RG3122019
RG3122019
RG3122019
Déclare recevable l’appel interjeté par la Appelante représentée par le Cabinet F.D.K.A &
société BATIM-CI contre le jugement RG BOUHOUSSOU-DJE BI DJE, avocats près la cour
n°1590/18 rendu le 20/06/2018 par le d’appel d’Abidjan, y demeurant immeuble les
Tribunal de Commerce d’Abidjan ; harmonies, rue du Docteur Jamot, 01 BP 2297 Abidjan
01 (Tel : 225 20 21 62 98/20 21 20 31 ;
L’y dit cependant mal fondée ;
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Soungalo, Cabinet d’Avocats près la cour d’appel
d’Abidjan, y demeurant plateau Indénié, rue Toussaint
Louverture, derrière la Polyclinique de l’Indenie,
Immeuble Ngaliema Resort Club, rez de chaussée,
appartement A, porte A2, 04 BP 2192b Abidjan 04 ;
D’AUTRE PART ;
2
Advenue cette audience, la cour a vidé son délibéré
comme suit ;
LA COUR
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Au soutien de son appel BATIM-CI explique que
Madame TOURE Fatoumata, épouse CISSE s’est portée
réservataire auprès d’elle du lot n°289 de type villa
duplex quatre pièces du programme RESIDENCES
PALMYRE, route de Bassam ;
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Que pour parvenir à une telle conclusion, le premier juge
a estimé que s’agissant des contrats à exécution
instantanée, comme c’est le cas en l’espèce,
conformément à l’article 1184 du code civil, l’inexécution
de ses obligations liées au contrat par l’une des parties
ou le retard dans cette exécution est sanctionné, de sorte
qu’ayant accepté la rupture de leurs rapports
contractuels dans ses conclusions du 08 mai 2018, tel
qu’exprimé par Madame TOURE Fatoumata, épouse
CISSE dans son courrier du 30 janvier 2018, le contrat
de réservation a été résolu d’un commun accord par la
volonté des parties ;
5
d’une clause résolutoire, le premier juge a prétendu acter
l’accord des parties pour une résolution sur le
fondement de l’article 1184 du code civil ;
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résiliation du contrat, il ne peut y avoir mauvaise
exécution de sa part ;
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tribunal de commerce ;
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de résiliation du contrat de réservation, elle n’a pas
donné son consentement, de sorte que le fait pour le
premier juge d’avoir retenu que les parties se sont
accordées à mettre fin à leur convention est une lecture
erronée de sa réponse émise à son endroit et ainsi
dénaturé les faits de la cause, elle soutient que la cour ne
se laissera pas distraire par cette abondante littérature
qui, bien que séduisante, est en contradiction avec la
lettre suscitée et avec les écritures de l’appelante en date
du 08 mars 2018 ;
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légale suppose une insuffisance portant sur des
contestations des faits ou une erreur de droit ; ce qui ne
pouvait être le cas en l’espèce, car les faits constatés par
le tribunal étaient suffisamment clairs et ne pouvaient
donner lieu qu’à l’application des dispositions des
articles 1184 et 1147 du code civil ;
SUR CE
En la forme
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Sur la recevabilité de l’appel
Au fond
Sur le bien-fondé de l’appel
Qu’il n’est pas non plus contesté que l’intimée lui a payé
la somme de 16.367.813 francs CFA à titre d’acompte ;
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résolution du contrat, dès lors qu’elle n’avait pas exécuté
l’obligation qui lui incombait, alors surtout que l’article
1184 susénoncé permet à l’intimée, dans ce cas, d’en
demander la résolution avec dommages et intérêts ;
Que dès lors, c’est à juste titre que le premier juge l’a
condamnée à rembourser à l’intimée la somme de
16.367.813 francs CFA par elle versée ; sa décision
méritant également d’être confirmée sur ce point ;
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Déclare recevable l’appel interjeté par la société BATIM-
CI contre le jugement RG n°1590/18 rendu le
20/06/2018 par le Tribunal de Commerce d’Abidjan ;
L’en déboute ;
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