Tfe Memoire Lupuku
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UNIVERSITE DE KIKWIT
B.P : 76/KIKWIT
FACULTE DE MEDECINE
PRELUDE
Psaumes 5 : 12 - 13 ; 126 : 3 -
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DÉDICACE
Très cher père, les mots ne Suffiront pas pour te dire à quel
point je remercie pour ton soutien moral, financier, et spirituel, ton
encouragement et ses conseils ainsi que le sacrifice.
REMERCIEMENTS
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0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
0.2 Hypothèse
• Le nouveau-né
✓ Au niveau psychomoteur
Votre bébé venant de naître sait déjà faire plein des choses :
regarder, entendre , goûter ou téter, bouger, pleurer, etc..., mais ses gestes
et son comportement sont « involontaire » ; ce sont des réflexes qu'il ne
contrôle pas. Ce n'est que vers 3-4 mois qu'il commencera à faire des gestes
volontairement.
Votre bébé dort entre 15 et 20 heures par jour , ses périodes d'éveil sont
réduites mais elles vont lui permettre d'entrer petit à petit en relation avec son
entourage.
• A 1 mois
✓ Au niveau psychomoteur
Le bébé arrive à lever légèrement la tête vers votre visage quand vous
le tenez contre vous. Il commence à faire ses promesses vocalises ( hé, Eu, ha
etc... ) traduisant généralement son état de bien-être, il peut suivre les yeux, le
visage ou objet déplacé sur 180° , il est le plus en plus attentif à ce qui se passe
autour de lui .
• A 2 mois
✓ Au niveau psychomoteur
Dès qu'il est éveillé, il explore son environnement du regard, ses cinq
sens s'affirment de jour en jour, il a besoin de tout porter à la bouche et y prend
plaisir. Il pousse de plus en plus de petits cris de plaisir, ses vocalises
s'accélèrent et deviennent des « gazouillis »
• A 3 mois
✓ Au niveau psychomoteur
• A 4 mois
✓ Au niveau psychomoteur
Votre bébé " pédale" le plus en plus lorsqu'il est sur le dos et cherche
à se redresser quand on le tire par les mains vers la position assise. Sur le ventre,
il porte son poids sur les avants bras pour se redresser , il commence également
à faire " l'avion" en prenant appui sur sa poitrine et il essaie de se retourner sur
le dos, ténu en position debout, il commence à soutenir son corps pendant
quelques secondes .
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Se met en colère s'il n'obtient pas ce qu'il veut et sourit à son réflexe
dans le miroir et tourne pour voir le vrai visage de la personne qui le porte dans
ses bras.
• A 5 mois
✓ Au niveau psychomoteur
Sur le dos, il fait ses " abdos " en essayant de se mettre assis tout seul
mais sans y parvenir encore. Il sait rouler de la position « sur le dos » vers ses
deux côtés et attrape ses pieds, sur le ventre, il arrive maintenant à se tenir sur
les mains, il peut rester debout avec un soutien (oreiller, ou autres).
Il tend les mains pour être pris et s'accroche lorsqu'on le porte. Il fait
de mieux en mieux exprimer son contentement ou mécontentement. Il manifeste
sa peur , sa colère, son impatience et son goût, il se montre le plus en plus
méfiant envers les personnes qu'il ne connait pas, il vous repousse lorsque vous
lui faites quelque chose qu'il n'apprécie pas ( moucher le nez par exemple ).
• A 6 mois
✓ Au niveau psychomoteur
Le bébé peut s'asseoir sans soutien et il met tout seul les mains
en avant pour éviter de tomber, sur le dos, il attrape ses pieds, mordelle et suçote
ses orteils. Il se retourne du dos au ventre et vis versa.
Les syllabes qu'il utilise sont de plus en plus variées : Ba, da, ka, ta,
ma, pa, te, etc.... C'est à cet âge que ses premières dents apparaissent (dents de
lait), c'est une étape douloureuse nécessitant un soutien.
• De 7 à 9 mois
✓ Au niveau psychomoteur
Il sait maintenant très bien vous montrer qu'il veut ou ne veut pas
faire, ainsi Il repousse par exemple la cuillère lorsque vous lui proposez quelque
chose qu'il n'aime pas. Il a compris qu'il est distinct de sa mère et du coup, que
celle-ci peut s'éloigner. C'est la fameuse " angoisse du 8è mois ".
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• De 10 à 12 mois
✓ Au niveau psychomoteur
Il aime designer les objets en les pointant avec son index. Il comprend
un interdit, les expressions faciales et le sens de quelques mots ainsi que les
ordres simples. Il sait communiquer son besoin constant d'être vu et entendu par
l'adulte et aime de plus en plus être le centre de l'univers. Ses actions sont
intentionnelles, il réfléchit et reproduit ce qu'il a déjà expérimenté, il aime
secouer la tête dire " non " , même lorsqu'il veut dire " Oui ", il commence à
badiner au son de la music.
• De 12 à 18 mois
✓ Au niveau psychomoteur
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• De 18 mois à 2 ans
✓ Au niveau psychomoteur
Il peut manger tout seul (mais pas forcément). Il est de plus en plus
habile avec ses mains, il arrive à enlever ses chaussures (sans lacets) et quelques
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vêtements, à retirer un couvercle etc ..., il aime de plus en plus dessiner. Il sait
designer quelques parties de son corps : nez, yeux, bouche, mains, pieds, et
nommer quelques images : chien, chat, vache, etc....
• De 2 à 2,5
✓ Au niveau psychomoteur
Il est tiraillé entre son désir d'être autonome et son besoin d'être
rassuré par ses parents. Il continue à s'affirmer ( surtout avec ses parents ) en
disant « non », « c'est moi qui fait » et en cherchant même à imposer sa façon de
faire. Il accepte plus facilement d'être séparé de ses parents ; il joue de plus en
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• De 2,5 à 3 ans
✓ Au niveau psychomoteur
• De 3 à 4 ans
✓ Au niveau psychomoteur
• De 4 à 5 ansg
✓ Au niveau psychomoteur
Il sait construire des petits ponts avec ses cubes et peut dessiner ses
premièrs carrés. Il dessine de personnages avec de plus en plus de détails. Il
acquiert les notions de grand, petit, haut, bas , il a un vocabulaire de plus ou
moins 1500 mots.
Dans le cas d'un enfant dont les besoins sont satisfaits, celui-ci se sent
bien intérieurement et adopte des comportements appropriés ou les plus adaptés
et coopère bien plus facilement. Mia Keller single a décrit quatre besoins de
base :
Il est certain que l'enfant n'a pas encore la maîtrise motrice de l'adulte,
mais il a déjà acquis la motricité musculaire, l'automatisme, la locomotion et la
préhension, l'aptitude à imiter et à créer des mouvements.
L'enfant à cet âge oriente spontanément toutes ses activités vers le jeu.
Il jette par exemple des blocs dans toutes les directions plutôt que les utiliser
pour construire une tournure.
Par exemple : sans l'avoir entendue ou il s'imagine sa tétine sans voir le biberon.
Le petit garçon de 3 ans qui a vu son père se raser le matin, peut reproduire le
geste l'après-midi dans un jeu à l'école. La pensée de l'enfant dépasse le présent,
elle peut évoquer un objet absent.( Piaget,2007)
La vie imaginaire tient une grande place, les enfants jouent à des
situations de la vie ( jouer au docteur ). Par ailleurs, ils ont une crainte de la
séparation et de la mutation corporelle ( BOURDES D. 2008 )
Les études ont montré un lien entre les mauvaises conditions d'un
logement ( exemple : bruits, surpeuplement, nombreux va-et-vient ) et la plus
faible qualité des interactions verbales parent-enfant , de la sensibilité parentale
et du sentiment des compétences parentales.
Elles indiquent également que les enfants vivant dans des ménages
adéquats réussissent mieux à l'école que leurs pairs vivant dans des ménages
inadéquats.
ils sont un tiers à posséder une radio contre des ménages les plus aisés,
les disparités entre urbains et ruraux sont comparativement moins marquées,
avec les scores variant de 1 à 4 ( MCS4 ).
Pratiques parentales :
La pression de livres pour les enfants est encore plus réduite dans les
ménages qui n'en n'ont pas, seulement des ménages qui ont au moins un livre
par enfant, l'accès au livre reste un enjeu majeur pour la plupart de cas.
Les ménages n'ayant pas encore la pleine maîtrise des gestes de base
devant assurer un développement optimal et harmonieux de leurs enfants sont
trop nombreux.
I.2.5. L'attachement
Une recherche sur l'attachement des enfants de deux ans à leur père et
à leur mère par un travail d'observation en laboratoire. Les chercheurs ont
montré qu'il n'existe pas de préférence par enfant entre sa relation au père et sa
relation à la mère à l'âge de 2 ans.
Nombreux aussi sont les ménages où aucune activité avec les enfants
n'a lieu (un tiers); dans presque la moitié des ménages, les adultes n'ont pas
d'activités avec les enfants. Chaque enfant de moins de 5 ans possède au moins
un jouet, tous les enfants de 3-4 ans bénéficient d'aide à l'apprentissage, le père
est actif dans l'apprentissage des ceux-ci et chaque enfant de moins de 5 ans
possède au moins un livre.
Savoir quand intervenir : pour favoriser le jeu des enfants, l'adulte doit
en parler avec eux. Il doit reconnaître, respecter et soutenir les choix de jeux des
enfants. Parfois, il peut y avoir une tension entre ce que l'adulte considère
comme approprié et ce que les enfants veulent faire, par exemple lors des
activités ludiques turbulentes.
L'adulte doit alors superviser les enfants sans interfère, en prenant part
au jeu lorsqu'il y a été invité ou quand il peut y apporter une contribution.
Ainsi l'adulte peut aider les enfants à acquérir les compétences pour
jouer, il doit aussi représenter un modèle pour le comportement de jeu. L'enfant
en regardant l'adulte, sera amené à imiter ses comportements attendus.
Savoir quand prendre du recul pour laisser l'enfant développer son propre
jeu ;
Prendre du temps pour observer et consulter les enfants ;
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Une fois que les enfants sont en train de jouer, le rôle de l'adulte ne
s'arrête pas là, il doit observer pour recueillir des informations afin de pouvoir
élargir leur répertoire de jeux et ainsi favoriser leur développement et leurs
apprentissages.
Laisser l'enfant décider où, avec qui, avec quoi , quand et comment il joue
;
Donner suffisamment de temps pour le jeu libre ( au moins deux heures
par jour );
Limiter le temps devant les écrans ( tablette, ordinateur, consoles de jeux,
etc...);
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Un tiers des enfants de trois à cinq ans ont eu accès à une activité
d'éveil / préscolaire. Si l'offre de service semble Jouer un rôle de premier plan
dans la possibilité d'accès à des services d'éveil préscolaire comme pourraient
l'illustrer les fortes variations, la capacité financière des familles constituerait
également un facteur bloquant ou favorisant important dans cet accès.
Ces dernières quand elles sont associées aux pires formes de travail
peuvent être particulièrement nuisibles à la santé et au développement de
l'enfant.
Ceci est particulièrement prononcé dans les contextes marqués par une
forte malnutrition. Mais les enfants qui commencent tard le primaire,
augmentent leurs risques d'abandon précoce. Plus les enfants sont âgés, plus le
coût d'opportunité de tester à l'école tend à s'accroître, notamment si la famille
est pauvre et a besoin de mains d'oeuvre. ( World Bank 2003 )
Sans une éducation de qualité, les enfants défavorisés sont bien plus
susceptibles d'être enfermés dans un emploi peu qualifié, mal rémunéré, et
précaire, les empêchant de rompre le cycle intergenerational des disparités une
fois adultes. Mais en mettant l'accent sur le développement dès la petite enfance,
sur l'accès à l'éducation, la qualité de l'enseignement et l'offre éducative dans les
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S'ils sont inéquitables, ils opèrent une présélection parmi les enfants
en les exposants d'avantage à l'analphabétisme et la pauvreté en fonction de leur
pays, communauté ou famille d'origine, de leur sexe, de leur race ou leur origine
ethnique.
Il s'agit d'énoncés aussi simples que : « nous savons que les enfants
n'ont pas faim quand ils ont de l'énergie pour jouer tous les jours ». Ces énoncés
peuvent être passés en revue ensemble toutes les années pour voir si des progrès
ont été réalisés et qu'elles doivent prioriser pour l'année suivante. ( Vision
Mondiale 2013)
Le livre jeunesse permet une mise en relation d'un texte avec une
image placée à proximité. L'enfant, dès 2 ans et demi, développera des efforts de
mise en correspondance des images et des textes. Sa recherche d'interprétation
l'amènera à penser que le nom de l'objet ( objet réel ou objet dessiné ) se trouve
dans le texte.
à côté de tel ou tel objet, ou par les parents lors du coucher par exemple. Mais le
texte porté par l'album jeunesse est vecteur d'une construction, l'espace de la
page et le temps de l'histoire. ( Bon nafé 2003 )
A 7 mois, l'enfant opère des actions non canoniques : l'usage fait par
l'enfant sur l'objet est immédiat et indifférencié eu égard à la fonction spécifique
de cet objet. L'enfant se confronte physiquement à l'objet sans prendre en
considération ses finalités d'usage. Le signe ostensif est ici outil privilégié afin
d'établir les premiers accords entre l'enfant et l'adulte sur l'objet, en attirant
l'attention de l'autre. De cette manière, l'objet devient le lieu de communication.
L'usage qui doit être fait sur l'objet est véhiculé par les actions et
sollicitations de l'adulte, possédant déjà cette connaissance culturelle. Cette
construction de mettre en place au travers du jeu, entretenu par l'enfant et nourrit
des interactions autour de celle-ci ( Moro et Rodriguez 2005 ).
II.1. METHODES
Critères d'inclusion
Tous les enfants de zéro à cinq ans présents le jour de notre enquête et
interview ;
Critères d'exclusion
Il.2. MATERIELS
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Les données ont été collectées sur base d'une fiche d'enquête élaborée pour la
circonstance comportant les variables d'intérêt :
Pour tout enfant retenu dans cette étude, nous avons retenu
les paramètres ci-après :
Données sociodémographiques :
L’âge et le sexe,
Accompagnants et leur niveau d’étude
Taille du ménage
Les indicateurs clés de développement :
La présence et le nombre de livres pour enfant ;
La présence de jouets ;
Les interactions à la maison
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Accompagants/Niveau d'étude N %
Cousin 1 0,69
Supérieur 1 0,69
Cousine 1 0,69
Supérieur 1 0,69
Frère 4 2,78
Primaire 1 0,69
Secondaire 2 1,39
Supérieur 1 0,69
Mère 102 70,83
Primaire 7 4,86
Secondaire 66 45,83
Supérieur 29 20,14
Oncle 3 2,08
Primaire 2 1,39
Supérieur 1 0,69
Père 31 21,53
Primaire 4 2,78
Secondaire 14 9,72
Supérieur 13 9,03
Sœur 2 1,39
Secondaire 1 0,69
Supérieur 1 0,69
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III.4. Répartition des enfants de l’étude selon la possibilité d’avoir des activités
d’éveil