MEMOIRE Capitale Poisson
MEMOIRE Capitale Poisson
MEMOIRE Capitale Poisson
et de {a CJ{çclierclie Scientifique
N° de série:
OPTION:
Chimie, Santé et Environnement
SPECIALITE :
Chimie de l'Environnement
Nom:MAO
THEME:
Prénoms : Franck-Eloge
Analyse des paramètres
Laboratoire des Sciences de l'Environnement
abiotiques de l'eau de la ferme
piscicole de Blondey (Azaguié,
Côte d'Ivoire) pour l'élevage du
tilapia du Nil (Oreochromis
niloticusï.
DEDICACE
A feu mon père et à ma mère pour leur confiance, leur soutien sans faille, leurs
conseils et leur bénédiction ;
A mon épouse KOUA Ettien Adéline épouse MAO, qui n'a cessé de me soutenir et de
me porter dans ses prières ;
Mémoire de Master
, présenté par MAO Franck Eloge
Analyse des paramètres abiotiques de l'eau de la ferme piscicole de Blondey (Azaguié, Côte d'Ivoire) pour l'élevage du tilapia du Nil
tOreochromis niloticus)
REMERCIEMENTS
Mémoire de Mastcr Il
, présenté par MAO Franck Eloge
Analyse des paramètres abiotiques de l'eau de la ferme piscicole de Blondey (Azaguié. Côte d'Ivoire) pour l'élevage du tilapia du Nil
(Oreochromis niloücusï
RESUME
Mots clés : ferme piscicole de Blondey, tilapia du Nil (Oreochromis niloticus); paramètres
abiotiques de l'eau; élevage.
ABSTRACT
The analysis of the abiotic parameters of the water of the fish farrn of Blondey in the
locality of Azaguié (Côte d'Ivoire) was carried out, in the framework of a project aiming at
the low-cost production of Nile tilapia (Oreochromis niloticusi based on foods without fish
meal. The purpose of this study was to mitigate the risk of project failure related to water
quality. Sampling was carried out on a one-time basis between June and July 2016. The
samples were taken from the dam, in a tank and in a pond and subjected to physicochemical
and chemical analysis on the basis of the French standard AFNOR). The results obtained
indicate that the values of the physicochemical and chemical parameters analyzed wer
generaUy higher in the tank than in the dam and the pond. These parameters, compared to the
abiotic parameters favorable to the rearing of Nile tilapia ( Oreochromis niloticus), show that
the waters of the farm are suitable for raising this type of fish.
Keywords: fish farm of Blondey, Nile tilapia ( Oreochromis niloticus); abiotics parameters of
water; breeding.
INTRODUCTION
Introduction
L'importance des poissons pour assurer Ia sécurité alimentaire des populations a été
annoncée dans la déclaration de Bangkok. Du point de vue de la nutrition humaine, Je
poissons constituent une source de protéines à valeur biologique élevée, couvrant
actuellement près de 20% de l'apport protéique (Boujard, 2004).
Originaire d'Afrique, les tilapias constituent le fondement et la première ressource
d'une aquaculture africaine (Azaza et Kraïem, 2007). Sa rusticité d'élevage et sa souplesse
d'adaptation à des milieux extrêmement variés, ont encouragé son introduction dans plusieur
pays du monde. De ce fait, Oreochromis niloticus est considérée de loin comme l'espèc
piscicole la plus intéressante et la base de la pisciculture d'eau douce de la ceinture
intertropicale du globe (Azaza et Kraïem, 2007).
En Côte d'Ivoire, du fait de la présence de nombreux bas-fonds et de cours d'eau, on
assiste depuis quelques années à ! 'émergence d'une pisciculture de type artisanal dans les
régions du Centre-Ouest et du Sud-Ouest. Toutefois, la production piscicole demeure faible
surtout dans les zones rurales où l'accès aux intrants est limité (Blé et al., 2007).
Selon Koné et al. (2012), une étude réalisée en milieu rural a révélé des cas de
mortalité massive et inexpliquée et aussi des comportements anormaux des tilapias en étangs.
A ces irrégularités, s'ajoutaient des retards de croissance observés au cours des phase
d'alevinage et de pré-grossissement alors que les comportements anormaux apparaissent dans
la plupart des cas pendant la phase de grossissement. De plus, les poissons concerné
présentaient des tâches blanches avec des branchies pâles. Selon des études, ces problème
pourraient être liés à plusieurs sources, mais la plus plausible selon les travaux de Popma et
Masser (1999) serait la qualité de l'eau. Selon Azaza et Kraïem (2007), la température et la
salinité exercent un large spectre d'action sur la prise alimentaire, l'activité locomotrice, Je
métabolisme, la croissance et la survie des poissons. Aussi. les récents cas de mortalité
massive de poissons dans les eaux de Dabou, Grand-Lahou et dans la lagune Ebrié à Abidjan
viennent confirmer le rôle important de la qualité del 'eau dans la vie des poissons,
ette étude se situe dans le cadre d'un projet de production à faible coût d'une espèce
de poisson d'intérêt économique tOreochromis niloticusy, à base d'aliments sans farine de
poisson. Elle concerne l'étude des paramètres abiotiques de l'eau de la ferme piscicole de
Blondey, dans la commune d'Azaguié. Le but de l'étude est de pallier tout risque d'échec du
projet qui serait lié à la qualité de l'eau.
Le présent travail a pour objectif d'évaluer la qualité de l'eau de la ferme piscicole en vue
de déterminer si elle est propice à l'élevage du tilapia du Nil (Oreochromis niloticus). Il
s'agira plus spécifiquement de déterminer :
les paramètres physiques des eaux de la ferme ·
les paramètres chimiques des eaux de la ferme.
Ce mémoire est constitué de trois (3) chapitres. Ce sont : une revue bibliographique sur
l'état des connaissances relatives au tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) et la qualité de
l'eau idéale pour son élevage, la présentation du matériel et des méthodes utilisés pour la
réalisation des travaux et le chapitre consacré à la présentation des principaux résultats que
nous discuterons. Enfin. suivront la conclusion et les perspectives.
CHAPITRE 1 ••
GENERALITES
1.2- Systématique
Le tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) est un poisson de Ja sous-famille des tilapia
(Tilapiines). Cette sous-famille appartient à la famille des Cichlidés et comprend une centaine
d'espèces regroupées en trois genres Oreochromis, Sarotherodon et Tilapia (Kestemont et
al., 1989) qui se différencient notamment par leur comportement reproducteur et leur régirn
alimentaire (Jérôme, 2009). Le genre Oreochromis est le seul ayant jusqu'à présent démontré
un potentiel aquacole et dont trois espèces font aujourd'hui l'objet d'élevage à une échelle
significative : Oreochromis niloticus, Oreochromis aureus, Oreochromis mossambicus ainsi
que leurs hybrides. On a maintenant coutume de désigner ces genres et espèces sous le nom
générique et commun de tilapia (Jérôme, 2009).
La classification taxonomique é'Oreochromis niloticus proposée par Roskov et al.
(2016) est la suivante :
Règne : Animal
Embranchement : Chordé
lasse: Actinoptérygiens
Ordre : Perciformes
Famille: CichJides
Genre : Oreochromis
Espèce : Oreochromis niloticus (Linné, 1758).
l.3- Description
Le tilapia (Oreochromis niloticus) se reconnaît facilement. Il présente une coloration
grisâtre, avec poitrine et flancs rosâtres et une alternance de bandes verticales claires et noires
nettement visibles notamment sur la nageoire caudale et la partie postérieure de la nageoire
dorsale (N'Diaye, 2016). Le tilapia est un poisson osseux au corps recouvert d'écailles
imbriquées. ll peut atteindre jusqu'à 45 cm de longueur avec un poids d'environ 2 kg (Adou et
al., 2008). il se distingue aisément par certaines caractéristiques morphologiques typiques de
la famille des cichlidés, à savoir:
tête portant une seule narine de chaque côté·
os operculaire non épineux ·
corps comprimé latéralement, couvert essentiellement d'écailles cycloïdes et parfois
d'écailles cténoïdes;
longue nageoire dorsale a partie antérieure épineuse ·
nageoire anale avec au moins les 3 premiers rayons épineux (Al Dilaimi, 2009).
Les papilles génitales diffèrent chez le mâle et la femelle. Leur examen permet de faire
le sexage, c'est-à-dire séparer les mâles des femelles (Adou et al, 2008). La papille génitale
chez le mâle est protubérante en forme de cône et porte un pore urogénital à l'extrémité, alors
que chez la femelle, elle est arrondie avec une fente transversale au milieu (pore génital) et un
pore urinaire à l'extrémité (N'Diaye, 2016). Pour rendre l'observation plus aisée, on peut
mettre son doigt sur un encreur de tampon et le passer doucement sur la papille urogénitale.
Normalement, cela rend plus visible le pore génital de la femelle (Photo 2) (Adou et al.,
2008).
Le mâle a une croissance plus rapide que la femelle. C'est pourquoi il est utiJisé pour la
production de poisson marchand (Adou et al., 2008).
diverses mais expliquent aussi sa haute résilience à savoir sa capacité à revenir rapidement
après perturbation à un seuil optimum de densité dans son milieu naturel (Iga-Iga, 2008).
1990 1992 1994 1996 1998 12000 2002 12004 12005 2006
p~
y
Chine 106 157 1236 394 526 629 706 898 980 J 111
1. 7- Maladies du tilapia
Le tilapia est plus résistant aux maladies virale, parasitaire et bactérienne que la
plupart des poissons d'élevage; spécialement à sa température optimale de croissance. Les
maladies lymphocytaires et du colon, et les septicémies hémorragiques peuvent causer un fort
taux de mortalité. Cependant, ces problèmes surviennent le plus souvent à des températures
inférieures à 20 °C (Popma et Masser, 1999). Les maladies peuvent être épargnées en
veillant à garder une bonne qualité d'environnement et en réduisant le stress de manipulation.
Dans certains cas, des antibiotiques et d'autres produits pharmaceutiques ont été utilisés pour
les traitements (FAO, 2013).
2.1- Salinité
Tous les tilapias sont tolérants aux eaux saumâtres. Le tilapia du Nil est le moins
tolérant au sel parmi les espèces les plus importantes du commerce, mais il se développe bien
aux salinités allantjusqu'à 15 ppm. Le tilapia bleu se développe bien dans les eaux saumâtres
jusqu'à 20 ppm de salinité et le tilapia de Mozambique se développe bien à des salinité
élevées, proches ou identiques à celle de l'eau de mer. Par conséquent, le tilapia du
Mozambique et certains O. mossambicus dérivés du tilapia "rouge" sont préférés pour
l'élevage dans de l'eau salée (Popma et Masser, 1999).Bien qu'il s'agisse d'un poisson d'eau
douce, Oreochromis niloticus a montré une capacité de tolérer des concentrations élevées en
sel (jusqu'à 28 g.r1). Cette tolérance semble être influencée par la taille. Ainsi, chez
Oreochromis niloticus la tolérance à la salinité augmente avec la taille jusqu'à 6 cm, et elle a
tendance à se stabiliser progressivement au-delà de cette taille. L'effet taille s'estompe pour
les grands individus (Azaza et Kraïem, 2007).
al. (2000) indiquent par ailleurs que le taux de ponte des géniteurs d'O. niloticus était nul à
des températures inférieures à 19 °C mais de l'ordre de 40 et 73 % entre 22 à 27 °C.
2.4-pH
En général, le tilapia peut survivre à des pH allant de 5 à 10, mais ils se développent
mieux dans des plages de pH de 6 à 9 (Popma et Masser, 1999). Selon les travaux réalisés
par Kestemont et al. (1989), cette plage de pH peut s'étendre de 5 à 11. avec des valeurs
recommandées pour l'élevage comprises entre 7 et 8.
2.5- Ammoniac
La mortalité massive de tilapia se produit en quelques jours lorsque les poissons sont
soudainement transférés dans des eaux dont la concentration d'ammoniac est supérieure à 2
mg/L. Cependant, quand ils se sont progressivement acclimatés à des niveaux sublétaux. à
peu près la moitié des poissons survivront 3 ou 4 jours à des concentrations d'ammoniac aussi
élevées que 3 rng/L, L'exposition prolongée (pendant plusieurs semaines) à l'ammoniac non
ionisé à une concentration supérieure à 1 mg/L provoque des pertes, en particulier parmi les
alevins et les juvéniles dans l'eau avec une faible concentration en oxygène dissous. La
première mortalité due à une exposition prolongée peut commencer à des concentrations aussi
faibles que 0,2 mg/L. L'ammoniac non ionisé commence à peser sur la consommation
alimentaire à des concentrations aussi faibles que 0,08 mg/L (Popma et Masser, 1999).
2.6- Nitrites
Les nitrite ont toxiques pour de nombreux poissons parce qu'ils rendent
l'hémoglobine moins capable de transporter l'oxygène. Les ions chlorures réduisent leur
toxicité. Les tilapias sont plus tolérants aux nitrites que beaucoup de poissons d'élevage d'eau
douce. Lorsque la concentration en oxygène dissous est élevée (6 mg/L) et la concentration en
chlorure faible (22 mg/L), la concentration de l'eau en nitrite pour laquelle 50 % des poissons
meurent en 4 jours est de 89 mg/L. En général, pour l'élevage en eau douce, la concentration
du nitrite doit être maintenue au-dessous 27 mg/L. En tant que moyen de prévention contre la
toxicité des nitrites des systèmes en recirculation, les concentrations de chlorures sont souvent
maintenues à 100-150 mg/L (Popma et Masser, 1999).
CHAPITRE 2 •
•
MATERIEL ET
METHODES
1-Matériel
1.1- Cadre d'étude
L'étude a été réalisée dans la commune d' Azaguié (Figure 1 ). Cette commune se
trouve dans le département d'Agboville, dans la région de l'Agnéby-Tiassa. Elle est située à
35 km d'Abidjan et à 38 km d'Agboville qui est le Chef-lieu de région, sur l'axe Abidjan-
Agboville. Elle est limitée au Nord par la commune d' Agboville, au Nord-est par la commune
d' Adzopé, au Sud par la commune d' Anyama, à l'Ouest par la commune de Sikensi et à l'Est
par la commune d' Alépé. Elle compte 21976 habitants selon le Recensement Général de la
Population et de l'Habitat (RGPH) effectué en 2014 (INS, 2014). L'étude a porté sur
l'analyse des eaux utilisées pour l'élevage des poissons dans la ferme piscicole de Blondey
située dans la localité d' Azaguié (5°35 Nord et 4°05 Ouest) (Photo 3). La ferme est située
dans une palmeraie et est alimentée par un barrage dont les eaux proviennent de la pluie. Elle
comporte 28 étangs qui servent à l'élevage des poissons et 8 bacs pour la production des
larves. Les étangs de la ferme sont de tailles variables qui vont de 18 m2 à 24 m2 avec des
profondeurs variant de 80 cm à 120 cm. Les bacs ont une superficie de 4 m2 et une profondeur
de 60 cm. La surface du barrage n'est pas connue, mais, il a une profondeur qui peut atteindre
5 m en certains points. Les étangs sont en terre et protégés par des drains qui empêchent leur
contamination par les eaux issues de la palmeraie voisine. Quant aux bacs, ils sont en béton.
Pour réduire les matières en suspension issues du barrage, un décanteur est placé à l'amont
des étangs. Cependant, l'étude a porté sur les eaux du barrage, d'un étang et d'un bac. Le
choix de ces stations a été guidé par le fait qu'elles serviront au projet d'élevage dans lequel
se situe cette étude. Aussi, le bac choisi était-il en cours d'utilisation pour la production des
larves devant servir à la suite du projet, tandis que l'étang était le seul en eau au moment de la
première campagne d'échantillonnage. La zone du projet est à forte pluviométrie, avec une
moyenne annuelle de 1759,79 mm sur la période 2007-2012 selon des données de la
SODEXAM.
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2- Méthodes
2.1- Echantillonnage
La méthode d'échantilJonnage utilisée est l'échantillonnage ponctuel. Les sites
d'échantillonnage sont constitués du ban-age, d'un étang qui était en eau et d'un bac qui
servait à l'alimentation des larves. L'échantillon au niveau du barrage a été prélevé à contre-
courant à l'exutoire, pour avoir la qualité de l'eau avant son arrivée dans le décanteur. Dans le
bac et l'étang, les échantillons ont été prélevés au centre. Les coordonnées des points
d'échantillonnage sont présentées dans Je tableau II. L'échantillonnage a été réalisé à l'aide de
flacons de capacité un litre, en polyéthylène haute densité (PEHD) avec des bouchons en
téflon. Les flacons ont été rincés trois fois avec l'eau à prélever, pour éviter les risques de
contamination antérieure. Ils ont ensuite été remplis à ras bord et fermé de sorte à éviter la
formation de bulles d'air qui pourraient entrainer des réactions d'oxydation et une
modification des caractéristiques de l'échantillon. Les échantillons ont ensuite été conservés à
4 °C dans des glacières et transportés au laboratoire. Deux campagnes d'échantillonnage de
deux semaines d'intervalle ont été réalisées. La première a eu lieu le 27 Juin 2016 à 09 heure
et la seconde le l l Juillet 2016 09 heures. Tl faut signaler que cette période correspond à la
saison des pluies.
2.2- Analyses
2.2.1- Analyse des paramètres physiques
Le pH, la température, l'oxygène dissous, la conductivité, les solides totaux dissous et
la salinité ont été déterminés à l'aide d'un appareil multi-paramètre de type YSI 6920 V2 (1).
Quant à la turbidité, elle a été déterminée par le turbidimètre de marque HACH 21 OOQ. Tous
ces paramètres ont été déterminés in-situ.
CHAPITRE 3 ••
RESULTATS ET
DISCUSSION
1- Résultats
1.1- Paramètres physiques de l'eau de la ferme
1.1.1- Température
La figure 2 présente les températures des eaux de la ferme piscicole de Blondey. Ces
températures varient de 29 ± 0,4 °Cà 30 ± 1 °C, respectivement dans l'étang et Je barrage.
31,5
31
_ 30,5
u
!- 30
C1I
EE = Eau Etang
•.:i. 29,5
"'
.a:;
a.
29 B = Eau Bac
E 28,5
C1I
1- 28 BAR= Eau Barrage
27,5
27
EB EE EBAR
Echantillons
1.1.2- pH
La figure 3 montre les valeurs moyennes de pH obtenues lors des campagnes
d'échantillonnage. Ces valeurs varient de 6,5 ± 0, 1 à 7,21 ± 0,02 respectivement dans l'étang
et le barrage,
7,4
7,2
7
6,8
EE = Eau Etang
~ 6,6
6,4 EB = Eau Bac
6,2 EBAR = Eau Barrage
6
5,8
EE EB EBAR
Echantillons
1.1.3- Conductivité
Les valeurs de conductivité obtenues sont présentées sur la figure 4. La valeur dans
l'étang est la plus élevée (137,5 ± 2,5 µSiern) et celle du bac (86,5 ± 1,5 µSiern) la plus faible.
160
140
Ê 120
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ca 100
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·;;:
"B
::, 60
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EB = Eau Bac
0
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Echantillons
100
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CIO 80
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-~.,,.,,
0
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EB = Eau Bac
CIi
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EBAR = Eau Barrage
0
VI
0
EB EE EBAR
Echantillons
1.1.5- Salinité
Les valeurs de salinité obtenues aux cours des campagnes d'échantillonnage sont
présentées sur la figure 6. La valeur la plus élevée est de 0,062 ± 0,002 ppm obtenue dans le
bac, et la plus faible est celle obtenue dans l'étang qui est de 0,029 ± 0,002 ppm.
0,07
0,06
0,05
E
o.
.:'; 0,04 EE = Eau Etang
•..
•CI.I
"ë
=Ill O 03
I EB = Eau Bac
VI
0,02 EBAR = Eau Barrage
0,01
0
EB EE EBAR
Echantillons
5,9
5,8
::.
tio 5,7
.SIll
5,6
:::,
~ 5,5
Ill EE = Eau Etang
~ 5,4
CI.I
-~ 5,3 EB = Eau Bac
g 5,2
110
1.1.7- Turbidité
Les valeurs obtenues au niveau de la turbidité sont représentées sur la figure 8. Ces
valeurs varient respectivement de 14,5 ± 1,5 NTU dans le barrage à 100,05 ± 2,95 NTU au
niveau du bac.
120
100
:::> 80
1-
z EE = Eau Etang
•QJ
60
:·'2= EB = Eau Bac
...:::,
..c
1- 40
EBAR = Eau Barrage
20
0
EB EE EBAR
Echantillons
1.1.8- Comparaison des valeurs des paramètres physiques aux valeurs guides de
référence pour l'élevage du tilapia du Nil
Le tableau IV montre le récapitulatif des résultats obtenus pour tous les paramètre
physiques et les valeurs guides associées pour l'élevage du tilapia du Nil. Ici. l'on constate
que la totalité des valeurs obtenues sont inférieures aux valeurs guides y afférent. Cependant
outre les valeurs de la température et de la conductivité qui sont plus élevées dans le barrage,
les valeurs maximales de tous les autres paramètres sont obtenues dans les eaux du bac.
Tableau IV : Comparaison des valeurs des paramètres physiques aux valeurs guides de
référence pour l'élevage du tilapia du Nil
0,003
0,0025
::,
-..... 0,002
!1,0
E EE = Eau Etang
.;; 0,0015
•..
OJ
·;: EB = Eau Bac
·"= 0,001
z
EBAR = Eau Barrage
0,0005
EB EE EBAR
Echantillons
0,01
0,009
0,008
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...••••.
Ê° 0,006 EE = Eau Etang
~ 0,005
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EB = Eau Bac
•..
~ 0,004
z 0,003 BAR= Eau Barrage
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EB EE EBAR
Echantillons
2,5
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E
E 1,5 EE = Eau Etang
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·~ 1 EB = Eau Bac
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EB EE EBAR
Echantillons
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Echantillons
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Echantillons
45
40
35
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E EE = Eau Etang
ü' 20
<(
1- 15 EB = Eau Bac
10 EBAR = Eau Barrage
5
0
EB EE EBAR
Echantillons
1.2.7- Comparaison des valeurs des paramètres chimiques aux valeurs guides de
référence pour l'élevage du tilapia du Nil
Le tableau V montre le récapitulatif des résultats obtenus pour tous les paramètres
chimiques et les valeurs guides associées pour l'élevage du tilapia du Nil. Ici, l'on constate
que la totalité des concentrations obtenues sont inférieures aux valeurs guides. Le
concentrations les plus élevées sont obtenues dans le bac à l'exception de celles des nitrates et
de l'ammonium. Pour ces deux paramètres, les concentrations maximales sont obtenues
conjointement dans les eaux du bac et du barrage.
Tableau V : Comparaison des valeurs des paramètres chimiques aux valeurs guides de
référence pour l'élevage du tilapia du Nil
2- Discussion
Les températures moyennes relevées dans le bac, l'étang et le barrage sont comprises
entre 29 et 30 °C et se situent dans la gamme de températures requises pour le développement
des caractères sexuels secondaires du tilapia du Nil et favoriseraient sa reproduction et sa
croissance (kcstemont et al., 1989 ;Al Dilaimi, 2009). Ces valeurs sont sensiblement égales à
celle rapportée par Bamba et al. (2007), lors de leurs travaux réalisés sur le même site,
Lwamba et al. (2015) ont révélé qu'en période froide à Lubumbashi, l'élevage d'O. niloticus
est freiné par la baisse de température qui pourrait avoir des conséquences graves sur leur
croissance et leur reproduction.
Les valeurs moyennes du pH obtenues dans le bac, l'étang et le barrage sont idéales au
développement du tilapia du Nil (Popma et Masser, 1999). Ces valeurs de pH sont
sensiblement égales à celles rapportées par Bamba et al. (2007), lors de leurs travaux réalisés
sur le même site.
La conductivité moyenne de l'eau dans le bac, l'étang et le barrage est comprise entre
86,5 ± 1,5 µS/cm et 137,5 ± 2,5 µS/cm. Cela serait le fait d'une faible minéralisation de l'eau
dans les différents bassins (Hakmi, 2006) ou de la présence de matières organiques qui sont
de mauvais conducteurs électriques (De Villers et al., 2005). Néanmoins, la conductivité plus
élevées obtenue au niveau du bac pourrait être le fait d'une minéralisation plus avancée
(Hakmi, 2006).
Les valeurs moyennes de la salinité des eaux des différents bassins d'étude se situent
entre 0,029 ± 0,002 et 0,062 ± 0,002 ppm. Cela est normal. car, ces milieux sont constitués
d'eaux douces qui sont des eaux à salinité quasi nulle (UICN France, 2015}. Ces valeurs sont
en accord avec les valeurs guides pour l'élevage du tilapia du Nil rapportées par kestemont et
al. (1989). Néanmoins, Azaza et Kraïern (2007) ont révélé que le tilapia du Nil bien qu'étant
un poisson d'eau douce pourrait résister à des salinités élevées, allant de l O à 30 g/L (10000 à
30000 ppm), avec une valeur de 29 g/L (29000 ppm) déterminée au laboratoire. Ils ont de
même affirmé que la composition ionique du milieu externe serait un facteur qui contrôle
l'adaptabilité à la salinité.
Les valeurs moyennes d'oxygène dissous mesurées dans le bac, l'étang et le barrage
sont comprises entre 5,35 mg/L et 5, 78 rng/L. Ces valeurs sont inférieures à celles rapportées
par Barnba et al. (2007), lors de leurs travaux réalisés sur le même site. s valeurs
oscillaient entre 7 mg/Let 8 mg/L. Cela pourrait être dû à une faible aération de l'eau du fait
de l'absence d'écoulement dans ces bassins (Villeneuve et al., 2006). En effet lors de leurs
travaux, Bamba et al. (2007) avaient maintenu un débit d'eau minimal dans les bassins
expérimentaux, à raison de 204. 10·5 m3/seconde. Le taux d'oxygène dissous obtenu pourrait
être dû aussi à la respiration des organismes aquatiques, à la dégradation de la matière
organique, à l'activité photosynthétique de la flore et aux échanges avec l'atmosphère
(Lamizana-Diallo et al., 2008). Néanmoins, ces taux d'oxygène dissous seraient favorables
selon Popma et Masser (1999) à un bon développement du tilapia du Nil. Ils ont aussi
révélés que le tilapia pourrait résister à de faibles taux d'oxygène dissous. mais le
métabolisme, la croissance et éventuellement, la résistance aux maladies diminueraient quand
le taux d'oxygène est inférieur à 1 mg/L, pendant des périodes prolongées.
La forte turbidité obtenue au niveau du bac (l 00,05 NTU) s'expliquerait par la
présence des matières en suspension qui s'y trouvent du fait des aliments que l'on apporte à
ce milieu pour l'alimentation des larves de poissons. En effet selon Lounnas (2009), la
turbidité serait le fait de la présence de matières en suspension dans l'eau. En général. les
valeurs de turbidité observées sont inférieures aux valeurs guide recommandées pour
l'élevage du tilapia du Nil et seraient propices à un bon développement du poisson
(Kestemont et al., 1989).
Le titre alcalimétrique complet (TAC) moyen observé dans la ferme piscicole est de
12,49 ± 1,51 mg/L, 16,93 ± 1,07 mg/Let 38,3 ± 1,7 mg/L, respectivement dans le bac, l'étang
et le ban-age. Le TAC plus élevé dans le barrage serait le fait d'une présence plus élevée des
ions bicarbonates (HC03") dans cet échantillon (Ncchad et al., 2014). Néanmoins. ces valeurs
correspondent aux valeurs guide recommandées pour l'élevage du tilapia du Nil et seraient
propices à son bon développement (Kestemont et al., 1989).
Les faibles concentrations en nitrites obtenues dans le bac, le barrage et l'étang
proviendraient d'une oxydation incomplète des matières organiques présentes dans l'eau
(Belghiti et al., 2013). Ces valeurs sont conformes aux valeurs guides en matière d'élevage du
tilapia du Nil (Kestemont et al., 1989). Néanmoins pour Popma et Masser (1999), bien que
le tilapia soit l'un des poissons d'élevage les plus résistant aux nitrites, ils préconisent pour sa
culture que la concentration du nitrite soit maintenue en-dessous de 27 mg/L.
Les concentrations moyennes en ammoniac obtenues dans le bac, l'étang et le barrage
proviendraient de la décomposition ou dégradation des débris organiques, des échanges de
gaz avec l'atmosphère, des déchets d'origine animale, des rejets dammoniac par les
organismes et des processus de fixation de l'azote (Environnement Canada, 1997).
Cependant, la concentration la plus élevée en ammoniac observée dans le bac serait due aux
protéines présentent dans l'alimentation des larves. En effet, ces protéines représentent une
source d'ammoniac selon Person-Le Ruyet et Bœuf (1998). Les concentrations en ammoniac
obtenues dans les différents bassins sont conformes aux valeurs guides pour l'élevage du
tilapia du Nil (Kestemont et al., 1989) et ne présentent donc pas de risques pour l'élevage du
tilapia du Nil (Popma et Masser,1999). Elles devront être surveillées du fait de la toxicité
aigüe de l'ammoniac (Person-Le Ruyet et Bœuf, 1998).
CONCLUSION ET
PESPECTIVES
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ANNEXES
de la peau; 1 permis
gonflement des d'utilisation
yeux· cornées I non indiqué
opaques; sur l'étiquette
abdomen enflé I aux États-
contenant un Unis
fluide trouble ou I d'Amérique),
sanglant; par exempl
chronique avec I Terramycine
de faible 1 ® dans les
mortalité aliments à
quotidienne raison de 50
mg/kg
poisson/j
pendant 12-14
j, délai 21 j
.
immersron
.
taches
irrégulières indéfinie avec
blanchâtres à CuS04 à 0,5-3
grises sur la I mg/litre, selon
peau et/ou les Je TAC
nageoires;
lésions pâles et
nécrotiques sur
des branchies
e n léthargique; avec
colonies KMn04 or
blanches, grises CuS04;
ou brunes utilisation de
ressemblant à l mg/litre de
des touffes de CuS04 pour
coton; lésions chaque 100
ouvertes sur le mg/litre le
muscle TAC doit être
de 3,0
mg/litre
CuS04; 25
mg/litre de
formol;
immersion
illimitée ou
150 mg/litre
pendant 1 h
Dans une série de fioles de 100 mJ sont introduits 20ml de chacune de dilutions ci-dessus avec
ajout rapidement de chaque tube d'un ml de solution de nitroprussiate de sodium et de phénol
et d'un ml de solution chJorée. Les solutions obtenues sont agitées et placées à l'obscurité
pendant six heures au moins .Les lectures sont effectuées au spectrophotomètre à la longueur
d'onde de 630 nm.
y = 0,9734x
0,25 2
R = 0,9917
: :r
r§
0,2 •
1
0,15
0,1
c: 0,05
8 0
0 0,05 0, 1 0,15 0,2 0,25
Absorbance
b- Mode opératoire
A l'aide d'une pipette volumétrique, transférer dans des fioles jaugées de 50 ml des volumes
appropriés de solution étalon d'orthophosphate par exemple 1 ml, 2 ml, 3 ml, 4 ml. 5 ml. 6
ml, 7 ml, 8 ml, 9 ml, 10 ml. Diluer avec de l'eau à environ 40 ml. Ces solutions représentent
des concentrations en orthophosphates de 0,04 mg/1 à 0,4 mg/l. tout en agitant, introduire dans
chaque fiole jaugée, l ml d'acide ascorbique, puis 2 ml de Solution de molybdate acide.
Compléter au volume avec de l'eau et bien mélanger. A l'aide d'un spectromètre, mesurer
I'absorbance de chaque solution à 880 nm au bout de 10 à n30 mn. Utiliser de l'eau dans la
cuve de référence. Représenter graphiquement l'absorbance (en ordonnée) en fonction de la
concentration en orthophosphate (en abscisse) exprimée en mg POiïl des solutions
d'étalonnage. On obtient une relation linéaire. Déterminer enfin la pente de la courbe.
Procéder de même pour les échantillons à analyser en choisissant un volume (Vs) à introduire
dans la fiole jaugée de 50 ml (par exemple 10 ml).
y= 6,3416x
--
..J
C,
6
5
R2 = 0 9913
1
-E
C:
0
4
+:J
3
~
C:
Q) 2
(J
C:
0 1
(.)
0
0 0, 1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
Absorbance
Numéro de
T 1 Il Ill IV
capsules
Solution étalon de
0 1 2 5 10
nitrates, 5mg/l (ml)
Correspondance en
0 0,5 1 2,5 5
mg/l de nitrates
Eau permutée 10 9 8 5 0
Solution d'azoture
0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
de sodium (ml)
Acide acétique
0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
(ml)
qui développe une coloration jaune. Les lectures sont effectuées à la longueur d'onde de 500
nrn.
y=6,3416x
--
...J
C)
6
5
R2 = 0 9913 1
-
E
C:
0
+:i
4
3
~
C:
Q) 2
u
C:
0 1
t)
0
0 0, 1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
Absorbance
Solution fille
étalon à I mg/1 0 1 2 ,5 5 7,5 10
(ml)
Eau permutée 50 49 47,5 45 42,5 40
Correspondance en
mg/1 d'azote 0 0,02 0,05 0 ,1 0, 15 0,25
nitreux
Réactif de
1 1 1 1 1 1
diazotation
0, 18
y= 0,3295x
::J' 0,16 R2 = 0,9984
-E 0,14
-C:
0121
o 0, 1
~
i 0,08
ai 0,06
g 0,04
8 0,02
0 -,
0 0, 1 0,2 0,3 0,4 0,5
Absorbance
a-Principe
Les alcalinoterreux présents dans l'eau sont amenés à former un complexe du type chélate par
le sel disodique de l'acide éthylénediaminetétracétique à PH=lO.La disparition des derniers
traces d'éléments libres à doser est décelée par le virage de l'indicateur spécifique, doser avec
EDTA N/50 jusqu'au virage de violet au bleu. En milieux convenablement tamponné pour
empêcher la précipitation du magnésium, la méthode permet de doser la somme des ions
calcium et magnésium.
b- Réactifs
EDTA 0.02N (O.OlM), 50ml d'eau à analyser, 4ml de solution tampon de PH doit être à 10. 3
gouttes de NET
c- Mode opératoire
Dans un erlenmeyer de 250 ml on prélève 50 ml d'eau à analyser puis on ajoute 8ml de la
solution tampon et trois gouttes d'indicateur coloré NET ensuite on fait la titration par la
solution d'EDTA jusqu'au virage du rouge au bleu vert.
6- Détermination de l'ammoniac
a- Méthode utilisée
La détermination s'est faite à partir d'une table proposée par le Conseil canadien des ministres
de l'environnement.
b- Mode opératoire
En fonction de la température et du pH de l'eau, on détermine Je pourcentage d'ammoniac
dans le milieu. Sachant que l'ammoniac et l'ammonium sont en équilibre dans le milieu et
forment l'azote ammoniac total (AAT), on pose les équations suivantes:
T°C pH
pH
Conductivité
Solides dissous
Salinité
Oxygène dissous
Turbidité
TAC
Nitrites
Nitrates
Ammonium
Ammoniac
Phosphates
RESUME
Mots dés: ferme piscicole de Blondey, tilapia du Nil (Orcochromts nlloticusv ; paramètres
abiotiques de l'eau: élevage.
ABSTRAC'T
The analysis or the ubiotic paramcicrs of the water or l:11.! Iish larm of J.31011cley in the
locality of Azaguié (Côte d'Ivoire) was carried out, in the Irarncwork of a project uiming at
the low-cost production uC Nile tilapia iOreochronns nilo1!c11.\·) bnsed on foods without Iish
meal, The purpose of this study was tu mitigatc the nsk cr
project failure related to water
quality. Sampling was carricd out on a one-tirnc basis bctwcen June and July 20 I 6, The
sampi es were ta ken lrorn tl.c dum, in a tank and i 11 ,1 pond and subjecied to physicochcmical
and chcmica] analysis on the basis of the French standard AFNOR). 1'11e rcsults obtuincd
indicate thut the values or the physicochcmical and chemicul parumcrers unalyzcd wcre
gcnerally higher in the tank than in the dam und the rond. l'hcsc pararnetcrs. cornparcd '.o the
or
abiotic parameteis favorable ln the rearing Nile tilapia ( Orcochromis niloticuss. show t:1;1t
the waters or the larm art sui table for raising this Lypc «f Iish.
Keywords: Iish 1am, of' Blonde). Nilc iilapia sUrecchnnuis niluticus); abiotics parameters or
water: breeding,