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Maths Terminales Correction

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Niveau terminales

I-Fonctions
Exercice 1

Dérivabilité
Soit f la fonction définie sur [0 ;+ [ par .
Montrer que f est dérivable sur [0 ;+ [ et calculer f'(x) pour tout réel x positif.

Exercice 2

Usage de la quantité conjuguée


Chercher la limite en + de .

Exercice 3

Etude d'une fraction rationnelle

Soit f la fonction définie sur D= -{-1} par


On désigne par C la courbe représentative de f dans le plan rapporté au repère orthonormal (O ; ; ).

Déterminer trois réels a, b et c tels que : pour tout x D, .


Etudier les limites en + et - de la fonction g définie sur D par :
Que peut-on en conclure pour C et la droite d'équation y=x-1 ?
Etudier la position de C par rapport à .
Etudier les variations de f. Tracer C.
Montrer que le point I(-1 ;-2) est centre de symétrie de C.

Exercice 4

Fonction tangente

Etudier la fonction .

Exercice 5

Page 1 sur 142


Inégalité des accroissements finis

A l'aide du théorème des inégalités des accroissements finis, montrer que, pour tout x ,
.

Exercice 6

Bijection
Montrer que réalise une bijection de l'intervalle [-2 ;+ [ sur un intervalle que l'on
déterminera.

Exercice 7

Résolution d'équation
Montrer que l'équation a une solution unique sur dont on donnera un encadrement
d'amplitude 0,1.

Exercice 1

Dérivabilité
la fonction f est dérivable sur ]0 ; + [ et pour tout x > 0,

f '(x) =
Etude de la dérivabilité de f en 0 :

Pour x > 0

Or = 0, donc = 0.
La fonction f est donc dérivable en 0 et f '(0) = 0.

Exercice 2

Usage de la quantité conjuguée


Les théorèmes classiques sur les limites ne permettent pas de conclure immédiatement.
Cependant pour x > 0 :

Page 2 sur 142


Or , d'où : .

Exercice 3

Etude d'une fraction rationnelle


Pour tout x D,

D'où, par identification des coefficients :

est équivalent à :
On en déduit que a=1, b=-1 et c=4.
On obtient pour tout x D,

Pour tout x D, ,
d'où : = 0.
Graphiquement la différence des ordonnées yM - yP (voir figure) a pour limite 0 en + et en - , donc
est asymptote à C.

Si x > -1, alors g(x) >: 0 et C est au-dessus de .


Si x < -1, alors g(x) < 0 et C est au dessous de .

La fonction f est rationnelle donc dérivable sur son ensemble de définition et :

D'après l'étude précédente,

; de même .

On a aussi : et .
On peut dresser le tableau de variations de f :

Page 3 sur 142


Cherchons une équation de C dans le repère (I, , ) avec I(-1 ;-2).
Soit un point M du plan ; si (x,y) sont ses coordonnées dans (O, , ) et si (X,Y) sont ses coordonnées

dans (I, , ), alors

Une équation de C dans le repère (O, , ) est

Donc une équation de C dans le repère (I, , ) est Y-2=X-1-1+ , c'est à dire .

Dans le repère(I, , ), la fonction a pour représentation graphique la courbe C.


Or la fonction h est impaire. Le point I est donc centre de symétrie de la courbe C.

Exercice 5

Inégalité des accroissements finis


(hors programme)
Pour tout x , sin'(x)=cos(x).

Or pour t , on a 0 cos t 1, donc 0 sin'(t) 1.


En appliquant le théorème sur les inégalités des accroissements finis sur [0 ;x] , on obtient :
0 × (x-0) sin x - sin 0 1 × (x-0),
et puisque sin 0 = 0,

0 sin x x. Donc pour tout x , .

Exercice 6

Bijection
La fonction f est définie sur l'intervalle [-2; + [.
Elle est dérivable, donc continue, sur l'intervalle ]-2; + [.

De plus , donc f est également continue en -2.


On en déduit que f est continue sur [-2; + [.

Pour x ]-2 ;+ [, d'où et


Dressons le tableau de variations de f :

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f est continue et strictement croissante sur l'intervalle [-2; + [. f réalise donc une bijection de [-2; +
[ sur [0; + [.

Exercice 7

Résolution d'équation
Soit la fonction avec x dans .
f est continue dans . pour x dans et donc f(x) est partout
croissante.
f(x) étant continue, partout croissante et passant d'une
valeur négative à une valeur positive, on conclut qu'il y a une et une seule valeur de x pour
laquelle f(x) = 0.
Il y a donc une solution unique à l'équation avec x dans .
Recherche par procécé dichotomique d'un encadrement de la solution à l'équation
. On choisit une valeur de x pour laquelle f(x) > 0 et une valeur de x pour
laquelle f(x) < 0 par exemple: f(2) = 31 et f(1) : -1
On sait alors que la solution sera telle que On calcule f(x) pour x = la moyenne
arithmétique de 1 et 2, soit x = 3/2 f(3/2) = 6,09...
On en conclut que
On calcule f(x) pour x = la moyenne arithmétique de 1 et 3/2, soit x = 5/4 f(5/4) = 1,3...
On en conclut que
On calcule f(x) pour x = la moyenne arithmétique de 1 et 5/4, soit x = 9/8 f(9/8) = -0,7...
On en conclut que
On calcule f(x) pour x = la moyenne arithmétique de 9/8 et 5/4, soit x = 19/16 f(19/16) = 0,5...
On en conclut que soit
L'encadrement étant demandé à 0,1 près, on a:

Evaluation : cas pratiques

Exercice 1

Dériver les fonctions suivantes :


f(x) = 4x³ + 2x + 6 sur D =
g(x) = e4x sur D =
h(x) = 6x(2x² - 4) sur D =
i(x) = (-5x³ + 4x)² sur D =
j(x) = sur D =

Exercice 2

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Trouver la ou les racine(s) des polynômes suivants :
P1(x) = 4x + 2
P2(x) = (3x + 5)(2x - 5)
P3(x) = x² + x - 6
P4(x) = x² + 2x + 1

Exercice 1

On sait que (xn)' = nxn - 1, donc :


f'(x) = 4 × 3 x² + 2 + 0 = 12x² + 2

g est de la forme eu.


On a : (eu)' = u'eu, donc :
g'(x) = 4 e4x

h est de la forme uv avec u = 6x et v = 2x² - 4.


On a : (uv)' = u'v + uv', donc :
h'(x) = 6(2x² - 4) + 6x × (2 × 2x) = 36x² - 24

i est de la forme un avec u = -5x3 + 4x et n = 2.


On a : (un)' = nun - 1u', donc :
i'(x) = 2(-5x³ + 4x)(-15x² + 4) = 150x5 - 160x³ + 32x

j est de la forme u/v avec u = 5x³ - 8 et v = 3x² - 4x.


On a : , donc :

Exercice 2

Il faut dans ces exercices résoudre Pn(x) = 0 avec n entier compris entre 1 et 4.
P1(x) = 0

P2(x) = 0

P3(x) = 0

Calculons le discriminant :

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Donc :

P4(x) = 0

Exercices sur des notions étudiées

Exercice 1

Dérivée d'une fonction composée


Calculer la dérivée des fonctions suivantes définies sur :

1. En développant .
2. En utilisant le théorème de la dérivée des fonctions composées.

Exercice 2

Calculs de dérivées
Calculer la dérivée de la fonction en précisant son ensemble de définition et celui de sa dérivée.

Exercice 3

Dérivées successives
Calculer les dérivées d'ordre 1 à n , n , de sur l'intervalle I en utilisant éventuellement un
raisonnement par récurrence.
I=

I = ]2; + [

I=

Exercice 4

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Tangentes
Pour chacune des fonctions suivantes, écrire une équation de la tangente au point A d'abscisse a de la
représentation graphique de la fonction .
pour a = -1, a = 2 et a = 3

pour a = -4, a = 1 et a = 2

pour a = 0, a = et a =

Exercice 5

Asymptotes
Pour chacune des fonctions suivantes, écrire des équations des asymptotes parallèles aux axes.

Exercice 6

Limites
Calculer les limites suivantes en justifiant les résultats.

Exercice 7

Périodicité
Trouver la période de chacune des fonctions suivantes :

Exercice 8

Symétries
Un repère orthogonal du plan est donné.
Pour chacun des cas suivants, montrer que la droite est axe de symétrie de la représentation
graphique de .

Exercice 9

Equations trigonométriques
Dans chaque équation, l'inconnue est une mesure d'angle en radians.
Résoudre ces équations dans et représenter leurs solutions par des points du cercle trigonométrique.

Exercice 10

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Inéquations trigonométriques
Résoudre chacune des inéquations suivantes dans l'intervalle .
La résolution sera fondée sur l'observation du cercle trigonométrique.

Exercice 1

1. Pour tout réel, on a :

est dérivable sur , et pour tout réel, on a :

2. est la composée de la fonction g définie sur par et de la fonction carrée h définie


sur par .
On a alors pour tout réel : .
Or, .
Pour tout réel,
Donc : pour tout réel,

1. Pour tout réel, on a :


est dérivable sur , et pour tout réel, on a :

2. est la composée de la fonction g définie sur par g(x) = 3x - 1 et de la fonction cube h définie sur
par h(x) = x3.
On a alors pour tout réel : .
Or, .
Pour tout réel,
Donc : pour tout réel,
(en développant on retrouve l'expression obtenue au (1))

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1. Pour tout réel, on a :


est dérivable sur , et pour tout réel, on a :

2. est la composée de la fonction g définie sur par g(x) = -x² + 2 et de la fonction carré h définie
par h(x) = x².
On a alors pour tout réel : .
Or, .
Pour tout réel,
Donc : pour tout réel,
(en développant on retrouve l'expression obtenue au (1))

Exercice 2

Remarque: il est préférable d'écrire l'expression de la dérivée de f sous forme factorisée (il est alors
plus simple d'étudier son signe par la suite).

est définie sur et dérivable sur .


Pour tout réel , on a : .

est définie sur et dérivable sur .


est le produit de deux fonctions u et v définies sur par u(x) = (5x - 2)² et v(x) = (x² + 3x - 1)².
Or, f ' = u'v + uv' avec, pour tout réel x, u'(x) = 10(5x - 2) et v'(x) = 2(2x + 3)(x² + 3x - 1).
Pour tout réel x, on a alors :
f '(x) = 10(5x - 2)(x² + 3x - 1)² + (5x - 2)² × 2(2x+3)(x² + 3x - 1)
f '(x) = 2(5x - 2)(x² + 3x - 1)[5(x² + 3x - 1) + (2x + 3)(5x - 2)]
f '(x) = 2(5x - 2)(x² + 3x - 1)(5x² + 15x - 5 + 10x² - 4x + 15x - 6)
f '(x) = 2(5x - 2)(x² + 3x - 1)(15x² + 26x - 11)

est définie sur et dérivable sur .


Développons : pour tout réel , on a .
On a alors pout tout réel , .

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est définie sur \{0} et dérivable sur *.
est la composée de la fonction carrée et de la fonction inverse. Donc, pour tout réel , on a :

*
est définie et dérivable sur , et pour tout réel , on a :

(Cette dernière expression sera utilisée pour étudier le sens de variations de la fonction f).

*
est définie et dérivable sur et pour tout réel , on a :

Exercice 3

 f(x) = x4 - 6x² + 5

f est définie et dérivable sur et on a pour tout réel x : f '(x) = 4x3 - 12x.
f ' est dérivable sur et pour tout réel x, on a : f ''(x) = 12x² - 12.
f '' est dérivable sur et pour tout réel x, on a : f '''(x) = 24x.
f''' est dérivable sur et pour tout réel x, on a : f(4)(x) = 24.
Pour tout n 5, f(n)(x) = 0.

I = ]2; + [. est dérivable sur I et pour tout réel , on a :

, dérivable sur I, et pour tout réel , on a :

Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, on a " ".
La proposition est initialisée (vraie pour n = 1 et pour , = 2).

Supposons la proposition vraie au rang k : .


La fonction (k) est dérivable sur I, et pour tout réel , on a :

Soit .
La proposition est donc héréditaire. On a donc :

pour tout entier naturel n, .

Page 11 sur 142


 f(x) = cos(3x)

f est dérivable sur , composée des fonctions g et h définies sur par g(x) = 3x et h(x) = cos x. Pour
tout réel x, on a :
f '(x) = -3 sin(3x)
f ''(x) = -3 × 3 cos(3x)
f '''(x) = -9 × (-3) sin(3x)

On montrera par récurrence que :


- si n est pair (n = 2p), alors f(2p)(x) = (-1)p × 32p cos(3x)
- si n est impair (n = 2p + 1), alors f(2p + 1)(x) = (-1)p+1 × 32p+1 sin(3x).

Exercice 4

Rappel :
La tangente en x = a de la fonction f a pour équation : y = f '(a)(x - a) + f(a).

 f(x) = 3x² - 5x + 1

f est définie et dérivable sur , et pour tout réel x, on a : f '(x) = 6x - 5.


Equation de la tangente en a = -1 :
f '(-1) = 6 × (-1) - 5 = -11 et f(-1) = 3 × (-1)² - 5 × (-1) + 1 = 9
Une équation de la tangente en a = -1 est y = -11(x + 1) + 9 = -11x - 2

Equation de la tangente en a = 2 :
f '(2) = 6 × 2 - 5 = 7 et f(2) = 3 × 2² - 5 × 2 + 1 = 3
Une équation de la tangente en a = 2 est y = 7(x - 2) + 3 = 7x - 11

Equation de la tangente en a = 3 :
f '(3) = 6 × 3 - 5 = 13 et f(3) = 3 × 3² - 5 × 3 + 1 = 13
Une équation de la tangente en a = 3 est y = 13(x - 3) + 13 = 13x - 26

est définie et dérivable sur \{2}, et pour tout réel de \{2}, on a : .


Equation de la tangente en a = -4 :

f '(-4) = et f(-4) =
Une équation de la tangente en a = -4 est y =

Equation de la tangente en a = 1 :

f '(1) = et f(1) =
Une équation de la tangente en a = 1 est y =

Equation de la tangente en a = 2 :

f '(2) = et f(2) =
Une équation de la tangente en a = 2 est y =

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est définie et dérivable sur et pour tout réel de cet intervalle, on a :
Equation de la tangente en a = 0 :
= 1 + tan² 0 = 1 et = tan 0 = 0
Une équation de la tangente en a = 0 est y = 1 × ( - 0) + 0 =

Equation de la tangente en a = :

et
Une équation de la tangente en a = est y =

Equation de la tangente en a = :
et
Une équation de la tangente en a = est y =

Exercice 5

Rappel :
La courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation si
.
La courbe représentative de la fonction f admet une asymptote horizontale d'équation si
.

Df = \{0}
Etudions la limite de la fonction f en 0 :

On a : et , donc :

On a : , donc :
D'où : la courbe représentative de ma fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = 0.

Etudions la limite de la fonction f en l'infini :

Pour tout de Df, on a :


Or, et , donc :
De même, et , donc :
D'où : la droite d'équation y = 2 est asymptote horizontale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.

Le dénominateur s'annule en x = -2 et x = 2, donc : Df = \{-2; 2}


Etudions la limite de la fonction f en -2 :

On a : et , donc :

Page 13 sur 142


Et : , donc
D'où : la droite d'équation x = -2 est asymptote verticale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.

Etudions la limite de la fonction f en 2 :

On a : et , donc :

Et : , donc .
D'où : la droite d'équation x = 2 est asymptote verticale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.

Etudions la limite de la fonction f en l'infini :


Pour tout de Df, on a :

Or, et , donc :
De même, et , donc :
D'où : la droite d'équation y = 5 est asymptote horizontale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.

Le dénominateur s'annule en x = -2, donc Df = \{-2}


Etudions la limite de la fonction f en -2 :

On a : et , donc :

Et, , donc :
D'où : la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = -2.

Etudions la limite de la fonction f en l'infini :

Pour tout de Df, on a :


Or, et , donc :
De même, et , donc :
D'où : la droite d'équation y = 3 est asymptote horizontale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.

Le dénominateur s'annule en x = 1 et x = 2, donc Df = \{1; 2}


Etudions la limite de la fonction f en 1 :

On a : et , donc :

Et : , donc :
D'où : la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = 1.

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Etudions la limite de la fonction f en 2 :

On a : et , donc :

Et : , donc :
D'où : la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = 2.

Etudions la limite de la fonction f en l'infini :

Pour tout de Df, on a :


Or, et , donc :
De même, et , donc :
D'où : la droite d'équation y = 0 est asymptote horizontale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.

Le dénominateur ne s'annule jamais, donc Df =


Etudions la limite de la fonction f en l'infini :

Pour tout de Df, on a :

Or, et , donc :
De même, et , donc :
D'où : la droite d'équation y = 1 est asymptote horizontale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.

Le dénominateur s'annule en x = 0 et x = 1, donc Df = \{0; 1}


Etudions la limite de la fonction f en 0 :

Pour tout de Df, on a :

On a : et , donc :

Et : , donc :
D'où : la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = 0.

Etudions la limite de la fonction f en 1 :

On a : et , donc :

Et : , donc :
D'où : la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = 1.

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Etudions la limite de la fonction f en l'infini :

Pour tout de Df, on a :

Or, et , donc :
De même, et , donc :
D'où : la droite d'équation y = 2 est asymptote horizontale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.

Exercice 6

On a : .
Or, .
Donc .
On sait que , donc : .

De même, .

Pour tout réel , on a .

Or, , donc .

C'est une forme indéterminée, il faut donc factoriser :

Or x > 0, donc :

Or, , donc
D'où :

Exercice 7

Rappel :
La fonction f est T-périodique si pour tout x de son ensemble de définition, on a : f(T + x) = f(x)

La fonction cosinus est 2 -périodique, donc f également.

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La fonction sinus est 2 -périodique, donc .
Donc : .
D'où : f est 6 -périodique.

La fonction cosinus est 2 -périodique, donc .


La fonction sinus est 2 -périodique, donc est 4 -périodique.
D'où : f est 4 -périodique.

la fonction tangente est -périodique.


En effet : et ; , donc .
Donc :

On en conclut que f est périodique de période .

Exercice 8

Rappel :
La droite d'équation x = a est un axe de symétrie de la courbe représentative de f
si pour tout x = a + h de Df, a - h est dans Df et f(a + h) = f(a - h).

 f(x) = x² - 2x + 5

Pour tout réel x, on a :


f(1 - x) = (1 - x)² - 2(1 - x) + 5 = x² + 4
et f(1 + x) = (1 + x)² - 2(1 + x) + 5 = x² + 4
Comme f(1 + x) = f(1 - x), alors la droite d'équation x = 1 est un axe de symétrie de la représentation
graphique de la fonction f.

Pour tout réel x, on a :

et
Comme f(-1 + x) = f(-1 - x), alors la droite d'équation x = -1 est un axe de symétrie de la représentation
graphique de f.

 f(x) = cos4(x) - 2cos²(x)

Pour tout réel x, on a :

Or, , donc :

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Et : Or, , donc
Comme , alors la droite d'équation est un axe de symétrie de la
représentation graphique de f.

Exercice 9

Rappel :
cos a = cos b <=> a = b + 2k ou a = -b + 2k
sin a = sin b <=> a = b + 2k ou a = - b + 2k

Comme , alors l'équation équivaut à : .


D'où : où

D'où : où .

Comme , alors :

D'où : où .

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D'où : où

 cos(2x) = cos(3x)



D'où : où

Page 19 sur 142



D'où : .

Exercice 10

On trace la droite d'équation y = 1/2 et le cercle trigonométrique.

les abscisses des points A et B sont les solutions sur de l'équation .


Les solutions de l'inéquation sont les abscisses des points situés sur le demi-arc inférieur
d'extrémités A et B.
D'où : .

Cette inéquation est équivalente à .


Traçons la droite d'équation et notons A et B les points d'intersection de cette droite avec le
cercle trigonométrique.

Page 20 sur 142


D'où :

Même démarche : traçons la droite d'équation .

D'où :

1ère méthode: Rappel: sin(2x) = 2sin(x) cos(x).


L'inéquation est donc équivalente à : sin(2x) < 0.
Il faut dans un premier temps résoudre sin X < 0 : , où k .
Alors , ce qui équivaut à où .
Les solutions dans [0; 2 [ de cette inéquation sont donc: .
2ème méthode : pour que le produit sin(x) cos(x) soit négatif il faut que sin(x) et cos(x) soit de signe
différent, il y a donc deux quarts de cercle et on retrouve le même ensemble de solutions.

II- Primitives
Rappel

I. Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I;
on appelle primitive de f sur I toute fonction F définie sur I telle que F ' = f.

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II. Propriétés
Toute fonction définie et continue sur un intervalle I admet des primitives sur I.

Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle I, F une primitive de f sur I et k un nombre
réel.
La fonction G définie sur I par G(x) = F(x) + k est encore une primitive de f sur I.

III. Primitives de fonctions usuelles


f(x) I F(x)
0 k
a ax+k

xn
, n différent de -1

]- ,0[ ou ]0,+ [

]0,+ [

(où k )

Primitives d'une puissance

f = un . u' , alors + k.
avec k nombre réel et n différent de -1.

Primitives de l'inverse d'une puissance

f= , alors + k.
avec k nombre réel et n différent de 1.

Primitives de l'inverse d'une racine carrée

f= , alors + k.
avec k nombre réel.

Page 22 sur 142


Exercice 1

Calculer les intégrales suivantes :

I1 = cos t dt

I2 = dt

I3 = (t³ + 2t² + 4t + 1) dt

I4 = (12t17 + 2t³ - t) dt

I5 = (1 - 2et) dt

I6 = dt

Exercice 2

Soit I = .
1. Calculer la dérivée de la fonction x .
2. En déduire la dérivée de la fonction f définie sur [0; 1] par f(x) = ln(x + ).
3. Calculer I.

Exercice 3

Calculer les intégrales suivantes à l'aide d'une intégration par parties :

A= (x sin x) dx

B = ln t dt

C= (2u + 1)e-u du

Exercice 1

I1 = [sin t = sin - sin 0 = 0

Page 23 sur 142


I2 =

I3 =

On remarque que la fonction t 12t17 + 2t³ - t est impaire, donc I4 = 0.

I5 = [t - 2et = ln 3 - 2eln 3 - (- ln 2 - 2e- ln 2)


= ln 3 - 2 × 3 + ln 2 + 2 × (1/2)
= ln 3 + ln 2 - 5
= -5 + ln(3 × 2)
= -5 + ln 6

I6 =

Exercice 2

1.

2. A l'aide de la question précédente :

f '(x) =

3. On déduit des questions précédentes que :

I = f '(x) dx = f(1) - f(0) = ln(1 + 3) - ln( 2)

Exercice 3

On pose u(x) = x et v'(x) = sin x


donc : u'(x) = 1 et v(x) = - cos x

On a alors : (x sin x) dx = (u(x) × v'(x)) dx


et en faisant une intégration par parties, on obtient :

A = [u(x).v(x) - u'(x)v(x) dx

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c'est-à-dire : A = [-x cos x - (- cos x) dx
A = + [sin x
D'où : A =

En remarquant que B = 1 × ln t dt, on pose :


u(t) = ln t et v'(t) = 1

donc : u'(t) = et v(t) = t


Et en intégrant par parties, on obtient :

B = [t ln t - t × dt

B = e ln e - 1 × ln 1 - dt
B = e - [t
B = e - (e - 1)
D'où : B = 1

On pose :
f(u) = 2u + 1 et g'(u) = e-x
donc : f'(u) = 2 et g(u) = -e-x
En intégrant par parties, on obtient :

C = [-(2x + 1)e-x - (-2e-x dx


C = -1 - e - [2e-x
C = -1 - e - 2 + 2e
D'où : C = e - 3

Huit exercices d’application sur les primitives

Exercice 1

Primitives de fonctions polynômes


1. Déterminer des primitives sur des fonctions suivantes :
x x
x x2
x x3
x -5
2. Déterminer des primitives sur des fonctions :
x 2x
x -3x2
x 8x3
3. Déterminer une primitive sur de la fonction :
x 8x3 - 3x2 + 2x - 5

Exercice 2

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Primitives immédiates
1. Déterminer une primitive sur de chacune des fonctions suivantes :
f:x 0
g:x 2
h:x x5
2. Déterminer toutes les primitives sur ]0,+ [ de chacune des fonctions suivantes :
i:x
j:x
3. Déterminer deux primitives sur de la fonction :
f:x 2x3 + 3x - 1

Exercice 3

Fonctions simples
Déterminer deux primitives sur ]0,+ [ de chacune des fonctions suivantes :
f:x
g:x

Exercice 4

Fonction rationnelle
Déterminer deux primitives sur ]0,+ [ de la fonction f : x .

Exercice 5

Puissance
Déterminer deux primitives sur de f : x 5 (4x - 1)6

et deux primitives sur ]1; + [ de g : x .

Exercice 6

Racine carrée
Déterminer une primitive sur ]-1; + [ de f : x ,
et une primitive sur ]2; + [ de g : x .

Exercice 7

Primitives et dérivées
1. Soit g la fonction définie sur ]0; + [ par g(x) = x x.
Calculer la dérivée de g sur ]0,+ [.
2. Soit f la fonction définie sur ]0; + [ par f(x) = x.
Déduire de la première question une primitive de f sur ]0; + [.

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Exercice 8

Signe et variations d'une primitive


Soit f la fonction définie sur ]-3,+ [ par f(x) = et F la primitive de f sur ]-3,+ [ qui s'annule en
zéro.
1. Etudier les variations de la fonction F sur ]-3; + [.
2. Etudier le signe de F(x) sur [-3; + [.
3. Soit g la fonction définie sur ]-3; + [ par g(x) = F(x) - x.
a) Démontrer que g est décroissante sur ]-3; + [.
b) En déduire que : si x > 0, alors F(x) < x.

Exercice 1

1. Des primitives de x x sont par exmple : x x2 + 4 ou encore x x2 - 4,5


d'une manière générale : x x2 + où

Des primitives de x x2 sont par exemple : x x3 + 89 ou encore x x3 - 12,7


d'une manière générale : x x3 + où

Des primitives de x x3 sont par exemple : x x4 + 8,7 ou encore x x4 - 121,7


d'une manière générale : x x4 + où

Des primitives de x -5 sont par exemple : x -5x + 1,4 ou encore x -5x + 17


d'une manière générale : x -5x + où

2. Des primitives de x 2x sont de la forme x x2 + où

Des primitives de x -3x2 sont de la forme x -x3 + où

Des primitives de x 8x3 sont de la forme x 2x4 + où

3. A l'aide des questions précédentes, une primitive sur de la fonction x 8x3 - 3x2 + 2x - 5 est
par exemple :

x 2x4 - x3 + x2 - 5x

Exercice 2

1. Une primitive sur de f : x 0 est F : x 4


D'une manière générale, les primitives de f sont x : où
Une primitive de g : x 2 est G : x 2x
Une primitive de h : x x5 est H : x x6

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2. Les primitives de i : x sont I : x + où
Les primitives de j : x sont J : x + où

3. Deux primitives sur de la fonction f sont :

x x4 + x2 - x + 2 et x x4 + x2 - x + 18

Exercice 3

Deux primitives de f sont par exemple :


x et x

Deux primitves de g sont par exemple :

x et x

Exercice 4

La fonction f peut s'écrire : f : x


Deux primitives de la fonction f sont par exemple :
x et x

Exercice 5

On utilise la formule suivante avec u(x) = 4x - 1 et n = 7.


Deux primitives de f sur sont donc :
x et x

On utilise la forumule suivant : avec u(x) = 3x + 2 et n = 4.


Deux primitives de g sur ]1; + [ sont donc :

x et x

Exercice 6

On utilise la formule

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avec u(x) = 3x + 5
Une primitive sur ]-1; + [ de f est donc : x

avec u(x) = x2 + 2x - 8
Une primitive sur ]2; + [ de g est donc : x

Exercice 7

1. g est dérivable sur ]0; + [ et :


g'

2. En remarquant, à l'aide de la question précédente que f(x) = g'(x),


une primitive de f sur ]0; + [ est : x

Exercice 8

1. Etude des variations de F sur ]-3; + [ :


Pour tout x de ]-3; + [, F'(x) = f(x).
Pour étudier les variations de F, étudions le signe de f :

Donc : f'(x) < 0 pour x ]-3; 0[;


f'(x) = 0 pour x = 0;
f'(x) > 0 pour x ]0; + [

D'où : F est décroissante sur ]-3; 0] et croissante sur [0; + [

2. D'après les variations de F, F admet un minimum en 0. De plus, F(0) = 0 (puisque F est la primitive
de f qui s'annule en 0).
D'où : pour tout x [-3; + [, F(x) 0.

3. a) Pour tout appartenant à ]-3; + [,

Pour tout appartenant à ]-3; + [, <0


Donc : pour tout appartenant à ]-3; + [, <0
D'où : g est décroissante sur ]-3; + [.

3. b) D'après les variations de g, g est décroissante sur [0; + [ et admet donc un maximum en 0.
De plus, g(0) = F(0) - 0 = 0.
Donc : pour tout x > 0, g(x) < 0
c'est-à-dire : pour tout x > 0, F(x) - x < 0
D'où : pour tout x > 0, F(x) < x.

III- Exponentielle logarithme

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Cours sur les puissances d’un réel strictement positif

I. Puissance d'un réel strictement positif


Pour tout x > 0 et pour tout on a :
Définition : Soit
On appelle ab le nombre réel défini par
Propriétés : Pour tout réel a strictement positif et pour tous les réels b et c, on a :
Démonstration :

II-La fonction racine enieme


Théorème - Définition :
Soient n un entier naturel non nul et a un réel strictement positif.
L'équation xn = a admet une unique solution dans appelée racine énième de a. Elle est notée

Démonstration :
Etudions sur la fonction f : x xn
n-1
f'(x) = n × x
Sur l'intervalle considéré, , on a f'(x) > 0,
donc f est strictement croissante sur et elle est de plus continue sur cet intervalle.
D'autre part on a :
f(0) = 0n et
L'intervalle image est donc (identique à l'intervalle de définition).
Sur la fonction est donc dérivable, continue et strictement croissante : pour tout il
existe une unique valeur de x telle que xn = a

Remarque :
1. Pour tout x appartenant à , xn = 0 admet une unique solution :
2. xn = a avec a > 0 et x > 0

Propriétés :
Si a > 0, alors
Si a = 0, alors
Donc, pour tout
Définition :
On appelle fonction racine énième la fonction définie sur par

Etude de la fonction :
Sur
Ici le problème mis en évidence vient de l'écriture logarithmique : on ne peut l'utiliser que si x > 0,
donc

Dérivée :

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Sur

Donc f'(x) est strictement positive sur et f est strictement croissante sur cet intervalle.

Limite :
En 0+ :

En

Continuité en 0 :
On a :
Donc fn est continue en 0.

Dérivabilité en 0 :

La fonction n'est pas dérivable en 0 et la courbe admet une demi-tangente verticale en ce point.

On a donc :

Théorèmes de croissance comparés

La comparaison des croissances respectives des fonctions ex, xn et ln x peuvent permettre de lever
certaines indéterminations se présentant lors du calcul des limites de fonctions.
*
Nous avons (pour n ):

Exemple d'application 1

Calculer
Nous allons nous ramener à une formule du cours :

Appliquons les théorèmes de croissance comparée :

et
donc
Conclusion :

Nous avons donc

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Exemple d'application 2
Démontrer que
Nous pouvons nous ramener à une formule du cours, afin d'appliquer les théorèmes de croissance
comparée.
Pour cela, mettons en facteur le terme dominant :

Nous savons que .

Et que d'où
Conclusion :

.
On a bien :

Exemple d'application 3

Déterminer

donc
Posons . Ce changement de variable nous permet d'utiliser le fait que :
pour déduire que :

Cours sur la fonction exponentielle

I. Définition
Il existe une unique fonction f, dérivable sur , telle que f' = f et f(0) = 1.
On la nomme fonction exponentielle : elle sera notée exp.

conséquences
exp(0) = 1
exp est dérivable sur et exp'(x) = exp(x)
pour tout réel x, exp(x) > 0
la fonction exp est strictement croissante sur

II. Notation
On pose e = exp(1)
A l'aide de la calculatrice, e 2,718

résultat : e =

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III. Propriétés algébriques
théorème :
Pour tous réels x et y, exp(x + y) = exp(x) × exp(y)
La fonction exponentielle transforme les sommes en produit.

On en déduit les propriétés suivantes :

exp(x - y) = exp(-y) =

exp(nx) = (exp(x))n (n )
(n 1)
cas particulier :

IV. La notation ex
Par convention, on pose exp(x) = ex pour tout réel x.

V. Limites

1. propriétés asymptotiques

ex = +
ex = 0
La courbe représentative de la fonction exponentielle admet en - la droite d'équation y = 0 comme
asymptote horizontale (c'est-à-dire l'axe (Ox)).

=+
La courbe représentative de la fonction exponentielle admet en + une branche parabolique de
direction (Oy).

2. approximation affine au voisinage de 0

On a : =1
La fonction x 1 + x est la meilleure approximation affine de la fonction exp au voisinage de 0 et
on écrit :
pour x proche de 0, on a : ex 1 + x

3. croissance comparée

Pour tout entier naturel non nul n, on a : =+ et xn ex = 0.


Remarque :
A l'infini, l'exponentielle de l'emporte sur toute puissance de .

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VI. Tableau des variations et courbe représentative

1. tableau des variations

2. courbe représentative

VII. Dérivée de eu
Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I.

Alors la fonction composée exp u (notée eu) est dérivable sur l'intervalle I et on a :

(eu)' = u' × eu

exemple :
La fonction x 4x² + 7x est dérivable sur .
x e4x² + 7x est dérivable sur et sa dérivée est x (8x + 7)e4x² + 7x

Cours sur la fonction logarithme népérienne

Définition :
La fonction logarithme népérien, notée ln , est la bijection réciproque de la fonction exp :
Pour tout x de ]0 ; + [ et tout y de , ln x = y ey = x .

Propriétés :
La fonction ln a pour ensemble de définition ]0 ; + [ ; elle vérifie :
Pour tous réels x et y strictement positifs , ln(xy) = ln x + ln y.

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Pour tout réel x, ln (ex) = x.
Pour tout réel x strictement positif, eln x = x.
ln s'annule en 1 : ln 1 = 0.

Signe :
ln(x) 0 sur ]0 ; 1]
ln(x) > 0 sur ]1 ; + [

Propriétés algébriques :
Pour tous x et y de ]0 ; + [ et tout entier n :

Limites :

Dérivation :
ln est dérivable (donc continue) sur ]0 ; + [ et, pour tout réel x > 0 :

ln'(x)=
ln est strictement croissante sur ]0 ; + [, donc, pour tous x et y de ]0 ; + [:
x<y ln x < ln y
x=y ln x = ln y

si une fonction u est positive et ne s'annule pas sur un intervalle I , alors ln u est dérivable sur I et ,
pour tout x de I :

Fonction logarithme décimal :


On appelle fonction logarithme décimal la fonction , notée log , et définie sur ]0 ; + [ par :

IV– Suites

Exercices de type BAC

Exercice 1

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En 1990, Monsieur Dufisc a fait sa première déclaration d'impôt sur le revenu : il a déclaré un revenu
annuel de 90 000 francs, l'impôt correspondant s'est élevé à 8 000 francs et son revenu après impôt a
donc été de 82 000 francs.
Chacune des quatre années suivantes, son revenu annuel a augmenté de 2% et l'impôt correspondant a
augmenté de 3%.
Monsieur Dufisc souhaite étudier ce qu'il adviendrait de son revenu après paiement de l'impôt si
l'évolution constatée se poursuivait.
Dans ce but, on suppose que l'évolution constatée se poursuit et, pour tout entier n positif ou nul, on
note :
Rn le montant, exprimé en francs, du revenu annuel de Monsieur Dufisc en l'an (1990 + n),
In le montant, exprimé en francs, de l'impôt correspondant,
Un = Rn - In, le revenu après impôt.
(R0 = 90 000, I0 = 8 000, U0 = 82 000)
1. a) Calculer R1, I1, U1, R2, I2, U2.
b) Montrer que, pour tout entier positif n, on a :
Rn = 90 000 × (1,02)n
In = 8 000 × (1,03)n
2. a) Montrer que, pour tout entier positif n, Un+1 - Un = 1 800 × (1,02)n - 240 × (1,03)n.

b) Montrer que : Un+1 < Un équivaut à .

c) Déterminer les entiers positifs n qui vérifient .


3. Si l'évolution que Monsieur Dufisc a constatée concernant son revenu et l'impôt correspondant se
poursuit, Monsieur Dufisc verra-t-il son revenu après l'impôt diminuer ?

Exercice 2

Depuis qu'il est à la retraite, un homme tond sa pelouse tous les samedis, il recueille chaque fois 120
litres de gazon qu'il stocke dans un bac à compost de 300 litres.
Chaque semaine les matières stockées perdent, après décomposition ou prélèvement les trois quarts de
leur volume.
Soit V1, V2, V3 les volumes en litres stockés respectivement les premier, deuxième et troisième
samedis après la tonte.
De manière générale, soit Vn le volume stocké le nième samedi après la tonte.
1. a) Montrer que V1 = 120 litres, V2 = 150 litres, V3 = 157,5 litres.
b) Calculer les volumes V4, V5, V6 exprimés en litres, stockés respectivement les quatrième,
cinquième, sixième samedis après la tonte.
2. Exprimer Vn+1 en fonction de Vn.
3. On définit, pour tout n 1, tn par : tn = 160 - Vn.

a) Montrer que (tn) est la suite géométrique de premier terme t1 = 40 et de raison .


b) En déduire les expressions de tn puis de Vn en fonction de n.
c) Déterminer la limite de (tn) puis celle de (Vn).

Exercice 3

Au premier janvier 1995, une ville A compte 200 000 habitants. A la même date une ville B a 150 000

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habitants.
On a constaté que la population de la ville A diminue de 3% par an et que celle de la ville B augmente
de 5% par an.
Dans cet exercice, on suppose que les croissances et les diminutions se poursuivent à ce rythme.
1. Quelles seront les populations des villes A et B au premier janvier 1996 ? au premier janvier 1997 ?
2. Pour tout entier n, on désigne par : an la population de la ville A au premier janvier de l'année (1995
+ n) et par bn la population de la ville B à la même date.
a) Vérifier que les suites (an) et (bn) sont géométriques. Préciser leurs raisons respectives.
b) Exprimer an et bn en fonction de n.
c) Au premier janvier de cette année, la population de la ville B sera-t-elle, pour la première fois,
supérieure à celle de la ville A ?

Exercice 1

Pour tout entier naturel n, on pose :


Rn le montant, en francs, du revenu annuel de M. Dufisc en l'an 1990 + n
In le montant de l'impôt correspondant
Un = Rn - In le revenu de M. Dufisc après impôt.

1. a) Le revenu annuel augmente de 2% par an, donc : R1 = R0 + (2/100) × R0, soit R1 = 1,02 R0.
Donc : R1 = 91 800 francs.
Un an plus tard, ce revenu a encore augmenté de 2%, donc :
R2 = 91 800 + 91 800 × (2/100) = 1,02 R1, soit R2 = 93 636 francs.

L'impôt augmente de 3% par an, donc :


I1 = 8 000 + (3/100) × 8 000 = 8 000 × 1,03, soit I1 = 8 240 francs.
I2 = I1 + (3/100) × I1 = 8 240 × 1,03, soit I2 = 8487,20 francs.

Ainsi, nous avons:


U1 = R1 - I1 = 83 560 francs.
U2 = R2 - I2 = 85 148,80 francs.

b) Soit n un entier positif quelconque. Le revenu annuel augmente de 2% par an, donc à l'année
(1990 + n + 1) le revenu Rn+1 est donné par Rn+1 = Rn + (2/100) × Rn = 1,02Rn.
(Rn) est donc une suite géométrique de raison 1,02 et de premier terme R 0 = 90 000.
Ainsi, pour tout entier naturel n, Rn = 90 000 × (1,02)n.
Pour tout entier n, le montant In+1 de l'impôt à l'année (1990 + n+ 1) a augmenté de 3% par rapport à
celui de l'année (1990 + n).
Nous avons donc : In+1 = In + (3/100) × In = 1,03In.
La suite (In) est donc géométrique de raison 1,03 et de premier terme I0 = 8 000.
Par suite, pour tout entier n, In = 8 000 × (1,03)n.

2. a) Pour tout entier naturel n, Un+1 - Un = (Rn+1 - In+1) - (Rn - In)


= 90 000 × (1,02 - 1) × (1,02)n - 8 000 × (1,03 - 1) × (1,03)n
= 1 800 × (1,02)n - 240 × (1,03)n.

b) Pour tout entier n, Un+1<Un équivaut à Un+1 - Un<0


c'est-à-dire 1 800 × (1,02)n - 240 × (1,03)n<0, soit 1 800 × (1,02)n<240 × (1,03)n

< , c'est-à-dire : < .

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Donc : ln <ln car la fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + [.

Donc :

c) Nous avons ln >0, donc n ln > ln équivaut à :

n> = 206,5 à 0,1 près.

Les entiers n vérifiant n ln >ln sont donc les entiers n supérieurs ou égaux à 207.

3. Nous avons montré à la question précédente que Un+1<Un pour tout entier n supérieur ou égal à 207,
c'est-à-dire que la suite (Un) est décroissante à partir du terme de rang 207.
M. Dufisc ne verra donc pas son revenu après impôt diminuer (Celui-ci diminuera en l'an 1990 + 207
= 2197).

Exercice 2

1. a) Soit Vn le volume en litres stocké dans le bac le nième samedi.


Le premier samedi, il a recueilli 120 litres, donc V1 = 120 litres.
Le deuxième samedi, les ¾ de ce qui était stocké s'est décomposé ou a été prélevé; il restait donc 120
× ¼ = 30 litres avant la tonte (de 120 litres).
Au total, le second samedi, le volume est : V2 = 30 + 120 litres, soit V2 = 150 litres.
De la même manière, les ¾ du volume stocké ont disparu la semaine suivante ; il reste donc dans le
bac 150 × ¼ = 37,5 litres, auxquels se rajoutent les 120 litres de la tonte. Ainsi, le troisième samedi, le
volume est V3 = 157,5 litres.

b) De la même manière, nous avons V4 = , soit V4 = 159,375 litres.


V5 = 159,375 × ¼ + 120, soit V5 = 159,844 litres.
V6 = 159,844 × ¼ + 120, soit V6 = 159,961 litres.

2. Soit n un entier naturel. Le volume stocké à la (n + 1)-ième semaine est composé :


- du quart du volume stocké la semaine précédente ;
- des 120 litres de la tonte de la pelouse.
Il s'ensuit que nous avons Vn+1 = ¼ Vn + 120.

3. Pour tout entier n superieur ou égal à 1, on pose tn = 160 - Vn.


a) Pour tout entier n supérieur ou égal à 1, nous avons :
tn+1 = 160 - Vn+1 = 160 - (¼Vn + 120) = 40 - ¼Vn = ¼(160 - Vn) = ¼tn.
Nous pouvons déduire de ce résultat que la suite (tn) est géométrique de raison ¼ et de premier terme t1
= 160 - V1, soit t1 = 40.

b) Puisque (tn) est géométrique de raison ¼ et de premier terme t1 = 40, nous avons, pour tout entier

n supérieur ou égal à 1, tn = 40 × .

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D'autre part, nous avons, pour tout entier n supérieur ou égal à 1, Vn = 160 - tn, donc Vn = 160 - 40 ×

c) Nous savons que 0< ¼ <1, donc = 0.


Par suite, nous avons tn = 0.
Or, pour tout entier naturel strictement positif, Vn = 160 - tn, donc Vn = 160.

Exercice 3

1. La population de la ville A compte 200 000 habitants au 1er janvier 1995 et diminue de 3% par an.
Au 1er janvier 1996, sa population est donc de : 200 000 - (3/100) × 200 000 = 194 000 habitants,
et au 1er janvier 1997 de :
194 000- (3/100) × 194 000 = 188 180 habitants.
De la même façon, la population, au 1er janvier 1995, de la ville B est de 150 000 habitants et celle-ci
augmente de 5% par an.
Au 1er janvier 1996, sa population sera donc de :
150 000 + (5/100) × 150 000 = 157 500 habitants,
et au 1er janvier 1997 de :
157 500 + (5/100) × 157 500 = 165 375 habitants.

2. a) Soit an la population de la ville A au 1er janvier de l'année (1995 + n), n désignant un entier
naturel quelconque.
La population an+1 au 1er janvier de l'année (1995 + n + 1) est donnée par : an+1 = an - (3/100)an,
soit an+1 = (97/100)an ou an+1 = 0,97an pour tout entier naturel n.
La suite (an) est géométrique de raison 0,97 et de premier terme a0 = 200 000.
bn désignant la population de la ville B au 1er janvier de l'année (1995 + n), nous avons, au 1er janvier
de l'année (1995 + n + 1) :
bn+1 = bn + (5/100) × bn = 1,05 bn pour tout entier naturel n.
La suite (bn) est géométrique de raison 1,05 et de premier terme b0 = 150 000.

b) Nous pouvons déduire des résultats précédents que, pour tout entier naturel n,
an = 200 000 × (0,97)n et bn = 150 000 × (1,05)n.

c) La population de la ville B est supérieure à celle de la ville A au 1 er janvier (1995 + n) lorsque bn


an.
Or, bn an équivaut à 150 000 × (1,05)n 200 000 × (0,97)n

(1,08247)n
Mais la fonction ln est strictement croissante sur ]0; + [ donc :

n ln(1,08247) ln

Donc n , puisque ln(1,08247)>0.

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Comme = 3,36 à 10-2 près et que n est un entier, nous devons donc avoir n supérieur ou
égal à 4.
Donc, la population de la ville B est pour la première fois supérieure à celle de la ville A au 1 er
janvier de l'année 1999.

V- DENOMBREMENT

Petit rappel de cours

Rappels : Quel modèle choisir ?


Si l'énoncé contient le mot successif, il faut tenir compte de tous les ordres dans lesquels on peut
obtenir un événement donné.
On doit souvent multiplier par le nombre d'ordres possibles le résultat trouvé pour un ordre déterminé.

Si l'énoncé contient les mots successif et avec remise, cela signifie que l'ordre dans lequel on
considère les éléments a de l'importance et qu'un élément peut éventuellement être répété.
Le modèle mathématique est la p-liste.

Si l'énoncé contient les mots successif et sans remise, cela signifie que l'ordre dans lequel on
considère les éléments a de l'importance mais que tous les éléments considérés sont distincts (ou qu'il
n'y a pas de répétition d'éléments).
Le modèle mathématique est l'arrangement.

Si l'énoncé contient le mot simultanément, cela signifie que l'ordre dans lequel on considère les
éléments n'a pas d'importance.
Le modèle mathématique est la combinaison.

Il ne s'agit que d'indications, elles admettent des exceptions.

7 exercices plus un Q.C.M

Exercice 1

Dans chaque cas une des réponses au moins est exacte.


1. Le nombre 0 ! :
a) est égal à 0
b) est égal à 1
c) n'a pas été défini

2. Le nombre de listes à k éléments distincts ou non, dans un ensemble à p éléments :


a) est égal à kp

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b) est égal à pk

c) est égal à

3. n et p sont deux nombres entiers naturels non nuls et p est inférieur ou égal à n.
a) On a toujours

b) On a toujours
c) Il n'y a pas de relation générale entre et np

4. L'expression

a) est la valeur de

b) est la valeur de
c) est la valeur de

5. On place 5 croix et 5 ronds dans une liste de 10 caractères. De combien de manières différentes
peut-on placer ces éléments :
a) 210
b)

c)

6. Le nombre 4! représente :
a) le nombre de classements possibles dans un ensemble à 4 éléments.
b) le nombre des permutations possibles dans un ensemble à 4 éléments.
c) le nombre des arrangements des 4 éléments dans un ensemble de cardinal égal à 4.

Exercice 2

On a représenté sur le diagramme ci-dessous un ensemble E et deux de ses sous-ensembles A et B


(chaque élément de E est représenté par une croix).

1. Calculer card(A), card(B), card(A B), card(A B), card(E).


2. Quelle égalité lie les quatre premiers nombres ?

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Exercice 3

Une urne contient 5 boules rouges, 4 noires, 3 vertes. On tire trois boules dans cette urne,
successivement, en remettant chaque boule tirée dans l'urne avant de prendre les suivantes.
1. Quel est le nombre de tirages possibles ?
2. Calculer la probabilité :
a) d'obtenir trois boules rouges ;
b) d'obtenir deux boules rouges exactement ;
c) d'obtenir au moins une boule rouge ;
d) d'obtenir deux boules vertes et une noire ;
e) d'obtenir trois boules de la même couleur ;
f) d'obtenir trois boules de trois couleurs différentes.

Exercice 4

Trois options sont offertes aux élèves d'une classe : espagnol, latin, musique. Chaque élève choisit une
ou deux options. Le schéma ci-dessous indique le nombre d'élèves pour chaque combinaison d'options
possible.

On choisit un élève au hasard dans cette classe.


Déterminer la probabilité des événements suivants :
1. l'élève étudie l'espagnol,
2. l'élève étudie uniquement l'espagnol,
3. l'élève étudie l'espagnol et le latin,
4. l'élève étudie l'espagnol ou le latin,
5. l'élève étudie uniquement une des deux langues : espagnol ou latin (il peut éventuellement faire
aussi de la musique),
6. l'élève étudie une seule des trois options.

Exercice 5

Une urne contient cinq boules blanches et trois boules rouges indiscernables au toucher.
1. On tire successivement sans remise trois boules dans l'urne.
a) Combien y a-t-il de tirages possibles ?
b) Quelle est la probabilité d'obtenir trois boules rouges ?
c) Quelle est la probabilité d'obtenir deux boules rouges ?

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2. Reprendre la première question, en supposant que les trois boules sont tirées simultanément.
Comparer les résultats obtenus dans les deux questions.

Exercice 6

On rappelle qu'une anagramme d'un mot est un mot qui contient les mêmes lettres (éventuellement
répétées le même nombre de fois). Par exemple REVISE et SERVIE sont des anagrammes de
EVIERS, on considère que ESEIVR en est une autre, bien que ce mot n'ait aucun sens.
1. Combien CHERS a-t-il d'anagrammes ?
2. Combien CHERE a-t-il d'anagrammes ?
3. Combien CHERCHER a-t-il d'anagrammes ?
4. Combien RECHERCHER a-t-il d'anagrammes ?

Exercice 7

Une agence de voyages propose un circuit touristique comprenant quatre des douze capitales de la
Communauté économique européenne (CEE).
Pour définir un circuit, on suppose que chaque capitale n'est visitée qu'une fois et on tient compte de
l'ordre de visite de ces capitales ; par exemple, le circuit : " Paris, Madrid, Rome, Athènes " diffère du
circuit : " Athènes, Rome, Paris, Madrid ".
1. Combien y a-t-il de circuits différents ?
Dans la suite, on suppose que chaque capitale a la même probabilité d'être choisie.
2. Calculer la probabilité de l'événement suivant : le circuit commence à Paris. (Le résultat de cette
question sera donné sous forme de fraction irréductible).
3. Si le circuit commence à Paris, quelle est la probabilité pour que Madrid et Rome fassent partie du
circuit ? (Ce résultat sera donné sous forme de fraction irréductible).

Exercice 1

1. b)
2. b)
3. a) et b)
4. a) et b)
5. c)
6. a) et b) et c)

Exercice 2

1. card(A) = 5, card(B) = 5, card(A B) = 2, card(A B) = 8, card(E) = 11.


2. L'égalité liant les quatre premiers nombres est la suivante : card(A B) = card(A) + card(B) -
card(A B).

Exercice 3

1. le nombre de tirages possibles est : 123 = 1728


2. La probabilité :
a) d'obtenir trois boules rouges est : 53/123 ;
b) d'obtenir deux boules rouges exactement est : (5 × 5 × 7 + 5 × 7 × 5 + 7 × 5 × 5) / 1278 = 525 /

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1728 ;
c) d'obtenir au moins une boule rouge est: 1 - (73 / 123) = 1385 / 1728 ;
d) d'obtenir deux boules vertes et une noire est : (3 × 3 × 4 + 3 × 4 × 3 + 4 × 3 × 3) / 1728 = 108 /
1728 ;
e) d'obtenir trois boules de la même couleur est : (53 + 43 + 33) / 1728 = 216 / 1728 ;
f) d'obtenir trois boules de trois couleurs différentes est : (5 × 4 × 3 × 6) / 1728 = 360 / 1728.

Exercice 4

La classe comprend 36 élèves.


1. Le nombre d'élèves étudiant l'espagnol est égal à : 8 + 4 + 10 = 22. Si on choisit un élève au hasard,
la probabilité pour qu'il étudie l'espagnol est donc égale à : 22 / 36 (= 11 / 18).
2. Le nombre d'élèves étudiant uniquement l'espagnol est égal à 8. Si on choisit un élève au hasard, la
probabilité pour qu'il étudie uniquement l'espagnol est donc égale à 8 / 36 (= 2/9).
3. Le nombre d'élèves étudiant l'espagnol et le latin est égal à 4. Si on choisit un élève au hasard, la
probabilité pour qu'il étudie l'espagnol et le latin est donc égale à 4 / 36 (= 1/9).
4. Le nombre d'élèves étudiant l'espagnol ou le latin est égal à 8 + 10 + 4 + 3 + 6 = 31. Si on choisit un
élève au hasard, la probabilité pour qu'il étudie l'espagnol ou le latin est donc égale à 31 / 36.
5. Le nombre d'élèves étudiant l'espagnol, l'espagnol et la musique, le latin, le latin et la musique est
égal à 8 + 10 + 3 + 6 = 27. Si on choisit un élève au hasard, la probabilité pour qu'il étudie l'espagnol,
l'espagnol et la musique, le latin, le latin et la musique est donc égale à 27 / 36 (= 3/4).
6. Le nombre d'élèves étudiant une seule des trois options est égal à 8 + 6 + 5 = 19. Si on choisit un
élève au hasard, la probabilité pour qu'il étudie une seule des trois options est donc égale à 19 / 36.

Exercice 5

1. a) Un tirage est constitué d'une suite de trois boules distinctes choisies parmi 8. Le nombre de
tirages possibles est donc : = 336 (tous équiprobables).

b) La probabilité d'obtenir trois boules rouges est : = 1/56.

c) La probabilité d'obtenir deux boules rouges est :


Le nombre de façons de tirer successivement deux boules rouges distinctes est .
Le nombre de façons de tirer une boule blanche est .

Le nombre de façons de placer deux boules rouges parmi trois positions est .

Donc, la probabilité cherchée est : = 15 / 56.

2. a) Un tirage revient à prendre trois éléments dans un ensemble à 8 éléments. Le nombre de tirages

possibles est donc le nombre de parties à 3 éléments dans un ensemble à 8 éléments, c'est-à-dire .
Il y a donc 56 tirages possibles (tous équiprobables).

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b) La probabilité d'obtenir trois boules rouges est : = 1/56.

c) La probabilité d'obtenir deux boules rouges est : = 15 / 56.

(où correspond au nombre de façons de tirer simultanément deux boules rouges et correspond
au nombre de façons de tirer une boule blanche parmi 5 boules).
On peut remarquer que les résultats obtenus sont les mêmes que ceux de la question 1.

Exercice 6

1. CHERS contient cinq lettres distinctes. Le nombre d'anagrammes est donc: 5! = 120.

2. CHERE contient aussi cinq lettres, mais il y a deux E. Notons les E 1 et E2 pour commencer. Les
classements RE1CHE2 et RE2CHE1 donnent le même mot.
D'une manière générale, toute anagramme est obtenue deux fois, une fois avec E 1 en premier, une fois
avec E2 en premier; le nombre d'anagrammes est donc égal au nombre de classements des cinq lettres,
divisé par le nombre de classements des deux E.
Le nombre d'anagrammes de CHERE est égal à : (5!) / (2!) = 60.

3. CHERCHER contient huit lettres. On doit diviser 8! par (2!)4 (une fois parce qu'une permutation des
deux E ne modifie pas une anagramme, une fois à cause des deux R, une autre à cause des deux C, une
dernière à cause des deux H).
On a donc : (8!) / (2!)4 = 2 520 anagrammes.

4. RECHERCHER contient 10 lettres dont 3 R, 3 E, 2 C et 2 H. Le nombre d'anagrammes est donc :


(10!) / (3! × 3! × 2! × 2!) = 25 200 anagrammes.

Exercice 7

1. Un circuit correspond à un arrangement de 4 éléments de l'ensemble des 12 capitales de la C.E.E.


(l'ordre intervient et les éléments doivent être distincts).
Le nombre des circuits est : = 11 880 circuits différents.

2. Chacune des capitales a la même probabilité d'être choisie en premier. Comme il y a 12 capitales,
chacune d'entre elles, et en particulier Paris, a une chance sur 12 d'être la première étape du circuit.
La probabilité cherchée est donc : 1/12.

3. Le circuit commence à Paris.


le nombre de circuits possibles : il faut compléter par trois capitales distinctes en tenant compte de
l'ordre dans lequel elles sont visitées.
Il y a donc = 990 circuits possibles.
circuits favorables : (P, R, M, X); (P, R, X, M); (P, M, R, X); (P, M, X, R); (P, X, R, M); (P, X, R,

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M).
Dans chacun des cas, il y a 9 circuits possibles (ce qui correspond au choix de la quatrième capitale).
Le nombre de circuits favorables est donc : 9 × 6.
D'où : la probabilité cherchée est alors : (9 × 6) / (11 × 10 × 9) = 3 /55.

VI- PROBABILITES

3 exercices type BAC

Exercice 1

A la fête de son club sportif, Jean tient un stand dans lequel il propose le jeu suivant.
Le joueur tire une carte d'un jeu comportant 32 cartes dont 12 figures (4 rois, 4 dames, 4 valets).
S'il obtient une figure, il tire un billet dans la corbeille « Super Chance » qui contient 50 billets dont 20
gagnent un lot.
S'il n'obtient pas de figure, il tire un billet dans la corbeille « Petite Chance » qui contient 50 billets
dont 10 gagnent un lot.
Le but de l'exercice est de déterminer la probabilité, pour le joueur, de gagner un lot.

1. On suppose que tous les tirages d'une carte du jeu de 32 cartes sont équiprobables.

Montrer que la probabilité de l'événement A « le joueur obtient une figure » est .


En déduire la probabilité de l'événement B « le joueur n'obtient pas de figure ».
2. On suppose que, pour chaque corbeille, tous les tirages d'un billet sont équiprobables.
Soit G l'événement « le joueur gagne un lot ».
a) On note pA(G), la probabilité pour que le joueur gagne un lot sachant qu'il a tiré une figure.
Calculer pA(G).
En déduire que p(A G), la probabilité de l'événement « le joueur a tiré une figure et gagne un lot »,

est égale à .
b) Par un raisonnement analogue à celui de a), montrer que p(B G), la probabilité de l'événement

« le joueur n'a pas tiré de figure et gagne un lot », est égale à .


3. Déduire des questions précédentes la probabilité de l'événement G « le joueur gagne un lot ».

Exercice 2

Les résultats aux questions données seront données sous forme fractionnaire, puis en écriture
décimale.
Un concours est organisé par un journal. Par jeu, un lecteur décide de répondre totalement au hasard
aux questions proposées.

1. Première question du journal


Une liste de 10 romans, écrits à des époques différentes, est donnée. On demande de classer par ordre
chronologique les 4 plus anciens.

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a) Combien y a-t-il de réponses possibles ?
b) Quelle est la probabilité pour que notre lecteur donne le bon classement ?

2. Deuxième question du journal


On donne 6 titres de livres. Chaque titre correspond à un genre et un seul parmi les suivants : poésie,
roman historique, science fiction. Le lecteur doit associer à chaque titre le genre auquel il appartient.
a) Combien y a-t-il de réponses possibles ?
b) Quelle est la probabilité pour que notre lecteur donne une réponse correcte ?

3. Troisième question du journal


Il est fourni une liste nominative de 8 auteurs et les portraits de 3 d'entre eux. Le lecteur doit cocher 4
noms de la liste donnée. La réponse est correcte si les 3 auteurs représentés sont parmi les 4 noms
retenus.
a) Combien y a-t-il de réponses possibles ?
b) Calculer le nombre de réponses correctes possibles. Pour cela on pourra identifier les auteurs par
une lettre A, B, ..., H et supposer que A, B, C sont les auteurs dont les portraits sont donnés ; au moyen
de ces lettres identifier toutes les réponses exactes.
c) Quelle est la probabilité pour que notre lecteur donne la réponse correcte ?

Exercice 3

Un cirque possède 10 fauves dont 4 lions.


Pour chaque représentation, le dompteur choisit 5 fauves au hasard.
Soit X la variable aléatoire qui décompte le nombre de lions présentés au cours d'une
représentation.
1. Déterminer la loi de probabilité de X.
On donnera les résultats sous forme de fractions.
2. Calculer l'espérance mathématique de X.

Exercice 1

1. On tire une carte au hasard dans un jeu de 32 cartes ; tous les tirages sont équiprobables.
A désigne l'événement : « le joueur obtient une figure ».

Il y a 12 figures dans le jeu, donc p(A) = = .


B désigne l'événement « le joueur n'obtient pas de figure ». Nous avons B = , et donc :

p(B) = 1 - p(A) = .

2. a) Si le joueur a tiré une figure, alors il doit tirer un billet dans la corbeille « Super Chance ». Sur les

50 billets présents dans cette corbeille, 20 sont gagnants. Nous avons donc pA(G) = = .
A G représente l'événement "le joueur a tire une figure et gagne un lot" et:

p(A G) = pA(G) × p(A) = .

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b) Calculons d'abord la probabilité pour que le joueur gagne un lot sachant qu'il n'a pas tiré une figure,
que l'on notera pB(G).
Si le joueur n'a pas tiré une figure, il doit tirer un billet dans la corbeille « Petite Chance » qui contient
10 billets gagnants parmi les 50 présents dans la corbeille.

Ainsi, nous avons pB(G) = = .


B G est l'événement « le joueur n'a pas tiré de figure et gagne un lot » et :

p(B G) = pB(G) × p(B) = .

3. Le joueur a gagné un lot lorsqu'il a:


soit tiré une figure et gagné un lot (dans la corbeille « Super Chance »), ce qui correspond à
l'événement A G.
soit tiré une carte différente d'une figure et gagné un lot (dans la corbeille « Petite Chance »), c'est
l'événement B G.
Ces deux événements (A G)G) et (B G)G) sont incompatibles, donc :

p(G) = p(A G) + p(B G) = .

La probabilité qu'un joueur gagne un lot est égale à .

Exercice 2

1. Première question du journal


a) Nous avons 10 choix de romans pour le roman le plus ancien. L'un d'entre-eux étant choisi, il reste 9
romans à classer chronologiquement, puis 8 si l'un d'entre-eux a été choisi. Pour le dernier roman à
choisir, il reste alors 7 possibilités.
Nous avons au total 10 × 9 × 8 × 7 = 5 040 réponses possibles.
b) Il n'y a qu'une seule bonne réponse, donc la probabilité que le lecteur donne le bon classement est

égale à , soit 0,0002 à 10-5 près.

2. Deuxième question du journal


a) Il a 6 titres à classer suivants 3 genres distincts. Le lecteur a donc 3 choix possibles pour chacun des
6 ouvrages. Par suite, il y a 36 = 729 réponses possibles pour l'ensemble des 6 titres.
b) Ici encore, il n'y a qu'une seule bonne réponse parmi les 729 possibles, donc la probabilité que le

lecteur donne la bonne réponse à la deuxième question est soit, 0,00137 à 10-5 près.

3. Troisième question du journal

a) Le lecteur doit choisir 4 auteurs parmi les 8 donnés dans la liste. Il y a donc = 70 réponses
possibles.
b) Identifions les auteurs par les lettres A, B, C, D, E, F,G et H, et supposons que A, B, C soient les
auteurs dont les portraits sont donnés.
Les réponses correctes possibles sont {A, B, C, D}, {A, B, C, E}, {A, B, C, F}, {A, B, C, G} et {A, B,
C, H}.
Il y a cinq réponses correctes.
On peut retrouver ce résultat en considérant qu'on doit choisir les trois auteurs correspondant aux trois
portraits (il n'y a qu'une seule possibilité) et un autre auteur parmi les 5 qui restent (5 choix possibles).

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c) La probabilité pour que le lecteur donne la réponse correcte est = , soit 0,071 à 10-3 près.

Exercice 3

1. Le cirque possède 10 fauves dont 4 lions, et le dompteur choisit au hasard 5 fauves à chaque
représentation.

Le dompteur a = 252 façons de choisir 5 fauves parmi les 10 présents.

Pour k entier compris entre 0 et 4, il y a façons de choisir k lions et façons de choisir (5 -


k) autres fauves.

Ainsi, nous avons : p(X = k) = (k entier compris entre 0 et 4).


Ce qui nous donne la loi de probabilité de X :
xi 0 1 2 3 4

p(X = xi)

2. L'espérance mathématique de X est donné par :


E(X) = 0 × p(X = 0) + 1 × p(X = 1) + 2 × p(X = 2) + 3 × p(X = 3) + 4 × p(X = 4) = 2.
L'espérance mathématique de X est de 2 lions.

2 exercices de type BAC

Exercice 1

Une urne contient trois boules vertes portant le numéro 0, deux boules rouges portant le numéro 5 et
une boule noire portant le numéro a (a est un entier naturel non nul, différent de 5 et de 10).
Toutes les boules sont indiscernables au toucher.
Un joueur tire simultanément trois boules de l'urne.
1. Quelle est la probabilité pour qu'il tire :
a) trois boules de la même couleur,
b) trois boules de couleurs différentes,
c) deux boules et deux seulement de la même couleur.
2. Le joueur reçoit, en francs, la somme des numéros marqués sur les boules tirées. Les gains possibles
du joueur sont donc :
0 ; 5 ; 10 ; a ; 5 + a ; 10 + a.
a) Soit X la variable aléatoire égale au gain du joueur, déterminer la loi de probabilité de X.
b) Calculer l'espérance mathématique de X en fonction de a.
c) Calculer a pour que l'espérance de gain du joueur soit de 20 francs.

Exercice 2

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Les questions 1 et 2 peuvent être traitées indépendamment. Les résultats seront donnés sous forme de
fractions.
A la gare A, 16 voyageurs ont pris chacun un billet dont :
7 pour la gare B (prix du billet 50 francs)
5 pour la gare C (prix du billet 60 francs)
4 pour la gare D (prix du billet 75 francs)
1. On choisit au hasard un de ces voyageurs.
Soit X la variable aléatoire associant à chaque voyageur le prix de son billet (en francs).
a) Déterminer la loi de probabilité de X.
b) Calculer l'espérance mathématique de X.
2. On choisit au hasard trois de ces voyageurs.
a) Calculer la probabilité pour que ces trois voyageurs aient trois destinations différentes.
b) Calculer la probabilité pour qu'au moins un des voyageurs ait un billet pour la gare B.
c) Quelle est la probabilité pour que cette destination soit B, sachant que les trois voyageurs ont la
même destination.

Exercice 1

Epreuve : tirage simultané de 3 boules dans une urne comportant 6 boules.


Les boules étant indiscernables au toucher, nous sommes dans l'hypothèse d'équiprobabilité.

Il s'ensuit : card = = 20.

1. a) Soit A l'événement : « les trois boules sont de la même couleur ». A se traduit par : « les trois
boules sont vertes ».

Donc p(A) = = .

b) Soit B l'événement : « les trois boules sont de couleurs différentes ». B se traduit par : « une boule
verte et une boule rouge et une boule noire ».

Donc, p(B) = = .

c) Soit C l'événement : « deux boules et deux seulement sont de la même couleur ». C s'écrit : C =
.
p(C) = 1 - p(A B) avec A et B incompatibles.

Donc : p(C) = 1 - (p(A) + p(B)) = .

2. a) X( ) = {0,5 ; 10 ; a ; 5 + a ; 10 + a } avec a entier non nul, différent de 5 et de 10.

p(X = 0) = p(A) = ;

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p(X = 5) = p(2 vertes et 1 rouge) = = ;

p(X = 10) = p(1 verte et 2 rouges) = = ;

p(X = a) = p(2 vertes et 1 noire) = = ;

p(X = 5 + a) = p(B) = ;

p(X = 10 + a) = p(2 rouges et 1 noire) = = .


D'où la loi de X :

xi 0 5 10 a 5+a 10+a

p(X = xi)

Remarquons que p(X = 0) + p(X = 5) + p(X = 10) + p(X = a) + p(X = 5+a) + p(X = 10 + a) est bien
égal à 1.

b) E(X) = 0 × p(X = 0) + 5 × p(X = 5) + 10 × p(X = 10) + a × p(X = a) + (5+a) × p(X = 5+a) + (10+a)

× p(X = 10 + a) = 5 + a.

c) E(X) = 20 si et seulement si a = 30.

Exercice 2

1. X désigne la variable aléatoire correspondant au prix du billet de chacun des voyageurs.


a) Sur les 16 voyageurs qui ont pris un billet, 7 l'ont pris pour la gare B au prix de 50 francs.

Donc : p(X = 50) = .


5 ont pris un billet pour la gare C au tarif de 60 francs. Nous pouvons donc en déduire que : p(X = 60)

= .

Enfin, 4 ont pris un billet à 75 francs pour la gare D, donc : p(X = 75) = = .
La loi de probabilité de X est donc la suivante :
xi 50 60 75

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p(X = xi)

b) L'espérance mathématique de X est donnée par :

E(X) = 50 × p(X = 50) + 60 × p(X = 60) + 75 × p(X = 75) = .


L'espérance mathématique de X est égale à 59, 375.

2. a) On choisit au hasard trois voyageurs. Nous avons = 560 façons de choisir trois voyageurs.
Notons A l'événement « les trois voyageurs ont des destinations différentes ».

Nous avons donc : p(A) = = .

b) Calculons tout d'abord la probabilité de l'événement D : « aucun des voyageurs n'a un billet pour la
gare B ».
Nous avons 9 personnes dont la destination est différente de la gare B, donc :

p(D) = = .
L'événement « un voyageur au moins a un billet pour la gare B » est l'événement contraire de D. Or, p(

)=1- = .

La probabilité pour qu'au moins un des voyageurs ait un billet pour la gare B est égale à .

c) Calculons tout d'abord la probabilité que les trois voyageurs aient la même destination (événement
E). Ceux-ci peuvent aller soit à la gare B, soit à la gare C, soit à la gare D. Ces trois événements étant
incompatibles, nous avons donc :

p(E) = = .

La probabilité que les trois voyageurs aillent à la gare B (événement F) est : p(F) = .
L'événement « la destination est B, sachant que les trois voyageurs ont la même destination »
correspond à l'événement F/E.

Or, p(F/E) = = .
La probabilité pour que la destination soit B sachant que les trios voyageurs ont la même destination

est égale à .

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2 exercices de type BAC

Exercice 1

Une urne A contient trois boules : une rouge, une bleue et une noire. Une urne B contient trois boules :
une rouge et deux noires. Une urne C contient trois boules : deux bleues et une noire.
On tire une boule, au hasard, de chaque urne.
On suppose que, dans chaque urne, les tirages sont équiprobables.
1. a) Quelle est la probabilité p0 de n'obtenir aucune boule noire ?
b) Quelle est la probabilité p1 d'obtenir exactement une boule noire ?
c) Quelle est la probabilité p2 d'obtenir exactement deux boules noires ?
d) Quelle est la probabilité p3 d'obtenir trois boules noires ?
b) Si on tire exactement une boule noire, on perd un point. Si on tire zéro ou deux boules noires, on
gagne zéro point. Si on tire trois boules noires, on gagne trois points.
2. Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X qui à tout tirage associe le gain réalisé ?
b) Calculer l'espérance mathématique de X. La règle du jeu est-elle favorable au joueur ?

Exercice 2

Un pion se déplace par sauts successifs sur la droite munie du repère (O; ). Son point de départ est
le point O.
Deux types de sauts sont possibles :
D : deux unités vers la droite
G : une unité vers la gauche.
Les sauts successifs sont supposés indépendants les uns des autres, et chaque type de saut a la même
probabilité d'être effectué. On suppose que le pion va effectuer trois sauts successifs.
1. Donner la liste des différents parcours possibles. On pourra éventuellement dessiner "l'arbre des
parcours", et désigner chaque parcours à l'aide d'un triplet, par exemple : (D, D, G) signifie que le pion
s'est déplacé d'abord deux fois vers la droite, puis une fois vers la gauche.
2. Pour chaque parcours trouvé, préciser l'abscisse du point occupé par le pion après les trois sauts.
3. Soit X la variable aléatoire qui, à chaque parcours, associe l'abscisse su point où aboutit le pion.
Donner la loi de probabilité de X, et son espérance mathématique.

Exercice 1

1. Les tirages sont indépendants.

a) p0 = p(aucune noire) = × × =
b) p1 = p(une noire exactement)
Pour cela, on pose : p1 = p(N) avec N = N1 N2 N3.
N1 : " la seule noire provient de A "

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N2 : " la seule noire provient de B "
N3 : " la seule noire provient de C "
Ces trois événements étant incompatibles deux à deux, on obtient :

p1 = p(N1) + p(N2) + p(N3) où p(N1) = × × , p(N2) = × × , p(N3) = × × .

d'où : p1 = .
c) p2 = p(deux noires exactement)
p2 = p(N') avec N' = N'1 N'2 N'3.
N'1 : " les deux boules noires proviennent de A et B "
N'2 : " les deux boules noires proviennent de B et C "
N'3 : " les deux boules noires proviennent de A et C "
Ces trois événements étant incompatibles deux à deux, on obtient :

p2 = p(N'1)+ p(N'2)+ p(N'3) où p(N'1) = × , p(N'2) = × × , p(N'3) = .× × .

d'où : p2 = .

d) p3 = p(3 boules noires) = × × = .

2. a) X( ) = {-1 ; 0 ; 3}.

p(X = 0) = p0 + p2 = ;

p(X = -1) = p1 = ;

p(X = 3) = p3 = .
La loi de probabilité de X est :

xi -1 0 3

p(X = xi)

b) E(X) = -1×p(X = -1) + 0×p(X = 0) + 3×p(X = 3) = - .


L'espérance de X étant non nulle, le jeu n'est pas équitable.
Comme l'espérance de X est négative, alors le jeu n'est pas favorable pour le joueur.

Exercice 2

1. Le pion se déplace par sauts successifs indépendamment les uns des autres. Pour trois sauts
successifs, l'arbre de parcours est le suivant :

Page 54 sur 142


2. Les abscisses du point occupé par le pion après les trois sauts peuvent âtre résumés par le tableau
suivant :
parcours abscisse
(G,G,G) -3
(G,G,D) 0
(G,D,G) 0
(G,D,D) 3
(D,G,G) 0
(D,G,D) 3
(D,D,G) 3
(D,D,D) 6

3. Soit X la variable aléatoire associant l'abscisses du point où aboutit le pion à l'issue des trois sauts. Il
y a huit issues possibles ; compte tenu du tableau précédent, nous pouvons donner la loi de probabilité
de X :

xi -3 0 3 6

p(X = xi)

L'espérance mathématique de X est donnée par :

E(X) = -3 × p(X = -3) + 0 × p(X = 0) + 3 × p(X = 3) + 6 × p(X = 6) = .

3 exercices de types BAC

Exercice 1

Toutes les probabilités seront données sous forme de fractions irréductibles.


Une urne contient huit boules blanches et deux boules rouges.
Un joueur extrait simultanément trois boules de l'urne. On suppose que tous les tirages sont
équiprobables.
1. A l'issue d'un tirage de trois boules :
si aucune boule n'est rouge, le joueur perd 10 francs ;
si une seule boule est rouge, le joueur gagne 5 francs ;
si deux boules sont rouges, le joueur gagne 20 francs.

Page 55 sur 142


X est la variable qui associe le gain algébrique du joueur à l'issue d'un tirage.
Donner la loi de probabilité de X.
Calculer l'espérance mathématique E(X).
2. Le joueur joue deux fois de suite selon les mêmes règles en remettant dans l'urne, après chaque
tirage, les trois boules extraites.
Y est la variable aléatoire qui associe le gain algébrique du joueur à l'issue des deux tirages.
Donner les valeurs possibles pour Y. Déterminer la probabilité que le joueur gagne exactement 10
francs à l'issue des deux parties. (On pourra s'aider d'un arbre).

Exercice 2

Les questions 1 et 2 sont indépendantes.


On donnera les résultats sous forme décimale arrondie au millième. Voici quelques vers d'un poème de
Pablo Neruda :
Parmi les plumes qui effraient, parmi les nuits
Parmi les magnolias, parmi les télégrammes,
Parmi le vent du sud et l'ouest marin,
Te voici qui viens en volant.

On recopie chacun des 29 mots de cette strophe (" l' " compte pour un mot) sur un carton que l'on
place dans une urne.
1. On tire simultanément et au hasard trois cartons parmi les 29.
a) Calculer la probabilité d'obtenir ensemble les trois mots : " parmi, les, plumes ".
b) Quelle est la probabilité de tirer au moins une fois le mot " parmi " ?
2. On tire maintenant un seul carton de l'urne.
a) Quelle est la probabilité d'obtenir le mot " parmi " ?
b) On répète l'expérience 3 fois avec remise du carton tiré dans l'urne.
Calculer la probabilité d'obtenir exactement une fois le mot " parmi ".

Exercice 3

Le jeune Eric, trois ans, s'amuse à taper sur les touches du minitel.
1. Il frappe au hasard sur une touche du clavier, chaque touche ayant la même probabilité d'être
frappée. Ce claver comporte 57 touches dont 26 représentent les 26 lettres de l'alphabet français.
a) Quelle est la probabilité pour qu'il frappe une lettre ?
b) Quelle est la probabilité pour qu'il frappe une lettre de son prénom ?
2. Eric frappe successivement 4 touches, distinctes ou non.
Quelle est la probabilité de chacun des événements suivants :
a) Eric frappe son prénom.
b) Eric frappe les 4 lettres de son prénom.
c) Eric frappe 4 touches différentes.
d) Eric frappe son prénom sachant qu'il a frappé 4 touches différentes.
On donnera les résultats approchés sous la forme a×10-n où n est un entier naturel et a un nombre
entier tel que 0 < a < 10.

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Exercice 1

1. Il y a = 120 tirages différents.

La probabilité de ne tirer aucune boule rouge est égale à : = .

Par conséquent, p(X = -10) = .

p(X = 5) représente la probabilité de tirer une seule boule rouge, donc : p(X = 5) = =
.
De même, p(X = 20) correspond à la probabilité de tirer les deux boules rouges, et on a : p(X = 20)

= = .
On peut récapituler ces résultats dans le tableau suivant :
xi -10 5 20

p(X = xi)

L'espérance de X est donné par :


E(X) = -10×p(X = -10) + 5×p(X = 5) + 20×p(X = 20) = -1.
L'espérance mathématique de X est -1, ce qui correspond à une perte de un franc.

2. Les différents gains possibles peuvent être schématisés comme suit :

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L'ensemble des valeurs possibles pour Y est donc :{-20 ; -5 ; 10 ; 25 ; 40}.
Le joueur gagne exactement 10 francs dans les cas suivants :
A : il n'y a aucune boule rouge au premier tirage et deux boules au second ;
B : il tire une boule rouge au premier et au deuxième tirage ;
C : il tire deux boules rouges au premier tirage et aucune au second.
Ces trois événements sont incompatibles et le résultat du second tirage est indépendant du premier.
Nous avons donc :

p(A) = p(X = -10)×p(X = 20) =

p(B) = p(X = 5)×p(X = 5) =

p(C) = p(X = 20)×p(X = -10) =

Donc : p(Y = 10) = p(A B C) = p(A) + p(B) + p(C) = .

La probabilité pour que le joueur gagne exactement 10 francs à l'issue des deux parties est égale à
.

Exercice 2

1. a) Nous avons : = 3654 tirages distincts possibles.


Il y a cinq cartons sur lesquels est inscrit le mot " parmi ", quatre sur lesquels est inscrit " les ", et un
seul contenant le mot " plumes ".
Il y a donc 20 tirages distincts contenant ces trois mots. La probabilité d'obtenir ensembles les mots "

parmi, les , plumes " est égale à = . Une valeur approchée au millième de cette probabilité
est : 0, 005.

b) Calculons tout d'abord la probabilité que le mot " parmi " n'apparaisse pas lors du triage. L'urne
contient 24 cartons ne contenant pas la mot " parmi ".

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La probabilité que le mot " parmi " soit obtenu est donc : = .
L'événement le « mot "parmi" est obtenu au moins une fois au cours du tirage» est l'événement

contraire de «le mot "parmi" n'apparaît pas lors du tirage». Donc sa probabilité est égale à : 1 - =

.
La probabilité pour que le mot "parmi" apparaisse au moins une fois au cours du tirage est égale à

= 0,446 au millième près.

2. a) Cinq cartons comportent le mot "parmi". La probabilité d'obtenir le mot "parmi" est donc égale à

, soit 0,172.

b) La probabilité d'obtenir le mot "parmi" au premier tirage est : × .


Le mot "parmi" peut être obtenu au premier, au deuxième ou au troisième tirage. La probabilité

d'obtenir exactement une fois le mot "parmi" au cours de ces trois tirages est donc égale à : .
Une valeur approchée au millième est 0,354.

Exercice 3

1. a) Il y a 26 lettres, donc la probabilité qu'Eric frappe une lettre est p 1 = 5.10-1.


b) Son prénom est constitué de quatre lettres, donc la probabilité pour qu'il frappe une lettre de son

prénom est : p2 = 7.10-2.

2. a) Eric peut composer 574 "codes" de quatre lettres sur le clavier. Il n'y a qu'une possibilité d'écrire

le mot Eric. La probabilité qu'Eric frappe son prénom est donc : p3 = 9.10-8.
b) Si Eric frappe les quatre lettres de son prénom, il a quatre choix possibles pour la première lettre,
trois pour la seconde, deux pour la troisième et la dernière est alors imposée. Il a donc 4 ! = 24 façons
d'écrire un anagramme du mot Eric.
c) Eric a 57 choix possibles pour la frappe de la première touche, 56 pour la deuxième, 55 pour la
troisième et 54 pour la quatrième. Il a donc 57×56×55×54 = 9 480 240 façons de frapper quatre

touches différentes. La probabilité cherchée est : p5 = , soit p5 9.10-1.


d) Notons A et B les événements: A: « Eric frappe son prénom » ; B : « Eric frappe quatre touches
différentes ».
A B correspond à l'événement A puisque les quatre lettres du mot Eric sont différentes, donc p(A

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B) = p(A).

D'où : p(A/B) = = .
La probabilité qu'Eric frappe son prénom, sachant qu'il a frappé quatre touches différents, est égale à

10-7.

Sujet de type BAC

I. Une urne contient neuf boules : deux boules portant le numéro 1, quatre boules portant le numéro 2
et trois boules portant le numéro 3.
On prend au hasard une boule dans l'urne (on suppose que tous les tirages sont équiprobables).
On note X la variable aléatoire qui, à chaque tirage, associe le numéro de la boule tirée.
Donner la loi de probabilité de X et calculer son espérance mathématique E(X).

II. Les boules sont maintenant réparties dans une urne A et une urne B : l'urne A contient deux boules
portant le numéro 1 et deux boules portant le numéro 2, l'urne B contient deux boules portant le
numéro 2 et trois boules portant le numéro 3.
On considère l'épreuve aléatoire suivante : on prend au hasard une boule dans l'urne A (chacune des
quatre boules a la même probabilité d'être tirée), on place cette boule dans l'urne B, on prend au hasard
une boule dans l'urne B (chacune des six boules a la même probabilité d'être tirée), on place cette
boule dans l'urne A.

Soit les événements suivants :


A1 : « la boule prise dans l'urne A porte le numéro 1 »
A2 : « la boule prise dans l'urne A porte le numéro 2 »
B1 : « la boule prise dans l'urne B porte le numéro 1 »
B2 : « la boule prise dans l'urne B porte le numéro 2 »
1. Déterminer :
a) la probabilité de A1 ;
b) la probabilité de B1, sachant que A1 est réalisé ;

c) Montrer que la probabilité de A1 B1 est .

2. Montrer que la probabilité de A2 B2 est .


3. Calculer la probabilité que, à l'issue de l'épreuve, l'urne A se retrouve dans son état initial, c'est-à-
dire qu'elle contienne à nouveau deux boules portant le numéro 1 et deux boules portant le numéro 2.

I. L'urne contient 9 boules : 2 portent le numéro 1, 4 le numéro 2 et 3 le numéro 3.


On tire au hasard une boule de cette urne, et tous les tirages sont équiprobables.
X désignant la variable aléatoire qui, à chaque tirage, associe le numéro de la boule tirée, nous en
déduisons que :

p(X = 1) = , p(X = 2) = , p(X = 3) = = .


La loi de probabilité de X est la suivante :
xi 1 2 3

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p(X = xi)

Nous avons : E(X) = 1 × p(X = 1) + 2 × p(X = 2) + 3 × p(X = 3)

= + +1

= .

L'espérance mathématique de X est égale à .

II. 1. a) p(A1) = = .

b) Si A1 est réalisé, il y a alors 6 boules dans l'urne B et une seule porte le numéro 1 (c'est celle qui a
été tirée dans l'urne A).

Nous pouvons en déduire que : p(B1/A1) = .

c) p(A1 B1) = p(B1/A1)× p(A1) = .

2. Procédons de même pour calculer la probabilité A2 B 2.

L'urne A contient 4 boules dont 2 portent le numéro 2, donc : p(A2) = = .


Si l'événement A2 est réalisé, l'urne B contient 6 boules et 3 d'entre elles portent le numéro 2. Par

conséquent, p(B2/A2) = = .

D'où : p(A2 B2) = p(B2/A2)×p(A2) = .

3. A l'issue de l'épreuve, l'urne A se retrouve dans son état initial lorsque l'on a:
soit tiré de l'urne A une boule portant le numéro 1, et ensuite tiré une boule portant le numéro 1 de
l'urne B, ce qui correspond à l'événement A1 B1.
soit tiré une boule portant le numéro 2 de l'urne A, puis tiré une boule portant le numéro 2 de l'urne
B, ce qui correspond à l'événement A2 B2.
Les événements A1 B1 et A2 B2 sont incompatibles.
La probabilité p pour que l'urne A se retrouve dans son état initial est donc donnée par :

p = p((A1 B1) (A2 B2)) = p(A1 B1) + p(A2 B2) = .


Donc la probabilité pour que l'urne A se retrouve dans son état initial à l'issue de l'épreuve est égale à

VII- NOMBRES COMPLEXES

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Tout ce qu’il faut savoir

1. Calculer le module et l'argument d'un nombre complexe écrit sous forme algébrique :

2. Donner l'écriture trigonométrique ou l'écriture exponentielle d'un nombre complexe :

3. Donner le conjugué d'un nombre complexe : sous forme algébrique, sous forme exponentielle :

4. Module et argument d'un produit zz' et d'un quotient :

5. Résoudre une équation du second degré avec a, b et c réels :

6. Différentes caractérisations du fait que z est réel :


a) avec l'écriture algébrique :
b) avec l'argument :
c) avec le conjugué :

7. Différentes caractérisations du fait que z est imaginaire pur :


a) avec l'écriture algébrique :
b) avec l'argument :
c) avec le conjugué :

8. Calculer une longueur avec des complexes : AB =

9. Calculer des angles avec des complexes :

10. Montrer que deux droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires :

11. Montrer que trois points A, B et C sont alignés :

12. Traduire que ABC est rectangle isocèle en B :

13. Traduire que ABC est équilatéral :

14. Ecriture complexe des transformations :


a) translation :
b) rotation :
c) homothétie :

1. Calculer le module et l'argument d'un nombre complexe écrit sous forme algébrique :
z = a + ib (avec a et b deux nombres réels)

et un argument de z est donné par :

ou

2. Donner l'écriture trigonométrique ou l'écriture exponentielle d'un nombre complexe :

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et avec

3. Donner le conjugué d'un nombre complexe : sous forme algébrique, sous forme exponentielle :

et

4. Module et argument d'un produit zz' et d'un quotient :

|zz'| = |z| × |z'| et

et

5. Résoudre une équation du second degré avec a, b et c réels :

Soit l'équation az² + bz + c = 0, avec a, b et c réels

si > 0, alors l'équation admet deux solutions réelles distinctes : et


si = 0, alors l'équation admet une solution :
si < 0, alors l'équation admet deux solutions complexes conjuguées : et

6. Différentes caractérisations du fait que z est réel :


a) avec l'écriture algébrique : z = a (donc b = 0) [ou encore z = ]
b) avec l'argument : si , arg(z) = 0
c) avec le conjugué :

7. Différentes caractérisations du fait que z est imaginaire pur :


a) avec l'écriture algébrique : z = ib ou encore
b) avec l'argument :
c) avec le conjugué :

8. Calculer une longueur avec des complexes :

9. Calculer des angles avec des complexes :

10. Montrer que deux droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires :


On montre que

11. Montrer que trois points A, B et C sont alignés :


Si il existe un réel k tel que , alors les vecteurs et sont colinéaires.

12. Traduire que ABC est rectangle isocèle en B :


On montre que et que
ou encore que dans le cas où ABC est un triangle rectangle direct en B.

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13. Traduire que ABC est équilatéral :
On montre que
ou encore que dans le cas où ABc est un triangle équilatéral direct.

14. Ecriture complexe des transformations :


a) translation de vecteur non nul, d'affixe :
b) rotation de centre et d'angle : ou encore

c) homothétie de centre et de rapport k (réel non nul) : ou encore

VIII- SUJETS DE BAC

Exercice 1

Deux villes A et B ont, au premier janvier 1995, des populations respectives de 100 000 habitants et de
80 000 habitants.
La population de A augmente de 1% par an, tandis que celle de B augmente de 5 % par an.
1. Calculer la population u1 de A le premier janvier 1996, c'est-à-dire au bout d'un an.
Calculer la population v1 de B le premier janvier 1996.
2. On note un la population de A au bout de n années, et vn la population de B au bout de n années.
Calculer u5, u6, v5, v6.
Déterminer l'année à partir de laquelle le nombre d'habitants de B dépassera le nombre d'habitants de
A?

Exercice 2

Un quadrillage est constitué de 16 carrés dont les côtés mesurent une unité de longueur. On appelle "
saut " tout déplacement de la puce d'une unité de longueur, en suivant les lignes du quadrillage. Ce
déplacement peut avoir lieu vers le haut, vers le bas, à droite, ou bien à gauche. On suppose qu'il y a
équiprobabilité des directions de déplacement.
On suppose que la puce se trouve initialement en O, et effectue deux sauts successifs. Par exemple, si
la puce saute la première fois à droite, puis la seconde fois vers le haut, le point d'arrivée est A.

1. Indiquer, toutes les positions que peut occuper la puce à l'issue des deux sauts.
Préciser, pour chacune d'elles, le nombre de façons d'atteindre cette position.
2. Calculer la probabilité de l'événement : " la puce est en O à l'issue des deux sauts ".

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Exercice 3

Une entreprise fabrique des objets, en quantité q. Le coût total de la fabrication, exprimé en millions
de francs, est représenté graphiquement, en fonction de q, par la courbe C. Le revenu des ventes,
exprimé aussi en millions de francs, est représenté graphiquement, en fonction de q, par la courbe R.

Avec la précision permise par le graphique, déterminer :


1. Le coût total de fabrication de 300 objets.
2. Le nombre d'objets vendus pour un revenu de vente de 3 millions de francs.
3. Les valeurs de q pour que la production soit bénéficiaire.

Exercice 1

1. Puisque la population de la ville A augmente de 1 % par an, elle comptera au premier janvier 1996 :

100 000 + 100 000 × (1/100) = 101 000 habitants.


Donc : u1 = 101 000.
Puisque la population de la ville B augmente de 5 % par an, elle comptera au premier janvier 1996 :
80 000 + 80 000 × (5/100) = 84 000 habitants.
Donc : u2 = 84 000.

2. Pour la ville A, on a : un+1 = un + un × (1/100) = 1,01 un, c'est-à-dire : un = (1,01)n × u0 = (1,01)n ×


100 000.
Pour la ville B, on a : vn+1 = vn + vn × (5/100) = 1,05 vn, c'est-à-dire : vn = (1,05)n × v0 = (1,05)n × 80
000.
D'où : u5 105 101 ; u6 106 152 et v5 102 103 ; v6 107 208.
A l'aide de ces calculs, on voit que la population de B dépassera celle de A au bout de 6 ans.
Le nombre d'habitants de B dépassera celui de A à partir de l'année 1995 + 6 = 2001.

Exercice 2

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1.

Le nombre de façons d'atteindre chacune des positions est inscrit à côté du point. Au total, il y en a 16.

2. Sur le 16 trajets différents possibles de la puce, 4 correspondent à l'événement : « La puce est en O à


l'issue des deux sauts ». La probabilité de cet événement est donc : 4/16 = 1/4.

Exercice 3

A l'aide du graphique, on voit que :


1. le coût total de fabrication de 300 objets est d'environ 2,8 millions de francs.

2. le nombre d'objets vendus pour un revenu de vente de 3 millions de frans est de 250 objets.

3. les valeurs de q pour que la production soit bénéficiaire sont comprises entre 150 et 350
objets.

Exercice 1

Le prix d'un certain matériel baisse, de façon régulière, chaque année de 15%.
Le prix d'achat de celui-ci, à l'état neuf, était de 120 000 francs.
1. Quel sera son prix après un an d'utilisation ? Après 4 ans ? Après 5 ans ?
2. Au bout de combien d'années la cote de ce matériel sera-t-elle inférieure à 30 000 francs ?

Exercice 2

Un dé à jouer parfaitement symétrique, dont les faces sont numérotées de 1 à 6, est tel que, si on le
jette, tous les numéros sont obtenus avec la même probabilité.
On lance deux tels dés, de couleurs différentes.
1. Combien y a-t-il de résultats possibles ?
2. Déterminer les probabilités des événements suivants :
A : " la somme des 2 nombres obtenus est inférieure ou égale à 4 ".
B : " la somme des 2 nombres obtenus est supérieure ou égale à 5 ".

Exercice 3

La fonction f est définie sur l'intervalle [-8 ; + 10], et sa courbe représentative est représentée ci-
dessous.

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1. Dresser le tableau de variations de f sur [-8 ; + 10].
2. Avec la précision permise par la figure :
a) Résoudre l'équation : f(x) = -1.
b) Résoudre l'inéquation : f(x) < -1.

Exercice 1

1. Son prix après un an d'utilisation sera de : 120 000 - 120 000 × (15/100) = 102 000 francs.
On appelle un le prix du matériel après n années. On a : un+1 = un - un × (15/100) = 0,85 × un et u0 = 120
000. Donc : un = (0,85)n × 120 000.
Le prix du matériel après quatre ans d'utilisation sera de 62 640,80 francs.
Son prix après cinq ans d'utilisation sera de 53 244,60 francs.

2. On a : u8 32 698 et u9 27 794.
La cote du matériel étudué est inférieur à 30 000 francs au bout de 9 années.

Exercice 2

1. Il y a 6 × 6 = 36 résultats possibles.

2. Déterminons la probabilité de l'événement A :


la somme des deux nombres obtenus est inférieure ou égale à 4 dans les cas suivants : (1; 1), (1; 2), (1;
3), (2; 1), (2; 2), (3; 1). Ces cas sont au nombre de six.
La probabilité de l'événement A est donc : 6/36 = 1/6.
Déterminons la probabilité de l'événement B :
p(B) = 1 - p(A) = 5/6.

Exercice 3

1. Dressons le tableau de variations de f sur [-8; 10] :

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2. a) L'équation f(x) = -1 a quatre solutions qui sont : -5; -3; 3; 9,5.

b) L'ensemble des solutions de l'inéquation f(x) < -1 est : ]-5; -3[ ]3; 9,5[.

Sujet BAC
Partie I

On considère la fonction numérique f de la variable réelle x définie sur par : f(x) = ex - x -


1.
On note C sa courbe représentative dans le plan muni d'un repère orthonormal (O, , ). Unité
graphique 1 cm.
1. Calculer f(x)

2. a) Vérifier que f(x) peut s'écrire f(x) = .


b) En déduire f(x).
3. Calculer f'(x) et établir le tableau des variations de f.
4. a) Montrer que la droite D d'équation y = -x - 1 est asymptote à C lorsque x tend vers moins
l'infini.
b) Etudier la position de C par rapport à D.
5. Déterminer une équation de la tangente D' à C au point d'abscisse -1.
6. Construire C et D.
7. Calculer en cm² l'aire du domaine limité par D, la courbe C et les droites d'équation x = -1
et x = 0.

Partie II

Pour tout entier n appartenant à , on désigne par En le domaine limité par la droite D, la
courbe C et les droites d'équation : x = -n -1 et x = -n.
1. Calculer en cm² l'aire An du domaine En.
Montrer que la suite des réels An est une suite géométrique dont on déterminera le premier
terme A0 et la raison.
2. Calculer Sn = A0 + A1 + A2 + ... + An .
En déduire : Sn.

Partie III

1. Montrer qu'en tout point M d'abscisse a de la courbe C il existe une tangente à C dont on établira
une équation en fonction de a.
2. Cette tangente rencontre l'asymptote D en un point N. On désigne par M' et N' les projections

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orthogonales de M et N sur l'axe des abscisses.
a) Montrer que M'N' est un nombre constant.
b) En déduire une construction simple de la tangente en M.
c) Construire la tangente D' définie dans la partie I.5.

Partie I

1.

par addition :
or

On deduit alors que

2. a)

On a alors

On deduit alors que


2. b)

On a

par composee :
or

On deduit alors que

par composee :

On deduit alors que

par addition de (1), (2) et (3) on deduit alors que :

par produit :
or

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On deduit alors que

3.

Nous avons donc :

d'autre part et donc :

soit

on deduit alors que soit :

et donc :

4. a)

nous avons donc :

on deduit alors que la droite D d'equation y=-x-1 est asymptote a C_f en


4. b)
Posons on a alors
or soit :

on deduit alors que est au-dessus de D


5.
Nous avons donc :

on deduit alors que une equation de la tangente D' a C au point d'abscisse -1 est

6.

7.

Par definition car sur [-1;0] f est positive

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on deduit alors que l'aire de ce domaine est

IX - EXERCICES TYPE BAC

Exercice 1

Commun à tous les candidats


Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal (O; , ).
Dans tout l'exercice, z est un nombre complexe non nul.

A tout point M d'affixe z, on associe le point M' d'affixe z'= , puis le point I milieu du segment

[MM']. L'affixe de I est donc .


Note : Les questions 2, 3 et 4 sont largement indépendantes.
1. a) Donner une relation entre les modules de z et z'.
Donner une relation entre leurs arguments.
b) Sur la figure jointe est placé le point M1 d'affixe z1 sur le cercle de centre O et de rayon 2. Expliquer
comment on peut obtenir géométriquement le point M'1, puis le point I1 milieu de segment [M1M'1].
Effectuer cette construction.
2. Pour cette question, est un réel et M est le point d'affixe z = .
a) Calculer sous forme algébrique l'affixe de I.
b) Sur la figure jointe est placé le point M2 d'affixe z2 sur le cercle (C) de centre O et de rayon 1.
Expliquer comment, en utilisant le résultat de la question 2. a), on peut obtenir géométriquement le
point I2 milieu du segment [M2M'2]. Effectuer cette construction.
c) Donner (sans justification) l'ensemble décrit par I lorsque M décrit (C).
3. Dans cette question, M est un point du plan, distinct de O.
a) Déterminer les points M du plan complexe pour lesquels M et I sont confondus.
b) Développer (z - 2i)² + 3.
Déterminer les points M du plan complexe pour lesquels l'affixe de I est 2i.
4. Dans cette question, M est un point du plan, distinct de O, d'affixe z = x + iy (x et y réels).
a) Expliquer en fonction de x et y la partie imaginaire de l'affixe de I.
b) Déterminer l'ensemble A des points M du plan pour lesquels I appartient à l'axe des abscisses.
c) Déterminer l'ensemble B des points M du plan pour lesquels I appartient à l'axe des ordonnées.

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Exercice 2

Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité Dans cet exercice question 1. est hors
programme

Soit le cube OABCDEFG représenté par la figure ci-dessus.


L'espace est orienté par le repère orthonormal direct (O; , , ).
On désigne par a un réel strictement positif.
L, M et K sont les points définis par =a , =a et =a .
1. a) Calculer les coordonnées des vecteurs .
b) En déduire l'aire du triangle DLM.
c) Démontrer que la droite (OK) est orthogonale au plan (DLM).
2. On note H le projeté orthogonal de O (et de K) sur le plan (DLM).
a) Démontrer que . = . .
b) Les vecteurs et étant colinéaires, on note le réel tel que = .

Démontrer que = .
En déduire que H appartient au segment [OK].
c) Déterminer les coordonnées de H.

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d) Exprimer en fonction de . En déduire que HK = .
3. A l'aide des questions précédentes, déterminer le volume du tétraèdre DLMK en fonction de a.

Exercice 3

Problème

Soit f la fonction définie sur [0; + [ par : f(x) = pour x > 0 et f(0) = 0.
On note (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O; , ) (unité graphique 5
cm).

Partie 1
1. Démontrer que la droite ( ) d'équation y = 1 est asymptote à (C).

2. Pour x > 0, calculer .


Etudier la limite de cette expression quand x tend vers 0 (on pourra utiliser, pour n entier naturel non

nul, une-u = 0)
Que peut-on en déduire pour la fonction f ?
Que peut-on en déduire pour la courbe (C) ?
3. Démontrer que, pour tout x de ]0 ; + [, on a :

f '(x) = .
4. Etudier les variations de la fonction f et dresser le tableau des variations de f.

Partie 2
On note g la fonction définie sur ]0 ; + [ par g(x) = f(x) - x f '(x).
1. Montrer que, dans ]0 ; + [, les équations g(x) = 0 et x3 + x² + 2x - 1 = 0 sont équivalentes.
2. Démontrer que l'équation x3 + x² + 2x - 1 = 0 admet une seule racine réelle dont on justifiera un
encadrement à 10-2 près.

3. On pose A = . Encadrer A à 2×10-1 près (justifier) et montrer que A = f '( ).


4. Pour tout a > 0, on note (Ta) la tangente à (C) au point d'abscisse a. Montrer que ( ) a pour
équation y = Ax. Tracer ( ), puis la courbe (C).
5. Déduire des questions précédentes que de toutes les tangentes (Ta) à (C) (en des points d'abscisses
non nulles), seule ( ) passe par l'origine O.

Partie 3

1. Pour n *, on pose un = .
Sans calculer explicitement un, déterminer le signe de un+1 - un.
En déduire que la suite (un) est croissante.

2. Démontrer que la fonction h, définie sur ]0 ; + [ par : h(x) = (x + 1) , est primitive de f sur ]0;
+ [.

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3. Calculer un. Interpréter graphiquement le résultat.
4. Etudier la convergence de la suite (un).

Exercice 1

1. a) Nous avons : pour tout nombre complexe z non nul, z'= - , soit = ou encore × = 1.
De plus : arg(z) + arg(z') = arg(-1) + 2k
Donc : arg(z') + arg(z) = +2k .

b) Puisque M1 appartient au cercle de centre O et de rayon 2, nous avons : = 2, donc l'affixe z' de

M'1 vérifie = . Par conséquent, M'1 appartient au cercle de centre O et de rayon et, de plus, les

points O, M1 et M'1 sont tels que ( ; )= -( ; ). Soit N1 le point d'intersection de [OM1]

avec le cercle de centre O et de rayon . Le point M'1 est le symétrique de N1 par rapport à l'axe des
ordonnées. Le milieu I1 du segment [M1M'1] est obtenu ensuite sans difficulté.
Pour la construction de M'1 et I1, il faut regarder la figure à la fin de l'exercice.

2. a) L'affixe de I est donnée par : × = ×( - ), soit zI = i sin .

b) est une mesure de ( ; ) (avec M2 situé sur le cercle de centre O et de rayon 1), son
ordonnée est égale à sin . I2 est donc le point de l'axe imaginaire ayant la même ordonnée que M 2;
c'est le projeté orthogonal de M2 sur l'axe (O; ).
Pour la construction de I2, il faut se reporter à la figure à la fin de l'exercice.

c) Lorsque M décrit (C), le point I décrit le segment [-1 ; 1] de l'axe des ordonnées.

3. a) M et I sont confondus si, et seulement si, pour z non nul,

z= × , soit : z = × ou encore 2z² = z² - 1,


c'est-à-dire z² = -1.
Donc: z = i ou z = -i.
Les points tels que M et I soient confondus sont les points d'affixes respectives i et -i.

b) (z - 2i)² + 3 = z² - 4iz - 1.

L'affixe de I est 2i si, et seulement si: 2i = ×


ssi 0 = z² - 4iz - 1.
ssi (z - 2i)² + 3 = 0 (d'après la factorisation précédente),
ssi (z - 2i)² = -3
Donc: z - 2i = i ou z - 2i = - i .

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z = (2 + )i ou z = (2 - )i.
Les points M tels que l'affixe de I soit 2i sont les points d'affixes respectives (2 + )i et (2-
)i.

4. a) L'affixe de I est donné par :

Z= × , soit Z = × .
En posant z = x + iy avec (x ;y) distincts de (0 ;0), nous obtenons :

Z= = +i .

b) I appartient à l'axe des abscisses si, et seulement si, Im(Z) = 0 pour z différent de 0. Nous avons :

qui est équivalent à , puisque x² + y² + 1 0.


L'ensemble A des points M du plan pour lesquels I appartient à l'axe des abscisses privé de O est
l'axe des abscisses privé du point O.

c) I appartient à l'axe des ordonnées si, et seulement si, Re(Z)= 0 pour z différent de 0. Nous avons :

qui est équivalent à


L'ensemble B des points M du plan pour lesquels I appartient à l'axe des ordonnées est la
réunion de l'axe des ordonnées, privé de O, et du cercle de centre O et de rayon 1.

Exercice 2

1. a) Nous avons :
A(a; 0; 0); B(1; 1; 0); C(0; 1; 0); D(0; 0; 1); F(1; 1; 1); L(0; a; 0) et M(a; 0; 0).
(a; 0; -1); (0; a; -1) d'où (a; a; a²).

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b) L'aire du triangle DLM est donnée par : × soit :

× d'où:

Aire (DLM) = × a
c) Déterminons les coordonnées (x ; y ; z) du point K.
Nous avons : (x-1; y-1; z) et (0;0;1).
Or, =a , donc: K(1;1;a) et (a;-a;0).
Par conséquent, . = 0 et . = 0, donc la droite (OK) est orthogonale à deux droites
sécantes du plan (DLM) et donc la droite (CK) est orthogonale au plan (DLM).

2. a) Nous avons :
. =( + ).
Mais les droites (OK) et (HM) sont orthogonales par construction de H et, donc, . = 0.
Par conséquent : . = . .

b) D'après le résultat précédent, nous avons . = a, soit . = a.

Or, . = a² + 2 et, donc, = .

Pour tout réel positif a, nous avons : 0< <1, soit 0< <1, donc H appartient au segment [OK].

c) Nous avons :

= , avec (1;1;a), donc ( ; ; ).

Le point H a pour coordonnées ( ; ; ).

d) Nous avons : = + , soit =- + , donc :

= .

3. Le volume du tétraèdre DLMK est donné par : V = h×S, où h est la hauteur de la pyramide et S la
surface du triangle de base.

V= ×HK×aire(DLM), d'où V = a(a²-a+2) unités de volume.

Exercice 3

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Problème

Soit f la fonction définie sur [0; + [ par : f(x) = pour x > 0 et f(0) = 0.
Partie 1

1. Nous avons, pour tout réel x > 0, = 1+ + ,donc :

=1

et (- ) = 0, avec eX = 1, d'où = 1,

donc : f(x) = 1.
La droite d'équation y = 1 est asymptote à la courbe représentative de f au voisinage de + .

2. Pour x > 0, = × = × , donc en posant X = , nous


avons :

= (X3 + X² + X) × e-X = X3 e-X + X² e-X + Xe-X.

Or, X3 e-X = 0; X² e-X = 0 et X e-X = 0, donc: = 0.


Il s'ensuit que : f est dérivable en 0 et f '(0) = 0. La courbe (C) admet donc une tangente parallèle
à l'axe des abscisses au point O.

3. Sur l'intervalle ]0; + [, f est dérivable car elle est le produit de la fonction rationnelle x

, dérivable sur cet intervalle, par la fonction x dérivable sur ]0; + [.

Pour tout x > 0, f '(x) = × + × × , donc :

f '(x) = × .

D'où: pour tout x > 0, f '(x) = × .

4. Le signe de f '(x) sur ]0; + [ est celui de 1-x car > 0 et x4>0.
Il en résulte que, sur ]0 ; 1 [, f ' (x) > 0 et, sur] 1; + [, f ' (x) < 0.
f est strictement croissante sur l'intervalle ]0 ; 1] et strictement décroissante sur [1; + [.
Tableau des variations de f

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Partie 2
Soit g la fonction définie sur ]0; + [ par : g(x) = f(x) -xf '(x).
1. Dans ]0 ; + [, l'équation g(x) = 0 est équivalente à : f(x) -xf '(x) = 0.

Or, f(x) -xf '(x) = 0 équivaut à : × - × = 0.

× =0

= 0 car n'est jamais nul.


x3 + x² + 2x - 1 = 0 (E)
Dans ]0; + [, les équations g(x) = 0 et (E) sont équivalentes.

2. Sur l'intervalle [0; + [, la fonction polynôme p:x x3 + x² + 2x - 1 est dérivable, de fonction


dérivée x 3x² + 2x + 2 toujours strictement positive. Il s'ensuit que la fonction x x3 + x² + 2x -
1 est strictement croissante sur l'intervalle [0; + [ prenant la valeur -1 en 0 et admettant pour limite +
en + .
Donc l'équation x3 + x² + 2x- 1 = 0 admet une solution unique dans ]0; + [.

Encadrement de :
Nous avons
p(0) = -1 et p(1) = 3 donc 0 < < 1 ;
p(0) = -1 et p(0,5) = 0,375 donc 0 < < 0,5 ;
p(0,3) -0,2 et p(0,4) 0,02 donc 0,3 < < 0,4 ;
p(0,35) -0,1 et p(0,4) 0,02 donc 0,35 < < 0,4 ;
p(0,38) -0,04 et p(0,40) 0,02 donc 0,38 < < 0,4 ;
p(0,39) -0,008 et p(0,40) 0,02 donc 0,39 < < 0,4.
Un encadrement de à 10- 2 près est : 0,39 < < 0,40.

3. Soit A = , nous avons : < < et 0,78 < f( ) < 0,79, donc 1,8 < A < 2.
D'après la partie 2.1., nous avons :
g( ) = 0 équivaut à f( ) - f '( ) = 0 avec non nul.

Donc f( ) = f '( ) soit = f '( ) et A = f '( ).

4. ( ) a pour équation : y - f( ) = f '( )(x - ) soit


y = A(x - ) + f( ).
Or, d'après la question précédente, f( ) = A , donc une équation de ( ) est y = Ax.

Représentations graphiques

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5. Soit ( ) la tangente à (C) au point d'abscisse non nulle a, elle a pour équation :
y = f '(a) x - a f '(a) + f(a).
Cette tangente passe par O si, et seulement si, -af '(a) + f(a) = 0.
Cela équivaut à g(a) = 0. Or nous avons prouvé que est la seule solution de cette équation, donc
seule ( ) passe par l'origine.

6. a) Traçons la droite d' équation y = mx et déterminons graphiquement le nombre de points


d'intersection de cette droite avec (C). Le nombre de solutions dans l'intervalle [0 ; + [ de l'équation
f(x) = mx est :

aucune pour m > ou m < 0 ;

une solution pour m = ou m = 0 ;

deux solutions pour < m < 0.

b) On lira les abscisses des points d'intersection de (C) et de la droite d'équation y = mx. Le nombre de
solutions dans l'intervalle [0 ; + [ de l'équation f(x) = mx est :
pour m > f ' ( ), une solution égale à 0 ;
pour 0 < m < f '( ), trois solutions ;
pour m = 0, une solution égale à 0 ;
pour m < 0, une solution égale à 0.

Partie 3

1. Pour tout entier naturel non nul, un = et un+1 - un = avec f strictement positive sur

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l'intervalle [ ; ] , donc :
un+1 - un 0.
La suite (un) est croissante.

2. Soit h la fonction définie sur [0 ; + [ par : h(x) = (x + 1) × .

Pour tout réel x > 0, h'(x) = + (x + 1) × ,

soit h'(x) = (1 + )

c'est-à-dire h'(x) = ( )
et, par conséquent, h'(x) = f(x).
La fonction h est une primitive de f sur ]0 ; + [.

3. De la question précédente, nous déduisons : un = h(1) - h( ),

avec h(1) = et h( )= × .

De ce fait : un = - .

un représente l'aire en unités d'aire de la portion de plan définie par :

car f(x) 0 sur l'intervalle [ ;1].

4. La suite de terme général vn = converge vers 0 car vn = + ,

donc la suite (un) converge vers .

Sujet de BAC scientifiques Pondichéry- session 2006

Exercice 1 - Commun à tous les candidats (4 points)

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Dix affirmations, réparties en trois thèmes et numérotées de 1. a) à 3. d), sont proposées ci-dessous.
Le candidat portera sur sa copie, en regard du numéro de l'affirmation, et avec le plus grand soin, la
mention VRAI ou FAUX.
Chaque réponse convenable rapporte 0,4 point. Chaque réponse erronée enlève 0,1 point. Il n'est pas
tenu compte de l'absence de réponse. Un éventuel total négatif est ramené à 0.

1. Pour tout réel , désigne l'image de par la fonction exponentielle.

Affirmation 1.
a) Pour tous les réels a et b :
Affirmation 1.
b) Pour tous les réels a et b :
Affirmation 1. La droite d'équation y = + 1 est la tangente à la courbe représentative de la fonction
c) exponentielle en son point d'abscisse 1.

2. Soit une fonction numérique définie sur un intervalle ouvert I et soit a un élément de I.

Affirmation 2. a) Si est dérivable en a, alors est continue en a.


Affirmation 2. b ) Si est continue en a, alors est dérivable en a.

Affirmation 2. c) Si est dérivable en a, alors la fonction h admet une limite finie en


0.

3. On considère deux suites (un) et (vn) définies sur .

Affirmation 3. a) Si lim un = + et si lim vn = - , alors lim (un + vn) = 0.


Affirmation 3. b Si (un) converge vers un réel non nul et si lim vn = + , alors la suite (un × vn) ne
) converge pas.
Si (un) converge vers un réel non nul, si (vn) est positive et si lim vn = 0, alors la suite
Affirmation 3. c)
ne converge pas.
Affirmation 3. d) Si (un) et (vn) convergent, alors la suite converge.

Exercice 2 - Candidats n'ayant pas choisi l'enseignement de spécialité (5 points)

Le plan complexe est muni d'un repère orthonormal direct . On prendra pour unité graphique 5
cm.
On pose z0 = 2 et, pour tout entier naturel n, zn+1 = zn. On note An le point du plan d'affixe zn.

1. Calculer z1, z2, z3, z4 et vérifier que z4 est un nombre réel.


Placer les points A0, A1, A2, A3 et A4 sur une figure.

2. Pour tout entier naturel n, on pose un = |zn|.


Justifier que la suite (un) est une suite géométrique puis établir que, pour tout entier naturel n,

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3. A partir de quel rang n0 tous les points An appartiennent-ils au disque de centre O et de rayon 0,1 ?

4. a) Etablir que, pour tout entier naturel n, .


En déduire la nature du triangle OAnAn+1.
b) Pour tout entier naturel n, on note Ln la longueur de la ligne brisée A0A1A2...An-1An.
On a ainsi : Ln = A0A1 + A1A2 + ... + An-1An.
Exprimer Ln en fonction de n. Quelle est la limite de la suite (Ln) ?

Exercice 2 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Le plan complexe est muni d'un repère orthonormal direct ). On prendra 5 cm pour unité
graphique.
Soit la transformation qui, à tout point M d'affixe z, associe le point M' d'affixe z' définie par :
z' = z + 1.

1. Justifier que est une similitude directe dont on précisera le centre (d'affixe ), le rapport k et
l'angle .

2. On note A0 le point O et, pour tout entier naturel n, on pose An+1 = (An).
a) Déterminer les affixes des points A1, A2 et A3 puis placer les points A0, A1, A2 et A3.
b) Pour tout entier naturel n, on pose un = . Justifier que la suite (un) est une suite géométrique

puis établir que, pour tout entier naturel n, un = .


c) A partir de quel rang n0 tous les points An appartiennent-ils au disque de centre et de rayon
0,1 ?

3. a) Quelle est la nature du triangle A0A1 ?


En déduire, pour tout entier naturel n, la nature du triangle AnAn+1.
b) Pour tout entier naturel n, on note Ln la longueur de la ligne brisée A0A1A2...An-1An.
On a ainsi : Ln = A0A1 + A1A2 + ... + An-1An.
Exprimer Ln en fonction de n. Quelle est la limite de la suite (Ln) ?

Exercice 3 - Commun à tous les candidats (4 poins)

L'espace est muni d'un repère orthonormal (O; ).

Partie A
(Cette partie constitue une restitution organisée de connaissances)

Soit a, b, c et d des réels tels que (a, b, c) (0, 0, 0).


Soit P le plan d'équation .
On considère le point I de coordonnées et le vecteur de coordonnées (a, b, c).

Le but de cette partie est de démontrer que la distance de I au plan P est égale à .

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1. Soit la droite passant par I et orthogonale au plan P.
Déterminer, en fonction de a, b, c, , un système d'équations paramétriques de .

2. On note H le point d'intersection de et P.


a) Justifier qu'il existe un réel k tel que .
b) Déterminer l'expression de k en fonction de a, b, c, d, .

c) En déduire que IH = .

Partie B
Le plan Q d'équation est tangent à une sphère S de centre de coordonnées (1, -1, 3).

1. Déterminer le rayon de la sphère S.


2. Déterminer un système d'équations paramétriques de la droite passant par et orthogonale au
plan Q.
3. En déduire les coordonnées du point d'intersection de la sphère S et du plan Q.

Exercice 4 - Commun à tous les candidats (7 points)

Les parties A et B sont indépendantes.

Un laboratoire de recherche étudie l'évolution d'une population animale qui semble en voie de
disparition.

Partie A
En 2000, une étude est effectuée sur un échantillon de cette population dont l'effectif initial est égal à
mille.
Cet échantillon évolue et son effectif, exprimé en milliers d'individus, est approché par une fonction
du temps (exprimé en années à partir de l'origine 2000).

D'après le modèle d'évolution choisi, la fonction est dérivable, strictement positive sur [0; + [, et
satisfait l'équation différentielle :

(E) y' = - y(3 - ln y)

1. Démontrer l'équivalence suivante :


Une fonction , dérivable, strictement positive sur [0; + [, vérifie, pour tout t de [0; + [,
si et seulement si la fonction g = ln( ) vérifie, pour tout t de [0; + [,
g'(t) = .

2. Donner la solution générale de l'équation différentielle :

(H) .

3. En déduire qu'il existe un réel C tel que, pour tout t de [0; + [:

(la notation exp désigne la fonction exponentielle naturelle ).

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4. La condition initiale conduit donc à considérer la fonction définie par :

a) Déterminer la limite de la fonction en + .


b) Déterminer le sens de variation de sur [0, + [.
c) Résoudre dans [0, + [ l'inéquation .
Au bout de combien d'années, selon ce modèle, la taille de l'échantillon sera-t-elle inférieure à vingt
individus ?

Partie B
En 2005, ce laboratoire de recherche met au point un test de dépistage de la maladie responsable de
cette disparition et fournit les renseignements suivants : " La population testée comporte 50%
d'animaux malades. Si un animal est malade, le test est positif dans 99% des cas; si un animal n'est pas
malade, le test est positif dans 0,1% des cas".

On note M l'événement " l'animal est malade ", l'événement contraire et T l'événement " le test est
positif".

1. Déterminer P(M), PM(T), .


2. En déduire P(T).
3. Le laboratoire estime qu'un test est fiable, si sa valeur prédictive, c'est-à-dire la probabilité qu'un
animal soit malade sachant que le test est positif, est supérieure à 0,999. Ce test est-il fiable ?

Exercice 1 - Commun à tous les candidats

1.
Affirmation 1. a) On a, pour tous les réels a et b, (ea)b = eab
D'où : l'affirmation 1. a) est FAUSSE.

Affirmation 1. b) On a, pour tous les réels a et b,


D'où : l'affirmation 1. b) est VRAIE.

Affirmation 1. c) Pour tout réel x, f(x) = ex, donc f(1) = e1 = e.


Pour tout réel x, f'(x) = ex, donc f'(1) = e1 = e.
La tangente à la courbe représentative de la fonction exponentielle au point d'abscisses 1 a pour
équation :
y = f'(1)(x - 1) + f(1) = ex - e + e = ex
D'où : l'affirmation 1. c) est FAUSSE.

2.
Affirmation 2. a) L'affirmation 2. a) est VRAIE.

Affirmation 2. b) La fonction valeur absolue définie sur est continue en 0 mais n'est pas dérivable en
0.
L'affirmation 2. b) est FAUSSE.

Affirmation 2. c) C'est la définition de la dérivabilité en a.


L'affirmation 2. c) est VRAIE.

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3.
Affirmation 3. a) C'est une forme indétermiinée.
L'affirmation 3. a) est FAUSSE.

Affirmation 3. b) Si (un) converge vers un réel non nul et si lim vn = + , alors lim (un × vn) = .
Donc la suite (un × vn) ne converge pas.
L'affirmation 3. b) est VRAIE.

Affirmation 3. c) Si (un) converge vers un réel non nul, si (vn) est positive et si lim vn = 0, alors lim
. Donc la suite ne converge pas.
L'affirmation 3. c) est VRAIE.

Affirmation 3. d) Si (un) et (vn) convergent, alors on ne peut rien dire sur la limite de la suite . Elle
peut être une forme indéterminée de la forme .
L'affirmation 3. d) est FAUSSE.

Exercice 2 - Candidats n'ayant pas choisi l'enseignement de spécialité

1. Calculons z1 :

D'où : z1 = 1 + i

Calculons z2 :

D'où : z2 = i

Calculons z3 :

D'où :

Calculons z4 :

D'où :
z4 est bien un nombre réel.

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2. Justifions que la suite (un) est une suite géométrique :
Pour tout entier naturel n,

D'où : (un) est une suite géométrique de raison et de premier terme u0 = |z0| = 2.

On en déduit que, pour tout entier naturel n,

3. Déterminons le rang n0 à partir duquel tous les points An appartiennent au disque de centre O
et de rayon 0,1 :
On a pour tout entier naturel n : OAn = |zn - zO| = |zn - 0| = |zn| = un
Dire que les points An appartiennent au disque de centre O et de rayon 0,1 revient à dire que un 0,1,
donc :

Or, donc à partir du rang n0 = 9, tous les points An appartiennent au disque de centre O
et de rayon 0,1.

4. a) Etablissons que pour tout entier naturel n, :


Pour tout entier naturel n,

On a bien établi la formule proposée.

Déduisons-en la nature du triangle OAnAn+1 :


Pour tout entier naturel n,

On en déduit alors que :


Le triangle OAnAn+1 est donc rectangle en An+1.
De plus, donc |zn+1 - zn| = |zn+1|, c'est-à-dire AnAn+1 = OAn+1.
Le triangle OAnAn+1 est donc isocèle en An+1.
D'où : le triangle OAnAn+1 est rectangle et isocèle en An+1.

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4. b) Exprimons Ln en fonction de n :
Pour tout entier naturel n,
Ln = A0A1 + A1A2 + ... + An-1An
Ln = |z1 - z0| + |z2 - z1| + ... + |zn - zn-1|
Ln = |iz1| + |iz2| + ... + |izn| d'après la question 4. a)
Ln = |i||z1| + |i||z2| + ... + |i||zn|
Ln = |z1| + |z2| + ... + |zn|
Ln = u1 + u2 + ... + un

D'où, pour tout entier naturel n,

Déterminons la limite de la suite (Ln) :

Comme , alors
Donc :

Exercice 2 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité

1. Justifions que f est une similitude directe :


L'écriture complexe de f est de la forme z' = az + b avec a et , donc f est une similitude
directe.

Déterminons son centre :


a est un nombre complexe différent de 1, f admet donc un centre d'affixe vérifiant
. Donc :

D'où :

Déterminons son rapport k :


k = |a| =

Déterminons son angle :


, donc :

D'où : f est une similitude directe de centre d'affixe = 1 + i, de rapport k = et d'angle

2. a) Déterminons les affixes des points A1, A2 et A3 :


A1 = f(A0).
On note z1 l'affixe du point A1 :

D'où : z1 = 1

A2 = f(A1)
On note z2 l'affixe du point A2 :

D'où : z2 =

A3 = f(A2)

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On note z3 l'affixe du point A3 :

d'où : z3 =

2. b) Justifions que la suite (un) est une suite géométrique :


Pour tout entier naturel n, ,
donc pour tout entier naturel n, un+1 =
La suite (un) est donc une suite géométrique de raison et de premier terme

Donc : pour tout entier naturel n,

2. c) Déterminons le rang n0 à partir duquel tous les points An appartiennent au disque de centre
et de rayon 0,1 :
Dire que les points An appartiennent au disque de centre et de rayon 0,1 revient à dire que
, c'est-à-dire .

Or, , donc :

Or, à 10-1 près, donc à partir du rang n0 = 8, tous les points An appartiennent au disque
de centre et de rayon 0,1.

3. a) Déterminons la nature du triangle :


On a :
A0A1 = |z1 - z0| = |z1| = 1,
= |1 + i - 1| = |i| = 1.

De plus,

D'où : le triangle est rectangle et isocèle en A1.

Déduisons-en, pour tout entier naturel n, la nature du triangle :

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Montrons pas récurrence que pour tout entier naturel n, est un triangle rectangle et isocèle
en An+1 :
- au rang 0 : on a montré précédemment que le triangle est rectangle et isocèle en A1.
La propriété est donc vraie au rang 0.
Supposons que la propriété soit vraie au rang n et montrons qu'elle l'est encore au rang (n + 1) :
On a .
Or, une similitude transforme un triangle en un triangle de même nature, donc le triangle
est rectangle et isocèle en An+2.
La propriété est donc vraie au rang (n+1).
D'où : pour tout entier naturel n, le triangle est rectangle et isocèle en An+1.

3. b) Exprimons Ln n fonction de n :
Ln = A0A1 + A1A2 + ... + An-1An
Or, pour tout entier naturel n, le triangle est rectangle et isocèle en An+1, donc AnAn+1 =
. Donc, pour tout entier naturel n,
Ln =
Ln = u1 + u2 + ... + un

Déterminons la limite de la suite (Ln) :

Comme , alors ,
donc

Exercice 3 - Commun à tous les candidats

Partie A
1. Déterminons un système d'équations paramétriques de :
Soit M(x; y; z) un point appartenant à la droite .
(a, b, c) est un vecteur normal au plan P. La droite est orthogonale à P, donc est un vecteur
directeur de .
Donc, il existe un réel t tel que .

Donc : où

D'où : un système d'équations paramétriques de est où

2. a) Justifions qu'il existe un réel k tel que :


H est le point d'intersection de et P, donc est un vecteur directeur de la droite . Les vecteurs
et sont donc colinéaires.
D'où : il existe donc un réel k tel que

2. b) Déterminons l'expression de k :

D'après la question précédente, , donc

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c'est-à-dire :
Or, H est un point du plan P, donc axH + byH + czH + d = 0.
Donc : a(ka + xI) + b(kb + yI) + c(kc + zI) + d = 0
ka² + axI + kb² + byI + kc² + czI + d = 0
k(a² + b² + c²) = -axI - byI - czI - d

car

2. c) Déduisons-en que IH = :
D'après la question 2. a), , donc

Partie B
1. Déterminons le rayon de la sphère S :
Soit H le point d'intersection de la sphère S et du plan Q.
Le rayon de la sphère est donné par
D'après la partie A, on a :

D'où :

2. Déterminons un système d'équations paramétriques de la droite passant par et


orthogonale au plan Q :
Soit M(x, y, z) un point de la droite .
La droite est orthogonale au plan Q, donc les vecteurs et sont colinéaires.
Il existe donc un réel t tel que ,

C'est-à-dire où

D'où : où

3. Déduisons-en les coordonnées du point d'intersection de la sphère S et du plan Q :


Le point H appartient au plan Q, donc xH - yH + zH - 11 = 0.

Or, H appartient aussi à la droite , donc :


Donc : (t + 1) - (-t - 1) + (t + 3) - 11 = 0
t + 1 + t + 1 + t + 3 - 11 = 0
3t = 6
t=2

Donc :
D'où : H(3; -3; 5).

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Exercice 3 - Commun à tous les candidats

Partie A
1. Démontrons l'équivalence :
Pour tout t de [0; + [,
D'où l'équivalence attendue.

2. Donnons la solution générale de l'équation différentielle (H) :


Les solutions de (H) sont toutes les fonctions définies sur [0; + [ par où C est un
réel.

3. Déduisons-en, qu'il existe un réel C tel que, pour tout t de [0; + [:


:
Pour tout t positif, g'(t) =
g est solution de l'équation différentielle (H)
Il existe un réel C tel que, pour tout réel t positif, g(t) = C exp +3
Il existe un réel C, tel que pour tout réel t tpositif, ln f(t) = C exp +3
Il existe un réel C, tel que pour tout réel t positif, f(t) = exp(3 + C exp + 3) car exp est une
fonction bijective de sur ]0; + [.

4. a) Déterminons la limite de la fonction en + :

D'où :

4. b) Déterminons le sens de variation de sur [0, + [:


Pour tout réel t positif, f '(t) = - f(t) (3 - ln f(t)), donc :

Or, pour tout réel positif t, exp et f(t) > 0,


Donc pour tout réel positif t, f '(t) < 0.
D'où : f est strictement décroissante sur [0; + [.

4. c) Résolvons dans [0, + [ l'inéquation :

D'où :

La taille de l'échantillon f est exprimée en milliers d'individus. 20 individus correspondent à 0,02


milliers d'individus.
On veut savoir au bout de combien de d'années la taille de l'échantillon sera inférieure à 20 individus.
On cherche donc t tel que f(t) < 0,02.
D'après la question précédente,
Or, , donc la taille de l'échantillon sera inférieure à vingt individus au bout de
17 années.

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Partie B
1. Déterminons les probabilités Déterminer P(M), PM(T), :
La population testée comporte 50% d'animaux malades, donc P(M) =
Si un animal est malade, le test est positif dans 99% des cas, donc P M(T) =
Si un animal n'est pas malade, le test est positif dans 0,1% des cas, donc

2. Déduisons-en P(T) :

P(T) = 0,99 × 0,5 + 0,001 × (1 - 0,5)


P(T) = 0,495 + 0,0005
P(T) = 0,4955

3. Déterminons si le test est fiable ou non :

Donc PT(M) < 0,999. Le test n'est donc pas fiable.

Sujet BAC scientifiques Amériques du nord – session 2006

Exercice 1 - Commun à tous les candidats (3 points)

Pour chacune des 3 questions, une seule des trois propositions est exacte.
Le candidat indiquera sur la copie le numéro de la question et la lettre correspondant à la réponse
choisie. Aucune justification n'est demandée.
Une réponse exacte rapporte 1 point ; une réponse inexacte enlève 0,5 point ; l'absence de réponse est
comptée 0 point.
Si le total est négatif, la note est ramenée à zéro.

Une urne contient 10 bulletins indiscernables au toucher de 3 sortes :


4 sont marqués " oui ", 3 sont marqués " non " et 3 sont marqués " blanc ".

Lors d'un premier jeu, le joueur commence par miser 30 centimes d'euro. Il tire ensuite un bulletin
de l'urne et l'y remet après l'avoir lu.
Si le bulletin tiré est marqué " oui ", le joueur reçoit 60 centimes d'euro, s'il est marqué " non ", il ne
reçoit rien. Si le bulletin est marqué " blanc ", il reçoit 20 centimes d'euro.

Question 1 : Le jeu est :

A : favorable au joueur B : dévaforable au joueur C : équitable

Question 2 : Le joueur joue 4 parties indépendamment les unes des autres.


La probabilité qu'il tire au moins une fois un bulletin marqué " oui " est égale à

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A: B: C:

Lors d'un second jeu, le joueur tire simultanément deux bulletins de l'urne.

Question 3 : La probabilité qu'il obtienne un tirage de deux bulletins de sortes différentes est égale à

A: B: C:

Exercice 2 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal direct (unité graphique 2 cm), on
considère les points A, B et C d'affixes respectives zA = 2, zB = 1 + i et zC = 1 - i .

Partie A
1. a) Donner la forme exponentielle de zB puis de zC.
b) Placer les points A, B et C.

2. Déterminer la nature du quadrilatère OBAC.

3. Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que |z| = |z - 2|.

Partie B
A tout point M d'affixe z tel que z zA, on associe le point M' d'affixe z' défini par

1. a) Résoudre dans l'équation


b) En déduire les points associés aux points B et C.
c) Déterminer et placer le point G' associé au centre de gravité G du triangle OAB.

2. a) Question de cours :
Prérequis : le module d'un nombre complexe z quelconque, noté |z|, vérifie |z|² = z où est le
conjugué de z.
Démontrer que :
pour tous nombres complexes z1 et z2, |z1 × z2| = |z1| × |z2|

pour tout nombre complexe z non nul,

b) Démontrer que pour tout nombre complexe z distinct de 2,


c) On suppose dans cette question que M est un point quelconque de , où est l'ensemble défini
à la question 3. de la partie A.
Démontrer que le point M' associé à M appartient à un cercle dont on précisera le centre et le rayon.
Tracer .

Exercice 2 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Le plan est muni d'un repère orthonormal (unité graphique 4 cm).


Soit le point d'affixe 2.

On appelle r la rotation de centre et d'angle et h l'homothétie de centre et de rapport .

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1. On pose .
a) Quelle est la nature de la transformation ? Préciser ses éléments caractéristiques.
b) Montrer que l'écriture de la transformation est : z .
c) Soit M un point quelconque du plan d'affixe z. On désigne par M ' son image par et on note z '
l'affixe de M '. Montrer que z - z ' = i(2 - z ').

2. a) Question de cours
Prérequis : défintions géométriques du module d'un nombre complexe et d'un argument d'un nombre
complexe non nul. Proporiéts algébriques des modules et des arguments.
Démontrer que : si A est un point donné d'affixe a, alors l'image du point P d'affixe p par la rotation de
centre A et d'angle est le point Q d'affixe q telle que q -a = i(p - a).
b) Déduire des questions précédentes la nature du triangle MM ', pour M distinct de .

3. Soit A0 le point d'affixe 2 + i.


On considère la suite (An) de points du plan définis par : pour tout entier naturel n, An+1 = .

a) Montrer que, pour tout entier naturel n, l'affixe an de An est donnée par : an =
b) Déterminer l'affixe de A5.

4. Déterminer le plus petit entier n0 tel que l'on ait :


pour n n0, le point An est dans le disque de centre et de rayon 0,01.

Exercice 3 - Commun à tous les candidats (5 points)

1. On considère la fonction g définie sur ]0 ; + [ par


On donne ci-dessous le tableau de variation de g.

Démontrer toutes les propriétés de la fonction g regroupées dans ce tableau.

2. Soit la fonction définie sur ]0 ; + [ par

a) Démontrer que où est le réel apparaissant dans le tableau ci-dessus.

b) Soit a un réel. Pour a > 1, exprimer en fonction de a.

3. On a tracé dans le repère orthonormal ci-dessous les courbes représentatives des fonctions
et g notées respectivement (Cf) et (Cg).

On appelle I le point de coordonnées (1 ; 0), P0 le point d'intersection de (Cg) et de l'axe des abscisses,
M0 le point de (Cf) ayant même abscisse que P0 et H0 le projeté orthogonal de M0 sur l'axe des
ordonnées.

On nomme le domaine du plan délimité par la courbe (Cf) et les segments [IP0] et [P0M0].
On nomme le domaine du plan délimité par le rectangle construit à partir de [OI] et [OH 0].

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Démontrer que les deux domaines et ont même aire, puis donner un encadrement d'amplitude
0,2 de cette aire.

Exercice 4 - Commun à tous les candidats (7 points)

Le plan est muni d'un repère orthonormal .


On s'intéresse aux fonctions dérivables sur [0 ; + [ vérifiant les conditions :

On admet qu'il existe une unique fonction vérifiant simultanément (1) et (2).

Les deux parties peuvent être traitées de manière idépendante.

Partie A : Etude d'une suite


Afin d'obtenir une approximation de la courbe représentative de la fonction , on utilise la méthode
itérative d'Euler avec un pas égal à 0,2.
On obtient ainsi une suite de points notés (Mn), d'abscisse et d'ordonnée yn telles que :

1. a) Les coordonnées des premiers points sont consignées dans le tableau ci-dessous. Compléter ce
tableau. On donnera les résultats à 10-4 près.

n 0 1 2 3 4 5 6 7
0 0,2 0,4
yn 0 0,80000 1,4720

b) Placer, sur le graphique ci-dessous, les points Mn pour n entier naturel inférieur ou égal à 7.

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c) D'après ce graphique, que peut-on conjecturer sur le sens de variation de la suite (yn) et sur sa
convergence ?

2. a) Pour réel, on pose .


Montrer que si , alors .
b) Montrer que pour tout entier naturel n, 0 yn 2.
c) Etudier le sens de variation de la suite (yn).
d) La suite (yn) est-elle convergente ?

Partie B : Etude d'une fonction

Soit g la fonction définie sur [0 ; + [ par et (Cg) sa courbe représentative.

1. Montrer que la fonction g vérifie les conditions (1) et (2).

2. a) Montrer que (Cg) admet une asymptote dont on donnera une équation.
b) Etudier les variations de g sur [0 ; + [.

3. Déterminer l'abscisse du point d'intersection de et de la tangente à (Cg) à l'origine.

4. Tracer, dans le repère fourni, la courbe (Cg) et les éléments mis en évidence dans les quesiotns
précédentes de cette partie B.

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Bac scientifiques Liban – session 2006

Exercice 1 - Commun à tous les candidats (5 points)

Dans l’espace muni d’un repère orthonormal , on donne les points A(2 ; 1 ; 3), B(- 3 ; -1 ; 7)
et C(3 ; 2 ; 4).

1. Montrer que les points A, B et C ne sont pas alignés.

2. Soit (d) la droite de représentation paramétrique


a) Montrer que la droite (d) est orthogonale au plan (ABC).
b) Donner une équation cartésienne du plan (ABC).

3. Soit H le point commun à la droite (d) et au plan (ABC).


a) Montrer que H est le barycentre de (A ; - 2), (B ; - 1) et (C ; 2).
b) Déterminer la nature de l’ensemble des points M de l’espace tels que

En préciser les éléments caractéristiques.


c) Déterminer la nature de l’ensemble des points M de l’espace tels que
.
En préciser les éléments caractéristiques.
d) Préciser la nature et donner les éléments caractéristiques de l’intersection des ensembles et .

e) Le point S(-8 ; 1 ; 3) appartient-il à l’intersection des ensembles et ?

Exercice 2 - Candidats n'ayant pas choisi l'enseignement de spécialité (5 points)

Le plan complexe est muni d'un repere orthonorme direct .


On prendra 2 cm pour unité graphique.
Soit A le point d'affixe i et B le point d'affixe 2.

1. a) Determiner l'affixe du point B1 image de B par l'homothétie de centre A et de rapport .


b) Determiner l'affixe du point B' image de B1 par la rotation de centre A et d'angle .
Placer les points A, B et B'.

2. On appelle la transformation du plan dans lui-même qui, à tout point M d'affixe z, associe le point
M' d'affixe z' tel que z' = (1 + i)z + 1.
a) Montrer que B a pour image B' par .
b) Montrer que A est le seul point invariant par .
c) Etablir que pour tout nombre complexe z distinct de i, .
Interpréter ce résultat en termes de distances puis en termes d'angles.
En déduire une méthode de construction de M' à partir de M, pour M distinct de A.

3. a) Donner la nature et préciser les éléments caractéristiques de l'ensemble des points M du plan
dont l'affixe z vérifie .
b) Démontrer que z' - 3 - 2i = (1 + i)(z - 2).
En déduire que si Ie point M appartient à alors son image M' par appartient à un cercle

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dont on précisera le centre et le rayon.
c) Tracer et sur la même figure que A, B et B'.

Exercice 2 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Dans le plan complexe muni du repère orthonormal direct , on considère les points A d'affixe 3i
et B d'affixe 6 ; unité graphique : 1 cm.

Partie A
1. Montrer qu'il existe une similitude directe et une seule qui transforme A en O et O en B. Préciser ses
éléments caractéristiques.
2. Montrer qu'il existe une similitude indirecte et une seule qui transforme A en O et O en B.

Partie B
1. Soit la transformation du plan dans lui-même qui, à tout point M d'affixe z, associe le point M'
d'affixe z' = -2i + 6 où désigne le conjugué de z.
Montrer que possède un point invariant et un seul. On note K ce point.

2. Soit h l'homothétie de centre K et de rapport .


On pose g = h.
a) Montrer que g est une isométrie laissant invariant le point K.
b) On designe par M" l'image du point M d'affixe z par la transformation g.
Montrer que l'écriture complexe de g est z" = -i + 2 + 2i ou z" est l'affixe de M".
c) Montrer qu'il existe sur l'axe (O; ) un unique point invariant par g; on le note L.
Reconnaître alors la transformation g.
d) En déduire que la transformation est la composée d'une homothétie h' suivie de la réflexion
d'axe (KL). Préciser les éléments caractéristiques de h'.

3. Déterminer les droites telles que et soient parallèles.

Exercice 3 - Commun à tous les candidats (7 poins)

Partie A : étude d'une fonction


Soit la fonction définie sur l'intervalle [0; + [ par .
Sa courbe représentative (C) dans un repère orthogonal est donnée en annexe.

1. a) Montrer que la fonction est strictement croissante sur l'intervalle [0; + [.


b) L'axe des abscisses est-il tangent à la courbe (C) au point O ?

2. On pose I = .
a) Determiner trois réels a, b et c tels que, pour tout x -1, .
b) Calculer I.

3. A l'aide d'une intégration par parties et du résultat obtenu à la question 2, calculer, en unités d'aires,
l'aire de la partie du plan limitée par la courbe (C) et les droites d'equations = 0, = 1 et y = 0.

4. Montrer que l'équation = 0,25 admet une seule solution sur l'intervalle [0; 1].
On note cette solution. Donner un encadrement de d'amplitude 10-2.

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Partie B : étude d'une suite

La suite (un) est définie sur par un = .

1. Déterminer le sens de variation de la suite (un).


La suite (un) converge-t-elle ?

2. Démontrer que pour tout entier naturel n non nul,


En déduire la limite de la suite (un).

Représentation graphique de la fonction obtenue à l'aide d'un tableur


courbe (C)

Exercice 4 - Commun à tous les candidats (3 points)

La durée de vie d'un robot, exprimée en années, jusqu'à ce que survienne la première panne est une
variable aléatoire qui suit une loi exponentielle de paramètre avec .

Ainsi, la probabilité qu'un robot tombe en panne avant l'instant t est égale à .

1. Déterminer , arrondi à 10-2 près, pour que la probabilité p(X > 6) soit égale à 0,3.

Pour la suite de l'exercice, on prendra = 0,2.

2. A quel instant t, à un mois près, la probabilité qu'un robot tombe en panne pour la première fois est-
elle de 0,5 ?
3. Montrer que la probabilité qu'un robot n'ait pas eu de panne au cours des deux premières années est
e-0,4.
4. Sachant qu'un robot n'a pas eu de panne au cours des deux premières années, quelle est, à 10 -2 près,
la probabilité qu'il soit encore en état de marche au bout de six ans ?

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5. On considère un lot de 10 robots fonctionnant de maniere indépendante.
Déterminer la probabilité que, dans ce lot, il y ait au moins un robot qui n'ait pas eu de panne au cours
des deux premières années.

Bac scientifiques Polynésie Française – session 2006

Exercice 1 - Commun à tous les candidats (5 points)

Le plan complexe est muni du repère orthonormal direct ; unité graphique 2 cm.
On appelle A et B les points du plan d’affixes respectives a = 1 et b = -1.
On considère l'application qui, à tout point M différent du point B, d'affixe z, fait correspondre le
point M' d'affixe z' définie par z' = .
On fera une figure qui sera complétée tout au long de cet exercice.

1. Déterminer les points invariants de , c'est-à-dire les points M tels que M = (M).

2. a) Montrer que, pour tout nombre complexe z différent de -1, (z' - 1)(z + 1) = -2.
b) En déduire une relation entre |z' - 1| et |z + 1|, puis entre arg(z' - 1) et arg(z + 1), pour tout nombre
complexe z différent de -1.
Traduire ces deux relations en termes de distances et d’angles.

3. Montrer que si M appartient au cercle (C) de centre B et de rayon 2, alors M' appartient au cercle
(C') de centre A et de rayon 1.

4. Soit le point P d'affixe p = -2 + i .


a) Déterminer la forme exponentielle de (p + 1).
b) Montrer que le point P appartient au cercle (C).
c) Soit Q le point d’affixe q =- où est le conjugué de p.
Montrer que les points A, P' et Q sont alignés.
d) En utilisant les questions précédentes, proposer une construction de l'image P' du point P par
l’application .

Exercice 2 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Pour chacune des cinq propositions suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse et donner une
démonstration de la réponse choisie. Une réponse non démontrée ne rapporte aucun point.

Dans l'espace rapporté à un repère orthonormal , on donne les points A(0 ; 0 ; 2) B(0 ; 4 ;
0) et C(2 ; 0 ; 0).
On désigne par I le milieu du segment [BC], par G l'isobarycentre des points A, B et C, et par H le
projeté orthogonal du point O sur le plan (ABC).

Proposition 1 : « l'ensemble des points M de l’espace tels que est le plan (AlO) ».

Proposition 2 : « l’ensemble des points M de l’espace tels que est la


sphère de diamètre [BC] ».

Proposition 3 : « le volume du tétraèdre OABC est égal à 4 ».

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Proposition 4 : « le plan (ABC) a pour équation cartésienne 2 + y +2z = 4 et le point H a pour
coordonnées ».

Proposition 5 : « la droite (AG) admet pour représentation paramétrique ».

Exercice 2 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Pour chacune des cinq propositions suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse et donner une
démonstration de la réponse choisie. Une réponse non démontrée ne rapporte aucun point.

1. Proposition 1 : « pour tout entier naturel n, 3 divise le nombre 22n -1 ».

2. Proposition 2 : « si un entier relatif est solution de l'équation (modulo 6) alors


(modulo 3) ».

3. Proposition 3 : « l'ensemble des couples d'entiers relatifs ( ; y) solutions de l'équation 12 - 5 y =


3 est l'ensemble des couples (4 + 10k ; 9 + 24k) où k ».

4. Proposition 4 : « il existe un seul couple (a ; b) de nombres entiers naturels, tel que a < b et
PPCM(a , b) - PGCD(a , b) = 1 ».

5. Deux entiers naturels M et N sont tels que M a pour écriture en base dix et N a pour écriture
en base dix.
Proposition 5 : « Si l'entier M est divisible par 27 alors l'entier M - N est aussi divisible par 27 ».

Exercice 3 - Commun à tous les candidats (4 points)

On a posé à 1 000 personnes la question suivante : « Combien de fois êtes-vous arrivé en retard au
travail au cours des deux derniers mois ? ». Les réponses ont été regroupées dans le tableau suivant :
Nombre de retards le 2e mois \ Nombre 2 ou
0 1 Total
de retards le 1er mois plus
0 262 212 73 547
1 250 73 23 346
2 ou plus 60 33 14 107
Total 572 318 110 1000

1. On choisit au hasard un individu de cette population.


a) Déterminer la probabilité que l'individu ait eu au moins un retard le premier mois.
b) Déterminer la probabilité que l'individu ait eu au moins un retard le deuxième mois sachant qu'il
n'en a pas eu le premier mois.

2. On souhaite faire une étude de l'évolution du nombre de retards sur un grand nombre n de mois (n
entier naturel non nul).
On fait les hypothèses suivantes :

 si l'individu n'a pas eu de retard le mois n, la probabilité de ne pas en avoir le mois n + 1 est
0,46.
 si l'individu a eu exactement un retard le mois n, la probabilité de ne pas en avoir le mois n + 1
est 0,66.

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 si l'individu a eu deux retards ou plus le mois n, la probabilité de ne pas en avoir le mois n + 1
est encore 0,66.

On note
An, l'événement « l'individu n'a eu aucun retard le mois n »,
Bn, l'événement « l'individu a eu exactement un retard le mois n »,
Cn, l'évènement « l'individu a eu deux retards ou plus le mois n ».
Les probabilités des événements An, Bn, Cn sont notées respectivement pn, qn, rn.

a) Pour le premier mois (n = 1), les probabilités p1, q1 et r1 sont obtenues à l'aide du tableau
précédent. Déterminer les probabilités p1, q1 et r1.
b) Exprimer pn+1 en fonction de pn, qn et rn. On pourra s'aider d'un arbre.
c) Montrer que, pour tout entier naturel n non nul, pn+1 = -0,2pn +0,66.
d) Soit la suite (un) définie pour tout entier naturel n non nul par un = pn -0,55.
Démontrer que (un) est une suite géométrique dont on donnera la raison.
e) Déterminer . En déduire .

Exercice 4 - Commun à tous les candidats (6 points)

Partie A
On donne le tableau de variations d'une fonction dérivable sur :

On définit la fonction F sur par .

1. Déterminer les variations de la fonction F sur .

2. Montrer que 0 F(3) 4e-2.

Partie B
La fonction considérée dans la partie A est la fonction définie sur par .
On appelle g la fonction définie sur par .
On désigne par et les courbes représentant respectivement les fonctions et g dans un repère
orthogonal .
Les courbes sont tracées en annexe.

1. a) Montrer que les variations de la fonction sont bien celles données dans la partie A.
On ne demande pas de justifier les limites.
b) Étudier les positions relatives des courbes et .

2. Soit h la fonction définie sur par .


a) Montrer que la fonction H définie sur par est une primitive de la
fonction h sur .
b) Soit un réel supérieur ou égal à 1.
On considère la partie du plan limitée par les courbes et et les droites d'équations = 1 et
.
Déterminer l'aire , exprimée en unité d'aire, de cette partie du plan.
c) Déterminer la limite de lorsque tend vers + .

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3. On admet que, pour tout réel m strictement supérieur à 4e-2, la droite d'équation y = m coupe la
courbe au point P( ; m) et la courbe au point Q( ; m).

L'objectif de cette question est de montrer qu'il existe une seule valeur de appartenant à
l'intervalle ]- ; -1] telle que la distance PQ soit égale à 1.
a) Faire apparaître approximativement sur le graphique (proposé en annexe) les points P et Q tels
que ]- ; -1] et PQ = 1.
b) Exprimer la distance PQ en fonction de et de .
Justifier l'égalité .
c) Déterminer la valeur de telle que PQ = 1.

Annexe de l'exercice 4

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Exercice 3 - Commun à tous les candidats

1. a) Déterminons la probabilité que l'individu ait eu au moins un retard le premier mois :


A l'aide du tableau, on constate que 212 personnes ont eu un retard le premier mois et 110 personnes
ont eu deux ou plus retards.
On compte donc 318 + 110 = 428 personnes qui ont eu au moins un retard le premier mois (sur 1 000
personnes au total).
La probabilité cherchée est

1. b) Déterminons la probabilité que l'individu ait eu au moins un retard le deuxième mois


sachant qu'il n'en a pas eu le premier mois :
A l'aide du tableau, on constate que parmi les 572 personnes n'ayant pas eu de retard le premier mois,
250 ont eu un retard le deuxième mois et 60 ont eu deux retards ou plus.
On compte donc 250 + 60 = 310 personnes ayant eu un retard ou plus le deuxième mois parmi les 572
personnes n'ayant pas eu de retard le premier mois.
La probabilité cherchée est

2. a) Déterminons les probabilités p1, q1 et r1 :


En considérant la dernière ligne du tableau, on détermine :
la probabilité p1 que l'individu n'ait eu aucun retard le premier mois : p1 =
la probabilité q1 que l'individu ait eu exactement un retard le premier mois : q 1 =
et la probabilité r1 que l'individu ait deux retards ou plus le premier mois : r1 =

2. b) Exprimons pn+1 en fonction de pn, qn et rn :


An, Bn et Cn forment une partition de l'univers. En appliquant la formule des probabilités totales, on a :
pn+1 = p(An+1) = p(An+1 An) + p(An+1 Bn) + p(An+1 Cn). Donc :
pn+1 = p(An) × pAn(An+1) + p(Bn) × pBn(An+1) + p(Cn) × pCn(An+1)
pn+1 = pn × 0,46 + q<SUB<N< sub> × 0,66 + rn × 1,66
D'où : pn+1 = 0,46 pn + 0,66 qn + 0,66 rn

2. c) Montrons que, pour tout entier naturel n non nul, pn+1 = -0,2pn + 0,66 :
Pour tout entier naturel n non nul, An, Bn et Cn forment une partition de l'univers, donc : p<SUB<N<
sub> + qn + rn = 1.
Donc : qn + rn = 1 - pn. On en déduit alors que :
pn+1 = 0,46 pn + 0,66(qn + rn)= 0,46 pn + 0,66(1 - pn)
D'où : pn+1 = -0,2 pn + 0,66

2. d) Démontrons que (un) est une suite géométrique :


Pour tout entier natirel n non nul,
un+1 = pn+1 - 0,55
un+1 = -0,2 pn + 0,66 - 0,55
un+1 = -0,2pn + 0,11

un+1 = -0,2
un+1 = -0,2(pn - 0,55)
un+1 = -0,2 un

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Donc : (un) est une suite géométrique de raison -0,2 et de premier terme u 1 = p1 - 0,55 = 0,572 - 0,55 =
0,022

2. e) Déterminons et :
De la question précédente, on en déduit que pour tout entier naturel n non nul, un = u1 qn-1 = 0,022 × (-
0,2)n-1
Comme |-0,2| < 1, alors
De un = pn - 0,55, on en déduit que :

Exercice 4 - Commun à tous les candidats

Partie A
1. Déterminons les variations de la fonction F sur :
F est dérivable sur et pour tout réel , F '( ) =
Or, d'après le tableau de variations de la fonction , pour tout réel , .
D'où : pour tout réel , F '( ) 0.
F est donc croissante sur .

2. Montrons que 0 F(3) 4e-2 :

F(3) =
Or, d'après le tableau de variations de la fonction , [2 ; 3], 0 4e-2.

D'où :
Donc : 0 F(3) 4e-2

Partie B
1. a) Montrons que les variations de la fonction sont bien celles données dans la partie A :
est dérivable sur et pour tout réel , on a :
Pour tout réel , . Donc est du signe de .

D'où : est positive sur [0 ; 2] et négative sur ]- ; 0] et sur [2 ; + [.


D'où : est décroissante sur ]- ; 0] et sur [2 ; + [ et est croissante sur [0 ; 2].
De plus, et
On retrouve bien les données du tableau de variations de la partie A.

1. b) Étudions les positions relatives des courbes et :


Pour cela, étudions le signe de sur .
Pour tout réel ,
Pour tout réel , , donc est du signe de . Donc :
< 0 si ]-1 ; 1[.
> 0 si .
= 0 si = -1 ou = 1.
D'où : est en dessous de sur ]-1 ; 1[,
est au-dessus de sur ,
Les courbes et se coupent aux points d'abscisse -1 et 1.

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2. a) Montrons que la fonction H définie sur est une primitive de la fonction h sur :
H est dérivable sur et pour tout réel , on a :

D'où : H est une primitive de h sur .

2. b) Déterminons l'aire :
Sur [1 ; ], , donc :

D'où :

2. c) Déterminons la limite de lorsque tend vers + :

D'où :

3. a) Faisons apparaître approximativement sur le graphique les points P et Q :

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2. b) Exprimons la distance PQ :
PQ² = (xP - xQ)² + (yP - yQ)²
PQ² = (xP - xQ)² + (m - m)²
D'où : PQ = |xP - xQ| = xP - xQ (d'après le graphique).

Justifions l'égalité :
La droite y = m coupe la courbe au point P(xP ; m), donc f(xP) = m et elle coupe la courbe au
point Q(xQ ; m), donc g(xQ) = m.
D'où : f(xP) = g(xQ).

2. c) Déterminons la valeur de telle que PQ = 1 :


Comme PQ = 1, alors xQ = xP - 1.
L'égalité f(xP) = g(xQ) s'écrit alors :

Or, xP < -1, donc

BAC scientifiques session juin 2006

Exercice 1 - Commun à tous les candidats (5 points)

Soit un repère orthonormal de l'espace.


On considère les points A (2; 4; 1), B (0; 4; —3), C (3; 1; —3), D (1; 0; —2), E (3; 2; —1), I
.

Pour chacune des cinq affirmations suivantes, dire, sans le justifier, si elle est vraie ou si elle est
fausse.
Pour chaque question, il est compté un point si la réponse est exacte et zéro sinon.

1. Une équation du plan (ABC) est : 2 + 2y — z — 11 = 0.

2. Le point E est le projeté orthogonal de D sur le plan (ABC).

3. Les droites (AB) et (CD) sont orthogonales.

4. La droite (CD) est donnée par la représentation paramétrique suivante :

(CD) .

5. Le point I est sur la droite (AB).

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Exercice 2 - Commun à tous les candidats (5 points)

1. Soit la fonction définie sur par : . On désigne par sa courbe représentative dans
un repère orthonormal d'unité graphique 2 cm.
a) Déterminer les limites de en - et en + ; quelle conséquence graphique pour peut-on en
tirer ?
b) Justifier que est dérivable sur . Déterminer sa fonction dérivée .
c) Dresser le tableau de variation de et tracer la courbe .

2. Soit n un entier naturel non nul. On considère l'intégrale In défini par .


a) Etablir une relation entre In+ 1 et In.
b) Calculer I1, puis I2.
c) Donner une interprétation graphique du nombre I2. On la fera apparaître sur le graphique de la
question 1.c.

3. a) Démontrer que pour tout nombre réel de [0 ; 1] et pour tout entier naturel n non nul, on a
l'inégalité suivante : .
b) En déduire un encadrement de In puis la limite de In quand n tend vers + .

Exercice 3 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

On considère le plan complexe P rapporté à un repère orthonormal direct


Dans tout l'exercice, P\{O} désigne le plan P privé du point origine O.

1. Question de cours
On prend comme pré-requis les résultats suivants :
Si z et z' sont deux nombres complexes non nuls, alors : arg(zz') = arg(z) + arg(z') à 2k près, avec k
entier relatif.
Pour tout vecteur non nul d'affixe z on a : à 2k près, avec k entier relatif.
a) Soit z et z' des nombres complexes non nuls, démontrer que à 2k
près, avec k entier relatif.
b) Démontrer que si A, B, C sont trois points du plan, deux à deux distincts, d'affixes respectives a,
b, c, on a : à 2k près, avec k entier relatif.

2. On considère l'application de P\{O} dans P\{O} qui, au point M du plan d'affixe z, associe le point
M' d'affixe z' définie par . On appelle U et V les points du plan d'affixes respectives 1 et i.
a) Démontrer que pour z 0, on a arg(z ') = arg(z) à 2k près, avec k entier relatif.
En déduire que, pour tout point M de P\{O}, les points M et M' = f(M) appartiennent à une même
demi-droite d'origine O.
b) Déterminer l'ensemble des points M de P\{O} tels que f(M) = M.
c) M est un point du plan P distinct de O, U, et V, on admet que M' est aussi distinct de O, U, et V.

Etablir l'égalité
En déduire une relation entre et

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3. a) Soit z un nombre complexe tel que z 1 et z i et soit M le point d'affixe z. Démontrer que M
est sur la droite (UV) privée de U et de V si et seulement si est un nombre réel non nul.
b) Déterminer l'image par de la droite (UV) privée de U et de V.

Exercice 3 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Partie A : Question de cours


1. Enoncer le théorème de Bézout et le théorème de Gauss.
2. Démontrer le théorème de Gauss en utilisant le théorème de Bézout.

Partie B

II s'agit de résoudre dans le système (S)

1. Démontrer qu'il existe un couple (u, v) d'entiers relatifs tel que : 19u + 12v = 1.
(On ne demande pas dans cette question de donner un exemple d'un tel couple).
Vérifier que, pour un tel couple, le nombre N = 13 × 12v + 6 × 19u est une solution de (S).

2. a) Soit n0 une solution de (S), vérifier que le système (S) équivaut à

b) Démontrer que le système équivaut à (12 x 19).

3. a) Trouver un couple (u, v) solution de l'équation 19u + 12v = 1 et calculer la valeur de N


correspondante.
b) Déterminer l'ensemble des solutions de (S) (on pourra utiliser la question 2.b. ).

4. Un entier naturel n est tel que lorsqu'on le divise par 12 le reste est 6 et lorsqu'on le divise par 19 le
reste est 13.
On divise n par 228 = 12 × 19. Quel est le reste r de cette division ?

Exercice 4 - Commun à tous les candidats (5 points)

1. Dans un stand de tir, un tireur effectue des tirs successifs pour atteindre un ballon afin de le crever.
A chacun de ces tirs, il a la probabilité 0,2 de crever le ballon. Le tireur s'arrête quand le ballon est
crevé. Les tirs successifs sont supposés indépendants.
a) Quelle est la probabilité qu'au bout de deux tirs le ballon soit intact ?
b) Quelle est la probabilité que deux tirs suffisent pour crever le ballon ?
c) Quelle est la probabilité pn que n tirs suffisent pour crever le ballon ?
d) Pour quelles valeurs de n a-t-on : pn > 0,99 ?

2. Ce tireur participe au jeu suivant :


Dans un premier temps il lance un dé tétraédrique régulier dont les faces sont numérotées de 1 à 4 (la
face obtenue avec un tel dé est la face cachée) ; soit k le numéro de la face obtenue. Le tireur se rend
alors au stand de tir et il a droit à k tirs pour crever le ballon.
Démontrer que, si le dé est bien équilibré, la probabilité de crever le ballon est égale à 0,4096 (on
pourra utiliser un arbre pondéré).

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3. Le tireur décide de tester le dé tétraédrique afin de savoir s'il est bien équilibré ou s'il est pipé. Pour
cela il lance 200 fois ce dé et il obtient le tableau suivant :

Face k 1 2 3 4
Nombre de sorties de la face k 58 49 52 41

a) Calculer les fréquences de sorties fk observées pour chacune des faces.

b) On pose . Calculer d2.


c) On effectue maintenant 1 000 simulations des 200 lancers d'un dé tétraédrique bien équilibré et
on calcule pour chaque simulation le nombre d2. On obtient pour la série statistique des 1 000 valeurs
de d2 les résultats suivants :

Minimum D1 Q1 Médiane Q3 D9 Maximum


0,00124 0,00192 0,00235 0,00281 0,00345 0,00452 0,01015

Au risque de 10 %, peut-on considérer que ce dé est pipé ?

Exercice 1 - Commun à tous les candidats

1. VRAI
On peut vérifier que les points A, B et C appartiennent au plan (ABC) :
2 × 2 + 2 × 4 - 1 - 11 = 0, donc A appartient au plan (ABC).
2 × 0 + 2 × 4 + 3 - 11 = 0, donc B appartient au plan (ABC).
2 × 3 + 2 × 1 + 3 - 11 = 0, donc C appartient au plan (ABC).
Un plan étant défini par trois points distincts, le plan (ABC) a donc pour équation .

2. FAUX
2 × 3 + 2 × 2 - (-1) - 11 = 6 + 4 + 1 - 11 = 0, donc E appartient au plan (ABC).
2 × 1 - 2 × 0 - (-2) - 11 = 2 + 2 - 11 0, donc D n'appartient pas au plan (ABC).
On a : et , donc :

Donc la droite (ED) n'est pas orthogonale à la droite (AB), donc (ED) n'est pas orthogonale au plan
(ABC).
D'où : E n'est pas le projeté orthogonal de D sur le plan (ABC).

3. VRAI
On a : et
Or, (-2) × (-2) + 0 × (-1) + 1 × (-4) = 0
Les vecteurs sont orthogoanux, donc les droites (AB) et (CD) sont bien orthogonales.

4. FAUX
Regardons si le point C appartient à la droite dont une représentation paramérique est

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Le système n'a donc pas de solution, donc le point C n'appartient pas à la droite .
La droite n'est donc pas la représentation paramétrique de la droite (CD).

5. VRAI
On a : et
On a avec
Donc les vecteurs et sont colinéaires, donc le point I est sur la droite (AB).

Exercice 2 - Commun à tous les candidats

1. a) Déterminons les limites de en - et en + :


en - :

, donc
D'où :

en + :
Pour tout réel , .
Or,
Donc :
On peut donc en déduire que la droite d'équation y = 0 est asymptote horizontale à la courbe .

1. b) Déterminons la fonction dérivée de la fonction :


La fonction est dérivable sur .
Les fonctions et sont dérivables sur , donc par composition de fonctions
dérivables, la fonction est dérivable sur .
Par produit de fonctions dérivables, la fonction est dérivable sur .
Dérivons la fonction :
Pour tout réel , .

1. c) Dressons le tableau de variation de :


Pour tout réel , est strictement positif, donc pour tout réel , est du signe de .
Pour tout réel , ou .
Pour tout réel , ,

D'où : est croissante sur [0 ; 2] et décroissante sur .


et
Dressons le tableau de variations de la fonction :

Et traçons la courbe :

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2. a) Etablissons une relation entre In+ 1 et In :

On a :
On pose : et .
Les fonctions u et v sont toutes deux définies et dérivables sur [0 ; 1].
et

En intégrant par parties In+1, on obtient :

D'où : In+1 = -1 + (n + 1)In

2. b) Calculons I1 :

I1 =
On intégre I1 par parties en posant :

Les fonctions u et v sont définies et dérivables sur [0 ; 1]. On a :

D'où : I1 = e - 2

Calculons I2 :
On a démontré à la relation précédente que In+1 = -1 + (n + 1) In, donc :
I2 = -1 + 2I1 = -1 + 2(e - 2) = -1 + 2e - 4
D'où : I2 = 2e - 5

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2. c) Donnons une interprétation graphique du nombre I2 :
I2 représente (en unité d'aires) l'aire de la région du plan comprise entre les axes de coordonnées, la
courbe et la droite d'équation = 1.
(en vert sur le graphique de la question 1. c)).

3. a) Démontrons que pour tout nombre réel de [0 ; 1] et pour tout entier naturel n non nul, on
a l'inégalité suivante : :
Pour tout ombre réel de [0 ; 1] et pour tout entier naturel n non nul, on a :
, donc :

D'où :

3. b) Déduisons-en un encadrement de In :
En intégrant l'inégalité précédente, on obtient :

Limite de In quand n tend vers + :


On a
Donc, d'après le théorème des gendarmes, on en déduit que :

Exercice 3 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

1. a) Démontrons que à 2k près, avec k entier relatif :

1. b) Démontrons que si A, B, C sont trois points du plan, deux à deux distincts, d'affixes
respectives a, b, c, on a : à 2k près, avec k entier relatif :

2. a) Démontrons que pour z 0, on a arg(z ') = arg(z) à 2k près, avec k entier relatif :

Déduisons-en que, pour tout point M de P\{O}, les points M et M' = f(M) appartiennent à une
même demi-droite d'origine O :

2. b) Déterminons l'ensemble des points M de P\{O} tels que f(M) = M :

2. c) Etablisson l'égalité :

Déduisons-en une relation entre et :

3. a) Démontrons que M est sur la droite (UV) privée de U et de V si et seulement si est un


nombre réel non nul :

3. b) Déterminons l'image par de la droite (UV) privée de U et de V :

Exercice 4 - Commun à tous les candidats

1. a) Déterminons la probabilité qu'au bout de deux tirs le ballon soit intact :


A chacun des tirs, le tireur a la probabilité 0,2 de crever le ballon, donc il a la probabilité 1 - 0,2 = 0,8
de ne pas crever le ballon.

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Le ballon est intact au bout de deux tirs lorsque le tireur n'a pas atteint le ballon au premier et au
deuxième tir.
D'où la probabilité cherchée est 0,8 × 0,8 = 0,64.

1. b) Déterminons la probabilité que deux tirs suffisent pour crever le ballon :


Si deux tirs suffisent pour crever le ballon, alors
- soit le tireur a crevé le ballon lors du premier tir (avec une probabilité de 0,2),
- soit le tireur a crevé le ballon lors du deuxième tir (avec une probabilite de 0,8 × 0,2 = 0,16)
D'où : la probabilité que deux tirs suffisent pour crever le ballon est 0,2 + 0,16 = 0,36.

1. c) Déterminons la probabilité pn que n tirs suffisent pour crever le ballon :


L'événement contraire de " n tirs suffisent pour crever le ballon " est " aucun des n tirs ne permet de
crever le ballon ".
Déterminons la probabilité de " aucun des n tirs ne permet de crever le ballon " : le tireur n'atteint pas
le ballon lors des n tirs. La probabilité est donc (0,8)n.
L'événement contraire " n tirs suffisent pour crever le ballon " a donc une probabilité de p n = (1 - 0,8n).

1. d) Déterminons les valeurs de n pour lesquelles on a : pn > 0,99


pn > 0,99

D'où : les valeurs de n pour lesquelles pn > 0,99 sont tous les entiers supérieurs ou égaux à 21.

2. Démontrons que, si le dé est bien équilibré, la probabilité de crever le ballon est égale à 0,4096
:
Le dé est équilibré, donc la probabilité que le dé tombe sur la face k est , soit 0,25.
De plus on a vu que la probabilité que n tirs suffisent pour crever le ballon est (1 - 0,8 n).

Si la face obtenue est la 1, le tireur a le droit à un tir pour crever le ballon. Il a donc une probabilité de
0,25 × 0,2 = 0,05 de crever le ballon.
Si la face obtenue est la 2, le tireur a le droit à deux tirs pour crever le ballon. Il a donc une probabilité
de 0,25 × (1 - 0,8²) = 0,09 de crever le ballon.
Si la face obtenue est la 3, le tireur a le droit à trois tirs pour crever le ballon. Il a donc une probabilité
de 0,25 × (1 - 0,83) = 0,122 de crever le ballon.
Si la face obtenue est la 4, le tireur a le droit à quatre tirs pour crever le ballon. Il a donc une
probabilité de 0,25 × (1 - 0,84) = 0,1476 de crever le ballon.
D'où : si le dé est bien équilibré, la probabilité de crever le ballon est égale à 0,05 + 0,09 + 0,122 +
0,1476 = 0,4096.

3. a) Calculons les fréquences de sorties fk observées pour chacune des faces :

Face k 1 2 3 4
Nombre de sorties de
58 49 52 41
la face k
Fréquence de sorties = = = =
fk 0,29 0,245 0,26 0,205

3. b) Calculons d2 :

3. c) Au risque de 10 %, peut-on considérer que ce dé est pipé ?


On remarque dans le tableau fourni que le neuvième décile est 0,00452. Donc 90 % des
valeurs de d² obtenues au cours des 1000 simulations sont dans l'intervalle [0 ; 0;00452].

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Le neuvième décile est donc supérieur à la valeur de d² obtenue à la quesiton précédente.
D'où : au risque de 10 %, on peut considérer que le dé n'est pas pipé.

BAC scientifiques – Réunion – session 2006

Exercice 1 - Commun à tous les candidats (5 points)

Partie A
Soit la fonction définie sur l'intervalle ]1 ; + [ par .

1. a) Déterminer les limites de la fonction en 1 et en + .


b) Etudier les variations de la fonction .

2. Soit (un) la suite définie par u0 = 5 et un+1 = pour tout entier naturel n.
a) On a tracé la courbe représentative de la fonction sur la figure donnée en annexe qui sera
rendue avec la copie. Construire la droite d'équation y = et les points M1 et M2 de la courbe
d'abscisses respectives u1 et u2. Proposer une conjecture sur le comportement de la suite (un).
b) Démontrer que pour tout entier naturel n, on a un e (on pourra utiliser la question 1. b)).
c) Démontrer que la suite (un) converge vers un réel l de l'intervalle [e ; + [.

Partie B
On rappelle que la fonction est continue sur l’intervalle ]1 ; + [.

1. En étudiant de deux manières la limite de la suite , démontrer que (l) = l.

2. En déduire la valeur de l.

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Annexe de l'exercice 1

Exercice 2 - Commun à tous les candidats (6 points)

Première partie

Calculer l'intégrale .

Deuxième partie
La figure ci-dessous représente une cible rectangulaire OIMN telle que, dans le repère orthonormal
, la ligne courbe reliant le point O au point M est une partie de la courbe représentative
de la fonction définie sur par . Cette courbe partage la cible OIMN en deux parties A
et B comme l'indique la figure ci-dessous.
Un jeu consiste à lancer une fléchette qui atteint soit l'extérieur de la cible, soit l'une des parties A ou
B. On admet que la fléchette ne peut atteindre aucune des frontières de la cible, ni la courbe .

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Une étude statistique a montré que la fléchette tombe à l'extérieur de la cible avec une probabilité de
et que les probabilités d'atteindre les parties A et B sont proportionnelles à leurs aires respectives.

1. Démontrer que la probabilité d'atteindre la partie A est égale à . Quelle est la probabilité
d'atteindre la partie B ?

2. On lance de manière indépendante trois fléchettes.


a) Soit X la variable aléatoire qui est égale au nombre de fléchettes ayant atteint la partie A. Définir
la loi de probabilité de X. En déduire la valeur exacte de son espérance mathématique.
b) Soit E l'événement : « Exactement deux fléchettes atteignent la partie A ».
Calculer une valeur approchée au millième de la probabilité de E.
c) Soit F l'événement : « les trois fléchettes atteignent la partie B ». Calculer la probabilité de F (on
donnera la valeur exacte).
Sachant qu'aucune fléchette n'a atteint l'extérieur de la cible, quelle est la probabilité que toutes les
trois se trouvent dans la partie B ?

3. On lance cette fois de manière indépendante n fléchettes.


a) Déterminer en fonction de n la probabilité pn pour qu'au moins une des fléchettes atteigne la partie
A.
b) Déterminer le plus petit naturel n tel que pn 0,99.

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Exercice 3 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct . L'unité graphique est 2 cm.
On désigne par i le nombre complexe de module 1 et d’argument .
On réalisera une figure que l'on complétera au fur et à mesure des questions.

1. Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l'équation . Ecrire la solution sous
forme algébrique.

2. Résoudre dans l’équation z² - 2z + 4 = 0. Ecrire les solutions sous forme exponentielle.

3. Soient A, B, A' et D les points du plan complexe d'affixes respectives :

a = 2, b = 4, a' = 2i et d = 2 + 2i.
Quelle est la nature du triangle ODB ?

4. Soient E et F les points d'affixes respectives e = 1 - i et f = 1 + i .


Quelle est la nature du quadrilatère OEAF ?

5. Soit le cercle de centre A et de rayon 2. Soit le cercle de centre A' et de rayon 2.


Soit r la rotation de centre O et d’angle .
a) On désigne par E' l'image par la rotation r du point E. Calculer l’affixe e' du point E'.
b) Démontrer que le point E' est un point du cercle .
c) Vérifier que : e - d = + 2)(e' - d). En déduire que les points E, E' et D sont alignés.

6. Soit D' l'image du point D par la rotation r. Démontrer que le triangle EE'D' est rectangle.

Exercice 3 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

On complètera la figure donnée en annexe au fur et à mesure des questions, et on la rendra avec la
copie.
ABCD est un carré tel que . Soit I le centre du carré ABCD. Soit J le milieu du
segment [CD].
On désigne par s la similitude directe qui transforme A en I et B en J.

Le but de l'exercice est d'étudier certaines propriétés de la similitude s.


Dans la partie A on utilisera des raisonnements géométriques ; dans la partie B on utilisera les
nombres complexes.

Partie A
1. Déterminer le rapport et l'angle de la similitude s.

2. On désigne par le centre de cette similitude. est le cercle de diamètre [AI], est le cercle de
diamètre [BJ]. Démontrer que est l’un des points d'intersection de et . Placer sur la figure.

3. Donner l'image par s de la droite (BC). En déduire le point image par s du point C, puis le point K
image par s du point I.

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4. On pose h = s s (composée de s avec elle même).
a) Donner la nature de la transformation h (préciser ses éléments caractéristiques).
b) Trouver l'image du point A par h. En déduire que les points A, et K sont alignés.

Partie B
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct, choisi de manière à ce que les
points A, B, C et D aient comme affixes respectives 0, 2 , 2 + 2i et 2i.

1. Démontrer que l'écriture complexe de la similitudes est z' = iz + 1 + i.

2. Calculer l'affixe du point .

3. Calculer l'affixe du point E tel que s(E) = A. Placer le point E sur la figure.

Annexe de l'exercice 3

Exercice 4 - Commun à tous les candidats (4 points)

Pour chacune des questions 1, 2, 3 et 4, parmi les quatre affirmations proposées, deux sont exactes et
deux sont fausses. Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et les deux affirmations
qu'il pense exactes. Aucune justification n'est demandée.
Les quatre questions sont indépendantes et sont notées sur 1 point.
Toute réponse juste rapporte 0,5 point.
Donner plus de 2 réponses à une question entraîne la nullité de la question.

L'espace est rapporté à un repère orthonormal .

1. Soit P le plan d'équation 2 + 3y + 4z - 1 = 0.


a) La distance du point O au plan P est égale à 1.
b) La distance du point O au plan P est égale à .
c) Le vecteur est un vecteur normal au plan P.
d) Le plan Q d'équation -5 + 2y + z = 0 est parallèle au plan P.

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2. On désigne par P le plan d'équation 2 + y - z = 0, et par D la droite passant par le point A(1 ; 1 ; 1)
et de vecteur directeur (1 ; -4 ; -2).
a) La droite D est parallèle au plan P.
b) La droite D est orthogonale au plan P.
c) La droite D est sécante avec le plan P.

d) Un système d'équations paramétriques de D est .

3. On désigne par E l'ensemble des points M( ; y ; z) tels que : + y + z = 3 et 2 - z = 1.


Soit le point A(1 ; 1 ; 1).
a) L’ensemble E contient un seul point, le point A.
b) L’ensemble E est une droite passant par A.
c) L’ensemble E est un plan passant par A.
d) L’ensemble E est une droite de vecteur directeur (1 ; -3 ; 2).

4. ABCD est un tétraèdre quelconque. Soit P le plan passant par A et orthogonal à la droite (BC).
a) Le plan P contient toujours le point D.
b) Le plan P contient toujours la hauteur (AH) du triangle ABC.
c) Le plan P est toujours l'ensemble des points M de l'espace tels que :
d) Le plan P est toujours le plan médiateur du segment [BC].

Baccalauréat Asie- session juin 2006

Exercice 1 - Commun à tous les candidats (4 points)

Le plan complexe est muni d'un repère orthonormal direct (unité graphique : 2 cm).
On rappelle que pour tout vecteur non nul, d'affixe z, on a : |z| = || || et arg(z) = à 2 près.

Partie A : Restitution organisée de connaissances


Prérequis : On sait que si z et z' sont deux nombres complexes non nuls, alors :
arg(zz') = arg(z) + arg(z').

Soient z et z' deux nombres complexes non nuls. Démontrer que :


arg = arg(z) - arg(z')

Partie B
On note A et B les points d'affixes respectives -i et 3i.
On note l'application qui, à tout point M du plan, d'affixe z, distinct de A, associe le point M' d'affixe
z' telle que :
z' =

1. Etude de quelques cas particuliers


a) Démontrer que admet deux points invariants J et K appartenant au cercle de diamètre [AB].

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Placer ces points sur le dessin.
b) On note C le point d'affixe c = -2 + i. Démontrer que le point C', image de C par , appartient à
l'axe des abscisses.

2. Pour tout point M du plan distinct de A et B, démontrer que arg(z') = à 2 près.

3. Etude de deux ensembles de points


a) Déterminer l'ensemble des points M d'affixe z tels que z' soit un nombre complexe imaginaire pur.

b) Soit M d'affixe z un point du cercle de diamètre [AB] privé des points A et B. A quel ensemble
appartient le point M' ?

Exercice 2 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

On considère le cube ABCDEFGH représenté sur l'annexe. Dans tout l’exercice, l'espace est rapporté
au repère orthonormal .
On note I le point de coordonnées .

1. Placer le point I sur la figure.

2. Le plan (ACI) coupe la droite (EH) en J. Démontrer que les droites (IJ) et (AC) sont parallèles.

3. On note R le projeté prthogonal de I sur la droite (AC).


a) Justifier que les deux conditions suivantes sont vérifiées :
i. Il existe un réel k tel que .
ii. .
b) Calculer les coordonnées du point R.
c) En déduire que la distance IR s'exprime par IR = .

4. Démontrer que le vecteur de coordonnées (3 ; -3 ; 2) est normal au plan (ACI).


En déduire une équation cartésienne du plan (ACI).

5. Démontrer que la distance du point F au plan (ACI) est .

Exercice 2 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Etant donné un entier naturel n 2, on se propose d'étudier l'existence de trois entiers naturels , y et
z tels que + y² + z² 2n -1 modulo 2n.

Partie A : Etude de deux cas particuliers


1. Dans cette question on suppose n = 2.
Montrer que 1, 3 et 5 satisfont à la condition précédente.

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2. Dans cette question, on suppose n = 3.
a) Soit m un entier naturel. Reproduire et compléter le tableau ci-dessous donnant le reste r de la
division euclidienne de m par 8 et le reste R de la division euclidienne de m² par 8.

r 0123456 7
R

b) Peut-on trouver trois entiers naturels , y et z tels que + y² + z² 7 modulo 8 ?

Partie B : Etude du cas général où n 3


Supposons qu'il existe trois entiers naturels , y et z tels que + y² + z² 2n - 1 modulo 2n.

1. Justifier le fait que les trois entiers naturels , y et z sont tous impairs ou que deux d'entre eux sont
pairs.

2. On suppose que et y sont pairs et que z est impair. On pose alors = 2q, y = 2r, z = 2s + 1 où q, r, s
sont des entiers naturels.
a) Montrer que + y² +z² 1 modulo 4.
b) En déduire une contradiction.

3. On suppose que , y, z sont impairs.


a) Prouver que, pour tout entier naturel k non nul, k² + k est divisible par 2.
b) En déduire que + y² + z² 3 modulo 8.
c) Conclure.

Exercice 3 - Commun à tous les candidats (4 points)

Pierre et Claude jouent au tennis. Les deux joueurs ont la même chance de gagner la première partie.
Par la suite, lorsque Pierre gagne une partie, la probabilité qu'il gagne la suivante est 0,7. Et s'il perd
une partie, la probabilité qu'il perde la suivante est 0,8.
Dans tout l'exercice, n est un entier naturel non nul. On considère les événements :

 Gn : « Pierre gagne la n-ième partie »


 Pn : « Pierre perd la n-ième partie »

On pose : pn = p(Gn) et qn = p(Pn).

1. Recherche d'une relation de récurrence


a) Déterminer p1 puis les probabilités conditionnelles pG1(G2) et pP1(G2).
b) Justifier l'égalité pn + qn = 1.
c) Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, pn+1 = 0,5pn + 0,2.

2. Etude de la suite (pn).


On pose, pour tout entier naturel n non nul, vn = pn - .
a) Prouver que la suite (vn) est une suite géométrique et exprimer vn en fonction de n.
b) En déduire l'expression de pn en fonction de n.
c) Déterminer la limite de la suite (pn) quand n tend vers + .

Exercice 4 - Commun à tous les candidats (7 points)

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Partie A
On considère l'équation différentielle
(E) : y' + y = e-x

1. Démontrer que la fonction u définie sur l’ensemble des nombres réels par est une
solution de (E).

2. Résoudre l'équation différentielle (E0) : y' + y = 0.

3. Démontrer qu'une fonction v, définie et dérivable sur , est solution de (E) si et seulement si v - u
est solution de (E0).

4. En déduire toutes les solutions de (E).

5. Déterminer la fonction , solution de (E), qui prend la valeur 2 en 0.

Partie B
k étant un nombre réel donné, on note la fonction définie sur l’ensemble par : .
On note la courbe représentative de la fonction dans un repère orthonormal .

1. Déterminer les limites de en - et + .

2. Calculer pour tout réel .

3. En déduire le tableau de variations de .

Partie C

1. On considère la suite d'intégrales (In) définie par I0 = et pour tout entier naturel n 1 par :

In = .
a) Calculer la valeur exacte de l’intégrale I0.
b) En utilisant une intégration par parties, démontrer l'égalité : I n+1 = (-2)n+1e2 + (n + 1)In.
c) En déduire les valeurs exactes des intégrales I1 et I2.

2. Le graphique ci-dessous représente une courbe qui est la représentation graphique d'une
fonction définie à la partie B.

a) A l'aide des renseignements donnés par le graphique, déterminer la valeur du nombre réel k
correspondant.

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b) Soit l'aire de la partie hachurée (en unité d'aire) ; exprimer en fonction de I1 et I0 et en
déduire sa valeur exacte.

Baccalauréat scientifique – centres étrangers- session 2006

Exercice 1 - Commun à tous les candidats (4 points)

Partie A : Restitution organisée de connaissances


Prérequis : On rappelle les deux résultats suivants :
i. Si z est un nombre complexe non nul, on a l'équivalence suivante :

ii. Pour tous nombres réels a et b :

Soient z1 et z2 deux nombres complexes non nuls.


Démontrer les relations :

|z1 z2| = |z1| |z2| et à 2 près.

Partie B
Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la
réponse indiquée. Dans le cas d'une proposition fausse, la démonstration consistera à fournir un
contre-exemple. Une réponse sans démonstration ne rapporte pas de point.
On rappelle que si z est un nombre complexe, désigne le conjugué de z et |z| désigne le module de z.

1. Si z = , alors z4 est un nombre réel.

2. Si z + = 0, alors z = 0.

3. Si z + = 0, alors z = i ou z = -i.

4. Si |z| = 1 et si |z + z'| = 1, alors z' = 0.

Exercice 2 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

On lance un dé tétraédrique dont les quatre faces portent les nombres 1, 2, 3 et 4.


On lit le nombre sur la face cachée.
Pour k {1 ; 2 ; 3 ; 4), on note pi la probabilité d'obtenir le nombre k sur la face cachée.
Le dé est déséquilibré de telle sorte que les nombres p1, p2, p3 et p4 dans cet ordre, forment une
progression arithmétique.

1. Sachant que p4 = 0,4 démontrer que p1 = 0,1, p2 = 0,2 et p3 = 0,3.

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2. On lance le dé trois fois de suite. On suppose que les lancers sont deux à deux indépendants.
a) Quelle est la probabilité d'obtenir dans l'ordre les nombres 1, 2, 4 ?
b) Quelle est la probabilité d'obtenir trois nombres distincts rangés dans l'ordre croissant ?

3. On lance 10 fois de suite le dé. On suppose les lancers deux à deux indépendants. On note X la
variable aléatoire qui décompte le nombre de fois où le chiffre 4 est obtenu.
a) Pour 1 i 10, exprimer en fonction de i la probabilité de l'événement (X = i).
b) Calculer l'espérance mathématique de X. Interpréter le résultat obtenu.
c) Calculer la probabilité de l'événement (X 1). On donnera une valeur arrondie au millième.

4. Soit n un entier naturel non nul. On lance n fois le dé, les lancers étant encore supposés
indépendants deux à deux.
On note Un la probabilité d'obtenir pour la première fois le nombre 4 au n-ième lancer.
a) Montrer que (Un) est une suite géométrique et qu'elle est convergente.

b) Calculer Sn = puis étudier la convergence de la suite (Sn).


c) Déterminer le plus petit entier n tel que Sn > 0,999.

Exercice 2 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Le but de l'exercice est d'étudier certaines propriétés de divisibilité de l'entier 4 n - 1, lorsque n est un
entier naturel.
On rappelle la propriété connue sous le nom de petit théorème de Fermat : « si p est un nombre entier
et a un entier naturel premier avec p, alors ap-1 - 1 0 mod p ».

Partie A : Quelques exemples


1. Démontrer que, pour tout entier naturel n, 4n est congru à 1 modulo 3.

2. Prouver à l'aide du petit théorème de Fermat, que 428 - 1 est divisible par 29.

3. Pour 1 n 4, déterminer le reste de la division de 4n par 17. En déduire que, pour tout entier k, le
nombre 44k - 1 est divisible par 17.

4. Pour quels entiers naturels n le nombre 4n - 1 est-il divisible par 5 ?

5. À l'aide des questions précédentes déterminer quatre diviseurs premiers de 4 28 - 1.

Partie B : Divisibilité par un nombre premier


Soit p un nombre premier différent de 2.

1. Démontrer qu'il existe un entier n 1 tel que 4n 1 mod p.

2. Soit n 1 un entier naturel tel que 4n 1 mod p. On note b le plus petit entier strictement positif
tel que 4b 1 mod p et r le reste de la division euclidienne de n par b.
a) Démontrer que 4r 1 mod p. En déduire que r = 0.
b) Prouver l'équivalence : 4n - 1 est divisible par p si et seulement si n est multiple de b.
c) En déduire que b divise p -1.

Exercice 3 - Commun à tous les candidats (6 points)

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On désigne par la fonction définie sur l'ensemble des nombres réels par .
On note la courbe représentative de dans un repère orthonormal , (unité graphique : 5 cm).

Partie A : Etude de la fonction


1. Vérifier que pour tout nombre réel : .

2. Déterminer les limites de en - et en + . Interpréter graphiquement les résultats obtenus.

3. Calculer pour tout nombre réel . En déduire les variations de sur .

4. Dresser le tableau des variations de .

5. Tracer la courbe et ses asymptotes éventuelles dans le repère .

Partie B : Quelques propriétés graphiques


1. On considère les points M et M' de la courbe d'abscisses respectives et - . Déterminer les
coordonnées du milieu A du segment [MM']. Que représente le point A pour la courbe ?

2. Soit n un entier naturel. On désigne par Dn le domaine du plan limité par la droite d'équation y = 1,
la courbe et les droites d'équations = 0 et = n, désigne l'aire du domaine Dn exprimée en unité
d'aire.
a) Calculer .
b) Etudier la limite éventuelle de , lorsque n tend vers + .

Partie C : Calcul d'un volume

Soit un réel positif, on note l'intégrale .


On admet que est une mesure, exprimée en unité de volume, du volume engendré par la rotation
autour de l'axe des abscisses, de la portion de la courbe obtenue pour .

1. Déterminer les nombre réels a et b tels que :

pour tout nombre réel :

2. Exprimer en fonction de .

3. Déterminer la limite de lorsque tend vers + .

Exercice 4 - Commun à tous les candidats (5 points)

ABCDEFGH est le cube d'arête 1 représenté en annexe qui sera complétée et rendue avec la copie.
L’espace est rapporté au repère orthonormal .

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Partie A : Un triangle et son centre de gravité

1. Démontrer que le triangle BDE est équilatéral.

2. Soit I le centre de gravité du triangle BDE.


a) Calculer les coordonnées de I.
b) Démontrer que . Que peut-on en déduire pour les points A, I, G ?

3. Prouver que I est le projeté orthogonal de A sur le plan (BDE).

Partie B : Une droite particulière


Pour tout nombre réel k, on définit deux points Mk et Nk, ainsi qu'un plan de la façon suivante :

 Mk est le point de la droite (AG) tel que ;


 est le plan passant par Mk et parallèle au plan (BDE);
 Nk est le point d'intersection du plan et de la droite (BC).

1. Identifier , et en utilisant des points déjà définis. Calculer la distance .

2. Calcul des coordonnées de Nk.


a) Calculer les coordonnées de Mk dans le repère .
b) Déterminer une équation du plan dans ce repère.
c) En déduire que le point Nk a pour coordonnées (1 ; 3k - 1 ; 0).

3. Pour quelles valeurs de k la droite (MkNk) est-elle orthogonale à la fois aux droites (AG) et (BC) ?

4. Pour quelles valeurs de k la distance MkNk est-elle minimale ?

5. Tracer sur la figure donnée en annexe, la section du cube par le plan .


Tracer la droite sur la même figure.

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Annexe de l'exercice 4

Baccalauréat scientifique –Antilles – Guyane juin 2006

Exercice 1 - Commun à tous les candidats (3 points)

1. Restitution organisée des connaissances


Pré-requis :

 la fonction logarithme népérien est dérivable sur ]0 ; + [ et sa fonction dérivée est la


fonction inverse ( )
 ln (1)= 0

Démontrer que pour tous réels strictement positifs a et , .

2. Utiliser le résultat précédent pour démontrer que et que pour


tous réels strictement positifs a et b.

3. On donne 0,69 ln 2 0,70 et 1,09 ln 3 1,10.


En déduire des encadrements de ln 6, , et .

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Exercice 2 - Commun à tous les candidats (3 points)

QCM : pour chaque question une seule des réponses proposées est exacte. Aucune justification n'est
demandée. Chaque bonne réponse rapporte 0,75 point, chaque erreur enlève 0,25 point, l'absence de
réponse vaut 0 point. Si le total des points de l'exercice est négatif, la note est ramenée à 0.
Vous répondrez sur votre copie en indiquant le numéro de la question et la lettre correspondant à votre
réponse.

1. L'équation admet dans :

 a) 0 solution
 b) 1 solution
 c) 2 solutions
 d) plus de 2 solutions

2. L'expression

 a) n'est jamais négative


 b) est toujours négative
 c) n'est négative que si est positif
 d) n'est négative que si est négatif

3.

 a) -
 b) 1
 c) 2
 d) +

4. L'équation différentielle y = 2y' - 1 a pour ensemble de solutions :

 a) avec
 b) avec
 c) avec
 d) avec

Exercice 3 - Commun à tous les candidats (4 points)

Partie A
Soit X une variable aléatoire continue qui suit une loi exponentielle de paramètre .

On rappelle que P(X a) = .


La courbe ci-dessous représente la fonction densité associée.

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1. Interpréter sur le graphique la probabilité P(X 1).

2. Indiquer sur le graphique où se lit directement le paramètre .

Partie B
On pose = 1,5.

1. Calculer P(X 1), en donner une valeur exacte puis une valeur approchée à 10-3 près par excès.

2. Calculer P(X 2).

3. Déduire des calculs précédents l'égalité suivante : P(1 X 2) = 0,173 à 10-3 près.

4. Calculer l'intégrale .
Déterminer la limite quand tend vers + de ; on obtient ainsi l'espérance mathématique de la
variable X.

Partie C
Une machine outil fabrique des cylindres. On mesure l'écart, en dixièmes de millimètres, entre le
diamètre des cylindres et la valeur de réglage de la machine.
On suppose que cet écart suit une loi exponentielle de paramètre = 1,5.
Si l'écart est inférieur à 1, le cylindre est accepté. Si l'écart est compris entre 1 et 2, on procède à une
rectification qui permet d'accepter le cylindre dans 80 % des cas. Si l'écart est supérieur à 2, le cylindre
est refusé.

1. On prélève au hasard un cylindre dans la production.


a) Montrer que la probabilité qu'il soit accepté est égale à 0,915 à 10 -3 près.
b) Sachant qu'il est accepté, quelle est la probabilité qu'il ait subi une rectification ?

2. On prélève de manière indépendante dix cylindres de la production. On suppose que le nombre de


cylindres suffisamment important pour assimiler ce tirage à un tirage successif avec remise.
a) Quelle est la probabilité que les dix cylindres soient acceptés ?
b) Quelle est la probabilité qu'au moins un cylindre soit refusé ?

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Exercice 4 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

1. Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal , on considère les points


A d'affixe a, a
B d'affixe b + i, b
C image de B dans la rotation de centre A et d'angle

a) Déterminer une relation entre a et b pour que le point C appartienne à l'axe .


b) Exprimer alors l'affixe du point C en fonction de a.

2. Dans cette question, on pose a = et b = 0. On considère les points C d'affixe c = -i et D d'affixe d


= 2 + - 2i .
a) Quelle est la nature du triangle ABC ?
b) Calculer le quotient ; que peut-on en déduire pour le triangle ACD ?
c) Déterminer l'affixe du point E image de D dans la rotation de centre A et d'angle .
d) Déterminer l'affixe du point F image de D dans la translation de vecteur .
e) Déterminer la nature du triangle BEF.

Exercice 4 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité (5 points)

Sur la figure ci-dessous, on considère les carrés OABC et OCDE tels que :
.

On désigne par I le milieu du segment [CD], par J le milieu du segment [OC] et par H le point
d'intersection des segments [AD] et [IE].

1. Justifier l'existence d'une similitude directe s transformant A en I et D en E.

2. Déterminer le rapport de cette similitude s.


On admet que l'angle de la similitude s est égal à .

3. Donner, sans justifier, l'image de B par s.

4. Déterminer et placer l'image de C par s.

5. Soit le centre de la similitude s.


a) Montrer que appartient au cercle de diamètre [AI] et à celui de diamètre [DE].

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b) Montrer que ne peut être le point H.
c) Construire .

6. On considère le repère orthonormal direct .


a) Déterminer l'écriture complexe de la similitude s.
b) En déduire l'affixe du centre de s.

Exercice 5 - Commun à tous les candidats (5 points)

Partie A
On considère les suites de points An et Bn définies pour tout entier naturel n de la manière suivante :
sur un axe orienté donné ci-dessous, le point A0 a pour abscisse 0 et le point B0 a pour abscisse
12.

Le point An+1 est le barycentre des points (An , 2) et (Bn , 1), le point Bn+1 est le barycentre des points
pondérés (An,1) et (Bn,3).

1. Sur le graphique placer les points A2, B2.

2. On définit les suites (an) et (bn) des abscisses respectives des points An et Bn.
Montrer que :
On admet de même que

Partie B
1. On considère la suite (un) définie, pour tout entier naturel n, par un = bn - an.
a) Montrer que la suite (un) est géométrique. En préciser la raison.
b) Donner l'expression de un en fonction de l'entier naturel n.
c) Déterminer la limite de (un). Interpréter géométriquement ce résultat.

2. a) Démontrer que la suite (an) est croissante (on pourra utiliser le signe de un).
b) Etudier les variations de la suite (bn).

3. Que peut-on déduire des résultats précédents quand à la convergence des suites (a n) et (bn) ?

Partie C
1. On considère la suite (vn) définie, pour tout entier naturel n, par vn = 3an +4bn.
Montrer que la suite (vn) est constante.

2. Déterminer la limite des suites (an) et (bn).

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BAC économique et social Pondichéry – Avril 2006
Exercice 1 - Commun à tous les candidats (4 points)
La courbe ci-dessous Cf est la représentation graphique d'une fonction définie, continue et
dérivable sur .
On note sa fonction dérivée et F la primitive de qui vérifie : F(1) = 2e.

On précise :
et pour tout .
La tangente à la courbe au point A(2 ; 0) passe par le point B(1 ; e²).
F(-3) = .

Pour chacune des huit affirmations, précisez sur votre copie si elle est vraie ou fausse
(aucune justification n'est demandée et il n'est pas nécessaire de recopier l'énoncé).
Barème : A chaque question est attribué 0,5 point. Une réponse inexacte enlève 0,25 point.
Une question sans réponse ne rapporte ni n'enlève aucun point. Si le total est négatif, il est
ramené à zéro.

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Affirmation 1
Pour tout .

Affirmation 2
Le nombre dérivé en 2 de la fonction est égal à e².

Affirmation 3
La fonction F présente un maximum en 2.

Affirmation 4
L'aire de la partie du plan comprise entre Cf, l'axe des abscisses, les droites d'équations
est égale (en unité d'aire) à .

Affirmation 5

Affirmation 6
La fonction est définie sur ]- ; 2].

Affirmation 7
La limite de la fonction en - est + .

Affirmation 8
La courbe représentative de la fonction présente une asymptote d'équation = 2.

Exercice 2 - Pour les candidats n'ayant pas suivi


l'enseignement de spécialité (5 points)
Pour passer le temps, Chloé et Margaux inventent un jeu avec leur paquet de 32 cartes à jouer
et un paquet de bonbons.
On rappelle que, dans un jeu de 32 cartes, on trouve quatre couleurs (pique, trèfle, coeur,
carreau) et, dans chaque couleur, on a une série de 8 cartes (7, 8, 9, 10, valet, dame, roi, as).

Margaux propose la règle suivante :


On tire une carte, on regarde si c'est un roi. Sans remettre la carte dans le paquet, on tire
une seconde carte et on regarde si c'est un roi.
Si, sur les deux cartes, on a tiré exactement un roi, on gagne 10 bonbons ; si on a tiré
deux rois, on gagne 20 bonbons ; sinon, on a perdu !
On note :
R1 l'événement " tirer un roi au premier tirage " et son événement contraire,
R2 l'événement " tirer un roi au deuxième tirage " et son événement contraire.

1. Justifier les valeurs des probabilités suivantes :

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2. On traduit le jeu par un arbre pondéré. Reproduire l'arbre ci-dessous en inscrivant les
probabiltés, en écriture fractionnaire sur chaque branche.

Dans ce qui suit, les probabilités seront données sous forme décimale arrondie au millième.

3. Calculer la probabilité des événements :


A " tirer un roi au premier tirage et au deuxième tirage "
B " tirer un roi à un seul des deux tirages "

4. On s'intéresse au nombre X de bonbons gagnés après deux tirages.


Compléter le tableau suivant qui donne la loi de probabilité de X.

Nombre de bonbons 0 10 20
0,226

5. Calculer l'espérance mathématique E de cette loi, arrondie au dixième.

Exercice 2 - Pour les candidats ayant suivi


l'enseignement de spécialité (5 points)
Pendant la saison estivale, deux sociétés de transport maritime ont l'exclusivité de
l'acheminement des touristes entre deux îles du Pacifique. On admet que le nombre de
touristes transportés pendant chaque saison est stable.

La société " Alizés " a établi une enquête statistique sur les années 2001 à 2005 afin de
prévoir l'évolution de la capacité d'accueil de ses navires.
L'analyse des résultats a conduit au modèle suivant : d'une année sur l'autre, la société " Alizés
", notée A, conserve 80 % de sa clientèle et récupère 15 % des clients de la société
concurrente, notée B.

Pour tout entier naturel n, on note pour la saison (2005 + n) :


an la probabilité qu'un touriste ait choisi la société Alizés (A),
bn la probabilité qu'un touriste ait choisi l'autre société de transport (B),
Pn = (an bn), la matrice traduisant l'état probabiliste,avec an + bn = 1.

Les résultats pour les probabilités seront arrondies à 10-4.

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1. a) Modéliser le changement de situation par un graphe probabiliste de sommets nommés A
et B.
b) On note M la matrice de transition de ce graphe. Compléter la matrice suivante :

2. En 2005, la société " Alizés " a transporté 45 % des touristes. On a donc a0 = 0,45.
a) Calculer la probabilité qu'un touriste choisisse la société " Alizés " en 2006.
b) Déterminer la matrice P2 et interpréter ces résultats.

3. Soit P = (a b) avec a et b deux réels positifs tels que a + b = 1.


a) Déterminer a et b tels que P = P × M.
b) En déduire .
c) Interpréter ce résultat.

4. On admet qu'en 2015, la probabilité qu'un touriste choisisse la société A est . On interroge
quatre touristes choisis au hasard ; les choix des touristes sont indépendants les uns des autres.

Déterminer la probabilité qu'au moins un des quatre touristes choisisse la société " Alizés "
pour ses vacances en 2015.

Exercice 3 - Commun à tous les candidats (4 points)


L'objectif de cet exercice est de démontrer la propriété algébrique fondamentale de la fonction
logarithme népérien notée ln.
Propriété fondamentale :
Pour tous réels strictement positifs a et b, ln(ab) = ln a + ln b
Rappels
On rappelle les résultats de cours suivants, auxquels le candidat fera clairement référence pour
justifier chacune de ses affirmations au cours des étapes de la démonstration (on pourra en
rappeler le numéro).
Théorème 1 : Sur un intervalle I, deux primitives d'une même fonction diffèrent d'une
constante.
Théorème 2 : Soit u une fonction définie, dérivable et strictement positive sur un intervalle I,
la fonction composée définie par est dérivable sur I, de fonction dérivée

Théorème 3 : La somme de deux fonctions dérivables u et v sur un même intervalle I est


dérivable sur I et = u' + v'.
Définition : ln 1 = 0.
Enoncé de l'exercice
Soit a un réel constant strictement positif.
On considère les fonctions et g, de variable , définies sur ]0; + [ par : et

Partie 1
Dans le cas où a = 2, donner les fonctions dérivées de et .

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Partie 2 : Démonstration de la propriété
1. Calculer et comparer les dérivées de et de g dans le cas général où a est un réel constant
strictement positif.

2. Pourquoi peut-on affirmer qu'il existe un réel tel que, pour tout
?

3. En posant = 1, déterminer la valeur de .

4. Justifier la propriété fondamentale de la fonction ln énoncée en début d'exercice.

Exercice 4 - Commun à tous les candidats (7 points)


Partie 1
Soient les fonctions et g définies sur [0 ; 9] par .

1. Résoudre algébriquement l'équation : .

2. Calculer l'intégrale : I = ; on donnera la valeur exacte de I.

Partie 2
Un produit conditionné en boîte est mis sur le marché.
On désigne par le prix d'une boîte de ce produit en dizaine d'euros.
On admet que la quantité achetée par les consommateurs, en fonction du prix appliqué sur le
marché, est donné par en centaines de boîtes.
On admet que la quantité proposée sur le marché par les producteurs, en fonction du prix de
vente auquel les producteurs sont disposés à vendre, est donnée par en centaines de
boîtes.

Sur le graphique ci-dessous, sont tracées dans un repère orthonormal les courbes
représentatives des fonctions et g.

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1. On pourra utiliser le graphique pour conjecturer les réponses aux questions suivantes, puis
on les justifiera algébriquement.
a) Combien de boîtes seront achetées par les consommateurs si le prix de vente est de 40
euros la boîte ?
b) Lorsque l'offre est égale à la demande, le marché a atteint son équilibre. Donner le prix
d'équilibre, en euros, et le nombre de boîtes correspondant.

2. a) D'après le graphique, les producteurs étaient disposés à vendre les boîtes à un prix
inférieur au prix d'équilibre.
On appelle surplus des producteurs le gain réalisé en vendant les boîtes au prix d'équilibre. Ce
gain est donné en milliers d'euros par l'aire du triangle OAE (1 unité d'aire = 1 millier
d'euros).
Calculer ce surplus en euros.
b) Le surplus des consommateurs est l'éconnomie réalisée par les consommateurs qui
étaient prêts à payer plus cher que le prix d'équilibre. Ce surplus est donné, en milliers
d'euros, par l'aire de la partie grisée du plan sur le graphique (3 9).
Préciser quelle intégrale permet de calculer ce surplus et en donner l'arrondi à l'euro.

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BAC économique et social Amérique du nord – mai 2006

Exercice 1 - Commun à tous les candidats (5 points)


Questionnaire à choix multiples
Pour chaque question, une seule des trois réponses est exacte. On demande d'indiquer la
réponse exacte en cochant sans justification la grille réponse jointe en annexe. Pour chaque
question, une réponse exacte rapporte 0,5 point; une réponse inexacte enlève 0,25 point;
l'absence de réponse donne 0 point. SI le total des points de l'exercice est négatif, la note est
ramenée à 0.
Questions Réponses
Si a ]0 ; 1[ alors
Q1 0 + -
est égale à :
Une primitive sur de
Q2
la fonction est :
La dérivée sur ]0 ; + [
Q3 de la fonction
est :
-2 ln 5
Q4 e est égal à : -25

Q5 L'équation Aucune solution Une solution Deux solutions


admet sur :
L'ensemble des
solutions de
Q6
l'inéquation
est :
Dans les questions 7, 8, 9 et 10 : A et B sont deux événements d'un univers tels que P(A) = 0,4,
P(B) = 0,3 P(A B) = 0,2.
Q7 P(A B) = 0,1 0,5 0,7
Q8 P(A )= 0,1 0,2 0,4
Q9 P( )= 0,3 0,5 0,8
Q10 PA(B) =

Exercice 2 - Pour les candidats ne suivant pas


l'enseignement de spécialité (5 points)
Tous les résultats de cet exercice seront arrondis à 10-2 près.

Un site touristique dont le billet d'entrée coûte 4 € propose deux possibilités de visite, une
visite à pied sans frais supplémentaire ou une visite en car avec fais supplémentaires de 3 €
par personne.

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Une buvette est installée sur le site.
On y vend un seul type de boisson au prix de 2 € l'unité.
On suppose qu'à la buvette un touriste achète au plus une boisson.

Un touriste visite le site. On a établi que :


la probabilité pour qu'il visite à pied est 0,3
la probabilité qu'il visite à pied et achète une boisson est 0,18
la probabilité qu'il achète une boisson sachant qu'il visite en car est 0,8.

On note :
C l'événement : " le touriste visite en car ".
B l'événement : " le touriste achète une boisson ".

1. Donner p et p .

2. Le touriste visite à pied. Quelle est la probabilité qu'il achète une boisson ?

3. a) Montrer que p(B) = 0,74.


b) En déduire la recette moyenne prévisible de la buvette lors d'une journée où 1000
touristes sont attendus sur le site.

4. On appelle d la dépense (entrée, transport éventuel, boisson éventuelle) associée à la visite


du touriste.
a) Quelles sont les valeurs possibles de d ?
b) Etablir la loi de probabilité de d. On présentera le résultat dans un tableau.
c) Calculer l'espérance mathématique de cette loi. Quelle interprétation peut-on en donner ?

Exercice 2 - Pour les candidats suivant l'enseignement


de spécialité (5 points)
Dans une entreprise, lors d'un mouvement social, le personnel est amené à se prononcer
chaque jour sur l'opportunité ou non du déclenchement d'une grève.

Le premier jour, 15% du personnel souhaite le déclenchement d'une grève.

A partir de ce jour-là :
parmi ceux qui souhaitent le déclenchement d'une grève un certain jour, 35% changent
d'avis le lendemain.
parmi ceux qui ne souhaitent pas le déclenchement d'une grève un certain jour, 33%
changent d'avis le lendemain.

On note :

 gn la probabilité qu'un membre du personnel souhaite le déclenchement d'une grève le


jour n,
 tn la probabilité qu'un membre du personnel ne souhaite pas le déclenchement d'une
grève le jour n,
 Pn = (gn tn), la matrice qui traduit l'état probabiliste au n-ième jour.

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1. Déterminer l'état initial P1.

2. a) Tracer un graphe probabiliste traduisant les données de l'énoncé.


b) Donner la matrice de transition M associée à ce graphe.

3. Calculer le pourcentage de personnes favorables à la grève le 3e jour.

4. Soit P = ( y) l'état probabiliste stable (on rappelle que + y = 1).


a) Montrer que et y vérifient l'équation .
b) Déterminer et y (on arrondira les résultats à 10-3 près).
c) Interpréter le résultat.

Exercice 3 - Commun à tous les candidats (5 points)


Tous les résultats numériques seront arrondis à l'unité près sauf indication contraire.

Une machine est achetée 3000 euros.


Le prix de revente y, exprimé en euros, est donné en fonction du nombre d'années
d'utilisation par le tableau suivant :

0 1 2 3 4 5
yi 3000 2400 1920 1536 1229 983

A. Ajustement affine
1. Représenter le nuage de points associé à la série statistique ( ; yi) dans un repère
orthogonal du plan. Les unités graphiques seront de 2 cm pour une année sur l'axe des
abscisses et de 1 cm pour 200 euros sur l'axe des ordonnées.

2. Calculer le pourcentage de dépréciation du prix de revente après les trois premières années
d'utilisation.

3. Dans cette question, les calculs effectués à la calculatrice ne seront pas justifiés.
Donner une équation de la droite de régression de y en obtenue par la méthode des
moindres carrés.
Représenter la droite dans le repère précédent.

B. Ajustement non affine


On pose z = ln (y) et on admet qu'une équation de la droite de régression de z en est donnée
par : z = -0,22 + 8,01.

1. Déterminer une expression de y en fonction de de la forme où A est un réel


arrondi au centième près et B est un réel arrondi à l'unité près.

2. En admettant que y = , déterminer après combien d'années d'utilisation le prix de


revente devient inférieur ou égal à 500 euros.

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C. Comparaison des ajustements
Après 6 années d'utilisation le prix de revente d'une machine est de 780 euros.
Des deux ajustements précédents, quel est celui qui semble le mieux estimer le prix de revente
après 6 années d'utilisation ? On argumentera la réponse.

Exercice 4 - Commun à tous les candidats (5 points)


Soit une fonction r définie sur l'intervalle [0 ; 12] par

A. Etude d'une fonction


1. On considèle la fonction définie sur ]0 ; 12] par .
Démontrer que

2. On note la fonction dérivée de , démontrer que

3. Etudier le signe de pour tout de ]0 ; 12] puis dresser le tableau de variation de sur ]0
; 12].

4. On désigne par r' la fonction dérivée de r, exprimer en fonction de r' et de r puis justifier
que et ont le même signe pour tout de ]0 ; 12].

5. En déduire les variations de r sur ]0 ; 12].

6. Déterminer pour quelle valeur la fonction r atteint un maximum et calculer arrondi à


l'unité près.

B. Calcul de la valeur moyenne


1. Démontrer que la fonction R définie par est une primitive de
la fonction r sur [0 ; 12].

2. Calculer la valeur moyenne rm de la fonction r sur [0 ; 12] définie par rm =


On donnera d'abord la valeur exacte et ensuite une valeur arrondie à 10-2 près.

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