
- coût prévu pour l'étude,
- durée envisagée pour l'étude,
- choix de la récurrence de la crue de projet et de la
précision souhaitée.
En déduire :
CAS 1
PlO = K. PlO
- d= Qmax/M = 2.6
CAS 2
BIBLIOGRAPHIE
CIEH - DEPARTEMENTHYDROLOGIE(1985)
LIBAN
L’Agence de Cooperation Culturelle et Technique est une organisa-
LUXEMBOURG
tion internationale creee & Niamey en 1970.
MALI
Elle rassemble une quarantaine d’Etah aux cultures multiples et diversi- MAURICE
fiees qui, grace a un vehicule commun, la langue française. forment un en- MONACO
semble riche et original.
NIGER
Inspiree por le souci d’instaurer un dialogue entre ses membres et une RWANDA
cooperation multilaterale. I’ACCT tend a encourager un developpement SENEGAL
endogene et autosuffisant qui prenne en compte les aspects economi- SEYCHELLES
ques et sociaux propres a chaque peuple.
TCHAD
Ses programmes, organises autour de @seaux de cooperotion. sont TOGO
0x6s sur TUNISIE
10 promotion des cultures et des langues nationales : VANUATU
le developpement de f’bducafion alliant cultures nationales et techni- VIET-NAM
ques Bducatives modernes, ZAIRE
L’EDITION QUEBEC
NOUVEAU-BRUNSWICK
Siphon
. prise d’eau par siphon p. 118
. débit d’un siphon p. 120
Stabilité
. petit barrage en terre p. 153
. talus et enrochements p. 197;
. ouvrages bétons p. 214
. digues filtrantes p. 273
Terre
. composition idéale des matériaux à
compacter p. 154
Glossaire 473
Fondations
. généralités Fig. 60 p. 132
. infiltrations sous la digue p. 151
Fig. 73 p. 152
. stabilité p. 199
Membrane d’étanchéité
. utilisation p. 134, 193
Niveau à eau p. 66
Niveau de chantier p. 67
Parafouille
Protection d’un ouvrage contre
1’ affouillement (érosion hydraulique).
Perméabilité
. estimation in situ Fig. 38 p. 81
Perré
Revêtement en pierres sèches, en
maçonnerie ou en enherbement qui
protège un ouvrage et empêche les
eaux de le dégrader ou les terres
d’une tranchée de s’effondrer.
. perré amont Fig. 64 p. 138
. perré aval enherbé Fig. 65 p. 140
. perré aval mixte Fig. 66 p. 142
Pertuis
Ouverture étroite aménagé volontai-
rement dans une digue pour maîtriser
la vidange d’une retenue (voir
batardeaux).
. débit d’évacuation d’un pertuis p. 210
Renard
Cavité apparaissant dans le talus
d”une digue là où le sort de l’eau
qui circule dans le corps de la
digue. Cette cavité peut s’agrandir
avec les écoulements et enlever peu à
472 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Bibliographies
. étude du milieu p. 62’
. étude du site
la topographie p. 68
1’ hydrologie P. 78,
. 1’ évacuateur de crues p. 112
. la mise en valeur agricole des
retenues d’eau p. 129
. petits barrages en terre p. 163
. petits barrages en gabions et
enrochements p. 205
. un aménagement global pour
maîtriser l’eau des crues p. 226
. la prédétermination des crues p,. 334
. eau et santé humaine p. 410
. eau et santé animale p* 413
. . organisation foncière p. 428
Courbe hauteur-volume p. 74
p. 122
Dalot
Canal d’écoulement passant sous un
ouvrage.
. prise d’eau par’ dalot. p. 246
Déversoir
. calcul, de la longueur p. 102
. schéma déversoir central ou latéral Fig. 51 p. 115
Fig. 67 p. 145
. schéma d’un évacuateur béton-
profil crageger Fig. 68 p. 146
. schéma d’un évacuateur gabion sur
digue en terre Fig. 59 p. 147
. schéma d’un déversoir béton sur
digue déversante Fig. 107 p. 231
. schéma d’un déversoir gabion sur
digue déversante Fig. 108 p. 232
. fosse de dissipation en aval d’un
déversoir béton p. 108
Fig. 68 p. 178
. fosse de dissipation en aval d’un
déversoir gabion Fig. à3 p. 178
Fig. 69 p. 147
. débit d’un évacuateur p. 103 ~
Drains
. nature et position
petit barrage en terre Fig. 63 p. 137
petit barrage en gabions Fig. 8;l p. 175
Fascine
Assemblage de branchages utilisé
pour lutter contre l’érosion
hydraulique et enrayer les
écoulements.
Glossaire 471
GLOSSAIRE
Bajoyer
Mur faisant la liaison entre la partie
où se déverse l’eau et celle à
protéger contre les écoulements sur
laquelle l’eau ne doit pas passer
(bajoyers de déversoir, de pertuis.
de rives). Fig. 79 P. 168
Fig. 83 p. 168
. jonction bajoyer béton-digue en
terre Fig. 112 p. 239
. jonction bajoyer gabions-digue en
terre Fig. 113 p. 240
. bajoyer en pierres libres Fig. 136 p. 270
. bajoyer en gabions Fig. 137 p. 271
Barbacane
Ouverture verticale étroite
pratiquée dans la maco:Aerie d ’ u’n
ouvrage d’art pour faciliter
1’ écoulement de l’eau emprisonnée
derrière la maçonnerie et ramener’ la
pression derrière cette maçonnerie à
la pression atmosphérique.
Batardeaux
Eléments amovibles pouvant faire
varier le niveau d’eau dans une
digue. Les batardeaux sont placés
dans un pertuis. p. 208, 241
description-utilisation Fig. 114 p. 241
Fig. 115 p. 242
Fig. 94 p. 209
Batillage
Succession de vagues formées le plus
souvent par le vent à la surface
d’une retenue d’eau venant frapper
les berges de la retenue et les
éroder.
Béton
. dosage et mise en place p. 159
Annexes 469
AFW Kongoussi. Retenue d'eau de Kumbango. - Barrage gabions - Approvisionnement en eau du bétail
Mission de Bam. Digues terre.
AFVP Kongoussi. Retenue d'eau de Baripsi. - Digue terre. - Approvisionnement en eau du bétail.
Mission de Bam et Déversoir ga-
projet Tikaré. bions.
AFVP Séguénéga Retenue d'eau de Bakou. . Barrage terre - Stockage d'eau de surface à voca-
(suite) déversoir laté. tion pastorale.
ral naturel.
AFVP Kalsaka Retenue d'eau de Goungré. Barrage digue - Stockage d'eau de surface à voca-
déversoir total tion pastorale.
en gabions. - Réalimentation en eau du bas-fond,
- Cultures de pourtour de retenue.
ORSIM
Projet de Bidi. Digue filtrante partielle- Micro-barrage - Riziculture amont.
ment colmatée. perméable en
gabions.
U~S,, Union des féd Retenue d'eau de Pana. Barrage digue - Stockage d'eau de surface à voca-
rations des groupe- déversoir total. tions pastorale~ët ménagère.
ments Naam. en gabions. - Riziculture amont.
(u.F.G.N.)
Digue filtrante de Bougouya. ligue en pierres - Réalimentation en aau d'un verger
ibres en travers de manguiers.
lu bas-fond.
-
AFVP Kongoussi. Retenue d'eau de Kilou. - Digue terre. - Stockage d'eau de surface pour:
Mission de Bam. Déversoir ga- . Bétail?
bions. . Boisson?
AFW Tikaré. Retenue d'eau de Sarkounga. - Barrage digue - Approvisionnement en eau du bétail.
déversoir total
en gabions.
- Cultures maraîchères.
AFVP Séguénéga Retenue d'eau de Mararougou. - Barrage digue i Stockage d'eau de surface à voca-
déversoir total tion pastorale et ménagère.
en gabions.
IMLI:
L.P.B.: «leur propre Retenue d'eau de SEME. Barrage terre. - Stockage eau de surface
barrage» Déversoir béton
(latéral).
I GIz/GR Mali Retenue d'eau de Kouloum- Barrage pierres - Stockage eau de surface pour
Bandianara tenga. maçonnées. cultures maraîchères et bétail.
ProjetT«Construction
de petits barrages Retenue d'eau de Daga. II ,t
sur le plateau Dogona
Retenue ,d'eau de Tégourou.
Mission catholique Retenue d'eau de Djonbolo. Barrage pierres - Stockage eau de surface pour
de Bandiagara. maçonnées. cultures maraîchères et bétail.
Projet: «Petits bar-
rages en Pays Dogon» Retenue d'eau de Sambourou II
BDPADRDR Retenue d'eau de Nanergou Barrage en terre - Stockage d'eau,à vocation pastort
Région des Savannes. IV. déversoir béton. le.
~Périmètre irrigué maraîcher aval
sur prise d'eau.
SRRRGAL:
i AFVP Région de Thiès Retenue de Keur Mori Fall Barrage gabions - Cultures maraîchères et fruitièn
«Aménaeement rural» Retenue de Keur Seïb N'Dove BarraRe gabions - Cultures maraîchères
ANNEXE VI
1 BURKINA FASO )
* Ministr&e de l’eau
B.P. 575 OUAGADOUGOU
~ SENEGAL
ANNEXE V
* Sénégal
* Mali
* Burkina Faso
Annexes 459
HYPOTHESES D'AMENAGEMENT
You-neés d’act;J;tx’~mplète
1 niveau des
---------
rr-
Activités pastorales
1 - cueillette et approvisionnement en fourrage
2 - abreuvement
3- recherche des animaux égarés
4- aide et soins aux mises bas
5 - groupage, pâturage, parcage des bovins
6 - groupage, pâturage, parcage des ovins-caprins
construction de bâtiments de garde et enclos
commercialisation et commerce d'animaux
Paysage de Bidi
Le milieu agricole
\
A Dogon
+ Tut .bc
. Kurkmba
0 0.5 1 km
Echelle 1/50 000
,:a. Hobitotions
- Piste, sentier
Br0uss.e tigrée
*M Escarpement
\i I /./ Colline birrimienne
L Buttes
-b \ \’
_____ Cours d’eau
TU Sols halomowhes
LLU 0 sds gravillonnases.
Sds hydramorphes
associés
associés ?I
.::.;.:
&
“:::::
:::.>
sols Ferrugineux peu lessivés.
P /;y
f?
”
,a
Fertilité polentielle :
Documentation
”
440 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
mm
300
2%
do0
A.50 ‘.
A00
SO
\ / ? /’
..‘/. ASOuDJF7Af TJASOK33F747TT.
-- %iE5
-
C’est moins la quantité globale de précipitktions au
cours d’une année que la répartition des pluies au cours
des cycles de culture qui est le facteur de la séturité de
1’ agriculture :
- en 1960 avec 623 mm de plu’ie, les récoltes ont été
bonnes,
- en 1967 avec 782 mm, les récoltes ont été mauvaises
à cause de’ pluies trop tardives ‘et d’une saison de
culture de courte durée.
A Bidi, la soudure est souvent difficile et, pour des
années exceptionnelles, elle peut durer 6 à 8 mois.
I
Années Pluviométrie 3tat des récoltes Observations
l I
YATEN~ GA
B Chef lieu
mvince
de/-
6 CheF lieu
de ce fecture
--.,A J e de drainage
- Limite administrative
- Axe routier
l 0c 10 #Z?km
LE MILIEU PHYSIQUE
Un village isolé
Documents de base :
Références de terrain
l : LE VILLAGE...
I .
Annexes 433
0.0
‘Silmj mari;
j$?
RCdin G
0 0
0
00.
0.
v
0
i-lai-enga
YouF, 0 ( :
,Y’ ,& campement ped
10
\ 0 .*
- .’ ./ y marigot
\
1,.
00 ptits
I I I
Annexes 429
ANNEXE IV
BIBLIOGRAPHXE
Annexes 427
.n VILLAGEOIS
”
1 DECISION
I
Figure 2
Les acteurs et leur rôles dans la prise de décision
426 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
LA DECISION
Remarques
* En zone rurale, le point de vue de L’Etat
n ‘intervient généralement que lorsque les aspects
fonciers sont réglés par les villageois. Il ‘n’est
consulté que pour cautionner un plan d’aménagement
élaboré entre les futurs bénéficiaires et le maître
d ‘oeuvre.
Annexes 425
,\ ‘,
* Plan d’occupation de l’espace
(par exploitants, classes sociales
ou ethnies).
* Variations saisonnières d’utilisation
(saison des pluies - saison sèche.. .
agriculture-élevage)
Figure 1
Démarche globale d’approche de la situation foncière du
bas-fond en vue de son aménagement
!
422 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Remarque
* Dans ce cas le nouvel affectataire est le groupe
demandeur de 1’ aménagement.
* Le conseil rural est composé d’élus locaux ‘habilités
pdr l’état à régler les affaires courantes des villages.
La gestion des terres lui revient. C’est un ~ pouvoir
décentralisé qui réfère de ses décisions au pouvoir
central (Sous-préfet, Préfet, Gouverneur.. .).
En zone péri-urbaine.
L’INDIVIDU
.m
ET LA TERRE
‘,
‘,‘f
416 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
ANNEXE III
- La lutte préventive
. Eloigner les troupeaux des abords du point
d’ eau immédiatement après 1’ abreuvement.
. Empêcher la divagation.
. ‘Empêcher les animaux de pénétrer dans l’eau.
. Aménager les accès à l’eau sur des ~zones
rocheuses ou caillouteuses si possible, pour éviter
le bourbiers.
. Débroussailler les berges.
‘. Aménager des abreuvoirs’ à l’aval des retenues
d’eau avec système de prise d’eau.
. Préférer des points d’eau qui s”assèchent (1 à
2 mois/an 1.
- La lutte curative
. Comprimés de déparasitage, vaccins, sont
distribués par les services vétérinaires locaux.
. Des campagnes de vaccination/déparasitage du
bétail sont organisées périodiquement.
BILHARZIOSE LUTTE CONTRE LES ESCARGOTS AQUATIQUES : ’ Ne pas se baigner dans les eaux
* DBbroussailler les berges, dbsherber. cumr les canaux stagnantes de surface
d’lrrtgalion et y accél6rer le courant * Eviter les travaux prolongés dans l’eau
* Un ass&chement annuel des poinls d’eau et des canaux
(1 à 2 mois) est favorable. * Interdire les excréments a proximit8 des
retanws d’eau (principalement B I’amont
~ et des périm&res irriguées.
ANKYLOSTOMIASE * Eliminer les bourbiers. zones de protilération des larves
d’ankylostomes “Ne pas marcher pieds nus dans la boue
l AmBnager les zones d’actes a l’eau du bdtail (couloirs * Contr6ler le bétail local et les troupeaux
d’abreuvement. empierrement) de passage : éviter leur divagation
’ Utiliser des abreuvoirs sur prise d’eau
-canalisation
d’évacuation d’eau
1,sbreuvoir”
e
I
bassi
drainant
F
ASCARIDIASE
. equipés d’un. dlspositil antl-bourbier et l Utiliser des systemes pour rendre I’eau
d’une margelle... (voir ligure 12) potable :
POUOMYEUTE
: ébullition (20 mn)
-: aau de lave1 (2 gouttes / litre)
HEPATtTE Vlrale
. . . à proiimité amont ou aval de la retenue... ” - nltrss à sable et charbon (peu liable)
- bougies illtrantes (cher)
CHOLERA
- tiltre eh tissus (ver de Guinée)
...dont I’emplacement es1 choisi par les villageois et les
VER DE GUINEE
femmes en particulier. * Eviter, de patauger dans l’eau (surtout
pour les personnes àtteintes du ver de
Guinée...)
406 La maîtrise des crues dans les lbas-f6nds
I
/
-,
(d’aprc’s 1’D.N .S
des Larves
dans L’eau
L’homme
I maLade
Le vecteur La maladie
Le moustique Le paludisme
ou Anophèle est un est du à un protozoaire
insecte piqueur du genre Glasmodium
qui suce le sang de Symptômes
1 ‘homme et des animaux. . fièvres périodiques
. Il vit à proximité des . mortel dans certains cas
points d’eau et pond Contamination :
ses oeufs sur les de 1 ‘homme à 1 ‘homme
herbes des berges. sain par les piqûres du
0 La larve se développe vecteur.
en eau calme.
La mouche L'Onchocercose
ou Simulie est un insecte est due à un filaire
piqueur
. Il vit à proximité de Symptômes :
1 ‘eau courante et pond ses . démangeaisons
oeufs sur les herbes et . kystes sous coutanés et
les pierres dans le oculaires
courant. . cécité
i La larve se développe Contamination :
dans 1 ‘eau. de 1 ‘homme àb 1 ‘homme
par piqûres du vecteur.
La maîtrise des crues dans les bas-fonds
404
‘I--
t raverr ent 1a
dans la ‘boue peau de tek
/
L ‘ANKYLOSTOMIASE :
Agents pathogènes : Ankylostomes !Ver.5 ronds de 8 à
18 mm de longueur). Ce sont des parasites
intestinaux.
Symptômes :
- manque d’appétit
- diarrhée
- douleurs dans le ventre
- intérieur des paupière déccilorées
Annexes 401
la PEALL lors
-----
_----
-Figure 5
Répartition et risque géographique de la dracunculose '(OMS 1% !)
Annexes
399
Symptômes :
- Le ver a un parcours sous cutané pendant 6 -
9 mois ou 1 an de son cycle.
- Il provoque une plaie ouverte au coeur de.
laquelle apparaît son extrémité (en début de
saison des pluies).
w\ 1
POLIOMYELITE : I\ \
\ Virus infestant le
Virus attaquant
sang de l’homme
la système nerveux
‘1 /
Symptômes :
Symptbmes :
CHOLERA : . Jaunisse = Ictère
. Fièvres . Indigestions = Dyseptie ~
. Courbatures Bactérie pathogène
.#Fatigue
-B Paralysies locales ‘1 ~
l 1’”
. Diarrhées aïgues . Direct : selles . contact..
~~~~~~~~~
--- --_-
------
-----
-_---
----
---
=LA POLLUTION:,UNPHENOMENEINEVITABLE
ANNEXE II
1 ‘I-
-/
Annexes
389
;y;;
386 La maîtrise des crues dans. les bas-fonds
i -
DE FREQUENCE DECENNALE
Annexes -385
Kr = 55,7 - y = 52,4%
10.3
II n’y a pas lieu de regarder de trop près les différences entre les valeurs
de KrlOl et KrlO2 pour PIO = 100 et PIO = 70 mm toutes les courbes
étant tracées à 2 % près.
Vr=7.103.42,59=298130m3
145 + 174
donc Ig = 20 Tb = = 160 mn = 9600 s
2
298130
Le débit moyen de ruissellement M=- = 31,06 rn3/s
9600
Sur la fiqure 5 :
*a
.-c
E
c
a
E
c
10(
Ig cor= 7
Ig’cor = 15
5c l--
Ig cor=25
Ig cor = 60
s
5 1 km2 S
l Volume de la crue
0 Forme de la crue
m
al
CI Ig cor =lO Imp
.-2 Igcor=lO P
E
C
a
lc
200
Igcor=15 Imp
Igcor s 15 P-
Ig cor I 25 Imp
Ig cor = 25 P.
Ig cor = 60 Imp
Igcorz60 P.
100
lg = 71mp Tb = 13,95+255
P Tb = 19,65+218
Dahsle cas ou Igcor est inférieur à 7 m/km et 5 supérieur à 5-6 km2, et’
dans le cas ou lg,,, est inférieur ou ëgal à 3 m/km avec 5 inférieur à 12
km2, il faut employer l’équation suivante à la place de la figure :
<1= QflUlLU
-
M
Pour les petits bassins, a est admis comme constant et égal à 2.6.
379
Annexes
Kr%
E- -
ti-
lrli ci& en km2
-L
15
0.3 0,4 1 1.0 1,3 1.7 2
0.2
Fie-3- REGIMES SAHELIENS ET SUBDESERTIOUES
COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT POUR PRECIPITATION PONCTUELLE H = loomm
(Tornade simple + averses secondaires)
378 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
100 Kr%
90 -J-g7 T Im,
80
n--I Ï -.t-1-------.--------
I I l I I I I I I7--T--t3-t-M_IIll
70
60
50.
--
- -
-
40
.--
--
30.
ZO-
10.
O-
0 0.3 0.4
COEFFICIENT
- l-
.- 1l
A-
--i --1
0.5
m
Fig-2.
1.0
REGIMES
DE RUISSELLEMENT
(Tornade simole
1.3
SAHELIENS
POUR
+ averses
1.7 2
PRECIPITATION
secondaires)
--
f
3
ET SUBDESERTIOUES
PONCTUELLE
4’ 5 6 7 CI 910
Ii =70mm‘
15 20
Annexes 377
- un sol nu infiltre moins que le même 501 avec végétation qu’elle soit
naturelle ou cultivée et la suppression de la végétation arbustive
avant toute mise en culture, favorise le ruissellement après
tassement naturel du sol consécutif aux premières fortes pluies.
Si les sols les plus perméables ne donnent lieu à aucun écoulement (il
faut une grande différence de perméabilité avec les autres types de
sol), il convientmd’employer un bassin réduit aux surfaces moins
perméables.
l Caractéristiques physiques
Pour évaluer ‘Icomp, il faut simplifier dans une très large mesure le
contour du bassin. La meilleure façon de Vérifi!er que la stylisation du
périmètre est suffisante consiste à contrôler si la longueur du rectangle
équivalent L :
n’est pas trop supérieure à la longueur du plus long cours d’eau depuis
son origine jusqu’à la station.
C’est l’élément le plus difficile à estimer car les bassins sont rarement
parfaitement homogènes au point de vue sol.
Les bassins ont été regroupés entre trois g’randes classes, com.prises
entre deux cas extrêmes assez théoriques très’perméable T Imp et très
perméable TP. On rappelle ci-après les définitions de ces trois classes :
0,8-
I I II 1”’ -,S
I I I 6 7 8 9 101112 km!
1 2 3 4 5
6”) le coefficient a ca = Qy ,
Comme cela est indiqué dans la check-list des points délicats à examiner
(chapitre IV), la bande littorale du Sénégal et de la Mauritanie présente
des formes d’averses particulières. Les valeurs du coefficient de
ruissellement Kr, et du coefficient de pointe a estimées sans tenir
compte de cette particularité risquent d’être surestimées.
DOCUMENT PRATIQUE 3
50 - - - -
‘CO - - I -
7
301 - / - - L
C-
/
20, - - - /
- -
::
/
/ /
/
/
10 - - - - -
T
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I 1
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-- /- j
-- --
01 -
5
7
) km'
1.
WI
366 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Gr-10
Ï-
7h
5h
)
Sh
Lh
3h
2h
Ih
Annexes
Gr,9
RÉGIMES SAHELIENS-SUBDESERTIQUES
25 -- t
- -
/
/
20 - - - -
/
15 -
i
/
/
/
10,
//
7
f
f Y
/
/
/ /
b/- L
/ I/
4 -
/
- -
1/
1
1L- f
5 10 20 30 40 50
-
5 en
b-0 70 BO TO 1W 120
366 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Rh
7h
6h
Sh
Lh
2h
Oh
COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT
50
‘6
$
40 .-.
.--.-_ -fm---
------------.
30
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--
R4 P4..
20 E ---
,-_
10
.--mm_
- - - --- ------ .--A.--__ ----A-_ .I...-YI->
.-_
---- ----------w-_ 1 2-----__
P5 ..- ..-em.__
- --
R2 P6 e-P
0 - -~--
3 L 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 ik&o GI
S en km” ?
u.
364 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Gr-6
c
,-0
.-
u-l
0
c
Il i l /
l l I
Annexes
363
I G-5
c
362 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Gr- 4
I
I
i ‘*F
I c
/
I
12
3
.-u
0
Annexes 361
-A---
a
360 La maîtrise des crues dans les ‘bas-fonds
I
+
I c
-
Annexes 359
0 s 25 km2
;: s
S 50
100 0
0190
95
100 s 150 0.85
150 s 200 0.80
Ceci est valable pour la crue décennale.
.
.(
. -
-r--j--
. l I*
Pluviomét
2 - COEFFICIENT D’ABATTEMENT
500 mm et 1000 mm
D'après :
DOCUMENT PRATIQUE 2
METHODE ORSTOM
W
0
m
W
0
3
0
W
0
W
3
0
a
m
a
Annexes
in
W
0
W
0
W
3
0
a
m
a
346 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
W
5)
m
v
W
0 W
0
c
-.:
n
1,
w
*
z
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0
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0
-l
3
V
-l
a
V
W
0
W
3
0
a
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a pramè trcs
F semiairc - tcrtiak
“b
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A v.
Annexes
I I
E3Q
l
13Q \ 13v
Zd / ,/ ‘\ ’
iH
Id -
IN’AH-
IOV
!N
344 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
Abaques à 2 paramètres
- Choisir la ligne de lecture de débit, correspondant
au groupement retenu.
- Joindre, par une droite les points représentatifs des
valeurs de base (PI-P,). L ‘intygrsection avec la
verticale correspondant au groupem&ït choisi ‘donne le
point solution (SI.
Abaques à 3 paramètres
Le groupement choisi détermine d’une part une ligne
pivot, d’autre part une verticale de lecture du d:ébit 210.
- Joindre par une droite le point représentatif du
paramètre primaire PI (axe “surface”) à ‘celui du
paramètre secondaire P2. L ‘intersection avec ~la ligne
pivot donne un point (noté A sur le schéma
ci-dessous 1.
Symbole' Désignation
A0 Afrique de l'Ouest
A01 II P 1200 mm
A02 11 lz"o"o Pan 1600 mm
II
A03 P
an
1200 'mm
I,
A04 P
an
1600 'mm
AC Afrique Centrale
ACl 11 P 1200 mm
AC2 <1 '12aono P 1600 mm
11
AC3 P an 12% mm
II 1600
AC4 P
an
mm
Pl Pluviométrie annuelle 400 mm
P2 400 Pan 800 mm
P3 800 P an 1200 mm
P4 1200 P an 1600 mm
PS P
an
1600 mm
HV Burkina
Ni Niger
HV. Ni. Ma Burkina + Niger I+ Mali
Séné. Ma. Mau. Sénégal + Mali + Mauritanie
TO. Bé. Togo + Bénin
RC1 Côte-d'Ivoire
CCCG Congo, Sud-Cameroun*, Centrafrique,
Gabon, Tchad Y Nord-Cameroun*
-0,67
granites K1 = 2300 Pan
-0,375
grès K2 = 300 Pan
292
,sables K = 2 107’ P
3 ’ an
-0,3
argiles + marnes K4 = 300 P an
-0,375
schistes K5 = 370 pan
Kr
’ 1. = x ai . Ki
i
P P2
1= -
4 v 4
AH
1 ~ (m/km)
g= L
Paramètres et notations
ûl Ci tude
P.
338 La maîtrise des crues dans les bas-fonds
PRESENTATION
DOCUMENT PRATIQUE 1
METHODE DU CIEH
(Comité Interafricain d ’ Etudes Hydrauliques 1
REFERENCESREGIONALES
BURKINA-FASO
- Service Hydrologique
Ministère de l'Eau
B.P. 7025 - OUAGADOUGOU
- Centre ORSTOM,
B.P. 182 - OUAGADOUGOU
MB
- Service Hydrologique
Direction Nationale de 1'Hydraul ique
B.P. 66 - BAMAKO
- Centre ORSTOM
B.P. 2528 - BAMAKO
NIGER
-
- Service Hydrologique
Direction des Ressources en Eau
6.P. 257 - NIAMEY
- AGRHYMET
B.P. 11011 - NIAMEY
- Centre ORSTOM
B.P. 11416 - NIAMEY
SENEGAL
- Service Hydrologique
.Direction des Etudes Hydrauliques
B.P. 4021 - DAKAR
- Centre ORSTOM
Laboratoire de HANN - Route des Pères Maristes HANN
B.P. 1386 - DAKAR
Annexes 335
AUTRES OUVRAGESPREVUS