Economie Terminale g2

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CHAPITRE I : ETUDE DES SYSTEMES ECONOMIQUES

Durée : 6 heures
Objectif général : Comprendre les systèmes économiques
Objectifs spécifiques :
 Connaitre les différentes notions de
L’organisation économique ;

Matériel : Craie, chiffon, la règle, montre, tableau noir,

BIBLIOGRAPHIE :

1. Daniel Labaronne : Economie générale 1ère Année. Editions du Seul, Janvier


1998 ISBN

2. J. Longatte et P. Vanhore : Economie générale 4e. Edition Dumond Paris 2005


ISBN

3. Dictionnaire et économique et sociale

Liste des concepteurs :

1-Les inspecteurs
 Jean Paul MOULONGO, Inspecteur
 François MOUSSIESSI, Inspecteur
 Gwladys Stanislas BAKALA KAYA, Inspecteur

2-Les enseignants
 Jules Armel LIKIBI MBANI, CD LTCM
 Ibrahim LIKIBI, CDA LTC5F
 Gervais MASSIMINA NGOUBI, enseignant actif LTCM
 Amine BARY MOUELENGA, enseignant actif LTCM
 Jilson KASSAMBE SAMBA, enseignant actif Théophile MBEMBA

LTCM –LTC5F : Cours d’économie TG Page 1


ETUDE DES SYSTEMES ECONOMIQUES
L’observation des sociétés passées et actuelles révèle que selon les temps et les lieux,
l’organisation de la production économique et des échanges a connu une grande complexité et
diversification depuis les communautés primitives (ou sociétés primitives). L’économie mondiale
ne suit plus un schéma théorique donné et unique, les espaces économiques sont devenus
hétérogènes et sont soumis à des modes d’organisations différentes.
Les concepts de structures économiques, de systèmes économiques, de mode de production et
celui de formation Economiques et Sociales (F.E.S) vont nous aider à présenter les fondements de
cette organisation économique mondiale.

I – Notion de structure économique

1- Définition
On appelle structure, la constitution ou la forme analysable que présentent les éléments d’un objet
ou d’un ensemble donné (exemple la structure familiale composée de papa maman et les enfants ;
la structure démographique exprimé par la pyramide des âges)
Tout ensemble complexe à une structure.
Qu’est-ce que donc une structure économique ?

En économie ; le mot structure peut-être définie au sens statique et au sens dynamique.


a) Au sens statique
D’après François PERROUX la structure est la somme des proportions et des relations qui
caractérisent un ensemble économique localisé dans le temps et dans l’espace.
b) Au sens dynamique
La structure est un ensemble d’éléments qui, au cours d’une période, apparaissent comme
relativement stables, et qui à la longue se modifient lentement.
Remarques : on distingue :
a) les structures d’encadrement : ils exercent une influence majeure sur l’activité économique. Ce
sont :
 Les structures démographiques (répartition de la population par sexe et par âge) ;
 Les structures psychologiques (mentalités, mœurs, religions) ;
 Les structures institutionnelles (sociales, politiques et techniques).

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b) les structures économiques proprement dites économique : ils comprennent les modes
d’organisation clés du système qu’elle sous-entend : mode de réparation des richesses, d’échange,
de régulation de l’économie (le plan ou le marché).

II – Notion de système économique


L’activité économique ne se réalise pas au hasard. Elle est soumise aux contraintes de la vie en
communauté. L’organisation économique se présente ainsi sous forme de système.

1- Définition
L’analyse systémique définit un système comme un ensemble d’éléments en relation réciproque et
en rapport avec son environnement.
Le système économique est un ensemble de structures juridiques, politiques, sociales et
techniques liées par des relations relativement stables en vue de réaliser les mobiles économiques
(production ; réparation, consommation, investissement …) : c’est donc un ensemble harmonieux
de structure.
FRANCOIS PERROUX définit un système comme un ensemble cohérent d’institution et de
mécanisme, de consommation et de répartition.
Si cette harmonie est rompue, des tensions et déséquilibres naissent ; provoquant ainsi lentement
ou brusquement le passage d’un système vers un autre système.

2- Caractéristiques d’un système économique


Selon WERNER SAMBART, un système économique est caractérisé par trois éléments qui sont :
l’esprit, la substance ou technique et la forme.

a) L’esprit ou le mobile dominat


C’est l’idéologie d’une société économique qui est organisée en fonction des buts que l’on cherche
à atteindre : satisfaction des besoins intégraux de la population ou seulement ceux de la classe
dirigeante, recherche par les entrepreneurs d’un profit maximum peu importe les conséquences.

b) La substance ou technique utilisée


Elle correspond à l’état de techniques utilisées dans la société et leur effet sur le niveau de
production atteint.

c) La forme ou l’organisation sociale

LTCM –LTC5F : Cours d’économie TG Page 3


Elle détermine l’ensemble des institutions juridiques politiques et sociales qui définissent
l’organisation de l’activité économique et qui fixe les types de relations qui s’établissent entre les
agents économiques.

3-Système économique et régime économique


En réalité aucun système économique n’existe à l’état pur, car tout système économique est une
organisation théorique, une vue d’esprit, une notion abstraite. Par contre, le régime économique
est un mode économique particulier d’échange, d’appropriation et de répartition propre à un
pays. Il engendre son propre arsenal juridique et institutionnel. C’est donc une organisation réelle,
un ordre effectivement réalisé. Pour désigner un système
économique concret, on parle de régime économique.

III – Le mode de production


L’acte de production est le mobile central de tout système économique. Il implique une certaine
organisation pour le réaliser. Les économistes marxistes utilisent le concept de mode de
production pour mieux l’expliquer.

1- Définition
Un mode de production correspond aux conditions dans lesquelles se réalise la production.

2- Les rapports de production


C’est l’ensemble des relations qui s’établissent entre les individus au cours du processus de
production, de distribution, d’échange et de consommation.
Les principaux rapports de production sont :
- Les rapports techniques qui sont les rapports entre l’homme et la nature dans la
transformation de celle-ci ;
- Les rapports sociaux qui sont ceux établis entre individus dans la production. Ils se
distinguent en deux catégories qui sont :

 les rapports antagoniques qui sont des rapports de domination et de subordination.


Les individus ne défendent pas les mêmes intérêts : d’un coté se trouvent les
propriétaires des moyens de production et de l’autre les producteurs non
propriétaires
 les rapports non antagoniques qui sont des rapports de collaboration et d’entraide ;
Il n’y a pas des classes sociales. Tous les individus défendent les mêmes intérêts.

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3- Les forces productives
C’est l’ensemble des moyens de production et de la force de travail.
 Les moyens de production : c’est l’ensemble des objets de travail, instruments, outils et
machines qui permettent à l’homme de mener son activité pour la transformation de la
nature ;
 La force de travail : c’est l’ensemble des capacités physiques et intellectuelles que
possède un sujet économique (ingénieur, technicien, ouvrier).

III- Formation économique et sociale (F.E.S)


1- Evolution
L’activité sociale ne se limite pas à l’économie.
Elle englobe d’autres activités de la pratique sociale. Toutes ces activités constituent l’ensemble
social. Nous considérons ainsi la notion de mode de production comme point de départ et centre
d’analyse de l’ensemble social.
En effet, les sociétés n’ayant pas de classes antagonistes présentent une structure économique
unidimensionnelle, c'est-à-dire réduite à un seul mode de production.
Toutes fois, les autres sociétés comportent une structure économique plus ou moins complexe,
toujours formée de plusieurs modes de production.

2- Définition
La FES est le lieu de coexistence de plusieurs modes de production dont le plus dominant sert à
caractériser la FES.

3- Caractéristiques de FES
Elles sont caractérisées par :
a) Une infrastructure ou structure de base ou base économique
C’est l’ensemble des rapports de production d’une FES donnée. C’est la structure économique de la
société sur laquelle s’érige la superstructure.
Il s’agit des structures d’ordre matériel (ensemble des équipements nécessaires à toute activité
économique : routes, ponts, hôpitaux, aéroport, ports fluviaux et maritimes, barrages
hydrauliques…) et d’ordre humain. Elle fait partie de ce qu’on appelle structure économique
d’environnement ou d’encadrement.
Ainsi, l’infrastructure comprend les forces productives (l’homme et les moyens de production) et
les rapports de production.

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b) La superstructure
Elle désigne l’ensemble des réalités politiques ; juridiques et idéologiques qui organisent sur les
formes concrètes de la société. Elle comprend :
 L’état ;
 Les partis politiques ;
 Les syndicats ;
 Les organisations sportives ;
 Les associations culturelles (groupe théâtral, artistique) ;
 Les groupes religieux et autres formes de pensées propres à ces différents domaines.
La superstructure est déterminée par l’infrastructure. Mais une fois créée, elle influence celle-ci
dans son développement.

Chapitre II : LES SYSTEMES ECONOMIQUES ANCIENS

Durée : 6 heures
Objectif général : Comprendre les systèmes économiques anciens
Objectifs spécifiques :
 Connaitre la société primitive ;
 Connaitre la société esclavagiste ;
 Connaitre féodale;

Matériel : Craie, chiffon, la règle, montre, tableau noir,…,

BIBLIOGRAPHIE :

4. Daniel Labaronne : Economie générale 1ère Année. Editions du Seul, Janvier


1998 ISBN
LTCM –LTC5F : Cours d’économie TG Page 6
5. J. Longatte et P. Vanhore : Economie générale 4e. Edition Dumond Paris 2005
ISBN

6. Dictionnaire et économique et sociale

Liste des concepteurs :

1-Les inspecteurs
 Jean Paul MOULONGO, Inspecteur
 François MOUSSIESSI, Inspecteur
 Gwladys Stanislas BAKALA KAYA, Inspecteur

2-Les enseignants
 Jules Armel LIKIBI MBANI, CD LTCM
 Ibrahim LIKIBI, CDA LTC5F
 Gervais MASSIMINA NGOUBI, enseignant actif LTCM
 Amine BARY MOUELENGA, enseignant actif LTCM
 Jilson KASSAMBE SAMBA, enseignant actif Théophile MBEMBA

LES SYSTEME ECONOMIQUES ANIENS

Introduction

Les forces productives sont des éléments les plus mobiles du mode de production.
Elles sont perpétuelles, c'est-à-dire se développent plus rapidement que les
rapports de production. Le conflit entre les forces productives et les rapports de
production détermine la nécessité d’abolir la vieille formation économique et
sociale et de la remplacer par la nouvelle.

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C’est ainsi que dans le développement de l’humanité plus de systèmes économiques
se succèdent. Au cours de l’histoire de l’évolution de la société se sont succédé tour
à tour la société primitive, la société esclavagiste et la société féodale.

I – La société primitive

La société primitive correspond au premier temps de l’histoire de l’humanité où


l’homme venait de se séparer du monde animal. Dans la société primitive, les
moyens de production étaient constitués des pierres mal taillées. Les hommes de
cette période avaient appris plus tard à fabriquer les outils rudimentaires, c'est-à-
dire archaïques pour d’autres besoins tels que couper, creuser, sarcler … Ils se
livraient également à la chasse grâce à la fabrication de l’arc, des flèches et des
javelots. Au sein de la société primitive régnait la propriété commune des
instruments de travail : c’était la communauté rurale, la communauté voisinage.
L’entraide et la coopération constituaient les rapports de production, car rien
n’appartenait à autrui, tout était mis à la disposition de la communauté.

1 – Caractéristiques

La société primitive se caractérise par :

 Une organisation du travail sur sa base individuelle ;


 Faible productivité du travail : les produits de travail suffisaient à peine à
satisfaire les besoins les plus élémentaires ;
 Absence d’une exploitation, c'est-à-dire d’une division du travail, d’une
propriété privée, de classe sociale.

La répartition égalitaire était la seule forme possible de répartition des produits.

2 – Chute ou déclin de la société primitive

Les causes de son effondrement résident dans le progrès des forces productives de
la société, car la division de la société en classes avait favorisé l’exploitation de
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l’homme par l’homme : celle – ci est à la base du passage de la société primitive à la
société esclavagiste.

II – La société esclavagiste

La société esclavagiste a été le premier mode de production fondé sur l’exploitation


de l’homme par l’homme.

La base économique de l’esclavage a été l’apparition du surproduit. Dans cette


société les principales branches étaient l’agriculture, l’élevage et l’artisanat.

Dans la société esclavagiste, les rapports de production étaient fondés sur la


propriété privée des moyens de production, des esclaves ainsi que toutes leurs
productions.

Le travail manuel était l’apanage des esclaves tandis que les affaires de l’Etat, la
politique, la philosophie, les arts, l’esthétique, étaient le privilège de leurs maîtres.

L’esclave était surexploité, et ne recevait que ce lui était nécessaire pour survivre. Il
ne possédait rien.

Dans le mode de production esclavagiste, les rapports de productions étaient les


rapports de domination, d’exploitation et de soumission.

1 – Caractéristiques

Le mode de production esclavagiste se caractérise par :

 L’existence d’une propriété privée des moyens de productions ;


 L’utilisation de la main d’œuvre servile ;
 La présence des classes sociales antagoniques entre maîtres et esclaves ;
 Une division du travail : répartition du travail manuel et intellectuel ;
 L’absence du salariat malgré la division du travail.

2 – Chute ou déclin de la société esclavagiste

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L’effondrement de la société esclavagiste réside dans les révoltes des esclaves et les
insurrections populaires combinées aux incursions des tribus voisines.

III – La société féodale

Le terme de féodalité vient du mot féodum ou fief. Le fief est un domaine concédé,
par un féodal à un autre féodal commercial chargé de certains services.

Dans cette société, c’étaient des serfs (paysans qui appartiennent aux seigneurs
féodaux, tout comme la terre qu’ils cultivent) qui assuraient la principale force de
travail. La féodalité définie se forme d’organisation politique et sociale répandues au
moyen âge (en Europe) dans laquelle des fiefs étaient concédés par des seigneurs
(propriétaires terriens membre de la hiérarchie féodale, qui avait sous sa
dépendance des terres et les personnes qui y vivaient) à des vassaux (ceux qui en
échange de certains avantages, étaient liés à des seigneurs par un serment de
fidélité) contre certaines obligations.

2 – Caractéristiques

La féodalité économique était caractérisée par sa contrainte extra économique,


directement physique pour obliger le paysan (serf) à exécuter certains travaux.

 Le seigneur avait le droit de contraindre le serf à travailler pour lui, à lui


verser toutes sortes de redevances ;
 L’apparition du surplus que s’accaparent les maîtres du sol par voie de droit
et non en vertu des rapports marchands ;
 L’exploitation de l’homme par l’homme,
 La faible récompense des serfs.

Dans la société féodale la super matière revenait indiscutablement à la religion pour


justifier l’exploitation.

Le serf avait le droit de se reproduire, et avoir une part de la récolte.

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Chapitre III : LES SYSTEMES ECONOMIQUES ANCIENS

Durée : 6 heures
Objectif général : Comprendre les systèmes économiques actuels
Objectifs spécifiques :
 Connaitre le capitalisme ;
 Connaitre le socialisme.

Matériel : Craie, chiffon, la règle, montre, tableau noir,…,

BIBLIOGRAPHIE :

7. Daniel Labaronne : Economie générale 1ère Année. Editions du Seul, Janvier


1998 ISBN

8. J. Longatte et P. Vanhore : Economie générale 4e. Edition Dumond Paris 2005


ISBN

9. Dictionnaire et économique et sociale

Liste des concepteurs :

1-Les inspecteurs
 Jean Paul MOULONGO, Inspecteur
 François MOUSSIESSI, Inspecteur
 Gwladys Stanislas BAKALA KAYA, Inspecteur

2-Les enseignants
 Jules Armel LIKIBI MBANI, CD LTCM
 Ibrahim LIKIBI, CDA LTC5F
 Gervais MASSIMINA NGOUBI, enseignant actif LTCM
 Amine BARY MOUELENGA, enseignant actif LTCM
 Jilson KASSAMBE SAMBA, enseignant actif Théophile MBEMBA

LTCM –LTC5F : Cours d’économie TG Page 11


LES SYSTEME ECONOMIQUES ACTUELS

La désagrégation du système féodal et le développement des forces productives ont donné


naissance à d’autres rapports : ceux d’employeurs et d’employés. Ces types de rapports ont vu le
jour dans les systèmes économiques actuels qui sont le capitalisme et le socialisme.

En effet, la multiplication des échanges entre acteurs économiques et le rôle croissant pris par
l’entreprise dans la production des biens et services suppose qu’il existe un système économique
qui régule, organise l’activité économique.

I – Le système capitaliste

1 – Définition

Le système capitaliste est un système économique dont l’initiative privée (individuelle) est le
moteur de l’activité économique, c'est-à-dire, il se base sur le principe de la propriété privée des
moyens de production (travail et capital).

La recherche du profit est donc au cœur de ce système.

2 – Origines et le développement

Le développement de l’économie d’échange a entrainé le commerce extérieur, a fait naître un


système de production pour le marché de concurrence par rapport à l’ancien système féodal basé
sur l’usage.

La cause fondamentale de la naissance du capitalisme est le renouveau des échanges dû au


développement de la vie maritime depuis les croisades jusqu’aux grandes découvertes et
exploitation en Asie et en Amérique au XVe siècle.

Au départ le capitalisme était :

a) Commercial parce que le régime était sous la domination des marchands ;


b) Financier parce que les banques pesaient jouaient un grand rôle dans le développement
des échanges.

Il sied de signaler que le capitalisme libéral, encore appelé libéralisme est donc le capitalisme des
usines ou des fabriques modernes apparut à la fin du XVIII e siècle avec la révolution industrielle

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(machinisme). La mondialisation, la déréglementation, les nouvelles techniques d’informations et
de communauté (NTIC) ont largement contribué au développement planétaire du capitalisme.

La classe sociale qui s’est enracine est la classe des marchands et des financiers. Le marchand
lance de l’argent pour le transformer en marchandises afin de récupérer de l’argent en quantités
plus grandes. Les activités économiques n’ont plus pour but d’entretenir directement la vie en
fournissant des biens de consommation comme en économie de substance. L’esprit de luxe se
développe. L’activité commerciale, l’activité financière, qui profite des variations de valeur, de la
monnaie, permettent un bénéfice sans travail et un gain monétaire pur « c’est le règne de la
richesse pour la richesse » : Posséder l’argent devient un but en soi.

3-Les caractéristiques du système capitaliste

Théoriquement, le système capitaliste est caractérisé par :

 les moyens de production et de l’échange appartiennent aux privés ;


 une économie décentralisée ;
 chaque entreprise s’implante, s’organise et produit librement en fonction de sa rentabilité ;
 la production est déterminée par le profit individuel, le goût des consommateurs est
orienté par la publicité ;
 la division du travail ;
 la recherche du profit ;

la plupart des objets produits sont des marchandises. On produit pour vendre et non pour
directement consommer

4-Crises et perspectives du système capitaliste

Durant sa longue marche, c'est-à-dire une grande partie du XX e siècle le capitalisme en tant que
système économique avait beaucoup plus évolué dans le cadre de la démocratie libérale.

Tout au long du XX e siècle, le capitalisme en tant que système économique, a connu un grand
nombre de crises ainsi que l’apparition d’une alternance des modèles économiques. Les crises
qu’avait traversées le capitalisme économique sont : la première guerre mondiale, la révolution et
le communisme en URSS, la crise économique de 1929, le nazisme (national socialisme) en
Allemagne, la deuxième guerre mondiale, le communisme chinois et en Europe de l’Est, sont
autant des crises qui avaient remis en cause le capitalisme en tant que système dominant à
l’échelle mondiale.

La confrontation entre le bloc de l’Est, c'est-à-dire le capitalisme (avec en tête le capitalisme a fait
naître un conflit économique et diplomatique connu sous le nom de la: la première guerre froide.

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Le capitalisme en tant que système ne peut que fonctionner si l’Etat se porte garant de la liberté
individuelle et de la propriété privée. En effet, l’initiative individuelle ne peut être encouragée que
s’il existe un ensemble de lois protégeant la propriété privée, c’est-à-dire prévoyant des sanctions
contre tout individu qui irait s’approprier le bien d’un autre sans en payer le prix.

L’état dans sa forme initiale , se doit d’assurer ses fonctions dites « régaliennes », c’est-à-dire qu’il
est chargée la protection de l’individu en assurant les services de la police , de la justice et de la
défense du territoire national : cet état est alors appelé « état gendarme ».

II – Le système socialiste

1 – Définition

Le système socialiste est un système économique qui prône la collectivité, c'est-à-dire un système
qui préconise la disparition de la propriété privée des moyens de production et l’appropriation de
ceux –ci par la collectivité.

2 – Origine et développement du système socialiste

Le capitalisme du 15e siècle a eu des conséquences désastreuses. Les ouvriers devraient faire face
à la dure loi du marché sans crises économiques.

La naissance et le développement de l’industrie se firent donc au détriment de la classe ouvrière.


Les ouvriers souffraient de crise, de chômages répétés, de bas salaires, de longues journées de
travail et le mécontentement ayant gagné d’autres couches de la société. Vers la fin de 1847, la
grande misère ouvrière inspire les théoriciens socialistes. Ceux – ci proposent une nouvelle
organisation de la société fondée sur l’appropriation collective des moyens de production. Le
socialisme dès l’origine était essentiellement théorique. C’est pourquoi on qualifie souvent les
socialistes d’utopiques les penseurs pré marxistes. Ils constituent le premier courant socialiste. Au
début du 19e siècle, les théoriciens ou réformateurs socialistes sont nombreux particulièrement en
France entre 1845 et 1848, d’où l’expression du socialisme français :

 Sismondi De Sismondi (1773 – 1842) : préconise un plus grand interventionnisme de l’Etat


dans les affaires économiques.
 Charles Fourier (1772 – 1865) : condamne et préconise de le remplacer par l’association
libre dans le cadre d’une communauté.
 Pierre Proudhon (1802 – 1865) : critique la propriété privée : ’’la propriété privée c’est le
vol’’. Proudhon veut dire que c’est la propriété privée qui rend possible l’exploitation des

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travailleurs. Pour lui, toute production est nécessairement collective, donc tout capital
accumulé est une propriété sociale.

Le deuxième courant socialisme était qualifié de socialisme scientifique. Les théoriciens de ce


courant sont : Karl Marx (1818 – 1883) et Friedrich Engels (1820 – 1895). Pour les fondateurs de
la théorie marxiste, les étapes du socialisme reposent sur les critères généraux. Du point de vue
politique, ils distinguent deux phases : celle de la dictature du prolétariat, puis celle du
dépérissement de l’Etat (affaiblissement).

Du point de vue économique, ils distinguent aussi deux phases : la phase de la répartition selon les
capacités et la phase de la distribution suivant les besoins.

Ce système fut plus ou moins appliqué en URSS (actuel Russie et les pays de la communauté des
Etats indépendants) à partir de 1917 et dans les pays d’Europe de l’Est après la seconde guerre
mondiale, mais aussi en Corée du Nord, en Chine, à Cuba et dans certains pays d’Afrique (Ethiopie,
Algérie…).

Aujourd’hui, très peu des pays sont socialistes. La chute du mur de Berlin avec la fin de la guerre
froide et surtout les bilans économiques et sociaux désastreux ont prononcé la fin de ce dualisme
manichéen (relatif au manichéisme qui en est adepte : qui juge les choses selon les principes du
bien et du mal, sans nuances. Dualisme = système de pensée philosophique qui admet deux
principes irréductibles, opposés dès l’origine).

3 – Les caractéristiques du système socialiste

Ce système économique est marqué par une absence de concurrence qui existe dans les sociétés
capitalistes entre les différents producteurs d’un bien. Dans ce système, il n’y a plus qu’un seul
producteur : l’Etat qui est propriétaire ou non du peuple, de l’outil de production.

Les principaux éléments sont :

 La propriété collective des moyens de production (tout appartient à l’Etat) ;


 La planification de l’économie ;
 L’économie contrôlée par l’Etat ;la centralisation.

4 – Crises et perspectives du système socialiste

a) Crises ou problèmes

Le socialisme a existé près d’un siècle en ex URSS malgré les changements réels parfois
spectaculaires mais limités. Les régimes socialistes sont confrontés à un certain nombre des
problèmes :

 L’excès du centralisme et d’une administration figée ;


 L’existence des conflits entre les désirs individuels et volonté collective ;
 Une formidable crise de sous – productivité ;

LTCM –LTC5F : Cours d’économie TG Page 15


 L’industrialisation extensive dont les objectifs ne tiennent pas compte des dépenses en
travail, en capital et en matières premières ;
 Des lenteurs dans la réalisation des décisions visant au perfectionnement de la
planification.

b) Perspectives
L’économie des pays socialistes est confrontée à la nécessité de procéder à des changements
quantitatifs profonds. Ces changements toucheront la base scientifique de la production, sa
structure et les points de repères de la croissance économique.

La planification a joué un rôle le plus important dans la réalisation des objectifs fixés. Les
changements effectués dans les pays du bloc de l’Est sous l’impulsion de la politique de MIKHAEL
GORBATCHEV (perestroïka : restructuration, reconstruction), ont connu un franc succès. Cette
politique repose essentiellement sur l’encouragement à l’initiative privée.

Bien que le rôle de l’Etat s’est accru par rapport à la société capitaliste c'est-à-dire qu’il a été
amené à intervenir plus massivement dans la sphère économique, en assurant notamment une
fonction de redistribution des richesses dans l’optique d’une plus grande justice sociale.

Ce rôle élargi de l’Etat fait apparaître un nouveau type d’Etat : « l’Etat providence», dont une
grande partie du rôle est de limiter les inégalités entre membres d’une même société.

En réalité, l’appropriation collective des moyens de production n’est qu’une condition du


socialisme. Le socialisme n’a pas changé le quotidien des populations, ni leur donner un véritable
pouvoir sur leur mode d’existence. Le socialisme n’a été que l’enrichissement de la classe
dirigeante, puisque les inégalités sociales et la pauvreté demeurent toujours.

En définitive, nous disons que le château fort qu’on croyait de béton (URSS) s’est effondré comme
un château des cartes.

En effet, la transition et l’intégration des pays de l’Europe de l’Est au système d’économie du


marché marqua un coup d’arrêt au socialisme.

Actuellement, le leader de la doctrine socialiste, c'est-à-dire la Russie et les pays de l’Est


dépendent du Fonds Monétaire International et de la Banque Internationale pour le Redressement
et le développement(BIRD) appelée communément Banque Mondiale.

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Chapitre 4 : GENESE ET DEVELOPPEMENT DU SOUS DEVELOPPEMENT
Durée : 06 heures
Objectif général : Comprendre Genèse et Développement du sous Développement
Objectifs spécifiques
-OS1 :définir le sous - développement
-OS2 :connaitre la Genèse du sous - développement
-OS3 :connaitre les mécanismes du sous -développement
Matériel : Craie, chiffon, la règle, calculatrice, montre, tableau noir,…
Bibliograhie :
1-Daniel Labaronne : Economie générale 1ère Année édition du Seul, Janvier 1998 ISBN
2-02-031615-3

LTCM –LTC5F : Cours d’économie TG Page 17


2-J.Longatte et P. Vanhore : Economie générale 4e édition Dumond Paris 2005 ISBN
210 04 88 104

3-R.CHARTOIRE et S.LOISEAU :L’économie édition Nathan France Aout 2013


4-Sciences Economiques et sociales(la nouvelle donne mondiale des années 90)Term.B ,
G.BENSAD , M.BERNARD ; Collection CD.ECHAUDE -MAISON
5-Frédéric POULON : Economie générale 5e édition Dumond Paris 2005
6-COLLECTION CLAUDE DANIELLE ECHAUDEMAISON : Sciences économiques et
sociales Terminale B édition NATHAN Paris 1990

Liste des concepteurs :


1-Les inspecteurs
- Jean Paul MOULONGO, Inspecteur
- François MOUSSIESSI, Inspecteur
- Gwladys Stanislas BAKALA KAYA, Inspecteur

2-Les enseignants
- Jules Armel LIKIBI MBANI , CD LTCM
- Ibrahim LIKIBI , LTC5F
- Gervais MASSIMINA NGOUBI, enseignant actif LTCM
- Amine BARY MOUELENGA, enseignante active LTCM
- Jilson KASSAMBE SAMBA , enseignant actif Théophile MBEMBA
- Aimé Raoul MAFOUTA, enseignant actif LTCM
- Rachel Evelyne KISSANGOU, enseignante active LTCM
- Wilfrid IKASSI, enseignant actif LTC5F
-

LES ECONOMIES EN VOIE DE DEVELOPPEMENT

Les écarts entre les niveaux de développement économique et social entre pays ou régions du
monde étaient minimes jusqu’à l’aube de la révolution, c’est-à-dire XVIIe À partir du XVIIIe et
XIX siècle les écarts se creusent progressivement. On assiste d’un coté à l’émergence des pays
développés et de l’autre à celle des pays sous-développés.
A-Définition
Le concept sous –développement est complexe à définir, les auteurs utilisent plusieurs termes
selon leurs tendances.

LTCM –LTC5F : Cours d’économie TG Page 18


a-Selon François PERROUX, le sous développement est un phénomène historique, et non pas
une étape naturelle, normale de l’histoire, un phénomène que n’ont pas connu les pays
aujourd’hui développés.

b-Selon Walt Withman ROSTOW, le sous développement serait un retard pris par certains
pays dans la course à la croissance économique.

c-SelonCelso FURTADO, le sous –développement est un processus historique autonome et non


pas une étape par laquelle seraient nécessairement passées les économies ayant déjà atteint
un degré supérieure de développement. Il doit être considéré comme un phénomène
contemporain du développement, conséquence de la façon dont la révolution industrielle s’est
déroulée jusqu’à nos jours. Le sous – développement est alors conçu comme un phénomène
historique, et structurel particulier, caractérisé par le blocage et la désarticulation des secteurs
économiques dus à la domination exercée par les pays sous développés impérialistes.

B-Origine du sous -développement


Le sous-développement trouve ses origines dans les facteurs extérieurs aux pays du Tiers-
monde (colonisation et néo-colonisation européenne) et dans les facteurs internes propres aux
pays du Tiers-monde (facteurs physiques et/ou socioculturels).
1-Les facteurs externes ou exogènes du sous-développement
Parmi les facteurs exogènes qui expliqueraient l’état du sous-développement de certaines
régions ou pays du monde. On cite le plus souvent la colonisation et la néo colonisation. En
effet le choc de la rencontre entre le capitalisme européen et les économies traditionnelles,
s’est accompagné de la désagrégation de la civilisation des pays colonisés ; pillage des
ressources humaines et naturelles ; de l’aliénation culturelle…..
La néo colonisation qui est une forme de la colonisation se traduit de nos jours par « l’échange
inégal »(les produits venant du Tiers-Monde ne sont pas achetés à leur juste prix sur le marché
mondial et par l’ingérence des pays colonisateurs dans les affaires internes des pays colonisés.
Cependant quelques observations liminaires s’imposent :

 Les pays qui n’ont jamais été colonisés sont dans le même état de
Sous-développement que les autres (l’Ethiopie, la Turquie…)
 D’anciennes colonies comme les USA, le Canada, la Chine, l’Australie ou la Nouvelle
Zélande sont devenus des pays développés.
En somme, la colonisation ou la néo colonisation n’apportent pas une explication satisfaisante
à l’état du non développement d’un grand nombre des pays.
2-Les facteurs internes ou les facteurs endogènes du sous-développement
Parmi les facteurs internes qui expliqueraient l’état du sous-développement de certains pays,
on cite le plus souvent les facteurs physiques ou naturels et les facteurs socioculturels.
a)-Les facteurs physiques ou naturels

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Les pays du Tiers-Monde appartiennent, pour la plupart, au monde tropical où la chaleur
excessive associée à l’alternance d’une saison sèche et d’une saison de pluie suscite la
prolifération des microbes et d’insectes responsables des maladies frappant les hommes, les
bétails et les plantes ; la destruction des sols responsables de la baisse des rendements
agricoles, des érosions et de désertification qui freinent le développement.
II existe par contre des régions tropicales appartenant au groupe des nations industrialisées
qui ont réussi leur développement comme le sud des USA, le nord de l’Australie…..En
revanche, de nombreuses régions du Tiers-Monde, n’appartiennent pas au monde tropical
sont restées sous-développées .
Exemple : les pays du Maghreb, les pays du Proche Orient, le sud du Brésil et une partie de
l’Argentine.
En définitive, les facteurs physiques ou naturels ne sont pas des facteurs déterminants dans le
décollage d’une région ou d’un pays.
b- Les facteurs socioculturels
Parmi ces facteurs qui bloqueraient le développement des pays du Tiers-Monde on cite
souvent :

 Les religions des pays du Tiers-Monde : l’Islam, le bouddhisme, l’Indouisme…. Sont


considérés comme incompatibles avec le développement de par les valeurs qu’elles
privilégient : la soumission à la volonté divine, le détachement et le repli de soi, le
cloisonnement social ;
 Le poids de la tradition : les sociétés traditionnelles telles qu’on les rencontre dans les
régions encore enclavées d’Afrique, d’Amérique du sud, d’Asie… enserrent l’individu
dans un réseau des contraintes et d’impératifs qui laissent peu de place par des
comportements propres à l’innovation ;
 L’absence d’une classe moyenne et d’entrepreneurs dynamiques ;
 L’absence de stabilité politique : un pays ne peut pas se développer quand les conflits
internes absorbent l’essentiel des énergies et des richesses disponibles, déstabilisent la
production industrielle et agricole ;
 L’absence d’une volonté nationale de développement des acteurs économiques et
surtout des décideurs ou gouvernants qui préfèrent sauvegarder leurs intérêts au
dépend de l’intérêt général ou collectif ;
 La fuite des cerveaux : les jeunes cadres ressortissants des pays du Tiers-Monde
préfèrent s’expatrier pour des raisons économiques.
En définitive, la réussite économique actuelle de certains émergents (Corée du Sud,
Thaïlande ,Singapour ….) et des pays constituant le BRICS( Brésil, Russie, Inde, Chine et
l’Afrique du Sud) prouve qu’il n’existe pas des facteurs décisifs et définitifs au sous-
développement. Le développement a toutes les chances de s’amorcer dans les situations de
départ extrêmement difficiles lorsque certaines conditions sont réunies :

 L’existence d’un Etat fort et inspiré pour pouvoir à la fois fixer le cadre institutionnel
adapté aux besoins de l’activité économique et impulser le secteur privé sans l’étouffer ;

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 La stabilité politique élément indispensable à la continuité des politiques économiques
dans un climat de confiance et de sécurité des investisseurs ;
 Le dégagement du surplus afin de permettre l’investissement ;
 L’émergence d’une classe d’entrepreneurs nationaux dynamiques ;
 La démocratie.

C- les mécanismes du sous-développement


Ces mécanismes reposent sur les blocages et le dualisme économique et social.

 les blocages ou les goulots d’étranglement ;


 Le sous emploi du travail et de l’ensemble des ressources ;
 Le dualisme.

1- Les goulots d’étranglement


Des auteurs nombres entreprirent d’expliquer pour quoi les structures des pays sous –
développés entrainaient des processus de reproduction et de blocage. Ainsi la « théorie » du
cercle vieux de la pauvreté, mise en avant par Nurkse par exemple puis reprise après de trente
de distance par Galbraith, repose sur les propositions suivantes :
 une productivité faible entraine un revenu faible ;
 lorsque le revenu est bas, les capacités d’épargne sont négligeables,
 lorsque l’épargne est négligeable, l’accumulation du capital est impossible ;
 lorsque l’investissement est négligeable la productivité est condamnée à la stagnation.
D’autres théories stipulent que :
a)-l’étroitesse des marchés
Elle constitue le principal facteur de stagnation. En effet, supposons que les capacités
d’épargne existent, il faut encore que les détenteurs d’un surplus en matière de revenus soient
incités à convertir ce surplus en épargne plutôt qu’en consommation somptuaire par exemple.
Or, l’incitation à épargner et à investir suppose l’existence d’une demande solvable. On voit
mal qu’un entrepreneur cherche à drainer l’épargne pour construire une usine de fabrication
d’ustensiles agricoles s’il est prévisible que personne ne sera en mesure d’acquérir ces
ustensiles.
d)-les mécanismes pervers engendrés par les ‘’effets de démonstration’’
En effet, lorsqu’un surplus de revenu existe, il a tendance être consommé qu’épargné en
raison de l’irrésistible attrait qu’exercerait le mode de vie occidental sur les classes supérieures
des pays sous développés.
d)-Le cercle vicieux démographique

LTCM –LTC5F : Cours d’économie TG Page 21


En effet, l’augmentation du revenu provoquerait une augmentation de la population qui
absorberait les surplus. La capacité d’épargne demeurerait donc stagnante en dépit des
progrès économiques.
NB : L’identification des goulots d’étranglement permet d’expliquer que les sociétés sous –
développés apparaissent comme des sociétés bloquées. A même temps, elle indique les levier (
aide aux gouvernements en vue de faciliter la formation du capital « social », assistance
technique, développement des investissements,…)permettant de placer les pays sous-
développés sur la trajectoires d’une économie considérée comme naturelle.

2-La dualisme économique et social


Le sous-développement se manifeste aussi par le dualisme économique et social, c’est à-dire la
juxtaposition du secteur traditionnel et du secteur moderne.
a)-le secteur traditionnel
C’est un secteur dont les structures économiques sont héritées du passé avec des modes de
production traditionnels.
b)-le secteur moderne
Dans ce secteur les structures ont recours à techniques évoluées
NB : le dualisme s’exprime le plus souvent par la présence d’enclaves moderne au sein d’un
ensemble qui reste traditionnel. D’un point de vue économique, ce dualisme a des
conséquences très importantes : c’est la non- intégration économique.

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Chapitre 4 : CARACTERISTIQUES DU SOUS DEVELOPPEMENT
Durée : 04 heures
Objectif général : Comprendre caractéristiques du sous Développement
Objectifs spécifiques
-OS1 :Connaitre les caractéristiques économiques du sous développement
-OS2 :connaitre les caractéristiques sociales et démographies du sous développement
Matériel : Craie, chiffon, la règle, calculatrice, montre, tableau noir,…
Bibliograhie :
1-Daniel Labaronne : Economie générale 1ère Année édition du Seul, Janvier 1998 ISBN
2-02-031615-3
2-J.Longatte et P. Vanhore : Economie générale 4e édition Dumond Paris 2005 ISBN
210 04 88 104

3-R.CHARTOIRE et S.LOISEAU :L’économie édition Nathan France Aout 2013


4-Sciences Economiques et sociales(la nouvelle donne mondiale des années 90)Term.B ,
G.BENSAD , M.BERNARD ; Collection CD.ECHAUDE -MAISON
5-Frédéric POULON : Economie générale 5e édition Dumond Paris 2005
6-COLLECTION CLAUDE DANIELLE ECHAUDEMAISON : Sciences économiques et
sociales Terminale B édition NATHAN Paris 1990

Liste des concepteurs :


1-Les inspecteurs
- Jean Paul MOULONGO, Inspecteur
- François MOUSSIESSI, Inspecteur
- Gwladys Stanislas BAKALA KAYA, Inspecteur

2-Les enseignants
- Jules Armel LIKIBI MBANI , CD LTCM
- Ibrahim LIKIBI , LTC5F
- Gervais MASSIMINA NGOUBI, enseignant actif LTCM
- Amine BARY MOUELENGA, enseignante active LTCM
- Jilson KASSAMBE SAMBA , enseignant actif Théophile MBEMBA
- Aimé Raoul MAFOUTA, enseignant actif LTCM

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- Rachel Evelyne KISSANGOU, enseignante active LTCM
- Wilfrid IKASSI, enseignant actif LTC5F
-

Les Caractéristiques du sous-développement

L’utilisation d’indicateurs diversifiés de développement met en lumière un certain nombre de


caractéristiques communes à l’ensemble des pays en développement. Ces caractéristiques
sont d’ordre social et économique.

I-Caractéristiques économiques

Les pays sous – développés ont comme caractéristiques :

 Faiblesse du taux d’investissement (par de la FBCF dans le PIB) ;


 Faible productivité du travail ;
 Faiblesse des infrastructures ;
 Part élevée du secteur primaire et des activités extractives dans le PIB ;
 Part élevée d’un petit nombre des produits à faible valeur ajoutée, dans la valeur totale
des exportations( le seul cacao : 40% de la Cote- d’ivoire) ;
 Faible part du secteur des biens d’équipement dans l’industrie ;
 Faible part des biens d’équipement dans les exportations, et forte part dans les
importations ;
 Forte pénétration des capitaux étrangers ;
 Faiblesse des budgets de recherche ;
 Fort taux d’inflation ;
 Déficit de la balance des paiements ;
 Fort endettement externe.

II-Les caractéristiques sociales et démographiques

Les pays du Tiers –Monde se caractérisent :

 par un taux élevé de natalité ; environ 40‰ contre 15‰ dans les pays industrialisés.
D’où un essor démographique rapide ;
 par les taux annuels d’accroissement des populations se situant entre 20% et 30% alors
que dans les pays industrialisés ils oscillent entre 1%et 16% ;

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 par l’espérance de vie est d’environ de 48ans contre 78ans dans les pays développés ;
 Fort pourcentage des fonctionnaires parmi les actifs du secteur tertiaire ;
 Faible part des classes moyennes salariées (cadres, techniciens,…) dans la population
totale,
 Fortes inégalités des revenus et de patrimoine
 Faible taux d’activité féminine ;
 Fort taux de sous alimentation, de malnutrition
 Faible équipement sanitaire et hospitalier (nombre de médecins, de lits d’hôpitaux par
habitant ;
 par les pays du Tiers-monde connaissent un essor démographique rapide (80% de la
population mondiale) ;
 par des populations qui sont essentiellement jeunes (plus de 50% de la population
totale) ;
 Fort taux de chômage, chômage déguisé ;
 Absence ou faible des systèmes de sécurité sociale (retraite,…)
 Importance de l’exode rural et de l’émigration ;
 Concentration de la population urbaine dans un petit nombre de villes
 par des taux élevés d’analphabétisme (80% dans certains pays) ;
 par des niveaux de revenus très faibles.

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