Maths Terminales Correction
Maths Terminales Correction
Maths Terminales Correction
I-Fonctions
Exercice 1
Dérivabilité
Soit f la fonction définie sur [0 ;+ [ par .
Montrer que f est dérivable sur [0 ;+ [ et calculer f'(x) pour tout réel x positif.
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 4
Fonction tangente
Etudier la fonction .
Exercice 5
A l'aide du théorème des inégalités des accroissements finis, montrer que, pour tout x ,
.
Exercice 6
Bijection
Montrer que réalise une bijection de l'intervalle [-2 ;+ [ sur un intervalle que l'on
déterminera.
Exercice 7
Résolution d'équation
Montrer que l'équation a une solution unique sur dont on donnera un encadrement
d'amplitude 0,1.
Exercice 1
Dérivabilité
la fonction f est dérivable sur ]0 ; + [ et pour tout x > 0,
f '(x) =
Etude de la dérivabilité de f en 0 :
Pour x > 0
Or = 0, donc = 0.
La fonction f est donc dérivable en 0 et f '(0) = 0.
Exercice 2
Exercice 3
est équivalent à :
On en déduit que a=1, b=-1 et c=4.
On obtient pour tout x D,
Pour tout x D, ,
d'où : = 0.
Graphiquement la différence des ordonnées yM - yP (voir figure) a pour limite 0 en + et en - , donc
est asymptote à C.
; de même .
On a aussi : et .
On peut dresser le tableau de variations de f :
Donc une équation de C dans le repère (I, , ) est Y-2=X-1-1+ , c'est à dire .
Exercice 5
Exercice 6
Bijection
La fonction f est définie sur l'intervalle [-2; + [.
Elle est dérivable, donc continue, sur l'intervalle ]-2; + [.
Exercice 7
Résolution d'équation
Soit la fonction avec x dans .
f est continue dans . pour x dans et donc f(x) est partout
croissante.
f(x) étant continue, partout croissante et passant d'une
valeur négative à une valeur positive, on conclut qu'il y a une et une seule valeur de x pour
laquelle f(x) = 0.
Il y a donc une solution unique à l'équation avec x dans .
Recherche par procécé dichotomique d'un encadrement de la solution à l'équation
. On choisit une valeur de x pour laquelle f(x) > 0 et une valeur de x pour
laquelle f(x) < 0 par exemple: f(2) = 31 et f(1) : -1
On sait alors que la solution sera telle que On calcule f(x) pour x = la moyenne
arithmétique de 1 et 2, soit x = 3/2 f(3/2) = 6,09...
On en conclut que
On calcule f(x) pour x = la moyenne arithmétique de 1 et 3/2, soit x = 5/4 f(5/4) = 1,3...
On en conclut que
On calcule f(x) pour x = la moyenne arithmétique de 1 et 5/4, soit x = 9/8 f(9/8) = -0,7...
On en conclut que
On calcule f(x) pour x = la moyenne arithmétique de 9/8 et 5/4, soit x = 19/16 f(19/16) = 0,5...
On en conclut que soit
L'encadrement étant demandé à 0,1 près, on a:
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 1
Exercice 2
Il faut dans ces exercices résoudre Pn(x) = 0 avec n entier compris entre 1 et 4.
P1(x) = 0
P2(x) = 0
P3(x) = 0
Calculons le discriminant :
P4(x) = 0
Exercice 1
1. En développant .
2. En utilisant le théorème de la dérivée des fonctions composées.
Exercice 2
Calculs de dérivées
Calculer la dérivée de la fonction en précisant son ensemble de définition et celui de sa dérivée.
Exercice 3
Dérivées successives
Calculer les dérivées d'ordre 1 à n , n , de sur l'intervalle I en utilisant éventuellement un
raisonnement par récurrence.
I=
I = ]2; + [
I=
Exercice 4
pour a = -4, a = 1 et a = 2
pour a = 0, a = et a =
Exercice 5
Asymptotes
Pour chacune des fonctions suivantes, écrire des équations des asymptotes parallèles aux axes.
Exercice 6
Limites
Calculer les limites suivantes en justifiant les résultats.
Exercice 7
Périodicité
Trouver la période de chacune des fonctions suivantes :
Exercice 8
Symétries
Un repère orthogonal du plan est donné.
Pour chacun des cas suivants, montrer que la droite est axe de symétrie de la représentation
graphique de .
Exercice 9
Equations trigonométriques
Dans chaque équation, l'inconnue est une mesure d'angle en radians.
Résoudre ces équations dans et représenter leurs solutions par des points du cercle trigonométrique.
Exercice 10
Exercice 1
2. est la composée de la fonction g définie sur par g(x) = 3x - 1 et de la fonction cube h définie sur
par h(x) = x3.
On a alors pour tout réel : .
Or, .
Pour tout réel,
Donc : pour tout réel,
(en développant on retrouve l'expression obtenue au (1))
2. est la composée de la fonction g définie sur par g(x) = -x² + 2 et de la fonction carré h définie
par h(x) = x².
On a alors pour tout réel : .
Or, .
Pour tout réel,
Donc : pour tout réel,
(en développant on retrouve l'expression obtenue au (1))
Exercice 2
Remarque: il est préférable d'écrire l'expression de la dérivée de f sous forme factorisée (il est alors
plus simple d'étudier son signe par la suite).
*
est définie et dérivable sur , et pour tout réel , on a :
(Cette dernière expression sera utilisée pour étudier le sens de variations de la fonction f).
*
est définie et dérivable sur et pour tout réel , on a :
Exercice 3
f(x) = x4 - 6x² + 5
f est définie et dérivable sur et on a pour tout réel x : f '(x) = 4x3 - 12x.
f ' est dérivable sur et pour tout réel x, on a : f ''(x) = 12x² - 12.
f '' est dérivable sur et pour tout réel x, on a : f '''(x) = 24x.
f''' est dérivable sur et pour tout réel x, on a : f(4)(x) = 24.
Pour tout n 5, f(n)(x) = 0.
Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, on a " ".
La proposition est initialisée (vraie pour n = 1 et pour , = 2).
Soit .
La proposition est donc héréditaire. On a donc :
f est dérivable sur , composée des fonctions g et h définies sur par g(x) = 3x et h(x) = cos x. Pour
tout réel x, on a :
f '(x) = -3 sin(3x)
f ''(x) = -3 × 3 cos(3x)
f '''(x) = -9 × (-3) sin(3x)
Exercice 4
Rappel :
La tangente en x = a de la fonction f a pour équation : y = f '(a)(x - a) + f(a).
f(x) = 3x² - 5x + 1
Equation de la tangente en a = 2 :
f '(2) = 6 × 2 - 5 = 7 et f(2) = 3 × 2² - 5 × 2 + 1 = 3
Une équation de la tangente en a = 2 est y = 7(x - 2) + 3 = 7x - 11
Equation de la tangente en a = 3 :
f '(3) = 6 × 3 - 5 = 13 et f(3) = 3 × 3² - 5 × 3 + 1 = 13
Une équation de la tangente en a = 3 est y = 13(x - 3) + 13 = 13x - 26
f '(-4) = et f(-4) =
Une équation de la tangente en a = -4 est y =
Equation de la tangente en a = 1 :
f '(1) = et f(1) =
Une équation de la tangente en a = 1 est y =
Equation de la tangente en a = 2 :
f '(2) = et f(2) =
Une équation de la tangente en a = 2 est y =
Equation de la tangente en a = :
et
Une équation de la tangente en a = est y =
Equation de la tangente en a = :
et
Une équation de la tangente en a = est y =
Exercice 5
Rappel :
La courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation si
.
La courbe représentative de la fonction f admet une asymptote horizontale d'équation si
.
Df = \{0}
Etudions la limite de la fonction f en 0 :
On a : et , donc :
On a : , donc :
D'où : la courbe représentative de ma fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = 0.
On a : et , donc :
On a : et , donc :
Et : , donc .
D'où : la droite d'équation x = 2 est asymptote verticale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.
Or, et , donc :
De même, et , donc :
D'où : la droite d'équation y = 5 est asymptote horizontale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.
On a : et , donc :
Et, , donc :
D'où : la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = -2.
On a : et , donc :
Et : , donc :
D'où : la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = 1.
On a : et , donc :
Et : , donc :
D'où : la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = 2.
Or, et , donc :
De même, et , donc :
D'où : la droite d'équation y = 1 est asymptote horizontale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.
On a : et , donc :
Et : , donc :
D'où : la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = 0.
On a : et , donc :
Et : , donc :
D'où : la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote verticale d'équation x = 1.
Or, et , donc :
De même, et , donc :
D'où : la droite d'équation y = 2 est asymptote horizontale à la courbe représentative de la fonction f en
l'infini.
Exercice 6
On a : .
Or, .
Donc .
On sait que , donc : .
De même, .
Or, , donc .
Or x > 0, donc :
Or, , donc
D'où :
Exercice 7
Rappel :
La fonction f est T-périodique si pour tout x de son ensemble de définition, on a : f(T + x) = f(x)
Exercice 8
Rappel :
La droite d'équation x = a est un axe de symétrie de la courbe représentative de f
si pour tout x = a + h de Df, a - h est dans Df et f(a + h) = f(a - h).
f(x) = x² - 2x + 5
et
Comme f(-1 + x) = f(-1 - x), alors la droite d'équation x = -1 est un axe de symétrie de la représentation
graphique de f.
Or, , donc :
Exercice 9
Rappel :
cos a = cos b <=> a = b + 2k ou a = -b + 2k
sin a = sin b <=> a = b + 2k ou a = - b + 2k
D'où : où .
Comme , alors :
où
où
D'où : où .
où
où
D'où : où
cos(2x) = cos(3x)
où
où
D'où : où
où
Exercice 10
D'où :
II- Primitives
Rappel
I. Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I;
on appelle primitive de f sur I toute fonction F définie sur I telle que F ' = f.
Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle I, F une primitive de f sur I et k un nombre
réel.
La fonction G définie sur I par G(x) = F(x) + k est encore une primitive de f sur I.
xn
, n différent de -1
]- ,0[ ou ]0,+ [
]0,+ [
(où k )
f = un . u' , alors + k.
avec k nombre réel et n différent de -1.
f= , alors + k.
avec k nombre réel et n différent de 1.
f= , alors + k.
avec k nombre réel.
I1 = cos t dt
I2 = dt
I3 = (t³ + 2t² + 4t + 1) dt
I4 = (12t17 + 2t³ - t) dt
I5 = (1 - 2et) dt
I6 = dt
Exercice 2
Soit I = .
1. Calculer la dérivée de la fonction x .
2. En déduire la dérivée de la fonction f définie sur [0; 1] par f(x) = ln(x + ).
3. Calculer I.
Exercice 3
A= (x sin x) dx
B = ln t dt
C= (2u + 1)e-u du
Exercice 1
I3 =
I6 =
Exercice 2
1.
f '(x) =
Exercice 3
A = [u(x).v(x) - u'(x)v(x) dx
B = [t ln t - t × dt
B = e ln e - 1 × ln 1 - dt
B = e - [t
B = e - (e - 1)
D'où : B = 1
On pose :
f(u) = 2u + 1 et g'(u) = e-x
donc : f'(u) = 2 et g(u) = -e-x
En intégrant par parties, on obtient :
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
Fonctions simples
Déterminer deux primitives sur ]0,+ [ de chacune des fonctions suivantes :
f:x
g:x
Exercice 4
Fonction rationnelle
Déterminer deux primitives sur ]0,+ [ de la fonction f : x .
Exercice 5
Puissance
Déterminer deux primitives sur de f : x 5 (4x - 1)6
Exercice 6
Racine carrée
Déterminer une primitive sur ]-1; + [ de f : x ,
et une primitive sur ]2; + [ de g : x .
Exercice 7
Primitives et dérivées
1. Soit g la fonction définie sur ]0; + [ par g(x) = x x.
Calculer la dérivée de g sur ]0,+ [.
2. Soit f la fonction définie sur ]0; + [ par f(x) = x.
Déduire de la première question une primitive de f sur ]0; + [.
Exercice 1
3. A l'aide des questions précédentes, une primitive sur de la fonction x 8x3 - 3x2 + 2x - 5 est
par exemple :
x 2x4 - x3 + x2 - 5x
Exercice 2
x x4 + x2 - x + 2 et x x4 + x2 - x + 18
Exercice 3
x et x
Exercice 4
Exercice 5
x et x
Exercice 6
On utilise la formule
avec u(x) = x2 + 2x - 8
Une primitive sur ]2; + [ de g est donc : x
Exercice 7
Exercice 8
2. D'après les variations de F, F admet un minimum en 0. De plus, F(0) = 0 (puisque F est la primitive
de f qui s'annule en 0).
D'où : pour tout x [-3; + [, F(x) 0.
3. b) D'après les variations de g, g est décroissante sur [0; + [ et admet donc un maximum en 0.
De plus, g(0) = F(0) - 0 = 0.
Donc : pour tout x > 0, g(x) < 0
c'est-à-dire : pour tout x > 0, F(x) - x < 0
D'où : pour tout x > 0, F(x) < x.
Démonstration :
Etudions sur la fonction f : x xn
n-1
f'(x) = n × x
Sur l'intervalle considéré, , on a f'(x) > 0,
donc f est strictement croissante sur et elle est de plus continue sur cet intervalle.
D'autre part on a :
f(0) = 0n et
L'intervalle image est donc (identique à l'intervalle de définition).
Sur la fonction est donc dérivable, continue et strictement croissante : pour tout il
existe une unique valeur de x telle que xn = a
Remarque :
1. Pour tout x appartenant à , xn = 0 admet une unique solution :
2. xn = a avec a > 0 et x > 0
Propriétés :
Si a > 0, alors
Si a = 0, alors
Donc, pour tout
Définition :
On appelle fonction racine énième la fonction définie sur par
Etude de la fonction :
Sur
Ici le problème mis en évidence vient de l'écriture logarithmique : on ne peut l'utiliser que si x > 0,
donc
Dérivée :
Donc f'(x) est strictement positive sur et f est strictement croissante sur cet intervalle.
Limite :
En 0+ :
En
Continuité en 0 :
On a :
Donc fn est continue en 0.
Dérivabilité en 0 :
La fonction n'est pas dérivable en 0 et la courbe admet une demi-tangente verticale en ce point.
On a donc :
La comparaison des croissances respectives des fonctions ex, xn et ln x peuvent permettre de lever
certaines indéterminations se présentant lors du calcul des limites de fonctions.
*
Nous avons (pour n ):
Exemple d'application 1
Calculer
Nous allons nous ramener à une formule du cours :
et
donc
Conclusion :
Et que d'où
Conclusion :
.
On a bien :
Exemple d'application 3
Déterminer
donc
Posons . Ce changement de variable nous permet d'utiliser le fait que :
pour déduire que :
I. Définition
Il existe une unique fonction f, dérivable sur , telle que f' = f et f(0) = 1.
On la nomme fonction exponentielle : elle sera notée exp.
conséquences
exp(0) = 1
exp est dérivable sur et exp'(x) = exp(x)
pour tout réel x, exp(x) > 0
la fonction exp est strictement croissante sur
II. Notation
On pose e = exp(1)
A l'aide de la calculatrice, e 2,718
résultat : e =
exp(x - y) = exp(-y) =
exp(nx) = (exp(x))n (n )
(n 1)
cas particulier :
IV. La notation ex
Par convention, on pose exp(x) = ex pour tout réel x.
V. Limites
1. propriétés asymptotiques
ex = +
ex = 0
La courbe représentative de la fonction exponentielle admet en - la droite d'équation y = 0 comme
asymptote horizontale (c'est-à-dire l'axe (Ox)).
=+
La courbe représentative de la fonction exponentielle admet en + une branche parabolique de
direction (Oy).
On a : =1
La fonction x 1 + x est la meilleure approximation affine de la fonction exp au voisinage de 0 et
on écrit :
pour x proche de 0, on a : ex 1 + x
3. croissance comparée
2. courbe représentative
VII. Dérivée de eu
Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I.
Alors la fonction composée exp u (notée eu) est dérivable sur l'intervalle I et on a :
(eu)' = u' × eu
exemple :
La fonction x 4x² + 7x est dérivable sur .
x e4x² + 7x est dérivable sur et sa dérivée est x (8x + 7)e4x² + 7x
Définition :
La fonction logarithme népérien, notée ln , est la bijection réciproque de la fonction exp :
Pour tout x de ]0 ; + [ et tout y de , ln x = y ey = x .
Propriétés :
La fonction ln a pour ensemble de définition ]0 ; + [ ; elle vérifie :
Pour tous réels x et y strictement positifs , ln(xy) = ln x + ln y.
Signe :
ln(x) 0 sur ]0 ; 1]
ln(x) > 0 sur ]1 ; + [
Propriétés algébriques :
Pour tous x et y de ]0 ; + [ et tout entier n :
Limites :
Dérivation :
ln est dérivable (donc continue) sur ]0 ; + [ et, pour tout réel x > 0 :
ln'(x)=
ln est strictement croissante sur ]0 ; + [, donc, pour tous x et y de ]0 ; + [:
x<y ln x < ln y
x=y ln x = ln y
si une fonction u est positive et ne s'annule pas sur un intervalle I , alors ln u est dérivable sur I et ,
pour tout x de I :
IV– Suites
Exercice 1
Exercice 2
Depuis qu'il est à la retraite, un homme tond sa pelouse tous les samedis, il recueille chaque fois 120
litres de gazon qu'il stocke dans un bac à compost de 300 litres.
Chaque semaine les matières stockées perdent, après décomposition ou prélèvement les trois quarts de
leur volume.
Soit V1, V2, V3 les volumes en litres stockés respectivement les premier, deuxième et troisième
samedis après la tonte.
De manière générale, soit Vn le volume stocké le nième samedi après la tonte.
1. a) Montrer que V1 = 120 litres, V2 = 150 litres, V3 = 157,5 litres.
b) Calculer les volumes V4, V5, V6 exprimés en litres, stockés respectivement les quatrième,
cinquième, sixième samedis après la tonte.
2. Exprimer Vn+1 en fonction de Vn.
3. On définit, pour tout n 1, tn par : tn = 160 - Vn.
Exercice 3
Au premier janvier 1995, une ville A compte 200 000 habitants. A la même date une ville B a 150 000
Exercice 1
1. a) Le revenu annuel augmente de 2% par an, donc : R1 = R0 + (2/100) × R0, soit R1 = 1,02 R0.
Donc : R1 = 91 800 francs.
Un an plus tard, ce revenu a encore augmenté de 2%, donc :
R2 = 91 800 + 91 800 × (2/100) = 1,02 R1, soit R2 = 93 636 francs.
b) Soit n un entier positif quelconque. Le revenu annuel augmente de 2% par an, donc à l'année
(1990 + n + 1) le revenu Rn+1 est donné par Rn+1 = Rn + (2/100) × Rn = 1,02Rn.
(Rn) est donc une suite géométrique de raison 1,02 et de premier terme R 0 = 90 000.
Ainsi, pour tout entier naturel n, Rn = 90 000 × (1,02)n.
Pour tout entier n, le montant In+1 de l'impôt à l'année (1990 + n+ 1) a augmenté de 3% par rapport à
celui de l'année (1990 + n).
Nous avons donc : In+1 = In + (3/100) × In = 1,03In.
La suite (In) est donc géométrique de raison 1,03 et de premier terme I0 = 8 000.
Par suite, pour tout entier n, In = 8 000 × (1,03)n.
Donc :
Les entiers n vérifiant n ln >ln sont donc les entiers n supérieurs ou égaux à 207.
3. Nous avons montré à la question précédente que Un+1<Un pour tout entier n supérieur ou égal à 207,
c'est-à-dire que la suite (Un) est décroissante à partir du terme de rang 207.
M. Dufisc ne verra donc pas son revenu après impôt diminuer (Celui-ci diminuera en l'an 1990 + 207
= 2197).
Exercice 2
b) Puisque (tn) est géométrique de raison ¼ et de premier terme t1 = 40, nous avons, pour tout entier
n supérieur ou égal à 1, tn = 40 × .
Exercice 3
1. La population de la ville A compte 200 000 habitants au 1er janvier 1995 et diminue de 3% par an.
Au 1er janvier 1996, sa population est donc de : 200 000 - (3/100) × 200 000 = 194 000 habitants,
et au 1er janvier 1997 de :
194 000- (3/100) × 194 000 = 188 180 habitants.
De la même façon, la population, au 1er janvier 1995, de la ville B est de 150 000 habitants et celle-ci
augmente de 5% par an.
Au 1er janvier 1996, sa population sera donc de :
150 000 + (5/100) × 150 000 = 157 500 habitants,
et au 1er janvier 1997 de :
157 500 + (5/100) × 157 500 = 165 375 habitants.
2. a) Soit an la population de la ville A au 1er janvier de l'année (1995 + n), n désignant un entier
naturel quelconque.
La population an+1 au 1er janvier de l'année (1995 + n + 1) est donnée par : an+1 = an - (3/100)an,
soit an+1 = (97/100)an ou an+1 = 0,97an pour tout entier naturel n.
La suite (an) est géométrique de raison 0,97 et de premier terme a0 = 200 000.
bn désignant la population de la ville B au 1er janvier de l'année (1995 + n), nous avons, au 1er janvier
de l'année (1995 + n + 1) :
bn+1 = bn + (5/100) × bn = 1,05 bn pour tout entier naturel n.
La suite (bn) est géométrique de raison 1,05 et de premier terme b0 = 150 000.
b) Nous pouvons déduire des résultats précédents que, pour tout entier naturel n,
an = 200 000 × (0,97)n et bn = 150 000 × (1,05)n.
(1,08247)n
Mais la fonction ln est strictement croissante sur ]0; + [ donc :
n ln(1,08247) ln
V- DENOMBREMENT
Si l'énoncé contient les mots successif et avec remise, cela signifie que l'ordre dans lequel on
considère les éléments a de l'importance et qu'un élément peut éventuellement être répété.
Le modèle mathématique est la p-liste.
Si l'énoncé contient les mots successif et sans remise, cela signifie que l'ordre dans lequel on
considère les éléments a de l'importance mais que tous les éléments considérés sont distincts (ou qu'il
n'y a pas de répétition d'éléments).
Le modèle mathématique est l'arrangement.
Si l'énoncé contient le mot simultanément, cela signifie que l'ordre dans lequel on considère les
éléments n'a pas d'importance.
Le modèle mathématique est la combinaison.
Exercice 1
c) est égal à
3. n et p sont deux nombres entiers naturels non nuls et p est inférieur ou égal à n.
a) On a toujours
b) On a toujours
c) Il n'y a pas de relation générale entre et np
4. L'expression
a) est la valeur de
b) est la valeur de
c) est la valeur de
5. On place 5 croix et 5 ronds dans une liste de 10 caractères. De combien de manières différentes
peut-on placer ces éléments :
a) 210
b)
c)
6. Le nombre 4! représente :
a) le nombre de classements possibles dans un ensemble à 4 éléments.
b) le nombre des permutations possibles dans un ensemble à 4 éléments.
c) le nombre des arrangements des 4 éléments dans un ensemble de cardinal égal à 4.
Exercice 2
Une urne contient 5 boules rouges, 4 noires, 3 vertes. On tire trois boules dans cette urne,
successivement, en remettant chaque boule tirée dans l'urne avant de prendre les suivantes.
1. Quel est le nombre de tirages possibles ?
2. Calculer la probabilité :
a) d'obtenir trois boules rouges ;
b) d'obtenir deux boules rouges exactement ;
c) d'obtenir au moins une boule rouge ;
d) d'obtenir deux boules vertes et une noire ;
e) d'obtenir trois boules de la même couleur ;
f) d'obtenir trois boules de trois couleurs différentes.
Exercice 4
Trois options sont offertes aux élèves d'une classe : espagnol, latin, musique. Chaque élève choisit une
ou deux options. Le schéma ci-dessous indique le nombre d'élèves pour chaque combinaison d'options
possible.
Exercice 5
Une urne contient cinq boules blanches et trois boules rouges indiscernables au toucher.
1. On tire successivement sans remise trois boules dans l'urne.
a) Combien y a-t-il de tirages possibles ?
b) Quelle est la probabilité d'obtenir trois boules rouges ?
c) Quelle est la probabilité d'obtenir deux boules rouges ?
Exercice 6
On rappelle qu'une anagramme d'un mot est un mot qui contient les mêmes lettres (éventuellement
répétées le même nombre de fois). Par exemple REVISE et SERVIE sont des anagrammes de
EVIERS, on considère que ESEIVR en est une autre, bien que ce mot n'ait aucun sens.
1. Combien CHERS a-t-il d'anagrammes ?
2. Combien CHERE a-t-il d'anagrammes ?
3. Combien CHERCHER a-t-il d'anagrammes ?
4. Combien RECHERCHER a-t-il d'anagrammes ?
Exercice 7
Une agence de voyages propose un circuit touristique comprenant quatre des douze capitales de la
Communauté économique européenne (CEE).
Pour définir un circuit, on suppose que chaque capitale n'est visitée qu'une fois et on tient compte de
l'ordre de visite de ces capitales ; par exemple, le circuit : " Paris, Madrid, Rome, Athènes " diffère du
circuit : " Athènes, Rome, Paris, Madrid ".
1. Combien y a-t-il de circuits différents ?
Dans la suite, on suppose que chaque capitale a la même probabilité d'être choisie.
2. Calculer la probabilité de l'événement suivant : le circuit commence à Paris. (Le résultat de cette
question sera donné sous forme de fraction irréductible).
3. Si le circuit commence à Paris, quelle est la probabilité pour que Madrid et Rome fassent partie du
circuit ? (Ce résultat sera donné sous forme de fraction irréductible).
Exercice 1
1. b)
2. b)
3. a) et b)
4. a) et b)
5. c)
6. a) et b) et c)
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 4
Exercice 5
1. a) Un tirage est constitué d'une suite de trois boules distinctes choisies parmi 8. Le nombre de
tirages possibles est donc : = 336 (tous équiprobables).
Le nombre de façons de placer deux boules rouges parmi trois positions est .
2. a) Un tirage revient à prendre trois éléments dans un ensemble à 8 éléments. Le nombre de tirages
possibles est donc le nombre de parties à 3 éléments dans un ensemble à 8 éléments, c'est-à-dire .
Il y a donc 56 tirages possibles (tous équiprobables).
(où correspond au nombre de façons de tirer simultanément deux boules rouges et correspond
au nombre de façons de tirer une boule blanche parmi 5 boules).
On peut remarquer que les résultats obtenus sont les mêmes que ceux de la question 1.
Exercice 6
1. CHERS contient cinq lettres distinctes. Le nombre d'anagrammes est donc: 5! = 120.
2. CHERE contient aussi cinq lettres, mais il y a deux E. Notons les E 1 et E2 pour commencer. Les
classements RE1CHE2 et RE2CHE1 donnent le même mot.
D'une manière générale, toute anagramme est obtenue deux fois, une fois avec E 1 en premier, une fois
avec E2 en premier; le nombre d'anagrammes est donc égal au nombre de classements des cinq lettres,
divisé par le nombre de classements des deux E.
Le nombre d'anagrammes de CHERE est égal à : (5!) / (2!) = 60.
3. CHERCHER contient huit lettres. On doit diviser 8! par (2!)4 (une fois parce qu'une permutation des
deux E ne modifie pas une anagramme, une fois à cause des deux R, une autre à cause des deux C, une
dernière à cause des deux H).
On a donc : (8!) / (2!)4 = 2 520 anagrammes.
Exercice 7
2. Chacune des capitales a la même probabilité d'être choisie en premier. Comme il y a 12 capitales,
chacune d'entre elles, et en particulier Paris, a une chance sur 12 d'être la première étape du circuit.
La probabilité cherchée est donc : 1/12.
VI- PROBABILITES
Exercice 1
A la fête de son club sportif, Jean tient un stand dans lequel il propose le jeu suivant.
Le joueur tire une carte d'un jeu comportant 32 cartes dont 12 figures (4 rois, 4 dames, 4 valets).
S'il obtient une figure, il tire un billet dans la corbeille « Super Chance » qui contient 50 billets dont 20
gagnent un lot.
S'il n'obtient pas de figure, il tire un billet dans la corbeille « Petite Chance » qui contient 50 billets
dont 10 gagnent un lot.
Le but de l'exercice est de déterminer la probabilité, pour le joueur, de gagner un lot.
1. On suppose que tous les tirages d'une carte du jeu de 32 cartes sont équiprobables.
est égale à .
b) Par un raisonnement analogue à celui de a), montrer que p(B G), la probabilité de l'événement
Exercice 2
Les résultats aux questions données seront données sous forme fractionnaire, puis en écriture
décimale.
Un concours est organisé par un journal. Par jeu, un lecteur décide de répondre totalement au hasard
aux questions proposées.
Exercice 3
Exercice 1
1. On tire une carte au hasard dans un jeu de 32 cartes ; tous les tirages sont équiprobables.
A désigne l'événement : « le joueur obtient une figure ».
p(B) = 1 - p(A) = .
2. a) Si le joueur a tiré une figure, alors il doit tirer un billet dans la corbeille « Super Chance ». Sur les
50 billets présents dans cette corbeille, 20 sont gagnants. Nous avons donc pA(G) = = .
A G représente l'événement "le joueur a tire une figure et gagne un lot" et:
Exercice 2
lecteur donne la bonne réponse à la deuxième question est soit, 0,00137 à 10-5 près.
a) Le lecteur doit choisir 4 auteurs parmi les 8 donnés dans la liste. Il y a donc = 70 réponses
possibles.
b) Identifions les auteurs par les lettres A, B, C, D, E, F,G et H, et supposons que A, B, C soient les
auteurs dont les portraits sont donnés.
Les réponses correctes possibles sont {A, B, C, D}, {A, B, C, E}, {A, B, C, F}, {A, B, C, G} et {A, B,
C, H}.
Il y a cinq réponses correctes.
On peut retrouver ce résultat en considérant qu'on doit choisir les trois auteurs correspondant aux trois
portraits (il n'y a qu'une seule possibilité) et un autre auteur parmi les 5 qui restent (5 choix possibles).
Exercice 3
1. Le cirque possède 10 fauves dont 4 lions, et le dompteur choisit au hasard 5 fauves à chaque
représentation.
p(X = xi)
Exercice 1
Une urne contient trois boules vertes portant le numéro 0, deux boules rouges portant le numéro 5 et
une boule noire portant le numéro a (a est un entier naturel non nul, différent de 5 et de 10).
Toutes les boules sont indiscernables au toucher.
Un joueur tire simultanément trois boules de l'urne.
1. Quelle est la probabilité pour qu'il tire :
a) trois boules de la même couleur,
b) trois boules de couleurs différentes,
c) deux boules et deux seulement de la même couleur.
2. Le joueur reçoit, en francs, la somme des numéros marqués sur les boules tirées. Les gains possibles
du joueur sont donc :
0 ; 5 ; 10 ; a ; 5 + a ; 10 + a.
a) Soit X la variable aléatoire égale au gain du joueur, déterminer la loi de probabilité de X.
b) Calculer l'espérance mathématique de X en fonction de a.
c) Calculer a pour que l'espérance de gain du joueur soit de 20 francs.
Exercice 2
Exercice 1
1. a) Soit A l'événement : « les trois boules sont de la même couleur ». A se traduit par : « les trois
boules sont vertes ».
Donc p(A) = = .
b) Soit B l'événement : « les trois boules sont de couleurs différentes ». B se traduit par : « une boule
verte et une boule rouge et une boule noire ».
Donc, p(B) = = .
c) Soit C l'événement : « deux boules et deux seulement sont de la même couleur ». C s'écrit : C =
.
p(C) = 1 - p(A B) avec A et B incompatibles.
p(X = 0) = p(A) = ;
p(X = 5 + a) = p(B) = ;
xi 0 5 10 a 5+a 10+a
p(X = xi)
Remarquons que p(X = 0) + p(X = 5) + p(X = 10) + p(X = a) + p(X = 5+a) + p(X = 10 + a) est bien
égal à 1.
b) E(X) = 0 × p(X = 0) + 5 × p(X = 5) + 10 × p(X = 10) + a × p(X = a) + (5+a) × p(X = 5+a) + (10+a)
× p(X = 10 + a) = 5 + a.
Exercice 2
= .
Enfin, 4 ont pris un billet à 75 francs pour la gare D, donc : p(X = 75) = = .
La loi de probabilité de X est donc la suivante :
xi 50 60 75
2. a) On choisit au hasard trois voyageurs. Nous avons = 560 façons de choisir trois voyageurs.
Notons A l'événement « les trois voyageurs ont des destinations différentes ».
b) Calculons tout d'abord la probabilité de l'événement D : « aucun des voyageurs n'a un billet pour la
gare B ».
Nous avons 9 personnes dont la destination est différente de la gare B, donc :
p(D) = = .
L'événement « un voyageur au moins a un billet pour la gare B » est l'événement contraire de D. Or, p(
)=1- = .
La probabilité pour qu'au moins un des voyageurs ait un billet pour la gare B est égale à .
c) Calculons tout d'abord la probabilité que les trois voyageurs aient la même destination (événement
E). Ceux-ci peuvent aller soit à la gare B, soit à la gare C, soit à la gare D. Ces trois événements étant
incompatibles, nous avons donc :
p(E) = = .
La probabilité que les trois voyageurs aillent à la gare B (événement F) est : p(F) = .
L'événement « la destination est B, sachant que les trois voyageurs ont la même destination »
correspond à l'événement F/E.
Or, p(F/E) = = .
La probabilité pour que la destination soit B sachant que les trios voyageurs ont la même destination
est égale à .
Exercice 1
Une urne A contient trois boules : une rouge, une bleue et une noire. Une urne B contient trois boules :
une rouge et deux noires. Une urne C contient trois boules : deux bleues et une noire.
On tire une boule, au hasard, de chaque urne.
On suppose que, dans chaque urne, les tirages sont équiprobables.
1. a) Quelle est la probabilité p0 de n'obtenir aucune boule noire ?
b) Quelle est la probabilité p1 d'obtenir exactement une boule noire ?
c) Quelle est la probabilité p2 d'obtenir exactement deux boules noires ?
d) Quelle est la probabilité p3 d'obtenir trois boules noires ?
b) Si on tire exactement une boule noire, on perd un point. Si on tire zéro ou deux boules noires, on
gagne zéro point. Si on tire trois boules noires, on gagne trois points.
2. Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X qui à tout tirage associe le gain réalisé ?
b) Calculer l'espérance mathématique de X. La règle du jeu est-elle favorable au joueur ?
Exercice 2
Un pion se déplace par sauts successifs sur la droite munie du repère (O; ). Son point de départ est
le point O.
Deux types de sauts sont possibles :
D : deux unités vers la droite
G : une unité vers la gauche.
Les sauts successifs sont supposés indépendants les uns des autres, et chaque type de saut a la même
probabilité d'être effectué. On suppose que le pion va effectuer trois sauts successifs.
1. Donner la liste des différents parcours possibles. On pourra éventuellement dessiner "l'arbre des
parcours", et désigner chaque parcours à l'aide d'un triplet, par exemple : (D, D, G) signifie que le pion
s'est déplacé d'abord deux fois vers la droite, puis une fois vers la gauche.
2. Pour chaque parcours trouvé, préciser l'abscisse du point occupé par le pion après les trois sauts.
3. Soit X la variable aléatoire qui, à chaque parcours, associe l'abscisse su point où aboutit le pion.
Donner la loi de probabilité de X, et son espérance mathématique.
Exercice 1
a) p0 = p(aucune noire) = × × =
b) p1 = p(une noire exactement)
Pour cela, on pose : p1 = p(N) avec N = N1 N2 N3.
N1 : " la seule noire provient de A "
d'où : p1 = .
c) p2 = p(deux noires exactement)
p2 = p(N') avec N' = N'1 N'2 N'3.
N'1 : " les deux boules noires proviennent de A et B "
N'2 : " les deux boules noires proviennent de B et C "
N'3 : " les deux boules noires proviennent de A et C "
Ces trois événements étant incompatibles deux à deux, on obtient :
d'où : p2 = .
2. a) X( ) = {-1 ; 0 ; 3}.
p(X = 0) = p0 + p2 = ;
p(X = -1) = p1 = ;
p(X = 3) = p3 = .
La loi de probabilité de X est :
xi -1 0 3
p(X = xi)
Exercice 2
1. Le pion se déplace par sauts successifs indépendamment les uns des autres. Pour trois sauts
successifs, l'arbre de parcours est le suivant :
3. Soit X la variable aléatoire associant l'abscisses du point où aboutit le pion à l'issue des trois sauts. Il
y a huit issues possibles ; compte tenu du tableau précédent, nous pouvons donner la loi de probabilité
de X :
xi -3 0 3 6
p(X = xi)
Exercice 1
Exercice 2
On recopie chacun des 29 mots de cette strophe (" l' " compte pour un mot) sur un carton que l'on
place dans une urne.
1. On tire simultanément et au hasard trois cartons parmi les 29.
a) Calculer la probabilité d'obtenir ensemble les trois mots : " parmi, les, plumes ".
b) Quelle est la probabilité de tirer au moins une fois le mot " parmi " ?
2. On tire maintenant un seul carton de l'urne.
a) Quelle est la probabilité d'obtenir le mot " parmi " ?
b) On répète l'expérience 3 fois avec remise du carton tiré dans l'urne.
Calculer la probabilité d'obtenir exactement une fois le mot " parmi ".
Exercice 3
Le jeune Eric, trois ans, s'amuse à taper sur les touches du minitel.
1. Il frappe au hasard sur une touche du clavier, chaque touche ayant la même probabilité d'être
frappée. Ce claver comporte 57 touches dont 26 représentent les 26 lettres de l'alphabet français.
a) Quelle est la probabilité pour qu'il frappe une lettre ?
b) Quelle est la probabilité pour qu'il frappe une lettre de son prénom ?
2. Eric frappe successivement 4 touches, distinctes ou non.
Quelle est la probabilité de chacun des événements suivants :
a) Eric frappe son prénom.
b) Eric frappe les 4 lettres de son prénom.
c) Eric frappe 4 touches différentes.
d) Eric frappe son prénom sachant qu'il a frappé 4 touches différentes.
On donnera les résultats approchés sous la forme a×10-n où n est un entier naturel et a un nombre
entier tel que 0 < a < 10.
p(X = 5) représente la probabilité de tirer une seule boule rouge, donc : p(X = 5) = =
.
De même, p(X = 20) correspond à la probabilité de tirer les deux boules rouges, et on a : p(X = 20)
= = .
On peut récapituler ces résultats dans le tableau suivant :
xi -10 5 20
p(X = xi)
La probabilité pour que le joueur gagne exactement 10 francs à l'issue des deux parties est égale à
.
Exercice 2
parmi, les , plumes " est égale à = . Une valeur approchée au millième de cette probabilité
est : 0, 005.
b) Calculons tout d'abord la probabilité que le mot " parmi " n'apparaisse pas lors du triage. L'urne
contient 24 cartons ne contenant pas la mot " parmi ".
contraire de «le mot "parmi" n'apparaît pas lors du tirage». Donc sa probabilité est égale à : 1 - =
.
La probabilité pour que le mot "parmi" apparaisse au moins une fois au cours du tirage est égale à
2. a) Cinq cartons comportent le mot "parmi". La probabilité d'obtenir le mot "parmi" est donc égale à
, soit 0,172.
d'obtenir exactement une fois le mot "parmi" au cours de ces trois tirages est donc égale à : .
Une valeur approchée au millième est 0,354.
Exercice 3
2. a) Eric peut composer 574 "codes" de quatre lettres sur le clavier. Il n'y a qu'une possibilité d'écrire
le mot Eric. La probabilité qu'Eric frappe son prénom est donc : p3 = 9.10-8.
b) Si Eric frappe les quatre lettres de son prénom, il a quatre choix possibles pour la première lettre,
trois pour la seconde, deux pour la troisième et la dernière est alors imposée. Il a donc 4 ! = 24 façons
d'écrire un anagramme du mot Eric.
c) Eric a 57 choix possibles pour la frappe de la première touche, 56 pour la deuxième, 55 pour la
troisième et 54 pour la quatrième. Il a donc 57×56×55×54 = 9 480 240 façons de frapper quatre
D'où : p(A/B) = = .
La probabilité qu'Eric frappe son prénom, sachant qu'il a frappé quatre touches différents, est égale à
10-7.
I. Une urne contient neuf boules : deux boules portant le numéro 1, quatre boules portant le numéro 2
et trois boules portant le numéro 3.
On prend au hasard une boule dans l'urne (on suppose que tous les tirages sont équiprobables).
On note X la variable aléatoire qui, à chaque tirage, associe le numéro de la boule tirée.
Donner la loi de probabilité de X et calculer son espérance mathématique E(X).
II. Les boules sont maintenant réparties dans une urne A et une urne B : l'urne A contient deux boules
portant le numéro 1 et deux boules portant le numéro 2, l'urne B contient deux boules portant le
numéro 2 et trois boules portant le numéro 3.
On considère l'épreuve aléatoire suivante : on prend au hasard une boule dans l'urne A (chacune des
quatre boules a la même probabilité d'être tirée), on place cette boule dans l'urne B, on prend au hasard
une boule dans l'urne B (chacune des six boules a la même probabilité d'être tirée), on place cette
boule dans l'urne A.
= + +1
= .
II. 1. a) p(A1) = = .
b) Si A1 est réalisé, il y a alors 6 boules dans l'urne B et une seule porte le numéro 1 (c'est celle qui a
été tirée dans l'urne A).
conséquent, p(B2/A2) = = .
3. A l'issue de l'épreuve, l'urne A se retrouve dans son état initial lorsque l'on a:
soit tiré de l'urne A une boule portant le numéro 1, et ensuite tiré une boule portant le numéro 1 de
l'urne B, ce qui correspond à l'événement A1 B1.
soit tiré une boule portant le numéro 2 de l'urne A, puis tiré une boule portant le numéro 2 de l'urne
B, ce qui correspond à l'événement A2 B2.
Les événements A1 B1 et A2 B2 sont incompatibles.
La probabilité p pour que l'urne A se retrouve dans son état initial est donc donnée par :
1. Calculer le module et l'argument d'un nombre complexe écrit sous forme algébrique :
3. Donner le conjugué d'un nombre complexe : sous forme algébrique, sous forme exponentielle :
1. Calculer le module et l'argument d'un nombre complexe écrit sous forme algébrique :
z = a + ib (avec a et b deux nombres réels)
ou
3. Donner le conjugué d'un nombre complexe : sous forme algébrique, sous forme exponentielle :
et
et
Exercice 1
Deux villes A et B ont, au premier janvier 1995, des populations respectives de 100 000 habitants et de
80 000 habitants.
La population de A augmente de 1% par an, tandis que celle de B augmente de 5 % par an.
1. Calculer la population u1 de A le premier janvier 1996, c'est-à-dire au bout d'un an.
Calculer la population v1 de B le premier janvier 1996.
2. On note un la population de A au bout de n années, et vn la population de B au bout de n années.
Calculer u5, u6, v5, v6.
Déterminer l'année à partir de laquelle le nombre d'habitants de B dépassera le nombre d'habitants de
A?
Exercice 2
Un quadrillage est constitué de 16 carrés dont les côtés mesurent une unité de longueur. On appelle "
saut " tout déplacement de la puce d'une unité de longueur, en suivant les lignes du quadrillage. Ce
déplacement peut avoir lieu vers le haut, vers le bas, à droite, ou bien à gauche. On suppose qu'il y a
équiprobabilité des directions de déplacement.
On suppose que la puce se trouve initialement en O, et effectue deux sauts successifs. Par exemple, si
la puce saute la première fois à droite, puis la seconde fois vers le haut, le point d'arrivée est A.
1. Indiquer, toutes les positions que peut occuper la puce à l'issue des deux sauts.
Préciser, pour chacune d'elles, le nombre de façons d'atteindre cette position.
2. Calculer la probabilité de l'événement : " la puce est en O à l'issue des deux sauts ".
Une entreprise fabrique des objets, en quantité q. Le coût total de la fabrication, exprimé en millions
de francs, est représenté graphiquement, en fonction de q, par la courbe C. Le revenu des ventes,
exprimé aussi en millions de francs, est représenté graphiquement, en fonction de q, par la courbe R.
Exercice 1
1. Puisque la population de la ville A augmente de 1 % par an, elle comptera au premier janvier 1996 :
Exercice 2
Le nombre de façons d'atteindre chacune des positions est inscrit à côté du point. Au total, il y en a 16.
Exercice 3
2. le nombre d'objets vendus pour un revenu de vente de 3 millions de frans est de 250 objets.
3. les valeurs de q pour que la production soit bénéficiaire sont comprises entre 150 et 350
objets.
Exercice 1
Le prix d'un certain matériel baisse, de façon régulière, chaque année de 15%.
Le prix d'achat de celui-ci, à l'état neuf, était de 120 000 francs.
1. Quel sera son prix après un an d'utilisation ? Après 4 ans ? Après 5 ans ?
2. Au bout de combien d'années la cote de ce matériel sera-t-elle inférieure à 30 000 francs ?
Exercice 2
Un dé à jouer parfaitement symétrique, dont les faces sont numérotées de 1 à 6, est tel que, si on le
jette, tous les numéros sont obtenus avec la même probabilité.
On lance deux tels dés, de couleurs différentes.
1. Combien y a-t-il de résultats possibles ?
2. Déterminer les probabilités des événements suivants :
A : " la somme des 2 nombres obtenus est inférieure ou égale à 4 ".
B : " la somme des 2 nombres obtenus est supérieure ou égale à 5 ".
Exercice 3
La fonction f est définie sur l'intervalle [-8 ; + 10], et sa courbe représentative est représentée ci-
dessous.
Exercice 1
1. Son prix après un an d'utilisation sera de : 120 000 - 120 000 × (15/100) = 102 000 francs.
On appelle un le prix du matériel après n années. On a : un+1 = un - un × (15/100) = 0,85 × un et u0 = 120
000. Donc : un = (0,85)n × 120 000.
Le prix du matériel après quatre ans d'utilisation sera de 62 640,80 francs.
Son prix après cinq ans d'utilisation sera de 53 244,60 francs.
2. On a : u8 32 698 et u9 27 794.
La cote du matériel étudué est inférieur à 30 000 francs au bout de 9 années.
Exercice 2
1. Il y a 6 × 6 = 36 résultats possibles.
Exercice 3
b) L'ensemble des solutions de l'inéquation f(x) < -1 est : ]-5; -3[ ]3; 9,5[.
Sujet BAC
Partie I
Partie II
Pour tout entier n appartenant à , on désigne par En le domaine limité par la droite D, la
courbe C et les droites d'équation : x = -n -1 et x = -n.
1. Calculer en cm² l'aire An du domaine En.
Montrer que la suite des réels An est une suite géométrique dont on déterminera le premier
terme A0 et la raison.
2. Calculer Sn = A0 + A1 + A2 + ... + An .
En déduire : Sn.
Partie III
1. Montrer qu'en tout point M d'abscisse a de la courbe C il existe une tangente à C dont on établira
une équation en fonction de a.
2. Cette tangente rencontre l'asymptote D en un point N. On désigne par M' et N' les projections
Partie I
1.
par addition :
or
2. a)
On a alors
On a
par composee :
or
par composee :
par produit :
or
3.
soit
et donc :
4. a)
on deduit alors que une equation de la tangente D' a C au point d'abscisse -1 est
6.
7.
Exercice 1
A tout point M d'affixe z, on associe le point M' d'affixe z'= , puis le point I milieu du segment
Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité Dans cet exercice question 1. est hors
programme
Démontrer que = .
En déduire que H appartient au segment [OK].
c) Déterminer les coordonnées de H.
Exercice 3
Problème
Soit f la fonction définie sur [0; + [ par : f(x) = pour x > 0 et f(0) = 0.
On note (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O; , ) (unité graphique 5
cm).
Partie 1
1. Démontrer que la droite ( ) d'équation y = 1 est asymptote à (C).
nul, une-u = 0)
Que peut-on en déduire pour la fonction f ?
Que peut-on en déduire pour la courbe (C) ?
3. Démontrer que, pour tout x de ]0 ; + [, on a :
f '(x) = .
4. Etudier les variations de la fonction f et dresser le tableau des variations de f.
Partie 2
On note g la fonction définie sur ]0 ; + [ par g(x) = f(x) - x f '(x).
1. Montrer que, dans ]0 ; + [, les équations g(x) = 0 et x3 + x² + 2x - 1 = 0 sont équivalentes.
2. Démontrer que l'équation x3 + x² + 2x - 1 = 0 admet une seule racine réelle dont on justifiera un
encadrement à 10-2 près.
Partie 3
1. Pour n *, on pose un = .
Sans calculer explicitement un, déterminer le signe de un+1 - un.
En déduire que la suite (un) est croissante.
2. Démontrer que la fonction h, définie sur ]0 ; + [ par : h(x) = (x + 1) , est primitive de f sur ]0;
+ [.
Exercice 1
1. a) Nous avons : pour tout nombre complexe z non nul, z'= - , soit = ou encore × = 1.
De plus : arg(z) + arg(z') = arg(-1) + 2k
Donc : arg(z') + arg(z) = +2k .
b) Puisque M1 appartient au cercle de centre O et de rayon 2, nous avons : = 2, donc l'affixe z' de
M'1 vérifie = . Par conséquent, M'1 appartient au cercle de centre O et de rayon et, de plus, les
avec le cercle de centre O et de rayon . Le point M'1 est le symétrique de N1 par rapport à l'axe des
ordonnées. Le milieu I1 du segment [M1M'1] est obtenu ensuite sans difficulté.
Pour la construction de M'1 et I1, il faut regarder la figure à la fin de l'exercice.
b) est une mesure de ( ; ) (avec M2 situé sur le cercle de centre O et de rayon 1), son
ordonnée est égale à sin . I2 est donc le point de l'axe imaginaire ayant la même ordonnée que M 2;
c'est le projeté orthogonal de M2 sur l'axe (O; ).
Pour la construction de I2, il faut se reporter à la figure à la fin de l'exercice.
c) Lorsque M décrit (C), le point I décrit le segment [-1 ; 1] de l'axe des ordonnées.
b) (z - 2i)² + 3 = z² - 4iz - 1.
Z= × , soit Z = × .
En posant z = x + iy avec (x ;y) distincts de (0 ;0), nous obtenons :
Z= = +i .
b) I appartient à l'axe des abscisses si, et seulement si, Im(Z) = 0 pour z différent de 0. Nous avons :
c) I appartient à l'axe des ordonnées si, et seulement si, Re(Z)= 0 pour z différent de 0. Nous avons :
Exercice 2
1. a) Nous avons :
A(a; 0; 0); B(1; 1; 0); C(0; 1; 0); D(0; 0; 1); F(1; 1; 1); L(0; a; 0) et M(a; 0; 0).
(a; 0; -1); (0; a; -1) d'où (a; a; a²).
× d'où:
Aire (DLM) = × a
c) Déterminons les coordonnées (x ; y ; z) du point K.
Nous avons : (x-1; y-1; z) et (0;0;1).
Or, =a , donc: K(1;1;a) et (a;-a;0).
Par conséquent, . = 0 et . = 0, donc la droite (OK) est orthogonale à deux droites
sécantes du plan (DLM) et donc la droite (CK) est orthogonale au plan (DLM).
2. a) Nous avons :
. =( + ).
Mais les droites (OK) et (HM) sont orthogonales par construction de H et, donc, . = 0.
Par conséquent : . = . .
Pour tout réel positif a, nous avons : 0< <1, soit 0< <1, donc H appartient au segment [OK].
c) Nous avons :
= .
3. Le volume du tétraèdre DLMK est donné par : V = h×S, où h est la hauteur de la pyramide et S la
surface du triangle de base.
Exercice 3
Soit f la fonction définie sur [0; + [ par : f(x) = pour x > 0 et f(0) = 0.
Partie 1
=1
et (- ) = 0, avec eX = 1, d'où = 1,
donc : f(x) = 1.
La droite d'équation y = 1 est asymptote à la courbe représentative de f au voisinage de + .
3. Sur l'intervalle ]0; + [, f est dérivable car elle est le produit de la fonction rationnelle x
f '(x) = × .
4. Le signe de f '(x) sur ]0; + [ est celui de 1-x car > 0 et x4>0.
Il en résulte que, sur ]0 ; 1 [, f ' (x) > 0 et, sur] 1; + [, f ' (x) < 0.
f est strictement croissante sur l'intervalle ]0 ; 1] et strictement décroissante sur [1; + [.
Tableau des variations de f
× =0
Encadrement de :
Nous avons
p(0) = -1 et p(1) = 3 donc 0 < < 1 ;
p(0) = -1 et p(0,5) = 0,375 donc 0 < < 0,5 ;
p(0,3) -0,2 et p(0,4) 0,02 donc 0,3 < < 0,4 ;
p(0,35) -0,1 et p(0,4) 0,02 donc 0,35 < < 0,4 ;
p(0,38) -0,04 et p(0,40) 0,02 donc 0,38 < < 0,4 ;
p(0,39) -0,008 et p(0,40) 0,02 donc 0,39 < < 0,4.
Un encadrement de à 10- 2 près est : 0,39 < < 0,40.
3. Soit A = , nous avons : < < et 0,78 < f( ) < 0,79, donc 1,8 < A < 2.
D'après la partie 2.1., nous avons :
g( ) = 0 équivaut à f( ) - f '( ) = 0 avec non nul.
Représentations graphiques
b) On lira les abscisses des points d'intersection de (C) et de la droite d'équation y = mx. Le nombre de
solutions dans l'intervalle [0 ; + [ de l'équation f(x) = mx est :
pour m > f ' ( ), une solution égale à 0 ;
pour 0 < m < f '( ), trois solutions ;
pour m = 0, une solution égale à 0 ;
pour m < 0, une solution égale à 0.
Partie 3
1. Pour tout entier naturel non nul, un = et un+1 - un = avec f strictement positive sur
soit h'(x) = (1 + )
c'est-à-dire h'(x) = ( )
et, par conséquent, h'(x) = f(x).
La fonction h est une primitive de f sur ]0 ; + [.
avec h(1) = et h( )= × .
De ce fait : un = - .
Affirmation 1.
a) Pour tous les réels a et b :
Affirmation 1.
b) Pour tous les réels a et b :
Affirmation 1. La droite d'équation y = + 1 est la tangente à la courbe représentative de la fonction
c) exponentielle en son point d'abscisse 1.
2. Soit une fonction numérique définie sur un intervalle ouvert I et soit a un élément de I.
Le plan complexe est muni d'un repère orthonormal direct . On prendra pour unité graphique 5
cm.
On pose z0 = 2 et, pour tout entier naturel n, zn+1 = zn. On note An le point du plan d'affixe zn.
Le plan complexe est muni d'un repère orthonormal direct ). On prendra 5 cm pour unité
graphique.
Soit la transformation qui, à tout point M d'affixe z, associe le point M' d'affixe z' définie par :
z' = z + 1.
1. Justifier que est une similitude directe dont on précisera le centre (d'affixe ), le rapport k et
l'angle .
2. On note A0 le point O et, pour tout entier naturel n, on pose An+1 = (An).
a) Déterminer les affixes des points A1, A2 et A3 puis placer les points A0, A1, A2 et A3.
b) Pour tout entier naturel n, on pose un = . Justifier que la suite (un) est une suite géométrique
Partie A
(Cette partie constitue une restitution organisée de connaissances)
Le but de cette partie est de démontrer que la distance de I au plan P est égale à .
c) En déduire que IH = .
Partie B
Le plan Q d'équation est tangent à une sphère S de centre de coordonnées (1, -1, 3).
Un laboratoire de recherche étudie l'évolution d'une population animale qui semble en voie de
disparition.
Partie A
En 2000, une étude est effectuée sur un échantillon de cette population dont l'effectif initial est égal à
mille.
Cet échantillon évolue et son effectif, exprimé en milliers d'individus, est approché par une fonction
du temps (exprimé en années à partir de l'origine 2000).
D'après le modèle d'évolution choisi, la fonction est dérivable, strictement positive sur [0; + [, et
satisfait l'équation différentielle :
(H) .
Partie B
En 2005, ce laboratoire de recherche met au point un test de dépistage de la maladie responsable de
cette disparition et fournit les renseignements suivants : " La population testée comporte 50%
d'animaux malades. Si un animal est malade, le test est positif dans 99% des cas; si un animal n'est pas
malade, le test est positif dans 0,1% des cas".
On note M l'événement " l'animal est malade ", l'événement contraire et T l'événement " le test est
positif".
1.
Affirmation 1. a) On a, pour tous les réels a et b, (ea)b = eab
D'où : l'affirmation 1. a) est FAUSSE.
2.
Affirmation 2. a) L'affirmation 2. a) est VRAIE.
Affirmation 2. b) La fonction valeur absolue définie sur est continue en 0 mais n'est pas dérivable en
0.
L'affirmation 2. b) est FAUSSE.
Affirmation 3. b) Si (un) converge vers un réel non nul et si lim vn = + , alors lim (un × vn) = .
Donc la suite (un × vn) ne converge pas.
L'affirmation 3. b) est VRAIE.
Affirmation 3. c) Si (un) converge vers un réel non nul, si (vn) est positive et si lim vn = 0, alors lim
. Donc la suite ne converge pas.
L'affirmation 3. c) est VRAIE.
Affirmation 3. d) Si (un) et (vn) convergent, alors on ne peut rien dire sur la limite de la suite . Elle
peut être une forme indéterminée de la forme .
L'affirmation 3. d) est FAUSSE.
1. Calculons z1 :
D'où : z1 = 1 + i
Calculons z2 :
D'où : z2 = i
Calculons z3 :
D'où :
Calculons z4 :
D'où :
z4 est bien un nombre réel.
D'où : (un) est une suite géométrique de raison et de premier terme u0 = |z0| = 2.
3. Déterminons le rang n0 à partir duquel tous les points An appartiennent au disque de centre O
et de rayon 0,1 :
On a pour tout entier naturel n : OAn = |zn - zO| = |zn - 0| = |zn| = un
Dire que les points An appartiennent au disque de centre O et de rayon 0,1 revient à dire que un 0,1,
donc :
Or, donc à partir du rang n0 = 9, tous les points An appartiennent au disque de centre O
et de rayon 0,1.
Comme , alors
Donc :
D'où :
D'où : z1 = 1
A2 = f(A1)
On note z2 l'affixe du point A2 :
D'où : z2 =
A3 = f(A2)
d'où : z3 =
2. c) Déterminons le rang n0 à partir duquel tous les points An appartiennent au disque de centre
et de rayon 0,1 :
Dire que les points An appartiennent au disque de centre et de rayon 0,1 revient à dire que
, c'est-à-dire .
Or, , donc :
Or, à 10-1 près, donc à partir du rang n0 = 8, tous les points An appartiennent au disque
de centre et de rayon 0,1.
De plus,
3. b) Exprimons Ln n fonction de n :
Ln = A0A1 + A1A2 + ... + An-1An
Or, pour tout entier naturel n, le triangle est rectangle et isocèle en An+1, donc AnAn+1 =
. Donc, pour tout entier naturel n,
Ln =
Ln = u1 + u2 + ... + un
Comme , alors ,
donc
Partie A
1. Déterminons un système d'équations paramétriques de :
Soit M(x; y; z) un point appartenant à la droite .
(a, b, c) est un vecteur normal au plan P. La droite est orthogonale à P, donc est un vecteur
directeur de .
Donc, il existe un réel t tel que .
Donc : où
2. b) Déterminons l'expression de k :
car
2. c) Déduisons-en que IH = :
D'après la question 2. a), , donc
Partie B
1. Déterminons le rayon de la sphère S :
Soit H le point d'intersection de la sphère S et du plan Q.
Le rayon de la sphère est donné par
D'après la partie A, on a :
D'où :
C'est-à-dire où
D'où : où
Donc :
D'où : H(3; -3; 5).
Partie A
1. Démontrons l'équivalence :
Pour tout t de [0; + [,
D'où l'équivalence attendue.
D'où :
D'où :
2. Déduisons-en P(T) :
Pour chacune des 3 questions, une seule des trois propositions est exacte.
Le candidat indiquera sur la copie le numéro de la question et la lettre correspondant à la réponse
choisie. Aucune justification n'est demandée.
Une réponse exacte rapporte 1 point ; une réponse inexacte enlève 0,5 point ; l'absence de réponse est
comptée 0 point.
Si le total est négatif, la note est ramenée à zéro.
Lors d'un premier jeu, le joueur commence par miser 30 centimes d'euro. Il tire ensuite un bulletin
de l'urne et l'y remet après l'avoir lu.
Si le bulletin tiré est marqué " oui ", le joueur reçoit 60 centimes d'euro, s'il est marqué " non ", il ne
reçoit rien. Si le bulletin est marqué " blanc ", il reçoit 20 centimes d'euro.
Lors d'un second jeu, le joueur tire simultanément deux bulletins de l'urne.
Question 3 : La probabilité qu'il obtienne un tirage de deux bulletins de sortes différentes est égale à
A: B: C:
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal direct (unité graphique 2 cm), on
considère les points A, B et C d'affixes respectives zA = 2, zB = 1 + i et zC = 1 - i .
Partie A
1. a) Donner la forme exponentielle de zB puis de zC.
b) Placer les points A, B et C.
3. Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que |z| = |z - 2|.
Partie B
A tout point M d'affixe z tel que z zA, on associe le point M' d'affixe z' défini par
2. a) Question de cours :
Prérequis : le module d'un nombre complexe z quelconque, noté |z|, vérifie |z|² = z où est le
conjugué de z.
Démontrer que :
pour tous nombres complexes z1 et z2, |z1 × z2| = |z1| × |z2|
2. a) Question de cours
Prérequis : défintions géométriques du module d'un nombre complexe et d'un argument d'un nombre
complexe non nul. Proporiéts algébriques des modules et des arguments.
Démontrer que : si A est un point donné d'affixe a, alors l'image du point P d'affixe p par la rotation de
centre A et d'angle est le point Q d'affixe q telle que q -a = i(p - a).
b) Déduire des questions précédentes la nature du triangle MM ', pour M distinct de .
a) Montrer que, pour tout entier naturel n, l'affixe an de An est donnée par : an =
b) Déterminer l'affixe de A5.
3. On a tracé dans le repère orthonormal ci-dessous les courbes représentatives des fonctions
et g notées respectivement (Cf) et (Cg).
On appelle I le point de coordonnées (1 ; 0), P0 le point d'intersection de (Cg) et de l'axe des abscisses,
M0 le point de (Cf) ayant même abscisse que P0 et H0 le projeté orthogonal de M0 sur l'axe des
ordonnées.
On nomme le domaine du plan délimité par la courbe (Cf) et les segments [IP0] et [P0M0].
On nomme le domaine du plan délimité par le rectangle construit à partir de [OI] et [OH 0].
On admet qu'il existe une unique fonction vérifiant simultanément (1) et (2).
1. a) Les coordonnées des premiers points sont consignées dans le tableau ci-dessous. Compléter ce
tableau. On donnera les résultats à 10-4 près.
n 0 1 2 3 4 5 6 7
0 0,2 0,4
yn 0 0,80000 1,4720
b) Placer, sur le graphique ci-dessous, les points Mn pour n entier naturel inférieur ou égal à 7.
2. a) Montrer que (Cg) admet une asymptote dont on donnera une équation.
b) Etudier les variations de g sur [0 ; + [.
4. Tracer, dans le repère fourni, la courbe (Cg) et les éléments mis en évidence dans les quesiotns
précédentes de cette partie B.
Dans l’espace muni d’un repère orthonormal , on donne les points A(2 ; 1 ; 3), B(- 3 ; -1 ; 7)
et C(3 ; 2 ; 4).
2. On appelle la transformation du plan dans lui-même qui, à tout point M d'affixe z, associe le point
M' d'affixe z' tel que z' = (1 + i)z + 1.
a) Montrer que B a pour image B' par .
b) Montrer que A est le seul point invariant par .
c) Etablir que pour tout nombre complexe z distinct de i, .
Interpréter ce résultat en termes de distances puis en termes d'angles.
En déduire une méthode de construction de M' à partir de M, pour M distinct de A.
3. a) Donner la nature et préciser les éléments caractéristiques de l'ensemble des points M du plan
dont l'affixe z vérifie .
b) Démontrer que z' - 3 - 2i = (1 + i)(z - 2).
En déduire que si Ie point M appartient à alors son image M' par appartient à un cercle
Dans le plan complexe muni du repère orthonormal direct , on considère les points A d'affixe 3i
et B d'affixe 6 ; unité graphique : 1 cm.
Partie A
1. Montrer qu'il existe une similitude directe et une seule qui transforme A en O et O en B. Préciser ses
éléments caractéristiques.
2. Montrer qu'il existe une similitude indirecte et une seule qui transforme A en O et O en B.
Partie B
1. Soit la transformation du plan dans lui-même qui, à tout point M d'affixe z, associe le point M'
d'affixe z' = -2i + 6 où désigne le conjugué de z.
Montrer que possède un point invariant et un seul. On note K ce point.
2. On pose I = .
a) Determiner trois réels a, b et c tels que, pour tout x -1, .
b) Calculer I.
3. A l'aide d'une intégration par parties et du résultat obtenu à la question 2, calculer, en unités d'aires,
l'aire de la partie du plan limitée par la courbe (C) et les droites d'equations = 0, = 1 et y = 0.
4. Montrer que l'équation = 0,25 admet une seule solution sur l'intervalle [0; 1].
On note cette solution. Donner un encadrement de d'amplitude 10-2.
La durée de vie d'un robot, exprimée en années, jusqu'à ce que survienne la première panne est une
variable aléatoire qui suit une loi exponentielle de paramètre avec .
Ainsi, la probabilité qu'un robot tombe en panne avant l'instant t est égale à .
1. Déterminer , arrondi à 10-2 près, pour que la probabilité p(X > 6) soit égale à 0,3.
2. A quel instant t, à un mois près, la probabilité qu'un robot tombe en panne pour la première fois est-
elle de 0,5 ?
3. Montrer que la probabilité qu'un robot n'ait pas eu de panne au cours des deux premières années est
e-0,4.
4. Sachant qu'un robot n'a pas eu de panne au cours des deux premières années, quelle est, à 10 -2 près,
la probabilité qu'il soit encore en état de marche au bout de six ans ?
Le plan complexe est muni du repère orthonormal direct ; unité graphique 2 cm.
On appelle A et B les points du plan d’affixes respectives a = 1 et b = -1.
On considère l'application qui, à tout point M différent du point B, d'affixe z, fait correspondre le
point M' d'affixe z' définie par z' = .
On fera une figure qui sera complétée tout au long de cet exercice.
1. Déterminer les points invariants de , c'est-à-dire les points M tels que M = (M).
2. a) Montrer que, pour tout nombre complexe z différent de -1, (z' - 1)(z + 1) = -2.
b) En déduire une relation entre |z' - 1| et |z + 1|, puis entre arg(z' - 1) et arg(z + 1), pour tout nombre
complexe z différent de -1.
Traduire ces deux relations en termes de distances et d’angles.
3. Montrer que si M appartient au cercle (C) de centre B et de rayon 2, alors M' appartient au cercle
(C') de centre A et de rayon 1.
Pour chacune des cinq propositions suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse et donner une
démonstration de la réponse choisie. Une réponse non démontrée ne rapporte aucun point.
Dans l'espace rapporté à un repère orthonormal , on donne les points A(0 ; 0 ; 2) B(0 ; 4 ;
0) et C(2 ; 0 ; 0).
On désigne par I le milieu du segment [BC], par G l'isobarycentre des points A, B et C, et par H le
projeté orthogonal du point O sur le plan (ABC).
Proposition 1 : « l'ensemble des points M de l’espace tels que est le plan (AlO) ».
Pour chacune des cinq propositions suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse et donner une
démonstration de la réponse choisie. Une réponse non démontrée ne rapporte aucun point.
4. Proposition 4 : « il existe un seul couple (a ; b) de nombres entiers naturels, tel que a < b et
PPCM(a , b) - PGCD(a , b) = 1 ».
5. Deux entiers naturels M et N sont tels que M a pour écriture en base dix et N a pour écriture
en base dix.
Proposition 5 : « Si l'entier M est divisible par 27 alors l'entier M - N est aussi divisible par 27 ».
On a posé à 1 000 personnes la question suivante : « Combien de fois êtes-vous arrivé en retard au
travail au cours des deux derniers mois ? ». Les réponses ont été regroupées dans le tableau suivant :
Nombre de retards le 2e mois \ Nombre 2 ou
0 1 Total
de retards le 1er mois plus
0 262 212 73 547
1 250 73 23 346
2 ou plus 60 33 14 107
Total 572 318 110 1000
2. On souhaite faire une étude de l'évolution du nombre de retards sur un grand nombre n de mois (n
entier naturel non nul).
On fait les hypothèses suivantes :
si l'individu n'a pas eu de retard le mois n, la probabilité de ne pas en avoir le mois n + 1 est
0,46.
si l'individu a eu exactement un retard le mois n, la probabilité de ne pas en avoir le mois n + 1
est 0,66.
On note
An, l'événement « l'individu n'a eu aucun retard le mois n »,
Bn, l'événement « l'individu a eu exactement un retard le mois n »,
Cn, l'évènement « l'individu a eu deux retards ou plus le mois n ».
Les probabilités des événements An, Bn, Cn sont notées respectivement pn, qn, rn.
a) Pour le premier mois (n = 1), les probabilités p1, q1 et r1 sont obtenues à l'aide du tableau
précédent. Déterminer les probabilités p1, q1 et r1.
b) Exprimer pn+1 en fonction de pn, qn et rn. On pourra s'aider d'un arbre.
c) Montrer que, pour tout entier naturel n non nul, pn+1 = -0,2pn +0,66.
d) Soit la suite (un) définie pour tout entier naturel n non nul par un = pn -0,55.
Démontrer que (un) est une suite géométrique dont on donnera la raison.
e) Déterminer . En déduire .
Partie A
On donne le tableau de variations d'une fonction dérivable sur :
Partie B
La fonction considérée dans la partie A est la fonction définie sur par .
On appelle g la fonction définie sur par .
On désigne par et les courbes représentant respectivement les fonctions et g dans un repère
orthogonal .
Les courbes sont tracées en annexe.
1. a) Montrer que les variations de la fonction sont bien celles données dans la partie A.
On ne demande pas de justifier les limites.
b) Étudier les positions relatives des courbes et .
L'objectif de cette question est de montrer qu'il existe une seule valeur de appartenant à
l'intervalle ]- ; -1] telle que la distance PQ soit égale à 1.
a) Faire apparaître approximativement sur le graphique (proposé en annexe) les points P et Q tels
que ]- ; -1] et PQ = 1.
b) Exprimer la distance PQ en fonction de et de .
Justifier l'égalité .
c) Déterminer la valeur de telle que PQ = 1.
Annexe de l'exercice 4
2. c) Montrons que, pour tout entier naturel n non nul, pn+1 = -0,2pn + 0,66 :
Pour tout entier naturel n non nul, An, Bn et Cn forment une partition de l'univers, donc : p<SUB<N<
sub> + qn + rn = 1.
Donc : qn + rn = 1 - pn. On en déduit alors que :
pn+1 = 0,46 pn + 0,66(qn + rn)= 0,46 pn + 0,66(1 - pn)
D'où : pn+1 = -0,2 pn + 0,66
un+1 = -0,2
un+1 = -0,2(pn - 0,55)
un+1 = -0,2 un
2. e) Déterminons et :
De la question précédente, on en déduit que pour tout entier naturel n non nul, un = u1 qn-1 = 0,022 × (-
0,2)n-1
Comme |-0,2| < 1, alors
De un = pn - 0,55, on en déduit que :
Partie A
1. Déterminons les variations de la fonction F sur :
F est dérivable sur et pour tout réel , F '( ) =
Or, d'après le tableau de variations de la fonction , pour tout réel , .
D'où : pour tout réel , F '( ) 0.
F est donc croissante sur .
F(3) =
Or, d'après le tableau de variations de la fonction , [2 ; 3], 0 4e-2.
D'où :
Donc : 0 F(3) 4e-2
Partie B
1. a) Montrons que les variations de la fonction sont bien celles données dans la partie A :
est dérivable sur et pour tout réel , on a :
Pour tout réel , . Donc est du signe de .
2. b) Déterminons l'aire :
Sur [1 ; ], , donc :
D'où :
D'où :
Justifions l'égalité :
La droite y = m coupe la courbe au point P(xP ; m), donc f(xP) = m et elle coupe la courbe au
point Q(xQ ; m), donc g(xQ) = m.
D'où : f(xP) = g(xQ).
Pour chacune des cinq affirmations suivantes, dire, sans le justifier, si elle est vraie ou si elle est
fausse.
Pour chaque question, il est compté un point si la réponse est exacte et zéro sinon.
(CD) .
1. Soit la fonction définie sur par : . On désigne par sa courbe représentative dans
un repère orthonormal d'unité graphique 2 cm.
a) Déterminer les limites de en - et en + ; quelle conséquence graphique pour peut-on en
tirer ?
b) Justifier que est dérivable sur . Déterminer sa fonction dérivée .
c) Dresser le tableau de variation de et tracer la courbe .
3. a) Démontrer que pour tout nombre réel de [0 ; 1] et pour tout entier naturel n non nul, on a
l'inégalité suivante : .
b) En déduire un encadrement de In puis la limite de In quand n tend vers + .
1. Question de cours
On prend comme pré-requis les résultats suivants :
Si z et z' sont deux nombres complexes non nuls, alors : arg(zz') = arg(z) + arg(z') à 2k près, avec k
entier relatif.
Pour tout vecteur non nul d'affixe z on a : à 2k près, avec k entier relatif.
a) Soit z et z' des nombres complexes non nuls, démontrer que à 2k
près, avec k entier relatif.
b) Démontrer que si A, B, C sont trois points du plan, deux à deux distincts, d'affixes respectives a,
b, c, on a : à 2k près, avec k entier relatif.
2. On considère l'application de P\{O} dans P\{O} qui, au point M du plan d'affixe z, associe le point
M' d'affixe z' définie par . On appelle U et V les points du plan d'affixes respectives 1 et i.
a) Démontrer que pour z 0, on a arg(z ') = arg(z) à 2k près, avec k entier relatif.
En déduire que, pour tout point M de P\{O}, les points M et M' = f(M) appartiennent à une même
demi-droite d'origine O.
b) Déterminer l'ensemble des points M de P\{O} tels que f(M) = M.
c) M est un point du plan P distinct de O, U, et V, on admet que M' est aussi distinct de O, U, et V.
Etablir l'égalité
En déduire une relation entre et
Partie B
1. Démontrer qu'il existe un couple (u, v) d'entiers relatifs tel que : 19u + 12v = 1.
(On ne demande pas dans cette question de donner un exemple d'un tel couple).
Vérifier que, pour un tel couple, le nombre N = 13 × 12v + 6 × 19u est une solution de (S).
4. Un entier naturel n est tel que lorsqu'on le divise par 12 le reste est 6 et lorsqu'on le divise par 19 le
reste est 13.
On divise n par 228 = 12 × 19. Quel est le reste r de cette division ?
1. Dans un stand de tir, un tireur effectue des tirs successifs pour atteindre un ballon afin de le crever.
A chacun de ces tirs, il a la probabilité 0,2 de crever le ballon. Le tireur s'arrête quand le ballon est
crevé. Les tirs successifs sont supposés indépendants.
a) Quelle est la probabilité qu'au bout de deux tirs le ballon soit intact ?
b) Quelle est la probabilité que deux tirs suffisent pour crever le ballon ?
c) Quelle est la probabilité pn que n tirs suffisent pour crever le ballon ?
d) Pour quelles valeurs de n a-t-on : pn > 0,99 ?
Face k 1 2 3 4
Nombre de sorties de la face k 58 49 52 41
1. VRAI
On peut vérifier que les points A, B et C appartiennent au plan (ABC) :
2 × 2 + 2 × 4 - 1 - 11 = 0, donc A appartient au plan (ABC).
2 × 0 + 2 × 4 + 3 - 11 = 0, donc B appartient au plan (ABC).
2 × 3 + 2 × 1 + 3 - 11 = 0, donc C appartient au plan (ABC).
Un plan étant défini par trois points distincts, le plan (ABC) a donc pour équation .
2. FAUX
2 × 3 + 2 × 2 - (-1) - 11 = 6 + 4 + 1 - 11 = 0, donc E appartient au plan (ABC).
2 × 1 - 2 × 0 - (-2) - 11 = 2 + 2 - 11 0, donc D n'appartient pas au plan (ABC).
On a : et , donc :
Donc la droite (ED) n'est pas orthogonale à la droite (AB), donc (ED) n'est pas orthogonale au plan
(ABC).
D'où : E n'est pas le projeté orthogonal de D sur le plan (ABC).
3. VRAI
On a : et
Or, (-2) × (-2) + 0 × (-1) + 1 × (-4) = 0
Les vecteurs sont orthogoanux, donc les droites (AB) et (CD) sont bien orthogonales.
4. FAUX
Regardons si le point C appartient à la droite dont une représentation paramérique est
5. VRAI
On a : et
On a avec
Donc les vecteurs et sont colinéaires, donc le point I est sur la droite (AB).
, donc
D'où :
en + :
Pour tout réel , .
Or,
Donc :
On peut donc en déduire que la droite d'équation y = 0 est asymptote horizontale à la courbe .
Et traçons la courbe :
On a :
On pose : et .
Les fonctions u et v sont toutes deux définies et dérivables sur [0 ; 1].
et
2. b) Calculons I1 :
I1 =
On intégre I1 par parties en posant :
D'où : I1 = e - 2
Calculons I2 :
On a démontré à la relation précédente que In+1 = -1 + (n + 1) In, donc :
I2 = -1 + 2I1 = -1 + 2(e - 2) = -1 + 2e - 4
D'où : I2 = 2e - 5
3. a) Démontrons que pour tout nombre réel de [0 ; 1] et pour tout entier naturel n non nul, on
a l'inégalité suivante : :
Pour tout ombre réel de [0 ; 1] et pour tout entier naturel n non nul, on a :
, donc :
D'où :
3. b) Déduisons-en un encadrement de In :
En intégrant l'inégalité précédente, on obtient :
1. b) Démontrons que si A, B, C sont trois points du plan, deux à deux distincts, d'affixes
respectives a, b, c, on a : à 2k près, avec k entier relatif :
2. a) Démontrons que pour z 0, on a arg(z ') = arg(z) à 2k près, avec k entier relatif :
Déduisons-en que, pour tout point M de P\{O}, les points M et M' = f(M) appartiennent à une
même demi-droite d'origine O :
2. c) Etablisson l'égalité :
D'où : les valeurs de n pour lesquelles pn > 0,99 sont tous les entiers supérieurs ou égaux à 21.
2. Démontrons que, si le dé est bien équilibré, la probabilité de crever le ballon est égale à 0,4096
:
Le dé est équilibré, donc la probabilité que le dé tombe sur la face k est , soit 0,25.
De plus on a vu que la probabilité que n tirs suffisent pour crever le ballon est (1 - 0,8 n).
Si la face obtenue est la 1, le tireur a le droit à un tir pour crever le ballon. Il a donc une probabilité de
0,25 × 0,2 = 0,05 de crever le ballon.
Si la face obtenue est la 2, le tireur a le droit à deux tirs pour crever le ballon. Il a donc une probabilité
de 0,25 × (1 - 0,8²) = 0,09 de crever le ballon.
Si la face obtenue est la 3, le tireur a le droit à trois tirs pour crever le ballon. Il a donc une probabilité
de 0,25 × (1 - 0,83) = 0,122 de crever le ballon.
Si la face obtenue est la 4, le tireur a le droit à quatre tirs pour crever le ballon. Il a donc une
probabilité de 0,25 × (1 - 0,84) = 0,1476 de crever le ballon.
D'où : si le dé est bien équilibré, la probabilité de crever le ballon est égale à 0,05 + 0,09 + 0,122 +
0,1476 = 0,4096.
Face k 1 2 3 4
Nombre de sorties de
58 49 52 41
la face k
Fréquence de sorties = = = =
fk 0,29 0,245 0,26 0,205
3. b) Calculons d2 :
Partie A
Soit la fonction définie sur l'intervalle ]1 ; + [ par .
2. Soit (un) la suite définie par u0 = 5 et un+1 = pour tout entier naturel n.
a) On a tracé la courbe représentative de la fonction sur la figure donnée en annexe qui sera
rendue avec la copie. Construire la droite d'équation y = et les points M1 et M2 de la courbe
d'abscisses respectives u1 et u2. Proposer une conjecture sur le comportement de la suite (un).
b) Démontrer que pour tout entier naturel n, on a un e (on pourra utiliser la question 1. b)).
c) Démontrer que la suite (un) converge vers un réel l de l'intervalle [e ; + [.
Partie B
On rappelle que la fonction est continue sur l’intervalle ]1 ; + [.
2. En déduire la valeur de l.
Première partie
Calculer l'intégrale .
Deuxième partie
La figure ci-dessous représente une cible rectangulaire OIMN telle que, dans le repère orthonormal
, la ligne courbe reliant le point O au point M est une partie de la courbe représentative
de la fonction définie sur par . Cette courbe partage la cible OIMN en deux parties A
et B comme l'indique la figure ci-dessous.
Un jeu consiste à lancer une fléchette qui atteint soit l'extérieur de la cible, soit l'une des parties A ou
B. On admet que la fléchette ne peut atteindre aucune des frontières de la cible, ni la courbe .
1. Démontrer que la probabilité d'atteindre la partie A est égale à . Quelle est la probabilité
d'atteindre la partie B ?
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct . L'unité graphique est 2 cm.
On désigne par i le nombre complexe de module 1 et d’argument .
On réalisera une figure que l'on complétera au fur et à mesure des questions.
1. Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l'équation . Ecrire la solution sous
forme algébrique.
a = 2, b = 4, a' = 2i et d = 2 + 2i.
Quelle est la nature du triangle ODB ?
6. Soit D' l'image du point D par la rotation r. Démontrer que le triangle EE'D' est rectangle.
On complètera la figure donnée en annexe au fur et à mesure des questions, et on la rendra avec la
copie.
ABCD est un carré tel que . Soit I le centre du carré ABCD. Soit J le milieu du
segment [CD].
On désigne par s la similitude directe qui transforme A en I et B en J.
Partie A
1. Déterminer le rapport et l'angle de la similitude s.
2. On désigne par le centre de cette similitude. est le cercle de diamètre [AI], est le cercle de
diamètre [BJ]. Démontrer que est l’un des points d'intersection de et . Placer sur la figure.
3. Donner l'image par s de la droite (BC). En déduire le point image par s du point C, puis le point K
image par s du point I.
Partie B
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct, choisi de manière à ce que les
points A, B, C et D aient comme affixes respectives 0, 2 , 2 + 2i et 2i.
3. Calculer l'affixe du point E tel que s(E) = A. Placer le point E sur la figure.
Annexe de l'exercice 3
Pour chacune des questions 1, 2, 3 et 4, parmi les quatre affirmations proposées, deux sont exactes et
deux sont fausses. Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et les deux affirmations
qu'il pense exactes. Aucune justification n'est demandée.
Les quatre questions sont indépendantes et sont notées sur 1 point.
Toute réponse juste rapporte 0,5 point.
Donner plus de 2 réponses à une question entraîne la nullité de la question.
4. ABCD est un tétraèdre quelconque. Soit P le plan passant par A et orthogonal à la droite (BC).
a) Le plan P contient toujours le point D.
b) Le plan P contient toujours la hauteur (AH) du triangle ABC.
c) Le plan P est toujours l'ensemble des points M de l'espace tels que :
d) Le plan P est toujours le plan médiateur du segment [BC].
Le plan complexe est muni d'un repère orthonormal direct (unité graphique : 2 cm).
On rappelle que pour tout vecteur non nul, d'affixe z, on a : |z| = || || et arg(z) = à 2 près.
Partie B
On note A et B les points d'affixes respectives -i et 3i.
On note l'application qui, à tout point M du plan, d'affixe z, distinct de A, associe le point M' d'affixe
z' telle que :
z' =
b) Soit M d'affixe z un point du cercle de diamètre [AB] privé des points A et B. A quel ensemble
appartient le point M' ?
On considère le cube ABCDEFGH représenté sur l'annexe. Dans tout l’exercice, l'espace est rapporté
au repère orthonormal .
On note I le point de coordonnées .
2. Le plan (ACI) coupe la droite (EH) en J. Démontrer que les droites (IJ) et (AC) sont parallèles.
Etant donné un entier naturel n 2, on se propose d'étudier l'existence de trois entiers naturels , y et
z tels que + y² + z² 2n -1 modulo 2n.
r 0123456 7
R
1. Justifier le fait que les trois entiers naturels , y et z sont tous impairs ou que deux d'entre eux sont
pairs.
2. On suppose que et y sont pairs et que z est impair. On pose alors = 2q, y = 2r, z = 2s + 1 où q, r, s
sont des entiers naturels.
a) Montrer que + y² +z² 1 modulo 4.
b) En déduire une contradiction.
Pierre et Claude jouent au tennis. Les deux joueurs ont la même chance de gagner la première partie.
Par la suite, lorsque Pierre gagne une partie, la probabilité qu'il gagne la suivante est 0,7. Et s'il perd
une partie, la probabilité qu'il perde la suivante est 0,8.
Dans tout l'exercice, n est un entier naturel non nul. On considère les événements :
1. Démontrer que la fonction u définie sur l’ensemble des nombres réels par est une
solution de (E).
3. Démontrer qu'une fonction v, définie et dérivable sur , est solution de (E) si et seulement si v - u
est solution de (E0).
Partie B
k étant un nombre réel donné, on note la fonction définie sur l’ensemble par : .
On note la courbe représentative de la fonction dans un repère orthonormal .
Partie C
1. On considère la suite d'intégrales (In) définie par I0 = et pour tout entier naturel n 1 par :
In = .
a) Calculer la valeur exacte de l’intégrale I0.
b) En utilisant une intégration par parties, démontrer l'égalité : I n+1 = (-2)n+1e2 + (n + 1)In.
c) En déduire les valeurs exactes des intégrales I1 et I2.
2. Le graphique ci-dessous représente une courbe qui est la représentation graphique d'une
fonction définie à la partie B.
a) A l'aide des renseignements donnés par le graphique, déterminer la valeur du nombre réel k
correspondant.
Partie B
Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la
réponse indiquée. Dans le cas d'une proposition fausse, la démonstration consistera à fournir un
contre-exemple. Une réponse sans démonstration ne rapporte pas de point.
On rappelle que si z est un nombre complexe, désigne le conjugué de z et |z| désigne le module de z.
2. Si z + = 0, alors z = 0.
3. Si z + = 0, alors z = i ou z = -i.
3. On lance 10 fois de suite le dé. On suppose les lancers deux à deux indépendants. On note X la
variable aléatoire qui décompte le nombre de fois où le chiffre 4 est obtenu.
a) Pour 1 i 10, exprimer en fonction de i la probabilité de l'événement (X = i).
b) Calculer l'espérance mathématique de X. Interpréter le résultat obtenu.
c) Calculer la probabilité de l'événement (X 1). On donnera une valeur arrondie au millième.
4. Soit n un entier naturel non nul. On lance n fois le dé, les lancers étant encore supposés
indépendants deux à deux.
On note Un la probabilité d'obtenir pour la première fois le nombre 4 au n-ième lancer.
a) Montrer que (Un) est une suite géométrique et qu'elle est convergente.
Le but de l'exercice est d'étudier certaines propriétés de divisibilité de l'entier 4 n - 1, lorsque n est un
entier naturel.
On rappelle la propriété connue sous le nom de petit théorème de Fermat : « si p est un nombre entier
et a un entier naturel premier avec p, alors ap-1 - 1 0 mod p ».
2. Prouver à l'aide du petit théorème de Fermat, que 428 - 1 est divisible par 29.
3. Pour 1 n 4, déterminer le reste de la division de 4n par 17. En déduire que, pour tout entier k, le
nombre 44k - 1 est divisible par 17.
2. Soit n 1 un entier naturel tel que 4n 1 mod p. On note b le plus petit entier strictement positif
tel que 4b 1 mod p et r le reste de la division euclidienne de n par b.
a) Démontrer que 4r 1 mod p. En déduire que r = 0.
b) Prouver l'équivalence : 4n - 1 est divisible par p si et seulement si n est multiple de b.
c) En déduire que b divise p -1.
2. Soit n un entier naturel. On désigne par Dn le domaine du plan limité par la droite d'équation y = 1,
la courbe et les droites d'équations = 0 et = n, désigne l'aire du domaine Dn exprimée en unité
d'aire.
a) Calculer .
b) Etudier la limite éventuelle de , lorsque n tend vers + .
2. Exprimer en fonction de .
ABCDEFGH est le cube d'arête 1 représenté en annexe qui sera complétée et rendue avec la copie.
L’espace est rapporté au repère orthonormal .
3. Pour quelles valeurs de k la droite (MkNk) est-elle orthogonale à la fois aux droites (AG) et (BC) ?
QCM : pour chaque question une seule des réponses proposées est exacte. Aucune justification n'est
demandée. Chaque bonne réponse rapporte 0,75 point, chaque erreur enlève 0,25 point, l'absence de
réponse vaut 0 point. Si le total des points de l'exercice est négatif, la note est ramenée à 0.
Vous répondrez sur votre copie en indiquant le numéro de la question et la lettre correspondant à votre
réponse.
a) 0 solution
b) 1 solution
c) 2 solutions
d) plus de 2 solutions
2. L'expression
3.
a) -
b) 1
c) 2
d) +
a) avec
b) avec
c) avec
d) avec
Partie A
Soit X une variable aléatoire continue qui suit une loi exponentielle de paramètre .
Partie B
On pose = 1,5.
1. Calculer P(X 1), en donner une valeur exacte puis une valeur approchée à 10-3 près par excès.
3. Déduire des calculs précédents l'égalité suivante : P(1 X 2) = 0,173 à 10-3 près.
4. Calculer l'intégrale .
Déterminer la limite quand tend vers + de ; on obtient ainsi l'espérance mathématique de la
variable X.
Partie C
Une machine outil fabrique des cylindres. On mesure l'écart, en dixièmes de millimètres, entre le
diamètre des cylindres et la valeur de réglage de la machine.
On suppose que cet écart suit une loi exponentielle de paramètre = 1,5.
Si l'écart est inférieur à 1, le cylindre est accepté. Si l'écart est compris entre 1 et 2, on procède à une
rectification qui permet d'accepter le cylindre dans 80 % des cas. Si l'écart est supérieur à 2, le cylindre
est refusé.
Sur la figure ci-dessous, on considère les carrés OABC et OCDE tels que :
.
On désigne par I le milieu du segment [CD], par J le milieu du segment [OC] et par H le point
d'intersection des segments [AD] et [IE].
Partie A
On considère les suites de points An et Bn définies pour tout entier naturel n de la manière suivante :
sur un axe orienté donné ci-dessous, le point A0 a pour abscisse 0 et le point B0 a pour abscisse
12.
Le point An+1 est le barycentre des points (An , 2) et (Bn , 1), le point Bn+1 est le barycentre des points
pondérés (An,1) et (Bn,3).
2. On définit les suites (an) et (bn) des abscisses respectives des points An et Bn.
Montrer que :
On admet de même que
Partie B
1. On considère la suite (un) définie, pour tout entier naturel n, par un = bn - an.
a) Montrer que la suite (un) est géométrique. En préciser la raison.
b) Donner l'expression de un en fonction de l'entier naturel n.
c) Déterminer la limite de (un). Interpréter géométriquement ce résultat.
2. a) Démontrer que la suite (an) est croissante (on pourra utiliser le signe de un).
b) Etudier les variations de la suite (bn).
3. Que peut-on déduire des résultats précédents quand à la convergence des suites (a n) et (bn) ?
Partie C
1. On considère la suite (vn) définie, pour tout entier naturel n, par vn = 3an +4bn.
Montrer que la suite (vn) est constante.
On précise :
et pour tout .
La tangente à la courbe au point A(2 ; 0) passe par le point B(1 ; e²).
F(-3) = .
Pour chacune des huit affirmations, précisez sur votre copie si elle est vraie ou fausse
(aucune justification n'est demandée et il n'est pas nécessaire de recopier l'énoncé).
Barème : A chaque question est attribué 0,5 point. Une réponse inexacte enlève 0,25 point.
Une question sans réponse ne rapporte ni n'enlève aucun point. Si le total est négatif, il est
ramené à zéro.
Affirmation 2
Le nombre dérivé en 2 de la fonction est égal à e².
Affirmation 3
La fonction F présente un maximum en 2.
Affirmation 4
L'aire de la partie du plan comprise entre Cf, l'axe des abscisses, les droites d'équations
est égale (en unité d'aire) à .
Affirmation 5
Affirmation 6
La fonction est définie sur ]- ; 2].
Affirmation 7
La limite de la fonction en - est + .
Affirmation 8
La courbe représentative de la fonction présente une asymptote d'équation = 2.
Dans ce qui suit, les probabilités seront données sous forme décimale arrondie au millième.
Nombre de bonbons 0 10 20
0,226
La société " Alizés " a établi une enquête statistique sur les années 2001 à 2005 afin de
prévoir l'évolution de la capacité d'accueil de ses navires.
L'analyse des résultats a conduit au modèle suivant : d'une année sur l'autre, la société " Alizés
", notée A, conserve 80 % de sa clientèle et récupère 15 % des clients de la société
concurrente, notée B.
2. En 2005, la société " Alizés " a transporté 45 % des touristes. On a donc a0 = 0,45.
a) Calculer la probabilité qu'un touriste choisisse la société " Alizés " en 2006.
b) Déterminer la matrice P2 et interpréter ces résultats.
4. On admet qu'en 2015, la probabilité qu'un touriste choisisse la société A est . On interroge
quatre touristes choisis au hasard ; les choix des touristes sont indépendants les uns des autres.
Déterminer la probabilité qu'au moins un des quatre touristes choisisse la société " Alizés "
pour ses vacances en 2015.
Partie 1
Dans le cas où a = 2, donner les fonctions dérivées de et .
2. Pourquoi peut-on affirmer qu'il existe un réel tel que, pour tout
?
Partie 2
Un produit conditionné en boîte est mis sur le marché.
On désigne par le prix d'une boîte de ce produit en dizaine d'euros.
On admet que la quantité achetée par les consommateurs, en fonction du prix appliqué sur le
marché, est donné par en centaines de boîtes.
On admet que la quantité proposée sur le marché par les producteurs, en fonction du prix de
vente auquel les producteurs sont disposés à vendre, est donnée par en centaines de
boîtes.
Sur le graphique ci-dessous, sont tracées dans un repère orthonormal les courbes
représentatives des fonctions et g.
2. a) D'après le graphique, les producteurs étaient disposés à vendre les boîtes à un prix
inférieur au prix d'équilibre.
On appelle surplus des producteurs le gain réalisé en vendant les boîtes au prix d'équilibre. Ce
gain est donné en milliers d'euros par l'aire du triangle OAE (1 unité d'aire = 1 millier
d'euros).
Calculer ce surplus en euros.
b) Le surplus des consommateurs est l'éconnomie réalisée par les consommateurs qui
étaient prêts à payer plus cher que le prix d'équilibre. Ce surplus est donné, en milliers
d'euros, par l'aire de la partie grisée du plan sur le graphique (3 9).
Préciser quelle intégrale permet de calculer ce surplus et en donner l'arrondi à l'euro.
Un site touristique dont le billet d'entrée coûte 4 € propose deux possibilités de visite, une
visite à pied sans frais supplémentaire ou une visite en car avec fais supplémentaires de 3 €
par personne.
On note :
C l'événement : " le touriste visite en car ".
B l'événement : " le touriste achète une boisson ".
1. Donner p et p .
2. Le touriste visite à pied. Quelle est la probabilité qu'il achète une boisson ?
A partir de ce jour-là :
parmi ceux qui souhaitent le déclenchement d'une grève un certain jour, 35% changent
d'avis le lendemain.
parmi ceux qui ne souhaitent pas le déclenchement d'une grève un certain jour, 33%
changent d'avis le lendemain.
On note :
0 1 2 3 4 5
yi 3000 2400 1920 1536 1229 983
A. Ajustement affine
1. Représenter le nuage de points associé à la série statistique ( ; yi) dans un repère
orthogonal du plan. Les unités graphiques seront de 2 cm pour une année sur l'axe des
abscisses et de 1 cm pour 200 euros sur l'axe des ordonnées.
2. Calculer le pourcentage de dépréciation du prix de revente après les trois premières années
d'utilisation.
3. Dans cette question, les calculs effectués à la calculatrice ne seront pas justifiés.
Donner une équation de la droite de régression de y en obtenue par la méthode des
moindres carrés.
Représenter la droite dans le repère précédent.
3. Etudier le signe de pour tout de ]0 ; 12] puis dresser le tableau de variation de sur ]0
; 12].
4. On désigne par r' la fonction dérivée de r, exprimer en fonction de r' et de r puis justifier
que et ont le même signe pour tout de ]0 ; 12].