FESIC 2003 Concours

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Concours d’entrée FESIC 2003

Exercice 1
On consid?re la fonction f définie sur R et représentée par la courbe
ci-dessous :
6

4
[ [ [ [
[ [
3

0
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
-1

a) f est dérivable au point d’abscisse x = −2.


b) f est continue au point d’abscisse x = 1.
c) lim f (x) = 4.
x→2
d) Sur l’intervalle ] − 2 ; 1[, la fonction f  , dérivée de f sur cet intervalle,
est croissante.

Exercice 2  
ex − 1
On considère la fonction f définie par : f (x) = ln = 1.
ex + 1
On d?signe par D l’ensemble de définition de f .
a) On a D =]0 ; +∞[.
2ex
b) f est dérivable sur D et, pour tout x ∈ D, f  (x) = .
e2x − 1
c) Pour tout x ∈ D, f (x) < 0.
Concours FESIC 2003 2

 
e+1
d) L’équation f (x) = −1 possède l’unique solution x = ln .
e−1
Exercice 3
Le plan est muni d’un repère orthonormal (O, →
−ı , →
− ).
Soit f la fonction définie sur R par :

f (x) = −(1 + x)e−x .


On appelle C la courbe représentative de f dans le repère cité.
a) f réalise une bijection de R dans R.
b) La fonction F , définie sur R par : F (x) = (x + 2)e−x , est une primitive
de f sur R.
c) Soit t ∈ R+ . L’aire du domaine plan limité par la courbe C et les
droites
 d’équations x = 0, x = t et y = 0 se calcule, en unités d’aires, par :
t
f (x) dx.
0
d) L’aire définie à la question c) est finie quand t tend vers +∞.

Exercice 4  1
tn
Pour tout n ∈ N, on pose In = dt.
0 1 + t2
a) I1 = ln 2.
b) Pour tout n ∈ N∗ , on a : In  0.
1 1
c) Pour tout n ∈ N∗ , on a :  In  .
2(n + 1) n+1
d) La suite (In )n∈N∗ est croissante.

Exercice 5  n
2 ln t
Pour tout entier naturel n non nul, on pose : In = dt.
n−1 t
a) Pour n ∈ N∗ , In = 2n − 1.
(In )n∈N
b) La suite   ∗ est bornée.
In
c) La suite est convergente.
n ∗
n∈N
d) Pour n ∈ N∗ , on a : I1 + I2 + · · · + In = n2 .

Exercice 6
Concours FESIC 2003 3

a) 17 + 20 + 23 + · · · + 62 = 632.
 4  5  6  10
1 1 1 1 1 127
b) + + +···+ = × .
2 2 2 2 8 128
c) Soit n ∈ N∗ . On considère la fonction f définie sur ]1 ; + ∞[ par :
1 − xn+1
f (x) = . f est dérivable sur ]1 ; + ∞[ et pour tout x > 1, on a :
1−x
f (x) = 1 + 2x + 3x2 + 4x3 + · · · + nxn−1 .


d) Si une suite n’est pas arithmétique, alors elle est géométrique.

Exercice 7
On consid?re les suites (un ) et (vn ) définies sur N par :

1 1 1 1
un = 1 + + +···+ , vn = un − 1 + .
1! 2! n! n!
a) Pour n ∈ N, un est la somme des n premiers termes d’une suite
1
géométrique de premier terme 1 et de raison .
n+1
b) La suite (un ) est décroissante.
c) La suite (vn ) est croissante.
d) Les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes.

Exercice 8
Dans le plan complexe, on considère les points M et M  d’affixes respec-
tives z et z  telles que :

z  = zz + (1 + i)z + 3z − 2.
On pose z = x + iy et z  = x + iy  , avec x, y, x et y  r?els.
a) x = x2 + y 2 + 4x − y − 2 et y  = x − 2y.
b) L’ensemble E1 des points M tels que z  soit réel est une droite.
c) L’ensemble E2 des points M tels que z  soit imaginaire est un cercle.
d) E1 et E2 ne sont pas sécants.

Exercice 9
Dans le plan complexe, on considère le point Ω d’affixe 1, puis le cercle Γ
de centre Ω et de rayon 2, et enfin les points A, B, C et D d’affixes respectives
zA , zB , zC et zD , où :
Concours FESIC 2003 4


zA = 1 + 2i, zB = 1 + 3 + i, zC = zB , zD = zA .
zD − zB √
a) = 3.
zA − zB
π
b) D est l’image de A par la rotation de centre B et d’angle .
2
c) Les points A, B, C et D appartiennent au même cercle Γ.
d) Soit θ ∈ R. On considère l’équation : z 2 −2(1+2 cos θ)z+5+4 cos θ = 0.
Les solutions de cette équation sont les affixes de deux points qui appar-
tiennent tous les deux au cercle Γ.

Exercice 10
Le plan complexe a pour origine O. Soit M le point dont l’affixe a pour

module 1 et pour argument .
6
π
On appelle r la rotation de centre O et d’angle et on appelle h l’ho-
3
mothétie de centre
 O et de rapport
6 −3.
5π 5π
a) On a : cos + i sin = −1.
6 6
 √b) L’image
 de M par la rotation r est le point M1 de coordonnées
3 1
; .
2 2
c) L’image de M par l’homothétie h est le point M2 dont l’affixe a pour

module −3 et pour argument .
6
3
d) r (M) = r ◦ r ◦ r(M) est le point M3 , symétrique de M par rapport à
O.

Exercice 11
Soit x ∈ R. On considère la suite géométrique (un (x))n de premier terme
u0 (x) = 1 et de raison q = 1 − 2e−x .
a) Dans le développement de u6(x) = (1−2e−x )6 , le terme correspondant
−4x
à e est 240e−4x .
b) Pour x fixé supérieur à 1, on a : lim un (x) = 0.
n→+∞
c) Pour un entier naturel n fixé, on a : lim un (x) = 0.
x→+∞
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d) Un lanceur s’exerce à tirer sur une cible située à la distance x (x en


m?tres, x  1). La probabilité qu’il atteigne sa cible est p = 2e−x . Le lanceur
tire n fois vers la cible de façons supposées indépendantes.
La probabilité que ce lanceur atteigne
  k fois exactement la cible (k étant
un entier compris entre 0 et n) est nk × un−k 1 (x) × (1 − u1 (x))k .

Exercice 12
On note x(t) le nombre d’atomes de radium d’une substance radioactive
présents à l’instant t (exprimé en années) dans cette substance, et on admet
que la vitesse d’élimination x (t) est proportionnelle à x(t) : il existe donc
une constante réelle k, telle que x (t) = kx(t).
On appelle x0 le nombre d’atomes présents à l’instant t = 0.
a) Le nombre d’atomes diminue quand t augmente, donc k est négatif.
b) À chaque instant t, on a : x(t) = x0 ekt .
c) On note T la période (ou demi-vie ), c’est-à-dire le nombre d’années
pour lequel le nombre d’atomes a diminué de moitié par rapport à l’instant
initial t = 0.
− ln 2
On a T = .
k
d) A l’instant t = 3T , il reste le sixième des atomes dans la substance.

Exercice 13
La durée en années du bon fonctionnement d’un composant électronique
est modélisée par une variable aléatoire de loi exponentielle. Des tests garan-
tissent une durée moyenne de 10 ans.
a) Le paramètre de la loi exponentielle est 10.
b) La probabilité pour que l’un de ces composants fonctionne correcte-
1
ment moins de 10 ans est 1 − .
e
c) La probabilité pour que l’un de ces composants fonctionne pendant au
moins 10 années est e−2 .
d) La probabilité pour que l’un de ces composants fonctionne entre 10 et
e−1 − e−1,5
15 années est .
1 − e−1
Exercice 14
60 % des candidats au concours de la FESIC sont des filles. Parmi elles,
30 % ont suivi l’enseignement de spécialité de mathématiques en terminale.
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Par ailleurs, 20 % des candidats sont des garçons qui ont suivi l’enseignement
de spécialité de mathématiques en terminale.
a) On interroge un candidat au hasard. La probabilité que ce soit une
fille qui ait suivi l’enseignement de spécialité de mathématiques en terminale
est de 30 %.
b) On interroge un garçon qui est candidat. La probabilité qu’il ait suivi
l’enseignement de spécialité de mathématiques en terminale est de 20 %.
c) 38 % des candidats ont suivi l’enseignement de spécialité de mathématiques
en terminale.
d) On interroge un candidat qui a suivi l’enseignement de spécialité de
9
mathématiques en terminale. La probabilité qu’il s’agisse d’une fille est .
19
Exercice 15  →

L’espace est rapporté à un repère orthonormal O, − →ı,−
→, k .
On considère les droites D et D  données par les équations paramétrées sui-
vantes :

 
 x = 2t − 1  x = 3t

D y = −3t + 2, t ∈ R D y = t + 2, t ∈ R
 
z = t z = 3t − 2

a) D et D  sont orthogonales.
b) On trouvera les points d’intersection éventuels entre D et D  en résolvant
le système :

 2t − 1 = 3t
−3t + 2 = t + 2

t = 3t + 2
c) Le plan normal à D passant par O a pour équation : 2x − 3y + z = 0.
d) D  est parallèle à tout plan normal à D.

Exercice 16  →


− →

L’espace est rapporté à un repère orthonormal O, ı ,  , k .
On considère les points A(0 ; 4 ; − 1), B(−2 ; 4 ; − 5), C(1 ; 1 ; − 5),
D(1 ; 0 ; −4) et E(2 ; 2 ; − 1).
a) Une équation du plan (ABC) est : 2x + 2y − z − 9 = 0.
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b) Le point E est le projeté orthogonal de D sur (ABC).


c) Les droites (AB) et (CD) sont orthogonales.
d) Le point Ω(−1 ; 2 ; − 3) est le centre d’une sphère passant par A, B,
C et D.

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