PCSI5 DM12 Tout en
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DM12
Correction du devoir maison
Problème 1
1. Pour n ∈ N∗ , on a
1 1
vn+1 − vn = ln((n + 1)!) + n + 1 − (n + 1) ln(n + 1) − ln(n + 1) − ln(n!) − n + n ln(n) + ln(n)
2 2
3 1
= ln(n + 1) + 1 − (n + ) ln(n + 1) + (n + ) ln(n)
2 2
1 1 1
= 1 − (n + )(ln(n + 1) − ln(n)) = 1 − (n + ) ln 1 +
2 2 n
1 1 1 1 1
= 1 − (n + ) − + +o
2 n 2n2 3n3 n3
1 1 1 1 1 1 1
=1−1+ − 2− + 2 +o 3
=− 2
+o
2n 3n 2n 4n n 12n n3
1
Ainsi vn − vn+1 ∼ 12n 2 , donc vn − vn+1 ≥ 0 à partir d’un certain rang.
P P Par le critère de
comparaison des séries à termes positifs, (vn − vn+1 ) converge. Ainsi (vn+1 − vn ) converge.
P
2. La série S = (vn+1 − vn ) converge. Or Sn = vn+1 − v0 , donc on en déduit que (vn )n∈N∗
converge.
√
3. Par continuité d’exponentielle, (un )n∈N∗ converge. On a donc λ ∈ R∗+ tel que n! ∼ λ nnn e−n .
Z π π Z π
2 2 2
n+1 n+1
Wn+2 = sin t × sin t = cos t sin t − cos t(n + 1)(− cos t sinn t)dt
0 0 0
Z π Z π
2 2
= (n + 1) sinn t cos2 tdt = (n + 1) sinn t cos2 t(1 − sin2 t)dt
0 0
= (n + 1)Wn − (n + 1)IW n + 2.
n+1
On en déduit que (n + 2)Wn+2 = (n + 1)Wn puis que Wn+2 = Wn .
n+2
1
PCSI5 Lycée Saint Louis
2p − 1 (2p − 1)(2p − 3)
W2p = I2p−2 = I2p−4
2p (2p)(2p − 2)
(2p − 1)(2p − 3)(2p − 5) (2p − 1) × (2p − 3) × · · · × 1
= I2p−6 = · · · = W0 .
(2p)(2p − 2)(2p − 4) (2p) × (2p − 2) × · · · × 2
[(2p − 1) × (2p − 3) × · · · × 1] × [(2p) × (2p − 2) × · · · × 2] π
= ×
[(2p) × (2p − 2) × · · · × 2]2 2
(2p)! π (2p)! π
= p 2× = p 2
×
(2 p!) 2 4 (p!) 2
et de même :
2p (2p)(2p − 2)
W2p+1 = I2p−1 = I2p−3
2p + 1 (2p + 1)(2p − 1)
(2p)(2p − 2)(2p − 4) (2p) × (2p − 2) × · · · × 2
= I2p−5 = · · · = W1
(2p + 1)(2p − 1)(2p − 3) (2p + 1) × (2p − 1) × · · · × 3
[(2p) × (2p − 2) × · · · × 2]2
=
[(2p + 1) × (2p − 1) × · · · × 3] × [(2p) × (2p − 2) × · · · × 2]
(2p p!)2 4p (p!)2
= =
(2p + 1)! (2p + 1)!
2. (a) Soit n ∈ N, on a
Z π Z π
2 2
n+1 n
Wn+1 − Wn = (sin t − sin t)dt = sinn t(sin t − 1)dt ≤ 0
0 0
puisque pour tout t ∈ 0, π2 , 0 ≤ sin t ≤ 1, donc sinn t(1 − sin t) ≤ 0. La suite (Wn )n∈N est
(b) Soit n ∈ N. Comme pour tout t ∈ 0, π2 , 0 ≤ sin t, donc 0 ≤ sinn t. Par positivité de
W2p W2p−1 2p + 1
1≤ ≤ = .
W2p+1 W2p+1 2p
W2p
Ainsi par le théorème des gendarmes, lim existe et on a :
p→+∞ W2p+1
W2p
lim = 1.
p→+∞ W2p+1
3. On a :
(2p)!
W2p 4p (p!)2
× π2 (2p + 1)π
(2p)!
2
= 4p (p!)2
= →1
W2p+1 2 2 (p!)2
2p
(2p+1)!
Ainsi, on a bien :
2 2
22p (p!)2 22p (p!)2
1 2
∼ ∼ π.
p (2p)! 2p + 1 (2p)!
2
PCSI5 Lycée Saint Louis
1. Le lancé d’une pièce correspond à une expérience aléatoire à deux issus, pile ou face, avec la
probabilité de succès p (pour pile par exemple). On répète n fois cette expérience, d’où une
probabilité pk d’avoir k succès égale à :
n k
pk = p (1 − p)n−k .
k
D’où dans le cas qui nous intéresse (p = 1/2 car la pièce est équilibrée) :
2n 1 1 1 (2n)!
pn = = n .
n 2n 2n 4 (n!)2
En utilisant la formule de Stirling, on obtient :
2n
√ 2n
4nπ
1 e 1
pn ∼ n n 2n = √ .
4 nπ
2nπ
e
1
Ainsi, on a bien que pn ∼ √ .
nπ
2. On calcule la somme partielle de cette série pour n ∈ N :
n n
2k + 1 k
X X
uk = ln −n
2k − 1
k=1 k=1
(2n + 1)n (2n − 1)n−1 31
= ln ... 1 − n
(2n − 1)n (2n − 3)n−1 1
n
(2n + 1)
= ln − ln(en )
(2n − 1)(2n − 3) . . . 1
(2n + 1)n (2n)(2n − 2) . . . 2
= ln
(2n)! × en
(2n + 1)n 2n n!
= ln
(2n)! × en
Or on a avec la formule de Stirling :
√ nn
(2n + 1)n 2n n! (2n + 1)n 2n 2πn n 1 2n + 1 n
r
∼ e =
(2n)! × en √ (2n)2n 2 2n
4πn 2n × e n
e
3
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n
2n + 1 1
→ e1/2 , on en déduit finalement que
P
Comme enfin = exp nln 1 + un
2n 2n
converge et que :
+∞ r
X e
un = .
n
n=1
Problème 2
X X+1 X 1
2. f (1) = 1, f (X) = 4 + 4 = + 4 et
2
X 2 X 2 + 2X + 1
f (X 2 ) = + .
8 8
Ainsi la matrice de f dans la base B de R2 [X] est :
1 1/4 1/8
M atB (f ) = 0 1/2 1/4 .
0 0 1/4
3. La matrice M atB (f ) est triangulaire supérieure avec des coefficients non nuls sur la diagonale.
On en déduit qu’elle est inversible. En particulier f est un automorphisme de R2 [X]. Elle est
donc en particulier injective et surjective.
4. Pour tout P, Q ∈ R2 [X] et λ, µ ∈ R, on a :
Comme les vecteurs X(X −1) et X −1 ne sont pas colinéaires, on en déduit que (X(X −1), X −1)
est une base de Ker(φ), et donc que dim Ker(φ) = 2.
6. L’application φ n’est pas injective car Ker(φ) 6= {0E }. Elle est surjective car par le théorème
du rang rg(φ) = 1 = dim(R). Puisque Im(φ) ⊂ R, on a bien Im(φ) = R et φ est surjective.
4
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1. La famille B 0 est de degré échelonnée, donc c’est une famille libre de 3 vecteurs de R2 [X]. Puisque
la dimension de R2 [X] est 3, on en déduit que c’est une base de cet espace.
1 1 1
2. Q = 0 −2 −6.
0 0 6
3. Q est inversible en tant que matrice de passage entre deux bases (ou parce que Q est triangulaire
supérieure à coefficients diagonaux non nuls). On calcule son inverse par le pivot de Gauss, on
obtient :
1 1/2 2/6
Q−1 = 0 −1/2 −3/6 .
0 0 1/6
1
4. f (1) = 1, f (−2X + 1) = −2f (X) + f (1) = (−2X + 1) et :
2
1
f (6X 2 − 6X + 1) = 6f (X 2 ) − 6f (X) + f (1) = (6X 2 − 6X + 1).
4
Ainsi on obtient :
1 0 0
M = 0 1/2 0 .
0 0 1/4
Reste à présent à faire le produit matriciel An = QM n Q−1 dont on connait tous les termes. On
trouve : 1 1
1 1 − 21n 1 + 21n
An = 0 2 1 3
2 n 0
1
0 0 2n
5
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f n+1 (P ) = f n ◦ f (P )
1 X X +1
= fn P +P
2 2 2
1 n X n X +1
= f P +f P par linéarité de f n
2 2 2
X +k
n −1
1
2X
X +k
n
+ 1
= n+1 P +P 2 par hypothèse de récurrence
2 2 n+1 2
k=0
n −1
2X
X + k + 2n
1 X +k
= P +P
2n+1 2n+1 2n+1
k=0
n −1
2X 2n −1
X + k + 2n
1 X +k 1 X
= P + n+1 P
2n+1 2n+1 2 2n+1
k=0 k=0
n −1 2n+1
1
2X
X +k
1 X−1
X +k
= P + P par changement de variables
2n+1 2n+1 2n+1 2n+1
k=0 k=2n
2n+1
X−1
1 X +k
= P
2n+1 2n+1
k=0
On reconnait une somme de Riemann associée à P entre 0 et 1. P étant une fonction continue
sur R, on en déduit que : Z 1
n
lim φ (f (P )) = P (t)dt
n→+∞ 0