La France Des Années 1930
La France Des Années 1930
La France Des Années 1930
- André Targnion dans son discours dit que l’industrie est stable.
- On constate que la courbe du PIB de la France entre 1929 et 1931 est en baisse.
- André Tardieu est issu d’une famille de la bourgeoisie française et sert d’interface
entre la France et les USA, antiparlementarisme et anticonformiste.
- 4 septembre 1929 : premier ouvrage de la Ligne Maginot.
3. La diplomatie briandisme
a. Le mythe de l’île heureuse : la France épargnée par la crise (octobre 1929 - septembre
1931)
Progrès sociaux :
- création d’un ministère de la santé.
- apparition des bulletins de salaire.
- fin des années 1930 : aides pour le chômage.
- loi du 4 mars 1931 : impose la délivrance d’une pièce justificative prouvant que la
salarié cotise dans l’industrie, le commerce et les professions libérales.
Le gvt Laval :
- vient de la SFIO et est hostile à la SDN.
- veut prendre en main la politique étrangère.
Tardieu :
- créer un ministère de la défense.
- création de la banque nationale du commerce et de l’industrie.
- union des gauches : héritière des grands cartels de 1924 et 1926 → préfigure le Front
Populaire.
- 352 sièges pour la gauche : progrès de la SFIO et des radicaux.
- parti républicain socialiste a 43 sièges.
- parti communiste dirigé par Maurice Thorez a seulement 10 sièges.
- la droite a 253 sièges.
- la SFIO refuse de participer au gvt = cahiers de Huygens.
- les coalitions s’organisent autour des radicaux.
a. La France s’enfonce dans la crise générale : le 2ème cartel des gauches et l’échec de
l’expérience radicale
Climat xénophobe :
- métiers réservés au français comme la médecine.
- courant pacifiste fort et mvt antifascisme se réunissent.
- avril 1933 : comité d’accueil pour les réfugiés allemands.
- Loi Henri Queuille en 1933 : fixe le prix maximal du blé → fini en 1934.
Affaire Stavisky :
- escroquerie et corruption des hommes politiques.
- mène à des manifestations les 9, 11, 20 et 27 janvier.
b. La Révolution du 6 février
Les conséquences :
- sorte de perte de légitimité du régime.
- Doumergue arrive au pv le 9 février.
- manifestation commune entre la CGT et la CGTU → fraternisation.
- perte de confiance de la droite pour les institutions.
⇒ on revient à la situation de 1933 avec un gvt confronté à la crise économique, mais aussi
intellectuelle et morale, une crise des valeurs et doctrines politiques qui poussent le pays vers
l’extrémisme.
Chapitre 2 : 6 février 1934 - mai 1936 : émergence du Front Populaire, une
tentative de solution
a. Un marasme politique
Entrisme Trotskiste :
- entrisme = pensée politique étrangère qui essaie de rentrer dans un parti et en prendre
le contrôle.
- trotskistes : pas staliniens, premier parti = la ligue communiste.
- essayent d’infiltrer la SFIO et sont exclus avec le Congrès de Mulhouse en 1935.
Centre du parti :
- Paul Faure et Blum refusent de participer au gvt du cartel, en 1934 évoluent vers le
Front Populaire et arrivent au pv en 1936.
→ leur crainte est les néo socialistes.
- Paul Faure : fidèle à Blum, participe à ses deux gvt et participe au mvt de Chautemps.
- Vincent Auriol : personnage important dans le gvt Blum.
Le glissement de la droite :
- électorat de droite : classe moyenne et supérieure même si une partie de la classe
populaire vote à droite.
- droite se caractérise par le républicanisme.
- sorte de patriotisme.
- certains éléments de droite se joignent au corporatisme.
- décomposition de l’alliance démocratique car par définition c’est un centrifuge qui
veut maintenir les liens avec centre gauche.
- la fédération républicaine a perdu une partie des députés en 1933.
- Quadrille des modérés : Flandin, Reynaud, Tardieu, Laval, Champetier, Marin.
Les ligues :
- 1924-1925 : 1ère vague de ligues notamment avec l’Affaire Dreyfus.
- les adhérents adhèrent à plusieurs ligues.
- montée du rejet du pacte républicain.
- années 1930 : 3ème poussée des ligues.
- sentiment de décadence.
→ forme de nationalisme, xénophobie, rejet du libéralisme et du communisme, rejet
de l’ordre, corporatisme.
- la plupart sont des anciens combattants.
- ligues de masse comme la fédération des contribuables.
- charnière des années 1930 : bouillonnement intellectuel, révolte contre la société issue
de la guerre avec recherche de solutions à la crise…
→ prise de conscience des mutations engendrées par le conflit.
La démocratie chrétienne :
- volonté de concilier les lettres et la philosophie.
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La grande affaire :
- Doumergue arrive en 1934 et rate une réforme.
- novembre 1934 : chute du gvt Doumergue.
- gvt Flandrin : coalition radicale et modérée : concentration Flandriniste.
→ passivité vis à vis d’Hitler.
- Georges Mandel : hostile au totalitarisme, et contre les accords de Munich.
- gvt Buisson.
- gvt Laval en juin 1935.
→ volonté d’union nationale, essaye d’unir les radicaux, centre, droite mais
éclatement des radicaux.
- minorité en 1936 d’Herriot.
- gvt Daladier et Pétain refuse d’y entrer.
- Raoul Dautry et Boutilier : série de réformes que la gauche considèrent comme dures.
- bilan gvt Laval (pdv neutre) : baisse des famines, chômage qui augmente pas, reprise
industrielle.
→ tombe avec départ des radicaux : choix Front Populaire.
- 7 février 1934 : Doumergue crée son gvt avec Herriot, des ministres radicaux et
dirigeants de la droite vaincu en 1932 avec Tardieu, Laval, Flandin.
→ gvt qui se considère comme un gvt de trêve.
→ chambre des députés, sénat mettent en place des commissions ⇒ il faut un
renforcement du pv exécutif avec création d’une présidence du Conseil, limitation du
Parlement (fonctions législatives et budgétaires).
- Doumergue se consacre aux pb budgétaires, gestion des affaires.
→ gvt Doumergue renverser par les radicaux.
- janvier 1936 après la chute du gvt Laval on a le gvt Sarraut.
Le gvt Sarrault :
- beaucoup de radicaux acceptent de faire partie du gvt.
- politisation du monde paysan : Henri Dorgelès créé ce mvt poujadiste.
→ parlementaire et hostile aux fonctionnaires.
- politique xénophobe : décret du 6 février 1935 qui autorise pas le renouvellement de
carte d’identité pour ceux ayant travailler moins de 10ans.
- grande agitation d’Afrique du Nord : affrontements entre juifs et musulmans →
politique de répression ⇒ Renier autorise la répression de toute personne s’opposant
contre le gvt français en Algérie.
Drame Rhénan :
- signature de la remilitarisation de la Rhénanie.
- rencontre du RU, de la France, et de la Belgique au quai d’Orsay mais pas la présence
de l’Allemagne.
- pour Maurras il ne faut pas être allié avec Staline.
b. Le Front Populaire
CGT, CGTU, SFIO qui se fraternisent face au danger fasciste et Moscou qui autorise la
nouvelle stratégie du Front Populaire.
Le Parti communiste juge qu’il est important de barrer la route au fascisme avec l’arrivée
d’Hitler au pouvoir.
Rapprochement des radicaux avec le Front Populaire en 1935 notamment lié avec les accords
que Laval a signé avec la Russie.
1. De l’embellie à la pause
Manifestations dès le 1er mai avec des grèves jusqu’au milieu du mois qui deviennent total à
la fin du mois de mai avec un total de 2,5 millions de grévistes.
Socialistes pas majoritaires lors des élections tout comme pour les communistes.
Accords de Matignon le 11 et 12 juin 1936 qui est la base du programme avec reconnaissance
de la liberté syndicale, les élections des délégués et une hausse modérée des salaires.
La pause :
- Inflation importante avec aussi des dépenses → politique déflationniste posant des
déficit budgétaires, dévaluation, inflation.
- Pause dans les réformes annoncées par Blum en février 1937 à la radio.
→ pause qui ne fait pas plaisir à tout le monde donc il va y avoir des manifestations, Thorez
démissionne car il n’accepte pas la pause mais il ne veut pas lâcher le Front Populaire donc
situation difficile.
Cinéma du Front Populaire qui devient un mode d’expression privilégié d’un engagement
politique pour et par le peuple :
- La vie est à nous de Jean Renoir en 1936
- Le temps des cerises de Jean-Paul le Chanois en 1938 qui montre le clivage entre
riches et ouvriers.
Alexi Léger joue depuis 1933 un rôle important jusqu’à son renvoi en 1940.
Jean Mistler personnifie la volonté d’apaisement : il présente le 10 juillet 1940 l’article sur
les pleins pouvoirs en tant que président de la commission du Suffrage Universel.
Septembre 1936 et à plusieurs reprises : face à la fuite massive des capitaux et à l’hostilité du
milieu des affaires et du patronat (« le mur de l’argent ») : la monnaie est dévaluée, la parité
or-franc cesse, les hausses de salaires sont annulées par l’inflation.
Les milieux bancaires, financiers et industriels s’opposent aux réformes sociales (expression
“mur d’argent”).
La politique de Blum a davantage pénalisé les PME qui souffrent à appliquer les 40 heures,
les congés payés et les hausses de salaires que les grands groupes qui se sont regroupés dans
la CGPF Confédération Générale de la Production Française. Beaucoup de petits patrons
souffrent, ils obtiennent d’être davantage pris en compte par la nouvelle CGPF.
La droite rejette le Front Populaire : elle utilise le reproche de faire trop de dépenses sociales
et de ne pas assez réarmer sur une thématique « plus de canons moins de beurre ».
Une coalition fragile : très vite déçus, les révolutionnaires, socialistes et communistes
reprochent une politique intérieure qui ménage trop la bourgeoisie et ne donne pas assez au
prolétariat : en 1938, Marceau Pivert et ses proches sont exclus de la SFIO.
Dès le printemps 1937, les radicaux entendent représenter la classe moyenne déçue par le FP
et manifestent avec elle : le 6 juin 1936 au meeting de Saint Gaudens, il présente un
programme de gouvernement prônant le rétablissement de l’ordre et la relance de la
production.
Les gouvernements Chautemps III du 29 juin 1937 au 14 janvier 1938 puis IV du 18 janvier
1938 au 10 mars 1938 sont entre rupture et continuité.
Les décrets et décrets-lois en cascade durant l'été et l'automne 1937 comme le contrôle des
prix et des mouvements de capitaux.
- retour à la déflation
- dépenses de l’Etat plafonnées
- impôt sur le revenu alourdi
- coup d’arrêt à l’effort d’armement engagé à l’automne 1936
- budget de l’armée plafonné
- franc stabilisé
Au plan social, un mouvement de grève (170 usines 160000 grévistes se déclenche à partir de
l’usine Citroën quai de Javel le 24 mars 1938 culminant le 13 avril 1938 pour le
prolongement des conventions collectives après juin 1938.
Le 18 février 1938, la loi d’émancipation juridique de la femme mariée autorise les femmes
mariées à ester en justice, passer un contrat, avoir une carte d'identité ou un passeport, ouvrir
un compte bancaire et s'inscrire à l'université sans l'autorisation de leur mari.
Le gvt Chautemps IV est presque exclusivement composé de radicaux soutenu du « bout des
lèvres » par les socialistes, la majorité est désunie, elle manque d’autorité. Il chute en mars
1938 sur le refus des socialistes et des communistes de lui accorder les pleins pouvoirs
financiers.
Avril 1938 : les radicaux abandonnent le Front-Populaire → retour d’un gvt avec la droite.
Politique nataliste :
- novembre 1938 : décret loi pour la création d’allocations familiales indépendantes des
salaires et des entreprises progressive selon la taille de la famille
- femmes au foyer reçoivent une majoration
- loi censée lutter contre la perte de natalité
Grandes différences :
- radicaux qui basculent du côté de la droite
- Froissard et Ramadier démissionnent
Les années Trente voient aussi des mouvements écologistes, économiques et sociaux.
1. La dérobade
Démembrement de la Tchécoslovaquie :
- l’Allemagne occupe : les sudètes, la Pologne et envie une région de Teschen
- la Hongrie occupe le sud de la Slovaquie
- l’Allemagne va prendre toute la Bohême-Moravie pour mettre la main sur le potentiel
industriel de la Tchécoslovaquie
2. La dictature de Daladier
Daladier demande les pleins pv pour établir la situation économique et financière du pays.
Prise des pleins pv = prendre des mesures exceptionnelles sur un temps donné → délégation
du législatif.
Paul Reynaud (ministre des finances) fait une série de 32 décrets lois pour réduire l’impact
des décisions de 1936 soit une reprise économique;
- création du comité de la hache : restrictions budgétaires
Daladérisme :
- appeler le démocrate autoritaire car a reçu les pleins pv.
- majorité radicale dans les élections de 1940.
- Daladier met fin aux exécutions publiques par décret loi le 24 juin 1939.
Ministère Daladier V :
- Daladier concentre les fonctions de Président du Conseil, ministre de la guerre et de
la défense nationale, ministre des affaires étrangères
- Georges Bonnet à la justice.
- Raoul Dautry à l’armement
- Ministère de l’Economie nationale transformé en Haut-Commissariat et ministère de
l’Armement fondé.
Septembre 1939 :
- les français entrent en guerre
- mobilisation réussie
- choix tactiques et stratégiques en cohérence avec état d’esprit de la population
5 millions d’hommes sont mobilisés pour la guerre, dont la moitié est combattante.
1ere réunion du Conseil suprême interallié le 12 septembre 1939 à Abbeville qui entérine le
refus d’aider la Pologne après l’attaque des allemands.
Décrets lois de Paul Reynaud le 10 mars 1940 visent à prendre des mesures restrictives après
un hiver rigoureux :
- jour sans viande le vendredi
- boeuf, mouton, veau sont vendus toute la semaine sauf le lundi et le mardi.
Décret loi du 9 avril 1940 : prévoit la peine de mort pour propagande communiste,
l’assimilant la propagande nazie, présenté par le ministre de la SFIO Albert Sérol.
Un armistice draconien :
- + d’1,5 millions de prisonniers de guerre (otages)
- territoire démembré
- indemnité d’occupation exorbitante
- maintien de l’Empire colonial
Loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 :
- 29 juin proposition de Laval à Pétain d’un projet de loi constitutionnelle confiant les
pleins pv au gvt sous l’autorité et la signature du maréchal à effet de promulguer une
nouvelle Constitution de l’Etat français devant “garantir les droits du travail, de la
famille et de la Patrie.”
- 4 juillet : projet Laval accepté en Conseil des Ministres
- 8 juillet : présentation aux députés, modifications du projet de loi dans la nuit du 8 au
9 juillet.
- 10 juillet : vote des deux chambres.