Dossier Pedagogique - Esoterisme

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Dossier pédagogique - Ésotérisme

Écriture sainte

• Deutéronome 18, 9-12 : interdiction de la divination et de la magie.


• Actes 8, 18-24 : Simon le magicien.
• Actes 16, 16-22 : la servante qui rendait des oracles.
• Actes 19, 11-20 : les exorcistes juifs.

Textes à lire et à méditer

La superstition (CEC, n° 2111)

La superstition est la déviation du sentiment religieux et des pratiques qu’il impose. Elle
peut affecter aussi le culte que nous rendons au vrai Dieu, par exemple, lorsqu’on attribue
une importance en quelque sorte magique à certaines pratiques, par ailleurs légitimes ou
nécessaires. Attacher à la seule matérialité des prières ou des signes sacramentels leur
efficacité, en dehors de dispositions intérieures qu’ils exigent, c’est tomber dans la
superstition.

L’idolâtrie (CEC, n°2114)

La vie humaine s’unifie dans l’adoration de l’Unique. Le commandement d’adorer le seul


Seigneur simplifie l’homme et le sauve d’une dispersion infinie. L’idolâtrie est une
perversion du sens religieux inné de l’homme. L’idolâtre est celui qui « rapporte à
n’importe quoi plutôt qu’à Dieu son indestructible notion de Dieu » (Origène).

Divination et magie (CEC, nos2116-2117)

Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation
des morts ou autres pratiques supposées à tort « dévoiler » l’avenir. La consultation des
horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les
phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur
le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se
concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect,
mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul.

Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie, par lesquelles on prétend domestiquer les
puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le
prochain – fût-ce pour lui procurer la santé –, sont gravement contraires à la vertu de
religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s’accompagnent d’une
APPELES DANS L’EMMANUEL 1
intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent à l’intervention des démons. Le port des
amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques
divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder. Le recours
aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l’invocation des puissances mauvaises,
ni l’exploitation de la crédulité d’autrui.

Questions à se poser

Personnellement

- Qu’est-ce qui m’a touché dans cet enseignement ?


- Ai-je déjà eu recours à des pratiques à caractère ésotérique, occulte ? Si oui, les
quelles ? Ai-je demandé pardon à Dieu pour cela, dans le sacrement de la
réconciliation ?
- Comment, dans ma vie de tous les jours, éviter le risque de céder à la superstition ?
- Suis-je lié/intéressé d’écouter l’horoscope à la radio, ou de le lire dans un journal ?
Comment me libérer de cette pratique ?

En accompagnement

- À quelles occasions ai-je été en contact avec des pratiques ésotériques ? Y ai-je été
impliqué ? Y ai-je renoncé ? Comment ?
- Comment est-ce que j’arrive à me situer face à des personnes autour de moi qui
s’adonnent à ces pratiques (y compris les cas de superstition) ? Est-ce que je prie
pour elles ?

Suggestion de décision à prendre

- S’il m’est arrivé d’entrer dans l’une des pratiques énumérées ci-dessus, me
présenter devant le Seigneur dans le sacrement de réconciliation.

Bibliographie

- « Occultisme : danger ! », dossier Il est vivant, n° 125.


- Jean PLIYA, Des ténèbres à la lumière, Éd. Saint-Paul, 2006.
- Hervé-Marie CATTA, Les étoiles peuvent-elles guider ma vie ?, coll. « Questions de
l’Homme ».

APPELES DANS L’EMMANUEL 2

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