2014 Dossier Cours ch5 - CI
2014 Dossier Cours ch5 - CI
2014 Dossier Cours ch5 - CI
Sujets tombés :
Dissertation EC1
- Dans quelle mesure le recours au protectionnisme est-il - Distinguez compétitivité-prix et hors prix. (Autres centres
souhaitable ? (Pondichéry 2013) étrangers 2013 et Asie 2014)
- Par quelles stratégies les firmes multinationales cherchent- - En quoi la délocalisation améliore-t-elle la compétitivité des
elles à accroitre leur compétitivité ? (Am. Nord 2013) entreprises ? (Antilles-Guyane Rattrapage 2013)
- Quels sont les déterminants des stratégies - Quels sont les avantages du commerce international pour les
d’internationalisation de la production des producteurs ? (Polynésie Rattrapage 2013)
firmes multinationales ? (France Métro. 2013) - Présentez deux avantages du commerce international pour le
- Comment les firmes multinationales peuvent-elles améliorer consommateur. (Am. Nord 2014)
leur compétitivité ? (Antilles-Guyane 2014) - À quels risques économiques peuvent s’exposer les pays qui
- Le commerce international ne présente-t-il que des avantages ? mènent une politique protectionniste ? (France Métro. 2014)
(Am. Sud 2014) - Vous présenterez deux risques liés au protectionnisme.
- Le commerce international et l'internationalisation de la (Polynésie 2014)
production n'ont-ils que des avantages ? (Nouvelle Calédonie EC3
2014) - Vous mettrez en évidence les principaux facteurs expliquant
les choix de localisation des firmes multinationales. (Nouvelle
Calédonie 2013)
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Avantage comparatif : un pays dispose d’un avantage comparatif dans la production du bien pour lequel il est le
meilleur ou le moins mauvais comparativement aux autres pays.
Commerce international : ensemble des flux de biens et services faisant l'objet d'un échange entre des espaces
économiques nationaux (mesuré par les exportations/importations mondiales).
Commerce intra-firme : Echanges internes aux FMN (de la maison mère à une filiale ou entre filiales). Les prix de
transfert ne sont alors pas les prix de marché. Ils peuvent être manipulés pour localiser les bénéfices là où la fiscalité est
la plus accueillante.
Compétitivité : Capacité d’une entreprise à conserver ou gagner des parts de marché.
Cours de change : coefficient auquel une monnaie est convertie dans une autre, par exemple actuellement le cours de
change (ou taux de change) de l’€ en $ est de 1€ pour 1,18$. Les taux de change de l’€ dans divers devises ont donc un
impact sur la compétitivité-prix des produits européens exportés en dehors de la zone €.
Coût unitaire : coût du travail corrigé de la productivité du travail (du point de vue de l’employeur).
Délocalisation : Déplacement d’une activité économique vers un pays étranger.
Dotation factorielle : Combinaison de facteurs de production (travail, capital et ressources naturelles) dont dispose
un pays et qui détermine sa spécialisation d’après la théorie HOS.
Economies d’échelle : baisse du coût unitaire de production grâce à l’augmentation des quantités produites (effet de
taille)
Externalisation : Sous-traitance d’une partie des activités de l’entreprise à une autre entreprise.
Firmes multinationales : Une firme multinationale (FMN), est une entreprise qui possède au moins une filiale à
l'étranger et qui produit hors de son territoire d'origine à l'aide de sa ou ses filiales. Elle réalise donc des opérations de
production dans au moins deux pays.
Gains à l’échange : Surplus réalisé par l’échange marchand de ce que l’on produit.
Investissement direct à l’étranger (IDE) : création ou acquisition d’une unité de production située à l’étranger ;
l’investisseur doit en détenir au moins 10%, sinon il ne s’agit que d’un placement (investissement de portefeuille).
Libre-échange : doctrine s’appuyant sur la théorie des avantages comparatifs prônant la disparition de tout obstacle
douanier (quotas), fiscal (taxe), monétaire (monnaie sous-évaluée) ou règlementaire (normes environnementales,
qualité) dans les échanges internationaux afin de les faciliter dans une « concurrence libre et non faussée » au bénéfice de
tous les participants (gain à l’échange).
Mondialisation : émergence d’un vaste marché mondial des biens, des services, des capitaux et de la force de travail,
s’affranchissant de plus en plus des frontières politiques des Etats, et accentuant les interdépendances entre les pays.
Protectionnisme : Ensemble des barrières (tarifaires et non tarifaires) qui protègent la production nationale de la
concurrence étrangère.
Spécialisation : concentration de la production d’une entreprise ou d’un pays sur un nombre limité de produits.
Source : FMI
Document 3
Document 4
4- Quel est le pays dont la croissance est la plus dépendante du commerce international ?
5- Quels sont les pays ayant un solde commercial excédentaire/déficitaire ?
Document 5
8- Estimez ce que représente le commerce intra-zone dans l’ensemble du commerce international de chacune
des zones de la triade.
9- Pourquoi c’est l’Europe qui est la zone la plus intégrée au niveau commercial ?
Document 7
10- Quels sont les pays dont la croissance est tirée par les exportations ?
e
Une forte progression Au XX siècle, après s’être effondré pendant les deux guerres mondiales et la crise des années 1930, le
commerce international connaît un essor remarquable à partir de 1945, avec un taux de croissance nettement plus rapide que celui de la
production mondiale. Après la seconde guerre mondiale, de plus en plus de pays se sont efforcés de faire progresser le libre-échange et
les accords commerciaux ont largement contribué à cette expansion (GATT, OMC notamment), même si la croissance économique, les
progrès des moyens de communication, l’abaissement des coûts de transport ont joué un rôle significatif, y compris depuis 1945, dans
l’explication de cette progression. À partir des années 1960, le développement des firmes multinationales (FMN) a accompagné et
accéléré l'essor des échanges commerciaux, tout comme cela avait déjà été le cas à la fin du XIXe siècle ; aujourd’hui la place des FMN
dans les échanges commerciaux internationaux est prépondérante : un tiers d’entre eux correspondrait à des échanges entre sociétés
mères et filiales, commerce intra-firme.
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Des transformations dans la structure par produits Alors que les échanges de produits primaires représentaient les 2/3 du
commerce international de marchandises avant 1945, le poids des produits manufacturés est devenu majoritaire depuis les années
1950 ; ils en constituent aujourd’hui environ les 2/3. Les échanges de services se sont développés plus tardivement que les échanges de
biens sous l’effet des progrès des techniques d’information et de communication ; ils représentent aujourd’hui environ 20% des échanges
et progressent à peu près au même rythme que l’ensemble du commerce mondial. Du fait de leur importance, et bien que certains
services restent difficilement exportables, les échanges de services font désormais l’objet de négociations internationales.
Des évolutions dans le poids et la nature des échanges entre zones géographiques Dans la seconde moitié du XXe siècle, le
commerce international a progressé plus vite à l’intérieur du groupe des pays développés qu’entre pays développés et pays pauvres et le
commerce intra-branche, concernant le même type de produit, a beaucoup plus progressé que le commerce inter-branche portant sur des
produits issus de branches différentes. Le commerce international devient ainsi de plus en plus un commerce entre pays développés, dont
la spécialisation est comparable, si ce n’est identique. Il est aussi en grande partie un commerce intra-branche et, à partir des années
1970, un commerce intra-firme de composants de produits : les spécialisations ne portent plus seulement sur des produits ou des groupes
de produits mais aussi sur des segments de la chaîne de production.
La part des produits manufacturés dans les exportations des pays en développement commence à augmenter dans les années 1960 et
les produits primaires en représentent aujourd’hui moins d’un tiers. Si tous les pays en développement ne sont pas concernés par ces
évolutions et si nombre d’entre eux restent à l’écart du commerce international, l'émergence d'anciens pays pauvres aujourd’hui
spécialisés dans des activités industrielles a toutefois infirmé l’hypothèse selon laquelle une spécialisation dans des produits primaires
serait une fatalité ; elle a aussi montré que les spécialisations peuvent s’expliquer par des avantages comparatifs construits et évolutifs.
Les pays concernés sont notamment Taïwan, Singapour, la Corée du Sud, Hong Kong à partir des années 1960, la Malaisie, la Thaïlande,
l’Indonésie et la Chine à partir des années 1980. Avec le XXIe siècle, la part des pays émergents dans le commerce international
augmente par rapport à celle des pays anciennement développés.
Commerce intra-zone (ou intra-région) Commerce de B&S similaires entre pays à spécialisation proche
14- Repérez les spécialisations produits en essor et en déclin pour chaque zone ou pays.
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Spécialisation : répartition entre pays (mais aussi entre travailleurs, dans un couple !, entre entreprises), des
activités de production selon l’ (les) avantage(s) comparatif(s) de chaque pays, le pays qui a le plus grand avantage
comparatif (i.e. le pays relativement le plus efficace) du fait de ses caractéristiques (beaucoup de main-d’œuvre,
beaucoup de travailleurs très qualifiés, beaucoup de maîtrise technologique, savoir-faire accumulé, beaucoup de matières
premières, bon climat, terres fertiles…) a intérêt à se spécialiser dans la production des biens & services compatibles avec
son (ses) avantage(s) comparatif(s) et les autres pays à abandonner ces-mêmes productions pour se spécialiser dans
celles où ils ont un desavantage comparatif le moins grand ou un avantage comparatif le plus grand. Il en résulte ainsi
une accentuation du commerce international entre pays spécialisés et une division internationale du travail (DIT) et
de la production (DIPP = division internationale des processus productifs). La spécialisation des pays entraîne, via les
économies d’échelle notamment, une accentuation de la compétitivité (prix et hors prix) du pays dans le domaine dans
lequel il se spécialise et favorise ainsi la croissance économique de tous les pays participant à la production ou au
commerce de ce produit, on parle de gains à l’échange (tous les pays participant au commerce international selon la
« loi » des avantages comparatifs » sont gagnants selon la théorie de l’économiste David Ricardo). On peut également
formuler cette loi en des termes différents : « Un pays va exporter les biens qui nécessitent intensément, pour être produits,
les facteurs abondants du pays, et va importer les biens qui nécessitent intensément, pour être produits, les facteurs rares du
pays. Par exemple, si l’on ne considère que deux facteurs, le travail et le capital, un pays fortement doté en capital exportera
les biens qui nécessitent intensément du capital pour être produits et importera les biens qui nécessitent intensément du
travail pour être produits », on parle alors de spécialisation selon la dotation factorielle.
15- Quels avantages comparatifs (ou dotations factorielles) expliquent les spécialisations suivantes :
Production de bananes en Côte d’Ivoire
Innovation informatique au Japon, en Europe et aux USA
Production d’électro-ménagers et de voitures en Pologne
Production textile en Tunisie ou au Bengladesh
Fabrication de jouets en Chine
Centres d’appel en Tunisie
Conception et design de logiciels aux USA et en Europe
Programmation (codage) de logiciels en Inde
Production de tomates hors-sol en Espagne
Document 9
17- Comment le Japon puis des pays voisins sans dotations naturelles ont-ils pu néanmoins construire un
avantage comparatif et ainsi produire des voitures, du Hi-Fi ou des ordinateurs compétitifs de grande fiabilité ?
Les avantages comparatifs eux-mêmes peuvent donc évoluer au cours du temps, notamment lorsqu’un pays innove ou investit dans son
système éducatif pour disposer de compétences techniques ou de savoir-faire qui ne sont pas encore accessibles au reste du monde. Les
différences entre pays, qui expliquent leurs spécialisations, peuvent être le fruit des hasards de l’histoire ou de la géographie, ou de politiques
volontaristes pour modifier leurs avantages comparatifs. (Eduscol)
Inconvénients
20- Quels sont les 3 instruments du protectionnisme pour l’importateur et les 2 instruments de concurrence
déloyale pour l’exportateur ?
23- Montrez que le coût de la main-d’œuvre n’est pas l’unique facteur de localisation d’une FMN (i.e. repérez
tous les autres déterminants de la localisation des firmes).
24- Selon vous, pourquoi les américains Lilly et le groupe Mars ont-ils implanté des usines en Alsace ?
25- Cochez
a) Les flux d’IDE s’accélèrent dès les « trente glorieuses » les année 1980 les années 2000
b) En 20 ans, le nombre des FMN a été multiplié par 2 6 10
c) En 20 ans le nombre de filiales internationales a été multiplié par 2 6 10
d) En 2010 la production des FMN représente 10% du PIB mondial 25% 50%
26 Etat des pays d’accueil des FMN Travailleurs des pays d’accueil des FMN
Avantages
Inconvénients
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EC2 :
a) Vous présenterez le document, puis caractériserez les principales évolutions du commerce international
qu'il met en évidence. (Am. Sud 2013)
Évolution de la part des exportations (en valeur) de différentes réglons, dans les exportations mondiales (hors Russie et OPEP 1)
Source : d'après L'émergence de la Chine : impact économique et implications de politique économique, ARTUS Patrick. MISTRAL Jacques, PLAGMOL Valérie, Rapport du
Conseil d'Analyse Économique, 2011.
1
OPEP : Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (Arabie Saoudite, Iran, Irak, Algérie, Venezuela...).
2 Pays émergents : Brésil, Inde. Chine, Mexique..,
b) Vous présenterez le document puis vous caractériserez les évolutions du commerce international qu'il met
en évidence. (Asie 2014)
1990 1999
Exportations Marchandises 4 414 232.3 8,3 74,1 73,2
Services 1 143 241,4 8.5 81,9 79.4
Importations Marchandises 4 677 241,2 8,5 75,9 75.8
Services 1 084 246,3 8,6 76,2 74.8
* Estimations OCDE.
Source : OCDE-Eurostat, Statistiques de l'OCDE sur les échanges internationaux de services, 2001 ; FMI, Balance of Payments Statistics
Yearbook, 2000.
Dotations factorielles des pays 12
(travail, K Humain, K Naturel (climat, ressources
naturelles), K physique, K Technologique)
« Naturelles » Construites
Stratégies de
Compétitivité hors prix localisation Compétitivité prix
- Proximité marché /
des FMN - Coût du travail
consommateurs / matières - Coût des matières premières
premières - Coûts de transport et
- Qualification mdo (KH) Délocalisation (IDE) communication
- Infrastructures - Proximité des fournisseurs
- Faible risque pays - Fiscalité
- Environnement innovant Externalisation - Taux de change
Implantation (IDE) -…
-…
D.I.P.P.
=
Mondialisation production