NEUROPHYSIO 3 - Perception Et Mécanismes Perceptifs
NEUROPHYSIO 3 - Perception Et Mécanismes Perceptifs
NEUROPHYSIO 3 - Perception Et Mécanismes Perceptifs
I. PERCEPTION
La sensation c’est quelque chose qui vient stimuler un organe sensoriel mais qui ne va pas forcément aboutir à une
perception
La perception n’est pas une réplique exacte de la réalité, c’est une représentation des caractéristiques de la réalité
au travers des stimuli sensoriels perçus par l’organisme
Les notions de perception et d’action constituent un couple indissociable dont les différents seuils de perception
permettent l’adaptation de son comportement au contexte et la prise de conscience de son propre corps
(construction de son schéma corporel)
On a une influence de l’action sur la perception : coordination perceptivo-motrice qui est le fait d’intervenir,
d’interagir sur l’environnement qui lui-même va agir sur notre degré de perception
La fonction de l’audition ne se limite pas à la perception du bruit mais aussi à la capacité de lui donner du sens
Elle a un rôle dans le décodage du langage et permet la communication
Il s’agit d’un des plus hauts niveaux d’analyse des informations des systèmes sensoriels et elle relève de la survie
individuelle en intervenant dans plusieurs fonctions vitale (éveil, attention, localisation des sons, mouvements)
Le système auditif central est composé de l’oreille, des voies auditives et des aires corticales auditives :
- L’oreille est l’organe de l’audition
- Les voies auditives permettent la conduction des influx nerveux de l’oreille interne vers le cortex auditif
- Les aires corticales auditives sont situés dans un cortex temporal
Les étapes de traitement de l’information permettent d’avoir un son unique à l’arrivée à partir des sons provenant
des 2 oreilles
L’association des sons perçus par les 2 oreilles permet d’avoir une meilleure précision dans la localisation du son
Toutes les stimulations aboutissent à la construction de perceptions mises en lien pour créer un environnement
sonore, visuel et somesthésique (environnement multimodal)
Le système auditif central est situé dans le lobe temporal, occupe le gyrus temporal supérieur et contient l’aire
auditive primaire A1 et l’aire auditive secondaire A2 qui forment le cortex auditif
FICHE : PERCEPTION ET MECANISMES PERCEPTIFS
Les nocicepteurs
- Nocicepteurs A : myélinisés et de diamètre fin (conduction rapide), à l’origine de la sensation de
douleur initiale, aiguë, localisée et ponctuelle + stimulation mécanique et thermiques élevées
- Nocicepteurs C : moins myélinisés (conduction plus lente), à l’origine de la seconde sensation de
douleur, plus tardive, moins localisée, lancinante + stimulations variées sur les récepteurs polygonaux
Les thermorécepteurs
Les récepteur au chaud (30 à 50°) et au froid (10 à 40°) sont reliés à des fibres A et C
Les cellules ganglionnaires traitent les informations les informations qui arrivent aux aires visuelles primaires avec
une certaine rétinotopie disproportionnée
La vision directe (centrale) arrive en plus grande quantité que la périphérique : surreprésentation de la partie
centrale de la vision
3 voies de traitement :
- Magnocellulaire (voie M) pour la profondeur du mouvement et la position de l’objet par rapport aux
autres
- Pavrocellulaire interblobs (voie P-IB) pour la perception détaillée et les formes stationnaires
- Pavrocellulaire blobs (voie P-B) pour la perception des couleurs
Le SN est un système complexe qui contient de nombreux éléments qui interagissent ensemble pour permettre un
comportement normal
L’influx nerveux agit comme un signal électrique qui stimule le muscle
Blabla sur l’histoire et les scientifiques on retient : Claude Bernard et la méthode expérimentale basée sur les
apports théoriques de Descartes, Turing le père de l’informatique et de la logique, Bernstein et les synergies et
Gibson pour le lien entre perception et action qui permet le contrôle moteur
Le cortex est un système complexe car il y a un nombre important d’éléments qui interagissent et une structure qui
lui est propre, les interactions sont linéaires et non linéaires (notion de seuil) et il est soumis à des contraintes
externes en permanence
Selon Bernstein, il existe des synergies = des liens fonctionnels temporaux entres les composantes du système
Leur but est de diminuer la quantité d’éléments à contrôler pour réaliser un mouvement avec des processus
simplificateurs qui permettent les mouvements rapide et l’adaptabilité grâce aux NGC et aux boucles sous-
corticales qui intègrent les informations
L’enjeu du contrôle moteur est d’arriver à adapter un sujet à un environnement et à une tâche : le mouvement et
son contrôle passe par notre capacité à apprécier un contexte
Les capacités à analyser les informations perceptives interviennent dans l’appréciation du contexte, la prise de
conscience de notre corps et la construction d’un schéma corporel, la connaissance du déroulement des
mouvements, de leurs modification et de leur adaptation et le contrôle précis des actions
Le coordination visuo-manuelle, pour saisir un objet nous devons connaître la position de l’objet, de notre bras et
notre main et les caractéristiques de l’objet cibles = coordination des différentes centres nerveux moteurs et
sensoriels