2a-L'affaire Des Poisons
2a-L'affaire Des Poisons
2a-L'affaire Des Poisons
Introduction....................................................................................................................................................2
Le scénario précédant : 1-Les Ransé de Loudun...........................................................................................2
2-L'affaire des poisons : Le déclencheur de l’enquête...................................................................................2
Principe......................................................................................................................................................2
Trame du scénario ....................................................................................................................................3
Intro : Comment les PJ sont mis sur la piste de Sainte-Croix ?.....................................................................5
Premier cas via un indicateur de Richelieu...............................................................................................5
Second cas via le livre de compte.............................................................................................................5
Troisième cas via des interrogatoires à Loudun........................................................................................5
Scène 1 : La recherche de Sainte-Croix.........................................................................................................5
Scène 2 : Devant chez Godin de Sainte-Croix...............................................................................................6
Une surveillance de la maison...................................................................................................................6
Rencontrer La Chaussée au Louvre..........................................................................................................7
Scène 3 : On entre chez Godin de Sainte-Croix ............................................................................................8
Scène 4 : Au Palais Cardinal..........................................................................................................................9
Scène 5 : Petite enquête sur de l'Orme.........................................................................................................10
Scène 6 : Surveillance de la marquise de Brinvilliers..................................................................................12
Le Trou Punais........................................................................................................................................12
Le Cimetière Saint-Paul..........................................................................................................................16
l'Hôtel d'Aubray......................................................................................................................................16
Un petit tours du quartier........................................................................................................................18
La surveillance........................................................................................................................................20
Qui vient voir la marquise ?....................................................................................................................21
Les sorties de la marquise.......................................................................................................................22
La fuite de la marquise............................................................................................................................23
Marie-Madeleine Dreux d'Aubray, la marquise de Brinvilliers..............................................................24
Un amant diabolique...............................................................................................................................25
Empoisonneurs en série...........................................................................................................................26
La marquise aujourd'hui..........................................................................................................................27
Chronologie principale.................................................................................................................................28
Introduction
Quant je site un personnage historique je donne les dates de naissances historique, leurs age en 1642, et
leurs dates de mort historique, puis j'insère ce que l'on peur en lire sur Wikipedia. Enfin je met un
paragraphe précisant son rôle dans le scénario et les changements nécessaire à l'histoire.
La légende est :
+ : Pour donner les dates de leurs mort
# : Donne leurs ages en 1642
Wikipedia : Histoire réelle provenant de Wikipedia
Scénario : Éléments de fictions.
Dans ce premier scénario, dès que les joueurs ont enquêté sur le trafic à Loudun ils ont senti le poids de
Marie de Saint-Jure sur cette ville. Toute la ville voulait se débarrassé de ces gêneurs. Si ils ne sont pas
arrivé à l’incriminer ou à la tuer vous pourrez leurs faire trouver les preuves qu'il leurs manqué dans ce
scénario avec la marquise de Brinvilliers. Car c'est via un certain Godin de Sainte-Croix que les deux
femmes sont en contact régulier. Marie de Saint-Jure produit du poison, et la marquise de Brinvilliers le
revend à Paris. De plus via la cours des miracles des Bateliers dirigé par le Grand Hubain. elle fait
rentrer sur Paris de grandes quantités de Jusquiame, produite à Loudun.
Principe
Ce scénario permet en repartant d'une histoire vrais (mais qui s'est passé sous Louis XIV en 1672)
d'introduire une poignée de sable (les Lames) dans ces complots d’empoisonnements. Je vois ce scénario
plus comme un déclencheur qui conduira assez vite aux suivants. Il égraine tel un petit Poussé des indices
et des contacts. Tous ne mènent pas à la suite du scénario. Donc suivant les chemins pris par les joueurs
cela peut être long. A partir de là finalement l'histoire peut partir dans tous les sens, et les joueurs peuvent
résoudre les scénarios dans le désordre. Comme pour le premier scénario sur Loudun une petite vidéo
permet de bien comprendre ce qu'était cette affaire des poisons : « l'Ombre d'un doute : l'affaire des
poisons » (Actuellement visible à cette adresse : https://www.youtube.com/watch?v=PsBUXz4rcWY).
Ma transposition de l'histoire sous Louis XIII s'accompagne aussi d'une très grande simplification. Le
premier scénario à Loudun a commencé le 1er Novembre, il à dût se terminer vers le 20 novembre.
Richelieu ne mourra que le 4 décembre 1642. Normalement les joueurs ne devraient pas l’empêcher. Mais
à ce stade il faut décider si vous désirer laisser la possibilité de sa survie, ou pas. Si vous ne le souhaitez
pas, l’empoisonnement aura été fait par petite dose depuis plusieurs jours, ce qui aura détraqué
considérablement la santé du Cardinal. Ainsi même si la dose mortelle n'est pas donnée le Cardinal finira
par mourir des suite de ce lent empoisonnement.
Trame du scénario
Je trouve que cette affaire est une bonne trame de base pour trouver des complots. Il faut bien sur la
déplacer de 30 ans dans le temps et la simplifier. « La Voisin » était le pivot de tout un trafic. Je trouve
intéressant de faire aussi jouer ce rôle comme un pseudonyme de la marquise de Brinvilliers. Cela
simplifie la trame de ce scénario secondaire et évite une enquête longue pour trouver tous les
protagonistes de cette sombre affaire. Pour la noblesse, ces « clients », elle est bien la marquise de
Brinvilliers. Mais pour rester discrète elle cloisonne et elle s'est fait connaître sous le pseudonyme de « La
Voisin » pour les cours des miracles, ces « fournisseurs », ainsi que pour la vente des substances les plus
dangereuses pour sa réputation. La marquise envoie ces clients chez « la Voisin » pour l'achat de
nourrissons et la jusquiame peut être vendu par la Voisin ou directement sur les quais via les Frères de la
Samaritaine. Ainsi la marquise a tous les premiers rôles de l'histoire, et les autres sont sous ces ordres.
Le chevalier Godin de Sainte-Croix est un ex capitaine de cavalerie du régiment Tracy. Il est passionné
d'Alchimie. Il est l'homme de main et l'amant de la marquise de Brinvilliers. Il connaît parfaitement les
activités de Marie de Saint-Jure au sein de l'hospice des bures rouges à Loudun (Scénario 1-les Ransé de
Loudun). Car c'est lui qui fait la navette régulièrement entre les deux femmes pour se procurer du poison.
Il a peur de sa maîtresse et conserve donc des preuves caché dans son appartement. Il laisse aussi à un
notaire une lettre indiquant où trouver ces preuves en cas de mort « antérieur à la marquise de
Brinvilliers ».
Mais il meurt de mort naturelle, et suite à la fouille de son appartement on y découvre une mallette où il
est écrit « Ne pas ouvrir, a confier aux autorités en cas de mort antérieur à celle de la marquise de
Brinvilliers ». Il avait peur de se faire empoisonner et cacha des lettres impliquant la marquise de
Brinvilliers dans plusieurs affaires de « poudre de successions », celles de ces frères et de son père
Antoine Dreux d'Aubray, seigneur d'Offémont et lieutenant civil du Châtelet de Paris. La marquise a ainsi
pût hérité de tout les biens de sa famille. Elle a achevé ces empoisonnements vers 1632 date à laquelle
Isaac de Laffemas remplace les d'Aubrays dans ce rôle (Dans mon scénario, « Secret d'état » Laffemas
aura aussi en 1637 le second poste, à savoir celui de Lieutenant Criminel du Châtelet).
Elle et Sainte-Croix se sont rencontré vers 1625. L'âme noire au début était plutôt l'aventurier Godin de
Sainte-Croix. Mais petit à petit la marquise est devenue de plus en plus l’esprit criminel du couple. En
1633 ils ont participé, et survécu, à la création de la loge de la Griffe Noire avorté dans le roman. Après
cette tentative elle c'est un peut éloigné de la magie pour ce concentrer sur la création d'un énorme réseau
criminel. Bien qu'humaine, elle possède un grimoire de divination obtenu vers 1633. Elle s'aide de
Jusquiame dorée pour réaliser des divinations partielle mais juste. Petit à petit elle à compris le pouvoir
qu'elle pourrait tirer de ce savoir. Elle a beaucoup utilisé la divination, véridique ou simulée pour
comprendre les besoins des nobles. Elle est maintenant en contact avec des avorteuses, empoisonneuses,
les cours des miracles, maîtres chanteurs, les trafics de jusquiame, des prêtres dévoyé pour les
envoûtements et les messes noires, … et bien sur elle encore en contact avec la Griffe Noire. Ainsi de
services en services elle s'est retrouver au centre de tous ce qu'il y a de criminel d'un coté et de la haute
société de l'autre. Ces divinations et ces « services » lui donne une vrais réputation, et son salon est couru
par les plus grands. Elle connais ainsi toutes les peurs et les attentes des puissants. Le chantage où l'aide à
la succession se font grâce à tous son réseau criminel. Elle peut dès qu'elle connais par exemple le désir
d'hériter utiliser la « divination » pour convaincre que le meurtre est la seule solution et vendre via « La
Voisin » ce qu'il faut pour empoisonner le bouillon de onze heure, ou se faire payer pour régler le
problème. Et si une jeune fille arrive avec un enfant « naturel » non désiré elle peut, par exemple, mettre
la mère en contact avec des avorteuses. Elle peut aussi lui faire croire à une adoption par de riches nobles
en mal d'enfants. Dans tous les cas elle en tirera bénéfice. Elle peut effectivement faire faire l'adoption, ou
utiliser l'enfant dans une de ces messes noire. Les messes noires qu'elle organise ne sont, la plupart du
temps, que de la poudre aux yeux entraînant souvent le sacrifice de nouveaux nées et utilisant des prêtres
dévoilé. Dans certain cas très rare elle peut, si cela lui semble rentable, faire appel à un dragon pour avoir
un vrais rituel.
Ainsi la marquise reçois dans son salon jusqu'à la Reine, Anne d'Autriche, qui est très superstitieuse. La
Reine avait par exemple demandé à la mère supérieure Jeanne des Anges d'assister à la naissance de son
fils Louis Dieu Donné (futur Louis XIV) en 1638. Jeanne des Anges était la principale « possédée de
Loudun » qui fit accuser le pauvre Grandier au bûché (Voir scénario 1-les Ransé de Loudun). La Reine a
donc utilisé les services de divination de la marquise de Brinvilliers.
Vu les implications jusqu'en haut de l'état le cardinal de Richelieu demandera aux Lames d'être
extrêmement prudent dans cette enquête. En effet on ne peut pas attaquer la marquise de Brinvilliers sans
une preuve plus concrète. Le Cardinal peut donner une première liste d’habituer du salon de la marquise.
Ces noms sont des grands du royaume.
La surveillance conduit à trouver des indices sur le complot secondaire, de de Thou (Scénario 3), et
commencer aussi à voir apparaître ceux du complot du duc d'Epernon (Scénario 4). J’essaierais au fur et
à mesure des indices d'indiquer toujours de cette manière de quel scénario ils font partit. Cette
surveillance permet surtout en peut de temps d'avoir une bonne vue de l’étendu du réseau de la marquise.
Via une divination elle saura (au dernier moment) qu'elle est en danger et piégera autant qu'elle le peut les
Lames. Quant les joueurs montent un plan pour s'introduire en douce, ou plus directement pour l’arrêter,
et quelque en soit le moyen, la marquise les laissent faire, et les aident même. Une foi à l’intérieur c'est
une bataille rangé. Pendant qu'elle s'enfuit. Elle ne connaît pas le dénouement de cette action mais sait
qu'elle n'a plus rien à faire ici et fuit vers l’Angleterre. En effet elle sait qu'elle est démasqué et qu'elle ne
peut que gagner du temps. Cette embuscade n'est là que pour lui faire gagner du temps. Pour sa fuite elle
compte utiliser les bateaux d'un armateur Bonaventure Godet de la Rochelle. Trafiquant de Jusquiame
qui était en contact avec elle et Marie de Saint-Jure. Ceci peut amener une belle poursuite et
potentiellement à une enquête pour trouver les dernières ramifications de ce trafic sur La Rochelle et le
démanteler. Voir même poursuivre la marquise en Angleterre.
Quoi qu'il en soit ce scénario peut être résolu en très peut de temps. Il débouchera pour la marquise en une
prison « doré ». Car elle fera tout pour négocier avec les joueurs ces informations. Cela peut ouvrir sur la
suite, si la surveillance ne l'a pas fait. Mais la marquise gène vraiment beaucoup de monde. Donc une fois
des éléments donnée elle se fera assassiné de façon très spectaculaire. Cet assassina pourra être
commandité par le duc d'Epernon, par de Thou ou si elle est encore en lisse Marie de Saint-Jure. Cela
prouvera au joueurs qu'il faut creuser. L'assassina donnera forcément une nouvelle piste.
Je vous propose donc de faire en narratif le démarrage jusqu'à cet incident et la demande de Duel sur le
prés. Dans les duels de l'époque les témoins se battent aussi. Ainsi tous vos joueurs seront avec un
mousquetaire en face. L’aventure peut commencer « in mediares » avec ce duel. Laissez les PJ s'amuser
et faites intervenir D'Artagnan. Bien sûr il serait bien que le PJ ne tuent pas les Mousquetaires, mais
théoriquement vos PJ devraient s'en douter. Avec l’appui et la bonne volonté de D'Artagnan cela devrait
vite aboutir par faire innocenter le Comte. Une fois sa probité faite d'Artagnant peut se rappeler d'avoir
amener un certain Sainte-Croix à la Bastille il y a quelques années. Il s'en rappel car il l'avait amener en
compagnie du Comte et ils avaient plaisanté sur le fait que D'Artagnan ne devait pas se tromper de Sainte-
Croix et ressortir de la Bastille avec le mauvais. Il ne restera plus qu'a faire des recherches dans les
dossiers de la Bastille pour trouver notre homme.
Le second de Sainte-Croix sera le bon, le Chevalier Jean-Batiste Godin de Sainte-Croix, est un ancien
capitaine de cavalerie du régiment de Tracy. Il a fait un séjour d'un an à la Bastille en 1627. Car Antoine
Dreux d'Aubray, seigneur d'Offémont, le lieutenant civil du Châtelet de Paris, désiré éloigner sa fille, la
marquise de Brinvilliers des mauvaises influences de se soudard.
Godin de Sainte-Croix habite, l'ancien hôtel des abbés de Fécamp rue Hautefeuille dans l'actuel 6eme
arrondissement. La porte et les volets sont clos. Si les joueurs frappent à la porte personne ne répond.
Une enquête de voisinage permet d'apprendre que le valet de Sainte-Croix, un certain « La Chaussée »
est absent car il vient d'acheter une charge au près du Roi « d'Officier du Gobelet ». Il est donc en poste
au Louvre depuis quelques semaines. Ce poste est très important pour un simple valet d'un petit
Chevalier. C'est avec des accents de jalousie que l'information est donnée. Par contre personne n'a vu
Sainte-Croix depuis plusieurs jours, mais cela n'étonne personne car il voyage beaucoup.
Une enquête rapide au Louvre permet de savoir que le poste de La Chaussée à été obtenu par
l’intermédiaire des appuis et la caution de Pierre Louis Reich de Pennautier. Ce dernier est Receveur
Général du Clergé de France. Il est donc en charge de collecter les impôts pour l'Église de France. Pierre
Louis Reich de Pennautier a empoisonné son prédécesseur, M. Hanivel de Saint Laurens, pour obtenir sa
charge, et ceux grâce à Sainte-Croix. Mais cette information ne sera accessible qu'avec une enquête. Il
faut trouver que la mort de son prédécesseur était louche et que dans les dossiers la veuve de Saint
Laurens accuse de Pennautier du meurtre. Mais l'affaire a été étouffé à l'époque. En creusant un peut on
peut même trouver que tous les candidats pressentis au poste sont « miraculeusement » décédé dans
d’étranges circonstances. En retour, Sainte-Croix a demandé à Pennautier de placer La Chaussée au
Louvre. Même si La Chaussée n'avait pas encore la mission d’empoisonner le Roi, son placement au plus
près du Roi risque de faire froids dans le dos des Lames. L'idée de Sainte-Croix était de potentiellement
vendre ce service. Il a d’ailleurs multiplier avec l'aide de la marquise les contacts dans ce sens avant sa
mort. Un des visiteurs lors de la surveillance vient car il à le projet d'empoisonner le Roi, c'est un certain
Raoul d'Aubresy travaillant pour de Thou (Scénario 3). La Chaussée est immuniser ou à les entidotes des
poisons qu'il compte utiliser, et ainsi goûter sans risque.
• Une femme d'une quarantaine d'années, « La Marivette » vient tous les jours amener de la
nourriture, et s'occuper de la maison. Mais étrangement il n'est pas là alors qu'il devrait y être.
Cela fait quelques jours qu'il a disparu. Elle n'est pas très inquiète car il lui arrive souvent de partir
sans prévenir. Mais avant il y avait au moins La Chaussée pour lui ouvrir. Il faudra vraiment qu'il
emploie un nouveau valet.
• Vous pouvez aussi rajouter aussi une lingère, « Félicie » histoire de les occuper. Mais elle dira la
même chose que la précédentes servante, Marivette.
• Scénario 3 : Raoul d'Aubrésy, il venait répondre aux propositions lancé par Sainte-Croix pour
potentiellement négocier l'utilisation de La Chaussée pour empoisonner Louis XIII. Même si ils
tiennent le Docteur Michel de La Vigne par chantage, ils préfèrent préparer une seconde solution.
Cette visite qui peut passer pour anodine peut servir aux joueurs de point de départ de l'enquête
sur le scénario 3 « de Richelieu à Louis XIII ». Bien sûr si les joueurs interrogent d'Aubrésy dira
simplement que Sainte-Croix lui devait de l'argent qu'il venait le récupérer. C'est faut et les joueurs
ne trouveront pas de reconnaissance de dette à son nom dans les papiers.
• Christophe Glaser, alchimiste tenant une boutique botanique dans la rue St Victor près du Jardin
du Roi. Il a aussi une chaire de chimie sous les ordres du Docteur Charles Bouvard, le
surintendant du jardin, mais aussi l'un des médecin du Roi. Le Docteur Bouvard est actuellement
victime d'un chantage par un certain de Baradas (scénario 4). M. Glaser vient apporter des
produits commandé par Godin. Il n'y a pas grand chose à trouver avec lui, il fournis des produits,
sait probablement que des poisons peuvent en être extrait, mais n'est impliqué dans rien
directement. Cela permet surtout de placer le Docteur Bouvard pour la première foi. Si les joueurs
fouille la boutique ils tomberont aussi sur les élixirs de longue vie à base d'antimoine du Docteur
de l'Orme (toujours scénario 4).
• Pierre Louis Reich de Pennautier, Il vient solder sa dette, grâce au placement de la Chaussée il
doit récupérer sa reconnaissance de dette. Il restera discret sur la raison de sa venu si les joueurs
l'interroge, et prendra relativement mal des questions de parfait inconnus.
• Si les joueurs font durer la planque vous pouvez ajouter un créancier qui vient simplement
réclamer de l'argent, un certain Paul Barbette, c'est un voisin notaire de son état. Rien de spécial à
trouver, il à une cinquantaine d'année il est particulièrement près de ces sous. Il a une femme jeune
et superbe qui l'accompagne. Elle peut devenir « facilement » la maîtresse d'un des joueurs, mais
attention le mari est jaloux et il peut payer des gens pour faire battre l’imprudent.
joueurs le laisse faire il utilisera les méandre du Louvre pour sortir par une porte de service et
rejoindre la demeure de Sainte-Croix. Il fera bien sur la découverte macabre, et s'enfuira en
prenant ce qu'il trouvera de valeurs. Il va rejoindre un oncle en Normandie. Et si personne ne le
cherche ou l’arrête on ne le verra plus.
• Si les joueurs ne lui laissent aucun délais et ne veulent pas le laisser il tentera de s'enfuir. Une
poursuite dans le Louvre sera assez sympathique surtout si cet empoisonneur jette une poudre sur
ces poursuivants. Cette poudre peut être un simple sachet de farine qu'il avait dans ces poches
pour le donner en cuisine, ou tout autre idée permettant sans risque de les faire psychoter.
Il est bien sûr aussi coupable que Sainte-Croix, dans le passé il était le valet d'un des Frères de la
marquise de Brinvilliers et à participé à l’empoisonnement de son maître. Comme Sainte-Croix il a peur
de la marquise et lors de la découverte de son maître il sera persuadé que c'est elle la coupable, c'est pour
cela qu'il partira sans essayé de la prévenir.
tête d'un très gros trafic de Jusquiame. On il connaît la marquise, Louise de Varey avant sa
transformation en Marie de Saint-Jure fait début 1639. Ils se sont rencontré en 1633 lors de la
tentative de création d'une loge de la Griffe Noire qui à mal tourné.
• Une plus récente, datant de quelques jours, dis entre deux banalités que « la période est propice
aux affaires, les complots d'assassinats vont se multiplier. Tes nouveaux services intéresse un de
mes amis. Il devrait passer te voir sous peut ». Rien de plus, ni nom ni date pour ces événements.
• Il y a aussi des éléments sur le Trafic de Jusquiame de Marie de Saint-Jure. Cela peut être la
méthode pour faire rentrer ou des preuves direct de son implication. Cette partie n'est utile que si
vos joueurs n'ont pas encore trouver ce qu'ils cherchaient dans le premier scénario. D’ailleurs si ils
patine à trouver à Loudun vous pouvez les mettre sur la piste de ce Sainte-Croix, et ainsi leurs
permettre d'avoir les preuves pour finir la tête haute le scénario de Loudun avant d’enchaîner.
• Une lettre de Sainte-Croix expliquant globalement qu'il avait peur de la marquise. Car elle est de
plus en plus indépendante et qu'il ne la domine plus. Sa soif de liberté est sans limite. Il a donc
compris qu'un jour le gêneur de ces libertés se serait lui. Et il l'a compris quant elle a essayé
d’empoisonner son Mari en 1634. Le marquis de Brinvilliers a réchappé à la mort et a compris que
si il tenait à la vie il devait partir loin de sa femme. Depuis il vit sur ces terres en province.
Aujourd'hui cette femme le terrifie, il est sûr de finir assassiner et il a constituer ces preuves pour
ne pas partir seul.
Il désire enfin apprendre aux Lames des informations (Scénario 4). Marie de Médicis, la mère du Rois, à
été empoisonné par le venin de la griffe noire en juillet dernier (1642). C'est le Docteur Reunaudot qui
lui à fait suivre cette information. Le résultat vient d'arriver car Reunaudot à fait des analyses très poussé
suite à l'information comme quoi il lui manquait l'ongle de l'annulaire de la main gauche. En effet il se
rappelait avoir lut qu'il manquait aussi ce même ongle à Henry IV. La coïncidence est grosse. Il est
impossible de savoir si Henry IV à été empoisonné. Mais le Cardinal se doute qu'il y a un sortilège
derrière mais et que le meurtre d'Henry IV et de sa femme sont lier, mais il ne sait pas encore comment, et
surtout il y a 32 ans d’écart entre les deux... Même si aujourd'hui, pour prouver qu'Henry IV a été
empoisonné, on proposerait l’exhumation, à l'époque cela ne viendrait pas à l'esprit... Les joueurs risque
de le proposer, mais je ne crois pas qu'il faille l'autoriser. Si vous les laissez faire ils apprendront que le
corps a effectivement des traces de poisons du Venin de la Griffe Noire.
• Quoi qu'il en soit il faut donc trouver quel lien il y a entre ces empoisonnements, et la filière des
poisons de la marquise de Brinvilliers est la meilleure piste pour le moment.
• En parallèle l'alchimiste Pierre Teyssier peut être mis à contribution pour chercher un sortilège
utilisant le Venin de la Griffe Noire et nécessitant l'ablation de l'ongle de l'annulaire de la main
gauche.
• Enfin le Cardinal apprendra aux joueurs que le Docteur de l'Orme était le médecin de la Reine
mère et qu'il était présent aux derniers souffles de Marie de Médicis.
• En plus de la Reine Richelieu donne une courte liste des personnes que la Reine sait être
« clients » de la marquise de Brinvilliers : la princesse de Joinville, la duchesse de Longueville, le
baron de Pontcarré, la marquise de Simiane (voir plus loin pour des descriptions). Je vous
conseille d'intégrer aussi d'autres personnages de la cours très en vu à l'époque qui sont soit des
amis soit des amateurs de divination soit à votre discrétion qui ont participé aux messes noir, mais
totalement extérieurs aux scénarios suivant.
L’hôtel particulier de la marquise de Brinvilliers est celui qu'elle a hérité de son père, l'Hôtel d'Aubray rue
neuve St Paul (actuellement au 12 rue Charles-V dans le 4eme Arrondissement). Attention sur les plans de
Paris en vue d'oiseaux dis de Turgo datant de 1734 les voix ne sont pas à l'échelle. La rue neuve St Paul
par exemple ne fait que 10 mètres de large et la rue St Paul n'est guère plus large avec 16 mètres. L'hôtel
n'est pas très grand ni très luxueux au vu des revenus, et des ambitions de la marquise. Mais sa relative
discrétion et les aménagements qu'elle y a fait au cours du temps correspondent bien à ces besoins, de
discrétisions et de secrets.
Le Trou Punais
La marquise de Brinvilliers a acheté quelques bâtiments
voisin, et essaye d’acquérir petit à petit le patté de maison
via argent, intimidation ou chantage. Les zones verte et bleu
sont déjà sa propriété. Elle loge des gens de confiances dans
la partie verte. La partie en vert sur le plan est donc
constituer d'habitations, d'un commerce de boucherie
ouverte dans la rue et d'un sombre passage menant dans la
cours de la maison en bleu. Elle a fait relier les caves de
tous les bâtiments lui appartenant entre elles par des
passages « secrets ». La maison (bleu) dans la cours
intérieure accueille son cartier général pour accueillir ces
contacts des cours des miracles, et quelques acheteurs. Le
passage et la cours qui y conduits est sale et ressemble au
pire coupe gorge qu'il soit. La boucherie de la rue Neuve St
Paul a son arrière boutique qui y donne, le boucher stocke et
tue des animaux dans le cours. Quelques carcasses
invendues y pourrissent et y sont régulièrement découpé par une vielle femme édenté. Cette viande avarié
est vendu pour préparer des bouillons dans les bouges les plus infâmes. Le passage vers la cour se trouve
à peut près au milieu du bâtiment en vert. Il a pour enseigne une planche si usé que l'on distingue à peine
le motif qui devait être une main d'argent. L'autre maison de la cours n'a pas d'accès à la cours, son entrée
ce fait par un autre passages donnant dans la Rue St Paul, à coté de l'église St Paul. Par contre certaine de
ces fenêtres donnes dans la cours. De même le corps de logis situé entre la maison (en bleu) et l’hôtel
particulier de la marquise (en rouge) est desservie par un second passage rue neuve St Paul exactement
entre la partie verte et rouge du plan. Ce passage a pour enseigne un lapin presque effacé, il débouche sur
un passage ouvert coté cour et bordée d'une rambarde. Ce couloir possède un escalier menant aux
passerelles donnant accès aux différents logement du bâtiment comme cela se faisait au moyen age. Les
joueurs peuvent donc éviter le passage de la main d'argent en passant par l'un ou l'autre des bâtiments
ayant des accès dans la cours de la maison, mais il y a dans la cours quelques « mendiants » que je
décrirais plus loin. La discrétion totale nécessitera de les éliminer d'une manière ou d'une autre. Si un
combat se déclenche dans la cours, des renforts peuvent arriver du passage de la main d'argent mais aussi
des passerelles situer entre la maison et l’hôtel particulier. Les logements de la partie verte, ainsi que
quelques un du passage du Lapin, sont occupé par des hommes de mains de la marquise et leurs familles.
Ces dessertes extérieur du corps de logis (accessible par le passage du Lapin) entre la maison et l'hôtel
particulier peuvent permettre des combat mêlant escaliers, passerelles, vide, avec plein de fenêtre et petits
appartements à détruire. On peut y ajouter quelques menu travaux de toiture avec des cordes, des poulies,
et le moyen de monter sur les toits de ce bâtiment.
Il y a, en permanence tout au long du passage de la « main d'argent » menant à la maison et dans la cours,
une petite dizaine de « mendiants » (humain et Dracs gris de tous ages et de tous sexes). Ils sont armé, et
stationnent dans des renfoncements encore plus sombre que le passage. Si des personnes, non attendu ou
n'ayant pas le « dress code » cours des miracles y pénètre un des « mendiant » tape sa tasse en fer sur une
pièce métallique à porté (cercle de tonneaux, couteaux, barre de fer, ...), puis un second, puis petit à petit
si le visiteur insiste à aller vers la maison ils le font tous. Bien sûr leurs donner l’aumône ne les arrêtera
pas. Ils ne sont pas du tout amicaux mais pas directement agressif. Ils attaqueront que si il y a un combat
qui s'engage, ou si ils en reçoivent l'ordre. Le but est de prévenir la maison d'une visite potentiellement
dangereuse. Le passage est particulièrement sale et mal éclairé, il n'est pas droit, il est bas et la plus part
du temps on ne passe qu'à un de front. Ce passage débouche sur la cours intérieure et ne dessert que la
maison en son centre (en bleu sur le plan). La cours est particulièrement boueuse et des trous nauséabond
la jonche. Quelques pierres affleurante permet d'éviter de crotter trop ces chausses. Et comme précisé
avant la boucherie en occupe une partie pour son activité.
La maison elle même accueille en entresol un cabaret sans qu'il en y ai pourtant la moindre indication (à
l'époque un cabaret était un logis, où l'on donnait à boire et à manger). Il faut descendre quelques marches
pour atteindre une porte noire de crasse, clouté, avec une grille de judas. La porte n'est généralement pas
fermé à clés, même en cas d'alerte des « mendiants ». Seul un combat motiverait sa fermeture. Dans se
genre d’établissement les habitué ne frappent pas à la porte, et ne font que la pousser pour entrer. Si les
joueurs se donnent du mal pour ne pas attirer l'attention des « mendiants », qu'ils frappent et attendent
qu'on leurs ouvre, cela les démasquera obligatoirement. Les habitués nomment cet établissement le « Trou
Punais » (Punais signifiait rendre une odeur infecte par le nez, donc pue nez. Le terme a donné son nom à
la punaise).
Une fois la porte du cabaret poussé une odeur aigres de fumée, de déjections et de sueurs prend le nez du
visiteur. Paris à cette époque sans très mauvais, le passage et la cours encore plus, mais l'intérieur est une
vrais infection. La pièce n'a aucune fenêtre, et est donc particulièrement sombre, le sol y est fait de terre
jonché de pailles sale et humide. Éclairé seulement de quelques bougie de suifs dégagent plus de fumées
que de lumière et d'une cheminé avec un feu timide où une marmite y mijote en permanence, là encore le
curieux risque d'être rebuter par l'odeur de la mixture. C'est certainement un des bouillons produit par la
viande avarié du bouché d'à coté. En prendre un bol entraînera après une heure des douleurs à l'estomac,
voir une bonne courante. La pièce est un grand carré qui prend la moitié de l'entre sol de la maison, une
porte au fond mène au reste. Hormis la cheminé la pièce n'est constitué que de 6 longues tables avec des
bancs sans dossiers. Dès l'arrivé des Lames à l'intérieur les « clients » stoppent leurs bavardages. Même
en cas d'alerte il n'ont pas l'air plus inquiet que cela. Il y a réparti sur trois des tables trois groupes de
personnes. Il y a un groupe de deux, près de la porte du fond qui jouent aux dès. Les personnes des deux
autres groupes ont pour l'un, l'allure de spadassins complotant de sombres plan, et pour l'autre, un groupe
hétéroclite composé d'un homme portant des habits de moines extrêmement sales et d'une femme édenté à
l'hygiène tout aussi déplorable. Le nombre, les styles et les origines des spadassins sont de votre choix.
Sauf si les joueurs ont réussi à entré en temps « qu'habitué », un dernier spadassin en cuir noir qui se
trouve seul debout contre le mur près de la porte (et caché par elle quant elle est ouverte) sort
discrètement dès que les joueurs sont entré et libère la porte en allant vers le centre de la pièce. Son but
est de bloquer leurs sorti en cas de problème. Il le fait discrètement mais ne se cache pas. Si les joueurs
l'interroge il ne se démontera pas et dira qu'il a à faire à l'extérieur. Si les joueurs le menace pour
l’empêché de sortir, il ne se troublera pas et attendra patiemment. Comme dans ce cas les mendiants ont
donnée l'alerte, quelques hommes de plus arriveront dans les minutes qui suivent. Je laisses à discrétion
du maître l'opposition a appliquer ici. Si les renforts ne voient pas le spadassins à l'extérieur ils rentreront
arme à la main pour obtenir une explication.
Les deux personnages du fond jouant aux dès sont des frères jumeaux. Ils sont tous deux d'un age
indistinct, probablement, proche de la quarantaine. Ils arborent un bide extravagant, ont le cheveux rare,
sale et long. L'un des deux porte un tablier de cuirs maculé de sang, et porte au coté un hachoir à viande,
c'est Abraham le Tendre, il est le boucher de la rue Neuve St Paul. Il est au cabaret la plupart du temps, et
laisse sa femme et sa fille se charger de la boutique. L'autre « seulement » armé d'un gros couteau à
viande est habillé de loques crasseuses et arbore une barbe broussailleuse, c'est Cornélius le Tendre. Le
barbu viendra à la rencontre des joueurs dès qu'ils s'assoient. Si les joueurs demandent à la cantonal qui
est le « patron » c'est le barbu qui répondra en se désignant.
Si cela dégénère les frères disposent aussi d'un pistolet chargé posé sur leurs banc. La femme et le prêtre
défroqué fuiront vers la porte du fond sans demander leurs reste. Ils éviteront temps que possible le
conflit, mais si les Lames se la joue envoyé des autorité et désire fouiller, ou si les joueurs deviennent
violant le Troue Punais ne se laissera pas faire. Ils sont dans leurs cours des miracles et ne s'en laisseront
pas compté par des nobliaux.
Aucune question ne trouvera réponse. A part apprendre que les questions sont justement mal vu ici, ils
n'auront rien de plus. Par contre suivant les questions et si ils posent des questions direct sur la marquise
une tentions palpable naîtra dans ce bouge, mais ils ne diront rien ; puis après quelques seconde de
malaise ils le prendront à la rigolade, « Mais, mes beaux messieurs vous vous être trompé de maison, la
belle dame vous la trouverez à cotée ». Car les jumeaux, leurs famille et le prêtre connaissent la vrais
identité de « La Voisin », ils savent que c'est bien la marquise de Brinvilliers, leurs voisine, qui est à la
tête de tous ce réseau. Si les joueurs ressortent sans ravager le Troue Punais ils seront suivie en
permanence par une faunes varié, et la marquise sera alerté de leurs présence. Si enfin ils demande « La
Voisin » c'est la femme édenté qui leurs demandera « Et q'sque vous me voulez mes mignons ? »... Elle
est Germaine le Tendre, la femme du barbue, Cornélius, et est utilisé par la marquise pour recevoir les
clients qu'elle envoie ici pour acheter certain produits interdit. Car la marquise ne « vend » pas
officiellement en direct, elle aide ces amis, et donc les conseille, et leurs donne les « bonnes adresses ».
C'est pour cela que ce n'ai jamais elle qui reçois la noblesse en temps que « La Voisin ».
Cette maison sert principalement à la marquise pour recevoir ces fournisseurs. Dans le cas d'un
fournisseur (généralement connu) c'est bien la marquise qui le reçois. Les visiteurs sont donc « filtré »
via le cabaret, et elle reçois les membres des cours des miracles dans les étages de la maison. Toute les
fenêtres y ont été muré sauf un fenestrons permettant, en cas d'alerte, de voir qui vient. Les seules entrées
(et sortie) sont par la taverne et par la cave. Les deux étages n'ont rien à voir avec le cabaret. Le luxe et
l’élégance y sont de mise. Les odeurs du lieux sont camouflé par des parfums capiteux. Des tentures et
meubles précieux sont utilisé dans les salons et cabinets qu'elle utilise pour recevoir. L'éclairage y est fait
avec des dizaines de bougies de cire d'abeille (valent pièce le salaire journalier d'un ouvrier spécialisé,
soit à peut près 2,5 Livres). En journée elle est finalement plus dans cette maison que dans son hôtel
particulier. Dans ce lieu elle se fait connaître sous le pseudonyme de « La Voisin ». Elle porte, la plupart
du temps, quant elle reçois les membres des cours des miracles un loup pour cacher son visage. Certaine
personnes, les plus fidèles savent qui elle est, mais la plupart la connaissent uniquement sous le nom de la
Voisin. En cas de combat dans le cabaret de l'entre sol elle fuira sans attendre par les caves. Si elle a
suffisamment d'avance sur les joueurs elle fermera le passage derrière elle, ni vu ni connus.
Les caves des divers bâtiments lui appartenant ont été relier entre elles. Seul ces plus proches
collaborateurs (en plus de feu Sainte-Croix, les familles Le Tendre, le prêtre et quatre des domestiques)
connaissent l’existence du passage reliant l'hôtel particulier avec le reste. Une fouille de surface ne permet
pas de trouver le passage vers l'hôtel, par contre on se rend compte simplement qu'il y a eu des travaux
dans ces caves (sac de gravas, outils, ...). Le passage vers l'hôtel d'Aubray est trouvable sur une belle
réussite. Le reste du Trou Punais renferme tous ce qui peut compromettre « La Voisin », dont du poisons
et de la Jusquiames en très grande quantités. Ces éléments sont stocké dans les étages dans une pièce
secrète accessible par une porte derrière des tapisseries, donc pas très dure à découvrir. Il y a aussi dans
cette pièce discrète une petite bibliothèque de grimoire sur la magie draconique. Les peut d'écrit trouvé
sont des reconnaissances de dettes à « La Voisin ». Enfin dans les combles sont élevés des bébés. Une
nourrisse, Iphigénie le Tendre (fille du Barbu), les alimentes et les maintiens propre. Le but est soit de les
revente soit de les utiliser dans un rituel. Sans la liaison avec l'Hôtel de la marquise rien de vraiment
suffisant car tout est au nom de « La Voisin ». Une recherche sur la propriétaire de la maison relis à la
marquise, mais elle pourra produire des documents de locations en bon en bonne et due forme. Les seuls
documents que les Lames trouverons sont les différentes reconnaissances de dettes. En plus de Pierre
Louis Reich de Pennautier vous pouvez piocher dans la liste des contacts mis plus loin, ou donner un nom
qui vous arrange pour faire avancer les Lames.
Le Cimetière Saint-Paul
Le cimetière à des galeries sur trois côtés
comportant des ossuaires. Il est l'un des principaux
cimetières de Paris, dépassé en dimension et en
fréquentation seulement par celui des Innocents.
Le cimetière St-Paul abrite comme personnalité
depuis 1553 François Rabelais. Les visiteurs
peuvent y accéder par le passage Saint-Paul situé
rue St-Paul contre l'église pendant les horaires
d'ouvertures.
Notre marquise de Brinvilliers pratique comme on
le sais des sortilège et messes noires en compagnie
d'un prêtre « l'abbé Guibourg » (celui décrit au
Trou Punais). De temps en temps elle le fait aussi
avec des dragons de la griffe noire avec « l'abbé
Le Sage », de son vrais nom Adam Dubuisson.
Mais les vrais sortilèges sont rare, la plupart du
temps elle se contente de faux avec l'abbé
Guibourg. Le cimetière étant désert la nuit c'est
bien sûr le lieu idéal pour réaliser cela. Elle donne rendez-vous aux participant dans le passage Saint-Paul,
et les fait entrer dans le cimetière le plus discrètement possible. La Voisin s'est fait faire un double
moyennant argent ou service aux près du gardien du cimetière. Les cérémonies se font dans une salle
aménagé sous l'ossuaire du coté sud, juste à coté de son hôtel particulier. Cette ancienne cave délaissé
date de l'époque ou tous le quartier était une résidence royale, le Palais Saint-Paul. La marquise a
découvert cette pièce en cherchant à relier ces propres caves avec le cimetière. La sortie de cette ancienne
cave débouche dans la galerie de l'ossuaire sud. Elle passe par ses caves pour y aller, mais fait entrer par
le passage Saint-Paul pour ne pas compromettre cette sortie. Car elle fait ces cérémonie bien en temps que
la marquise de Brinvilliers. Les participants sont testés longuement avant d'y être invité. Car dans ces
cérémonies elle utilise souvent des nouveaux nées que l'officiant égorge. Les cadavres des bébé sont par
la suite caché dans le cimetière. Pratique.
Sauf si vous le décidez il y a peut de chances que les Lames tombent sur une de ces cérémonies, mais ces
informations peuvent être utiles.
l'Hôtel d'Aubray
Il y a en permanence une poignée de domestiques en livrais noire et pourpre très sobre. Donc il y a un
peut d’animation pour entretenir le lieu. La domesticité comprend donc :
• Un couples de domestiques. Le domestique (Joseph Thibon ) est fiancé à la servantes (Marthe
Descloseaux). Marthe a été élevé avec la marquise, et est donc très proche et très fidèle. La
marquise à tous de même par le passé testé du poison sur elle, mais Marthe ne l'a jamais sus.
Joseph est amoureux de Marthe, et c'est par ce lien qu'il accepte de servir cette démone. Ils ont
tous les deux la connaissance des passages secrets et de la double identité de la marquise.
• Il y a un laquais (il se nomme Nicolas Kermarrec). C'est un breton fier et sanguin. La marquise l'a
découvert alors qu'il a tenté de lui la voler sur le pont neuf. Il est un ancien soldat sans
engagement qui ne sachant que se battre a mal tourné. Elle lui a proposé un poste bien payé et
agréable, et pour cela il lui en sera éternellement reconnaissant. Il est tous le temps armé et est sert
de garde du corps à la marquise. Il ne la quite pour ainsi dire jamais. C'est un adversaire
redoutable. Il connais donc forcément les passages secrets et les identités de la marquises.
• Il y a un cocher qui se nomme Jacques Duval. C'est une force de la nature, un ours, il parle
extrêmement peut. Il est le cocher de la marquise depuis toujours. Il a une loyauté sans faille et ne
se pose aucune question. Il est près a sacrifier sa vie pour la sécurité de sa marquise. Lui aussi est
armé et dangereux malgré une cinquantaine bien tassé. Lui aussi bien sûr connais les passages
secrets et les identités de la marquises.
• Il y a enfin un cuisinier avec deux jeunes commis et un palefrenier (faisant aussi l'entretien du
jardin), les gens de cuisines et le palefrenier ne connaissent pas les activités parallèles de la
marquise. Pour eux ils servent une marquise classique. Ils ne connaissent pas non plus les
passages secrets.
En journée, la plus part du temps, la marquise reçois ces fournisseurs au Trou Punais sous le pseudonyme
de « La Voisin ». Des le milieu ou fin d'après midi elle reçois ces clients et ces amis sur rendez vous à son
hôtel particulier en son propre nom. Le passage de l'un à l'autre se fait par les caves. Vu de l'extérieur elle
ne sort pas en journée, ou vraiment très rarement si il y a une affaire importante la réclament à l'extérieur.
Le soir venue par contre elle sort pour un des Salons Parisien qu'elle fréquente, ou, plus rarement reçois
quelques amis. Enfin les soirs où elle pratique de la sorcellerie au cimetières de Saint-Paul elle ne sort pas
du tout pour ce préparer. Elle pratique la divination grâce à de la Jusquiame dorée que quelques fois par
semaines. Elle est consciente des dangers de cette pratique. Donc la plupart du temps elle fait semblant et
utilise ces talents d'acteurs. Et pour permettre à ces prophétie de s'accomplir elle s'aide des cours des
miracles. Elle initie aussi de temps en temps quelques contacts à cet art sombre. Cela permet de
développer les sympathisants aux sciences occultes, et potentiellement aux dragons. Cela permet surtout
de vendre de la Jusquiame et d'avoir des personnes haut placé potentiellement dépendante. La divination
est le seul sortilège qu'elle pratique, mais si cela vous arrange vous pouvez lui faire faire un sort
désespérer moyennant une consommation de jusquiame.
Si les Lames, ou n'importe qui d'autre d'ailleurs, demande un entretient avec la marquise alors qu'elle est
au Trou Punais, le domestique les fera patienter au salon pendant que sa femme, le laquais ou le cocher va
chercher la marquise par les caves. Si ils forcent l'entrée en sortant le blanc seing quant elle n'est pas là
l'un des fidèle ira la prévenir, et ils partirons de Paris directement sauf si une explication plausible peut se
présenter pour qu'elle apparaisse avec un temps de retard.
Une fouille de surface ne permet pas de trouver grand chose. Les Lames auront le grimoire de divination,
de la Jusquiames dorée dans une quantité assez importante (un litres, avec 4 de fioles de 250ml en fait)
provenant de Loudun. Il y a enfin une caisse de 10 flacons de l’élixir de longue vie du docteur de l'Orme,
le non magique bien sûr. Les papiers trouvable ici sont les actes de propriétés des différents bâtiments et
châteaux du couple, des actes de locations, des reconnaissances de dettes dont une de la duchesse de
Longueville pour des sommes de 25000 Livres. Là encore quelques grands noms peuvent être ajouté. Il
n'y a donc pas que quoi fouetter un Cardinal avec cela..
Les passages secret vers le Trou Punais ou le Cimetières St-Paul seront trouvé que sur des très belles
réussites. Ces difficultés seront baissés si ils cherchent explicitement le passage vers le Trou Punais ou
vers le cimetière. Enfin au Trou Punais il y a tous ce qui peut la compromettre, dont du poisons et de la
Jusquiames en très grande quantités. Du coté du cimetière St-Paul la pièce secrète à été transformé avec
un pentagramme, un hôtel couvert de sang, des bougie noire et des tenture dont les motifs sont explicites
sur ce qu'il y est fait. Même si le nom de la marquise n'est pas directement cité dans les documents du
Trou Punais l'existence des passages et de « temple » pour les messes noires suffiront à l'impliquer.
avec la marquise depuis près de dix ans l'on rendu un peut folle. Elle officie souvent pendant
les messes noires et elle a pris goût au sang, donc elle peut duper les Lames et être dangereuse,
qui sait, un coup de couteau dans le dos...
◦ Nous avons ensuite à l'enseigne de la main d'argent l'entrée du passage menant au Trou
Punais.
◦ Nous avons ensuite l'entrée des habitation dans les étages de l'immeuble en vert sur le plan,
avec comme enseigne l'image d'un Grenouille là encore en mauvais état.
• Contre l'hôtel particulier de la marquise il y a un second passage avec en enseigne un Lapin. Ce
passage permet de desservir le bâtiment entre le Trou Punais et l'hôtel particulier de la marquise de
Brinvilliers.
• Vient ensuite, avec les armoiries des Brinvilliers pour l'Hôtel d'Aubray
• Suivent l'hôtel particulier avec les armorie d'Herbault, il est propriété de Raymond Phélypeaux
d'Herbault secrétaire de la chambre du roi.
• Un petit hôtel de greffier au parlement de Paris, François Mouy avec comme enseigne un Chat.
• Enfin un blocs d'habitation dont l'entrée a une enseigne d'un saint, St Bernadus. Il y a un
commerce aux rez de chaussez d'une facture correcte, c'est un Fourbisseur. On dirait aujourd'hui
armurier en armes blanches, nommé Charles Pentagora qui a une très belle enseigne en fer forgé
représentant une rapière.
On trouve dans la rue Neuve St Paul dans l'ordre coté sud (droite sur la carte) en partant de la rue St Paul :
• Un bloc d'habitation très pauvre et dans un état proche de celui d'en face. Il y a donc en face de la
boucherie qui fait aussi l'angle avec la rue St Paul un Vinaigrier, Paul Toussaint, qui vend et
fabrique dans l'arrière cours du vinaigre. Son enseigne est une sorte d'oiseau grossier. Les
habitations sont accessible par le passage menant à la cours et il n'y a plus actuellement
d'enseigne, elle à dût tombé.
• En face de l'hôtel de la marquise dans la plus belle boutique de la rue, il y a un libraire et
imprimeur, Michel Fezandat. Il occupe tous le bloc et as ces presses dans des atteliers à l'arrière
de la boutique et ces appartements et ceux de ces employé dans les étages. L'enseigne est très
belle et en fer forgé représentant une presse Gutenberg. Sur le plan on peut voir que ce bloc
comporte deux bâtiments.
• Vient ensuite un regrattiers, Julien Lavigne avec comme enseigne un gros radis, on appellerait
aujourd'hui cette profession : épicier. Le bloc comporte un passage sombre donnant accès aux
habitations au dessus et derrière cette boutique, l'enseigne est une Vierge Marie.
• Vient ensuite le petit hôtel particulier d'un Notaire, Ismaël Debonair, avec comme enseigne une
Rose. Là encore ces clairs de notaires sont logé là.
• Une petite maison de ville très modeste suit, il est encore en encorbellement et en colombage. Il
doit avoir plus d'un siècle. Il n'a pas d'enseigne mais des anges sont sculpté en bas relief dans ces
poutre au rez de chaussé. Il y est logé la famille d'un des gardes de la Bastille, Théodore Le
Drezen
• Le bâtiment suivant est un hôtel particulier assez modeste avec une enseigne peinte représentant
un magnifique bouquet de lys. Il est habité par Nicolas Baudesson qui est un peintre reconnus.
• Enfin il y a un ensemble de maison enchevétrès là encore assez ancienne. La seule boutique est
celle d'un tailleur, Bruno Figuère, lui aussi à une enseigne en fer forgé représentant des ciseaux.
Les habitations sont accessible via une entrée avec comme enseigne une vache, et un passage
sombre dont l'enseigne doit être une clés.
La surveillance
Comment trouver le Trou Punais si les Lames ne sont pas très curieux, ce qui est rare je vous le consent,
voici quelques éléments qu'ils pourront remarquer pendant leurs surveillance :
• Ce passage sombre attire la pire fange de Paris, toutes les personnes louche de la capitale semble
s'y donner rendez vous. Ces PNJ sont à votre discrétion, mais ce sont des membres de toutes les
cours des miracles de Paris, se sont des tueurs, avorteuses, empoisonneuses... Il faut juste y mettre
des Plumets, membre de la cours des miracles des Bateliers dirigé par le Grand Hubain.
• Au détour d'une conversation les Lames peuvent comprendre que le voisinage se plaignent qu'ils
reçoivent des menaces pour vendre (quant ils sont propriétaires) ou vider les lieux (quant ils sont
locataire). C'est une certaine « La Voisin » qui fait des pressions. Les actes de propriété sont bien
sur au noms de la marquise, mais pour le savoir il faut faire des recherches.
• Que depuis une dizaine d'années le cartier devient de plus en plus mal famé, on est loin des temps
bénie du XIV et XVème siècles où l'ancien hôtel St Paul était une des résidences royale.
• De même les voisins se plaigne de ce cabaret, le Trou Punais, ou il doit ce passer des choses pas
catholiques.
• D'une manière générale même si ce genre de cabaret est présent plus ou moins dans tous les coins
sombres de Paris, les trafics, dracs, et les « mendiants » qu'il amène dans le cartier n'est pas bien
vue.
• Scénario 3 : Raoul d'Aubresy que les joueurs ont sûrement vu chez Sainte-Croix va aller au Trou
Punais pour acheter du poison, son entrée dans le passage ne produit aucune alerte de la part des
mendiants. Si il reconnais les joueurs il fuira.
• Scénario 4 : Les Lames peuvent remarquer un homme plutôt bien habillé qui entre dans le passage
à la main d'argent sans que cela produise la moindre alerte de la part des mendiants, et ressortir
assez discrètement avec un bébé. C'est de Baradas.
Ainsi qu'une liste de contact déjà présenté dans le premier scénario (1-Les Ransé de Loudun). Vos joueurs
ont peut être rencontré ces personnages, il faudra donc adapter suivant leurs actions passé. Mais si ils
n'ont pas cherché à suivre les consommateurs de Jusquiames ils ne les connaissent donc pas. Vous pouvez
en utiliser certain pour alimenter votre surveillance.
• Gilbert de Saint-Pouange (30 ans apparent)- Dragon Dernier-Né. C'est également un assidu du
salon de la Brinvilliers. Il y fait généralement des démonstrations de divination.
Enfin si vous avez ajouté des PNJ listé par Richelieu dans la scène 4 vous pouvez les faire venir.
Elle sort donc souvent. La surveillance de l'hôtel particulier ne permet de rien découvrir en surface. Ainsi
si vos joueurs reste dans la rue à surveiller uniquement le portail, ils ne verront rien d'étrange. Il y aura
quelques visiteurs, mais rien ne permettant de l'impliquer.
La fuite de la marquise
La marquise de Brinvilliers est dans la capacité de prévoir certain événements par la divination. Il est
donc intéressant de laisser la surveillance quelques temps, puis de lui permettre une tentative de fuite. Elle
peut donc voir que sa position à Paris est totalement compromise, et qu'il lui faut fuir au plus vite. Donc
quelque soit le plan des Lames elle pourra l'avoir prévu et organiser sa fuite définitive de la capitale. Ainsi
entre le Trou Punais, ces locataires, ces fidèles domestiques et ces « fournisseurs » elle peut monter un
traquenard aux Lames. Au vu de la configuration elle à facilement trois sorties, L'hôtel d'Aubray, le
passage de la Main d'Argent et le passage Saint-Paul débouchant rue Saint-Paul.
cabaret avant d'être un cabaret était une carrière de pierre. On voit sur le premier plan les maisons en
rouge sont relier entre elle par les anciennes carrières. Le problème, comme on peut le voir sur le second
plan, est qu'il se trouve diamétralement opposé dans Paris, il est rive gauche entre les portes de Saint-
Germain et de Buci. Si elle n'a pas eu le temps de préparer sa fuite elle pourra partir à pied mais au vu de
la distance elle préférera détourer par la force un moyen de transport quelconque pour elle et ces suivants.
Une foie arrivé pour utiliser ce service il faut payer une Livre par personne et seulement demander à voir
la sainte patronne des mineurs, sainte Barbe, en disant « Je viens voir la patronne, Barbe ». Là une
personne conduit les demandeurs dans la cuisine. Elle est équipé d'une trappe caché sous un coffre qui
conduit aux sous sols. De là on peut rejoindre l'autre maison, qui est aussi un cabaret et qui peut même
vendre quelques chevaux.
La destination de la marquise est la Rochelle. Elle y connais un armateur,Bonaventure Godet. Il est
trafiquant de Jusquiame qui était en contact avec elle et Marie de Saint-Jure. Ceci peut amener une belle
poursuite et potentiellement à une enquête pour trouver les dernières ramifications de ce trafic sur La
Rochelle et le démanteler. Le but n'est pas qu'elle s'échappe, donc faites en sorte qu'ils arrivent à suivre.
Mais si suivant les actions des Lames cela peut vous conduire à poursuivre la marquise jusqu'en
Angleterre.
Un amant diabolique
Le mariage se fit en 1618; et pendant la première année tout parut faire croire qu’il serait heureux. La
marquise aimait le monde. Leur maison était agréable, et beaucoup d’hommes surtout cherchaient à s’y
faire présenter. Dans le nombre il se trouva, peu de temps après le mariage de la marquise, un capitaine de
cavalerie, se faisant appeler le chevalier de Sainte-Croix. Cet homme racontait avec impudeur, comme
une chose dont il n’aurait pas eu honte, qu’il était bâtard d’une noble famille, et s’en allait ainsi par le
monde, la tête haute. Une fois présenté chez la marquise de Brinvilliers, il comprit tout ce qu’il pouvait
espérer dans cette maison.
Le marquis avait été passionnément amoureux de sa femme, alors il ne l’était plus ; mais il n’était pas
jaloux. Il vivait a une époque où le relâchement des mœurs empêchait de s’étonner de quoi que ce fût en
ce genre. La marquise, dont les passions étaient des plus violentes, s’indigna d’abord d’être délaissée,
après avoir été l’objet d’une passion qu’à dix-huit ans elle avait cru devoir durer toujours. Cette déception
devait être la première qui blessât son cœur de femme. Chez une autre cela aurait provoqué des larmes, et
peut-être un vrai malheur. La marquise pleura bien... mais ses larmes furent des larmes de sang.... et ce fut
par le sang qu’elle jura qu’elle serait vengée.
Ce fut alors que le chevalier de Sainte-Croix joua près d’elle le rôle de consolateur. D’abord vers 1625 ce
fut un frère, un ami ; mais il connut bientôt le cœur qu’il voulait guérir, et, laissant toute dissimulation, il
se révéla à celle qu’il avait voulu perdre, et dont l’âme lui apparaissait déjà effrayante pour lui-même. Le
lieutenant civil fut bientôt informé d’une liaison que la marquise prenait elle-même soin de publier. Un
jour il alla chez sa fille et lui parla avec tendresse et confiance. Il se mit presque à ses pieds pour la prier
de rompre ses relations avec M. de Sainte-Croix :
– Vous aimiez votre mari, dit M. d’Aubray, il vous aimait aussi.... Pourquoi votre intérieur est-il
changé ?
– Pourquoi ! s’écria la marquise, en arrêtant sur son père un regard de mort... Ah ! pourquoi ! Ah !
c’est à moi que vous le demandez, monsieur !... Allez faire cette question à M. de Brinvilliers...
Ah ! vous voulez que je vous explique les causes de l’inconduite de votre gendre, monsieur !... Et
c’est lui que vous excusez !... Et c’est moi que vous accusez, moi,... votre enfant,... votre fille, que
cet homme délaisse !... Et cependant tous les torts sont de moi !... Je suis la criminelle !...
– Si votre mari a eu des torts, dit le lieutenant civil, ils sont d’une nature à être pardonnés, tandis
que vos fautes sont inexcusables. Ce n’est pas, d’ailleurs, par une conduite semblable que vous le
ramènerez à vous.... Quant à moi, j’agirai comme le doit faire un père de famille, un magistrat ; je
le dois à ma dignité. Rappelez-vous notre entretien d’aujourd’hui, Marie-Madeleine... rappelez-
vous mes paroles... et tremblez !...
Mais ce n’était pas une femme comme la marquise qu’on pouvait faire trembler. Ses larmes coulaient
autrement que par la douleur.... Aussi rugit-elle comme une jeune lionne, lorsque, quelques jours après, en
1627, sortant du Cours-la-Reine, vers neuf heures du soir, son carrosse fut entouré par une troupe
d’archers, assistés d’un exempt, qui enlevèrent M. de Sainte-Croix et le conduisirent à la Bastille, où il
demeura près d’un an. L’emprisonnement de M. de Sainte-Croix avait été fait à l’enquête du lieutenant
civil. Si le malheureux Monsieur D'Aubrey avait correctement utilisé la loi pour mettre fin à la liaison
criminelle, il aurait évité les malheurs de sa maison. Si le chevalier de Sainte-Croix eût été séparé de la
marquise par le moyen fort simple de la réclusion de celle-ci dans un monastère, pour cause d’inconduite,
il n’aurait pas été mis à la Bastille, et n’aurait pas connu cet homme exécrable qui l’initia dans tous les
secrets de la mort.
Enfermé dans le donjon de la Bastille pour une cause qui n’était pas un crime d’état, le chevalier de
Sainte-Croix eut la liberté de fréquenter plusieurs prisonniers. L’un d’eux, nommé Exili, était Italien, et
chimiste fort habile. Le chevalier avait étudié cette science dans le but de s’y perfectionner et de faire des
découvertes. Il demanda à Exili de travailler avec lui : l’autre y consentit et lui communiqua tous ses
secrets. Ils étaient affreux. Exili excellait surtout dans la composition des poisons les plus subtils... Le
monstre semblait être l’héritier de cet autre Florentin , qu’on nommait l’empoisonneur de la reine
Catherine de Médicis et qui empoisonnait dans une orange, dans une fleur, dans une lettre. Bientôt Sainte-
Croix comprit tous les mystères de l’art, et lorsqu’au bout d’une année il sortit de la Bastille en 1628, où
le lieutenant civil n’eut pas la prudence ou le crédit de le retenir plus longtemps, il était au moins aussi
habile que son maître, et pourtant la surveillance active d’une prison, le défaut d’instruments et de
matières ne permirent qu’une instruction incomplète. Mais peu de temps après sa sortie, M. de Sainte-
Croix obtint celle d’Exili, et le prit dans sa propre maison quelques temps. Exili était en liaison avec la
Griffe Noire. Il n'est pas un dragon, mais commerce avec eux et par son entremise à présenté dès 1629 la
marquise et Sainte-Croix à cette organisation Dragonique.
Empoisonneurs en série
C’est ici que commence la carrière monstrueuse de la Brinvilliers. Jusque-là, elle n’était souillée que du
crime d’adultère. Il lui apprit bientôt tous ses secrets. Élève et complice des deux scélérats, cette femme
prélude à sa longue carrière d’empoisonnement par celui de son père : elle devient parricide. Le front
calme et haut elle lui voit avaler le poison. Pour faire ces tests elle emprunte le masque religieux et va à
l’Hôtel-Dieu. La misérable distribue des biscuits empoisonnés qui doivent donner la mort dans un temps
prescrit. Aucun des malades ne survit à la violence du poison. Une jeune fille, Marthe Descloseaux,
élevée avec la marquise, était devenue sa femme de chambre ; elle était douce et bonne, cette jeune fille,
et chacun l’aimait ; madame de Brinvilliers, elle-même, l’aimait comme elle pouvait aimer. Ayant un
nouvel essai de poison à faire, elle choisit la pauvre enfant : elle lui donna une tranche de jambon avec ce
poison, mais ce n’était qu’un essai, elle en connaissait mal l’effet, et Marthe n’en mourut pas.
L’infortunée fut longtemps malade à faire désespérer de sa vie, et ne put jamais recouvrer sa première
santé. La marquise reconnut le défaut du venin. Elle en augmenta la force, et ce fut ce même poison
qu’elle donna à son père, dans un bouillon. Elle le lui présenta elle-même à Offemont, sa maison de
campagne en 1630.
La mort de M. d’Aubray n’excita aucun soupçon. Son fils, Antoine d’Aubray, lui succéda dans sa charge.
Exili était parti ; il avait quitté la France, laissant à ses élèves en crime une ample moisson de morts à
distribuer autour d’eux. Il semblait que cet homme était un démon sorti de l’enfer, dont la mission était de
tuer et de détruire. Le temps qui suivit son départ est celui où la marquise et Sainte-Croix se livrèrent aux
plus grands excès de vengeance. Les deux frères de la marquise avaient été doublement condamnés, ils
l’avaient été par le chevalier de Sainte-Croix qui vengeait sur eux, comme il l’avait fait sur le père, son
année de captivité, et la marquise était à la fois stimulée par la vengeance, la cupidité et le besoin du
crime qui devient une soif de sang une fois que la première barrière a été franchie avec cette violence.
La marquise, pour ne craindre aucune entrave, avait donné à son frère Antoine un valet de chambre qui
avait appartenu à Sainte-Croix. Cet homme, nommé Hamelin-La Chaussée, connaissait tous les secrets
des scélérats associés, et savait même administrer leurs poisons selon les doses prescrites. Celui qu’il fut
chargé par la marquise de donner à son frère fut mis par lui dans du vin de Bourgogne que le lieutenant
civil buvait de préférence. Mais la combinaison du vin et du poison rendit le breuvage si amer que le
lieutenant civil ne put le boire. La Chaussée ne fut même pas ému, il trouva une excuse aussitôt – il
prétendit qu’ayant pris médecine il s’était servi de ce verre et qu’il avait été mal nettoyé, demanda pardon
à son maître qui le lui accorda –, mais il n’insista pas pour le même jour.
Deux ans après, en 1632, l’empoisonnement fu renouvelé, et cette fois il réussit. M. d’Aubray, et son
frère, conseiller au Parlement, allèrent passer quelques jours dans cette même campagne où leur père avait
été tué par sa fille... on servit à dîner une tourte de pigeonneaux empoisonnés. Il y avait à la même table
six amis des deux frères... tous moururent. Le lieutenant civil mourut après avoir langui quelques
semaines... L’autopsie de son cadavre révéla la cause de sa mort, mais sa sœur ne fut pas même
soupçonnée. Qui pouvait allier le nom de sœur à celui d’assassin ? La Chaussée prit le deuil de son
maître, et passa au service du conseiller au parlement, qui, plus robuste que son frère, lui survécut six
semaines. Il mourut comme lui, desséché... le poison allait chercher le feu de la vie jusqu’au fond du
cœur. Le conseiller au parlement laissa 300 livres de rente à La Chaussée, par son testament.
Enfin dès 1634, la marquise voulu se libérer totalement en tuant son mari, le marquis de Brinvilliers. C'est
alors que Sainte-Croix commença à avoir vraiment peur de la marquise. Il lui sauva la vie grâce à des anti
poisons sur sa promesse de gentil-homme de ne pas divulguer l'affaire et de s'éloigner dans ces terres. La
marquise en a pris ombrage, mais n'a pas poursuivie son entreprise criminelle contre son mari.
La marquise aujourd'hui
• Elle est aujourd'hui au centre d'un réseau lucratif et criminel
• Elle est encore en relation avec les Dragons par l’intermédiaire principalement de Marie de
Saint-Jure normalement hors d'état de nuire depuis quelques jours. Elle n'a peut être pas encore
l'information suivant la discrétion et la rapidité des joueurs.
• Elle connais aussi d'autres Dragon sur Paris. La plus part, elle n'est pas prête à les dénoncer par
peur. Mais si les joueurs veulent absolument des noms elle pourra lâcher par exemple « l'abbé Le
Sage », de son vrais nom Adam Dubuisson qu'elle utilise pour de vrais sortilèges, ou la marquise
de Simiane et Gilbert de Saint-Pouange qui sont encore jeune seront sacrifiable. Attention tous
ces dragons ne servent pas directement au scénario, donc a vous de voir comment vous désirez les
aborder avec vos joueurs.
• Elle continuait d'utiliser Sainte-Croix pour faire des poisons classique ou pour s'approvisionner en
Venin de la griffe noire.
• Elle reçois la Jusquiame et le « venin » par Marie de Saint-Jure (Scénario 1-les ransés de
Loudun). Elle peut tout donner sur cet hospice des bures rouge et les trafics de poisons,
d’influences et de jusquiame qu'il y a derrière. Les joueurs sortent normalement du scénario 1-les
Ransés de Loudun. Ils peuvent ne pas avoir réussi a incriminer Marie. Mais ils devraient avoir au
minimum des doutes ou des questions... Même si la marquise a peur d'elle, et que c'est l'une de
ces principale et plus ancienne alliés elle n’hésitera pas longtemps contre une protection et une
cage dorée. Elle sait même comment elle est passé de Louise de Varey a Marie de Saint-Jure. Elle
sait que c'est le Duc d'Epernon mais ne le dira jamais aux Lames. Si les Lames commence à
l'interroger elle avouera ne rien savoir sur le sujet. Au maximum elle fera des hypothèses sur
l’existence d'un sortilège, mais n'ira jamais plus loin.
• Elle est extérieure aux complots contre Richelieu et Louis XIII. Mais peut avoir des informations
soit par les divinations soit par toutes les confidences qu'elle reçoit.
• Scénario 3 : Elle vend du Venin de la Griffe Noire à Raoul d'Aubrésy, l'homme de main de de
Thou. Et peut si vous le désirez savoir pourquoi.
• Scénario 4 : Suivant les questions des Lames la marquise sais que Nicolas Potier de Novion à
empoisonner sa famille en juillet 1642 pour hériter de la charge de son Père, conseillé du Roi.
Elle sait donc qu'il est empoisonneur mais aussi qu'il est cartomancien. Tous les mâles de la
famille Potier de Novion ont péri de « problèmes digestifs » les uns après les autres. Tous sauf
Nicolas. Le docteur mandaté par le Lieutenant Criminel qui avait conclu à une épidémie était le
Docteur Charles Bouvard, l’un des médecins du Roi. La marquise ne sait pas comment un
docteur aussi réputé a pût passer à côté. A l'époque Nicolas était très proche de de Baradas, et
sachant grâce à la cartomancie que le Docteur Bouvard allait trouver le poison, et sachant aussi
par le même moyen l'emprise de de Baradas sur ce même docteur, il lui demanda contre service
de l'aider. Un conseiller du Roi est un juristes, appelés légistes. Les légistes aident à préparer et
mettre en forme juridique les décisions du Roi. Suivant sa carrière il peut vu son age prétendre à
des fonctions de justices encore supérieure. Ainsi de Baradas n'a pas encore utilisé son « service »
mais compte bien qu'un jour se personnage corrompus soit utile.
• Scénario 4 : Elle connaît la réputation du docteur de l'Orme et son « élixir », la version avec
l'antimoine. Elle écoule d’ailler un grand nombre de ce produit très en vogue. La jeunesse
apparente du docteur est la meilleure des publicités. Cela peut même être un indice permettant de
confondre ce docteur fricotant avec les dragons. Elle peut lâcher innocemment un « vous croyez
que c'est naturel une telle jeunesse ».
• Scénario 4 : Elle connaît le marquis de Montrésor qui est un habitué de son salon car il est
amateur de ces divination. Cela risque de le mettre dans l’embarra quant l'affaire des poisons de
la Brinvilliers éclatera. Elle peut parler de sa grande haine contre Richelieu. « le marquis de
Montrésor fait certainement partis des plus fervent adversaire de son éminence ».
• Scénario 4 : Pour faire son « élixir de longue vie » magique le duc d'Epernon doit sacrifier des
bébé. C'est la marquise de Brinvilliers qui est une de ces source importante. Car le cœur du salon
mondain de la marquise est de rendre des services. Donc si l'avortement n'est pas souhaité par la
jeune fille de bonne famille, elle peut lui proposer une adoption discrète. C'est un des moyens
d'avoir des bébé et donc de les vendre au Duc. Et elle pourrait dire avec un léger sarcasme « Ce
de Baradas a le coeur sur la main, il doit être aujourd'hui à la tête d'un véritable orphelinat ». Car
les Lames ont put le voir sortir du Trou Punais avec un Bébé. Cette phrase ne dois venir que si la
marquise sens que les Lames savent déjà que c'est lui, sinon, un simple « Certaine bonnes âmes
ont le coeur sur la main... »
• Scénario 4 : Elle NE fournit PAS le « venin » au complot du Duc d'Epernon. Le duc c'est fait
un point d'honneur a savoir le faire. Il l'a appris il y a longtemps (juste avant le meurtre d'Henri
IV au début de l’année 1610) par Marie de Saint-Juste. Cela bien avant qu'elle monte son trafic
d'envergure. Par contre elle vend de la Jusquiame à de Baradas pour le duc.
En clair ce personnage n'est que du bonheur, elle peut donner les pistes qu'elle veut car elle peut en fait
savoir plus ou moins tout. Elle est dans toutes les couches de la sociétés et fricote sur tous les salles coûts
de Paris. J'imagine un personnage très sur d'elle, assez proche de l'Italienne. Elle jouera temps qu'elle peut
avec les joueurs pour être la plus énigmatique possible.
Chronologie principale
Le plus dur dans la campagne est que les joueurs n'aillent pas trop vite. Une fois ces pistes lancer il faut
que les recherches de certaines informations soit longue. N’hésitez pas à faire des accélération pour faire
avancer le temps. Par exemple pour les surveillances faites le faire sur plusieurs jours, et expliquant qu'ils
ne peuvent pas tous savoir en 5 minutes. Ainsi petit à petit il faut s'approcher du mois de Mai. Comme la
source des informations sera la marquise ne lui faite pas donnez toutes les pistes d'un coup. L'idée est
qu'ils partent d'abord sur une information qui leur fait trouver une preuve permettant d'intervenir en
stoppant un par un les intervenant. Normalement il faudra commencer par le scénario 3 avec les complots
de de Thou, puis planter une graine pour qu'après les joueurs se rendent compte qu'ils manque quelque
chose et creusent pour résoudre le scénario 4. L'idéal est qu'après avoir résolu le scénario 3 la marquise
soit toujours vivante, et à leurs retour pour lui demandé des compléments d'informations sur l'une ou
l'autre de leurs pistes sur le scénario 4 le Duc d'Epernon la fasse éliminer. Ainsi même si il n'y a pas de
lien vers lui trouvable, les joueurs ayant éliminé Marie de Saint-Jure et de Thou verront qu'il reste encore
plus gros à trouver.
Au fur et à mesure de leurs investigation des têtes vont tomber plus ou moins facilement, mais les
commanditaires doivent rester dans l'ombre le plus longtemps possible pour remplacer les « pions »
tombé. Un de Baradas par exemple risque de servir de fusible mais il compromettra le marquis de
Montrésor pas le duc D'Epernon. Le plus dur sera d'arriver à trouver un événement prouvant que ce n'est
pas terminé. Là encore une simple élimination des prisonniers sera peut être le plus flagrant.
• 1er Août 1589 - Scénario 4 : Meurtre d'Henri III
• 9 septembre 1642 - Scénario 4 : Début de la distribution de l'« élixir de longue vie » à Louis XIII
par le docteur de l'Orme
• 1 Décembre 1642 - Scénario 3 : Vente du poison pour Richelieu à Raoul d'Andresy (la date est
théorique, vous pouvez bien sur le faire avant ou après suivant la date de surveillance du Trou
Punais par vos Lames)
• 6 mai 1643 - Louis XIII consentit à recevoir sa belle-sœur, Marguerite de Lorraine, seconde
femme de Gaston. Cette information ne sert à rien, mais c'est notable.
• 15 Mai 1643 (33 heures après) - Scénario 4 : Rituel de Ranse à Paris Rue Tournon à l'ancien Hôtel
de Montmorency-Fosseux par le duc d'Epernon