La France Des Années 1930

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La France des années 1930

Chapitre 1 : les années 1930, une tragédie en 5 actes

I. Situation initiale : la France des années 1920

a. Une quadruple crise économique, sociale, morale, intellectuelle et politique :


1929-1934

1. La France en 1929 : les débuts de la 14ème législature, une rupture ?

- André Targnion dans son discours dit que l’industrie est stable.
- On constate que la courbe du PIB de la France entre 1929 et 1931 est en baisse.
- André Tardieu est issu d’une famille de la bourgeoisie française et sert d’interface
entre la France et les USA, antiparlementarisme et anticonformiste.
- 4 septembre 1929 : premier ouvrage de la Ligne Maginot.

2. La situation politique née des élections législatives d’avril 1928

- grands partis de la droite = alliance démocratique centriste, fédération républicaine.


- centre droit gagne l’avantage.
- 24 sièges pour le Parti démocrate populaire.
- La gauche obtient un score modeste.
- Coup d’Angers = les radicaux (Herriot, Sorriaux, Queille, Perrier) entraînent la chute
du ministère Poincaré.

3. La diplomatie briandisme

- 7 juin 1929 : signature du plan Young.


- pacte Briand-Kellogg signé le 27 août 1928 : condamne le retour à la guerre et est
négocié par Paul Claudel.
- 5 septembre 1929 : discours d’Aristide Briand (USA d’Europe) → échec du
mémorandum.
4. La modernisation

- 1928-1930 : création d’un ministère de l’air.


→ création d’une taxe sur les produits pétroliers
- compagnie du pétrole créée en 1924 → permet de créer une usine de raffinage en
1929.
- franc poincaré à 20% et stable.
- Tardieu propose d'inaugurer une politique de prospérité avec une modernisation des
équipements et aménager la nation ⇒ veut élaborer une économie ni socialiste ni
libérale.
- progrès sociaux lents mais réguliers.
- André Falière créer une caisse de prévoyance dans le domaine des assurances sociales
→ cpdt pas d’universalisme
→ s’accompagne de la loi Loucheur qui améliore les logements sociaux.
- Loi du 5 avril 1928 : crée pour tous les salariés une assurance vieillesse et une
assurance maladie.

II. La France, un temps préservée…

a. Le mythe de l’île heureuse : la France épargnée par la crise (octobre 1929 - septembre
1931)

- Paul Doumergue va rester au pv pendant 1 an et est un radical indépendant de droite.


- Théodore Steeg est radical et occupe 10x le poste de ministre.

1. Les scandales financiers :

- Affaire Oustric : fraude qui éclate en novembre 1929.


- Affaire Hanau.
- Corruption d’hommes politiques ⇒ les scandales sont devenus banals avec
l’ouverture au parlementarisme.
- lutte contre les parlementarismes régionaux (Alsace, bandits corses)
- Moratoir Hoover : élément diplomatique qui fait perdre 2 milliards de francs
→ la politique de conciliation avec l’Allemagne est impopulaire et crée des tensions.
- crise indochinoise : révolte militaire et manifestation de paysans.
- Exposition coloniale de Vincennes en 1931 qui va faire débat.
→ bcp d’affiches de propagande
→ organisée par Lyautey
→ Paul Reynaud justifie l’expansion coloniale
→ zoo humains, pavillons des colonies
→ surréalistes tractent pour que les gens ne visitent pas l’exposition coloniale
Modernisation se poursuit :
- AFNOR créé en 1926 → créer des normes.
- Surtaxe sur les véhicules étrangers.
- apparition de lignes de train modernes.

Progrès sociaux :
- création d’un ministère de la santé.
- apparition des bulletins de salaire.
- fin des années 1930 : aides pour le chômage.
- loi du 4 mars 1931 : impose la délivrance d’une pièce justificative prouvant que la
salarié cotise dans l’industrie, le commerce et les professions libérales.

Intense activité culturelle :


- naissance de la TV et création du journal télévisé.
- Développement de la chanson.

b. La France entre dans la crise

- dès 1931 : politique de déflation.


→ on a du mal à exporter = spirale déflationniste.
- concurrence commerciale entre plusieurs pays dûe à la chute de la livre sterling et les
bloc du livre sterling.
- Entre 3 et 12 avril 1932 : production industrielle baisse de 17% (textile, mécanique,
métallurgie).
- faillites bancaires.
- augmentation du chômage.

Le gvt Laval :
- vient de la SFIO et est hostile à la SDN.
- veut prendre en main la politique étrangère.

Tardieu :
- créer un ministère de la défense.
- création de la banque nationale du commerce et de l’industrie.

- fondation des allocations familiales ⇒ politique nataliste.

c. Les élections législatives de mai 1932 : la victoire de l’union des gauches

- union des gauches : héritière des grands cartels de 1924 et 1926 → préfigure le Front
Populaire.
- 352 sièges pour la gauche : progrès de la SFIO et des radicaux.
- parti républicain socialiste a 43 sièges.
- parti communiste dirigé par Maurice Thorez a seulement 10 sièges.
- la droite a 253 sièges.
- la SFIO refuse de participer au gvt = cahiers de Huygens.
- les coalitions s’organisent autour des radicaux.

Assassinat de Paul Doumier :


- assassiner lors d’une réunion des anciens combattants par un émigré russe.
- Albert Lebrun lui succède.

II. La crise politique des élections de mai 1932 au 6 février 1934

a. La France s’enfonce dans la crise générale : le 2ème cartel des gauches et l’échec de
l’expérience radicale

- radicaux = vainqueurs des élections de 1932 → 13 ministres radicaux sur 20.


- politique est à la déflation.
→ baisse de l’emprunt
→ baisse de la consommation
→ hausse du chômage
- politique de dévaluation avec réduction du déficit commercial.
- baisse des exportations avec produits de substitution.
- gouvernement Herriot puis gouvernement Paul Boncour et gouvernement Daladier.
- politique de Daladier en continuité avec celle d’Herriot → déflation.
- entre 1932 et 1934 échec de l’expérience radicale de l’exercice du pouvoir ⇒
juxtaposition d’un gouvernement de concentration et d’une majorité parlementaire de
gauche.
- pour le parti radical, être de gauche = reconnaître la primauté du parlement et
l'importance de la valeur de la monnaie et la liberté des échanges.
- pour les socialistes être de gauche = transformer les structures de la société par la voie
autoritaire pour mettre fin au capitalisme.

Climat xénophobe :
- métiers réservés au français comme la médecine.
- courant pacifiste fort et mvt antifascisme se réunissent.
- avril 1933 : comité d’accueil pour les réfugiés allemands.

Congrès mondial de la jeunesse :


- présidé par de grands écrivains.
- aspect communiste.
- naissance du francisme fondé en 1933 par Marcel Bucard.

La question des réparations et le rapprochement franco-soviétique :


- conférence de Lausanne constate l’incapacité de l’Allemagne à payer ces dettes →
suspension de 3 ans et rabais du montant à payer.
L’arrivée d’Hitler à la chancellerie :
- concordat du 20 juillet 1933 entre Hitler et catholiques.
- le Japon refuse de participer à la SDN comme l’Allemagne.
- idée du pacte à 4 : Allemagne, Italie, France, GB → le pacte ne donne pas grand
chose.

- Loi Henri Queuille en 1933 : fixe le prix maximal du blé → fini en 1934.

Gouvernements fragiles, instables :


- gvt d’Albert Sarraut, Camille Chautemps et Daladier.

Affaire Stavisky :
- escroquerie et corruption des hommes politiques.
- mène à des manifestations les 9, 11, 20 et 27 janvier.

b. La Révolution du 6 février

- journée sans nom.


- certains disent que ça aboutit à Vichy, d'autres au Front Populaire.
- pour la gauche, c'est un complot fachiste.
- causes profondes
→ crise économique
→ chômage
→ paupérisation
→ rigueur budgétaire
→ climat antiparlementarisme
→ gvt Daladier qui déçoit car se sont que les radicaux qui gouvernent = pas de
coalition.
- déclencheur → mutation de Chiappe.
→ la presse appelle à manifester.
- soirée qui tourne à l’émeute à partir de 19h.
- 28 janvier 1934 : Camille Chautemps président du Conseil démissionne.

Les conséquences :
- sorte de perte de légitimité du régime.
- Doumergue arrive au pv le 9 février.
- manifestation commune entre la CGT et la CGTU → fraternisation.
- perte de confiance de la droite pour les institutions.

⇒ on revient à la situation de 1933 avec un gvt confronté à la crise économique, mais aussi
intellectuelle et morale, une crise des valeurs et doctrines politiques qui poussent le pays vers
l’extrémisme.
Chapitre 2 : 6 février 1934 - mai 1936 : émergence du Front Populaire, une
tentative de solution

I. Une crise politique, une crise idéologique, une crise républicaine ?

a. Un marasme politique

- l'antiparlementarisme s’oppose à l'anti partisme → opposition aux partis politiques vu


comme un dysfonctionnement au parti.
⇒ montée de l’antiparlementarisme entre 1933 et 1934.
- article de Michel Winock : l’anti parlementarisme de gauche remonte à 1793
dénonçant les élus comme une sorte d’oligarchie et trahit le suffrage populaire. Pour
la droite, l’antiparlementarisme vient du royalisme.
- le PRS = parti radical → pivot de la vie politique
→ expression de Bergstein qui dit que c’est un parti pivot.
→ parti de notables avec des des gens qui ont des fiefs et qui sont des gens de classe
bourgeoise.
→ bcp d’électeurs mais peu de militants.
→ pas un parti discipliné : luttes de clans
→ laïcité qui n'est pas neutre, économie libérale, attachement à la République, veulent
des réformes sociales.
- héritage radical : lors du Congrès de Nancy de 1907, les radicaux ont déclaré leurs
différences avec la SFIO.
- Herriot : politique du centre milieu + mvt des jeunes turcs.
- Daladier : représente les gauches et un des 1er qui soutient le Front Populaire.

Les jeunes turcs :


- mvt au sein du parti radical : Pierre Cot, Jean Zay, Bertrand de Jouvenel, Pierre
Mendès France.
→ veulent tous une réforme en adoptant un plan = planistes.
→ réformer l’Etat et bcp sont demandeurs d’un fédéralisme européen.
→ veulent réformer comme les jeunes en Turquie.
- Pierre Cot : lignée de notables, prof de droit, commence à l’alliance démocratique et
est actif dans les années 1920 → il sera 8x ministre.
→ s’oppose aux accords de Munich.
- Jean Zay : un des piliers du mvt, 6x ministre.
- Pierre Mendès France : avocat, soutient Daladier et opposé à Herriot.
- Bertrand de Jouvenel : germanophile, rompt avec parti radical, entre au PFF, pas
d’accord avec les accords de Munich.

Émiettement : la grande crise du parti radical


- se fragmente dans les années 30.
- Gabriel Cudenet va faire partie de ceux qui vont fonder le parti radical socialiste mais
ne veut pas rentrer dans le gvt de Doumergue contrairement à Herriot.
→ participe au Front Populaire.
→ rejoint le parti radical en 1945.
- parti radical français refuse le Front Populaire.
- aile gauche qui refuse le gvt Doumergue : tendance de droite.
- tendance de gauche : tournée vers les socialistes.
- tendance de centre : autour de Herriot.
- Jean Luchaire : un des leader du mvt radical, devient briandisme à partir de 1928, puis
devient républicain socialiste et soutient ensuite Léon Blum.

Le socialisme : “la vieille maison” est en crise


- divisé avec une diversité de façon de pensée à l’intérieur du Marxisme.
- se réclame les idées de Marx et Jean Jaurès.
- se disent révolutionnaires mais sont assez proches des radicaux.
- sont plutôt réformistes quand ils sont au pouvoir.
- soutient les radicaux au pv mais pas d'accord avec leurs idées.
- parti d’intellectuels et parti ouvrier.

La droite de la SFIO : les néo socialistes


- Henri de Man, Ramadier, Marcel Déat, Montagnon : participationistes qui veulent
aller au pv.
→ rejettent le marxisme.
- Adrien Marquet défend une vision socialiste nationale.
- plus de 30 démissions en 1933 → créer le PSF (union socialiste républicaine) qui
intervient dans le Front Populaire.

La gauche du parti socialiste :


- Jean Zyromski : fonde le courant Bataille socialiste
→ courant très marxiste de la SFIO.
→ rôle central dans un rapprochement avec le communisme.
→ antifascistes.
- Marceau Pivert : séparé de la Bataille socialiste, chassé du parti par Blum en 1938 et
fonde le parti socialiste ouvrier et paysan.

Entrisme Trotskiste :
- entrisme = pensée politique étrangère qui essaie de rentrer dans un parti et en prendre
le contrôle.
- trotskistes : pas staliniens, premier parti = la ligue communiste.
- essayent d’infiltrer la SFIO et sont exclus avec le Congrès de Mulhouse en 1935.

Centre du parti :
- Paul Faure et Blum refusent de participer au gvt du cartel, en 1934 évoluent vers le
Front Populaire et arrivent au pv en 1936.
→ leur crainte est les néo socialistes.
- Paul Faure : fidèle à Blum, participe à ses deux gvt et participe au mvt de Chautemps.
- Vincent Auriol : personnage important dans le gvt Blum.

Le parti communiste : SFIC entre sectarisme et isolement :


- rejette le régime bourgeois.
- grande rigidité doctrinale.
- stalinisation, bolchévisme : des luttes internes refusent la bolchévisation : tendances
sécessionistes.
- parti ouvrier : ceinture rouge.
- défense de la patrie socialiste.
- Eugen Fried : rôle considérable et fidélité de l'internationale comuniste.

Le glissement de la droite :
- électorat de droite : classe moyenne et supérieure même si une partie de la classe
populaire vote à droite.
- droite se caractérise par le républicanisme.
- sorte de patriotisme.
- certains éléments de droite se joignent au corporatisme.
- décomposition de l’alliance démocratique car par définition c’est un centrifuge qui
veut maintenir les liens avec centre gauche.
- la fédération républicaine a perdu une partie des députés en 1933.
- Quadrille des modérés : Flandin, Reynaud, Tardieu, Laval, Champetier, Marin.

Les ligues :
- 1924-1925 : 1ère vague de ligues notamment avec l’Affaire Dreyfus.
- les adhérents adhèrent à plusieurs ligues.
- montée du rejet du pacte républicain.
- années 1930 : 3ème poussée des ligues.
- sentiment de décadence.
→ forme de nationalisme, xénophobie, rejet du libéralisme et du communisme, rejet
de l’ordre, corporatisme.
- la plupart sont des anciens combattants.
- ligues de masse comme la fédération des contribuables.

3 ligues majoritaires dans les années 1920 :


- ligue de l’action française : monarchisme revendiqué avec idée que la république est
un mauvais système.
→ fondé en 1905.
→ veut imposer un nationalisme intégral par la restauration monarchique.
→ groupe d’action “les Camelots du roi” fondé en 1908 spécialisé dans l’action
directe avec usage de la violence.
- Jeunesses Patriotes : constituée par Pierre Taittinger en 1924.
→ anti-communisme.
→ maintenir les objectifs politiques de la chambre du bloc-national.
→ influence du fascisme.
→ groupe nationaliste traditionel.
- Fédération nationale catholique : s’oppose aux partis anti-cléricales et à l’extension
des lois laïques en Alsace et Moselle.
→ Castelnau coordonne l’action politique et électorale du monde catholique.
- succès des ligues retombe avec la chute du Cartel.
- le retour au pv de la gauche en 1932 favorise la prolifération des ligues destinées à
conduire une action directe contre le pv mis en place.
- Les Croix de Feu : forme de nationalisme, anti-communisme, baisse au milieu des
années 1920.
- Comité des Défenses Paysannes : domination du conservatisme.
- Fédération des Contribuables : très libéral au début et essaye de peser sur les décisions
prises par le gvt.
- Solidarité Française : partie fasciste liée au milieu patronal. Groupe paramilitaire : les
chemises bleues.
- PSF : fondé par la Rocque et Jean Mermoz :
→ parti conservateur à tendance nationaliste.
→ reprend les idées idées des croix de feu.
→ 1 millions de membres environ.
→ pas d’extrême droite, pas d’anti-sémitisme.
→ devise : travail, famille, patrie.
- Parti populaire français : Jacques Doriot.
- Fascisme :
→ chronologiquement datée par la période qui voit l’émergence des masses dans les
jeux politiques et qui débute dans les années 80.
→ tente de trouver une solution médiane entre libéralisme et socialisme ⇒ faveur des
classes moyennes urbaines et rurales.
→ préconise la violence, recours à l’autorité.
→ inséparable du totalitarisme.
→ fascisme = propose sa solution totalitaire pour résoudre des problèmes sociaux et
nationaux.
→ se proclame contestataire et révolutionnaire, décidé à bouleverser les hiérarchies
existantes et instituer un ordre nouveau.

Débat sur l’existence d’un fascisme français :


- Zeev Stern Elle crée ce débat et met en avant que la France est à l’origine du fascisme
entre le XIXe et XXe siècle.

Aux origines de la thèse immunitaire :


- Renée Rémond met en avant qu’il y a 3 dates : libérale, conservatrice et autoritaire.
→ autoritaire : ref à Louis Philippe et la droite Bonapartiste.
→ “les droites en France” : conteste le fait que l’antiparlementarisme et les ligues
constitue un fascisme mais voit la postérité d’une droite nationaliste et traditionaliste
empruntant seueleme,nt les formes extérieures du fascisme.
- Ernst Nolte : livre “le fascisme dans son époque” → le pré fascisme né dans l’action
française.
- Zeev Stern Elle : pour lui c’est dès le boulangisme (il est sa matrice) que naît le
fascisme.
- Robert Soucy : propagateur de la thèse d’un fascisme endogène.

Similitudes entre ligues et fascisme :


- recrutement dans la masse des mécontents et insatisfaits.
- membres de classe moyenne, anciens combattants.
- les ligues pratiquent le culte du chef qui nomme les autres membres de la direction,
donne les ordres et fixe les objectifs.
- uniformes, défilés, parades…
- méthodes : élections dans la rue, manifestations de masse, activisme…

b. La recherche de voies nouvelles caractérise également les Années Trente :

- charnière des années 1930 : bouillonnement intellectuel, révolte contre la société issue
de la guerre avec recherche de solutions à la crise…
→ prise de conscience des mutations engendrées par le conflit.

La figure du chef voire du grand chef :


- planisme : influence les socialistes (exemple plan 9 juillet).
- corporatisme : catholicisme social défend corporation avec ouvriers et patrons.
- technocratie : gvt des experts avec le savoir-faire.

c. Crise de civilisation ou décadence nationale :

- relève spiritualiste : critique la modernité et veulent une intégration à l’échelle


européenne.
- jeune droite = courant catholique.
- années 1930 : premières pensées en termes d’écologie politique avec Jacques Ellul ou
Bergson.
- loi Morizet.

Les intellectuels de gauche face à la crise :


- engagement des intellectuels.
- manifeste du comité d’action antifasciste et de vigilance le 5 mars 1934.
- politiques négatives à partir de 1936 :
→ considèrent que la France est un régime impuissant.

Les intellectuels catholiques :


- Marc Sangnier : marque la gauche catholique et est le fondateur de l’éveil des
peuples.

La démocratie chrétienne :
- volonté de concilier les lettres et la philosophie.

Grands mvt d’intellectuels communistes :


- bcp de communistes critiques vis à vis de Staline.

Corruption des médias :


- vulgarisation politique avec la presse.
- Paris soir : premier quotidien français.
- Figaro : journal très centré.
- certaines dérives de la presse vers la droite.

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II. L’échec de l’union nationale et le retour de l’instabilité gouvernementale (février


1934- mai 1936)

a. De l’espoir déçu de l’union nationale à la transition Doumergue à Sarrault

- le gvt Doumergue inclut 5 anciens présidents du Conseil.


- relancer les travaux publics : plan Marquet en mai 1934 → transports et industrie
principalement.

La grande affaire :
- Doumergue arrive en 1934 et rate une réforme.
- novembre 1934 : chute du gvt Doumergue.
- gvt Flandrin : coalition radicale et modérée : concentration Flandriniste.
→ passivité vis à vis d’Hitler.
- Georges Mandel : hostile au totalitarisme, et contre les accords de Munich.
- gvt Buisson.
- gvt Laval en juin 1935.
→ volonté d’union nationale, essaye d’unir les radicaux, centre, droite mais
éclatement des radicaux.
- minorité en 1936 d’Herriot.
- gvt Daladier et Pétain refuse d’y entrer.
- Raoul Dautry et Boutilier : série de réformes que la gauche considèrent comme dures.
- bilan gvt Laval (pdv neutre) : baisse des famines, chômage qui augmente pas, reprise
industrielle.
→ tombe avec départ des radicaux : choix Front Populaire.
- 7 février 1934 : Doumergue crée son gvt avec Herriot, des ministres radicaux et
dirigeants de la droite vaincu en 1932 avec Tardieu, Laval, Flandin.
→ gvt qui se considère comme un gvt de trêve.
→ chambre des députés, sénat mettent en place des commissions ⇒ il faut un
renforcement du pv exécutif avec création d’une présidence du Conseil, limitation du
Parlement (fonctions législatives et budgétaires).
- Doumergue se consacre aux pb budgétaires, gestion des affaires.
→ gvt Doumergue renverser par les radicaux.
- janvier 1936 après la chute du gvt Laval on a le gvt Sarraut.

Le gvt Sarrault :
- beaucoup de radicaux acceptent de faire partie du gvt.
- politisation du monde paysan : Henri Dorgelès créé ce mvt poujadiste.
→ parlementaire et hostile aux fonctionnaires.
- politique xénophobe : décret du 6 février 1935 qui autorise pas le renouvellement de
carte d’identité pour ceux ayant travailler moins de 10ans.
- grande agitation d’Afrique du Nord : affrontements entre juifs et musulmans →
politique de répression ⇒ Renier autorise la répression de toute personne s’opposant
contre le gvt français en Algérie.

Création comité France Allemagne :


- création sorte d’amitié franco-allemande.

Diplomatie française de 1934 à 1936 :


- JB Duroselle : rupture lente avec le briandisme et retour d’Herriot.
- rapprochement avec l'Italie.

L’ère Barthou “atypique”, une “révolution avortée” :


- rapprochement avec L'URSS → politique d’encerclement de l’Allemagne.
- il n'a pas confiance en la SDN et s’allie avec l’URSS.
- idée de révolution avortée.

L’émergence d’une philosophie soviétique non communiste :


- pour Eugène Mercier il faut s’allier à l’URSS pour enfermer l’Allemagne.
- Laval succède à Barthou après son assassinat.
→ tient pas la politique d’encerclement de l’Allemagne.
→ rapprochement avec L'Italie fasciste.
→ contre l’idée de Briand.
→ neutralité, pacifisme.
→ politique archaïque et nouvelle.
- 11 au 14 avril 1935 : conférence de Stresa (Italie, France, GB) → idée de front
commun contre l’Allemagne.
- 2 mai 1935 : signature du Traité franco-soviétique d’assistance mutuelle.

Une politique mise à part par la Grande-Bretagne et l’Italie :


- 18 juin 1935 : GB signe traité naval anglo-germain
→ permet un ratio supplémentaire de navires allemands.
→ politique d'apaisement.

Drame Rhénan :
- signature de la remilitarisation de la Rhénanie.
- rencontre du RU, de la France, et de la Belgique au quai d’Orsay mais pas la présence
de l’Allemagne.
- pour Maurras il ne faut pas être allié avec Staline.

Poursuite de la modernisation économique :


- taylorisme, fordisme avec dvp du modèle Citroen, Simca (fiat mais branche
française).
- époque critique mais avec modernisation.
- ligne Paris-Le Mans électrifiée : projet lancer le 3 octobre 1934 par Doumergue dans
le cadre du plan Maquet.
- radio avec diffusion de musique et apparition de programmes tv dans les années 30.
- radio comme pratique populaire.
- grande exposition en 1935 avec exposition d’art italien au Petit Palais.
- renouvellement de la presse dans les années 30 avec son champ qui s’étend
notamment vers l’étranger avec des rubriques de politique étrangère, affaires
judiciaires… Apparition de la presse féminine et progrès techniques.

b. Le Front Populaire

CGT, CGTU, SFIO qui se fraternisent face au danger fasciste et Moscou qui autorise la
nouvelle stratégie du Front Populaire.

Moment de présence du totalitarisme nazisme.

Défense de la politique du Front Populaire :


- commence le 25 juin 1934 avec la conférence du parti communiste à Ivry avec Thorez
qui appelle à l’unité d’action entre communistes et socialistes.
⇒ pacte d’action socio-communiste le 27 juillet 1934.
- naissance du Front Populaire en 1936.

Le Parti communiste juge qu’il est important de barrer la route au fascisme avec l’arrivée
d’Hitler au pouvoir.

Rapprochement des radicaux avec le Front Populaire en 1935 notamment lié avec les accords
que Laval a signé avec la Russie.

10 janvier 1936 : signature du programme du Front Populaire “pain, paix et liberté” :


- New deal
- réduction temps de travail
- les communistes voient ce programme comme un instrument de lutte contre le
fascisme.
- défense des libertés
- dissolution des Ligues
- défense des droits syndicaux
- écoles laïques
- nationaliser les industries de guerre
- création d’un fond de chômage
- retraite pour les vieux travailleurs

Congrès de Toulouse avec fusion de la CGT et de la CGTU.

Divergences entre radicaux et socialistes :


- désaccords sur les solutions de la crise économique
- socialistes envisagent des politiques économique sous le contrôle de l’état
- radicaux comptent sur l’économique du marché pour sortir le pays de la crise

Thorez tend la main aux catholiques le 17 avril 1936 à la radio.

Victoire des gauches avec le Front Populaire :


- très peu d’abstention dans ces élections
- droite et gauche à égalité si on ne prend pas les radicaux
- résistance d’une france conservatrice

Chapitre 3 : L’échec du Front Populaire et l’effondrement de la


république 1936-1940

I. Heures et malheurs du Front Populaire juin 1936 - avril 1938

a. Le premier gvt de Blum : 4 juin 1936 - juin 1937

1. De l’embellie à la pause

Manifestations dès le 1er mai avec des grèves jusqu’au milieu du mois qui deviennent total à
la fin du mois de mai avec un total de 2,5 millions de grévistes.

24 mai : manifestation en mémoire de la Commune : 600 000 personnes en manif.

Socialistes pas majoritaires lors des élections tout comme pour les communistes.

Front Populaire = moitié socialiste et moitié radical.


- Blum président
- Daladier vice-président
- à part l’intérieur tous les ministères régaliens sont donnés aux radicaux

Face à face entre Valat (de droite) et Herriot.

Accords de Matignon le 11 et 12 juin 1936 qui est la base du programme avec reconnaissance
de la liberté syndicale, les élections des délégués et une hausse modérée des salaires.

Réformes de structures en 1938.

Les grands travaux :


- volonté de stabiliser les cours agricoles → garantir un revenu décent aux agriculteurs
- La naissance d’un syndicalisme patronal de combat → se radicalise en juin 1936.
- Électrification des campagnes.

La pause :
- Inflation importante avec aussi des dépenses → politique déflationniste posant des
déficit budgétaires, dévaluation, inflation.
- Pause dans les réformes annoncées par Blum en février 1937 à la radio.

5 lois libérales qui marquent un tournant :


- libre circulation de l’or
- empreint des défenses national
- baisse des dépenses
- non dévaluation du franc
- pas de contrôle des changes

→ pause qui ne fait pas plaisir à tout le monde donc il va y avoir des manifestations, Thorez
démissionne car il n’accepte pas la pause mais il ne veut pas lâcher le Front Populaire donc
situation difficile.

Mystique de l’air du Front Populaire :


- embellie, ère nouvelle, générosité, libération de l’homme.

Cinéma du Front Populaire qui devient un mode d’expression privilégié d’un engagement
politique pour et par le peuple :
- La vie est à nous de Jean Renoir en 1936
- Le temps des cerises de Jean-Paul le Chanois en 1938 qui montre le clivage entre
riches et ouvriers.

Alexi Léger joue depuis 1933 un rôle important jusqu’à son renvoi en 1940.
Jean Mistler personnifie la volonté d’apaisement : il présente le 10 juillet 1940 l’article sur
les pleins pouvoirs en tant que président de la commission du Suffrage Universel.

Face à l’insurrection militaire en Espagne les 17-18 juillet 1936 :


- Le gouvernement de Blum doit répondre à la demande d’assistance le 20 juillet 1936
du gouvernement républicain espagnol → d’abord favorablement (envoi de 25 avions)
mais recule face à la triple opposition des radicaux, du Président de la République A.
Lebrun et surtout du RU qui voit l’Espagne comme un pays en pleine révolution
communiste.
- La France adopte avec le RU des règles de non-intervention, et notamment un
embargo sur les armes. Selon le discours du Luna Park de L. Blum le 6 septembre
1936, l’intervention ferait courir à l’Europe un risque de « conflagration générale »
- P. Cot (ministre de l’Air) et Jules Moch (ministre secrétaire du gouvernement),
organisent une aide clandestine, via des contrats fictifs avec le Mexique et la Lituanie,
à laquelle J. Moulin chef de cabinet de P. Cot joue un rôle actif.
- Montée des tensions le 7 septembre 1936 : le gouvernement relance la production
d'armes avec 14 milliards de francs affectés au budget de l'armée sur 4 ans.
- emprunt national dit de la « Défense nationale » en mars 1937 est voté

Septembre 1936 et à plusieurs reprises : face à la fuite massive des capitaux et à l’hostilité du
milieu des affaires et du patronat (« le mur de l’argent ») : la monnaie est dévaluée, la parité
or-franc cesse, les hausses de salaires sont annulées par l’inflation.

Mvt nationalistes qui ont pris de l’essor et se radicalisent :


- Néo-Destour en Tunisie en 1934
- Maroc : revendication contre le protectorat
- Indochine : PCI progresse
- Algérie : tensions

1ères réformes à l’étranger bien accueillies :


- fermeture du bagne à Cayenne
- Felix Eboué nommé gouverneur de Martinique

Etoile nord-africaine dissoute par le Front Populaire le 26 janvier 1937.

30 décembre 1936 : projet de loi Blum-Viollette → suspendu le 4 mars 1938.

24 mai 1937 : Exposition universelle qui ouvre à Paris.

2. Les difficultés s’accumulent

Les milieux bancaires, financiers et industriels s’opposent aux réformes sociales (expression
“mur d’argent”).

Bilan très mitigé concernant la pause ou les réformes :


- échec sur le plan économique : relance par reflation = échec qui aboutit à une
stagnation et une inflation.
- hausse des prix qui grignote le pv d’achat.
- baisse de la production
- fuite des capitaux
- réservoir de chômeurs
- franc très surévalué

- plan social : l’embellie ne dure pas


- chômage recule à court terme

Réformes prévues suspendues : classe moyenne déçue.

La politique de Blum a davantage pénalisé les PME qui souffrent à appliquer les 40 heures,
les congés payés et les hausses de salaires que les grands groupes qui se sont regroupés dans
la CGPF Confédération Générale de la Production Française. Beaucoup de petits patrons
souffrent, ils obtiennent d’être davantage pris en compte par la nouvelle CGPF.

La droite rejette le Front Populaire : elle utilise le reproche de faire trop de dépenses sociales
et de ne pas assez réarmer sur une thématique « plus de canons moins de beurre ».

La droite : (Alliance démocratique Fédération républicaine et Parti Démocrate Populaire), au


sein de laquelle la FR échoue à unifier les droites en proposant un front uni à la Chambre et
au Sénat contre le Front Populaire, se raidit et se droitise face au Front Populaire et à la «
gauchisation » de l’Assemblée.

L’extrême-droite antisémite et haineuse se déchaine dans l’Action Française ou dans


Gringoire sur L. Blum, Charles Maurras son « cabinet juif » dès le 5 juin 1936, R. Salengro
ou Henri Béraud.

R. Salengro se suicide le 17 novembre 1936.

Violences politiques renaissent malgré la dissolution des Ligues :


- assassinat de Dimitri Navachine
- fusillade de Clichy
- affrontements entre le PSF de la Rocque et la CGT
- heurts avec la police le 16 mars 1937

Une coalition fragile : très vite déçus, les révolutionnaires, socialistes et communistes
reprochent une politique intérieure qui ménage trop la bourgeoisie et ne donne pas assez au
prolétariat : en 1938, Marceau Pivert et ses proches sont exclus de la SFIO.

Dès le printemps 1937, les radicaux entendent représenter la classe moyenne déçue par le FP
et manifestent avec elle : le 6 juin 1936 au meeting de Saint Gaudens, il présente un
programme de gouvernement prônant le rétablissement de l’ordre et la relance de la
production.

22 juin 1937 : le radical Camille Chautemps forme un gvt avec la SFIO.


b. L’agonie du Front populaire (23 juin 1937-7 avril 1938)

Les gouvernements Chautemps III du 29 juin 1937 au 14 janvier 1938 puis IV du 18 janvier
1938 au 10 mars 1938 sont entre rupture et continuité.

Les décrets et décrets-lois en cascade durant l'été et l'automne 1937 comme le contrôle des
prix et des mouvements de capitaux.
- retour à la déflation
- dépenses de l’Etat plafonnées
- impôt sur le revenu alourdi
- coup d’arrêt à l’effort d’armement engagé à l’automne 1936
- budget de l’armée plafonné
- franc stabilisé

Au plan social, un mouvement de grève (170 usines 160000 grévistes se déclenche à partir de
l’usine Citroën quai de Javel le 24 mars 1938 culminant le 13 avril 1938 pour le
prolongement des conventions collectives après juin 1938.

18 décembre 1937 : l'Assemblée générale de la Confédération des Syndicats médicaux


français proteste contre le nombre croissant de naturalisation de médecins étrangers.

Le 18 février 1938, la loi d’émancipation juridique de la femme mariée autorise les femmes
mariées à ester en justice, passer un contrat, avoir une carte d'identité ou un passeport, ouvrir
un compte bancaire et s'inscrire à l'université sans l'autorisation de leur mari.

Le gvt Chautemps IV est presque exclusivement composé de radicaux soutenu du « bout des
lèvres » par les socialistes, la majorité est désunie, elle manque d’autorité. Il chute en mars
1938 sur le refus des socialistes et des communistes de lui accorder les pleins pouvoirs
financiers.

Patronat devenu anti-communiste.

Avril 1938 : les radicaux abandonnent le Front-Populaire → retour d’un gvt avec la droite.

II. La liquidation du Front-Populaire, le retour des radicaux et la marche à la


guerre

a. Daladier entre deux feux : maintien ou rupture du Front Populaire : avril-août


1938

Daladier est devenu président du Conseil et ministre de la défense nationale et de la guerre.

Objectif → retour à la rigueur budgétaire.

Auguste Champetier dirige le parti démocrate populaire à partir de 1931 et est au


gouvernement sous Daladier :
- ne vote pas les pleins pv à Pétain
- reconnaît très vite De Gaulle
- récompensé par la présidence du Conseil

Mesures xénophobes et aussi durcissement des entrées en France.

La retirada, 1 demi million de réfugiés en janvier-février 1939 :


- Beaucoup de réfugiés de Catalogne viennent en France ce qui renforce le racisme et
la question de ce que l’on va faire d’eux.
- on les emplois dans des structures d’accueil notamment dans le sud ouest.
- on les désarme et les surveille.

Un Eugénisme raciste français :


- Alexis Carrel veut promouvoir l’eugénisme.
- eugénisme qui se dvp face à la dégénérescence de la civilisation occidentale.
- René Martial est très actif sous Vichy et profondément raciste.

Politique nataliste :
- novembre 1938 : décret loi pour la création d’allocations familiales indépendantes des
salaires et des entreprises progressive selon la taille de la famille
- femmes au foyer reçoivent une majoration
- loi censée lutter contre la perte de natalité

Daladier a un programme simple : veut remettre la France au travail


- pour lui il faut travailler jusqu’à 48h et repasser à la loi de 1919
- détruire la loi des 40h

Grandes différences :
- radicaux qui basculent du côté de la droite
- Froissard et Ramadier démissionnent

Protestation ouvrière contre les vœux de Daladier concernant le travail.

Les années Trente voient aussi des mouvements écologistes, économiques et sociaux.

Echec de la conférence d’Evian :


- réunion en juillet 1938 pour savoir si il faut venir en aide aux réfugiés juifs allemands
- début déportation des juifs
- mise en place d’un comité pour protéger les juifs

b. Les chemins de Munich et la dictature de Daladier : septembre 1938-septembre


1939

1. La dérobade
Démembrement de la Tchécoslovaquie :
- l’Allemagne occupe : les sudètes, la Pologne et envie une région de Teschen
- la Hongrie occupe le sud de la Slovaquie
- l’Allemagne va prendre toute la Bohême-Moravie pour mettre la main sur le potentiel
industriel de la Tchécoslovaquie

La vague du mvt “lâche relâchement” :


- honte car on a négocier avec Hitler au lieu de faire la guerre
- grande partie de l'extrême droite qui soutient les accords de Munich notamment
l’Action Française.
- Paul Faure tourner vers le pacifisme et conduit à la résiliation de la SFIO.

2. La dictature de Daladier

Présenter ainsi par la gauche.

Daladier demande les pleins pv pour établir la situation économique et financière du pays.

Prise des pleins pv = prendre des mesures exceptionnelles sur un temps donné → délégation
du législatif.

Paul Reynaud (ministre des finances) fait une série de 32 décrets lois pour réduire l’impact
des décisions de 1936 soit une reprise économique;
- création du comité de la hache : restrictions budgétaires

Daladérisme :
- appeler le démocrate autoritaire car a reçu les pleins pv.
- majorité radicale dans les élections de 1940.
- Daladier met fin aux exécutions publiques par décret loi le 24 juin 1939.

Gauche profondément affectée :


- SFIO coupée en deux.

Derniers feux de l’apaisement :


- Nuit de cristal : signifie le début du programme anti-juif le 9 novembre 1938
- L'Italie a des revendications en Ethiopie.
- Reconnaissance du gvt Franco le 27 février 1939.
- Pétain devient ambassadeur de France à Madrid

Les négociations anglo-franco-soviétiques :


- changement important dans la politique britannique avec Churchill → politique
d’apaisement remise en cause.
Chapitre 4 : De la drôle de guerre à la débâcle, l’agonie de la
république 3 septembre 1939-11 juillet 1940

I. La fin du gvt Daladier (3 septembre 1939- 20 mars 1940)

Ministère Daladier V :
- Daladier concentre les fonctions de Président du Conseil, ministre de la guerre et de
la défense nationale, ministre des affaires étrangères
- Georges Bonnet à la justice.
- Raoul Dautry à l’armement
- Ministère de l’Economie nationale transformé en Haut-Commissariat et ministère de
l’Armement fondé.

Septembre 1939 :
- les français entrent en guerre
- mobilisation réussie
- choix tactiques et stratégiques en cohérence avec état d’esprit de la population

Doute de l’automne 1939 :


- offensive de paix d’Hitler qui jette le trouble
- interdiction du parti communiste

Dépression hivernale décembre 1939- mars 1940 :


- pénuries
- malaise dans l’armée

Redressement printanier mars - 10 mai 1940 :


- ligne de fermeté
- rétablissement au “front” comme à l’arrière

5 millions d’hommes sont mobilisés pour la guerre, dont la moitié est combattante.

9 septembre 1939 : Armée polonaise de France fondée par un accord militaire


franco-polonais qui aide les français jusqu’en juin 1940 et passe ensuite au RU.

1ers soldats britanniques débarquent à Boulogne le 12 septembre 1939.

1ere réunion du Conseil suprême interallié le 12 septembre 1939 à Abbeville qui entérine le
refus d’aider la Pologne après l’attaque des allemands.

Daladier refuse les offres de paix d’Hitler le 10 octobre 1939.

Décrets lois de Paul Reynaud le 10 mars 1940 visent à prendre des mesures restrictives après
un hiver rigoureux :
- jour sans viande le vendredi
- boeuf, mouton, veau sont vendus toute la semaine sauf le lundi et le mardi.

Des sabotages communistes limités :


- peur de la Cinquième colonne → peur d’un système d’espionnage efficace au service
de l’Allemagne Nazie.
- parti communiste devenu clandestin et soupçonné de pratiquer des sabotages (certains
sont avérés en février et mars 1940).

2. Le gvt Reynaud (21 mars-16 juin 1940)

- Reynaud est président du Conseil.


- Chautemps vice président
- Daladier à la défense nationale
- Lamoureux aux finances
- Sarraut à l’éducation

Un gvt plus actif dans la conduite de la guerre :


- 6ème réunion du Conseil suprême interallié à Londres le 28 mars 1940 : France et RU
s’engagent à ne pas conclure d’armistice ou de paix séparée.

Décret loi du 9 avril 1940 : prévoit la peine de mort pour propagande communiste,
l’assimilant la propagande nazie, présenté par le ministre de la SFIO Albert Sérol.

3. Le gvt Pétain et la fin de la IIIème République (16 juin-10-11-juillet 1940)

Les négociations de l’armistice se déroulent les 21 et 22 juin dans le wagon de la clairière de


Rethondes sur les lieux même de la signature de novembre 1918.

Éléments responsables de l’étrange défaite :


- Pour Pétain, des facteurs démographiques, choix politiques et faiblesses
diplomatiques ainsi que le Front Populaire.
- Pour De Gaulle se sont de mauvais choix stratégiques, faiblesse des chefs, défaitisme.
- Pour les historiens actuels, le choix de Gamelin, les carences de l’aviation,
l’isolement diplomatique.
- Pour Marc Bloch, officiers mal formés, faiblesse du renseignement, commandement
défaillant incapable de s’adapter à la guerre de mvt, manque d’aliés, partis pol
divisés, internationalisme, défaitisme, manque de cohésion sociale…

Un armistice draconien :
- + d’1,5 millions de prisonniers de guerre (otages)
- territoire démembré
- indemnité d’occupation exorbitante
- maintien de l’Empire colonial
Loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 :
- 29 juin proposition de Laval à Pétain d’un projet de loi constitutionnelle confiant les
pleins pv au gvt sous l’autorité et la signature du maréchal à effet de promulguer une
nouvelle Constitution de l’Etat français devant “garantir les droits du travail, de la
famille et de la Patrie.”
- 4 juillet : projet Laval accepté en Conseil des Ministres
- 8 juillet : présentation aux députés, modifications du projet de loi dans la nuit du 8 au
9 juillet.
- 10 juillet : vote des deux chambres.

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