L'Impact Des IDE Sur La Croissance Économique Eude D'un Panel Algérie, Maroc Et Tunisie
L'Impact Des IDE Sur La Croissance Économique Eude D'un Panel Algérie, Maroc Et Tunisie
L'Impact Des IDE Sur La Croissance Économique Eude D'un Panel Algérie, Maroc Et Tunisie
Thème
BENARARA Ounissa
CHABI Ferhat
Promotion 2015-2016
REMERCIEMENTS
Sans oublie les enseignants qui nous ont accompagnés durant notre
cycle universitaire, tous nos amis et tous ceux qui ont contribué à la
réalisation de ce travail
II
DÉDICACES
Ounissa Benamara
III
IV
DÉDICACES
Chabi Ferhat
V
La liste des abréviations
ANDI : Agence Nationale de Développement
ARPT : L’autorité de Réglementation de la Poste et de Télécommunications
CNUCED : Conférence des Nations Unies pour le Commerce Et le Développement
CPE : Conseil des Participations de l’État
CH : taux de scolartisation au secondaire
DOP : direction de l’observation
EPE : Entreprises Publiques Économique
ESP : Environment Systems Policies
EXP : exportation
FBCF : Formation Brute de Capital Fixe
FMI : Fond Monétaire International
FMN : Firme Multinationale / Transnationale
GCI : Globale Compétitivité Index
GB : Grande Bretagne
GSM: Global System for Mobile Communications
IDE : Investissements Directs étrangers
ID : Formation Brute de Capital Fixe/pour le model
MCG : Moindres Carrés Généralisés
MCO : Moindre Carrée Ordinaire
MED : Méditerranée
OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique
ODM : Original Design Manufacturer
OLI: Ownership Location Internalisation
ONU : Organisation des Nations Unis
PECO : Pays d’Europe Centrale et Oriental
PIB: Produit Intérieur Brut
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PMI : Petite et Moyenne industrie
PNB : Produit National Brut
PVD : Pays en Voie de Développement
SCR : Somme des Carrés des Résidus
SPG : Société de Gestion de Participation
VI
Sommaire
Remerciements......................................................................................................I
Dédicaces ............................................................................................................. II
Sommaire............................................................................................................VI
Introduction générale.......................................................................................... 1
Section:2. les IDE dans les pays du Maghreb Algérie, Maroc et la Tunisie. ............................. 30
Section:2. .Modélisation en panel de l’impact des IDE sur la croissance économique dans les
pays du Maghreb ......................................................................................................................... 53
Bibliographie...................................................................................................... 73
Annexs ................................................................................................................ 78
VII
VIII
Chapitre I : Introduction générale
Introduction générale
La mondialisation accrue au cours des deux dernières décennies a généré une forte
croissance des activités internationales et des investissements directs étrangers. Les pays en
voie de développement multiplient les politiques incitatives pour attirer les investissements
des multinationales sur leurs territoires et pour bénéficier d’une intégration dans les réseaux
de production mondiaux, notamment à travers la libéralisation des régimes d’investissement
et de différentes politiques incitatives adoptées (fiscales, réglementaire…etc).
A partir des années 1990 de nombreux pays modifient leurs régimes d’investissement.
Pour les pays en développement, ce changement de politique à l’égard des multinationales
peut être considéré comme une des évolutions de politique économique. En effet les IDE
peuvent avoir des retombés technologiques, contribuer à la valorisation et former le capital
humain, faciliter l’intégration aux échanges internationaux, favoriser la création d’un climat
des affaires plus compétitif et ceci en complémentarité avec les entreprises locales. Ils sont
considérés par les pays en développement comme un facteur de croissance économique.
La progression des investissements directs étrangers s’est déclenché a partir des
années 80 avec un rythme phénoménal, marquant le pic dans les pays de la triade (Les USA,
Japon et Europe) .Continuant ainsi sur la même cadence durant les années 90, dû initialement
à la privatisation des entreprises des pays ex socialistes d’une part, et d’autre part
l’émergence des nouveaux pays tels que la chine et la Corée de sud. Par contre, la fragilité de
l’économie mondiale entre la période 2000 à 2015 du a la crise de 2008, a engendré des
répercussion sur la continuité de la cadence connu lors des deux décennies (80-90), mais
malgré cela, l’en 2015 les IDE ont atteint environ 1700 milliards de dollars.
La croissance économique est expliquée par plusieurs courants. Elle a été examinée
différemment dans le temps et avec diverses hypothèses. Parmi ces modèles on distingue
celui des classique de Smith et Malthus, le model néoclassiques de R.M.Solow et le model de
Keynes développé par Harrod-Domar. Le lien entre croissance et IDE est étudié par plusieurs
auteurs ; certaines de ces études ont conclu qu’il n’existait pas de liens positifs entre les IDE
et la croissance économique, par contre d’autre ont trouvé que les IDE affectent positivement
et significativement la croissance économique à long terme.
Les flux des IDE vers les pays du Maghreb n’a commencé à avoir de l’importance
qu’à partir des années 1990, et cela en raison de l’ouverture au commerce international et la
privatisation des entreprises publiques.
1
Chapitre I : Introduction générale
Au niveau africain et selon la CNUCED, l’Algérie et le Maroc sont classés parmi les
dix premiers pays au niveau d’attractivité, les flux entant des IDE dans les trois pays du
Maghreb ont passé de 293 million dollars en 1990 à 1481 million dollars en 2000.Il ont
atteint en 2010, un montant de 4974 million dollars américaine.
La répartition sectorielle des IDE entre les pays du Maghreb ressort la même tendance
d’attractivité, le secteur pétrolier est le premier attracteur des IDE pour l’Algérie et la
Tunisie. Pour le Maroc les investissements dans l’industrie (les mines) sont au premier rang,
suivie par le secteur de la télécommunication. Ces flux génèrent plusieurs effets sur le
développent interne des ces trois économies respectives.
Notre travail consiste à étudier l’impact des IDE sur la croissance économique des
trois pays du Maghreb, à savoir l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Pour parvenir à capter et à
quantifier les effets, nous avons utilisé une estimation en panel.
Pour pouvoir répondre à notre problématique, nous avons mené une étude théorique et
suivie par une étude analytique qui a nécessité :
Une recherche biobibliographique pour bien cerner la problématique, et pour prendre
connaissance des aspects théoriques liés aux IDE et à la croissance économique.
Une analyse des données sur panel, traitant la période allant du 1976 à 2014. Le choix de la
période est conditionné tout simplement par la disponibilité des informations statistiques
tirées de la base de données de la Banque Mondiale.
Pour ce faire, nous avons développé notre travail en le structurant en trois chapitres,
dont le premier est subdivisé en trois sections. La première, portera les différentes définitions
attribuées aux IDE et ses formes, la deuxième est consacrée aux stratégies d’attractivité des
IDE utilisées par les pays d’accueil et les différents instruments. Enfin, la troisième section,
traitera l’historique de l’évolution des investissements directs étrangers dans le monde, en
s’appuyant sur l’analyse de quelques statistiques.
Pour ce qui est du second chapitre, il contient deux sections, la première traitera
l’aspect théorique de la croissance économique et son lien avec les IDE, la dixième section est
consacrée aux évolutions des flux des investissements direct étrangers dans les trois pays
(Algérie, Maroc et Tunisie) et leur répartition sectorielle.
Enfin, le troisième chapitre, analysera l’impact des IDE sur la croissance économique,
tout en commençant par la présentation du model et ses différents tests. Pour conclure ce
chapitre, la deuxième section fait apparaitre tout en mettant en relai les résultats obtenus.
2
Chapitre I : Approche théorique des IDE
Introduction
3
Chapitre I : Approche théorique des IDE
1
Vernon R.(1979) : « The Product cycle hypothèsis in a new international environment », Oxford Bulletin of
economics and statistics 41,pp255-267
2
Caves R. (1982); « Multinational Enterprise and economic analysis » Cambridge university press.
4
Chapitre I : Approche théorique des IDE
1.1.4. Groupe
Le groupe de sociétés peut être défini comme étant un ensemble de sociétés qui, tout
en conservant leur existence juridique propre, se trouvent liées les unes aux autres, de sorte
que l'une d'elles, la société-mère, qui tient les autres sous sa dépendance, en fait ou en droit
exerce un contrôle sur l'ensemble des sociétés dominées et fait prévaloir une unité de
décision.4
3
J .Savary (1981) ; « les multinationales listes » PVF-IRM P.44.
4 ème o
Ph. Merle, Droit commercial, sociétés commerciales,10 éd, Dolloz, n 641.
5
Mazerolle Fabrice : « les firmes multinationales »,Ed Vuibert Paris,2006,P.26 .
5
Chapitre I : Approche théorique des IDE
LA succursale
C’est un bureau de représentation de l’entreprise à l’étranger. Elle n’a pas une
personnalité morale indépendante. Elle ce limite d’informer la société mère et de géré sur
place les commandes, et les services après vente.
Le partenariat
C’est un système qui associe divers partenaires économiques dans le but de :
Renforcer la capacité financières ; et nouvelles techniques d’innovations.
Comprendre la culture des entreprises et intégré ; des nouvelles compétences.
Imposé ça position sur le marché local ; par des nouvelles gammes des produits les
plus performants.
La filiale
C’est une entreprise plus que son capitale est détenu par une entreprise mère ;mais
elle a une personnalité morale indépendante sur le pays d’accueille.
Les joint-ventures
Les joint-ventures ou la coentreprise c’est un accord par lequel deux entreprises ou
plus détiennt au le capital d’une entreprise sur laquelle elles procèdent le tout ou un certain
degré de contrôle.
En d’autre terme, c’est le fait qu’une entreprise créée en commun avec une entreprise
étrangère ou société mixte située à l’étranger détient le capital dans les proportions voisines
(de 50/50 à 60/40). Cette forme d’investissement permet parfois au gouvernement du pays
hôte de bénéficier de la technologie, des compétences et d’autre, actif, d’une entreprise
étrangère sans prendre totalement son droit de propriété et son pouvoir de contrôle.
Accord ou cession d’une licence
C’est une autorisation temporaire ou définitive de fabriqué ; un produit qui est
désigné par une licence, c’est un contrat par le quelle l’entreprise est autorisée d’utilisée un
brevet (technique de production ou une procédure) ou produire ou vendre un produit, contre
un versement d’une redevance.
Franchise
Concession d’utiliser une enseigne commerciale ou une marque, ou vendre les
produits et les services déterminés par un contrat qui peut être fixé à l’intérieur.
La sous-traitance
6
Chapitre I : Approche théorique des IDE
6
Boulam,F.(2010).«Conduite de la politique de l’attractivité des IDE et Modèle de développement de l’Algérie
»
7
DUNNING J.H. « International Business in a Changing World Environment »,dans Multinationals,
Technology and Competitiveness, Unwin Hyman Ltd. London, 1988, p.13.
7
Chapitre I : Approche théorique des IDE
Une firme ayant un avantage doit avoir l’intérêt d’exploite elle-même son avantage
au lieu de le céder a une autre firme, ce qui Permet d’éviter les coûts associés aux
transactions entre sociétés indépendantes, coûts liés à la passation des contrats et à la
garantie de la qualité.
La différente notion de base des IDE qui sont traité dans la première section, aides à
expliquer d’une façon bien précise le contenu des politiques d’attractivité des IDE dans la
deuxième section.
8
Chapitre I : Approche théorique des IDE
Pour répondre le plus efficacement possible aux attentes des investisseurs, les
autorités des pays d’accueil doivent :
- Préserver la transparence du secteur public, notamment grâce à l’impartialité du
système de tribunaux et d’application de la loi.
- Veiller à ce que les règles et leur application reposent sur le principe de la non-
discrimination entre les entreprises étrangères et nationales et soient conformes
au droit international.
- Permettre le transfert gratuit des fonds liés à un investissement et assurer une
protection contre expropriations arbitraires.
- Mettre en place des cadres appropriés à un environnement concurrentiel solide
dans le secteur commercial national.
- Supprimer les obstacles au commerce international.
- Corriger les aspects du système fiscal qui constituent des obstacles à l’IDE.
- Veiller à ce que les dépenses publiques soient appropriées et pertinentes.
8
http://www.oecd.org/investment
9
Chapitre I : Approche théorique des IDE
10
Chapitre I : Approche théorique des IDE
9
Ibidem.p7.
11
Chapitre I : Approche théorique des IDE
13
Chapitre I : Approche théorique des IDE
capitaux, de biens et de services ainsi que de main-d’œuvre. Parmi les incitations proposées,
on peut citer :
- Les retenues à la source. Certains proposent aux entreprises à capital étranger des
taux réduits de retenue à la source sur les transferts de fonds vers leur pays
d’origine.
- Imposition du commerce extérieur. Des taux réduits de taxes à l’importation et de
droits de douane (et dans certains cas de taxes à l’exportation) sont parfois
utilisés comme incitations à l’IDE – par exemple lorsque les zones franches pour
l’industrie d’exportation ne sont pas accessibles aux entreprises locales.
- Imposition des salariés. Des taux réduits d’imposition du revenu des personnes
physiques ou des réductions des cotisations de sécurité sociale pour les cadres et
les salariés expatriés permettent de renforcer l’attrait de certains sites pour les
étrangers.
- Autres avantages fiscaux : La réduction sélective de tel ou tel taux d’imposition
affectant le secteur des entreprises peut être utilisé pour attirer des entreprises étrangères.
A l’heure actuelle, certaines juridictions offrent à titre d’incitations des taux réduits de
l’impôt sur les ventes et des réductions de la TVA, tandis que d’autres proposent aux
entreprises à capital étranger des réductions de l’impôt sur la propriété.
14
Chapitre I : Approche théorique des IDE
15
Chapitre I : Approche théorique des IDE
16
Chapitre I : Approche théorique des IDE
17
Chapitre I : Approche théorique des IDE
18
Chapitre I : Approche théorique des IDE
Etats-Unis de l’autre (Chili, Brésil, Mexique), ont des politique, beaucoup plus offensives
vis –à-vis de leur propre sud.
Tableau 4 : les taux d'IDE dans « les trois sud Union Européen »1986-1996(en
106Dollars E U)
Années 1986 1990 1996
Sud Union - - -
Européen
Algérie - 00 13
Egypte 1216 734 740
Israël (147) 101 2015
Maroc 1 227 400
Tunisie 63 76 370
Turquie 125 684 1100
Sud japon - - -
Chine 1425 2487 42300
La Corée du sud 325 788 2300
Indonésie 258 1093 7960
Malaisie 489 2332 5300
Thaïlande 261 2444 2400
Sud Amérique - - -
Argentine 574 4627 4285
Source : Etablie à partir des données du FMI , 1995 et CNUCED ,1997
La nouvelle libéralisation du début de 1990, s’est accompagnée d’une orientation
vers des activités commerciales et des services, après avoir atteint un sommet de prés de
1400 millions dollars américains
En 2000, les flux d’IDE sont passés à 817,6millions D$ en 2001 à 559,6 millions
américains en 2003. Cette diminution est attribuable au recul des entrées dans les pays
développés de 366,6 MD$ en 2002, à cause de la morosité de la conjoncture dans plusieurs
pays tels que l’attentat du 11septembre 2001, aux Etas Unis et à Madrid en mars2002, et le
ralentissement marqué des privatisations.
19
Chapitre I : Approche théorique des IDE
3.2. Evolution de quelques statistiques des flux d’IDE entrants depuis 1970.
L’essor véritable des IDE débute au milieu de l’année 1980.Dans ses année ,1950et
1960, le taux de croissance des IDE est en effet inférieur à celui du commerce international :
l’exportation demeurant la modalité principale de la concurrence à l’échelle mondiale dans
en 1970, le taux de croissance des IDE rejoint celui de commerce mondial, mais dans un
contexte de déclaration de commerce mondial.
Malgré un redressement au milieu des années 2000, la crise financière mondiale de
2008-2009 se traduit par un nouveau repli des flux mondiaux d’IDE, avec une chute de
32% en 2009. Néanmoins, en dépit des conséquences persistantes de la crise, les entrées
mondiales d’IDE ont progressé de 9% en 2010, puis de 16%en 2011, pour s’établir à prés de
1525 milliards de dollars. La CNUCED n’estime cependant que « la résurgence de
l’incertitude économique et la possibilité d’un ralentissements de la croissance dans les
économies émergentes pourraient saper le dynamisme de l’IDE en 2012 ».
Les différents groupes de pays (pays industrialisés, pays en développements,
économies en transition) ont bénéficié de cette hausse des entrées d’IDE en 2011.Les pays
en développements ont ainsi continué à attirer 45% du total des IDE entrantes, pour attendre
684 milliards de dollars, soit un record historique .6% du total mondial des flux se sont
orientés vers les pays en transitions. Les zones géographiques les plus dynamiques sont
l’Amériques latine et la zone Caraïbes (+16% par rapport à 2010) ainsi que les économies en
transition (+24%), et, dans une moindre mesure, L’Asie (+10) .L’Afrique, par contre,
poursuit son déclin en tant que terre d’accueil des IDE.
Les IDE vers les pays développés s’inscrit en hausse de 20%.La CNUCED observe
néanmoins que cette progression est due principalement à des fusion- acquisition effectuées
dans le cadre de restrictions et de recentrage sur le cœur d’activité des multinationales .
L’évolution des flux d’IDE, qui dépend notamment de la stabilité de la terre d’accueil et des
perspectives qu’elle semble offrir à terme, reflète en quelque sorte la confiance que portent
les investisseurs étrangers dans un pays ou une région.
Les flux d’IDE entre l’Union européenne, les Etat –Unis et le Japon (flux Nord-
Nord) sont les plus importants, même si leurs parts dans le total mondial est plutôt en baisse
.Ainsi on observe ces dernières, années une forte augmentation des flux vers l’Asie du sud –
Est et tout particulièrement à destination de chine.
D’une manière générale, le continent africain attire peu d’IDE même si quelques
pays comme l’Afrique du sud, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie ou l’Egypte constituent des
20
Chapitre I : Approche théorique des IDE
exceptions. Pour les autres pays africains, l’IDE est essentiellement concentré dans
l’industrie extractive.
Environ 64% des stockes d’IDE entrants se concentrent en Amérique du Nord, en
Europe et au Japon. Les pays en développement et les pays en développements et les pays en
transitions se partagent les 36% restants, dix pays (par ordre décroissant : les Etas unis, le
Royaume-Unis Hon Kong, La France, la Belgique, l’Allemagne, la Chine, le Brésil,
l’Espagne et le canada) accueillant 54% du stock mondiale d’IDE à fin 2011, et une
quarantaine d’Etats reçoit 90% du stock totale d’IDE. Les Etats-Unis recueillent à eux
seuls prés de la moitié des IDE reçus par l’ensemble des pays en développement et des pays
en transition .La seule véritable rupture de ces dernières années provient de l’émergence
foudroyante de Hong Kong et de la Chine qui se hissent respectivement à la troisième et la
septième place des pays d’accueil avec des poids respectifs de 5 ,6 % et 3 ,5%du stock
mondial.
Conclusion
Les investissements directs étrangers jouent un rôle important dans le développement
des plusieurs économies nationales, ils sont devenus l’un des enjeux de concurrence et de
rivalités entre les pays. La décision d’investir à l’étranger et le choix d’implantation de
firmes multinationales est influencé par plusieurs facteurs, environnement économique,
politique gouvernemental et système social.
En effet les dans les deux dernières décennies le volume de l’investissement direct
étranger mondial s’accroissent beaucoup plus vite que le commerce mondial et le commerce
international. Ils sont considérés, par les pays développés que par les pays en développement
comme un facteur de croissance économique, et comme un canal majeur de transfert de
technologie et d'innovation.
21
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
Introduction
Plusieurs travaux ont étudié le lien de causalité entre l'investissement direct étranger et
la croissance économique, La plupart de ces études ont abouti a des résultats selon les quels
les investissements directs étrangers, ont un effet significativement positif sur la croissance
économique, Hermes et lenkisk (2003) ont soutenu que le développement du système
financier d’un pays d’accueil est une condition importante pour l’IDE à avoir un effet positif
sur la croissance économique. Les pays magrébins (Algérie, Maroc et la Tunisie) ont reçu
durant la dernière décennie un flux important des IDE, qui est dus à la libéralisation
économique et la privatisation des entreprises.
10
Chen E.K.V. « Changing pattern of financial flows in the Asia, Pacific Region Policy Responses » Asain
development review, Vol. 10,No.2,1992,p.45-85.
11
PERROX.P « les théories de la croissance »Edition Dunod, paris, 2004, P.254.
22
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
La théorie fondamentale de la croissance économique fait reposer cette dernière sur les
facteurs exogène (progrès technique, croissance de population) la théorie de la croissance
endogène considérée que la croissance résulte des actions des agents économiques :
accumulation de capital humain, progrès technique, recherche et développement, les
innovations technologies, et développement des infrastructures.12
Selon Solow la croissance exogène se fonde sur l'hypothèse des facteurs de production
connaissent séparément des rendements décroissants, une même augmentation du volume de
l'un des facteurs de production répétée plusieurs fois entraîne une augmentation de moins en
moins grande de la production. Par contre, les rendements d'échelle sont supposés constants.
Il pose également comme hypothèse que les facteurs de production sont utilisés de manière
efficace par tous les pays. En posant que la population connaît un taux de croissance qui n’est
pas influencé par l’économie, le modèle déduit trois prédictions. Augmenter la quantité de
capital (c’est-à-dire investir) augmente la croissance : avec un capital plus important, la main
d'œuvre augmente sa productivité.
En raison des rendements décroissants des facteurs de production, les économies vont
atteindre un point où toute augmentation des facteurs de production n'engendrera plus
d'augmentation de la production par tête. Ce point correspond à l'état stationnaire. Solow note
toutefois que cette troisième prédiction est irréaliste. En fait, les économies n'atteignent jamais
ce stade, en raison du progrès technique qui accroît la productivité des facteurs. Autrement
dit, pour Solow, sur le long terme, la croissance provient du progrès technique.
12
BEITONE.A, DALLO.C, GUIDANI.JP, LEGARDEZ.A «dictionnaire des sciences économie », Ed
ARMAND colin, 1996, p86.
23
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
démontré que le commerce international est le principal canal par lequel est véhiculé le
transfert international de technologie.
La croissance économique doit être distinguée de certaines notions que sont le progrès
économique, le développement économique, l'expansion économique et les crises.
L'expansion est un phénomène qui désigne une amélioration quantitative à court terme
des performances économiques qui est plus utilisé dans les analyses de cycles et des
fluctuations. Selon Beiton et Al (2004), l'expansion désigne un phénomène d'accélération
24
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
La croissance évoque donc la même tendance sur le long terme. Il faut enfin distinguer
la croissance des crises car, il peut y avoir croissance en tant de crise. On parle de crise au
sens strict, quand il y a retournement ou chute brusque de l'activité économique (quantités de
biens et services produits) ; cette crise débouche sur une dépression qui correspond à une
baisse de l'activité économique.
-Les classiques :
Ricardo de sa part, fonde son analyse sur la répartition des revenus. Il considère que le
revenu national est reparti entre les propriétaires fonciers qui perçoivent la rente, les ouvriers
13
Samuelson et Nordhausen (1995), en Macroéconomie Page : 768
25
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
qui perçoivent un salaire et les entrepreneurs ou capitalistes qui s'accaparent des profits. Il
démontre que la dynamique de la croissa0nce conduit à un état stationnaire du fait de
l'évolution de la répartition des revenus et l'accroissement de la rente différentielle dans le
revenu global qui rend à long terme le profit nul. Néanmoins, il préconise le libre échange
pour dépasser ce stade de stationnarité.
A la suite de Malthus, Smith, Ricardo, d'autres auteurs classiques comme Mill, ont eu
à développer leur point de vu. Avant d'aborder la contribution du modèle néoclassique de la
croissance nous allons présenter un aperçu de la pensée keynésienne de la croissance.
26
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
Des critiques portés sur le fait que le progrès technique soit exogène vont entrainer
l'émergence de nouveaux modèles de croissance économiques développés principalement par
les américains dont les tenants sont Romer (1986) et Lucas (1988).
14
On est en présence d'investissement par intensification de capital lorsque le stock de capital augmente plus
rapidement que la force de travail.
27
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
L'émergence des nouvelles théories de la croissance est fondée sur les résultats des
travaux empiriques portant sur : les questions de convergence, le rôle des politiques
gouvernementales (Reynold (1983) et l'influence des facteurs démographiques. En effet ces
travaux vont ouvrir la voix à ce qu'on va appeler la théorie de la croissance endogène.
Contrairement à Solow, plusieurs autres auteurs ont plutôt dans leurs recherches
incorporées le progrès technique. Parmi ces auteurs nous pouvons citer entre autres
Römer(1986,1990), Lucas(1998) etc. Le rôle novateur de la théorie de la croissance endogène
est d'affirmer le rôle directeur de la connaissance (éducation, capital humain, capital physique,
le « Learning by doing », l'innovation de procédés ou de produits) dans la connaissance
économique (Baumon et Ali (1997)). De manière générale, la théorie de la croissance
endogène met en évidence quatre facteurs qui influencent sur le taux de croissance d'une
économie : les rendements d'échelle constante (Romer)15 , les interventions de l'Etat à travers
les investissements dans les infrastructures (R. Barro)16, la recherche et développement
(Romer, .Schumpeter), l'accumulation de capital humain (Lucas).
En effet, l’ouverture économique des pays pauvres en créant des paradis fiscaux, par la
suppression des obstacles tarifaires, vont permettre aux firmes des pays du nord d’investir
dansces pays, ce qui leuren profite des avantages en matière du coût de la main d'œuvre et de
la matière première ; en conséquence de ce fait, bien évidement une augmentation du
rendement ; quant aux pays pauvres, ils bénéficient non seulement de la technologie importée
15
Il attribue la croissance à l'accumulation de capital et suppose que les infrastructures publiques constituent
donc un facteur de croissance qui engendre des rendements croissants dans le long terme en raison des
économies in ternes qu'elles permettent pour leurs producteurs privées
16
Il considère que les infrastructures peuvent conduire à l'amélioration de la productivité et les impôts qui
servent à les financés à rôle positif
28
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
mais aussi du développement dans divers secteurs comme les infrastructures induites par les
IDE.
Sur la base de ses diverses théories, divers travaux ont été réalisé pour capter l'effet
des divers déterminants de la croissance sur la croissance à travers divers méthodes.
On ambitionne souvent que l’IDE est ingrédient a une croissance économique solide et
au développement, notamment par ce que l’essence même de développement économique
réside dans le transfert rapide efficace et l’adoption des meilleurs pratiques d’un pays à
l’autre. L’investissement direct est particulièrement bien adopté à ce transfert et à sa
transformation en croissance globale, notamment en exploitation au mieux le capital
humain17 .
En effet, l’IDE peut jouer des différentes façons sur le processus global de
développement18 .D’abord, c’est une source d’accumulation des capitaux aussi bien physique
qu’humain, étant donné que les projets d’IDE sont strictement conçus, ils entrainent la
croissance et contribuent à créer des emplois, simulant ainsi l’emploi, cet effet sur l’emploi
signifie que l’DE peut contribuer aux ODM en réduisant la pauvreté liée aux revenus ,ensuite
,ces revenus dont l’état a besoin peuvent servir à financer des infrastructures et services lies
aux ODM ,ainsi ,les bénéfices de ces revenus sont directs .Les aspects directs concernent les
impôts sur les sociétés versés à l’état par les entreprises elles même ,ainsi que les revenus
issus de l’IDE dans le secteur des ressources naturelles ,l’aspect indirect est lié à
l’augmentation de la croissance économique lorsqu’elle engendre une amélioration de
l’assiette fiscale globale.
17
Klein , Micheal ,Carl Aaron et BitaHadjimicheal : « Foreign direct innvestment and poverty reduction”,world
Bank Policy Rasearch Working Paper 2613,2001.
18
Addison T .et George Mavrotas : « ForiegneDirecteInvestistment ,Innovative sources of dévlopment Finance
and domestic Resource Mobilization “,Revised Paper for Track II,Global economic Agenda,Helsiki process
Globalization and Democracy,2004.
29
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
prouvent que l’IDE a un rôle positif, surtout dans certains environnements donnés .la
documentation existante démontre trois voies principales pouvant être emprunté par l’IDE en
vue de promouvoir la croissance économique .la première est la libération des contraints de
l’épargne, les investissements directs étrangers augmentant les faibles taux d’épargne
nationaux grâce au processus d’augmentions du capitaux .
Section 2 : les IDE dans les pays du Maghreb Algérie, Maroc et la Tunisie.
Dans cette section on va présenter l’évolution des IDE entrants dans les trois pays de
Maghreb, et leur répartition sectorielle.
2.1. Les flux des IDE dans les trois pays du Maghreb
30
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
3500
3000
2500
2000
1500
Algérie
1000
500
-500
Source : réaliser par nous- même d’après les donné de la CNUCED : l’investissement étrangers dans la
région MED en 2014 .
Cette période a été caractérisée par l’amélioration de climat des affaires dans le cadre
du programme d’ajustement structurel imposé par le FMI. Les IDE ont connu une explosions
non négligeable, à la suite des signaux positifs envoyés et par les autorités algériennes.
19
CNUCED : Examen de la politique de l’investissement de l’Algérie ; 2004 ; P .8.
31
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
A partir de 2002 ; L’Algérie est classé premier pays hôte d’IDE au Maghreb et
troisième en Afrique21.
- La période (2OO4-2009)
Après trois années consécutives de baisse, les flux mondiaux d’IDE en 2004 ont
sensiblement augmenté pour atteindre 880 millions de dollars en 2004 contre 634 en 2003.La
reprise des IDE en 2004 s’explique par l’accélération de la croissance mondiale
,l’accroissement des bénéfices ,la hausse des valeurs mobilières , la multiplication des
fusions- acquisitions internationales ,et la poursuite de la libéralisation et de l’amélioration du
climat des affaires .22 L’Algérie a été le premier pays bénéficiaire en IDE dans la région
MED, en effet en 2OO8, ils ont atteint 2593 millions de dollars.
Selon le rapport mondial 2011 sur les IDE de la CNUCED, l’Algérie est parmi les dix
premiers pays d’accueil africains des IDE en 2010, mais marqué un recul en termes de
montant des investissements, Les IDE engagés se sont établis à 2264 millions de dollars en
2010 contre 2746 millions de dollars en 2009. Sur cette base l’Algérie est classé en 8emme
position en 2009.
Selon des statiques l’Andi, au 1er semestre 2013, l’Algérie a enregistré 31 projets
d’investissements impliquant les étrangers, pour un montant global de 1691 millions de
dollars, ces projets devraient générer 7385 emplois.23
Les flux d’IDE ont connu durant la période 2002-2013 des fluctuations
remarquables : faibles durant la période 2002-2007, mais importants durant la période 2008-
2011.
20
CNUCED : Examen de la politique de l’investissement de l’Algérie ; 2004 ; P .5.
21
CNUCED : Rapport sur l’investissement dans le monde2003, publié sur www.cnuced.org .
22
CNUCED : rapport sur l’investissement dans le monde 2005.
23
Rabhi M : Investissement directs étrangers en Algérie, « un léger rebond en 2012 », journal liberté ,24
novembre .Disponible sur : http.//www .liberte –algerie.com/conterchamp/sans-surprise216313.
32
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
Maroc
4000
3500
3000
2500
2000
1500 Maroc
1000
500
0
-500
1970
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
Source : réaliser par nous-mêmes à partir des données de CNUCED
Les investissements directe étranger au Maroc sont un phénomène assez nouveau qui a
pris de l’impotence au début des années 90, avant cette période, la gouvernance marocain
n’avait pas de politique relative aux investissements, si bien que les flux d’IDE étaient
relativement faible, Mais avec le démarrage du processus de privatisation en 1993 et à la
conversion de la dette extérieure en investissent , le Maroc a connu un essor important des
flux d’IDE, toute ,leur évolution se caractérise, depuis 1996 et sont fortement conditionnés
par une logique d’aubaine : privatisation ,programme d’investissement conditionnés par une
logique d’aubaine :privatisation ,programme d’investissement d’infrastructure…. ,ils sont ,
par exemple ,passée de 2875 millions de dollars en 2001 à 534 millions de dollars en 2002, ce
qui constitue en fait pour la CNUCED 2005 un retour à un niveau d’évolution normal ,car
c’est la privatisation du secteur de télécommunication en 2001 qui a permis de draines une
masse de fonds environ quatre fois supérieur à la moyenne de la période. Toutefois, l’année
2003 permet une fois encours au Maroc, à la faveur d’important opération de fusion-
acquisition, de retrouver un niveau d’IDE quasi équivalant à l’année 2001, avec un montant
d’IDE de 2875 millions de dollars (CNUCED 2005) ce qui la place au premier rang des
récipiendaires d’IDE en Afrique.
33
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
En effet, sur la période 2009-2013, est marquée par une augmentation, Malgré les
troubles politiques et sociales traversées par certaine pays d’Afrique du Nord (printemps
arabe de 2O11), en 2013 les flux d’investissement directe étrangère au Maroc s’est inscrit en
sensible hausse a cause, de la monté en puissance de certaine activité industrielle telle que
l’agroalimentaire ; l’automobile et l’aéronautique, ont favorisé la réalisation d’opération
substantielle.
Tunisie
3500
3000
2500
2000
1500
Tunisie
1000
500
0
La Tunisie est l’un des pays à disposer d’un guichet unique qui bénéficie des
délégations de signatures des différents ministères concernés par l’investissement .Avec le
programme de palatisation lancé en 1988,les IDE ont pris un nouvel essor suite à la vente de
cimetières et d’entreprises chimiques ,avant cette année –la, les flux des IDE sont faibles .
Durant la période 1990-2002 l’évolution des flux d’IDE entrants en Tunisie est
généralement plus stables , ces IDE étant ancrés sur des stratégies des firmes moyen ou long
terme avec des niveaux moyens généralement plus élèves , toutefois ,les flux entrants
enregistrés en Tunisie sont , en 2002 les plus hauts de puis 1990 et presque double des flux
enregistrés en 2001 (tableau 03),en 2005 , les investissements directs étrangers entrés en
Tunisie ont représenté 1782 millions de dollars contre 639 millions de dollars en 2004,soit
une hausse des IDE s’explique avant tout par des entrées des capitaux dues aux privatisation
34
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
si les recettes de privatisation sont exclues , les montants d’IDE entrées se situent à des
niveaux proches des années 2002 et 200324
Malgré l’évolution des IDE durant la période 2006-2008,cet avantage est en train de
prendre une impotence étant la succession des crises externes et internes et la révolution
technologique sur les activités technologique sur les activités traditionnelles ,la Tunisie est un
pays ouvert à l’extérieur, toutes fluctuations des agrégats macro-économiques et politique à
l’échelle mondiale vont affecter leur stabilité macroéconomique .
En ce qui concerne la crise politique, la Tunisie a connu des troubles sociales qui ont
commencé en décembre 2010 et qui sont guide par le slogan « démocratie et liberté » .cette
révolution a affecté négativement la stabilité politique et économique du pays.
Selon les statistique d’investissement en Tunisie en 2012, les flux des IDE enregistrés
au cours de l’année 2010 .Après il a enregistré une hausse de 1918 millions de dollars contre
1148 millions de dollars en 2011, en 2013 les flux d’IDE en marqué une baisse de 9% par
rapport à 2012, de 1918millions de dollars contre 1096 millions de dollars en 2013.
24
Ambassade de France en Tunisie, fiche de synthèse de la maison économique : « IDE en Tunisie et présence
Française en 2OO5 », novembre 2006, P.1, in www. Mission éco .com.
35
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
L’intérêt de ce rapport, pour chaque pays est de mettre en lumière les principaux freins
et obstacles qui entravent le développement et de se positionner dans un environnement
mondialisé, les pays peinent à mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires pour
favorisé la croissance, qui constitue le principale défi actuel, il met également en exergue
l’innovation et la gestion des talents comme deux domaines dans les quelles les leaders des
secteurs public et privé doivent mieux collaborer pou réussir en développement mieux
collaborer pour réussir en développement économique durable et inclusif.
Sur un plan général, à l’échelle africaine c’est l’Ile Maurice qui arrive en tête du
classement (46e place mondiale), suivie par l’Afrique du Sud (49e), le Rwanda (58e), le
Botswana (71e), le Maroc (72e), la Namibie (85e) et l’Algérie (87e). La Côte d’Ivoire (91e),
la Tunisie (92e) et la Zambie (96e) complètent le classement continental.
Tableau n°5 : Le classement des 10 pays Africaines les plus compétitifs en 2015.
AF. du sud +7
49
Algérie 87 -8
Botswana 71 +3
Maroc 72 0
Maurice 46 -7
Namibie 85 +3
$Rwanda 58 +4
Tunisie 92 -5
Zambie 96 0
36
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
La répartition des IDE par secteur d’activité réalisés durant la dernière année années
essentiellement aux déférents secteurs.
Mais elle reste toujours dépendante des prix du pétrole, tant au niveau économiques
(97% des recettes d’exportation) que budgétaire (60% des recettes de l’état proviennent de la
fiscalité pétrolière).
Depuis le début de l’année 90, l’industrie Algérienne, à l’image de tous les secteurs de
son économie, s’est engrangée dans un processus de réformes principalement articulés autour
d’opérations de restructuration des entreprises publiques qui représente 80 % du potentiel
industriel du pays ,les 20% restants constituent un issu de PMI-PME du secteur privé.
25
Melle HAROUN Hayat : « La problématique du foncer industriel et de l’investissement en Algérie » , mémoire
en master 2en droit des affaires ,faculté de droit et sciences économiques , université de Perpignan,2004 ,P.52.
37
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
26
Mme Harnache née Naha Fazia : « l’investissement étranger en Algérie dans le cadre de l’ordonnance n°01-
03 du 20 aout 2001 relative au développement de l’investissement », mémoire de master en droit des affaires,
université de Perpignan, faculté de droit et sciences économiques,2002,P.8 .
38
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
% depuis la fin de 2001,il n’est pas surprenant de voir l’énergie et les activités d’extraction se
positionner comme moteur principal de l’économie algérienne.
Dans les mines les résultats ne sont pas en accord avec la réalité présente, c’est-à-dire
par apport aux potentialités de l’Algérie en ressources minières. Pour amener les investisseurs
à s’intéresser à l’exploitation de ces ressources, l’Algérie a adopté le 3 juillet 2001 une
nouvelle loi minière qui encourage l’investissement des nationaux et étrangère .deux textes
d’application de la loi minière de juillet 2001 ont été publiés, l’un concernant les modalités et
procédures d’attribution des titres minières et l’autre relatif à leur attribution.
39
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
De définir les droits et obligations des personnes physiques et morale exerçant une ou
plusieurs de ces activités ;
Dans cette perspective, l'Algérie s'est dotée d'une autorité de régulation, l'Autorité de
Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT). Cette institution est chargée de
veiller :
Lever les contraintes administratives qui ont fait que le secteur tarde à se développer, à
garantir des services de qualité, à diversifier la gamme des services financiers.
A la transparence et à garantir une concurrence loyale entre opérateur ;
40
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
27
Royaume du Maroc, bilan des investissements dans le secteur de l’énergie et des mines septembre 2013.
41
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
50
40
30
20
10
0
Industrie Imobilier Energie et Tourisme Grand Commerce transport Banque
mines travaux
Source : réalisé par nous- même partir de nous les données de tableau ci-dessus.
28
ambassade de France en Tunisie mission économique : « IDE en Tunisie et présence en 2005 », fiche de
synthése le 03/06/2006.
42
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
Tableau n°7 : Analyse sectorielle des flux des IDE au cours de 2013
Decembre
Unité :MTND 201O 2011 2012 2013 2012 2011 2010
Energie 1317,1 1063 ,4 886,0 1077,4 21,6% 1,3% -18,2%
industrie 573 ,6 330 ,6 531,6 508,2 -4,5% 53,7% -11 ,4%
Services 271,5 219 ,6 1081,8 217,9 -79,9% -0,8% -19,8%
Agriculture 2,8 2 ,3 4,6 11,5 149,1% 398, 3% 309 ,3%
Totale IDE 2165,0 1615,9 2504,0 1815,0 -27 ,5% 12,3% -16,2%
Source : Rapport des IDE 2013 et perspectives-FIPA juin 2014.
Le tableau affiche que le secteur des énergies repend son rythme d’investissement
normal tout en affichant une évolution de 21 ,6% par rapport à 2012. Malgré cette
évolution, le volume global des IDE est en baisse.
Bien que le secteur manufacturier a baissé par apport à2012, son niveau reste
toujours encouragent avec une dimension de 4 ,5% par apport à 2012 et une hausse de
53,7% par apport à 2011.
Conclusion
En guise de conclusion, on constate que les entrées des IDE dans les pays maghrébins
ont suscité un vif intérêt du fait qu’ils jouent un rôle important dans la croissance
économique et dans la modernisation des économies. Et cela a travers le processus de
libéralisation et l’ouverture économique d’aujourd’hui, les économies des trois pays (M /A /T)
devrait favoriser l’affluence de leur politique économique, et exhorté leur transition vers un
système d’économie de marché.
29
Rapport des IDE 2013 et perspectives 2104-FIPA-tunisia juin 2014, P.18.
43
Chapitre II : croissance économique et les IDE aux pays du Maghreb
Après avoir vu les différentes reformes adoptées par ces trois pays maghrébins afin de
réaliser leurs équilibre macroéconomique et de viser un climat d’affaire harmonieux, il nous
tient à faire l’estimation de croissance économique de ces trois pays avec l’usage d’un modèle
économétrique Panel.
44
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Introduction
Ce chapitre fournit une étude l'économétrie des données de panel qui s’appuie sur un
modèle d'estimation des variables, leurs sources et la méthodologie à suivre. Afin de prendre
en compte les phénomènes de croissance et en procurant des informations sur le dynamisme
des trois pays Maghrébins qui sont l’Algérie, le Maroc et la Tunisie
30
Bourbonnais « économétrie manuel et exercice »8eme édition DUNOD.2011.
45
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
ିଵ
Application des MCG : ܽ ିଵܺቁ (ܺ ′ Ω
ොௌோ = ቀܺ ′ Ω ିଵܺ)
ܽ′ = vecteur des k ϐ des k variables exogènes a′୧ = (aଵ୧, aଶ୧, … a୩୧)
Homogénéité totale : les constantes ܽ′ sont tous identiques pour tous les individus, nous avons
ܽ = ܽ ݁ܽ ݐ′ = ܽ′ pour toutes les valeurs de i.
46
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Les tests d’hypothèse sont construits à partir des statistiques de Fisher (test de Wald de
restrictions sur les coefficients).
ܴܵܥଵ = Somme des carrées des résidus du modèle contraint sous hypothèse ܪଵ , soit à
estimer par les MCO le modèle en empilant toutes les observations. Le degré de liberté est
égal à : (ܰ × ܶ = nombre total d’observations) – (k+1 = nombre de coefficients à estimer).
47
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
SCR = somme des carrés des résidus du modèle contraint, elle est égale à la somme des N
sommes des carrés des résidus des modèles estimés sur les T observations de chaque équation
individuelle, soit ܵ∑ = ܴܥேୀଵ ܴܵܥ. Le degré de liberté est donc la somme des N degrés de
liberté de chaque équation estimée, soit : ݈݀݀= ∑ேୀଵ(ܶ − (݇ + 1)) = ܰ × ܶ − (݊(݇ + 1).
Le degré de liberté du numérateur est donc égal à la différence des degrés de liberté de
ܴܵܥଵet SCR :
La statistique ܨଵ est à comparer à la valeur lue dans la table de Fisher aux degrés de liberté du
ఈ ଵ
numérateur et du dénominateur. Si ܨଵ > ܨௗௗ;ௗௗௗ , nous rejetons l’hypothèse ܪ au seuil α.
ܴܵܥଶ = somme des carrés des résidus du modèle contraint sous l’hypothèse ܪଶ, soit à
estimer le modèle à effets fixes individuels. Le degré de liberté est égal à (ܰ × ܶ = Nombre
d’observations) – (k+N = nombre de coefficients à estimer), nous estimons k coefficients et N
termes constants.
SCR = somme des carrés des résidus du modèle non contraint. Le degré de liberté du
numérateur est donc égal à :
La statistique ܨଶ est à comparer à la valeur lue dans la table de Fisher aux degrés de liberté du
ఈ ଶ
numérateur et du dénominateur. Si ܨଶ > ܨௗௗ;ௗௗௗ , nous rejetons l’hypothèse ܪ au seuil α.
(ܴܵܥଵ − ܴܵܥଶ)/ܰ − 1)
ܨଷ =
ܴܵܥଶ/(ܰ × (ܶ − 1) − ݇)
ܴܵܥଶ = somme des carrés des résidus du modèle contraint sous l’hypothèse ܪଶ
48
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
ܴܵܥଵ = somme des carrés des résidus du modèle contraint sous l’hypothèse ܪଵ. Le degré de
liberté du numérateur est donc égal à :
La statistique ܨଷ est à comparer à la valeur lue dans la table de Fisher aux degrés de liberté du
ଷ ଷ
numérateur et du dénominateur. Si ܨଷ > ܨௗௗ;ௗௗௗ , nous rejetons l’hypothèse ܪ au seuil de
α.
Les modèles à effets individuels supposent que les modèles estimés ne différent pas
individu que par la valeur de la constante ܽ = ܽ + ܽ. Nous allons distinguer deux cas : les
modèles à effets fixes (l’effet individuel est constant au cours du temps) et les modèles à
effets aléatoires (le terme constant est une variable aléatoire).
Les modèles à effets individuels peuvent être transposés au modèle à effets temporels, la
constante s’écrit alors ܽ௧ = ܽ + ܽ௧
Le modèle en données de panel à effets fixes individuels peut s’écrire de la manière suivante :
ݔ௧ = vecteur des k variables exogènes ݔ′ ௧ = (ݔଵ௧, ݔଶ௧, … , ݔ௧) ; ݔ௧ est donc la valeur
observée pour le ݇ − ݅ variable exogène pour l’individu i à l’instant t,
49
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
0 ݆ ≠ݐݎݑ: méthode des Moindres Carrés Ordinaires (MCO) sur les variables
indicatrices (en anglais LSVD = Least Square Dummy Variable) ou sur les estimateurs
Within.
a. Estimateur LSDV
L’estimateur LSDV consiste à appliquer la méthode des MCO sur le modèle avec
variables indicatrices spécifiques pour chacun des N individus. Nous construisons donc N
variables indicatrices tel que : ܦ = 1 pour l’individu i et 0 pour les autres.
Nous pouvons ensuite calculer les coefficients ܽଵ = ܽ + ܽ du modèle initial, la valeur de la
constante ܽ étant égale à a moyenne des coefficients ܽ estimés.
b. Estimateurs Within
L’estimateur Within (estimateur intra-individuel) consiste à centrer préalablement
toutes les variables à expliquer et explicatives sur leurs moyennes individuelles et à appliquer
la méthode des MCO (ou MCG si les erreurs sont hétéroscédastiques ou autocorrélées) sur le
modèle ainsi transformé :
Après l’estimation des coefficients ܽ′ les coefficients fixes individuels ܽ s’obtiennent par les
relations : ܽ
ොଵ = ݕ ො′ ݔҧ
തଵ − ܽ ଵ; ܽ
ොଶ = ݕ ො′ ݔҧ
തଶ − ܽ ଶ; ܽ
ොே = ݕ ො′ ݔҧ
തே − ܽ ே.
Cette méthode d’estimation conduit exactement aux mêmes résultats que la méthode LSDV
50
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Les ܽ représente les effets individuels aléatoires, la variable aléatoire ߣ௧représente
les effets temporels identiques pour tous les individus et enfin ߥ௧ est un terme d’erreur qui est
orthogonal aux effets individuels et temporels.
En outre, nous faisons les hypothèses suivantes concernant les variables aléatoires
ߝ௧, ߣ௧ , ߥ௧ : espérance nulle, homoscédasticités, indépendance temporelle et orthogonalité
entre les trois composantes.
Dans le cas simple où l’effet temporel n’existe pas (ߣ௧ = 0), le modèle à effets
aléatoires individuels s’écrit alors : ݕ௧ = ܽ + ܽ + ܽ′ ݔ௧ + ߝ௧ avec ߝ௧ = ܽ + ߥ௧.
On démontre que l’estimateur des MCG se ramène à une moyenne pondérée des
estimateurs Within et Between. L’estimateur Between (estimateur inter-individuel noté ܽ
ො௧)
est l’estimateur des MCO appliqué sur le modèle dont les données sont les N moyennes
individuelles des variables à expliquer et explicatives :
ത = ܽ + ܽ + ܽ′ ݔҧ
ݕ + ߥ௧ =݅ ݎݑ1, … , ܰ
51
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
La valeur des poids ∆, une matrice de dimension (k,k), est inversement proportionnelle à la
matrice des covariance de ܽ
ො௧.
H0 : ܽ
ොௌ − ܽ
ොெ ீ = 0 →Le modèle est à effets aléatoires
H1 : ܽ
ොௌ − ܽ
ොெ ீ ≠ 0 →Le modèle est à effets fixes
ܽ( = ܪ
ොௌ − ܽ
ොெ ீ )′[ܸܽܽ(ݎ ොெ ீ )]ିଵ(ܽ
ොௌ ) − ܸܽܽ(ݎ ොௌ − ܽ
ොெ ீ )
52
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Cette étude est effectuée à partir des données annuelles (en dollar des Etats-Unis) sur la
période de 1976 à 2014 et concerne évidemment les trois pays du Maghreb à savoir, l’Algérie,
le Maroc et la Tunisie. Le choix de la période est conditionné tout simplement par la
disponibilité des informations statistiques tirées de la base de données de la Banque Mondiale
et ce afin d’harmoniser les unités de mesures et éviter ainsi de travailler sur des données
biaisées (Annexe n° 1). Pour convenance, nous avons choisis d’utilisé un modèle réduit à trois
pays et cinq variables. Il serait, en outre, plus judicieux d’utiliser un modèle de double
moindres carrées ordinaires avec plusieurs autres variables pour capter l’ensemble des effets
que peuvent exercer les IDE sur la composante de la croissance économiques et pouvoir
quantifier surtout les effets spillovers.
Comme nous l’avons déjà mentionné précédemment, les variables utilisées dans ce
modèle essai de répondre à la problématique de la contribution des IDE à la croissance
économique des trois pays de Maghreb, à savoir l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Les
variables choisis sont comme suit :
8.4
8.0
7.6
7.2
6.8
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
8.5
8.0
7.5
7.0
6.5
6.0
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
54
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Le taux de croissance du PIB/Tête du Maroc connait dans son ensemble une croissance
continue exception faite pour la période de 1980 à 1985 où il a connut une décroissance et
une relative stabilisation à la fin des années 1990.
8.5
8.0
7.5
7.0
6.5
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
b. le stock d’IDE rapporté au PIB : (IDE) : cette deuxième variable (exogène) utilisé dans
le modèle implique le stock d’IDE par rapport au PIB. En d’autres termes il s’agit de la
mesuré le degré d’intégration des IDE dans le PIB da chaque pays.
Figure : n°08 Stock d’IDE/PIB en l’Algérie (1976-2014)
2.5
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
-0.5
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
Source : réalisé sous eviews 7 à partir des données de la Banque Mondiale
55
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
La figure numéro 08 nous montre une période d’absence d’IDE à partir des années 1980
jusqu’à pratiquement la fin des années 1990. A partir des années 2000, le stock d’IDE en
Algérie a connu une importante évolution allant jusqu’à atteindre 2% en 2002.
0
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
10
0
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
45
40
35
30
25
20
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
57
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
36
32
28
24
20
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
32
28
24
20
16
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
Le taux de FBCF/PIB en Tunisie marque une relative stabilisation, à long terme, par
rapport aux deux autres pays maghrébin. Il a atteint 34% en 1982 avant de descendre jusqu’à
20% en 1988. A partir des années 1990, ce taux oscille entre 19% et 25%.
d. Les exportations par rapport au PIB : (EXP01) : cette variable nous permet d’indiquer
le montant des PIB destiné aux exportations.
58
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
40
30
20
10
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
L’évolution des exportations par rapport au PIB est plus fluctuante en Algérie que
dans le reste des pays du Maghreb. On remarque encore une fois le déclin de cette variable
après le contre choc pétrolier de 1986 et la chute des exportations d’hydrocarbure, conjuguée
à l’époque avec la dévaluation du dollar américain.
32
28
24
20
16
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
Les exportations marocaines ont connu une évolution remarquable depuis le milieu
des années 1990 et après la mise en œuvre des accords d’association avec l’Union
Européenne.
59
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
55
50
45
40
35
30
25
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
e. Le taux de scolartisation au secondaire (CH): nous avons adapté cette variable pour
mesurer le capital humain dans les trois pays du Maghreb. En l’absence de variable qui
quantifie le capital humain, nous avons jugé utile d’utilisé le taux de scolarisation au
secondaire car les agents sont considérés apte à offrire un main d’œuvre qualifiée. Il faut
admettre cependant que les niveaux de scolarisation constituent un indicateur à utiliser
avec prudence : ce sont les seules données permettant des comparaisons internationales
mais elles fournissent néanmoins une mesure approximative des niveaux d’éducation.
Figure : n°17 Taux de scolarisation au secondaire en Algérie (1976-2014)
100
80
60
40
20
0
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60
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
L’Algérie enregistre le taux de scolarisation le plus élevé parmi les trois pays du
Maghreb. Ce taux a atteint 100% à partir des années 2011. Il a connu un taux croissance
presque soutenus depuis 1976 sauf pour 2007 et 2008.
60
50
40
30
20
10
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61
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Nous allons tout d’abord présenter la matrice de corrélation pour toutes les variables
sélectionnées, suivie d’un tableau présentant les statistiques descriptives de ces variables.
D’après le tableau n°09 nous constatons qu’il y a corrélation positive entre le taux de
croissance du PIB par tête et le taux de scolarisation secondaire. C'est-à-dire qu’elles évoluent
dans le même sens. Par contre la corrélation entre les différents variable est faible ou
moyenne elle ne dépasser pas le taux de 0.60.
62
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
- Les valeurs réelles du PIB/habitant sont comprises entre 6,25 et 8,62 avec une
moyenne de 7,47 une médiane de 7,51 et un écart-type de à 0,55.
- Les valeurs réelles des exportations/PIB sont comprises entre 12,85 et 56,17 avec une
moyenne de 32,97 une médiane de 32,31 et un écart-type de 9,33.
- Les valeurs réelles de la FBCF/PIB sont comprises entre 19,15et 48,58 avec une
moyenne de 27,32 une médiane de 25,74 et un écart-type de 5,22.
- Les valeurs réelles des IDE/PIB sont comprises entre -0,11 et 9,42 avec une moyenne
de 1,42 une médiane de 1,02 et un écart-type de 1,45.
63
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
- Les valeurs réelles du taux de scolarisation sont comprises entre 15,24 et 99,86 avec
une moyenne de 53,13 une médiane de 49,83 et un écart-type de 23,22.
Le paramètre de distribution de « kurtosis » est un coefficient d’aplatissement. Les
kurtosis du PIB/habitant, du taux de scolarisation et des exportations/PIB sont toutes
inférieurs à 3 (la valeur théorique pour la loi normale). Donc nous pouvons conclure que ces
variables ne possèdent pas une distribution leptokurtique. C'est-à-dire qu’elle possède des
queux moins épaisses et moins pointues que celle de la loi normale donc le processus qui
génère ces variables n’est pas gaussien. En revanche, les variables FBCF/PIB et IDE/PIB sont
supérieures à 3 donc ces variables possèdent des queux plus épaisses et plus pointues que
celle de la loi normale donc ces variables possèdent une distribution leptokurtique.
64
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Nous présentons les résultats des différents tests, les résultats de l'estimation et leurs
interprétations. L'interprétation concernera les résultats des tests préliminaires et les résultats
des estimations.
Dans notre cas, les résultats du test indiquent que la probabilité > chi2 > 5% donc le modèle
est à effet aléatoire.
65
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
- Chi2(4) = 1,04
- Prob>chi2 = 0,9042
66
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Nous avons effectué les tests sous eviews et stata 12 afin de confirmer nos résultats.
Periods included: 39
Cross-sections included: 3
67
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Prob(F-statistic) 0.000000
68
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Source : Stata 12
69
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique
Interprétations :
- Nous constatons d’après ces simulations et estimations que le taux des IDE/PIB a un
signe négatif donc non significatif.
- Une augmentation d'un point de du taux d’investissement (FBCF/PIB) entraine une
augmentation de 0,27 point du taux de croissance du PIB/Tête.
- Une augmentation d’un point du taux d’exportation/PIB entraine une augmentation de
0,006 point du taux de croissance du PIB/Tête.
- Une augmentation d’un point du taux de scolarisation au secondaire entraine une
augmentation de 5,464 point du taux de croissance du PIB/
Conclusion
Ces résultats suggèrent que les externalités de taux de scolarisation dont bénéficient
les pays Maghrébins sont plus productives dans le court terme. Cela peut s'expliquer par
l’augmentation de capitale humain dans cette période .La concentration sur le secteur des
hydrocarbures et la négligence de la production hors hydrocarbure explique la faiblesse des
exportations. L'amélioration des effets du stock de capital national dans le long terme
s'explique car nous les avons représentés par la formation brute de capital fixe qui est un
investissement de long terme. Mais il faut noter que ce coefficient n'est pas significatif
70
Conclusion générale
Conclusion général
Cette monté en puissance est à l’origine de divers facteurs. Outre les programmes de
privatisation et les opérations de fusions acquisitions, la libéralisation des politique d’accueil
vis-à-vis des entreprise étrangères constitue un facteur principal de l’accroissement des flux
des IDE.
Néanmoins, ces flux différent d’un pays à un autre, ce qui repose essentiellement sur
un ensemble des déterminants qui influencent le choix des FMN pour leur implantation.
Ainsi, en fonction de leur stratégie, les firmes décident d’investir à l’étranger lorsqu’elles
trouvent les avantages offerts par les pays d’accueil aussi favorable que possible. De ce fait
deux grandes familles de déterminants, sur lesquelles les firmes se basent dans leurs choix de
localisations, ont été relevées, en distinguant des déterminants économiques et les
déterminants institutionnelles. Mais actuellement, le débat tourne sur la nécessité de
développement, de la performance des institutions à traves de la mise on ouvre des déférentes
instruments afin de séduire les IDE d’une manière progressive, le choix de localisation se
rattache aux politique gouvernementales et la stabilité économique.
Durant les années 2002-2014, les entrées des IDE ont connu une progression
significative, cette période répond à la mise en ouvre du programme de privatisation. Malgré
cela, l’évolution des flux durant ces derniers années s’avère être conjecturelle et non par le
résultat d’une politique claire de promotions des investissements directs.
71
Conclusion générale
Les pays du Maghreb ne font pas exception à cette règle. La répartition sectorielle
des flux d’IDE au sein des trois pays maghrébins a démontré qu’une part importante des flux
entrants en Algérie sont portée par le secteur des hydrocarbures, le forage, l’exploitation et
prospection, suivi pars d’autres secteurs expansionniste comme, le secteur de
télécommunication et informatique. Cependant qu’au Maroc et Tunisie, les secteurs qui ont
attiré le grand nombre d’IDE durant la 2002-2014 sont le tourisme, des télécoms et des
services, notamment l’industrie, l’énergie et les mines.
En outre, L »estimation de notre modèle montre l'effet sur la croissance est un peu
plus important pour le taux de scolarisation et la FBCF qui sont également des déterminants
de la croissance, une augmentation d'un point du taux de scolarisation ou la FBCF entraîne
respectivement une évolution de 0,021 et 0 ,027 point du taux de croissance du PIB /Tête.
Ces résultats traduisent d'une part l'importance du taux de scolarisation dans le PIB des trois
pays (Algérie, Maroc et Tunisie) et d'autre part l'effet des critères de la volonté de capital
humain et la gratuité de secteur d’éducation. Les exportations contribuent d’une part
marginale sur la croissance, 0,006 point du taux de croissance du PIB/Tête de ses trois pays
car leurs exportations dépendent seulement sur le secteur d’hydrocarbures.
Dans la mesure où l'effet négatif des investissements directe étranger sur le niveau de
vie a été démontré, il serait opportun pour ces pays de mettre en œuvre des politiques qui
conduiront au plein accomplissement de ces insuffisances, qui est l'utilisation et l'adaptation
de nouvelle technologie nouvelle et d investir largement dans le secteur hors hydrocarbures.
Cela doit passer par des politiques basées sur le développement des infrastructures, la
coopération technologique au sein de ses pays.
72
Annexes
Bibliographie
I.OUVRAGES
8. Chen E.K.V. « Changing pattern of financial flows in the Asia, Pacific Region Policy
Responses » Asain development review, Vol. 10, No.2, 1992.
73
Annexes
12. Klein, Micheal ,Carl Aaron et Bita Hadjimicheal : « Foreign direct innvestment and
poverty reduction», world Bank Policy Rasearch Working Paper 2613,2001.
14. Mallanpllay P .et sauvant K.P : « l’investissement directe étranger dans les pays en
développement », Finances et Développement.
II.MEMOIRES
2. Mme Harnache née Naha Fazia : « l’investissement étranger en Algérie dans le cadre
de l’ordonnance n°01-03 du 20 aout 2001 relative au développement de
l’investissement », mémoire de master en droit des affaires, université de Perpignan,
faculté de droit et sciences économiques,2002,P.8 .
74
Annexes
III.SITES INTERNET
1. http://www.oecd.org/investment
2. http://unctad.org/fr/Pages/AboutUs.aspx
3. http://www.banquemondiale.org/
4. www.andi.dz
5. https://www.wto.org/indexfr.htm
75
Annexes
Figure 1: flux d’IDE entrants en Algérie 1990-2013 (en millions de dollars) .......................... 31
Figure 2: Flux d’IDE entrants au Maroc (1990-2013) .................................................................... 33
Figure 3: flux d’IDE entrants en Tunisie 1990-2013 ...................................................................... 34
Figure 4: La représentation graphique de secteur investis au Maroc en 2013 ............................. 42
Figure 5: Evolution du PIB/Tête de l’Algérie (1976-2014) ........................................................... 54
Figure 6: Evolution du PIB/Tête du Maroc (1976-2014) ............................................................... 54
Figure 7: Evolution du PIB/ Tête du Tunisie ..................................................................................... 55
Figure 8: Stock d’IDE/PIB en l’Algérie (1976-2014) ..................................................................... 55
Figure 9: Stock d’IDE/PIB au Maroc (1976-2014) ......................................................................... 56
Figure 10: Stock d’IDE/PIB en Tunisie (1976-2014) ..................................................................... 56
Figure 11: FBCF/PIB en Algérie (1976-2014)................................................................................. 57
Figure 12: FBCF/PIB au Maroc (1976-2014) .................................................................................. 58
Figure 13: FBCF/PIB en Tunisie (1976-2014)................................................................................. 58
Figure 14: Exportations/PIB de l’Algérie (1976-2014) .................................................................. 59
Figure 15: Exportations/PIB au Maroc (1976-2014)....................................................................... 59
Figure 16: Exportations/PIB de la Tunisie (1976-2014) ................................................................. 60
Figure 17: Taux de scolarisation au secondaire en Algérie (1976-2014) ..................................... 60
Figure 18: Taux de scolarisation au secondaire au Maroc (1976-2014) ....................................... 61
76
Annexes
77
Annexes
78
Annexes
79
Annexes
80
Annexes
81
Table des matières
Remerciements........................................................................................................................... 1
Dédicaces ..................................................................................................................................
Liste abréviations.....................................................................................................................VI
Sommaire ..............................................................................................................................VVI
Introduction Générale............................................................................................................... 1
82
Table des matières
................................................................................................................................... 35
2.3.. Répartition des IDE par secteur .............................................................................. 37
2.3.1. Répartition des IDE par secteur d’activité en Algérie ..................................... 37
2.3.2. Répartition des IDE par secteur d’activité en Maroc ....................................... 41
Conclusion du chapitre............................................................................................... 43
Chapitre III : Etude d’impacte des IDE sur la croissance économique ..... 45
Introduction........................................................................................................................ 45
Section 1: Vue d’ensemble sur l’économétrie des données de panel ................................. 45
1.1. La méthode SUR ..................................................................................................... 45
1.2. Le modèle linéaire simple ................................................................................. 46
83
Table des matières
section 2 : Modélisation en panel de l’impact des IDE sur la croissance économique dans les
pays du Maghreb ................................................................................................................. 53
2.1. Analyse des variables macroéconomiques ............................................................. 53
2.1.1. Le choix des variables ................................................................................... 53
2.1.2. Analyse de la matrice de corrélation .............................................................. 62
2.1.3. Tests de racine unitaire ................................................................................... 65
2.2. Résultats de l’estimation et tests préliminaires ...................................................... 65
2.2.1. Test de Hausman ............................................................................................ 65
2.3. Résultats de l’estimation du modèle ....................................................................... 67
Conclusion du chapitre ................................................................................................... 70
Bibliographie ..................................................................................................................... 73
Annexes ............................................................................................................................. 78
84
Table des matières
85